[Flashback] Life go on.
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Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
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[Flashback] Life go on.

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MessageSujet: [Flashback] Life go on. [Flashback] Life go on.  Icon_minitimeMar 2 Avr - 0:09

" I'm a moth and you're the flame. "

La vie réservait toujours des imprévus. C’était une dure loi que personne ne pouvait changer. Vous imaginez si l’on pouvait vraiment écrire sa propre histoire. Vous croyez qu’on aurait des zombies aujourd’hui ? Vous croyez que la mort rôderait autour de nous ? La réponse est simplement non. C’était peut-être un signe. La fin d’une ère. Arwen était seule depuis qu’elle était partie de New York. Il fallait le dire. La perte de sa famille l’avait marqué. Elle revoyait tout le temps le visage de son frère, ensuite de ses parents. Elle était simplement hantée. L’envie de s’attacher aux autres personnes n’était plus dans son vocabulaire. Elle ne ressemblait plus à ce qu’on pouvait appeler une femme ? Elle était souvent poussiéreuse. Elle se fichait complètement des convenances. Elle se fichait des vivants et traînait parmi les morts. Elle avait appris plusieurs choses. La première était de s’assurer que le mort était vraiment mort. La deuxième, c’était sûrement à cause de leur odeur qui les remarquait. Elle avait déjà sacrifier des habits pour passer discrètement dans des endroits. Le sang de zombie était une bonne source. Les survivants, elle les avait évités du mieux qu’elle le pouvait. Elle ne leur faisait pas confiance. Hélas, ce n’était pas la bonne raison. Elle avait juste peur de s’ouvrir à nouveau. Cela était plus simple pour elle d’avoir juste sa seule personne à gérer.

Ses cheveux aux vents, elle descendait et s’éloigner de l’état de New York dans une super voiture volée. La migration avait commencé. Elle avait passé des semaines à descendre pour aller à Miami. Elle voulait aller au chaud et profiter du soleil. Cela était beaucoup plus simple en hiver. Elle n’avait pas besoin de compter sur un chauffage naturel. Cela pouvait la rassurer. La jeune femme avait évité plus d’une fois les problèmes. Elle avait failli plusieurs fois mourir, mais elle s’était battue du mieux qu’elle pouvait. Plus elle se rapprochait de son but. Plus elle sentait son courage la poussait à continuer. Son instinct de survie était poussé. Elle était prête à tout pour vivre. Enfin, c’était ce qu’elle croyait. Il y a toujours des rencontres qui vous poussent à changer.

Là, ce fut entre Lake City et Jacksonville. La jeune femme avait décidé de passer entre les deux villes. Cela évitait de rentrer dans une ville pour se faire dévorer tout cru. Il y avait moins de possibilités de fuite. Et après, elle avait choisi un petit village isolé pour se reposer durant une/deux journées, si elle le pouvait. Les zombies étaient toujours des créatures bien imprévisibles et surtout bien stupides. La jeune femme avait installé des bouts de ficelles autour d’une maison avec plusieurs clochettes. C’était souvent utile. La jeune femme inspecta une maison. Son cœur battait plus fort que jamais. Elle tenait son arme bien fermement d’une main et se préparer à prendre son couteau de l’autre. Quand, elle fut au premier étage. Elle entendit ses fameuses clochettes qui donnaient l’alerte. Elle se dirigea vers la fenêtre pour voir quelqu’un ou quelque chose rentrait rapidement dans la maison. Avait-elle mal fermé ? La jeune femme décida de se mettre au coin de la porte pour guetter l’escalier dans un angle. Son cœur allait bientôt la lâcher tellement qu’il battait. Si elle devait partir ou se faire voler sa voiture (et ses provisions), elle serait vraiment dans une belle merde. Elle vit une ombre. Elle se colla contre le mur en espérant qu’il ne regarde pas derrière la porte. La jeune femme avait pourtant bien fermé la porte. Un survivant ? Non. Elle l’aurait remarqué. Et si ce n’était pas le cas ? Sa survie, c’était le plus important. Sa main se serra un peu plus autour de la détente de l’arme.

Le moment décisif allait se rapprocher. Est-ce que c’était le début de la fin ? Elle ne se laisserait pas faire ! Elle jurait intérieurement. Comment avait-elle aussi stupide pour ne pas fermer la porte ? Un survivant, ce n’était même pas mis dans les probabilités ? La vie était remplie de surprise.
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MessageSujet: Re: [Flashback] Life go on. [Flashback] Life go on.  Icon_minitimeMer 3 Avr - 22:20

