Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen]
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Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
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Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen]

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MessageSujet: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeMer 13 Nov - 22:36

Je dois absolument me rendre à New-York. Si mon frère est vivant il est là-bas sans aucun doute ! Donc demain je décolle, d’autant plus que Disneyland est de moins en moins sûr. J’entends de plus en plus de mouvement autour de mon refuge les nuits. Je ne sais pas si c’est des rodeurs, ou si c’est des survivants. Mais depuis le début de l’épidémie, la vie ma montré la véritable nature humaine. Et certain survivants sont bien plus dangereux que des rodeurs, donc je vais m’en aller d’ici. Mais demain matin car la nuit commence à tomber, et je dois à tout prix rejoindre l’ancien local des employés qui me sert de refuge avant qu’elle ne tombe complètement. Cela fait presque sept mois que je suis dans le parc. Au début je ne voulais pas le quitter, car j’avais peur. Ensuite j’y suis resté car il n’y avait pas trop de rodeur, et que ça m’a permis de les observer et d’apprendre à me défendre. Mais l’odeur des cadavres semble en attirer de plus en plus chaque jour, et les réserves de nourriture sont vides ou périmé. Donc demain je lève le camps et part pour New-York. J’ai entendu un appel radio dans un bureau, disant qu’il y avait une zone avec des survivants dans le Nevada. Donc je vais y faire une halte, peut être que mon frère y est. Et ensuite je passerais par des grandes villes comme Salt Lake City, Cheyenne ou encore Chicago. Peut-être que je trouverais des survivants que je pourrais aider. Car autant que mes capacité de chirurgienne me serve à quelque chose d’autre, que de pouvoir découper les membres des rodeurs d’un seul coup, car je sais où taper. De retour à mon campement de fortune, je barricade de nouveau la porte, et me couche avec ma batte de Baseball tacheté de sang à côté de moi. Une nuit encore agité, je me réveille en larme plusieurs fois, faisant toujours le même cauchemar. Il est six heures du matin, et je dois partir. J’ai des jours, voir des semaines de marche en vue. J’espère que j’aurais la chance de trouver une voiture, ou un autre moyen de locomotion motorisé. Me levant, je vérifie en détail l’extérieur avant de sortir pour ne pas me faire surprendre par un rodeur. La vois semble libre, j’ouvre la porte et je sors en espérant que le reste de la journée soit aussi calme que cette aube.

C’est le début du voyage, j’ai quelque provision dans un sac à dos que j’ai trouvé par terre en arrivant au parc. Sans doute un touriste qui là laissé ici pour s’échapper plus vite. Quelque provision, de la nourriture et surtout de l’eau. Car aller dans le Nevada signifie traverser le désert, mais au moins là-bas, il ne doit pas y avoir tellement de zombies. Avec mon sac sur le dos, et ma batte à la main, je quittais le monde merveilleux de Disney. La route semble déserte, et le parking plein de voiture. Avec un peu de chance il y en a une qui pourrait marcher. En espérant qu’il reste de la batterie et assez d’essence. Après avoir recherché pendant plusieurs minutes une voiture avec les clefs sur le contact, je fini par trouver mon bonheur. Ce qui me procura une joie immense, mais je ne souris pas. Je ne souris plus que quand cela en vaut la peine. Et depuis un an, rien n’en a valu la peine. Je ne devais pas faire trop de bruit en essayant de démarrer le véhicule, car je risquerais d’attirer l’attention des rodeurs. Et ça, s’est réellement la dernière chose dont j’ai envie. Assise dans la voiture, je ferme les yeux et prend une profonde respiration. Je tourne délicatement la clef sur le contact. La voiture peine, je réessaye plusieurs fois. Je ne dois pas noyer le moteur, surtout pas. Mais dans une ultime tentative, le moteur fit un fracas, et la voiture démarra. D’après la jauge d’essence, il y a de quoi faire environ 700 kilomètres. C’était vraiment génial. Mais je fus rapidement tiré de ma joie par des hurlements, une bande de rodeurs attiré par le bruit arriva en courant. Vite, je passe la première et je pars au quart de tour. Le gps incrusté dans la voiture ne fonctionne plus. Sans doute que plus personne ne s’occupe des réseaux satellites. Mais ce n’est pas grave, je vais faire à l’ancienne et suivre les panneaux jusqu’au Nevada.

Presque sept heures de route depuis que je me suis approprié ce véhicule. Je suis dans le désert depuis deux bonnes heures, et quelques rodeurs sont passés sous mes roues. Ma jauge d’essence à cruellement baissé, et je vais surement bientôt tomber en panne sèche. C’est clair que je n’irais pas jusqu’à New-York avec cette voiture, mais au moins j’aurais gagné beaucoup de temps. Après encore trente minutes de route en plein milieu du désert, la voiture s’arrêta net. Plus d’essence, je saisissais mon sac et sort pour reprendre ma marche. Il fait chaud, terriblement chaud. Je sors une bouteille d’eau de mon sac pour boire. Concentré sur ce que je fais, je ne prête pas attention à la route. Et quand je baisse la tête, je vis au loin un point noir, comme des bâtiments. Un mirage ? Plus j’avance en sa direction plus les bâtiments ce dessine. Ce serait ce fameux camp de réfugiés ? J’utilise les dernière force qu’il me reste pour courir, afin d’atteindre cette base plus rapidement. Alors que je suis à quelques mètres, je vois une silhouette féminine. Et plus j’avance, plus cette silhouette m’est familière. Elle est de dos, et je ne sais pas si c’est bien elle. Mais cette jeune femme ressemble à Aileen, ma meilleure amie. Une amie de toujours, qui était même la marraine de mon fils. Puis alors que je suis plus proche. Elle tourne la tête, et je la vois de profil. Aucun doute c’était Aileen. Des larmes de joie montèrent, j’avance toujours vers elle. Et quand je suis assez prêt, je dis en sanglotant.

« Aileen c’est toi ? »

Je pleure comme une enfant, je suis paralysé. Je n’ose même plus bouger, je la croyais morte comme les autres. Enfin quelqu’un qui faisait partie de mon ancienne vie. Interpellé par ma voix, cette belle blonde se tourne vers moi. C’est elle… Je tombe à genoux, et je mets mes mains devant mon visage en pleurant à chaud de larmes.
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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeVen 15 Nov - 21:25



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(red) ▽ I tried to walk together but the night was growing dark, thought you were beside me, but I reached and you were gone. Sometimes I hear you calling from some lost and distant shore. I hear you crying softly for the way it was before.
Il y a encore quelques mois, je n'aurais pas pu ne serait-ce qu'envisager d'intégrer un groupe aussi conséquent. J'en étais terrifiée, en fait. J'avais déjà eu beaucoup de mal à accepter de rester parmi le groupe de désespérés que nous avions formés. Il m'avait fallu faire beaucoup d'efforts pour ne pas juste me casser du jour au lendemain. Et quand je voyais où j'en étais maintenant, je ne pouvais qu'être fière d'avoir réussi à résister à la tentation. En même temps, je savais depuis bien longtemps déjà que je ne pouvais tout simplement pas m'en sortir seule. C'était impossible. Les rôdeurs étaient trop nombreux, les ressources de moins en moins présentes. Et puis ... Frêle comme je l'étais, je ne pouvais pas aller bien loin. Mes forces s'amenuisaient de plus en plus quand j'avais rencontré Ezeckiel pour la toute première fois. En fait, non, j'étais sur le point de me faire bouffer et c'était exactement ce qui serait arrivé s'il n'avait pas débarqué. Il ne m'avait pas fallu bien longtemps avant de m'attacher à lui sincèrement. Aujourd'hui, c'était clair et net pour moi : nous formions une équipe. Qu'il veuille rester ici ou décide du jour au lendemain de tout plaquer pour retourner sur les routes m'importait peu. Dans le fond, la seule chose qui comptait, c'était que je sois avec lui. Alors peu importait où il allait, je le suivrai ... Bien sûr, cela ne m'empêchait pas d'avoir beaucoup de mal à me faire à l'idée de vivre ici. Tous ces gens étaient ... Et bien ... C'était juste ... Trop. Beaucoup trop, en fait. Je n'étais plus habituée à être entourée d'autant de personnes, il me fallait un temps d'adaptation. En réalité, et je le savais très bien, ce n'était pas juste de temps dont j'avais besoin. J'avais besoin d'Ezeckiel et j'avais l'énorme chance de pouvoir le garder à mes côtés. Alors tant que cela était possible, je comptais en profiter. Même si le fait que je sois toujours un petit peu distante - beaucoup moins qu'avant, cela dit - pouvait le faire fuir à tout moment.

C'était ce qui me terrifiait le plus, après les rôdeurs bien sûr : le voir s'éloigner de moi d'une minute à l'autre. Ce n'était pas prêt d'arriver, et j'en avais conscience. Mais cela ne m'empêchait pas de me poser sans arrêt les mêmes questions. Et puis, il y avait tout un tas de jolies filles dans le coin. Bref, tout cela ne me concernait pas le moins du monde ... Ezeckiel faisait ce qu'il voulait, après tout. De toute façon, je n'avais pas de quoi m'inquiéter de tout cela pour le moment. Nous avions beaucoup à faire, et notamment nous éloigner de la zone aussi souvent que possible. Dans le fond, je savais qu'il avait compris pourquoi j'étais aussi renfermée et distante avec lui, et je le remerciais de ne pas en parler. Et puis, j'avais la très agréable impression qu'il faisait tout pour me faciliter la vie, à commencer par m'éloigner dès que possible de la zone. Nous n'avions pas le choix : nous devions à tout prix rester là-bas, mais ce n'était pas pour autant que nous étions obligés d'y rester tous les jours. Et puis, personne ne pouvait nous reprocher de faire des allers-retours fréquents entre l'extérieur et l'intérieur de la zone. En effet, à chaque fois - ou presque - nous faisions en sorte de revenir avec quelques bricoles, que ce soit de la nourriture, des vêtements, ou toute autre sorte de babiole. Dans la zone, tout pouvait servir, alors nous ne ménagions jamais nos efforts pour faire en sorte de ne pas revenir bredouille. Mais il y avait aussi les jours où, comme celui-là, nous ne voulions pas nous risquer trop loin. Question de sécurité, et de motivation aussi. Aller dans le village voisin à la zone n'était pas plus mal. Il n'y avait plus grand chose à récupérer, mais tant que cela nous occupait et nous maintenait loin de la foule de la zone, cela nous convenait. Notre expédition nous prit donc toute l'après-midi, désireux que nous étions de laisser un peu de distance avec le reste des survivants.

