Demoiselle en détresse ∆ "Phoenix" D. De La Vega
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Demoiselle en détresse ∆ "Phoenix" D. De La Vega

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MessageSujet: Demoiselle en détresse ∆ "Phoenix" D. De La Vega Demoiselle en détresse ∆ "Phoenix" D. De La Vega Icon_minitimeMer 12 Juin - 14:05




    Phoenix & Toni



    « NON, NOOOON ! » Toni était dans une merde noire, elle s'était enfermée dans une maison qui grouillait de cadavres. Une sueur froide descendue le long de son front. La jeune Mahoney était en bien mauvaise posture. Elle se demandait comment avait-elle pu faire une telle erreur ... La fatigue & le désespoir surement. Elle passa sa nuit enfermée dans un petit placard, avec pour fond sonore : des grognements lui provoquant des cauchemars.
    Le petit matin, la lumière éternelle se tourna vers la maison et traversa le placard d'une infime ligne étincelante qui réveilla la belle aux bois dormants. Les grognements semblaient avoir cessés. Toni sortit de son placard, arme à la main. Elle était légèrement ... sur les nerfs. La journée n'allait pas être de tout repos.

    Elle sortie de la maison avec une mine digne d'une nuit blanche, enfourcha son engin et démarra en ignorant les morts qui rôdaient non loin d'elle. Elle avait plus que marre de voir ce monde dans cet état, tout lui manquait, tout sans exception, même les engueulades de son alcoolique de père avec sa droguée de mère. Le soleil caressait son visage, ce qui avait le don de l'endormir, mais la demoiselle essaya de toutes ses forces de rester éveillée, un accident n'était pas le bienvenu. Quoique, ça serait une mort beaucoup moins douloureuse que d'être mangée par quelqu'un qui n'est même plus vivant.

    La route défilée sous ses roues, les kilomètres s'enchaînaient et Toni ne pouvait s'empêcher de penser à ses amours passés ... En premier : John. Son premier amour et bien aimé prince charmant, qui avait malheureusement péri lors d'une attaque de rôdeurs, causée par des malfrats qui avaient délogé Toni et son groupe d'étudiants d'un abri plutôt sécurisé et éloigné de tous zombies. Et puis, il y avait aussi Zéphyr maintenant. Son chevalier servant qu'il la sauvait d'une mort pitoyable. Elle avait perdu son chemin et se demandait si son cœur ne battait pas pour lui. Tant de sentiments mélangés, entre culpabilité et rancœur, amour et attirance.

    A force de trop réfléchir, Toni avait les yeux sur la route sans vraiment la regarder, elle ne s'apercevait pas qu'à quelques kilomètres de sa personne, il y avait un rôdeur affamé. Elle faucha l'homme à la mâchoire brisée et perdue le contrôle de son véhicule. Les freins pressés à leur maximum, le moteur gronda fortement avant que Toni soit propulsée à l'avant. Une chance pour elle, elle ne l'avait pas percuté directement, mais sur le côté. Néanmoins, la jeune Mahoney était à terre, bien amochée. Le bras en sang, elle venait de s'entailler assez profondément, rien de bien méchant ou encore d'insupportable, mais son sang coulait et ça s'était plus que mauvais signe. La victime de ses roues avait perdu ses jambes, Toni se releva pour finir le travail à l'aide de son pied, sa bottine fracassa violemment le reste de sa carcasse. Inutile de relever son véhicule celui n'était plus capable de fonctionner et Toni était une piètre mécanicienne. Elle décida donc de l'abandonner, de nettoyer son bras avec le reste de sa bouteille d'eau et de l'enrouler d'un vieux tee-shirt. Sac en bandoulière calé, elle reprit sa route, mais à pied.
    Trois ou quatre kilomètres plus tard, la belle avait trouvé une nouvelle ville, celle-ci avait l'air peu rassurante, mais il était vraiment temps de se réapprovisionner et de se reposer. Si elle voulait vivre, elle ne pouvait pas continuer ainsi. Soudain, cette ville qui semblait anormalement calme, fut peuplée de bien plus de rôdeurs qu'elle ne l'aurait crut, tous avaient senti sa blessure qui ne s'arrêtait pas de saigner. Toni courra alors jusqu'à un garage avant de le fermer automatiquement à l'aide d'un bouton. L'électricité fonctionnait encore, une chance, le portail se ferma de justesse. Une fois de plus la jeune femme était enfermée dans une pièce sombre et humide. Mais cette fois, elle n'était pas sûre de s'en sortir aussi facilement. Elle claqua violemment son sac sur le sol, désespérée, elle était dans un état de colère incontrôlable.