    « You're the strawberry blonde and I'm the grey »
    J’avoue avoir perdu la notion du temps, depuis combien de temps suis-je sur la route? J’avais trouvé un petit village paumé sans aucun rôdeur, l’un des avantages du deuxième amendement, on n’hésite pas à tirer dans les trous paumés. J’avais donc élu domicile pour 3 jours dans une petite maison dans ce village perdu entre Lake City et Jacksonville. Selon mes calculs je n’étais pas trop loin d’Osceola National Forest, je comptais établir un campement discret au bord de l’Ocean Pond dans quelques jours. Mais tout d’abord je devais faire le plein.
    Il faisait froid, le Soleil venait de se lever, mais bon pour une matinée d’hiver, ce n’était pas trop mal, j’enfilai mon poncho en serrant les dents et je me mis à trottiner pour ne pas m’endormir, c’était bien trop calme, bien trop beau et apaisant, tous ces arbres, ces oiseaux ce silence… Je serais bien venu ici pour me reposer, mais l’apocalypse oblige, je devais avancer…
    J’avais trouvé une maison assez grande et éloignée du village. Parfait loin des rôdeurs, loin des pilleurs. J’y entrai mon arc de chasse bandé en main, j’inspectai la maison… Le Rez-de-Chaussée était vide, rien de bien utile, je me dirigeai vers la bibliothèque du salon, d’une main je tirais quelques livres, pas mal de roman d’Edgar Allan Poe, je posai sur la table la plus proche Marginalia et Les Aventures d’Arthur Gordon Pym ; je les lirai ce soir. Muni de mon arc je montai silencieusement les marches, rien à signaler, pas de rôdeurs, je remis mon arc sur le dos, et ma flèche dans mon carquois. Je fouillais la maison, il n’y avait vraiment rien d’utile ici… On est sûrement déjà passé ici.
    Je refis le tour de la maison pour voir si rien ne m’avait échappé, je n’en croyais pas mes yeux, une moto avec un side-car jour de chance, je la fis démarrer, elle marchait, je jetai mon sac dans le side-car et je fermai la porte de la maison avant d’aller au centre du village histoire de voir s’il y a des provisions à prendre.
    Je vous épargnerai ma balade, mais pour résumer la chose, disons que les gens de la ville ont l’air d’ignorer que dans les trous paumés de la sorte ce sont des villageois qui produisent et vendent les denrées alimentaires, j’ai trouvé pas mal produit en conserves, faut croire que c’est mon jour de chance, j’avais rempli le side-car de bouteilles d’eau et de provisions. J’ai même trouvé de quoi renouveler mes stocks de médicament chez le médecin du village qui apparemment était aussi pharmacien. Bref, j’étais content.

    Je retournai vers la maison, le Soleil était à son zénith, il était l’heure de faire à manger. J’avais le sourire, mais ça n’allait pas durer, j’étais à une centaine de mètre de la maison quand je distinguai une voiture garée devant elle, je coupais le moteur de la moto et je la poussai en direction de la maison, je cachai ma moto derrière un arbre et je pris mon sac, je sorti mon arc que j’armai et je bandai. Mon invité disposait de cordes ornées de clochettes, bonne idée sûrement, à mes yeux cela ressemble plus à une invitation au lynchage et pillage du genre « Hééé je suis seul j’ai peur des rôdeurs, d’où ce dispositif ! ». Mais ce n’est que mon avis.
    Je passais le dispositif sans faire sonner les cloches, je m’apprêtai à avancer vers la maison, mais je m’arrêtai et je fixai la corde la plus proche, je tirai dessus avant d’entrer rapidement dans la maison. Autant signaler ma présence. J’inspectai rapidement le rez-de-chaussée, personne ; je montai au premier, mon arc en main, personne en vue, il ne restait plus qu’une salle, une chambre, je crois, je poussai la porte doucement avant d’y entrai, j’avais l’impression de voir un reflet en plus du mien dans la fenêtre en face de la porte, je débandai mon arc et rangeai ma flèche. Je vis un caleçon blanc à ma droite par terre, je m’accroupis pour le ramasser et je le jetai au centre de la pièce. « … Ce n’est pas très classe je l’avoue, ce n’est pas le mien je tiens à préciser, je suis plutôt boxer… » Je serai mon arc d’une main, c’est une bonne arme de mêlée, je soupirai en réalisant que ce n’était pas vraiment le moment de faire le malin. « Bref, prends ça en guise de drapeau blanc, j’ai fouillé la maison ce matin, elle est vide, le village à 2 km l’est aussi, je comptai passer quelques jours ici, si tu veux on peut établir un campement à deux je partagerai mes vivres sinon je peux partir sans faire de vagues, c’est à toi de voir. ». Un silence s’installa, je le brisai avec une certaine brutalité, sans pour autant dénuée d’une certaine sensualité. Enfin je pense. « Je m’appelle Nate. »
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MessageSujet: Re: [Flashback] Life go on. [Flashback] Life go on.  Icon_minitimeJeu 4 Avr - 0:38

Son cœur ne suivait plus les pulsations régulières. Elle espérait que la personne repartirait aussi vite qu’elle était venue. Arwen semblait ne faire plus qu’un avec le mur tellement qu’elle était contre celui-ci. Dans sa tête, c’était vraiment un tourbillon d’idées et d’injures pour essayer de fuir cette situation. Il y eut un grand facteur qui réussit à déterminer la sortie de sa tourmente. Sa main monta instinctivement avec son arme pour viser la chose qui pénétra dans la chambre ! Il lui fallut plusieurs minutes pour réaliser ce que c’était vraiment. Un caleçon blanc ? Ce n’était pas sérieux ? La jeune femme se retint de rire. Cela lui ferait perdre toute crédibilité. Elle mit son autre main sur sa bouche pour étouffer le bruit de son rire. Il lui fallut plusieurs minutes pour reprendre son sérieux. La voix retentit pendant qu’elle essayait de se calmer. C’était une voix masculine et assez enivrante. Elle aimait bien la tonalité de sa voix. Elle n’était pas trop haute ou trop basse. Juste agréable à entendre, vous savez les voix qui arrivent à vous apaiser et à vous mettre en confiance. Son cerveau lui faisait une alerte rouge. Elle ne devait pas lui faire confiance. Elle devait refuser son offre. Il finit par lui avouer son prénom. La jeune femme baissait son arme pour se laisser un peu apparaître dans le coin de la porte. Elle vit un homme plus grand qu’elle. Il était d’ailleurs assez charmant à regarder. Bon d’accord, elle se mentait à elle-même. Il était sacrément beau. Son regard vit qu’il avait un arc, mais pas de flèche. Elle baissa son arme pour le ranger dans son étui attaché à sa ceinture. Il lui fallut quelques secondes pour lui répondre. Elle acquiesça bêtement. Il lui fallait du temps pour que les mots arrivent de son cerveau à sa bouche.