Néanmoins, il fallut bien, à un moment, nous résigner à retourner dans la zone. Je laissai Ezeckiel prendre les devants, juste histoire de traîner un peu la patte. Je ne voulais pas rentrer maintenant, en fait. Et si cela ne dépendait que de moi - et si notre sécurité n'était pas en jeu aussi, bien sûr -, je ne serais sûrement pas retourner dedans un seul instant ! Mais la nuit tomberait d'ici quelques heures, et nous ne pouvions pas prendre de risques inutiles. Hors de question que l'on passe la nuit de hors. Légèrement préoccupée, l'esprit encombré de diverses pensées inutiles, je fixai les bâtiments de la zone. « Aileen c’est toi ? » Aussitôt, je fronçai les sourcils, et me retournai brusquement. J'aurais reconnu cette voix entre mille mais elle ne pouvait pas vraiment être là ... A moins que ... Je posai le regard sur elle, et mon coeur cessa brutalement de battre. Bon sang ... C'était bel et bien elle. Saphyr. Celle avec qui j'avais grandit et passé la plus grande partie de ma vie. Depuis que j'avais quitté New-York, après avoir découvert la mort de mes parents et de ma petite soeur, je n'avais pas osé un seul instant songer à qui que ce soit. Famille, amis, pour moi, ils étaient tous morts, sans exception. La voir me causa un choc profond, et je ne tardai pas à sortir de ma semi-transe pour me rapprocher d'elle, et me laisser tomber à genoux face à lui. Je ne la quittai pas un seul instant du regard, jusqu'à ce que je me décide à combler les derniers centimètres qui nous séparaient encore pour la serrer dans mes bras. La serrer à l'en étouffer, mais je n'y prêtai pas vraiment attention pour l'heure, trop hébétée que j'étais. « Saphyr ... », murmurai-je, la voix trop nouée par l'émotion. Mes larmes ne coulaient pas encore, mais c'était tout comme ... « Je croyais que tu étais ... », ajoutai-je avant de m'interrompre en réalisant quelque chose d'extrêmement important. « Tu es ... Toute seule ? » Dans l'attente de sa réponse, je me rendis compte que mon coeur battait à vive allure maintenant. Pour la première fois depuis bien longtemps, j'étais terrifiée. Terrifiée à l'idée de ce qu'elle allait me répondre.
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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeSam 16 Nov - 21:36

Elle est vivante, vivante et devant moi. C’est ma meilleure amie, et enfin depuis le début de cette épidémie, j’ai une bonne nouvelle. Merde, il va falloir lui dire pourquoi je ne suis pas avec Jason, mon mari. Et Surtout les enfants, parce que Aileen est… ou plutôt était la marraine de mon petit garçon. Mais pour le moment elle ne me demande rien. Elle se contente de venir vers moi et de me serrer dans ses bras. Elle me sert fort, c’est le premier acte de tendresse que l’on a envers moi depuis environ un an et demi. Et avant j’étais vraiment du genre câline, et même envers mes amies. Et surtout avec Aileen, on pouvait passer des soirées entières devant la télé en pyjama en mangeant de la crème glacée et en se faisant des câlins. Et pendant toutes les périodes de ma vie. J’étais heureuse comme jamais je l’avais été. Je mets ma tête dans son cou, et prend une grande respiration, c’était tellement bon de la sentir vivante. Mais alors que je me sens heureuse comme jamais, une question d’Aileen me vient comme un vrai coup de poing dans la figure. Alors que je viens d’arrêter de pleurer, elle me demande si je suis toute seule. Oui je suis toute seule, au début de l’invasion, Jason à était contaminé. Et alors que nous avions une vie toujours parfaite malgré tout, parce que nous étions tous les quatre. Il est devenu l’une de ces abominations, et il a dévoré les enfants. Quand je suis rentré, je l’ai vue faire. Il m’a entendu ma pourchassé jusque dans la cuisine… Et je l’ai décapité avec le hachoir. Depuis je suis toute seule, et je cherche Silver. C’est ça que je veux lui dire, pour qu’elle sache. Car dans mon cœur elle fait partie de ma famille, et je sais qu’elle adorait mes enfants. Mais au lieu de cela, je ne fis que lui dire en recommençant à pleurer.

« Oui je suis toute seule… »

Et mes sanglots me coupe la parole, et empêche tout son de sortir de ma bouche. Tous mis à part le bruit de mes pleures. Mes larmes de joies viennent de se transformer en torrent de chagrin. J’aimais tellement mon mari, et j’étais totalement et complètement folle de mes enfants, jamais je n’avais aimé personne comme eux. Et ça Aileen le sais parfaitement. Bien que je n’arrive pas à continuer ma phrase, ma sœur de cœur avait sans aucun doute compris qu’il ne restait plus que moi dans mon ancienne famille. Je ne peux pas m’arrêter de pleurer, mais le soleil commence à cacher le bout de son nez. Et ce serait franchement bête de mourir dévoré par une horde alors que l’on vient de se retrouver. Alors je quitte les bras d’Aileen, avant de lui déposer un petit bisou très doux sur les lèvres. Le genre de bisous qu’une mère donne à ses enfants, ou que deux sœurs peuvent s’offrir. Et en vue des retrouvailles qu’elles viennent d’avoir ce petit bisous est vraiment de circonstance. Maintenant debout, je suis ma meilleure amie jusqu’à ce qui semble être la zone dont j’ai entendu parler à la radio. Je ne dis aucun mots pour me calmer, car même si j’ai changé, même si je n’hésite absolument plus à tuer pour survivre. Le simple fait d’évoquer mes enfants me détruit toujours. Et cela me détruira toujours, ma vie n’avait plus aucun sens jusqu’à aujourd’hui. Maintenant au moins j’avais la preuve que quelqu’un était toujours là. Mais cela ne peut pas me dévier de mon but, qui est de retrouver mon petit frère. Alors que j’avale une nouvelle fois mes sanglots, parce que je dois absolument demander à Aileen. Si elle est dans cette zone, peut-être qu’elle a déjà revu Silver. Surtout qu’ils étaient amis aussi. Alors, avec un peu d’espoir dans la voix je lui demande.

« Je cherche mon frère, tu l’as vu ? J’ai décidé d’aller à New-York pour essayer de le retrouver. Mais si seulement tu pouvais me dire qu’il est avec toi ! »

Bon bien sûr, ce fut une déception. Mais je m’y attendais, tout espoir n’est pas perdu. Parce que la zone est grande, et peut être qu’il y est quand même. Pendant que l’on marche pour rentrer, je prends la main de cette belle blonde que je viens de retrouver. Je l’aime tellement, je l’aime d’un amour similaire à l’amour entre deux sœurs. Alors que nous arrivons à la zone, je sens que je ne vais pas beaucoup fermer l’œil. S’il y a la moindre chance que mon frère soit vivant, et qu’il soit ici. Je ne peux absolument pas me permettre de perdre du temps en dormant. Je dormirais quand il sera avec moi, et je reviendrais me mettre en sécurité ici, car mes compétences de chirurgienne serviront sans aucun doute. Mais avant de penser aux autres, je pense à lui, et je pense également à moi. Car l’annonce de la mort de mon frère me ferait tellement mal, que je sais où cela me mènerais.
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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeDim 17 Nov - 18:24



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(red) ▽ I tried to walk together but the night was growing dark, thought you were beside me, but I reached and you were gone. Sometimes I hear you calling from some lost and distant shore. I hear you crying softly for the way it was before.
Retrouver Saphyr. La retrouver et surtout, pouvoir la serrer dans mes bras. Jamais je n'aurais pu envisager telle chose, ni même y penser. Nous avions passé la majeure partie de notre vie ensemble, à nous soutenir dans les difficultés et à rester côte à côte dans les bons moments. Elle représentait tellement pour moi, elle avait toujours été comme ma seconde soeur, celle à qui je pouvais me confier. Quand ma véritable soeur, celle avec laquelle j'étais liée par le sang, avait été envoyée en pensionnat, Saphyr avait été là pour moi, et jamais je n'aurais pu me tirer de ma "mauvaise période" si la jeune femme n'avait pas été là pour moi. Dans un sens, et je m'en rendais compte maintenant plus que jamais, j'avais un peu vécu par procuration avec elle dans les parages. Elle avait réussi là où j'avais échoué : elle s'était mariée, avait fondé une famille. Deux magnifiques enfants, dont le premier duquel j'étais la marraine. Evidemment, j'avais pensé à eux en retournant à New-York mais tout ce que j'avais vécu là-bas avait achevé de me convaincre de l'inévitable : pour moi, ils étaient tous morts, et je n'avais aucune chance de retrouver qui que ce soit vivant. Et pourtant ... Elle était là. Vivante, en parfaite santé, quoi qu'un peu secouée. Je la serrai contre moi comme si ma vie en dépendait, peu soucieuse du fait que nous étions assises à même le sol. Je m'en contre-fichais, pour tout dire, seul comptait le fait que je l'avais retrouvée, qu'elle était vivante. Je n'aurais pas pu être plus heureuse, sauf que ... Si, en fait ... Elle était seule, et cela avait de quoi m'effrayer au plus haut point. Et ses enfants ? Et son mari ?

« Oui je suis toute seule… », lâcha-t-elle d'une voix détruite, achevant de me broyer le coeur, et de me faire réaliser l'horreur de la situation. J'avais retrouvé Saphyr, oui, mais je ne reverrais sans doute jamais sa famille, qui était aussi la mienne, dans un sens. Je suffoquai, peinai à retenir mes larmes, mais j'y parvins. Ne serait-ce que pour elle. Je n'avais pas pleuré depuis la mort de ma soeur, et j'estimai que c'était mieux ainsi. Ne pas m'apitoyer sur mon sort, ne pas m'arrêter sur tous les morts qui jonchaient la vie des survivants, tout cela me paraissait indispensable pour continuer à avancer, à espérer. On finit par se redresse, par épousseter nos affaires sales, avant de tourner les talons, direction la zone. Il ne tardera sans doute plus à faire nuit et il était hors de question que l'on soit encore dehors à ce moment-là. Nous mettre à l'abri, voilà mon objectif principal. Et ... Plus tard, j'expliquerai tout à Ezeckiel, il devait sans doute déjà en avoir beaucoup deviné, mais ce n'était pas le moment pour moi de m'éloigner de Saphyr. Elle avait besoin de moi, besoin de se réchauffer, d'être en sécurité pour une nuit, et de manger sans doute aussi. « Je cherche mon frère, tu l’as vu ? J’ai décidé d’aller à New-York pour essayer de le retrouver. Mais si seulement tu pouvais me dire qu’il est avec toi ! », s'exclama-t-elle soudainement, alors que notre marche silencieuse se poursuivait. Je tournai la tête dans sa direction, une moue désolée collée au visage. Elle comprit aussitôt. Nous avions toujours eu cette faculté, à nous comprendre sans avoir besoin de mots.