    Une dizaine de rôdeurs l'attendaient à l'extérieur et la blessure de Toni semblait s'infecter. Elle était sur le point de s'installer au fond de la pièce, quand un cadavre passa sa main sous la porte de garage, celui-ci ne s'était pas fermé au maximum, elle poussa alors un cri digne des plus grandes demoiselles en détresse.

    «  AAAAAAAAAAAAAH. »






Dernière édition par L. Toni Mahoney le Dim 30 Juin - 20:30, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Demoiselle en détresse ∆ "Phoenix" D. De La Vega Demoiselle en détresse ∆ "Phoenix" D. De La Vega Icon_minitimeDim 16 Juin - 19:29



    Toni & Phoenix

    Demoiselle en détresse.


    Tranquillement étendu sur le dos, sur la petite mezzanine qui se trouvait dans un garage parmi tant d'autres, j'étais perdu dans mes songes. Ou plutôt, à demi assoupit. J'avais parfois l'impression de ne pas être tout à fait touché par cette épidémie catastrophe. Evoluer seul était clairement la meilleure idée que j'avais eus au cours de cette dernière année. Pas d'attachement donc aucune tristesse à la perte de la personne. Et il était beaucoup plus facile de se planquer parce que ça demandait moins de place. Sans mentionner le fait que je n'avais pas à me battre contre quelqu'un pour partager le peu de bouffe que je trouvais. Du coup, je ne manquais même pas de nourriture. Je gardais les conserves que je trouvais dans les magasins, les trimbalais avec moi et mangeais tout simplement quand j'avais faim. Et quand je chassais, je n'avais pas non plus à partager en deux les bestioles que je tuais. Bref, c'était tout bénéfique pour moi et je ne comptais rien changer à ma condition de solitaire. J'avais une main posée sur mon ventre tandis que je tapais doucement la mesure avec mes doigts. Alors que mon autre bras était logé sous ma tête, en guise d'oreiller. J'avais laissé la porte du garage, songeant que j'étais assez discret pour n'attirer aucun rôdeur et que, de toute façon, ils n'était pas assez malins pour réussir à grimper l'échelle qui, de toute façon, était retirée et installée à mes côtés. Bref, tout allait pour le mieux. Jusqu'à ce qu'entende un remue ménage pas possible en bas. En entendant la porte qui coulissait électroniquement pour se refermer, je soupirai en comprenant que j'avais à faire à un survivant. Un soupir m'échappa alors que je me redressai, en appuie sur un coude, pour lancer un bref regard discret un peu plus bas, en direction de la jeune femme qui venait d'entrer. « AAAAAAAAAAAAAH. » Oh, nom de Dieu ! Etait-elle vraiment obligée de faire autant de bruit ? Quelle stupide idiote ! Est-ce que j'étais censé l'aider ? Oui et non ...