« Arwen. Je veux dire mon prénom est Arwen.»

Un applaudissement pour notre Arwen. Elle venait de reparler pour la première fois depuis la mort de son frère. Elle avait tellement évité le contact que cela lui faisait bizarre. Elle n’avait pas l’impression d’être vraiment présentable. Elle regardait ses habits… Ils étaient recouverts de poussières, voire des traces de sang sur les derniers rôdeurs tués. Elle n’avait rien de présentable. Elle se retourna pour voir le caleçon blanc… Cela l’aiderait à trouver un sujet de conversation. Elle le pointa du doigt en le regardant. Un sourire naturel s’installa. Il n’avait rien de commercial et de forcer. C’était un vrai sourire qui sortait du cœur. La jeune femme semblait avoir oublié un moment les circontances. Juste un moment, elle pouvait oublier les rôdeurs et sa migration toute seule. Elle se rendit compte qu’elle n’avait besoin de personne. La solitude semblait l’avoir pesé tout d’un coup. Elle avait été si longtemps si près de la folie et du désespoir. Elle pouvait lui donner une chance. Elle avait trop peur de s’avouer que cela pourrait lui plaire de faire ce campement. Elle pourrait dormir sur ces deux oreilles pour une fois ? C’était une éventualité qu’elle pouvait envisager. En plus, il avait sorti le drapeau blanc. La jeune femme allait établir des règles dans sa tête : La première lui faire confiance, la deuxième être vigilant et la troisième ne pas paraître folle alliée.

« Franchement, je m’attendais au pire et je vois un caleçon, j’espère que ce n’est pas le tien… Sinon pour le campement, je suis d’accord. Mais je pense qu’il faudrait mieux que je camoufle un peu ma voiture. Je n’ai pas envie que ça attire trop l’intention et faire deux trois travaux par la même occasion. »

Elle lui laissa pas beaucoup le temps de lui répondre qu’elle passa à côté de lui pour sortir et rentrer dans sa voiture. Elle avait la possibilité à ce moment précis de partir le plus rapidement possible, mais à quoi cela lui servait. Elle déplaça la voiture pour la mettre dans le garage. Elle referma à la main la porte du garage, juste pour être sûre qu’aucun rôdeur ne rentrerait par là. Elle prit deux/trois bout de bois et elle alla les clouer sur quelques portes. Malgré le bruit, elle ne remarqua aucun rôdeur. Cela la rassura. Elle avait complètement oublié qu’elle n’était pas seule. Elle agissait par automatisme. Elle rechercha Nate pour savoir où il se trouvait. Elle semblait l’avoir retrouvé. Il fallait plus qu’elle prenne son courage à deux mains et qu’elle s’excuse de se montrer vraiment distance. Elle ouvrit la porte instinctivement. Ohhh.
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MessageSujet: Re: [Flashback] Life go on. [Flashback] Life go on.  Icon_minitimeLun 22 Avr - 17:49

    Arwen, quel beau prénom. La femme au physique ingénue sortie de sa cachette en rangeant son arme, je replaçais mon arc sur mon dos. Elle pointait du doigt le drapeau blanc improvisé en souriant, faut dire qu’elle est mignonne, je ne me laissais pas amadouer pour si peu, plus elles sont belles plus elles sont dangereuses.
    Elle était sale, oui c’est un peu direct et dur comme description, mais appelons un chat un chat, encore plus bizarre, toute cette crasse, cette boue, ce sang lui donnait encore plus de charisme, je la trouvais encore plus mignonne. Elle me dit qu’elle était d’accord pour camper et qu’elle aller camoufler sa voiture, je levais le doigt comme pour demander la parole alors qu’elle me tournait le dos et s’en allait. « Je … vaisramenermesaffaires… ».
    Je soupirai, je me rappelai avoir vu une citerne sur le garage, je profitai du fait d’être au premier étage pour aller l’inspecter. Elle ressemblait à celles que l’on pouvait voir sur les toits de New-York. Je passais par la fenêtre afin d’accéder au toit, et je me dirigeai vers cette citerne sans me casser la gueule et faire une chute plus embarrassante que dangereuse. J’ouvris la trappe qui était sur l’espèce de chapiteau qui couvrait cette citerne, elle était pleine et à l’odeur potable mais bon pour être sûr j’arrachais planche par planche le toit de la citerne pour l’exposer au Soleil, ce dernier était à son zénith c’était parfait, stériliser l’eau par irradiation solaire, c’est fait, on pourra prendre une bonne douche avant d’aller se coucher sans chopper de saloperies.
    Je sautais sur la gouttière qui longeait le mur juxtaposé au garage et je me laissais glisser et je me dirigeai vers la lisière du bois qui se trouvait à une centaine de mètres de la maison pour récupérer la moto que j’y avais laissé avec toute la nourriture récupérée dans le village.
    Derrière un arbre pile où je l’avais laissé. Je la poussais tranquillement jusque la maison. J’étais à une cinquantaine de mètres de la maison. Je préférai la pousser que de rouler avec, économisons l’essence et puis ça fait travailler le cardio, « règle n°1 : avoir un bon cardio ». Je m’arrêtai brutalement j’ai cru voir quelque chose bouger, je me concentrai et j’essayai de voir s’il y avait bel et bien quelque chose, grmpf je n’ai pas rêvé, je soupirai et je continuai de pousser la moto avec le side-car plein à craquer de choses que j’ai trouvé en ville ce matin, j’avançais lentement, j’avais un mauvais pressentiment.
    Un léger sourire ornait mon visage sans savoir pourquoi. Un frisson parcouru mon dos, je m’arrêtai de nouveau, j’avais l’impression d’entendre un grognement provenant de la maison mais j’étais assez loin, une trentaine mètre environ, et puis il n’y a pas de quoi se précipiter, ce n’est pas comme si quelqu’un allait ouvrir la porte… N’est-ce pas ?
    Vous savez des fois il faut juste fermer sa gueule… Bon je n’avais pas vraiment parlé… Je vous l’accorde…
    Mais j’avais entendu juste, un rôdeur se relevait devant la porte, c’est pour ça que je ne voyais rien ; il rampait… Mais si ce n’était que ça, j’arrêtai de pousser la moto, et je pris mon arc que j’armai. C’est à ce moment que la porte s’ouvrit… Arwen avait choisi le bon moment pour m’importuner… Je me mis à courir vers la maison afin de réduire la distance entre le rôdeur et mon arc. La poignée de la porte bougea, je m’arrêtai, j’expirai et mon souffle se coupa, je lâchai ma flèche qui en une fraction de seconde se planta dans la porte après avoir transpercé le crâne du pauvre rôdeur qui n’avait sûrement rien pigé. La porte ne s’ouvrit pas, elle devait être sous le choc, rien de grave, si la flèche a transpercé la porte, la pointe ne devait dépasser que de quelques centimètres, la probabilité que j’ai blessé Arwen s’élevait à 2%. Tout en poussant la moto en trottinant vers la maison je l’appelais. « Arwen ? Tout va bien ? ».
    J'arrivai enfin au niveau de cette foutu maison en sueur. C'est que les bidons d'eau et les bonbonnes de gaz sont lourds, je ne suis qu'un homme. Fausse modestie à part, j'attendais une réponse de la part de ma partenaire en intérim.
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MessageSujet: Re: [Flashback] Life go on. [Flashback] Life go on.  Icon_minitimeLun 22 Avr - 23:13

