Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure.
Sujet: Re: I will work this body. I will burn this flame. (Nelly & Gordon) Lun 6 Mai - 16:20
( burn this flame )
Tu n’es vraiment pas sûre que ça soit une bonne idée, mais tu te jettes à l’eau, pour une fois depuis très longtemps, tu ne réfléchis pas et tu agis. Au pire des cas vous aurez du mal à vous supporter, ça se passera mal, vous vous engueulerez et ce sera terminé, chacun retournera à sa caravane et vous passerez à autre chose. Et dans le meilleur des cas, tu vas apprendre à le connaitre et tu vas apprendre à moins te méfier de lui. Tu ne penses pas que ça se passera mal, il commence à te connaitre, il sait qu’il ne faut pas qu’il soit trop proche de toi et qu’il faut éviter tous contacts tant que ça n’est pas une histoire de vie ou de mort. Il n’a pas vraiment d’intérêt à te provoquer, il a vu dans quel état ça te mettait et s’il est réellement bienveillant comme tu commences à le penser, il n’aura aucun geste déplacé envers toi. Et tu ne le penses pas non plus assez stupide pour croire que tu t’intéresses à lui et que ta proposition cache des avances de ta part. Par contre tu n’es pas sûre qu’il accepte, ton antipathie et ton sale caractère envers lui vont peut-être finir par le saouler un peu. Mais tu vois à son visage qu’il est étonné et toi tu es gênée. Tu crains que ça ne soit déplacé de lui proposer ça et tu commences à te dire que ce n’était peut-être pas une bonne idée. Mais il te surprend quand il accepte ton invitation. Et toi tu te surprends encore plus à être ravie de cette réponse. Tu n’es pas étonnée par ses « conditions », tu l’imagines bien du genre à se mettre en retrait, ça se voit que ce n’est pas quelqu’un qui aime parler beaucoup avec les autres, juste quand c’est nécessaire. Tu as pu le remarquer quand vous êtes partis en expédition.
« On non pas de problème pour ça. D’habitude je mange seule. » Quand ça sort de ta bouche tu te dis que c’est quand même triste. Tu es trop sauvage, trop méfiante avec tous ces gens qui vivent ici depuis plus longtemps que toi. Et si les gens ne viennent pas vers toi, tu n’iras pas non plus vers eux. Et malheureusement quand certaines personnes viennent vers toi, tu les envoies chier, surtout quand ces personnes sont des hommes. Alors c’est vrai que tu ne sais pas trop comment faire mais en fait t’as rien à faire puisqu’il commence à partir, alors tu le suis sans rien dire. Tu n’as pas non envie de parler juste pour combler les vides. C’est vrai que vous êtes dans un monde où le silence est votre meilleur moyen de rester vivants, alors c’est une habitude de ne pas parler, en tout cas pour toi. Alors tu ne parleras que si tu as vraiment quelque chose à dire. Tu le suis également pour te servir. C’est sûrement l’une des choses qui t’a le plus manqué quand tu étais dehors, de pouvoir avoir un vrai repas, complet et de manger dans des assiettes, avec des couverts, au calme.
Tu se sers surtout en légumes et en fruits, tu as toujours cette crainte que la viande soit contaminée, même si tu sais que c’est encore ta paranoïa qui te bloque. Mais tu t’accordes quand même un morceau de viande de temps en temps, déjà pour ne pas avoir de carence et puis parce que tu as toujours aimé ça. Tu salues d’un signe de tête les quelques personnes qui te sont familières, mais ça s’arrête là, tu ne vas pas te mettre à discuter de la pluie et du beau temps avec. Une fois que tu t’es servie tu t’approches de Gordon, tu ne sais pas trop où il a l’habitude de manger. Tu te dis qu’il doit connaitre des coins sympas, au calme que toi tu ne connais pas encore. D’habitude tu te contentes d’aller manger dans ta caravane, mais tu te vois mal de lui proposer de se joindre à toi. Tu jettes un œil à son assiette et tu remarques qu’il n’a pris quasiment que de la viande, ça ne t’étonne pas plus que ça, il y a des gens qui n’aiment pas vraiment les légumes. « Un vrai carnivore. » Que tu lances juste pour faire la conversation, il n’y a aucun jugement dans tes paroles. « Tu connais un endroit où manger ? Parce que moi en temps normal je mange dans ma caravane… »
( Pando )
Gordon C. Ó Ceallacháin
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× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.
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Sujet: Re: I will work this body. I will burn this flame. (Nelly & Gordon) Lun 6 Mai - 17:24
Nelly & Gordon
Burn this flame.
Tu te fous un peu de savoir si elle te propose ça simplement parce qu'elle veut se tester ou quoi que ce soit du genre. Tu te dis que si elle parvient véritablement à supporter un repas en compagnie d'un homme, c'est un signe plutôt encourageant. Pour elle. Bien sûr. Elle semble être en train de se libérer un peu. Et c'est plutôt très bien. Tu ne peux évidemment pas t'empêcher de te dire que c'est quand même grâce à toi tout ça. Faut dire que t'as été super patient avec elle depuis le début. Et très compréhensif également. Sans doute parce que t'as une fille et que tu peux comprendre la situation compliquée dans laquelle elle se trouve. La situation "de merde" même. Et c'est justement pour éviter que ta fille vive ce qu'elle, elle a vécut, que t'es à ce point protecteur avec elle. De loin, mais quand même. Et que tu fais aussi en sorte de ne pas crever trop tôt, au passage. Histoire qu'elle ne se retrouve pas seule du jour au lendemain. Elle peut se défendre, soit. Mais il existe tout de même quelques situations desquelles elle ne pourrait se sortir toute seule. En parlant de ta fille, tu ne penses pas que ce soit plus que les autres, elle aura envie de passer un repas en ta compagnie. C'est pourquoi t'acceptes l'invitation de la blonde sans franchement hésiter.
