Take up some dead Meat for Breakfast's afternoon. Damn.
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MessageSujet: Take up some dead Meat for Breakfast's afternoon. Damn. Take up some dead Meat for Breakfast's afternoon. Damn.  Icon_minitimeJeu 28 Fév - 22:52






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    Putain... mais quelle merde. J'en ai encore le visage endoloris par le sommeil, la lumière bleue à mon poignet indique 14h30 du matin, soit presque cinq heures passées sur ce tas de draps sales et de matériaux non-identifiés. A chaque mouvement, il y avait un cliquetis qui supposait qu'en dessous il pouvait y avoir du verre ou des morceau de métal. Génial.. Au moins, pas la peine de chercher pourquoi j'ai des courbatures près de la nuque, ou la peau du bassin complètement râpée...
    Dans le noir le plus complet, je procède à tatons pour retrouver la poignée de porte. J'ai bien la lumière de ma montre, mais je ne préfère pas épuiser la batterie inutilement. Pas de rechange après tout. Finalement ma main atteint un lobe qui épouse ma paume et... Clock, le bruit de la serrure une fois la clé insérée. Et là, je passe du noir froid à un putain de blanc lumineux qui me brûle les yeux. Un peu comme un réveil de brute après une soirée torchée, le mal de crâne en moins remplacé par des crampes pas franchement agréables. Avec le temps, je pensais m'habituer mais deux semaines d'inconfort ont un peu de mal à balayer mes années de fainéant dans mon appart'.
    Pourtant, je suis plutôt chanceux. Situé à un demi-kilomètre du complexe, l'endroit est suffisament éloigné pour ne pas être impliqué dans un quelconque foutoir, mais pas trop loin non plus histoire de regarder par-ci et là. Pendant ces derniers jours, j'ai pas vraiment remarqué beaucoup d'activité en externe. Les gens qui en sortent sont rares, généralement des militaires en mission pour récupérer des denrées quelconques. Vraiment, parfois je ne peux juste pas m'empêcher de m'imaginer une moitié année en arrière, jouant à Fallout sans me rendre compte qu'un jour j'aurais été amené à la même vie...

    Si j'évite de regarder dans la lumière, il m'est encore possible d'entre ouvrir un oeil. C'est flou, mais suffisant pour avancer dans ce couloir miteux. Tout est sordide dans ce monde, peint en marron sablé, de vert crasseux ou de gris inerte. C'est moche, révulsant mais que peut-on ? Je ne fais que mener mon existence sans but ni raisons, parce que je suis humain, ou tout aussi miséreux.
    Parfois je me demande si les morts ne sont pas plus chanceux, ne serait-ce que pour être enterrés avec en souvenir un monde plus ou moins potable de cette humanité qui dégénère. Maintenant qu'est-on devenu ? J'en sais rien. Parfois, je n'ai presque pas envie de savoir. La vie a transformé en monstres des corps qui nous ressemblaient, nos villes se sont effondrés et l'on ne subsiste que sur les vestiges de notre civilisation brisée. Quelle vie purée, quelle vie...
    Les fenêtres vitrées sont pleines de poussières, mais j'apperçoit quand même un vague reflet de ma tronche. J'ai bien perdu quelques kilos depuis le début du voyage, ce qui n'est pas plus mal vu que je commençais à me laisser aller. Même sans balance, je sais que je ne fais plus mes 70 kg, mais que je dois tourner vers les 65. Ma gueule en a d'ailleurs pris un sacré coup. Des marques un peu partout, des cernes et des rides qui me donnent bien dix ans de plus que je n'en ai vraiment. Pourtant, je ne suis pas un soldat né pour tuer, mes blessures sont parfois bien plus bêtes. A vrai dire, je n'ai aucune blessure de combat, juste des éraflures qui surviennent pendant des fouilles ou quand il faut traverser un chemin de débris. Ouais, c'est tout moi ça de faire tout un plat pour si peu alors qu'il y a du danger à toutes les directions. Une chance que je ne sois pas tombé sur de gros problèmes, sans quoi je ne serai pas là à me lamenter sur ma vie sans valeur.
    Un jour peut être j'irai me refaire une beauté, mais pour l'instant même l'hygiène me parait comme un luxe. Ma dernière douche doit dater d'il y a cinq ou six jours. Les maisons inhabités sont une vrai mine, et il arrive même que l'eau courante soit toujours utilisable... Bien que ma peur m'empêche de revenir trop souvent sur les lieux intéressants, on ne sait jamais sur qui ou quoi l'on peut tomber après tout.