" I'm a moth and you're the flame. "

Lead Me Home. Aujourd’hui, beaucoup de monde peut vous dire que c’est un luxe d’avoir un chez-soi. La question est de savoir qu’est-ce que c’était une maison ? Qu’est-ce que c’était un chez-soi ? La jeune femme se le demandait sans cesse. Imaginons qu’elle devait mourir et aller voir dieu. Celui-ci lui offre l’opportunité de retourner sur terre pendant cinq minutes et de revivre un moment. La jeune femme se demandait avec qui elle le passerait. Le lieu n’avait aucune importance. C’était les personnes qui pouvaient définir son chez-soi. Elle avait peur de s’attacher à sa nouvelle rencontre. Elle était tombée sur un Robin des bois, qui avait du style. Il fallait l’avouer. Elle avait peur de passer du temps avec un survivant. Elle avait peur de s’attacher à lui. Sa voiture était dans le garage. C’était trop tard pour faire marche arrière. Elle voulut aller voir où il était. Elle voulait savoir s’il allait revenir rapidement. Elle le rechercha un peu comme un électron qui tourne autour d’un noyau. Elle mit sa main sur la poignée pour ouvrir la porte. Elle sentit un bruit sourd et vit un bout de flèche dans la porte. Elle avait réussi à reculer de quelque pas en moins d’une seconde. Elle scrutait la porte comme si c’était elle qui était le danger. Elle reprit son souffle pour se calmer un moment. Elle entendit Nate l’appeler et lui demander si elle allait bien. Elle se rapprocha de la porte avec beaucoup de précautions pour le voir au seuil de la maison. Elle vit la moto et le matériel qu’il avait ramené. Elle le fixa durant une minute. Elle le vit là, en face d’elle. Elle sortit légèrement pour voir le cadavre en train de pourrir sur l’herbe. Le silence devint une seconde nature pour la demoiselle. Il venait de lui sauver la vie. Il l’avait protégée. Elle sortit de la maison pour s’approcher de lui. Elle se mit sur la pointe des pieds pour lui embrasser la joue. Malgré la sueur, elle s’en fichait complètement. Ses lèvres effleurèrent sa joue. Elle s’écarta directement après pour remettre de la distance. Elle regarda les bidons. Elle finit par souffler quelques mots. Elle brisait sa façon d’agir. Elle le sentait qu’il était trop tard. Elle s’attachait déjà légèrement. Elle se sentait attirer par lui. Il était le deuxième survivant qu’elle avait croisé. Ses mots retentissaient dans sa tête quand elle les prononçait.