T'as un semblant de sourire quand elle t'apprend qu'elle a pour habitude de manger seule. Pas de quoi être vraiment étonné par la nouvelle. J'ai aussi cette habitude. Que tu lui confies en haussant les épaules. T'estimes qu'il n'y a pas de honte à avoir. Loin de là. Il n'y a rien de honteux dans le fait de ne supporter que sa propre présence. Et rarement celle d'autres personnes. Si t'aimes être tout seul pour manger, tu peux sans mal faire exception pour elle. Ne serait-ce que parce que tu sais qu'elle n'est pas beaucoup plus bavarde que toi. Vous vous supportez très bien tant que vous n'essayez pas trop de parler ensemble. Ou un minimum. Quoi qu'il en soit, tu ne te poses pas plus de question que ça quant à savoir la raison pour laquelle elle a envie de partager ce repas avec toi. Tu files plutôt en sa compagnie pour aller te servir, dans un premier temps. Son commentaire t'arrache un bref ricanement. C'est l'un des effets secondaires. Que tu fais simplement remarquer. Tu sais que les gens "comme toi" ne sont pas forcément très bien vu. Parce qu'une bande de sauvages est réellement devenu cannibale après ce vaccin. Mais c'est certainement parce qu'il s'agissait déjà d'une bande de tarés avant de le faire ce fameux vaccin.
Tu jettes un coup d'oeil à son assiette et tu te contentes d'un sourire quand tu constates qu'elle fait justement tout l'inverse de toi. Et moi je mange sur le toit de la mienne. Que tu réponds en levant le nez pour chercher un autre endroit. T'es pas sûr qu'elle ait vraiment envie d'autant s'éloigner de tout le monde, pour se retrouver nez à nez avec toi. Près du lac y'a moins de monde à cette heure ci, si tu veux. Tu lui désignes ledit lac à quelques mètres de là. Vous devriez y trouver des sièges improvisés, sur les troncs d'arbre qui ont été coupés pour gagner un peu de place. Et pour utiliser le bois pour d'autres choses. T'attends d'être sûr d'avoir son accord, avant de te décider à prendre cette direction là. Toujours aussi attentif pour éviter de nouvelle crise.
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Sujet: Re: I will work this body. I will burn this flame. (Nelly & Gordon) Lun 6 Mai - 21:48
( burn this flame)
C’est quand même marrant parce que vous êtes soit totalement différents ou alors très semblables. Tu apprends que lui aussi mange seul tous les soirs. Ça ne te surprend pas mais ce qui te surprend c’est de voir que vous n’êtes pas si différents l’un de l’autre. Parce que lui aussi il est méfiant et peu sociable. Tu ne sais pas si ça date d’avant l’épidémie ou si c’est ce monde qui l’a rendu comme ça. Pour ton cas, c’est la deuxième réponse, tu étais totalement l’opposée avant. Tu t’arrêtais tous les jours pour prendre des nouvelles de ta voisine, Miss Wilson, une petite femme adorable ; tu papotais pas mal avec tes clients. Aujourd’hui tu évites les gens, tu vas plutôt faire semblant de ne pas les voir pour pouvoir tracer ta route sans paraître malpolie. Et pour en revenir à Gordon, si vous vous ressemblez sur quelques points, vous êtes de parfaits opposés pour certains autres. Tu n’as qu’à voir son assiette pour te faire cette remarque.
Tu ne comprends pas tout de suite sa réponse, tu fronces d’ailleurs les sourcils en t’interrogeant sur ces effets secondaires dont il te parle. Puis tu penses comprendre de quoi il s’agit. Le vaccin. Tu as entendu parler de ces effets secondaires, certains sont même devenus cannibales après avoir été vaccinés. Toi tu as préféré ne pas le faire. Et tu te dis que tu as peut-être bien fait quand tu vois comment certains ont fini. Tu ne vas pas poser plus de questions que ça, tu balances juste ta tête de haut en bas pour lui faire comprendre que tu as compris de quoi il parlait. Tu apprends aussi qu’il a l’habitude de manger sur le toit de sa caravane. Tu n’as jamais pensé à grimper sur le toit de la tienne, ce serait peut-être une idée à creuser, ça permet de manger dehors à l’air frais et d’avoir une bonne vue. Tu te notes dans un coin de ta tête qu’il faudrait que tu tentes au moins une fois.
Il te propose d’aller manger près du lac, l’idée te séduit. Tu as toujours été une amoureuse de la nature et tu as une fascination particulière pour les points d’eau. Le bruit de l’eau, les reflets de la lumière du soleil ou de la lune... tout ça te détend et te séduit beaucoup. Le problème c’est que c’est très isolé par rapport aux autres. Tu hésites. Mais tu te souviens que tu veux vraiment faire face à tes craintes alors tu acceptes d’un hochement de tête. « C’es parfait. » Tu le suis donc avec ton assiette dans les mains. En effet, l’endroit est calme et particulièrement beau avec cette luminosité. Tu t’installes sur tronc coupé et tu respires un bon coup en profitant de la vue avant de te concentrer sur ton assiette. « Bon appétit. » Tu commences à manger en silence, tu profites de chaque aliment que tu mets dans ta bouche. Tu mâches lentement, tu prends ton temps. Au moins tu manges à ta faim même s’il y a certaines choses qui te manquent. Tu tuerais pour des tacos par exemple. Tu ne sais pas pendant combien de temps tu restes silencieuse mais ça te fait du bien. Puis tu te dis que tu peux essayer de faire un peu la conversation avec Gordon, histoire de continuer de briser la glace entre vous. « Tu as beaucoup d’effets secondaires à cause du vaccin ? »
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Gordon C. Ó Ceallacháin
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Sujet: Re: I will work this body. I will burn this flame. (Nelly & Gordon) Lun 6 Mai - 22:35
Nelly & Gordon
Burn this flame.