    Mais si je ne le faisais pas, elle allait se faire mordre. Si morsure il y avait, elle allait passer quelques heures ou jours à agoniser là en bas, grognements et gémissements de douleur à l'appuie. Ca finirait par sentir le mort avant qu'elle ne se relève. Bref, trop de journées de gâchées durant lesquelles je ne pourrais sortir de là même si l'envie me prenait. Nouveau soupir avant que je ne me relève enfin, mette en place l'échelle pour la remontée , m'empare de ma hache -seule arme que je possédais- et saute au bas de la mezzanine, atterrissant parfaitement sur mes deux pieds. La seconde d'après, ma hache s'abattait sur le bras en décomposition qui tenait toujours la jambe de la brunette, le tranchant net. Je pivotai ensuite pour attraper et baisser la porte de garage, à la force des bras. Une main qui avait eut le temps de s'immiscer dessous, fut tranchée sans autre forme de procès. Une nouvelle fois, je pivotai sur mes pieds. Cette fois ci, pour loger ma main sur la bouche de la jeune femme, le regard furieux rivé sur son visage. « Cierra la boca ! Cierra la boca ! » grognai-je vivement, pour lui dire de la fermer. Ma voix était plus rauque et grave que dans mon souvenir. Sans doute parce que je n'avais plus l'habitude de parler. Ca faisait bien des semaines que je n'avais plus vu de survivant. Quand enfin je relâchai la jeune femme pour récupérer ma hache, je tenais un discours en espagnol, duquel s'échappaient des "estúpida" et des "loca" mécontents. Certes, je venais de lui sauver la mise. Mais ce n'était pas sur un preux chevalier qu'elle était tombée. J'étais loin de l'être. En fait, c'était plus pour mon propre bien que je l'avais aidé, que pour le sien. Quand enfin je me redressai, j'avisai enfin le sang sur son bras. Sans la moindre douceur, je l'empoignai pour regarder la plaie. « Morsure ? Griffure ? » Demandai-je en roulant des r. Parce que mon anglais était toujours aussi approximatif. Juste assez bon pour que je parvienne à me faire comprendre.

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MessageSujet: Re: Demoiselle en détresse ∆ "Phoenix" D. De La Vega Demoiselle en détresse ∆ "Phoenix" D. De La Vega Icon_minitimeJeu 20 Juin - 17:23




    Phoenix & Toni



    Toni fut prise de surprise et certainement pas par la meilleure. Elle ne put s'empêcher de hurler comme une demoiselle en détresse, et pourtant, Zéphyr lui avait appris à rester silencieuse et à fermer sa bouche, mais son cœur avait rebondi si fort que ses actions prirent le contrôle immédiat sur son esprit. Elle se pensait finie, prise au piège ... Sa jambe était emprisonnée par cette infecte main décomposée. Elle n'avait même pas fait attention à cet homme qui était descendu de son perchoir pour intervenir, elle se rendit compte de sa présence une fois qu'il libéra sa jambe violemment d'un coup de hache éclaboussant son jeans au passage. Suite à son action fortement plaisante pour Toni, il referma la porte de garage manuellement s'en hésiter à écraser une autre main sur le sol. Toni était assez soulagée, elle prit une grande respiration juste avant qu'elle soit privée de parler par l'inconnu qui venait de lui sauver la vie. « Cierra la boca ! Cierra la boca ! » C'était quoi ça ? De l'espagnol ? Toni avait quelques notions d'espagnol, mais même sans ça, elle avait très bien compris qu'elle devait se faire discrète et ne plus pousser de hurlements à la vue d'un rôdeur. Comme une bonne petite fille, Toni resta muette et calma sa respiration pour ne pas être prise de panique une seconde fois.
     