J'agrippai son bras, et l'emmenai dans une petite pièce, dans laquelle bon nombre de personnes se rejoignaient le soir pour dormir. Pour l'instant, il n'y personne, et même si cela ne saurait sans doute tarder, nous avions très largement le temps de parler avant cela, de nous retrouver comme il se devait. « Ecoute Saphyr ... Je sais que tu veux retrouver Silver, et c'est normal. Mais ... Je suis allée à New-York, et c'est l'horreur là-bas. Tu peux pas faire un pas dans la ville sans être attaquée par une trentaine de rôdeurs. », expliquai-je sur un ton qui se voulait persuasif. Je ne voulais pas la perde alors que je venais tout juste de la retrouver. C'était légitime de vouloir retrouver son frère mais ... Elle devait bien savoir que depuis le temps que toute cette merde avait commencé, son frère risquait d'être introuvable... Il pouvait être de partout. « Pour être là, tu as entendu l'appel radio, non ? Il doit en avoir fait de même, et s'il doit aller quelque part, c'est bien ici. Il n'est pas encore là mais peut-être que ça ne tardera plus. », poursuivis-je presque aussitôt. Je voulais la convaincre, il fallait que je la convainque de rester ici. Mais en même temps ... Je pressentais que sa décision était déjà prise et que, peu importait ce que j'allais lui dire, elle ne changerait pas d'avis. Saphyr avait toujours été légèrement têtue sur les bords, et toutes ces épreuves ne devaient pas l'avoir changée, voir même devaient avoir renforcées cet aspect de sa personnalité.
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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeLun 18 Nov - 14:57

J’attendais une réponse de Aileen, j’espérais vraiment qu’elle ait vue mon frère. Ce serait tellement simple, parce que je me doutais que si l’enfer existait il était surement situé à New-York. Il y avait tellement d’habitant durant l’invasion, qu’il devait y avoir des milliers peut être même des millions de rodeur à l’intérieur de la ville. Ce rendre dans l’ancienne plus grande ville du monde était sans aucun doute du suicide. Mais peut être que c’est ce que je recherchais finalement. Car je ne faisais que me voiler la face, sans aucun doute Silver était mort, et je ne pouvais plus vivre dans ce monde. Bien sûr je venais de retrouver Aileen, mais elle semblait très bien se débrouiller sans moi. Et de toute façon, ce n’est pas elle qui me retiendraient ici alors qu’il y a encore une chance sur un million que mon frère soit vivant. Alors que je me lançais en demandant à la jeune femme qui m’accompagné si par hasard elle n’avait pas vue mon frère, elle me répondit pas une petite moue. Il ne m’en fallut pas plus pour comprendre qu’elle ne l’avait pas vue. Bien, je n’allais donc pas m’éterniser ici bien longtemps. Et comme je ne peux pas voyager de nuit, j’allais rester jusqu’à l’aube et reprendre ma route jusqu’à New-York. On arrivait dans une petite pièce, il y avait des lits de camps, et un étrange sentiment de sécurité m’envahissait une fois assis sur l’un des lits. J’espérais pouvoir prendre une douche, même une douche commune. Je ne supportais pas d’être sale, cela venait surement de mon ancien métier. Alors que j’allais demander à ma meilleure amie s’il y avait un endroit pour que je puisse me doucher. Mais elle me parla de New-York, et ce qu’elle me dit m’horrifia. Depuis cette fameuse nuit, où j’ai tout perdu, j’avais une phobie dévorante. Les rodeurs ne me faisaient pas peur quand ils étaient quatre ou cinq. Mais dès qu’ils étaient une dizaine, j’étais terrifié. La première fois que je me suis fait pourchasser par une vingtaine d’entre eux, je me suis uriné dessus de terreur. Et Dieu sait que j’avais des nerfs d’acier. Alors l’idée de voir des hordes peut être formée de centaine de rodeurs… Puis elle me parla du message radio pour me convaincre de rester. Je peux la comprendre, dans la situation inverse je ne voudrais surtout pas être séparé d'elle. Mais elle ne me retiendrait pas, j’ai toujours étais une véritable tête de mule. Et s’il était encore de ce monde, mon mari aurait très bien pu le confirmer. Donc je passais ma main avec tendresse sur la joue de cette belle blonde qui était une vraie sœur pour moi.

« Ecoute ma chérie, je sais ce que tu essais de faire. Mais si Silver n’est pas ici, il est forcément quelque part. Tu le connais presque aussi bien que moi, vous étiez même à l’école ensemble. Il était bien plus débrouillard que toi ou moi, donc si nous on a survécu… Il est surement vivant quelque part aussi. Et je ne peux pas me résoudre à laisser mon petit frère tout seul, alors que l’on vit l’apocalypse. Tu as surement peur que je meurs, mais si je ne le retrouve pas… Crois-moi, là je vais mourir à s’est certain. »

Voilà, Aileen savait ce qu’il en était pour moi. Et elle me connaissait assez pour savoir que maintenant elle pouvait dire ce qu’elle voulait, mais rien ne changera. Cependant, peut-être qu’il était déjà là. La zone était grande, comment est-ce qu’Aileen pourrait être sûr qu’il n’était pas là. Ou même par chance, il  aurait pu arriver pendant que nous étions à l’extérieur. Tout cela n’était que des espoirs futiles. Mais il n’y avait plus que l’espoir dans ma vie. Donc les yeux pleins de larmes, mais aussi avec une légère pointe d’espoir, je lui dis.

« Il est peut-être dans la zone sans que tu ne le saches ! Peut-être qu’il est arrivé ressemant et tu ne l’as toujours pas vu ! On pourrait faire le tour de la zone pour le trouver ! Il y a peut-être un registre, on pourrait aller voir si son nom est noté dessus ! »

J’étais épuisé et à bout de nerfs. C’était sans doute ces nerfs qui parlaient pour moi. Je me sentais sale, affamais, et épuisais. Je voulais manger, prendre une douche et dormir. Et j’espérais vraiment dormir dans les bras d’Aileen. Et je ne tardai pas à lui réclamer tout cela, j’avais les nerfs à vif et ça se voyait.

« J’aimerais bien prendre une douche, même si elle sont commune je m’en fiche. Et puis j’ai faim, je n’ai presque rien mangé depuis deux jours… »

Je verrais plus tard pour lui demander de dormir dans ses bras. Car elle n’était peut-être pas seule ici après tout. Mais je n’osais pas lui en parlait, j’avais déjà tellement de peine, que je ne supporterais certainement pas d’entendre parler de la mort de personne qui m’étais cher dans mon ancienne vie.
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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeMer 20 Nov - 18:42



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Depuis que j'avais découvert les cadavres ambulants de mes parents, puis de ma soeur, je n'avais pas pu ne serait-ce qu'imaginer retrouver une autre personne, bel et bien vivante et ... Apparemment en bonne santé. Ainsi, je mis de longues minutes avant de comprendre, et d'accepter sans doute, que c'était bien Saphyr qui me faisait face, l'une de mes plus anciennes amies, une personne avec laquelle j'avais passé la majeure partie de ma vie. Le simple fait de la revoir me procurait un bien fou, et réchauffait un peu mon coeur mort depuis trop longtemps. Saphyr ne tarda pas à me parler de son frère mais, malheureusement, je dus lui annoncer une bien triste nouvelle. Non, je n'avais pas la moindre nouvelle de lui et ce, malgré le message radio. Mais il était hors de question que je la laisse partir aussi facilement ... Nous avions tout ce qu'il nous fallait ici, de la nourriture, des vêtements, des gens avec qui parler, tout. En même temps, je savais pertinemment que je n'allais pas lui faire changer d'avis aussi facilement. Ce n'était pas son genre, et cela ne l'avait jamais été. Cela ne m'empêcha pas de grimacer face à ce qu'elle me dit. Oui, il était débrouillard mais je ne voulais pas la perdre juste après l'avoir retrouvé. Partir à sa recherche à New-York relevait du pur suicide. « Alors, ne tente pas New-York. Crois-moi, j'y suis allée, et s'il est quelque part, ce ne sera pas là-bas. Il n'y a plus rien. », dis-je ensuite, sur un ton légèrement nostalgique. Toute ma vie était là-bas, enfin, toute mon ancienne vie ... Il allait sans doute falloir que je lui dise que je ne pouvais purement et simplement pas venir avec elle.

En temps normal, je n'aurais pas hésité une seule seconde, et je serais partie avec elle sur le champ s'il le fallait, mais il y avait Ezeckiel, et je ne pouvais, et ne voulais pas, le laisser ici. Et puis ... Courir je-ne-sais-trop-où ne me tentait pas vraiment. L'espoir n'était plus avec moi depuis bien longtemps et même si j'étais heureuse de la retrouver enfin, cela ne me revigorait pas totalement. Etait-il possible qu'il soit dans la zone sans que je le sache ? Cela faisait quoi, une semaine que j'étais là ? Je l'aurais vu, non ? Bon, certes, il y avait énormément de monde, et je ne connaissais pas tout le monde mais ... je n'avais pas vu son nom sur les registres, ni où que ce soit et je le connaissais quand même assez pour savoir que s'il était vraiment, il aurait fait bon nombre d'excursions. Or, ce n'était pas le cas. Pas que je sache, en tout cas. Je décidai de garder cela pour moi, pour l'instant en tout cas. Elle était déjà en piteux état, il n'était pas nécessaire que j'en rajoute alors que je ne pouvais pas être sûre de moi à cent pour cent. Elle le verrait bien d'elle-même sur les différentes listes ... « On fera ça, si tu veux. Mais demain. Il faut que tu te reposes d'abord. », répondis-je avant de soupirer. Oh non, je ne pourrais pas la faire changer d'avis, c'était sûr et certain ! Je l'embarquai avec moi jusque dans la zone, passai les gardes sans problème après qu'il aient, bien sûr, vérifié que nous n'étions pas mordues.