Tu ne t'éternises pas sur le sujet quand il est question du vaccin et de ses effets secondaires sur toi. Parce que tu ne penses pas que ce soit le bon moment pour en parler plus que ça. Tu n'as pas envie qu'elle perde le peu de confiance qu'elle est parvenue à t'accorder. Parce que ça pourrait lui faire peur. Comme ça peut faire peur à certaines personnes. Celles qui ont eut la malchance de rencontrer certains groupes de vrais sauvages qui ont pris pour prétexte ce vaccin, pour expliquer certains comportements. Comme la cannibalisme. En soit, ayant toi même injecté le produit dans tes veines et connaissant ses effets sur toi, tu peux effectivement croire qu'il y est pour quelque chose. Quoi qu'il en soit, tu préfères ne pas en parler plus que ça. Et te concentrer plutôt sur le repas à venir. Tu sens bien son hésitation quand tu proposes le lac et tu comprends ça. Tu te contentes d'attendre qu'elle se décide -ou non-. Vous pourrez toujours aller ailleurs si l'idée de s'éloigner autant des autres, l'inquiète. Tu peux comprendre ça aussi. Qu'elle ait proposé à ce que vous mangiez ensemble, c'est déjà énorme de sa part. Tu pousses peut-être un peu loin.
Mais finalement elle se lance et semble prête à "prendre le risque". Même si dans l'idée, pour toi, il n'y a aucun risque bien sûr. Tu sais que tu ne lui feras aucun mal. Si t'avais été un con, tu t'en serais pris à elle quand vous étiez dehors tous les deux. Mais que tu saches, à aucun moment tu n'as eus le moindre geste déplacé à son encontre. Pas même un regard trop appuyé ou carrément lubrique. T'as jamais été comme ça et ce n'est pas cette pseudo fin du monde, qui va te changer sur ce point là. Au contraire. Vous vous installez finalement chacun sur un tronc d'arbre. T'es dos aux "festivités" mais face au lac sur lequel se reflète la lune. C'est un spectacle que tu trouves fascinant et très apaisant. Du toit de ta caravane, tu peux également l'observer quand tu t'installes pour tes soirées de solitude. Mais ce soir, c'est accompagné que tu fais ça. Et quand la voix de la jeune femme se fait entendre pour te souhaiter un bon appétit, tu lui réponds en lui accordant un bref coup d'oeil. Avant de te concentrer plutôt sur le contenu de ton assiette. Qui te semble presque plus intéressant pour le coup.
Vous mangez en silence durant un bon moment. Non loin derrière vous, des bruits de voix et de rire se font entendre. C'est aussi le genre de truc qui a le don d'être rassurant dans le genre. Parce que c'est devenu rare. Sauf depuis Ellia. On se permet un peu plus de choses, en sachant qu'il y a des types qui montent la garde jour et nuit. Finalement, Nelly décide de t'interroger au sujet du vaccin et de ses effets secondaires sur toi. Tu hoches tout de suite la tête de gauche à droite. Je suis pas le plus à plaindre je crois. J'ai les yeux plus clairs qu'avant et la peau plus pâle. Et les veines du bras dans lequel t'as été injecté, plus apparentes. Mais c'est un détail. C'est surtout ma mémoire que je regrette. Pas mal de trucs que j'ai oublié de ma vie d'avant. Parfois j'ai l'impression que tout ce que j'ai vécut avant l'épidémie, n'était qu'un rêve ... Avec de gros épisodes manquants. Ce que tu n'as jamais avoué à ta fille d'ailleurs. Elle a bien assez de raisons de t'en vouloir comme ça. Et finalement, tu ne regrettes pas complètement qu'elle ait fait le choix de ne pas faire ce vaccin.
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Sujet: Re: I will work this body. I will burn this flame. (Nelly & Gordon) Mar 7 Mai - 10:27
( burn this flame)
Tu vois bien qu’il est surpris quand tu acceptes de t’isoler en sa compagnie. Mais tu lui fais de plus en plus confiance. Tu aimes à penser que s’il avait dû s’en prendre à toi, il l’aurait fait depuis longtemps et certainement pas ici à Ellia alors que ça grouille de monde pas très loin. A moins qu’il soit vraiment calculateur et qu’il attende de gagner ta confiance avant de s’en prendre à toi. Il y a des gens comme ça, malsains au possible et sadiques. Tu préfères vite chasser cette idée parce que tu recommences à devenir parano. Et tu n’as pas envie de tout gâcher et de foutre en l’air tous les efforts que vous avez faits ensemble. Alors tu le suis et tu n’essayes de plus y penser même si cette idée continue à germer dans un coin de ta tête. C’est pénible pour toi, parce que tu as beau essayer de te convaincre que tu ne crains rien, tu as comme cette petite voix qui te souffles toujours de te méfier.
Tu arrives à te détendre malgré tes inquiétudes. Tu essayes de faire taire cette petite voix en te concentrant sur le lieu où il t’a amenée et ce qu’il dégage. C’est calme, c’est apaisant. C’est sûrement ça qui t’aide aussi à te calmer. Tu te sens bien près de ce lac. Et puis tu auras toujours la possibilité d’essayer de le noyer s’il t’attaque. Bien que tu saches que tu n’aurais aucune chance vu sa carrure et vu la tienne. Enfin toujours est-il qu’il faut que tu arrêtes de te monter la tête toute seule. Vous n’êtes pas collés l’un à l’autre, vous mangez chacun de votre côté et en silence. Ce que tu apprécies. Et tu penses que c’est son cas aussi. Vous êtes tous les deux de vieux loups solitaires, plus vous êtes loin de la meute, mieux vous vous portez. Même si cette meute vous procure une sensation de soulagement. Et d’ailleurs tu tournes un peu la tête pour voir en direction de la foule, tu vois au loin les lumières et tu entends les rires. Parfois on dirait que la vie suit son cours, que tout est presque normal. Tu envies ces gens de pouvoir rire comme avant. Tu tuerais pour un bon fou rire.