    Il relâcha sa main pour récupérer son arme. Elle voulait en profiter pour le remercier, mais il enchaîna en lui parlant en espagnol et à première vue il ne lui parlait pas gentiment, ou ne lui demandait pas de se présenter, non ... il la grondait pur et simplement. Toni ne s'avait pas fait disputer depuis sa rencontre avec Zéphyr, ce n'était pas la première fois qu'elle entendait un tel discourt, enfin, si, c'était la première fois qu'elle l'entendait dans une autre langue, mais l'intention restait la même. Elle croisa les bras et leva le regard au ciel ... Une marque d'insolence ? Non, mais à force d'entendre qu'elle est imprudente et stupide, ce genre de sermonement  ne lui faisait plus rien. Une fois fini ... elle n'eut toujours pas le temps de réagir, il l'empoigna fermement pour regarder sa blessure. Mais c'était qui ce mec à la fin, Speedy Gonzales ? « Morsure ? Griffure ? » Bien-sûr que non, sinon elle aurait déjà mis fin à ses jours pour éviter d'agoniser pendant des heures avant de trépasser. Elle retira son bras de son emprise et lui répondit sèchement. « Ni l'un, ni l'autre ! Un accident de moto. » Elle posa sa main sur sa blessure, elle lui faisait un mal de chien, le sang coulait toujours et elle n’avait rien pour le stopper. Elle alla ramasser son sac qu'elle avait précédemment claquait sur le sol, puis revenu près de celui qui lui avait sauvé la mise. Il n'avait pas l'air méchant, sur les nerfs certes, mais pas méchant. « Je m'excuse ... d'avoir ... » Elle soupira, en avait-elle marre de faire des conneries et de s’excuser ? « Enfin, vous savez, hurler …  oh pis zut » Elle ne savait même pas s'il comprenait tous les mots qu'elle disait.
     
    Elle reposa son sac dans un angle et s’installa dessus, après tout, elle n’avait pas vraiment de choses fragiles dedans. Elle soupira une fois de plus, elle était à nouveau coincée … encore et encore elle passait sa vie dans des endroits clos, sombres et humides. « Vous pensez qu’on va rester combien de temps dans cette situation ? » Elle passa ses mains sur son visage, ennuyait d’être enfermée avec un inconnu. «  Vous n’aurez pas de l’alcool ? Un pansement ? Compresses ? Quelques choses pour arrêter ce maudit sang de couler  … » En demandait-elle un peu trop ? En ces temps si durs, oui ! Il ne lui devait rien et elle était rentrée dans sa vie comme une boule de bowling percutant toutes les quilles.


    HJ - Désolée, c'est pas terrible.



Dernière édition par L. Toni Mahoney le Dim 30 Juin - 20:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Demoiselle en détresse ∆ "Phoenix" D. De La Vega Demoiselle en détresse ∆ "Phoenix" D. De La Vega Icon_minitimeDim 23 Juin - 21:45



    Toni & Phoenix

    Demoiselle en détresse.


    Ca m'emmerdait quand même sacrément d'avoir été interrompu dans ma contemplation du néant, par une folle hystérique qui eut la merveilleuse idée d'hurler à la mort quand une main en décomposition s'empara de sa jambe. Elle n'avait donc pas encore comprit qu'il fallait la fermer et faire profil bas de nos jours ? Apparemment non ... Elle était sans doute stupide, oui. Et comme si ce n'était pas assez, voilà qu'elle était blessée. Sacrément bien blessée de toute évidence. La plaie de son bras était sanglante. Et je m'inquiétais plus de savoir si c'était une blessure du à un zombie ou non. Parce que si c'était le cas, je me chargerais moi même de mettre fin à sa vie pour ne pas moi même être en danger. « Ni l'un, ni l'autre ! Un accident de moto. » Bon, alors dans ce cas, tant mieux. Enfin, certes, elle était sacrément amochée. Mais au moins, elle n'était pas infestée. Pas de quoi s'inquiéter de trop en clair. Ainsi me reculai-je d'un pas, sans me faire prier, quand elle posa une main sur sa plaie et s'éloigna de quelques pas pour récupérer son sac. Sourcils froncés, je la regardais faire sans trop broncher. En fait, ça m'emmerdait un peu cette situation. Elle était en train de piétiner mon espace vitale. Et ça ne me plaisait pas franchement. J'aimais beaucoup trop ma solitude pour accepter pareille chose. Mais soit. Je n'étais pas non plus un monstre. Je n'allais pas la chasser de ce garage à coups de pied dans le cul. Pas tant que les zombies seraient dans les parages en tout cas. « Je m'excuse ... d'avoir ... » Bras croisés sur le torse, je la regardais sans broncher et sans montrer si oui ou non j'écoutais ce qu'elle était en train de me dire. Oui j'écoutais et oui je comprenais. Mais allais-je l'engueuler comme une gamine qui venait de faire une connerie ? Elle semblait être assez grande pour savoir ce qu'il ne fallait pas faire. « Enfin, vous savez, hurler … oh pis zut » J'eus un léger rire narquois alors que je continuais de l'observer avec impassibilité.