« Oui, je vais bien. Merci. Tu veux que je t’aide à ramener des choses à l’intérieur. Mieux vaut passer le plus discrêt possible. On sera plus en sécurité à l’intérieur…. Tu veux la laisser là ta moto ou la mettre dans le garage ? »

Elle n’osait pas le regarder dans les yeux. Son regard le fuyait. Arwen voulait aller se protéger et fuir dans une chambre pour se remettre des sentiments qui étaient nouveaux. Cela faisait trop longtemps qu’elle était restée toute seule. Chaque pas, qu’elle faisait, était nouveau. Elle attendit sur son partenaire. Arwen regardait l’entourage comme si un danger allait de nouveau surgir sans cri et sans préavis. Elle finit par regarder Nate. Un léger sourire s’installa sur son visage. Il était vraiment mignon, malgré la sueur. Cela lui donna un petit plus sur le moment. Elle finit par prendre ce qu’il lui indiqua, en plusieurs voyages le tout fut rapidement régler. La jeune femme ne rêvait que d’une chose. C’était de se laver. Depuis la contamination, l’hygiène était devenue un grand luxe. Elle n’aimait pas utiliser son eau potable pour ça. Généralement, elle se trouvait une rivière. La jeune femme avait remarqué la citerne dans le garage. La question était de savoir si elle pourrait être utilisable. Elle fuit légèrement Nate à l’intérieur, restant toujours à une distance adéquate. Tout était calculé. Elle se trouvait à deux-trois mètres de distances.

« J’ai vu une citerne. Tu l’as déjà inspecté pour l’eau qui reste dedans ? Je donnerais tout pour une bonne douche…»

Un dérapage. Quoi ? Oui, la dernière phrase était de trop. Elle se tut directement. Il n’était pas son ami. Il n’allait pas la suivre et il allait repartir sur la route. Ce n’était pas une bonne idée. Elle ne devait pas s’attacher. Elle ne le pouvait pas. Il devait sûrement la trouver bizarre. Elle l’embrassait sur la joue et après elle mettait une distance… Après tout, il avait bien signé un drapeau blanc… Elle pouvait bien se lâcher un peu. Elle reprit où elle s’était arrêtée en rigolant légèrement à la fin de sa phrase. Elle devait se détendre un peu.

« J’espère qu’il te restera des boxers propres, au pire tu as l’objet non identifié d’avant… Le caleçon blanc. »
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MessageSujet: Re: [Flashback] Life go on. [Flashback] Life go on.  Icon_minitimeSam 4 Mai - 2:45

    Elle allait bien, je ne l’avais pas blessé. Sans un mot elle vint pour m’embrasser sur la joue. Pris au dépourvu je restai silencieux. Elle me demandait si j’avais besoin d’aide après m’avoir brièvement remercier. « C’est la moindre des choses, en partageant ce campement avec moi, tu me rends responsable de toi. » Je m’apprêtai à sourire avant de réaliser qu’elle me tournait le dos, ai-je dis quelque chose qu’il ne fallait pas ? Elle était proche et la seconde d’après elle se montrait distante… Elle devait avoir peur de s’attacher. Je n’ai jamais eu ce problème j’ai toujours su me détacher, quand c’est fini, c’est fini.
    « Je n’ai pas besoin d’aide, je vais me débrouiller… Tu peux prendre une bonbonne de gaz si tu peux. Elles sont très lourdes. Fais la rouler dans le pire des cas. » Je comptais détacher le side-car de la moto, et tout rentrer dans la maison. Je me mis au boulot aussitôt. Je desserrai les boulons à mains nues, m’irritant ainsi les doigts, le side-car fut détaché en quelques minutes, je rentrai tout dans le hall de la maison, puis je fermai la porte. Je commençai à sortir mes trouvailles. Je marmonnais, je réfléchissais à comment gérer tout ce que j’avais trouvé que faire avec. « Hmm… 2 bonbonnes de 3 kg de … Proprane, trop lourdes… On peut en utiliser une à fond d’ici deux jours il en restera… Je pourrai toujours filer l’autre à Arwen avec le réchaud que j’ai trouvé, elle a une voiture. De même pour les packs d’eau… Il y a pas mal de légumes, tomates, carottes, courgettes… Vive la campagne et ces potagers… De la vodka, et du scotch, vodka pour désinfecter et scotch pour désinfecter mon moral. Vive la campagne et son taux d’alcoolémie… » Je pouvais continuer ainsi pendant un long moment mais Arwen m’extirpa de mes pensées. La citerne, elle l’a vu. « Oui, potable, je l’ai exposé au soleil, il est midi, elle doit être chaude et dénué de bactéries ou corps unicellulaires en tout genre grâce aux radiations solaires. Il y a même de quoi prendre un bain, on ne restera pas longtemps, autant se faire plaisir, avec tout le gaz que j’ai trouvé, tu as de quoi avoir un bon bain chaud. D’ailleurs il y a une bonbonne en rab, mets-la dans ta voiture, cadeau. » Un seul, et pas deux. Il ne faut pas abuser, je peux me passer de bain, qu’il soit chaud ou froid.
    Je n’avais pas relevé la familiarité et la spontanéité de sa remarque, je n’avais pas vraiment compris pourquoi elle riait, elle doit vraiment stresser, la mettrai-je tant mal à l’aise ?
    Elle reprit en me disant qu’elle espérait qu’il me reste des boxers propres, et que dans le pire des cas j’avais toujours le drapeau blanc. Ça ne me faisait pas spécialement rire, mais je pouffais quand même sans savoir pourquoi. « Je ne parle jamais de mes sous-vêtements lors d’un premier rendez-vous très chère. » Sans m’attarder sur cette remarque totalement inutile, je pris la bonbonne et le réchaud et je les emmenai dans la salle à manger, je la trouvais plus propre que la cuisine, et je posai le tout sur une table, je branchais soigneusement la bonbonne au réchaud, soigneusement car si je me précipitais on pourrait exploser, ce serait con. Je me retournais vers Arwen. « Je vais préparer le déjeuner, j’espère que tu aimes les pâtes. » Je retournai dans la cuisine et je pris avec moi une planche à couper, deux casseroles, et le tiroir contenant tous les ustensiles… Ouais, pas la peine de faire pleins d’aller-retour… J’ai parlé trop vite, je retournais prendre un paquet tout neuf d’essuie-tout, le plus grand luxe restant après le papier-toilette. Je désinfectais le hachoir manuel avec la vodka, et je pris une gorgée au passage, j’en proposais à Arwen en tendant la bouteille vers elle. Je me dirigeai vers la cuisine pour rincer les légumes, je laissais couler l’eau une minute afin de rincer les tuyaux inutilisés depuis un moment, lieu propice à tout développement microbiens. Je lui parlais depuis la cuisine. « Arwen, dis-moi qu’est-ce qui t’amène dans le coin ? » Je revenais avec mes légumes rincés, carottes, courgette, tomates, je découpais carottes et courgette le plus finement possible, je mis de l’eau à bouillir, dans une casserole et je broyais les tomates dans l’autre.
    Les manches retroussées et concentré je faisais à manger à une inconnue… Une inconnue plutôt sexy, ce qui explique pas mal de chose.
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MessageSujet: Re: [Flashback] Life go on. [Flashback] Life go on.  Icon_minitimeSam 4 Mai - 21:19

