nobody said it was easy (elizaveta)
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nobody said it was easy (elizaveta)

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Leandro R. Morrisson

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MessageSujet: nobody said it was easy (elizaveta) nobody said it was easy (elizaveta) Icon_minitimeVen 13 Juin - 0:53



nobody said it was easy
La peur n'évite pas le danger, le courage non plus. Mais la peur rend faible, et le courage rend fort.
C'est infernal comme chaque jour me semble en tout point identique au précédent. Je vis tel un fantôme, plus réveillé à certains moments qu'à d'autres. Je n'arrive pas à oublier. Je n'arrive pas à avancer. Je ne le peux pas. C'est ainsi que je me suis mis en tête de continuer à vivre. J'ai retrouvé mon frère néanmoins, et il m'a permis de sortir la tête de l'eau. Un peu. Je ne peux pas redevenir "normal" du jour au lendemain. Et je sais, de toute façon, que rien ne sera jamais plus comme avant. Parce qu'en plus d'avoir perdu la femme que j'aimais le plus au monde, j'ai perdu mes filles. Mes deux petites filles si innocentes. Elles avaient encore tant de choses à faire, à voir, à découvrir. Mais elles n'en auront jamais l'occasion. L'apocalypse les a fauchées parce que je n'ai pas été capable de les protéger au bon moment. Je ne sais plus quoi faire. Je sais que plus j'attends, et plus je m'enfonce dans ma propre déprime, dans un monde à part. Dans un monde bien loin de celui-là. Trop, peut-être. Mais je ne peux pas faire autrement. Ma seule rédemption possible se trouve dans le massacre de zombies. Ce que je fais le plus souvent possible, pour me défouler, et évacuer la rage qui bout en moi à chaque secondes. C'est soit ça, soit je tue de parfaits innocents, dans la zone même. Et puisque je sais que je ne suis pas capable d'une telle chose, je préfère m’exiler. Fuir aussi souvent que possible. Trouver des zombies et les dégommer. Dans ces moments-là, l'adrénaline remplace le chagrin. L'épuisement fait taire la douleur, tapie dans un coin de ma tête, et qui bouffe tout sur son passage. Un peu comme un rôdeur. Mais en beaucoup moins ... Prévisible. En effet, je ne peux ni la voir, ni la toucher, ni la contrôler. Et encore moins l'exterminer. Ce qui est fort dommage, mais aussi nécessaire.

Je m'estime responsable de la mort de ma famille, il faut donc que je paye. S'il faut que ce soit de cette manière-là, et bien soit. Je souffrirai jusqu'à ce que, enfin, la mort vienne me faucher à mon tour. Et d'ici là, je compte bien emporter autant de zombies avec moi que possible. Hors de question de rester les bras croisés, ou ballants, dans la zone. A l'aube, donc, je saute hors de mon lit - quoi que couchette ou tapis conviendra mieux pour décrire ce ... Cette chose -, et me rue en direction des réserves. Je ne veux pas piller quoi que ce soit, je n'ai pas envie de changer mes fringues pourtant dégueulasses, et je n'ai pas l'intention de manger quoi que ce soit non plus. Je n'ai pas mangé depuis vingt-quatre heures au moins, pourtant. Mais manger n'est pas une priorité. Pas pour moi, tout du moins. Etant un membre disons ... Privilégié de la zone, j'arrive facilement à avoir accès aux armes, et en prends une, en plus d'une machette franchement nécessaire. J'ai encore fait un cauchemar où je revivais les derniers instants de ma famille. J'ai donc grandement besoin d'évacuer la rage. Comme à mon habitude, je ne parle à personne. Il n'y a pas grand monde de réveillé, de toute façon. Mais je ne souris à aucun soldat que je croise, et monte à bord d'une voiture sans un regard pour qui que ce soit. Pourtant, il ne me faut pas longtemps avant de remarquer la silhouette qui se rapproche de la voiture dans laquelle je suis déjà installée. Et je la reconnais instantanément. Eizaveta. J'aurais peut-être dû me douter qu'elle serait là, ou en tout cas pas très loin. Comment a-t-elle fait pour savoir qu'aujourd'hui encore, je sortais ? Ce n'est pas faute, pourtant, d'essayer d'être discret ... Mais Elizaveta semble avoir le don de lire dans mes pensées. Enfin, j'espère que non. Bien sûr.
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MessageSujet: Re: nobody said it was easy (elizaveta) nobody said it was easy (elizaveta) Icon_minitimeLun 16 Juin - 11:39