    Au final, je débouche sur la cuisine, ou ce qu'il en reste. Des placards pratiquement vides, ou contenant des aliments mal conservés. Dans une ère de junkfood, les dates de péremptions farfelues sont bien pratiques. Les dernières conserves datent de fin 2012, alors la plupart sont encore comestibles. Mais d'ici deux ans ou trois, à supposer que je survive tout ce temps, il faudra penser à relancer des usines pour assurer la survie. Peut être qu'au complexe un tel système est déjà en marche, je n'en sais rien, et j'attends patiemment d'en comprendre la chose. Je trouverai bien quelqu'un pour me renseigner. Un jour.
    Il fait chaud, assez pour que je me laisse en pantalon léger et d'un débardeur.
    Dans le frigo, il reste un peu de spaghettis d'hier. Autant les finir, surtout avec mon estomac dans les talons. La sauce n'est pas top mais ma faim lui donne une saveur nouvelle. Il y a du fromage à coté, mais bien que j'en sois fan, sa couleur m'indique clairement que je ne devrait pas y toucher. Maudits champignons...

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Aileen L. Blackhood

Aileen L. Blackhood
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MessageSujet: Re: Take up some dead Meat for Breakfast's afternoon. Damn. Take up some dead Meat for Breakfast's afternoon. Damn.  Icon_minitimeMar 5 Mar - 15:22


Matthew R. Dawson & Aileen L. Blackhood

Cela devait bien faire deux jours que nous avions quitté le campement pour aller chercher des vivres. Nous avions grandement besoin d'armes, de nourriture et si l'occasion se présentait, de vêtements. La propreté n'était plus du tout une priorité, mais il restait tout de même plus agréable de porter des affaires plus ou moins propres. C'était un luxe, un luxe que nous partions cherché à plusieurs kilomètres de la petite maison dans lequel nous avions trouvé refuge, quelques jours plus tôt. Nous avions suffisamment retardé cette expédition, nous n'avions maintenant plus d'autres choix. Une partie du groupe était restée au camp pour le protéger et y garder les plus jeunes, pendant que d'autres allaient à la recherche de quoi que ce soit qui puisse nous être utile. Là encore, nous nous étions organisés en deux groupes distincts : un de cinq personnes qui restait dans les alentours de notre refuge pour vérifier que nous n'avions rien laissé à l'abandon, pendant que l'autre allait dans l'est. Je faisais partie du deuxième groupe. Nous étions quatre, avec quelques armes à feux, d'autres armes diverses, et une voiture à notre disposition. C'était le mieux que nous puissions faire pour espérer nous en sortir. Il n'y avait pas de raison pour que l'on n'y arrive pas. Après tout, nous avions maintenant un sacré entraînement. Pour dire vrai, je ne me sentais toujours pas intégrée au groupe, parce que je ne leur donnais toujours pas la moindre chance de leur accorder ma confiance. Ils étaient trop... imprévisibles, ces survivants. Moi, y compris, bien sûr. La plus grande erreur que je pouvais faire, à mes yeux, c'était de leur accorder trop vite ma confiance. Cela faisait, certes, plusieurs semaines qu'Ezeckiel et moi les avions rejoints, mais je préférais rester distante et méfiante. C'était mon unique véritable moyen de défense. Je leur jetai un coup d'oeil, annonçant d'une voix basse que je prenais la direction de la rue voisine, pour partir à la recherche de quelque chose à ramener au camp. Nous avions roulé deux bonnes heures ce matin, et nous voulions être de retour pour le soir même. Hors de question que nous rentrions bredouilles. Je chassai d'un geste de la main leurs protestations. Non, je n'avais pas besoin que quelqu'un m'accompagne. Oui, cela me dérangerait énormément si quelqu'un venait avec moi. J'acceptai finalement de prendre un fusil en plus, et cela suffit pour qu'ils me foutent la paix et me laissent partir seule. Nous serions plus efficaces en nous séparant et ça, ils ne semblaient pas encore l'avoir tous compris. J'avalai une barre de céréales, qui me donnerait suffisamment de forces pour faire ce que j'avais à faire sans m'écrouler.