    « Réfléchir la prochaine fois ...» Fut la seule réponse que je daignai lui accorder avant de hausser les épaules pour montrer que je m'en fichais bien. Au final, je n'étais ni blessé ni mort. Alors le reste ... Ca m'importait peu. Quand elle s'éloigna pour poser son sac à terre et s'installer dessus, je m'éloignai moi même et m'adossai à un mur, regard rivé sur elle. Elle prenait vraiment place dans mon espace vitale, comme si c'était tout à fait naturel et normal. « Vous pensez qu’on va rester combien de temps dans cette situation ? » On ? Parce qu'elle comptait rester ici plus longtemps qu'il ne le faudrait ? Parce qu'elle pensait qu'à un moment je n'allais pas chercher à me tirer, quitte à la laisser se démerder seule dans ce trou à rat ? « Vous, je sais pas. Moi, je partirai quand j'aurais envie. Zombies ou pas zombies. » Lui répondis-je sans l'ombre d'un doute. Ce n'était pas quelques zombies qui allaient me forcer à rester enfermé. Pas moi ! « Vous n’aurez pas de l’alcool ? Un pansement ? Compresses ? Quelques choses pour arrêter ce maudit sang de couler … » Je soupirai doucement et finis par me redresser en laissant mes bras retomber le long de mon corps; Je lui désignai ensuite la mezzanine, d'un bref hochement de menton. « Mes affaires, là-haut. Préférable que nous montons. Plus sécurisé qu'en bas. » J'ignorais si je parlais assez bien pour qu'elle me comprenne. J'osais quand même espérer que oui. Je savais que j'avais encore un accent bien prononcé. Mais normalement, je parlais assez bien pour être compris. Enfin je l'espérais. Parce que si nous devions passer un minimum de temps ensemble, histoire que le secteur se libère des rôdeurs, il serait souhaitable qu'on parvienne à se comprendre. Je n'attendis pas de réponse de sa part avant de filer en direction de l'échelle sur laquelle je grimpai pour monter sur la mezzanine.




HJ : c'était très bien *-*
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MessageSujet: Re: Demoiselle en détresse ∆ "Phoenix" D. De La Vega Demoiselle en détresse ∆ "Phoenix" D. De La Vega Icon_minitimeDim 30 Juin - 23:23



    Phoenix & Toni


    C'était donc ça ma vie à présent ? Aller de trous noirs en trous noirs, ayant peur à tout jamais de la lumière du jour ? Me blesser et emmerder les gens en leur demandant de l'aide ? Ma vie était devenue chaotique, plus chaotique que mon enfance. Luka me manquait terriblement, elle a toujours été mon repère, même dans les instants les plus sombres de ma vie. Seule au monde, perturbant la tranquillité des survivants, voilà ce que j'étais devenue : une véritable emmerdeuse. Ce n'était pas réjouissant, chaque jour la situation semblait s'empirer. A l'heure actuelle, la mort est une délivrance. « Réfléchir la prochaine fois ... » Speedy Gonzales n'était pas content, arriba arriba mon pote ... ! A vrai dire, je ne lui en voulais pas, il avait tout à fait le droit d'être furieux contre moi, je venais de détruire son havre de paix, c'était devenu une manie chez moi, bousculer la vie des gens ... Je ne désirais pas rester ici plus longtemps, mais je n'avais pas le choix, c'était soit l'obscurité avec un inconnu, soit la fin de mon existence. Même si le monde avait changé, je n'avais pas encore l'intention de le quitter, pas avant d'avoir retrouvé ma sœur. « Vous, je sais pas. Moi, je partirai quand j'aurais envie. Zombies ou pas zombies. » Très agréable ce Monsieur ... il n'avait pas l'air enchanté d'être en ma compagnie et c'était bien entendu réciproque, nous devions faire avec, c'était devenu les aléas de la vie.