Je lui souris faiblement, et me contentai de hocher la tête quand elle parla d'une douche, et de manger. Je comprenais parfaitement comment elle devait se sentir, pour avoir vécu très longtemps dehors. La zone était l'endroit parfait pour ne plus avoir tous ces manques, mais je n'allais pas pouvoir la persuader de cette façon ... « Je t'accompagne jusqu'aux douches, ensuite j'irais te chercher de quoi manger, et je reviens te chercher, ok ? », dis-je en l'amenant jusqu'aux douches, en effet communes. Heureusement pour elle, il n'y avait personne à cette heure-là. Après lui avoir donné shampooing, gel douche et serviette, je lui souris, et me faufilai jusqu'au baraquement qui contenait tous nos stocks. Comme il était devenu habituel de le faire, je signai le registre, y jetai même un coup d'oeil au cas où le nom de Saphyr apparaisse mais rien. J'allai rapidement dans les cuisines pour faire chauffer ses haricots et retournai en direction des douches. Je n'avais pas été trop longue, du moins, je l'espérai, je me permis donc un petit détour par les chambres pour prévenir Ezeckiel de la situation, histoire qu'il ne s'inquiète pas de ma possible absence. Enfin, je pus retourner voir Saphyr, une assiette, des couverts, et une canette en main. Elle sortait justement des douches quand j'arrivai. Je m'avançais donc vers elle, et lui fis un petit signe de tête en direction d'un coin un peu plus discret, à quelques pas de là. Une table de pique-nique rarement utilisée était plantée là, entre deux baraquements. « Tu vas pouvoir manger chaud ce soir. », fis-je remarquer en souriant, et en sous-entendant - bien sûr - que cela pouvait arriver plus souvent si elle acceptait de rester ici ... Je ne me faisais pas trop d'illusions, cela dit.
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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeMer 20 Nov - 21:14

Je venais de retrouver ma meilleure amie, et en temps normal cela aurait pu me suffire. Mais pas maintenant, pas en ce moment. La pensée que mon frère soit vivant m’obsédait, je l’aimais vraiment plus que tout. Et maintenant c’était sans doute la dernière personne de mon sang encore vivant, si jamais il avait survécu. Mon père aussi était vivant au moment de l’invasion, mais je ne me faisais pas autant d’illusion pour lui. Dans un sens ce n’était pas normal, mais je me doutais qu’il serait mort en protégeant mon frère. Ou alors en tentant de fuir, il était trop âgé pour avoir réussi. Mais Silver, c’était mon petit frère, et je le connaissais assez pour savoir qu’il était prêt à tout pour rester en vie. J’espérais qu’il soit ici, et en sécurité. Mais au fond de mon cœur, je savais qu’il n’était pas là. Car même s’il était passé par là, je savais qu’il n’aurait pas pu rester en place. Pas ici, pas tout seul. Surtout s’il n’a pas vu Aileen. Donc demain, je vais plier bagage et repartir sur les routes le cœur tranquille en sachant ma meilleure amie en sécurité dans la zone. Cependant, New-York ne semblait pas être une bonne idée. Mais j’irais quand même, cependant un petit mensonge pouvais détendre l’atmosphère. Et surtout rassurer la belle blonde.

« Bon… Tu ne m’empêcheras pas de repartir et tu le sais ! Mais je te promets d’éviter New-York au maximum. »

Bien entendu, ce n’était qu’à moitié vrai. Ou à moitié faux, cela dépend du point de vue. Ce que j’allais faire, c’est que je ferais la route jusqu’à New-York en passant par plus d’Etat que la route normal. Peut-être qu’il y a d’autre camp de survivant qui n’ont pas pu passer de message radio, et peut être qu’ils ont vue Silver à un moment donné. Mais la ligne d’arrivée de mon parcourt est et restera New-York, peu importe ce que Aileen ou n’importe qui d’autre pouvait me dire. Et si une fois arrivée à New-York, il n’était pas là… Je ne préfère pas y penser. Mais bon, pour le moment j’allais prendre une douche, je suivais ma meilleure amie jusqu’au douches. C’était des douches communes, mais cela ne me dérangeait pas du tout. Je me sentais tellement sale que même des douches mixtes m’auraient convenue. Par chance, j’étais seule avec Aileen, et je me fichais bien qu’elle me voit nue. D’ailleurs elle m’avait déjà vue nue bon nombre de fois quand nous étions adolescente. Maintenant qu’elle m’avait donné le nécessaire, je retirais mon sac à dos et le mettais devant la douche avec mes affaires. Puis, je me déshabillais doucement, maintenant en sous vêtement, je positionnais mes vêtements à coté de mon sac. Puis je dégrafé mon soutien-gorge, et retiré mon shorty, que je déposais sur mes vêtement, avant de pénétré maintenant nue dans les douches communes.

Doucement j’appuyais sur le bouton pour faire couler l’eau. Une eau tiède me coulait sur la peau, cela suffisait à me remonter le moral. Je prenais le gel douche, et en mettais un peu dans mes mains. J’essayais de ne pas en prendre trop, c’était surement à Aileen, donc hors de question de trop lui user. Je me passais avec douceur le gel douche sur le corps, prenant surtout soin de me nettoyer les zones les plus intimes de mon corps. Puis une fois mon corps assez décrassé, je pris une noisette de shampoing, et me lava les cheveux doucement. L’eau était passé de tiède à froide, mais en plein milieu du désert du Nevada, ce n’était vraiment pas grave. Je fini de me rincer, et me dirigea vers la serviette que j’avais posé juste devant les douches. Il y avait un miroir sur le mur en face, au-dessus d’un lavabo. Je me vis nue dans celui-ci, je ne m’étais pas vraiment vue nue dans un miroirs depuis des mois. Ce que je voyais était affolant, j’avais tellement maigri. Bien sûr, je gardais mes formes de femmes, ma poitrine et mes fesses. Mais mon ventre, on voyait chacun de mes abdominaux, et pas parce que je les avais musclé. Mais parce que j’avais perdu toute ma graisse ou presque. Je saisis la serviette, et commença à me sécher. J’étais encore nue quand Aileen entra dans les douches. Je ne sursautais même pas, et ne prenait pas la peine de cacher mon corps. On était tellement amie, et du même sexe alors pourquoi me cacher. Je me séchais rapidement, et remis mes sous-vêtements. Le choc de me voir aussi maigre serait surement plus gros pour Aileen qui ne m’avait pas vue depuis longtemps. Puis je me rhabillai rapidement, et suivit ma meilleure amie jusqu’à une table à l’extérieur. C’était agréable de manger chaud, et Aileen me le faisait bien remarquer. Je la connaissais bien, et je sentais qu’elle essayait de me dire de rester. J’allais mettre les choses au point tout de suite pour ne pas trop la faire souffrir.

« Merci pour le repas. Mais tu sais que ce n’est pas ça qui me retiendra. Je t’aime, mais je ne resterais pas. Je suis contente de te savoir en sécurité, mais je partirais demain matin ! »

C’est sûr que l’ambiance du repas venait de baisser. Et je sentais que j’avais été un peu trop sèche avec ma meilleure amie. Donc je venais m’assoir à côté d’elle sur un banc de la table de pique-nique, et je posais ma tête sur son épaule. Sans dire un mot, juste pour profiter du moment avec elle, car maintenant elle savait que les heures ensemble étaient compté.
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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeVen 22 Nov - 18:18



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(red) ▽ I tried to walk together but the night was growing dark, thought you were beside me, but I reached and you were gone. Sometimes I hear you calling from some lost and distant shore. I hear you crying softly for the way it was before.
Ce n'était faute d'avoir essayé de la faire rester. J'avais tout tenté. Avant sa douche, après, et même pendant son repas. Je ne voulais pas baisser les bras, mais pour le coup, je devais bien m'avouer vaincue. Je ne voulais pas plus plomber l'ambiance, et je ne pouvais pas la forcer à faire quoi que ce soit, alors ... Il fallait juste que je laisse aller, que je la laisse faire ce qu'il voulait, et que je cesse de me prendre la tête pour un oui ou pour un non. Et puis ... J'étais franchement mal placée pour essayer de l'empêcher de faire telle chose. N'était-ce pas exactement ce que j'avais fait en partant à la recherche de ma famille à New-York ? Bon, cela remontait à bien longtemps, plus d'un an à vrai dire, et ses chances de retrouver son frère en étaient, par conséquent, considérablement diminuées ... Je ne voulais pas être pessimiste, ni plomber son courage et sa motivation, mais le fait était que je n'avais plus grand chose en lesquels croire. Il y avait Ezeckiel, bien sûr, et s'il m'avait permis de changer sur bien des points, ce n'était pas pour autant que j'en étais redevenue optimiste. En fait, pour tout dire, je ne savais pas vraiment ce qui m'avait maintenue en vie, avant que mon chemin ne croise celui d'Ezeckiel. Après tout, j'avais vu, sous mes yeux, mes parents transformés, à moitié bouffés, puis ma soeur en faire de même, avant d'être tuée de sang froid par des connards pas finis. Sans doute aurais-je pu en finir une bonne fois pour toutes avec les horreurs de ce monde, mais j'avais eu la chance de rencontrer Ezeckiel, et de m'attacher à lui avec le temps, sans doute même un peu trop. Retrouver Saphyr me faisait extrêmement plaisir, mais je savais que je ne pouvais rien faire pour la convaincre. J'étais passée par là, et tant qu'elle n'aurait pas mis la main sur son frère, elle n'abandonnerait pas.

Je me contentais donc de m'installer à ces côtés, sur l'une de ces tables de pique-nique installées dans la zone. Un plat chaud, voilà qui allait lui faire plaisir. « Je ne peux pas te convaincre, alors ne parlons plus de tout ça. », avouais-je, vaincue, juste avant de déposer le plat chaud sur la table devant elle. Je souris en la sentant se caler contre moi comme au bout temps, tâchai de ne pas fuir à toutes jambes. C'était Saphyr, ma meilleure amie d'enfance, celle à qui j'avais toujours tout dit, ou presque, il n'y avait pas de quoi avoir peur. Et pourtant ... Je ne pouvais pas m'enlever de la tête la furieuse envie que j'avais de prendre mes jambes à mon cou. J'étais comme cela maintenant, et un peu comme la volonté de Saphyr de retrouver son frère, je ne pouvais pas juste tirer un trait sur tout ce que j'avais vécu. Seul Ezeckiel avait aujourd'hui la possibilité de me toucher sans que je ne veuille fuir. Pourtant, je restais parfaitement immobile. Parce que je ne voulais pas la brusquer, et qu'elle semblait déjà assez malheureuse comme cela. Ce que je comprenais d'ailleurs. Il suffisait que je pense à ses deux bouts de chou pour me mettre à frissonner, et me filer la nausée. Il allait falloir que je retrouve au plus vite Ez', il était le seul à vraiment pouvoir me réconforter ... Maintenant. Mais pour l'heure, tout ce que je voulais, c'était profiter pleinement de mes retrouvailles avec Saphyr. Je savais que cela ne durerait pas, parce que comme elle me l'avait si bien dit, elle repartait le lendemain. Alors, plutôt que de m'épuiser à ramer pour une cause perdue d'avance, autant profiter de sa présence.