C’est toi qui romps le silence. Tu t’intéresses aux effets secondaires de son vaccin. Tu le regardes parfois du coin de l’œil quand il mange. Il n’a rien de ces tarés de cannibales. Tu en as croisés quelques uns pendant que tu étais dehors. Heureusement ils n’ont jamais essayé de te bouffer. Pour ça tu t’en es bien sortie. Gordon a l’air plutôt calme et serein, tu ne t’inquiètes pas de ses effets secondaires en fait, ce n’est pas ça qui t’inquiète réellement. Tu l’écoutes en balançant la tête de haut en bas. Tu trouves ces effets curieux. Mais ce qui te fait tiquer c’est cette histoire de mémoire. Tu trouves ça tellement triste. La mémoire c’est tout ce qu’il vous reste. C’est grave à ça que vos morts continuent d’exister alors qu’ils sont « bien morts ». Tu te dis que le pauvre doit voir les souvenirs de sa femme disparaître. Déjà toi, plus le temps passe et plus malheureusement tu oublies certains détails concernant tes parents. Leurs voix par exemple. Tu aimerais tellement pouvoir les entendre au moins une fois. « Et tu continues de perdre la mémoire ou ça s’est arrêté ? Moi je n’ai pas voulu le faire le vaccin, je n’avais pas confiance. Mais j’espère que si un jour je me fais mordre, quelqu’un aura la bonté de me mettre une balle dans la tête pour que je ne revienne pas. » Tu soupires en baissant les yeux. Tu repenses à ton père qui ne voulait pas laisser ta mère partir. « Ma mère s’est fait mordre au début de l’épidémie. Mon père n’a pas voulu la laisser partir, il a voulu la garder dans la cave. Il espérait qu’on trouve une solution. Je peux pas qu’on fasse ça avec moi. Je veux pas finir comme ça. »
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Gordon C. Ó Ceallacháin
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Sujet: Re: I will work this body. I will burn this flame. (Nelly & Gordon) Mar 7 Mai - 12:09
Nelly & Gordon
Burn this flame.
T'as aucune idée de ce à quoi elle peut bien penser quand vous vous éloignez ensemble. Si elle continue de psychoter à ton sujet ou si c'est en train de lui passer, pour de bon. Tout ce que tu sais, c'est qu'elle te suit sans trop broncher. Et que vous finissez par vous installer non loin l'un de l'autre, sur les troncs d'arbre au bord du lac. Si elle est encore tendue en ta présence, elle devrait lentement se détendre dans cet endroit. Avec l'ambiance alentours à laquelle vous ne prenez pas forcément part mais qui est quand même là pour alléger plus encore l'atmosphère. C'est une belle soirée. Et ces soirées sont de plus en plus fréquentes au sein de Ellia. Comme si, passé le moment des doutes et des craintes, les gens commençaient enfin à se détendre. A se dire que Vance n'a pas de mauvaises intentions mais bien l'envie de reconstruire un monde plus sain dans lequel les survivants peuvent eux mêmes se reconstruire. Tu sais pas combien de temps ça va durer. Mais tu trouves ça bien agréable. Et t'en profites à ta façon. Conscient que tout a une fin désormais. Et rarement celle qui plaît le plus.
Vous êtes en train de manger en silence tous les deux, depuis un petit moment, quand elle prend la parole. Et t'interroge directement au sujet de ce fameux vaccin. Elle n'a pas l'air de vouloir prendre la fuite. En tout cas, pas plus que d'ordinaire. Ce qui est plutôt bon signe. C'est ainsi que tu préfères voir les choses pour le coup. Non ça s'est arrêté. Ca a été immédiat ou presque. C'est "juste" des trous dans mon histoire. T'en dis pas plus parce que les "détails" ne sont pas si importants que ça. T'as oublié presque tous les souvenirs de ton enfance et une bonne partie de ton adolescence. T'es même pas sûr de vraiment te rappeler tes parents. Quant à ta vie d'après, t'as quelques bribes de souvenirs. Ton mariage est toujours là mais il manque quelques années de ce bonheur marital. Le point positif, c'est qu'il te reste à peu près tous tes souvenirs avec ta fille. Sans doute parce qu'elle est toujours là, contrairement à ta défunte épouse. Mais ces souvenirs n'ont pas empêché votre relation de prendre un sacré coup avec la perte de ton épouse. Et t'ignores bien comment faire pour changer la donne.
T'es ramené à l'instant présent par la voix de la blonde. Qui se laisse aller à de nouvelles confessions en ce qui la concerne. Elle et sa vie. Ses épreuves, surtout. Tu te permets de la regarder durant quelques secondes. Le temps d'assimiler ses mots. Vous avez tous vécu des trucs pas franchement cool, c'est un fait. Et rien ne pourra changer ça. La seule chose qui est plus ou moins sous votre contrôle à l'heure d'aujourd'hui, c'est ce qui se passera ensuite. C'est ma fille qui s'est chargée de planter son couteau dans le crâne de sa mère. Elle y tenait. Que tu te confies ensuite. Je ne veux pas qu'elle ait à le faire pour moi. Parce que tu te doutes et t'espères de toutes tes forces, que tu partiras le premier. Comme tout parent, certainement. T'as toujours été anti vaccins et trucs comme ça, non ? Ou c'est un cliché qui colle à la peau des personnes qui utilisent plutôt les plantes ?