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La peur n'évite pas le danger, le courage non plus. Mais la peur rend faible, et le courage rend fort.
Dans sa couchette Elizaveta n'a pas fermé l’œil de la nuit, elle dort très peu depuis l'année qui vient de s'écouler, ou bien son sommeil est léger et réveillé par le moindre bruit. Elle a beau être dans la zone depuis 3 mois elle ne s'habitue pas à ce soudain afflux de survivants inconnus, si elle est habituée à évoluer parmi beaucoup de monde, elle n'a jamais baissé sa garde, alors dormir en toute confiance parmi eux c'est au-dessus de ses forces. Elle se contente de micro sieste durant la journée lorsqu'ils sont tous occupés à faire autre chose. Elle décide de se lever définitivement lorsqu'une adolescente s'éveille soudain en sursaut, du coin de l’œil elle observe cette dernière se rapprocher de la femme non loin et se glisser dans sa couchette, la femme, sa mère probablement, l'entoure de ses bras et toutes deux se rendorment paisiblement. Avec le temps et en étant régulièrement témoin de ce genre de scène Elizaveta s'est faite à l'idée que c'est ainsi qu'est censé agir une mère envers son enfant, c'est loin d'avoir été le cas de sa mère. En détournant le regard elle se lève et quitte l'espèce de dortoir emménager pour les survivants, très peu de mondes sont réveillés en plein milieu de la nuit, elle sait qu'elle trouvera quelques gardes aux environs des portes, mais elle est loin de rechercher de la compagnie et se dirige plutôt vers la bibliothèque. Après avoir allumé une bougie laissée à l'abandon elle se choisit un livre au hasard et s'installe dans un fauteuil dont le ressort lui rentre dans la peau de sa cuisse, elle se contentera de ce petit inconfort et se plonge dans sa lecture.


Des bruits de pas la sors de sa somnolence, elle réalise que l'aube pointe son nez et reconnaît la silhouette lorsqu'il passe devant les portes de la bibliothèque. Probablement pour se rendre à la réserve et quitter la zone. Elizaveta n'hésite pas longtemps avant de prendre la décision de l'accompagner, ce qu'elle fait la plupart du temps, d'autres fois elle le laisse tranquille quand elle ne ressent pas son besoin de solitude. Elle ne le suit pas jusqu'à la réserve elle sait parfaitement où le retrouver, aucun garde ne l'arrête, ils l'observent comme une bête curieuse avant de retourner à leurs occupations. L'un d'eux lui avait posé des questions une fois, elle n'y avait jamais répondu, mais leur curiosité reste inassouvie, il ne leur faudra pas longtemps pour revenir à la charge et être reconduit à nouveau. Elle croise le regard de Leandro, les traits tirés elle devine qu'il a encore fait un cauchemar, les détails lui sont inconnus, mais à force de traîner avec cet homme elle commence à reconnaître quelques signes, comme elle sait d'avance qu'il se montrera particulièrement sauvage à l'extérieur de la zone. Ça ne la dérange pas, elle a pratiquement été élevé dans ce genre d'ambiance, elle ne craint pas Leandro malgré les avertissements donnés par les autres survivants. Il aurait pu partir sans elle, étrangement c'est comme s'il l'avait attendue, il relève du mystère pour Elizaveta pourtant elle ne pose pas de question. Elle ne porte sur elle que son coutelas, seule arme autorisée sur soi au sein de l'établissement, ce n'est pas pour autant qu'elle s'inquiète, en fait il n'y a qu'en sa présence qu'elle se sent en sécurité. Étrange, illogique, qu'importe c'est ainsi et jusqu'à preuve du contraire ça le restera. "Bonjour Leandro" En toute circonstance elle reste polie et reconnaissante, avec un regard vers lui elle s'installe à ses côtés. Chacune de leur sortie est imprévisible, elle pourrait y laisser la vie, il pourrait la laisser tomber, elle en est parfaitement consciente, pourquoi cette confiance en lui c'est une question auquel elle n'a aucune réponse, quoi qu'il en soit elle se sent toujours mieux lorsqu'ils reviennent sain et sauf dans la zone.  
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Leandro R. Morrisson

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MessageSujet: Re: nobody said it was easy (elizaveta) nobody said it was easy (elizaveta) Icon_minitimeMar 17 Juin - 14:31