« Avant de partir, demain, il faudra que tu passes à la réserve, et que tu demandes à prendre quelques trucs. Ils ne te donneront pas d'armes, c'est sûr, mais tu pourras récupérer quelques livres pour t'occuper, un peu de nourriture et peut-être même des vêtements. », lui dis-je en souriant, sur un ton qui ne prêtait pas à la discussion. Je la laissai partir, ok, mais il était hors de question que j'abandonne ce point-là. Elle n'avait pas le choix, point. « Mange avant que ce soit froid. », lançai-je ensuite, de la voix douce qui caractérisait si bien la Aileen que j'avais autrefois été. Celle-là même qui n'existait plus depuis bien longtemps. Mais retrouver une personne de ma vie d'avant remettait tout en question, jusqu'à ma "nouvelle personnalité". « Il faudra ... Que je te présente quelqu'un avant que tu ailles te reposer, si tu veux bien ? » Je dis cela sur un ton peu convaincu, légèrement en retrait, comme si j'avais peur de sa réponse. Mais, après tout, elle avait été à mes côtés toute ma vie, elle me connaissait - ou en tout cas connaissait mon "ancien moi" - alors je savais que je pouvais lui faire confiance et tout lui dire. Et s'il y avait bien quelque chose sur lequel je refusais de faire marche arrière, c'était cela. Elle allait partir, mais avant cela, je voulais lui présenter Ezeckiel. Parce que lui, et désormais Saphyr, étaient les deux seules personnes qu'il me restait. Les deux seules personnes auxquelles je pouvais tout dire.
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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeDim 24 Nov - 14:27

Je faisais un câlin à Aileen, je me sentais bien et apaisé lorsque j’étais en contact avec elle. Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas était aussi bien. Depuis que j’avais vu mon mari dévorer nos enfants. Mais bizarrement je sentais que ce n’était pas vraiment réciproque, pas du tout réciproque même. Alors avec douceur je retirais ma tête de l’épaule d’Aileen. C’était bizarre, avant elle ne rechignait pas à me faire un câlin, et maintenant ce simple contact avec moi semblait lui déplaire au possible. Elle ne le montrait pas, mais je sentais bien qu’elle ne voulait pas du tout que je lui fasse de câlin. Je ne comprenais pas, et je ne lui demanderais pas. Cette épidémie chacun l’avait encaissé à sa façon, et peut être est-ce que c’était pour ça que celle que je considérais comme ma sœur ne supportait plus que je la touche. Je faisais alors comme si je n’avais pas remarqué sa gêne, et je me concentrais sur mon assiette. Je donnais de grand coup de fourchette, et dévoré mon premier repas chaud depuis longtemps. Je ne m’étais nourri que de produits froids depuis des mois et des mois. Maintenant j’avais la chance de passer au moins une nuit à l’abri, j’avais pris une bonne douche et là je mangeais à ma faim. Depuis le début de l’épidémie je ne mangeais plus à ma faim, mais seulement pour survivre. Alors que je continuais de manger avec envie, ma meilleure amie me dit que je devais passer à la réserve pour prendre des provisions. Je lui répondis par un sourire, je n’allais certainement pas refuser de prendre des vêtements et de la nourriture avant de traverser les Etats-Unis à pied. Puis elle me dit de manger, c’était un peu comme autrefois, mais avec quelque chose qui sonnait faux dans la voix de Aileen. Elle semblait se forcer, et je ne comprenais pas vraiment, mais bon j’avais autre chose à penser. L’important c’était surtout qu’elle soit en sécurité. La savoir ici, bien portante, avec très peu de risque de se faire attaquer par des rôdeurs me suffisait, et si elle voulait me parler d’autre chose sur ce qui lui était arrivé, elle le ferait d’elle-même. Encore deux ou trois coups de fourchette, et je terminé complètement mon assiette, la rendant comme neuve. Alors que je posais doucement la main sur mon ventre, car j’avais trop mangé, chose qui devenait vraiment rare dans ma vie. Je prêtais intention à ce que ma meilleure amie était en train de me dire. Me présenter quelqu’un ? De toute façon je n’avais pas vraiment le choix, et ça faisait plaisir de savoir qu’elle n’était pas toute seule ici. Alors en lui faisant un petit sourire forcé, car il m’était très dur de sourire depuis le début de l’épidémie.

« Oui sans problème, je serais contente de rencontrer les personnes qui font partie de ta nouvelle vie. »

Le sourire était forcé, mais les paroles elles étaient sincères. Si quelqu’un l’avait aidé, cela me ferait plaisir de rencontrer cette personne. Voilà, c’était tout moi, maintenant je me posais un tas de question, comme autrefois quand elle me parlait à peine de l’un de ces petits amis, ou de l’une de ces nouvelles copines. Je ne savais même pas si cette personne était un homme ou une femme. J’avais eu plus de chance qu’elle dans notre ancienne vie. J’avais eu un beau mariage, de beaux enfants et le travail de mes rêves. Mais maintenant tout cela ne me servait plus à rien, la roue avait tourné, et j’en étais contente. Car je ne voulais plus rien, je ne voulais plus jamais tomber amoureuse, et de toute façon c’était impossible. Je ne voulais plus de famille mis à part mon frère, et je ne voulais plus pratiquer mon ancien métier. De toute façon ce serait impossible, ou alors cela tirerais plus de la boucherie que de la chirurgie. Et je ne voulais surtout pas savoir Aileen seule, mais je ne pouvais pas être la personne qui restait avec elle. Dans un certain sens, la situation était parfaite… Enfin parfaite était un bien grand mot, tout était tellement difficile maintenant… Au moins elle n’était pas seule. Je poussais mon assiette en avant, et je dis avec une petite voix douce.

« Tu as éveillés ma curiosité, et je veux rencontrer cette personne. Je suis contente que tu ne sois pas toute seule ! »

Je lui faisais un petit sourire forcé de nouveau, et je me levais. Je ne voulais pas perdre trop de temps, car je comptais bien partir à la première heure demain matin. Donc autant me présenter tout de suite cette personne.
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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeMer 27 Nov - 12:42



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La situation était trop compliquée pour que je sois capable d'agir de manière normale et habituelle. Je savais, au fond de moi, que Saphyr s'était rendue compte que quelque chose clochait. J'avais beau faire tous les efforts du monde pour ne pas le montrer, pour ne pas être trop distante avec elle, ce n'était pas possible. Le monde avait bien changé, et nous avec. Je savais ce par quoi elle était passée. Enfin, je ne savais pas tout, mais j'en savais assez pour comprendre qu'elle ne soit plus tout à fait la même. Aucun retour en arrière n'était possible, pour elle, comme pour moi. Mais la dernière chose que je voulais, c'était la blesser un peu plus, ce qui n'allait sans doute pas être facile. A une époque, il y a très, très longtemps, nous étions capables de nous tenir l'une contre l'autre sans que cela ne pose un souci à l'une ou l'autre. Nous pouvions nous serrer dans nos bras, et nous réconforter de cette façon dans les moments difficiles mais ... Plus maintenant. Aujourd'hui, tout était différent. Saphyr avait perdu toute sa famille, tous ses proches, les avait sans doute vus mourir dans d'atroces souffrances et moi, et bien j'avais perdu mon innocence de la pire des façons. Alors, malgré tous les efforts du monde, les choses ne pouvaient pas redevenir comme avant. Quelque chose avait disparu, chez elle comme chez moi, et ce, même si elle partait le lendemain. J'appréhendai déjà le moment où je devrais lui faire mes adieux, et je n'étais pas capable de profiter de sa présence ... Quelle ironie.

Pourtant, s'il y avait bien une chose que je me sentais capable de faire avant son grand départ qui, à mes yeux, relevait plus du suicide, c'était la faire rencontrer Ezeckiel. Je ne saurais sans doute pas expliquer avec précision pourquoi cela me tenait à coeur mais c'était le cas ... je voulais absolument que cela se produise. Les choses n'étaient peut-être plus tout à fait les mêmes entre nous mais, pour autant, elle était toujours ma meilleure amie, celle qui me connaissait depuis toujours ou presque. Et c'était le genre de choses que l'on disait à sa meilleure amie. Je ne savais pas encore trop comment j'allais lui présenter, mais je voulais le faire, alors cela ne m'importait que moyennement. Les sourires de Saphyr étaient trop forcés pour être naturels, mais je décidai de ne pas lui en tenir rigueur. Combien de temps avait-il fallu pour qu'Ezeckiel réussisse à m'arracher un sourire ou un rire sincère ? Enormément de temps. Si Saphyr avait été seule tout ce temps, il était normal qu'elle ne soit plus tout à fait la même, elle aussi. « Oui, heureusement qu'il était là. », avouai-je, un sourire à moitié rêveur aux lèvres. Je ne serais sans doute même pas capable de décrire tout ce qu'il était pour moi. C'était quelque chose de tout simplement impossible à définir en quelques mots. Il était là, et sans lui, cela ferait sacrément longtemps que j'aurais laissé tomber. En fait, je ne serais sans doute même pas là, et je n'aurais pas retrouvé Saphyr, du coup. Il était celui qui me permettait encore de vivre, tout simplement.

En tout cas, je venais de lui donner un premier indice sur cette fameuse personne. Elle savait maintenant que c'était un homme, mais je n'étais pas certaine de vouloir en dire plus. Avant déjà, je n'aimais que moyennement parler de mes petits amis, de mes relations amoureuses etc, même avec Saphyr, alors maintenant, avec tout ce qui s'était passé ... Et bien, c'était encore pire. Je me levai à mon tour, et attrapai l'assiette. Nous allions devoir passé par le self pour la redéposer. « On va d'abord chercher tout ce dont tu auras besoin ? Il va pas tarder à faire nuit et si on tarde trop, il n'y aura plus personne. », proposai-je en me tournant dans sa direction. Et comme il était hors de question que je la laisse partir sans rien, et bien je préférais y aller dès maintenant ... Ezeckiel pouvait attendre. « On pourra peut-être essayer de voir s'ils peuvent te filer une voiture ? Il y en a pas mal. », tentai-je presque aussitôt, légèrement inquiète à l'idée de la laisser partir sans rien, juste avec quelques vêtements, un peu de nourriture, et deux ou trois couteaux pour se défendre. Le monde ne permettait plus ce genre de fantaisie, ou de péripétie. Je me décidai à attraper la main de Saphyr pour la faire venir avec moi. C'était le premier geste que j'initiai de moi-même entre nous, et ce n'était pas aussi compliqué que je l'avais d'abord imaginé. C'était un grand pas en avant, tout de même.
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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeVen 29 Nov - 21:07