La jeune femme n’était plus habituée au contact humain. Elle ne savait plus se comporter normalement. Elle devait apprendre à lâcher prise. Elle devait apprendre à faire confiance, à rire et à avoir une discussion avec une personne vivante. Les zombies étaient des personnages assez envahissants, mais ils ne causaient pas beaucoup. Il était plus du genre à être gourmand. Donc, imaginez après avoir passé quelques mois sans compagnie et avec une tragédie choquante… Elle avait du mal. Si elle ne serait pas allée les voir, peut-être, peut-être qu’elle n’aurait pas aussi peur à être avec une personne. Même si cela n’était que pour une simple conversation sur la pluie et du beau temps. Elle n’avait pas à se plaindre. Elle n’avait pas été torturée et n’avait pas subi d’autres violences. Elle en avait vu de loin, mais elle était trop lâche pour s’intégrer ou interrompre ceux qui veulent vous voir mort. Nate semblait quelqu’un de gentil, vraiment. Elle l’avait aidé à ranger le tout. Il lui donnait une bonbonne de propane. Elle l’avait même vu parler tout seul de loin. Cela la fit sourire d’ailleurs. Il devait sûrement penser qu’elle était bizarre ou encore distante. S’il savait le métier qu’elle faisait avant, cela le ferait beaucoup rire. La jeune femme était douée pour parler. Elle pouvait le faire durant des heures. Nate s’adressa à elle quand elle se rapprochait pendant qu’il parlait. Elle lui posa des questions sur la fameuse citerne. La jeune femme avait assez peur de lui en même temps. Il arrivait à la contaminer avec sa sympathie. Il arrivait à la faire sourire. La jeune femme était assez nerveuse. C’est à partir de ce moment qu’elle décida de sortir sa fameuse réplique sur ses caleçons. Elle riait calmement, puis il la rejoignit pour lui dire qu’il ne parlait pas de ses sous-vêtements lors de son premier rendez-vous. Ses joues s’empourprèrent. La jeune femme n’eut pas le temps de rentrer dans un état de choc qu’il enchaîna directement sur le fait qu’il allait préparer le déjeuner. Arwen souriait. Elle le voyait circuler dans la cuisine. Elle semblait totalement oublié qu’il y avait des zombies. Il lui posa une question. Elle ouvrit légèrement la bouche pour la fermer. Elle se leva et le regarda. Il fallait qu’elle se reprenne. Elle posa la bouteille sur le comptoir sans prendre le temps de boire une gorgée.

« Je reviens. Je vais prendre ma douche… Et je t’aide après si tu veux. »

La jeune femme sortit de la salle pour monter les escaliers. Elle ne lui laissait pas le temps de répondre. Elle se sentait stupide d’être partie si rapidement. Elle rentra dans la salle en prenant un linge dans une armoire. Elle prit un qui n’était pas trop poussiéreux ou encore puant. Elle ferma la porte pour laisser couler l’eau. Elle se déshabilla pour se glisser dans l’eau. Elle versa le strict minimum. L’eau chaude pouvait toujours servir. Elle profita de cette chaleur contre sa peau. Elle vit l’eau virer dans une couleur légèrement sale. Elle avait accumulé un peu de saleté durant ses derniers jours. Elle frotta sa peau énergiquement. Enfin, elle resta quand même économe pour que Nate puisse avoir encore de l’eau chaude. Quand elle sortit de la douche, elle était ravie de sentir de nouveaux bons. La jeune femme avait utilisé un savon qui avait l’odeur de la grenade. Elle se sécha les cheveux, puis le corps avec le linge. Elle se cacha derrière celui-ci quand elle sortit. Elle rentra dans une chambre où elle avait laissé des affaires à elle. Elle mit ses sous-vêtements. La jeune femme fit attention à l’armoire d’une des anciennes occupantes. Elle prit une chemise blanche et mise un simple jean. Elle resta un moment de plus. Il fallait qu’elle se motive à descendre. Arwen finit par descendre pour regarder Nate faire la cuisine. La jeune femme avait besoin de courage. Elle vit que la bouteille de toute à l’heure était toujours remplie. Elle s’approcha pour la prendre et boire deux/trois gorgées cu secs. Elle regarda son compagnon d’un jour pour lui sourire. Elle soupira. Elle prit un couteau pour se mettre à côté de lui. Elle prit une tomate pour la découper.