    Ma blessure me faisait souffrir atrocement, elle était désormais difficilement supportable. Il fallait la désinfecter, si j'aurais su je n'aurais pas fini le reste de ma bouteille de Whisky ... Mais c'était un de ces rares plaisirs qu'ils me restaient dans ce monde absent de toutes distractions. J'aurais dû être prévoyante et ne pas pécher dans la gourmandise, mais que voulez-vous. « Mes affaires, là-haut. Préférable que nous montons. Plus sécurisé qu'en bas. » Speedy m'indiqua la mezzanine, était-il bien décidé à m'aider ou à me pousser une fois en haut ? Depuis le début, je ne cessais de m'interroger à son sujet, je ne savais absolument pas sur quel genre d'individu j'étais tombée. « D'accord. » Je relevais mon cul de mon sac en soupirant comme à mon habitude, je ne sais pas si c'était perçut comme un manque de politesse, mais pour ma part il ne s'agissait que d'un ras le bol de tout.

    Il monta sans attendre et je fis de même avec beaucoup plus de mal que mon prédécesseur. Etais-je devenue impotente ? Avais-je encore ma chance ? Tant de personnes me manquaient, si seulement ils étaient là. Mon sac arriva le premier puis se fut autour de ma petite tête de fouine. J'observais vivement mon hôte, ayant peur qu'il me foute un coup sur la tête. Après quelques secondes à regarder si l'endroit était sûr, je m'installais assise les pieds dans le vide près de l'échelle, une façon très rapide pour moi de m'échapper au cas ou Speedy aurait des envies de meurtres sur ma personne. Mon visage resta chaleureux, je fis mine de rien et reprit la conversation avec celui qui m'avait sauvé la vie. « Votre accent ... ça vient d'où ? » Depuis qu'il avait ouvert la parole, son accent m'intriguait. Etait-il loin de chez lui et pourquoi ? La curiosité a toujours été une grande faiblesse chez moi, un petit défaut parmi tant d'autres qui m'amuse tout en énervant celui qu'il touche.
    Peut-être en n'en sachant davantage sur lui, ma méfiance s'éloignerait pour laisser place à plus de gaîté. Je pressais ma main sur mon bras, j'étais vraiment distraire en ce moment, mon cœur n'était pas sage et mon esprit voyageait dans l'absurdité, de quoi me faire perdre la tête. Mais malgré la douleur, j'enchaînais mes questions avec le sourire. « Vous êtes seul par ici ? Y-t-il d'autres survivants ? Vous cherchez quelqu'un peut-être ? ... » Et ça continuait ... encore et encore, difficile de m'arrêter une fois partie. Etais-je vraiment aussi agaçante qu'il n'y paraissait ?

    HJ- Je suis passée au " je " pour plus de facilité, j'espère que ça ne te déranges pas ? :s


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MessageSujet: Re: Demoiselle en détresse ∆ "Phoenix" D. De La Vega Demoiselle en détresse ∆ "Phoenix" D. De La Vega Icon_minitimeSam 6 Juil - 22:17



    Toni & Phoenix

    Demoiselle en détresse.