Dernière édition par Gordon C. Ó Ceallacháin le Jeu 9 Mai - 10:43, édité 1 fois
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Sujet: Re: I will work this body. I will burn this flame. (Nelly & Gordon) Mer 8 Mai - 21:27
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Tes questions tu les poses parce qu’elles t’intéressent vraiment, ce n’est pas pour combler le silence ou pour faire semblant de t’intéresser à lui pour lui faire plaisir. Ça t’arrive souvent de mettre des vents à quelques survivants, parce que tu n’as pas envie de discuter avec eux et que ça ne t’intéresse pas forcément tout ce qu’ils ont à te dire. Alors quand c’est comme ça, tu accélères le pas, tu prétextes avoir quelque chose d’important à faire. Tu trouves toujours une excuse pour te défiler. Mais avec certaines personnes, tu as envie de discuter, de tout et de rien, d’en apprendre plus sur leur vie, passée ou présente. Souvent tu te concentres sur le présent, parce que malheureusement les souvenirs passés sont trop souvent tristes. D’ailleurs, tu ne parles jamais de ton passé, parce que tu n’as pas envie que les autres sachent ce qui t’est arrivé et tu penses donc que ça doit être le cas de beaucoup d’entre vous. Vous avez tous vécu des choses difficiles, vous avez perdu des proches, vous avez victimes de certains tarés… Ce ne sont pas forcément des choses dont vous aimez discuter. C’est pour ça que tu poses des questions sur le vaccin de Gordon, pour savoir si les effets sont toujours présents et évolutifs. Et quand tu l’écoutes, ça te rassure de savoir que tu n’as pas fait ce vaccin.
T’es rassurée pour lui d’apprendre qu’il ne perdra pas davantage de souvenirs, le temps va déjà se charger d’en effacer quelques-uns alors si en plus le vaccin se charge du reste. Et c’est sans réfléchir que tu lui parles de ton passé, de tes parents, plus particulièrement de ta mère. Tu pensais qu’il n’allait pas répondre, il se contente souvent d’un signe de tête mais il n’en rajoute pas. Là, il te parle de sa femme et de sa fille. Tu fais une moue quand il évoque le geste qu’a tenu à faire sa fille. Tu hoches la tête, tu ne peux que comprendre sa fille. Mais tu te dis qu’elle est bien courageuse. « Elle est courageuse ta fille. Elle avait quel âge quand ça s’est passé ? » Tu soupires et tu regardes le reflet de la lune sur l’eau. Tu as fini ton repas, tu poses ton assiette vide par terre à côté du tronc sur lequel tu es assise. « J’ai dû le faire pour mon père, on n’était que tous les deux quand il s’est fait mordre. Et ta fille, ça n’a pas été trop difficile pour elle ? Moi pendant des mois je revoyais la scène dès que je fermais les yeux. » Tu te doutes bien que ça a été difficile pour elle, mais tu te dis que la pauvre n’en a peut-être pas beaucoup parlé à son père si elle lui en voulait pour la mort de sa mère. Tu comprends qu’il n’ait pas non plus envie que sa fille doive faire ça pour lui, quel parent le souhaiterait.
Sa nouvelle question te fait sourire. Ça t’amuse parce qu’avant l’épidémie on te faisait souvent des réflexions parce que tu refusais les vaccins qui n’étaient pas obligatoires. Certains te qualifiaient de parano. « C’est un cliché oui, mais pour mon cas, c’est vrai. Je n’ai jamais fait confiance aux vaccins, aux médicaments en général, je préfère éviter de prendre des produits fabriqués en laboratoire. Au moins, les plantes sont naturelles. » Tu t’attends à ce qu’il se moque gentiment de toi, de toutes façons tu es habituée aux railleries des « non convertis ». En attendant, maintenant vous n’avez plus que ça, les plantes ; les pharmacies ont toutes été pillées, il n’y a plus rien pour se soigner. Tu es bien contente d’avoir suivi cette formation, au moins tu es utile à la société. « Et ta fille, elle a été vaccinée ? »
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Sujet: Re: I will work this body. I will burn this flame. (Nelly & Gordon) Jeu 9 Mai - 10:52
Nelly & Gordon
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Vous êtes assez bien posés et tranquilles tous les deux en cet instant, pour avoir vraiment envie de discuter. Et c'est bien ce que vous faites. En parlant un peu de vous mêmes. De vos vies. En vous racontant plus que vous ne l'avez jamais fait tous les deux. Et ce n'est pas désagréable. Loin de là. Vous parvenez même à sourire un peu. Ce qui est plutôt positif également. T'espères juste que vous saurez continuer à ce rythme là tous les deux. Et que vous ne ferez pas trois pas en arrière quand vous vous retrouverez pour la prochaine séance d'entraînement. Tu doutes de pouvoir supporter ça encore très longtemps. T'as une bonne dose de patience mais il ne faut pas en abuser non plus. Mais la question de tout ça ne se pose pas encore. Vous tâchez de profiter de ce moment de quiétude et de solitaire quasi complète. Vous vous confiez un peu l'un à l'autre, sans jamais trop entrer dans les détails. Dix-sept. C'était y'a juste un an. Que tu réponds avec un semblant de sourire. Pour contrebalancer le fait que ce soit récent et donc, encore dur dans l'esprit. Tu n'as pas envie qu'elle te prenne en pitié.
Et t'as pas envisagé l'idée de le laisser ... Comme ça ? Que tu l'interroges quand elle parle de son père. Et du fait qu'elle aussi a du l'empêcher de revenir. Tu comprends qu'elle l'ait fait bien sûr. Mais t'imagines même pas la difficulté que ce doit être. Tu n'as pas eus à le faire pour ton épouse et dans le fond, t'en n'es pas mécontent. Elle est morte dans tes bras, t'aurais été incapable de l'achever par dessus le marché. Mais tu l'aurais sans doute fait s'il avait fallut épargner ça à ta gamine. Tu serais prêt à tout pour elle. Ca t'étonneras pas si je te dis que j'en ai aucune idée. Elle ne se confie jamais à moi. Je ne sais même pas si elle y pense encore. Que t'avoues sans grande surprise. Un semblant de sourire sur les lèvres encore. Qui a surtout pour but de cacher la frustration teintée de peine que tu tentes toi même de refouler constamment. T'en viendrais presque à te demander s'il ne faudrait pas les mettre en relation toutes les deux. Qu'elles se parlent puisque ta fille ne te parle pas à toi. Elle le ferait peut-être avec une jeune femme qui a vécut le même genre de chose et qui n'a pas l'air bien vieille non plus.