Voilà, j’avais fini mon assiette, et le crépuscule pointait le bout de son nez. Il était temps que je me repose, mais avant il fallait que j’aille chercher des provisions avec Aileen dans l’une des réserve de l’abri. Elle venait de me dire que j’aurais peut-être une voiture, et je dois avouer que ça me simplifierais bien la vie. Car aller jusqu’à New-York en partant du Nevada, même en voiture j’en aurais pour au moins deux jours. Et ce à condition que les routes qui était présente autrefois ne soit pas barré, ou envahie de hordes de rôdeurs. Je vivais grâce à l’espoir que mon frère ait survécu, mais d’un autre coté je ne me faisais pas d’illusion. Je pense que je veux aller à New-York pour mettre fin à mes jours là où ils ont débuté. Mais ça je n’allais certainement pas le dire à Aileen, parce qu’à ce moment-là elle serait capable de m’attacher pour me retenir. Mes enfants sont morts, mon mari est mort, ma mère est morte avant l’épidémie, et mon père était sans doute mort maintenant. La seule personne en qui j’avais encore une toute petite étincelle d’espoir, c’était mon frère. Mais New-York, c’était à peu près vingt-cinq millions d’habitant. Si rien que la moitié de ces personnes sont devenue des rôdeurs, New-York devait être devenu ce que l’on appelle l’enfer. Et vue la terreur qu’une dizaine de mort-vivant pouvaient m’infliger, je n’imaginais même pas ce que me ferait la vision d’une centaine de millier de rôdeurs. Je pense que mon cœur s’arrêterait purement et simplement de battre. Et je finirais par me faire démembrer et dévorer par tous ces morts vivants. Je dois l’avouer, je ne souhaitais pas du tout avoir une fin de la sorte. Bon, maintenant il n’était plus l’heure de penser à ça. Il était seulement l’heure de profiter un maximum de Aileen avant de la quitter sans doute pour toujours. Et je devais rencontrer cette personne qui l’avait aidé. Cet homme d’après ce que j’avais compris. Mais pour le moment elle voulait qu’on aille voir si je pouvais avoir des objets qui m’aideraient dans ma quête à travers le pays. Abandonnant notre table après avoir débarrasser les repas. Nous allons partir jusqu’au réserve afin que je récupère ce dont j’avais besoin. Je pouvais l’avouer, elle m’intriguait avec cette histoire d’homme mystérieux. Cette histoire, ça avait vraiment l’air d’avoir anguille sous roche. Mais il y avait une pandémie qui avait fait des millions, peut-être des milliards de mort. Donc on n’avait pas vraiment le temps pour avoir une conversation de commère qui cherche absolument à savoir avec quel garçon sa copine c’était mis. Et d’un autre côté, j’étais même contente de savoir qu’elle était avec quelqu’un, et peu importe que ce soit un ami ou plus. L’important c’était qu’elle ne soit pas toute seule. Car j’étais bien placé pour le savoir, le plus gros fléau qui puisse être. Plus que l’épidémie, plus que la mort. C’était la solitude.

« Il ? Je suis contente que tu ne sois pas toute seule ici. J’ai passé pas mal de temps toute seule, et je suis contente de savoir que toi tu ne seras plus toute seule maintenant. Allez, viens on va rapidement récupérer des choses, et après je me ferais un plaisir de voir qui va s’occupe de toi dans cette nouvelle vie. »

Le terme, « cette nouvelle vie. » n’était pas innocent, c’est vrai qu’avant l’invasion, c’était plutôt moi qui m’occupait des petits soucis d’Aileen. Sauf que voilà, dans cette vie elle c’était débrouillé sans moi et ne semblait pas plus mal s’en porter. Et heureusement, car je ne suis plus capable de m’occuper convenablement de moi, alors de quelqu’un d’autre… Ce n’était même pas la peine d’y penser. On marchait entre deux grilles, jusqu’à une porte en fer dont le bâtiment semblait abriter la réserve. Je n’étais pas très à l’aise de prendre des vivres qui pouvait servir aux survivants, donc je restais devant la porte, laissant Aileen prendre les devants.
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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeSam 30 Nov - 13:49



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(red) ▽ I tried to walk together but the night was growing dark, thought you were beside me, but I reached and you were gone. Sometimes I hear you calling from some lost and distant shore. I hear you crying softly for the way it was before.
Retrouver Saphyr était une chance, et j'en avais totalement conscience. Nous étions dans un pays extrêmement grand, dans lequel, certes, les survivants se faisaient plutôt rares, mais avec une superficie toujours aussi conséquente. J'étais ravie de voir qu'elle allait bien - physiquement parlant - mais aussi extrêmement attristée à l'idée qu'elle ne reviendrait pas sur sa décision. Je la connaissais suffisamment pour savoir qu'elle irait à New-York quoi qu'il arrive, et quoi que je lui dise, elle le ferait. Elle m'avait fait croire le contraire pour me rassurer, mais je n'étais pas dupe, même si je ne lui en disais pas mot. Je pouvais parfaitement comprendre sa quête. Elle avait tout perdu, et vouloir retrouver son frère de sang était légitime. J'étais juste beaucoup plus pessimiste qu'elle, elle n'avait que peu de chances de le retrouver, mais il n'était pas nécessaire que je lui plombe un peu plus encore le moral en lui disant ce que j'avais sur le coeur. Pour l'heure, tout ce que je voulais, c'était profiter à fond de sa présence. C'était peut-être la dernière fois que je la voyais et cela pouvait paraître horrible, mais je n'avais plus l'intention d'essayer de la convaincre. Il n'y avait rien que je puisse dire ou faire pour la retenir, j'étais très bien placée pour le savoir. Tout ce que je pouvais faire, c'était essayer de lui refourguer le plus possible de ressources, dans l'espoir qu'elle s'en sorte.

Si mon pessimisme prenait totalement le dessus, je ne voulais pas laisser totalement disparaître mon optimisme. Et puis, ce n'était vraiment pas le moment pour me plomber le moral à moi aussi, en songeant à tout ce qui l'attendait, et à tout ce qui allait nous séparer beaucoup plus rapidement que je ne le pensais. Je devais m'estimer heureuse qu'elle soit vivante, et peut-être même songer au fait que tant que je ne la voyais pas transformée, elle ne pouvait pas l'être. Elle était plus forte que cela, même si son moral me semblait être au plus mal. Mais qui n'avait pas vécu et vu des horreurs ? Tous les survivants en étaient ressortis transformés ... Forcément. Je préférais plutôt lui parler d'Ezeckiel, ou en tout cas lui en toucher quelques mots. Je voulais à tout prix les présenter avant qu'elle ne parte, et ce n'était pas non plus comme si je lui laissais vraiment le choix. Elle avait été ma meilleure amie pendant si longtemps, celle vers qui je me tournais quand quelque chose n'allait pas. Cela ne pouvait pas être totalement différent aujourd'hui. Et puis, ce que je voulais à tout prix, c'était essayer au maximum de rester au plus proche de la réalité. Retrouver un semblant de vie "normale" me paraissait essentielle, même si cela allait être de courte durée, inévitablement.

« Oui, il. », dis-je, un léger sourire aux coins des lèvres, en restant toujours aussi vague. Et puis, même si je ne voulais plus tenter de la convaincre, je pouvais toujours essayer de lui prouver que tout espoir n'était pas mort. Nous avions tout perdu, oui, mais il était, malgré tout, possible, de retrouver un peu de lueur dans ce monde morbide et sans vie. « Allez, allons-y, on aura tout le temps de voir ça après. », conclus-je avant de l'embarquer avec moi jusqu'à la réserve. Elle était, bien sûr, très sécurisée et en voyant Saphyr hésiter, je pris le devant. J'allai parler à l'un des gardes, qui accepta sans rechigner de nous laisser passer. Il y avait quelqu'un d'autre à l'extérieur pour superviser tout cela, de toute façon. Je retournai auprès de Saphyr, attrapai sa main sans broncher et la tirai avec moi jusqu'à l'intérieur. « Tu vas avoir besoin de pas mal de choses, alors commençons par le plus évident : la nourriture. », lançai-je en l'emmenant jusqu'au rayon de la bouffe. Il y avait pas mal de choses et je savais qu'il en restait aussi pas mal dans une pièce adjacente, l'autre "réserve". Là-bas se trouvaient les aliments qui pouvaient se conserver plus longtemps, et qui pouvaient donc être ajoutés dans les rayons un peu plus tard, une fois qu'ils seront un peu plus vidés. Je faisais partie, la plupart du temps, de ceux qui sortaient récupérer des provisions, alors je savais tout cela. « N'hésite surtout pas, on notera tout, et s'il le faut, je sortirai demain récupérer de quoi approvisionner les gens ici. Alors, sers-toi et ne fais pas de manière surtout, s'il te plaît. Cela me rassurera si tu prends de quoi tenir. », expliquai-je en lui lançant un rapide sourire, sincère et encourageant.
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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeMar 3 Déc - 13:59

Devant la porte de cette réserve, je n’étais pas rassuré. Déjà parce qu’il y avait une personne que je ne connaissais et qui n’avait pas vraiment l’air commode devant la porte. Et comme je venais de passer prêt d’un an et demi toute seule, je craignais un peu ce genre de personne. Surtout que la dernière personne humaine que j’avais côtoyé, j’avais dû la tuer après qu’elle ait essayé de me violer. Il n’y a pas à dire, ce n’était pas facile depuis le début de cette apocalypse. Et le pire c’était sans doute l’ignorance, le fait de ne pas savoir qui était encore vivant. Si nous étions dans le pire endroit du monde, ou si au contraire les Etats-Unis étaient plutôt calmes contrairement au reste du monde. Pourquoi les morts marchaient ? Et il y avait-il une solution, est-ce qu’il restait encore des personnes vivante qui pourrait trouver cette solution. Trouver un remède à cette maladie, c’était comme vouloir trouver un remède à la mort. Et toutes ces questions me trituraient les méninges à longueur de temps. Il y avait ça, et aussi de savoir si mon frère était vivant. Pour le moment c’était tout ce qui m’importait, et bien plus que de trouver une solution à cette apocalypse qui avait rendu le monde fou. Aileen me prit par la main, et m’entraina rapidement dans cette pièce qui contenait pas mal de chose. C’était un paradis pour les survivants cet endroit, et rien qu’à regarder la nourriture présente sur les étagères, mon ventre se mis à gargouiller légèrement, même si j’avais mangé à ma faim. Alors, Aileen me dit de me servir sans me priver. De toute façon, même si c’était égoïste de ma part, je ne comptais pas du tout me priver. J’allais partir pour un long voyage, et un voyage encore plus long si je finissais par revenir. Donc, j’ouvrais mon sac et me servait de façon à avoir de quoi manger pour au moins deux semaines. C’était un minimum, si jamais j’étais en voiture ça irait, et encore si jamais les anciennes routes n’étais pas hors d’état. Mais c’est sûr que si jamais je me retrouvais à faire la route à pied, j’aurais à peine ce qu’il faut pour faire l’aller. Mais de toute façon, ce voyage sentait vraiment l’allé simple. Maintenant que j’étais équipé au niveau de la nourriture, ne restait plus qu’à voir ce que je pouvais acquérir de plus ici. Je ne serais vraiment pas contre quelques sous-vêtements de rechange, car je n’étais pas vraiment bien équipé de ce côté-là. J’étais pourtant quelqu’un de très maniaque à propos de la propreté, donc je ne me sentais pas bien à l’aise depuis le début de cette invasion. Même si grâce à cette zone j’avais pu prendre une douche bien chaude aujourd’hui.