« Je suis désolée pour toute à l’heure. J’ai un peu perdu l’habitude de causer avec les personnes. Donc, je préfère être franche. De toute façon, cela ne sert à plus rien de mentir. Je vagabonde et j’essaie de survivre. Je viens de New York. J’ai enterré ma famille là-bas et j’ai décidé d’aller voir du soleil. Et toi ? Tu viens de où ? »

En temps normale, elle aurait essayé de fuir, mais elle résistait. Ce désir était renforcé surtout que Nate était loin d’être le garçon qu’on aurait envie d’éviter. La jeune femme finissait de couper sa tomate qu’elle en prit une deuxième pour la découper. Elle vit au regard de Nate, que ce n’était peut-être pas ce qu’elle aurait du faire. Elle le regarda avec un sourire, puis elle fit une grimace comme si elle avait fait quelque chose de mal.

« J’aurais pas du couper les tomates ? C’est ça ?»
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MessageSujet: Re: [Flashback] Life go on. [Flashback] Life go on.  Icon_minitimeDim 12 Mai - 3:34

    Elle s’en alla sans rien dire, je ne pris pas la peine de regarder dans sa direction. L’eau commençait à bouiller, je pris du side-car, de la moto qui trônait dans le hall d’entrée, un paquet de pâte, je le vidais dans la casserole remplie d’eau. Des tagliatelles j’en rêvais depuis des mois. J’accélérai. Je versai les légumes coupés en tout petit cube dans l’autre casserole et je les faisais revenir avec un filet d’huile. Paie ta recette de cuisine, sachez que normalement on mix le tout, et qu’au lieu de broyer des tomates on prend du concentré, mais bon c’est l’apocalypse. Je remuais le tout de temps en temps.
    Elle revint, pris une gorgée de vodka et s’excusa pour tout à l’heure, et elle se décida enfin à me répondre. Elle prit une tomate pour la découper tout en parlant. Elle s’excusait, et elle se justifiait. Elle a enterré sa famille, je supposais qu’elle les avait re-tués. Je tirai une drôle de moue en compassion, un truc du style « je suis désolé » mais bon, c’est devenu courant. « … Moi ? J’étais à Seattle avant de me faire virer au tout début des évènements… J’ai eu le temps de me préparer à Miami ma ville natale. » Virer… Pour avoir essayé de prévenir le ministère de la santé, pour avoir tenté d’amortir les dégâts… Je soupirai. Elle grimaçait et me demandait si elle n’avait pas fait une bêtise. « … On va faire avec, passe-moi ça, s’il te plait. » lui demandai-je tendrement.
    Je pris ce qu’elle avait coupé d’une main, et dans l’autre le hachoir, et je coupais en morceaux les plus petits possible les tomates, avec une certaine dextérité, manquant de perdre un doigt à chaque fois. Je les mis dans la casserole avec le reste des légumes, je remuais mes pâtes, presque prête. « Et là je me dirige vers l’Alabama, j’inspecte les bases militaires, avec un peu de chance il devrait en avoir une habitée. » Et je pourrai commencer à chercher un remède ou de quoi nous immuniser.
    Je coupais le réchaud sur lequel bouillait l’eau, les pâtes étaient prêtes. Je versais de l’eau dans la casserole où les légumes mijotaient et je versais les tomates que j’avais broyé, je mélangeai énergiquement et l’eau pris un teint rougeâtre, j’ai réussi à faire de la sauce tomate alors que nous étions envahis par les zombies… Une grande victoire. Je laissais chauffer le tout avant d’y mettre les pâtes. Je mélangeai le tout en me retenant de baver. Ça sentait bon. Cela fait longtemps que je n’avais pas eu un aussi bon repas.
    Je mis un couvercle sur la casserole contenant notre déjeuner. « C'est prêt ! Assied toi devant la table là-bas. ». Je me dirigeai vers la cuisine afin de prendre deux assiettes que je nettoyai ainsi que des couverts. En passant devant le side-car dans le hall d’entrée je pris une nappe toute neuve encore emballée, un luxe.
    Je préparai la table, je posai la nappe, puis les assiettes et enfin les couverts avant d’aller chercher la casserole contenant notre déjeuner. Tout en me dirigeant vers la table en tenant la casserole toute chaude grâce à de vieux torchon je m’adressai à Arwen. « Si besoin il y a du sel dans le side-car. Et du fromage râpé qui n’est toujours pas périmé. Peut-être le dernier paquet d’emmental râpé au monde… Y a pas à dire je suis le meilleur compagnon de planque du monde… » Je riais faussement avant de lâcher en soupirant. « Si seulement. »
    Un silence s’installa, il était court mais semblait durer bien plus que deux pauvres secondes. « Eh bien…. Bon appétit ! En espérant que cela te plaise ! » lâchai-je avec entrain. Allait-elle accepter de manger un plat préparé par un inconnu, une si jolie fille devrait se montrer plus méfiante que ça non ? Je veux bien croire que je dispose d’un certain charme naturel mais tout de même, s’il y a bien une chose que cette catastrophe nous a démontré, c’est que l’Homme est tout sauf bon… Sauf aux yeux des rôdeurs mais ça c’est une autre affaire…
    Je servai Arwen, avant de me servir. Je m’installai tout en lui souriant. « Ça fait du bien de partager, en si charmante compagnie, un repas qui, en toute modestie, a l’air… …. plutôt bon ? »
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MessageSujet: Re: [Flashback] Life go on. [Flashback] Life go on.  Icon_minitimeDim 12 Mai - 15:51