Pour changer un peu de sujet et parce que vous tournez un peu autour de la question du vaccin, tu te demandes si c'est parce qu'elle est plutôt branchée herbes et plantes, qu'elle a refusé de se faire vacciner. La tournure de ta question la fait sourire. C'est déjà un bon point. Tu l'écoutes avec sérieux et hoche la tête. Je comprends. Que tu te contentes de répondre sans plus commenter. C'est même tout à fait normal. D'avoir davantage confiance en ce que la nature offre, plutôt que ce qui sort des mains et cerveaux des Hommes. Tu doutes que l'épidémie zombiesque soit une erreur de la nature. Pour ce que vous en savez, c'est peut-être un truc qui est venu par les médoc justement. A ton tour, tu termines ton assiette que tu déposes temporairement dans l'herbe près de toi. Non. Elle a refusé. Mais globalement elle a contesté absolument toutes mes décisions ces derniers mois. De nouveau, tu retrouves un ton plus amusé qu'autre chose. Même si, clairement, ça a été la merde. Tu préfères en "sourire" parce que aujourd'hui vous êtes quand même tous les deux au même endroit. Dans un lie qui a tout de même l'air sécurisé et de pouvoir tenir un moment.
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Sujet: Re: I will work this body. I will burn this flame. (Nelly & Gordon) Jeu 9 Mai - 13:50
( burn this flame)
Tu es touchée par son histoire, parce qu’ils ont dû endurer lui et sa fille. Tu t’attendais à ce que cet épisode traumatisant remonte à plus longtemps. Tu essayes de cacher ta surprise quand tu apprends que ça fait seulement un an. Tu es triste pour eux mais tu ne veux pas le montrer. Toi-même tu détestes quand les gens te prennent en pitié et te plaignent en te présentant leurs condoléances. Ça ne sert à rien à part se sentir encore plus mal. Alors tu lui épargnes toutes ces conneries. Tu hoches simplement la tête. Que peux-tu répondre à ça ? Un an c’est récent. Très récent. Tu n’imagines pas ce que cette gamine doit endurer. Tu comprends maintenant qu’elle réagisse ainsi. Tu peux comprendre qu’elle en veuille à son père et qu’elle se montrer dure avec lui. C’est juste qu’elle n’arrive pas à se remettre de la mort de sa mère et de ce qu’elle a dû faire surtout. Toi tu as mis tellement de temps à t’en remettre, même aujourd’hui tu ne t’en es pas complètement remise. Et pourtant tu es bien plus âgée qu’elle, bien plus mature. Tu ne veux pas rester silencieuse parce qu’il comprendrait que tu n’es pas à l’aise et que tu ne sais pas quoi lui répondre. « Et ça fait combien de temps que vous êtes à Ellia ? »
Parler de ton père est difficile. Tu n’en as jamais vraiment parlé avec qui que ce soit parce qu’à chaque fois tu sens cette boule qui se forme dans ta gorge. Tu sens ce noeud qui se noue dans ton ventre. Et tu sens surtout la culpabilité qui te ronge. Tu relèves les yeux vers lui et le coin de tes lèvres se relèvent dans un sourire triste. « Oh oui j’y ai pensé. Je ne voulais pas le faire. Mais on en avait parlé plusieurs fois et on était catégoriques l’un comme l’autre. On ne voulait pas revenir. J’avais déjà vu ma mère « revenir » je ne voulais pas que ça arrive à mon père. Par ma faute en plus. C’était le moins que je puisse faire pour lui. » Tu déglutis et tu baisses les yeux, si tu continues tu risques de fondre en larmes et tu n’en as pas envie. Pas alors que tu n’es pas seule. Encore cette fierté. Tu as appris que dans ce monde il ne faut pas montrer la moindre faiblesse sinon n’importe qui pourra s’en servir contre toi. Heureusement vous continuez de parler de sa fille donc tu reprends vite le contrôle sur tes émotions. Sa réponse ne t’étonne pas. Tu hoches la tête en soupirant. « En effet ça ne m’étonne pas... C’est pas un sujet facilement abordable. Surtout avec le fort caractère qu’elle semble avoir. » Tu souris et tu marques une courte pause avant de reprendre. « Elle doit très certainement encore y penser. Mais tu ne peux pas la forcer à t’en parler c’est certain. » Comme c’est ton cas, si on essaye de te tirer les vers du nez ce n’est même pas la peine. Mais là, en parlant de vos vies respectives tu arrives un peu plus à te confier et ça te fait du bien.
Tu apprécies qu’il ne se moque pas de toi par rapport à ta façon de penser. Tu as toujours été très soucieuse de ta santé, de ce que tu mangeais, de ton activité physique même si tu n’es pas la personne la plus sportive au monde... Mais tu n’as jamais fait partie de ces fanatiques qui essayent d’enrôler tout le monde. Tu acceptes que les gens ne pensent pas comme toi. Alors tu souris à Gordon d’un air reconnaissant. De toute façon aujourd’hui il y a de plus en plus de personnes qui sont convaincus par le bienfait des plantes. Vous reparlez de sa fille et sa réponse te fait sourire. Tu ne la connais pas cette demoiselle mais tu l’imagines assez bien et elle te paraît déjà sympathique. « Ah ! A cet âge-là on a tous eu envie de contredire nos parents. Et des fois ce n’est pas plus mal, comme avec ce vaccin. Tu dois être soulagé qu’elle ait refusé de le faire non ? » Quand on connaît ses effets secondaires tu te dis qu’il ne devait sûrement pas souhaiter pour sa fille. Au moins le peu de souvenirs qu’elle a de sa vie d’avant ne lui ont pas été enlevés.