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La peur n'évite pas le danger, le courage non plus. Mais la peur rend faible, et le courage rend fort.
Comme souvent, je ressens le besoin de sortir. Quitter cette zone, et ne revenir que dans quelques heures. Une fois que j'aurais tué un certain nombre de rôdeurs. C'est devenu une routine, une habitude. Et ça m'est aussi vital, à présent. J'ai aussi appris à faire avec la présence d'Elizaveta, lors de ces sorties. Mon instinct, aujourd'hui encore, m'a prévenu de son arrivée. Et je n'ai pas eu tort, puisqu'elle a rapidement pointé le bout de son nez. Je ne lui souris pas. Ne lui dis rien non plus. Généralement, nous ne ressentons même pas le besoin de parler. Je ne sais pas vraiment pourquoi elle m'accompagne sans rien. Bon nombre de survivants, dans la zone, ont peur de moi. Certains me fuient même comme la peste. Mais pas Elizaveta. Au contraire, même. Elle me suit, et vient avec moi quasiment à chaque fois que j'essaye de partir loin de la zone. Je ne dis rien. Parce qu'elle ne me dérange pas. Elle ne me parle pas, elle non plus, sauf rares exceptions. Tant que je peux me défouler sur les zombies et ensuite rentrer sain et sauf à la zone, sa présence ne me gêne pas. Au contraire, elle a un côté apaisant. Un côté rassurant, peut-être. Mais je ne l'admettrai jamais. Et surtout pas à Elizaveta. Elle n'a pas besoin de savoir ça. Aujourd'hui, elle décide de me saluer. Cela arrive de temps en temps, amis ce n'est pas à chaque coup non plus. Le silence est roi. « Parce que je risque de devenir fou.. » Aussi concis que possible, comme à l'accoutumée. Je n'ai pas vraiment envie de parler. Je n'en ai pas besoin non plus. Elle doit le savoir à présent, puisque c'est toujours la même chose ... Ou presque. Parce que c'est, malgré tout, déjà arrivé que l'on ait une conversation normale. On n'a jamais abordé les sujets sensibles, et c'est bien mieux ainsi. Je tiens à préserver cette relation telle quelle.

C'est en tout cas ce que je veux croire à tout prix. Je m'installe sur mon siège, et elle en fait de même. Comme à chaque fois, je n'ai pas prévu d'armes pour elle. Elle n'aime pas trop tout ça, me semble-t-il. J'arrive à comprendre son point de vue, même si le mien ne changera pas de si tôt. Tuer un rôdeur, ce n'est pas la chose la plus élégante qui soit. Pourtant, ça me soulage. Pendant une fraction de secondes, j'ai l'impression d'avoir un poids en moins sur les épaules. Ce poids finit toujours par réapparaître, chaque fois un peu plus lourd. Mais je veux rester dans l'illusion la plus totale. Je veux croire que c'est un soulagement, et que ça me permet de rester en vie, voire d'avancer. Si Elizaveta ne tue pas souvent des zombies, elle est tout de même très utile lors de ses sorties. Elle ne parle pas la grande majeure partie du temps. Mais le simple fait qu'elle soit là est suffisant. « Comment tu vas ? » Je ne lui pose que très rarement des questions. Cela ne m'empêche néanmoins pas de prendre de ses nouvelles, et de m'assurer qu'elle va bien. Je veux croire que c'est uniquement égoïste. Un besoin de savoir qu'elle ne va pas me planter en plein milieu d'un dégommage de zombies. Dans le fond, j'ai juste besoin de savoir qu'elle n'est pas en train de se perdre dans ma folie. Je ne la laisserai pas se faire tuer ou mordre, c'est une certitude. Mais je ne peux pas être certain de ne pas avoir une influence très néfaste sur elle. Je ne suis pas le type le plus recommandable de la zone, c'est un fait non négligeable. Elle doit bien en avoir conscience, non ? Alors pourquoi persiste-t-elle à venir avec moi ? C'est une question que je me pose souvent, mais que je ne lui partagerai pas. Je n'ai pas envie de la faire fuir, elle aussi.
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Nael S. Warrens

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MessageSujet: Re: nobody said it was easy (elizaveta) nobody said it was easy (elizaveta) Icon_minitimeMer 13 Aoû - 21:11

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MessageSujet: Re: nobody said it was easy (elizaveta) nobody said it was easy (elizaveta) Icon_minitime

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