La vie était souvent remplie de surprise. Elle était faîte pour être vécu. La jeune femme devait sortir de son cocon. Elle devait briser les chaînes qui l’avaient renfermé dans un monde de culpabilité. C’était plus fort qu’elle. C’était plus fort qu’elle. Plus le temps passait, plus elle avait envie de s’enfoncer dans la noirceur de son être. Elle ne devait pas briser ses règles. Ses yeux ne pouvaient pas s’échapper de Nate. Il semblait être un homme gentil. La jeune femme avait le don de voir qui était méchant et qui ne l’était pas. Le survivant aspirait confiance. Elle devait de nouveau retrouver ce qu’elle était avant : une fille joviale et sociale, voire très sociale. Avant, c’était quand même son métier. Comment pouvait-elle avoir tourné tout d’un coup de l’autre côté ? Elle avait enterré sa famille. Elle n’avait plus de souci à se faire. La jeune femme le vit continuer sa cuisine. Il lui répondit à sa question. La jeune femme resta bloquer une seconde sur le mot « virer ». Malgré le fait qu’elle avait fait une bêtise, il lui répondit tendrement. Il fallait toujours se méfier des apparences. Arwen regardait comment il faisait la cuisine. Cela faisait longtemps qu’on ne lui avait pas préparé un plat. Il continua son discours pour lui dire son programme et son but du moment. C’est vrai que cela n’était pas bête. Elle se demandait ce qu’il faisait avant. Il n’avait rien d’un militaire. Il n’avait pas l’air d’une personne menaçante. Un militaire ne se serait jamais appliqué à faire une jolie table pour qu’ils puissent manger. Ils la mettaient à l’aise. Elle finit par sourire quand elle partit s’asseoir à son ordre. La table était merveilleuse. On pouvait dire que Nate s’était appliqué. Il arriva avec le fameux plat qui enivrait ses papilles. Il lui dit qu’il avait encore du sel et du fromage râpé. Elle marqua un rire quand il lui avoua qu’il pouvait être le meilleur compagnon de planque du monde. Elle semblait presque oublier qu’il y avait des zombies dehors. Son monde s’était raptici à cette maison. Elle n’osait pas parler de peur de le couper. Il faisait presque la conversation pour les deux. C’était assez agréable. Il lui souhaitait un bon repas. Il la servit pour ensuite se servir. Arwen regardait son plat légèrement méfiant. Devait-elle vraiment lui faire confiance ? Elle se rappelait de ce qu’il avait fait avant. Il ne pouvait pas être méchant. Elle lui rendit son sourire. Elle avait presque l’impression de se retrouver en rendez-vous galant. Elle tourna la tête et leva les yeux aux cieux. Elle n’était pas une charmante compagnie. Elle décida de reprendre la conversation.

« Je doute que je sois de charmante compagnie. En tout cas, tout à l’aire délicieusement bonne. D’ailleurs sans être indiscrête, c’était quoi ton métier avant ? Je te vois très mal être un militaire… Avec un sourire comme le tien, peut-être politicien ou encore dans le domaine de la santé ? Bon appétit, aussi. »

Elle prit sa fourchette pour goûter le plat. Elle la conduit directement dans la bouche. Elle n’avait pas peur de se retrouver comme Blanche-Neige. S’il voulait l’empoisonner, il n’aurait pas pris la peine de la sauver avant… Ses yeux pétillèrent à la première bouchée. Une saveur délicieuse l’enivrait totalement. La jeune femme sourit de plus belle. C’était vraiment excellent ! La jeune femme n’avait jamais été compliquée dans la nourriture. En plus, cela changeait des boîtes de conserve. Elle reprit directement la parole, sans se rendre compte de sa connerie.

« C’est vraiment bon ! Je pourrais presque dire que tu es cuisinier ! Ou sinon que tu te débrouilles vraiment bien en cuisine ! Tu n’avais pas de femme dans ta vie ? Ou sinon, tu devais cuisiner pour elle ! Je reviens.»

Elle reprit une nouvelle bouchée. La jeune femme remarqua qu’il n’y avait pas de boisson. Elle se leva pour aller prendre deux verres qu’elle essuya la poussière. Elle posa les verres pour les poser sur la table. Elle quitta la pièce en laissant la porte ouverte. Elle prit une bouteille d’eau et de vin dans sa voiture. Elle referma les deux portes (celle de la voiture et du garage. Arwen posa la bouteille d’eau et elle se dirigea dans la cuisine pour prendre de quoi ouvrir. Elle réussit à l’ouvrir en entendant un « bloup » quand elle sortit le bouchon. Elle posa la bouteille sur la table.

« Excuse-moi, mes derniers propos étaient déplacés. Je te laisse goûter la bouteille. Je l’ai trouvé vers Washington. J’espère qu’on ne sentira pas le goût du bouchon ou qu’il a tourné ? Et t’en fais pas, il n’est pas empoisonné. »

La jeune femme voulait changer rien que le temps d’une soirée. Elle voulait redevenir celle qu’elle était autrefois. Elle avait envie d’être présente et de parler. La vérité était tout autre. Il avait réussi à la rendre un peu plus sociale et à faire changer ses règles pour qu’il puisse avoir une place. C’était vrai qu’avoir un compagnon de voyage était vraiment bien. Elle lui fit un sourire aguicheur pour lui faire comprendre qu’il pouvait lui faire confiance. Elle reprit la bouteille pour lui verser un verre. Son regard le regardait pour savoir ce qu’il allait en penser ? Un bon repas pouvait toujours créer de nouveau lien et c’était convivial. On pouvait dire que c’était un revirement de situation. Il avait fait des efforts. Elle devait aussi en faire.
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