( Pando )
Gordon C. Ó Ceallacháin
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× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).
× Caravane + colocataires : : 2D.
× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.
× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.
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× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine
Sujet: Re: I will work this body. I will burn this flame. (Nelly & Gordon) Jeu 9 Mai - 18:08
Nelly & Gordon
Burn this flame.
C'est finalement assez agréable de discuter de la sorte avec quelqu'un. De discuter vraiment. Ce n'était plus tellement dans tes habitudes. T'as jamais été un grand bavard. Mais l'épidémie a empiré cela, pour différentes raisons. Pendant longtemps, tu n'as croisé la route que de bien peu de survivants. Par la suite, tu n'as fais que te renfermer toujours plus sur toi même. Eviter l'attachement à tout prix, parce que chaque personne à laquelle tu t'attaches, est une personne que tu finiras par perdre tôt ou tard, de la pire façon qui soit. C'est comme ça désormais. T'en es conscient, tu l'as accepté et tu fais donc en sorte d'éviter ce genre de chose. Quasiment depuis le début. J'ai rencontré Vance peu de temps avant qu'il ne commence à mettre tout ça en place. J'ai préféré rester là au début. Attendre de voir ce que ça donnait. Et je suis venu. Donc ... Quasiment depuis le début. Et toi ? T'as trouvé cet endroit toi même ou on t'a trouvé ? Que tu demandes tout de suite en retour. T'es sincèrement curieux à son sujet désormais. Plus tu discutes avec elle et plus t'as envie de savoir. Même s'il y a toujours cette petite voix au fond de toi qui te répètes que tu dois garder quelques distances.
Vous discutez encore et entrez un peu plus dans les détails sur certains points. Comme le fait qu'elle ait fait en sorte que son père ne revienne pas sous les traits d'un zombie. Comme ta fille l'a fait avec sa mère.T'évites de continuer sur ce sujet. Tu sens que l'émotion est là. Probablement même qu'elle se retient de pleurer. Tu ne vas donc certainement pas insister en mentionnant cette culpabilité qui est la sienne et tout ce bordel. Ne serait-ce que parce que dans le fond, tout ça ne te regarde pas. Ce n'est pas parce que vous en parlez, que ça te concerne. T'es pas mécontent de parler plutôt de ton histoire à toi. T'es sûr que ça ne rendra pas vos échanges trop bizarres. T'arrives à rester froid quand tu mentionnes les épreuves que t'as traversé. Tu n'es pas sûr que ce soit une si bonne chose que ça. Mais tu préfères ça à craquer devant quelqu'un. Vous parlez donc un peu plus de ta fille et tu constates que t'es pas le seul à penser ainsi d'elle. Et à penser inutile le fait de vouloir discuter de tout ça avec elle. Ouais ... Et j'ai pas franchement envie d'empirer l'état de notre relation. Que tu confies avec un petit sourire.
Tu réponds à son sourire quand elle t'en offres un, conscient qu'ils sont rares mais sincères chez elle. T'ignores la raison de celui ci mais ça importe peu dans le fond. C'est vrai que ça m'aurait quand même bien fait chier qu'elle oublie le peu de souvenirs qu'elle a eut le temps de se faire au cours de sa vie ! Que tu confirmes sans détour. Pour le reste ... J'pensais vraiment pas qu'elle ferait une crise d'ado compte tenu des circonstances actuelles. Mais il faut croire que certaines choses ne changeront pas dans ce monde là. L'Humain reste humain. On devrait y aller maintenant. Que tu finis par trancher avec douceur. Non pas que ce moment n'était pas chouette en soit. Mais tu n'es pas sûr non plus que ce soit l'idée du siècle de vouloir faire ami ami avec quelqu'un que l'on connait depuis si peu de temps. Tu préfères continuer de te méfier de ce genre de lien qui débarque à l'improviste et qui pourrait bien péter à tout instant.
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Sujet: Re: I will work this body. I will burn this flame. (Nelly & Gordon) Jeu 16 Mai - 13:17
( burn this flame )
Avant tout ça tu es était le genre de personne qui aimait discuter, parler de tout et de rien. Mais tu aimais aussi écouter les autres, les conseiller ou les réconforter tant que tu le pouvais. T’as toujours eu une oreille attentive. Mais avec tout ça, ça a bien changé, tu as bien changé. Tu ne te confies plus et tu ne cherches plus à conseiller les autres. De toute manière, vous vivez dans qui ne vous donne pas l’envie de vous confier à qui que ce soit. La méfiance est toujours là, tapie dans un coin. Donc ça te fait tout drôle de discuter aussi facilement avec Gordon, comme si en fait, la vie n’était pas si compliquée. Après tout c’est votre quotidien depuis plus de six ans, vous vous habituez à certaines choses, mais il y en a bien quelques-unes auxquelles tu ne t’habitueras jamais. Mais ça te fait du bien de ne pas penser à tout ce qui se passe dehors, de passer un moment presque normal. Tu en apprends plus sur lui et il semble intrigué par ton histoire. Tu n’es pas encore prête à trop te confier, parce que tu te méfies toujours même si tu as moins peur de lui. Tu l’interroges sur son ancienneté et son arrivée à Ellia. Tu comprends alors pourquoi Vance lui fait aussi confiance. [color=#7d1310] « J’ai trouvé Ellia. Ca faisait un moment que j’étais seule, depuis que mon père n’est plus là, j’ai rejoint différents groupes et ça s’est toujours mal passé. J’ai mis du temps avant de me décider à en rejoindre un nouveau. Ellia me semblait sûre. Ça ne fait pas longtemps que je suis là, mais je ne regrette pas pour l’instant.