    Clairement, je n'étais pas l'homme le plus sympa et le plus courtois qui soit. Surtout depuis cette putain de fin du monde qui semblait vouloir tous nous détruire, nous autres survivants. Du coup, on ne pouvait pas dire que cette jeune femme soit tombée sur la meilleure personne pour lui porter secours. A vrai dire, à peu de choses près, je l'aurais envoyé lourdement balader. Mais les rôdeurs étaient dans la rue, tout autour du garage. Et la fin du monde n'avait pas vraiment fait de moi un monstre. Du coup, j'allais plutôt l'aider. Ouais, aussi étrange que ça puisse sembler j'allais lui porter secours. Même si j'étais bien, seul ... Vraiment très bien. Je ne devrais pas avoir à me la coltiner trop longtemps de toute façon. Ainsi indiquai-je à la jeune femme la mezzanine. A elle de voir si elle était prête à me faire un minimum confiance pour me suivre, ou non. « D'accord. » Après un très bref hochement de tête, je m'éloignai d'elle et grimpai à l'échelle, direction mes affaires. Si je n'eus aucun mal à monter, je vis bien vite qu'elle avait apparemment plus de mal que moi. Sans doute à cause de sa blessure. Ou de la fatigue. Si moi je dormais plutôt très bien quand je trouvais des coins aussi "sécurisés", je ne doutais pas que ce n'était pas le cas de tout le monde. Je la regardai s'asseoir de sorte à avoir une porte de sortie au cas où je serais ... Sans doute, agressif. Je ne pouvais que comprendre ses inquiétudes et son besoin de se rassurer de la sorte. Ainsi ne fis-je pas le moindre commentaire. Dans le fond, elle avait parfaitement raison de se méfier de la sorte. C'était préférable pour sa vie ... Si elle y tenait encore assez pour ça. « Votre accent ... ça vient d'où ? » Est-ce que ça l'intéressait vraiment ? Ou est-ce qu'elle faisait ça juste par politesse ? Ou pour tenter de percer le genre de personne que je pouvais être, histoire de savoir si je méritais sa confiance ? Aucune idée ...

    « Argentine. » Me contentai-je de lui répondre, sans chercher à entrer dans le détail. Si elle voulait savoir d'autres trucs à mon sujet, elle n'avait qu'à le demander clairement. Elle ne me semblait pas être du genre à tourner autour du pot bien longtemps. Je ne doutais donc pas qu'elle me le demanderait purement et simplement, si elle avait une question à me poser. Après une courte hésitation, je récupérai l'un de mes sacs et la rejoignit. Je m'assis en tailleur à ses côtés. Et sans lui demander son avis, j'attrapai son bras blessé que je posai  au niveau de mon genoux. J'étais en train de sortir le nécessaire pour la soigner, quand elle reprit la parole. « Vous êtes seul par ici ? Y-t-il d'autres survivants ? Vous cherchez quelqu'un peut-être ? ... » Woaw. Toutes ces questions ... Quand je disais qu'elle n'hésiterait pas à me poser toutes les questions du monde si jamais l'envie lui prenait. Elle était du genre super curieuse en fait. Et sa question pour savoir si je cherchais quelqu'un, ne me plaisait pas beaucoup. Oui je cherchais quelqu'un. Et en même temps, pas du tout. Peut-être parce qu'inconsciemment, j'étais persuadé qu'elle était juste ... Morte. Mais tout comme moi, elle avait été militaire. Elle connaissait donc le minimum à connaître pour survivre dans un monde  en pleine apocalypse. Il y avait donc encore une chance ... Qu'elle soit encore en vie. « Je suis seul ici. Vu personne depuis des semaines déjà. Et je cherche ... Mon ex femme. » Lui répondis-je sans entrer dans le détail, encore une fois. Et l'air de rien, je couvris une lingette propre, d'alcool pur. Oui, ça allait faire mal. Ca allait faire super mal. Lui arracher le bras, la brûler terriblement ... Mais c'était nécessaire. Se serait con qu'elle choppe une infection et en crève. Parce qu'elle se transformait et qu'il me faudrait la tuer. « Et vous alors ? Répondez donc à vos propres questions. Vous voyagez seule ? » Demandai-je tout en déposant, sans crier gare, la lingette sur sa plaie. Et de ma main libre, je continuais de maintenir fermement son bras pour l'empêcher de se débattre. 




HJ : toujours aussi bien Wink
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