Le fusil posé sur mon épaule, et une hache coincé dans ma main gauche, je m'aventurai dans une ruelle pour, finalement, attendre la rue suivante, parallèle à la principale. J'entrai dans la première maison, fouillant dans les placards au rez-de-chaussée. Il n'y avait rien à l'étage non plus, hormis un zombie qui se leva à mon arrivée. Je pris le temps de caler le fusil contre le mur, pendant que le rôdeur se dirigeait vers moi. C'était devenu une routine, presque quelque chose de normal, de tuer les zombies. Ce fut donc sans aucune pitié que j'enfonçai ma hache dans son cerveau, coupant net tout mouvement de sa part. Je la récupérai alors, posant mon pied sur sa tête pour qu'elle ne partage pas avec. Un soupir franchit mes lèvres, pendant que je quittais cette maison, qui avait été un échec total. Sans plus attendre, je rejoignis la seconde, qui me paraissait tout aussi vide. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que j'ai visité toutes les maisons du coin. Les quelques victuailles trouvées dans mon sac, je retournai dans la rue. Un coup d'oeil à la voiture désormais garée au bout de la rue m'apprit que mes compagnons de route étaient, eux aussi, en train de visiter l'un des bâtiments situés dans cette petite ville, plus ressemblante à un village d'ailleurs. En tournant la tête sur ma droite, je découvris un bâtiment plus isolé que le reste. Une petite maison, apparemment vide, mais qui me semblait parfaite pour passer le temps en attendant que les autres reviennent. Et puis, qui sait, peut-être que je serais plus chanceuse avec celle-là ? Je m'approchai donc, et jetai un coup d'oeil par l'une des fenêtres - sales -. Une sensation bizarre s'était emparée de moi comme si, d'instinct, je savais que quelque chose clochait avec cette maison. Peut-être que quelqu'un était là-dedans ? Voulant en avoir le coeur net, je tentai de pousser la porte d'entrée doucement, sans faire de bruit inutile, au cas où il y aurait des zombies là-dedans. Puisque la manière douce semblait ne pas vouloir marcher, je donnai un coup de pied dans la porte, qui ne tarda pas à s'ouvrir. La hache calée dans ma ceinture et le fusil pointé devant moi, j'entrai dans la maison, tout en restant sur mes gardes. J'aurais pu souffler de soulagement en voyant que je ne me faisais pas attaquer par des rôdeurs violemment extirpés de leur sommeil, si je n'avais pas vu cette personne, planté au milieu de la cuisine. J'avançai de quelques pas, et refermai la porte derrière moi avec mon pied. Simple mesure de précaution, étant donné que je ne pouvais pas à la fois surveiller cet homme et mes arrières. « Retourne-toi doucement. », ordonnai-je d'une voix basse, mais menaçante, mon fusil toujours pointé sur lui. Pour une visite de courtoisie, je repasserai...
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MessageSujet: Re: Take up some dead Meat for Breakfast's afternoon. Damn. Take up some dead Meat for Breakfast's afternoon. Damn.  Icon_minitimeMer 8 Mai - 17:36

Sujets inactifs, déplacés dans la corbeille.
Vous pouvez toujours me contacter, je supprimerais mon message et replacerais le sujet où il étais. bril
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MessageSujet: Re: Take up some dead Meat for Breakfast's afternoon. Damn. Take up some dead Meat for Breakfast's afternoon. Damn.  Icon_minitime

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