« Bon j’ai tout ce qu’il me faut comme nourriture je pense, je trouverais bien d’autre chose sur la route. Donc ce sera suffisant… J’aimerais bien avoir des sous-vêtements surtout maintenant. »

A peine dit, qu’Aileen m’entraina dans une autre pièce où il y avait des vêtements. Contrairement à la nourriture, les vêtements devait être un peu plus dur à retrouver. Mais au moins j’aurais une ou deux culottes de rechange, et ce ne serait pas du luxe vu l’état de mes vêtements actuel. Il n’y avait pas grand-chose, mais je ne faisais pas du shopping donc je n’étais vraiment pas difficile dans cette situation. Je fouillais rapidement dans les vêtements, et attraper deux petites culotte rapidement et les mis dans mon sac. Je saisis aussi un pantalon et un blouson. Personne n’avait besoin de blouson ici, nous sommes au Nevada après tout. Et moi je vais traverser le pays, et certain endroit son froid entre la Zone et New-York. Voilà, j’avais tout ce qu’il me fallait au niveau de la nourriture et des vêtements.

« Bon j’ai ce qu’il me faut ma chérie, pour ce qui est des armes et peut être d’un véhicule. Je ne sais pas si j’oserais vous prendre une chose aussi précieuse, donc je pense que je vais en rester là. »

Même si c’est vrai qu’une voiture, une moto ou quoi que ce soit à moteur me servirait énormément. Même si cela n’avance pas vite, au moins pendant que je suis dessus je n’ai pas à marcher, donc je ne me fatigue pas. Mais ça devait vraiment devenir denrée rare les véhicules en bon état alors je ne me sentais pas de leur prendre ça.
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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeMer 4 Déc - 16:47



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(red) ▽ I tried to walk together but the night was growing dark, thought you were beside me, but I reached and you were gone. Sometimes I hear you calling from some lost and distant shore. I hear you crying softly for the way it was before.
Je connaissais extrêmement bien Saphyr, il m'était donc aisée de voir que pas mal de choses avaient changé, que cela soit chez elle ou entre nous. J'avais aussi conscience, pour le dernier point, que c'était entièrement de ma faute. J'étais la seule à imposer cette distance entre nous, mais je ne pouvais juste pas faire autrement. Il m'avait fallu une longue année avant de laisser Ezeckiel s'approcher de plus près de moi. Autant dire que, malgré tous les efforts du monde et toute ma bonne volonté, je ne pouvais pas faire de miracles. Heureusement pour moi, elle ne m'avait posée aucune question. Il faut dire que nous étions suffisamment concentrées sur notre tâche du moment pour songer à quoi que ce soit d'autre. Il fallait absolument que je lui file un certain nombre de victuailles avant de la laisser partir. Je ne pouvais tout simplement pas la laisser faire ce qu'elle voulait, sans lui donner quoi que ce soit. Je n'aurais jamais eu la conscience tranquille si c'était ainsi que j'avais agit. La simple idée de la laisser partir seule en direction de New-York me rendait folle, me pesait et allait sans doute me ronger. Mais il n'était pas nécessaire que je lui dise tout cela, bien sûr. Elle devait déjà suffisamment s'inquiéter elle-même comme ça, mieux valait ne pas en rajouter, donc. Je me devais de profiter pleinement de sa présence, et de lui filer tout ce que je pouvais, dans l'espoir fou qu'elle s'en sorte. Parce que j'étais loin d'être optimisme, même si je voulais voir les choses différemment vis à vis de Saphyr.

Après tout, je ne pouvais absolument pas savoir ce qui allait se produire. Peut-être qu'elle allait s'en sortir ? Elle me semblait en être capable, même si la mission qu'elle s'était donnée me semblait plus relever du suicide qu'autre chose. Mieux valait aussi sans doute ne pas penser à tout cela. Cela ne ferait qu'empirer la situation. Ce devait être suffisamment clair pour nous deux, de toute façon. Pour l'heure, je devais juste me contenter de fouiller en même temps qu'elle différents rayons, pour remplir son sac et ne pas la laisser sans rien. Personne ne m'en tiendrait rigueur, il ne s'agissait que de quelques victuailles. Et non seulement nous en avions encore énormément dans la pièce voisine, mais en plus nous pouvions presque facilement aller en chercher plus loin. Nous étions bien installés ici, alors il était tout simplement hors de question que je laisse Saphyr partir sans rien. Il semblerait qu'elle l'avait compris, puisqu'elle prenait un certain nombre de choses par elle-même. Sans dire quoi que ce soit, car bien trop perdue dans mes pensées, je la guidai à quelques pas de là, jusqu'au rayon qui contenait les vêtements. Il y avait de tout, et à peu près tout ce dont elle pouvait avoir besoin. Je lui souris faiblement, et réfléchis un instant. Je n'étais pas certaine de pouvoir lui fournir une voiture, je ne voulais, après tout, pas me mettre les gens de la zone à dos, mais je pouvais très bien l'aider à trouver cela.

De toute façon, j'avais l'intention d'aller en ville demain. Alors tant qu'à faire, je n'aurais qu'à y aller un peu plus tôt, le faire venir avec moi, et lui trouver une voiture en bon état de marche. Nous n'avions pas pris la peine de toutes les tester, mais il en restait pas mal dans les villages voisins. Elle devrait donc pouvoir trouver son bonheur à un endroit ou un autre. « Avant que tu partes demain matin, on peut aller en ville toutes les deux et te trouver une voiture ? Il faudra juste que, sur la route, tu reprennes de l'essence dans d'autres voitures. », lui proposais-je finalement. C'était tout ce que je pouvais faire pour l'aider, alors j'osais espérer qu'elle le comprenait, et qu'elle n'allait pas me laisser totalement démunie. Je l'étais déjà suffisamment, dans cette situation. Partir avec elle à New-York ne m'aurait sans doute pas dérangée, il y a encore quelques mois en arrière. Mais maintenant, j'avais Ezeckiel, et la dernière chose que je voulais, c'était le laisser ici. L'idée de partir loin de là m'était insupportable. Je tournai les talons, et allai récupérer le registre sur lequel nous devions maintenant noter ce qu'elle avait pris. Sans être trop strict non plus, tout était parfaitement bien organisé ici. C'était sans doute pour le mieux. « Tu te rappelles à peu près ce que tu as pris ? Tout est noté, ici. », lui lançai-je en lui souriant, aussi paisible que possible. Et pourtant, c'était loin d'être facile de ne pas purement et simplement perdre mon calme...
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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeJeu 5 Déc - 16:52

Bon, bon, bon. Je venais de me servir et de prendre tout ce qu’il me fallait afin de traverser se pays maintenant ravagé par cette violente pandémie, qui faisait se relever les morts. Mais ici, l’épidémie ne semblait pas avoir lieu. Cette zone semblait complètement dépourvue de zombie. Cela faisait plaisir de voir qu’il restait au moins un endroit dans le monde où on pouvait dormir sur ces deux oreilles. Et en parlant de dormir, c’est vraiment ce que je recherchais le plus maintenant. J’avais passé toute la journée à faire la route et à marcher. Et on peut le dire, je ne sentais plus trop mes jambes au moment d’écrire tout ce que j’avais pris sur le registre de la réserve. Le stylo à la main en face de Aileen, je commençais à écrire ce que je venais de prendre. C’était fou, depuis le temps que je n’avais pas écrit, c’était comme si mon cerveau avait commencé à oublier. Ma main tremblait légèrement, et le stylo ne formait pas une écriture aussi belle que celle que j’avais autrefois. Je n’osais pas imaginer ce qu’il en serait si je devais faire de nouveau une opération chirurgical. Moi qui avais les mains ferme et qui ne tremblait jamais. Le simple fait d’écrire me faisait une sensation bizarre. Je pense finalement que cette vie m’a beaucoup plus marqué que ce que je pouvais penser. Finalement, chaque aspect de moi avait changé, et je ne m’en étais pas tellement rendu compte. Mis à part peut-être par le fait que je ne pouvais plus sourire de manière naturelle. Et cela semblait aussi difficile pour Aileen, car aujourd’hui j’avais retrouvé ma meilleure amie, mais aussi une étrangère. Tout était tellement étrange finalement, tout cela semblait étrange, car depuis quelque minute une étrange tension c’était mise en place entre Aileen et moi. Comme si elle avait envie de me sauter dessus, comme quand on se disputait quelque fois dans le passé. Bien avant tout cela. C’était surement parce que je ne voulais pas rester à la zone. Parce qu’elle avait compris que malgré tout ce qu’elle avait pu dire pour m’en empêcher, j’allais me diriger tout droit vers la ville de New-York en sortant d’ici. Alors que l’on sortait de la pièce, l’une à côté de l’autre, dans le silence, je ne pouvais pas rester ainsi avec elle. Je ne pouvais pas voir ma meilleure amie sans doute pour la dernière fois, et partir avec cette ambiance. Parce que tout le monde était mort, et le fait que l’on ait pu se retrouver était un cadeau du ciel au milieu de cette apocalypse. Alors, maintenant que nous nous retrouvions toute les deux, je lui dis avec une petite voix douce.

« Ecoute, je sais que tu ne supportes pas l’idée que je parte. Je le sais car si on était dans la situation inverse, je ne pourrais pas te laisser partir. Mais j’ai vu mourir ceux que j’aimais le plus au monde ! J’ai était obligé de tuer Jason ! Et à ce moment-là, il venait de dévorer les enfants ! S’il y a la moindre chance qu’il me reste Silver je ne peux pas passer à côté ! Et j’aimerais beaucoup rencontré cet homme avec qui tu passes ton temps maintenant, pour voir avec qui je te laisserais demain matin. Comme ça au moins je pourrais partir en aillant à l’esprit, qu’au moins une personne que j’aime est vivante et en sécurité ! »

C’était de la déclaration, et au passage, je venais de lui dire ce qui était arrivait aux enfants et à mon mari. Elle était concernée après tout car elle faisait partie de la famille. Mes enfants l’adoré et l’appelait même tata. Et elle était la marraine de mon garçon. Après lui avoir dit tout cela, je ne la pris pas dans mes bras, car j’avais compris pendant le repas que cela la dérangeait. Donc, je lui déposais un petit bisou rapide et furtif sur la joue. Maintenant, je voulais retrouver un lit, et faire la connaissance de cet homme mystérieux.

