Me réveillant dans un piètre campement, j'ouvrais doucement les yeux, me préparant à faire face à ce nouveau monde. Je n'avais même pas eu la force de trouver un abris, j'étais tellement mort de fatigue, que j'avais monté une sorte de barrière avec des conserves ... Dès qu'un rôdeur touché la mince barrière, je pouvais donc, être de suite prévenu. J'avais dormi à même le sol, j'avais aussi pris des gros risques, car les rôdeurs pouvaient très bien arriver en meute, puis il n'y avait pas que les morts qui étaient dangereux ... Seulement c'était soit installé une mince barrière, ou m'écrouler de fatigue sans aucune protection. Pour le moment j'avais de la chance ... Regardant le ciel, je pouvais sentir la faim gronder dans mon estomac ... J'étais tellement obsédé par cette prise de médicament, cigarette et j'en passe, que j'en oublié de mangé, mais cette fois-ci mon ventre était la pour me le rappeler, c'était décidé, aujourd'hui je devais vraiment trouver à manger. Me relevant, j'eu une sorte de léger malaise, avant de revenir à moi, je ne pris même pas la peine de retirer la mince "barrière", je me contentais seulement de l’enjambais, récupérant le peu d'affaire que j'avais, à la limite, vue comment j'arrivais à me déplacer, bientôt on pourrait me prendre pour un rôdeur. Proche d'une ville, je devais prendre un nouveau risque, m'y rendre, rencontrer des rôdeurs, des vivants, voir les deux ... Et surtout, trouver de quoi manger, me laver aussi ? Enfin au moins des vêtements propres, je n'étais pas habitué à autant sentir le bouc. Plus j'avançais, plus je pouvais sentir le soleil venir cogner contre ma tête, j'avais toujours des vertiges et des nausées ... Non ça n'allait vraiment pas fort ... A la limite je commencé à me demander si un zombie, ne pourrait pas me confondre avec un autre, j'eu un rire bête à cette pensée, tout en continuant d'avancer. C'était un long chemin, long, long, long chemin et j'avais mal aux jambes ... Je marchais par automatisme, car je n'avais plus de force, si je m'arrêtais, je savais très bien que je ne pourrais plus me relever. Trouvant un point d'eau, je pris le risque de m'arrêter et de boire celle-ci, j'étais bien trop mort de soif ... C'est en me relevant qu'au loin j'aperçus une ville, enfin de la civilisation, enfin c'était façon de parler. Reprenant courage, j'approchais la ville visant un centre commercial ... Celui-ci devait être plein de ressources, mais aussi pleins de rôdeurs ... J'eu une légère grimace, seulement ce n'était pas en l'admirant que j'allais rentrer à l'intérieur, alors comme une ombre, je me faufilais dans les rues, cherchant une entrée, faisant le moins de bruit possible. La chance allait-elle continuer de me suivre ?

( Pando )