Ellia t’a permis d’avoir un toit au-dessus de la tête. Ici tu es en sécurité, les rôdeurs ne peuvent pas vous atteindre et vous êtes nombreux. Tu ne penses pas que tu aies besoin de craindre les hommes, même si tu continues de te méfier des autres survivants qui vivent entre ces murs. Mais au moins si l’un d’eux s’avère être un dangereux psychopathe, tu n’es pas seule. Et grâce à ça tu te sens plus forte. Vous passez à un autre sujet, un sujet plus sensible et plus personnel. Et tu lui en es reconnaissante de ne pas te poser plus de questions et de ne pas s’éterniser sur le sujet. Parce que tu risques de te mettre à pleurer si vous continuez de parler de tes parents. Vous évoquez sa relation avec sa fille. Ca te fait sourire, parce qu’elle a l’air de pas mal lui ressembler et que tu l’imagines avoir beaucoup de caractère et être très courageuse. Et aussi ça te change de l’imaginer en tant que père, tu ne t’en serais jamais douté s’il n’en avait pas parlé. Tu comprends que ça doit être compliqué pour lui, il se retrouve seul avec sa fille qui lui reproche la mort de sa mère. Quand il parle de sa crise d’adolescence ça te fait doucement rire. « Oh il y a des choses qui ne changent pas, même en pleine apocalypse ! »
Le temps passe et finalement c’est lui qui te propose de mettre un terme à cette discussion et de rentrer. Tu hoches la tête, même si tu n’as pas particulièrement envie de retourner à ta caravane et de te retrouver seule. Mais la nuit est bel et bien tombée, bientôt vous n’allez plus rien voir. « Oui, allons-y. » Tu ramasses ton assiette et tu te lèves. Tu t’avances en direction de la foule pour aller déposer tes couverts. « Alors, pour le prochain entrainement, on remet ça quand ? » Tu t’étonnes à être pressée de t’y remettre parce que tu veux vraiment progresser et devenir totalement indépendante. Tu en as assez de dépendre des autres pour te défendre et te protéger. Surtout dans un monde comme celui-ci dans lequel on ne peut compter sur personne. Tu remets tes couverts avec ceux des autres.
( Pando )
Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
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Sujet: Re: I will work this body. I will burn this flame. (Nelly & Gordon) Sam 18 Mai - 11:23
Nelly & Gordon
Burn this flame.
T'écoutes avec toujours autant d'attention le peu que la jeune femme se sent de te raconter. Elle reste toujours pas mal secrète mais tu peux très largement comprendre ce choix et besoin. Toi même tu n'as pas tout raconté et n'as pas vraiment l'intention de le faire. Cette conversation demeure quelque peu en surface. En vous confiant l'un à l'autre sur la façon que vous avez eut de trouver et vous installer à Ellia. T'es pas tellement étonné d'apprendre qu'elle est venue d'elle même. Certainement avec beaucoup de prudence. Que je sache, il ne s'est encore jamais rien passé de terrible ici. Que tu penses bon de préciser. Même si tu n'es pas sûr qu'elle te fasse complètement confiance, au moins tu le dis. Et par là, tu englobes le tout. Le fait qu'il n'y ait jamais eut la moindre intrusion de l'extérieur. Et à l'intérieur, pas d'agression, pas d'altercation violente, bref rien qui pourrait la faire hésiter à rester. Même s'il y a bien sûr ces gens que Vance a attrapé de force et fait enfermer un peu à l'écart pour les convaincre par tous les moyens possibles de rester. Il ne leur laisse pas vraiment le choix. Et c'est sans doute la seule chose terrible qu'il fait. Tu ne sais pas si elle est tout à fait consciente de ça alors tu préfères ne pas trop en parler.
Autant parler de toi puisque ça évite de la mettre trop mal à l'aise et de l'inquiéter. Vous parlez donc de ta fille et de sa petite crise d'adolescence qu'elle fait malgré l'apocalypse. Le sujet a l'air de pas mal intéresser la jeune femme qui doit beaucoup s'amuser de la situation dans laquelle tu te trouves "à cause" de ta fille. Tu te contentes d'afficher un semblant de moue quand elle précise que certaines choses ne changent pas. Ca, tu l'avais -malheureusement- bien pigé. Votre repas étant maintenant terminé depuis un petit moment, tu penses que vous devriez chacun rentrer de votre côté. Tu ne vas certainement pas aller dormir tout de suite mais autant éviter de se promener dans la nuit noire. Et pas uniquement pour tous les dangers qui se promènent justement la nuit. C'est juste beaucoup plus simple, dans tous les cas. Vous rejoignez donc l'endroit où la plupart des gens se trouvent encore pour abandonner vos couverts. T'en profites également pour te remplir un verre d'eau que tu bois sur place.
Tu souris alors qu'elle mentionne le prochaine entraînement. Elle te donne ainsi l’impression d'avoir hâte d'y être. Ce qui est peut-être le cas. Il n'y a pas de raison pour qu'elle s'en fasse démesurément à l'idée de remettre ça. Ce n'st pas comme si un truc avait mal tourné après tout. Au contraire. Tout s'est plutôt très bien passé. Les choses continuent d'évoluer dans le bons sens entre vous. Et bientôt, elle finira même par te faire confiance ! J'essaierai de convaincre ma fille ou une autre personne, dès demain, pour participer. Si je ne trouve personne on peut faire ça après-demain. Sinon, ça dépendra de sa disponibilité. Mais bientôt. Si ça te convient ? Tu préfères peut-être attendre un peu ? T'as l'impression qu'elle éprouve une certaine hâte. Mais tu te trompes peut-être. Ce n'est pas comme si tu la connaissais par coeur et pouvait parfaitement la comprendre. Ton verre abandonné à son tour, tu pivotes sur place et t'apprêtes à prendre la direction des caravanes. Sans savoir où se trouve la sienne ni si elle a envie de faire un bout du chemin avec toi ou pas du tout.
B. Alliyah Elwenn
B. Alliyah Elwenn
S I X . F E E T . U N D E R
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