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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeSam 7 Déc - 21:05



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(red) ▽ I tried to walk together but the night was growing dark, thought you were beside me, but I reached and you were gone. Sometimes I hear you calling from some lost and distant shore. I hear you crying softly for the way it was before.
Tout était déjà compliqué avant l'épidémie, mais c'était pire encore depuis. Les gens ne réagissaient plus de la même manière ... Enfin, quand on croisait des survivants. Parce que c'était une chose de s'en sortir, mais c'en était une autre de devoir faire face à des personnes qui réussissaient à sortir vivants de tout ce merdier. Le monde était un véritable chaos, tout était en ruines, plus rien n'avait de sens. Les règles, même, n'existaient plus réellement. Il fallait trouver un juste milieu dans tout cela, pour ne pas mourir, pour ne pas faire un mauvais choix, qui allait conduire d'autres personnes à la mort. Un rien pouvait tout faire dérailler en un instant, en une seconde. J'avais toujours été le genre de personne qui aime aider les autres, aider son prochain, et qui sourit constamment. Aujourd'hui, je n'étais plus que l'ombre de moi-même et le pire, c'était sans doute que j'en avais conscience. Je le savais parfaitement, mais il n'y avait rien, absolument rien, que je puisse faire pour limiter les dégâts. Il était trop tard pour que je retrouve mon ancienne personnalité, tout comme je ne pouvais pas remonter le temps pour faire en sorte que ma famille meure. Ils étaient tous morts et d'une certaine façon, je l'étais aussi. Il ne faisait aucun doute, pour moi, que Saphyr avait changé aussi.

Elle avait perdu son mari, ses enfants, et le reste de ses proches. Comment aurait-elle pu rester la même ? Personne n'avait un tel pouvoir, c'était quelque de chose de totalement hors de contrôle. Purement, et simplement. Mais tout cela ne pouvait pas empêcher un fonctionnement quasi normal de notre relation. Certes, j'étais plus distante, plus froide peut-être, que je ne l'avais jamais été avec elle. Cela n'empêchait pas Saphyr de comprendre cela, de se rendre compte du fait que j'avais changé. Ce n'était pas quelque chose de bien difficile à deviner mais à l'heure actuelle, elle était bien la seule à pouvoir le voir, puisqu'elle était la seule de mon ancienne vie à être toujours vivante. Et puis, quoi que j'en dise ... Elle restait ma meilleure amie. « Ecoute, je sais que tu ne supportes pas l’idée que je parte. Je le sais car si on était dans la situation inverse, je ne pourrais pas te laisser partir. Mais j’ai vu mourir ceux que j’aimais le plus au monde ! J’ai était obligé de tuer Jason ! Et à ce moment-là, il venait de dévorer les enfants ! S’il y a la moindre chance qu’il me reste Silver je ne peux pas passer à côté ! Et j’aimerais beaucoup rencontré cet homme avec qui tu passes ton temps maintenant, pour voir avec qui je te laisserais demain matin. Comme ça au moins je pourrais partir en aillant à l’esprit, qu’au moins une personne que j’aime est vivante et en sécurité ! », lâcha-t-elle soudainement, en se plantant devant moi.

Je restai parfaitement immobile une longue minute. Deux, peut-être. Puis je réagis, et lui souris, aussi naturellement que possible. Sa déclaration avait beau me rassurer - jusqu'à un certain point -, ce n'était pas ce qui allait m'empêcher de m'inquiéter comme pas permis à partir du moment même où elle aura quitté la zone. Mais j'aimais l'idée d'en savoir plus. Sa famille était morte d'une façon horrible et au début de l'invasion, j'aurais sans aucun doute été dévastée de l'apprendre. Là, tout en l'étant, je réussissais à ne pas craquer. Je n'allais pas craquer, d'ailleurs. Parce que, d'une certaine façon, c'était sans doute mieux pour eux qu'ils n'aient pas eu à supporter ce monde plus longtemps, aussi horrible que cela puisse paraître. Je devais rester forte, parce que si je pensais plus longuement à ces petits bouts de chou, morts de la pire des façons, je n'allais juste plus être capable de faire quoi que ce soit. Hors, je ne pouvais pas me le permettre, pour un millier de raisons. « Je comprends, ne t'en fais pas pour moi. Tu feras ce que tu as à faire, et je ferais tout mon possible pour t'aider à te sortir de là. Fais juste attention à toi. », répondis-je, avant de m'interrompre, incapable d'ajouter quoi que ce soit. Je n'étais, de toute façon, pas capable de dire quoi que ce soit d'autre. « On va chercher le fameux ? C'est Ezeckiel, au passage. Il ne doit pas être bien loin. », lui demandai-je finalement, en esquissant un léger sourire.
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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeJeu 12 Déc - 16:03

C’était vraiment quelque chose de rassurant de savoir cette zone ici, permettant à des survivants de vivre dans le calme et dans une certaine tranquillité. Tout avait l’air paisible ici comparait à l’extérieur, et la vie paisible c’était vraiment ce qu’il me plaisait. Et sans rire, s’il n’y avait pas eu mon frère je serais resté sans hésiter une seule seconde. Il y avait de la nourriture, des vêtements, des douches mixtes certes, mais cela n’était pas dérangeant. Se montrer nu devant d’autre femme n’était pas vraiment dérangeant, surtout que je n’étais pas du tout complexé par mon corps. Peut-être un peu depuis que je n’avais plus que la peau sur les os. Mais le monde était tellement rude, et tellement dur avec les survivants que je n’avais absolument pas le temps ni l’envie d’être complexé par mon corps ou mon visage. Mais la question ne se posait pas, car des demains matin je me doucherais où je pourrais, et je ne pense pas que ce soit de sitôt. Pour ce qui est de la nourriture j’avais tout ce qu’il me fallait pour minimum une semaine, et ça c’était grâce à Aileen. Si cela ne la dérangeait pas autant j’aurais passé tout le temps qu’il me restait avec elle à lui faire des bisous, et des câlins. Comme on le faisait lorsque nous étions plus jeune, et dans notre ancienne vie. Je venais de raconter mon histoire en détail à ma meilleure amie, j’avais réussi sans m’écrouler de chagrin. Elle semblait prendre la chose plutôt mal, elle le prenait mal mais elle ne le montrait pas vraiment. J’aimais cette façon qu’elle avait de faire, car c’est clair que si elle avait pleuré j’aurais également craqué. Au lieu de ça, on marchait doucement en direction d’un endroit que je ne connaissais pas. Je suivais ma meilleure amie, la laissant me guider à travers les chemins de la zone. Je ne pouvais m’empêcher de penser à l’homme dont elle me parlait. Elle me fit alors part de tout ce qu’elle pensait, me disant qu’elle voulait juste que je fasse attention à moi. Même si elle semblait détester ça maintenant, je ne pus m’empêcher de lui faire un long bisou sur la joue. Puis je la laissais parler, j’allais enfin rencontrer le fameux Ezeckiel. C’est vrai que cet homme m’intriguait, il m’intriguait parce que quand elle disait son nom, Aileen avait une sorte d’étincelle dans les yeux. Je connaissais trop bien cette étincelle parce que je l’avais eu moi-même pendant une période de ma vie. Mais c’était terminé pour moi.

« Oh oui, j’ai hâte de rencontrer cet homme, il a un beau prénom, j’ai vraiment envie de le voir pour comprendre pourquoi tu as le regard qui brille à chaque fois que tu parles de lui. »

Je lui faisais un petit sourire tendre, et complice. Ce n’est pas parce que la vie nous avait littéralement changés, qu’il fallait que l’on arrête d’avoir ces petits moments de complicité. On marchait, le trajet pourtant pas long me semblait vraiment interminable. J’avais les jambes lourdes, et c’était compréhensible avec la journée de marche que je venais d’avoir. Je m’étais farci une bonne dizaine, voir une bonne vingtaine de kilomètres de marche une fois que ma voiture était tombé en panne sur le bord d’une petite route désertique. Ce qu’il y avait de bien avec le désert, c’est que ça portait bien son nom, et il était très rare d’y croiser un rôdeur. Et si on en croisait un, c’était un rôdeur isolé le plus souvent. Voilà, nous arrivions dans une salle remplie de lit une place. C’est sans doute ici que j’allais passer la nuit. Je m’assis sur l’un des lit compétemment épuisé, en attendant que le prince charmant de ma meilleur ami arrive pour que je fasse enfin sa connaissance.
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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeMar 24 Déc - 12:53



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(red) ▽ I tried to walk together but the night was growing dark, thought you were beside me, but I reached and you were gone. Sometimes I hear you calling from some lost and distant shore. I hear you crying softly for the way it was before.
Les rôdeurs n'avaient plus conscience de rien. Ils n'étaient plus maître d'eux-mêmes, et ne se soumettaient plus à une quelconque règle, qu'elles soient morales ou autres. Par conséquent, nous ne pouvions plus être certains de quoi que ce soit. Tout était éphémère, passible de s'envoler en une seule fraction de seconde. Ils n'étaient plus rien de ce qu'ils avaient un jour été, n'avaient plus la moindre conscience ni âme. Ils étaient responsables de l'extinction de la majeure partie de la population humaine, sans l'être véritablement toutefois. Pouvions-nous réellement les estimer coupable de toute l'horreur qui avait envahi notre monde depuis le début de l'invasion ? Je n'avais de cesse de me questionner sur les raisons de tout cela, sur tout ce qui avait causé une telle apocalypse, un tel cataclysme venu tout détruire sur son passage. Je n'avais clairement jamais été croyante, et je ne l'étais d'ailleurs toujours pas, et je ne pouvais tout simplement pas penser un seul instant que cela pouvait venir d'une "force supérieure". J'étais persuadée que ce n'était pas le cas du tout, même. Nous étions les seuls responsables. Nous avions causé la perte de notre monde, à vivre sans nous soucier de quoi que ce soit, à continuer à nous lever chaque matin pour prendre notre voiture, pour aller polluer un peu plus la Terre.

Pour sûr, le principale facteur de cette catastrophe était notre inconscience morbide. Nous fermions les yeux face aux diverses expériences qui étaient faites chaque jour et aujourd'hui ... Nous en étions là. Je n'avais plus vraiment foi en quoi que ce soit. A dire vrai, je n'avais même plus le moindre espoir de voir les morts redevenir comme avant. Ils étaient morts, et rien ne pourrait les faire venir, pas le moindre vaccin, rien du tout. Je n'avais même plus l'optimisme de dire qu'un jour peut-être, nous allions comprendre le pourquoi du comment. Il n'y avait pas d'explication à trouver, c'était aussi simple que cela. Je n'allais pas m'arrêter de me battre pour la simple et bonne raison que je ne le pouvais pas. A présent, j'avais Ezeckiel. J'avais perdu tous mes proches, toute ma famille, et je l'avais trouvé, au pire moment qui soit. Et maintenant, il y avait Saphyr. Il n'y avait, certes, rien que je puisse dire ou faire pour l'empêcher de retourner à New-York, dehors, à la recherche de son frère. Mais au moins, j'avais eu la joie, pendant un moment très éphémère de la revoir, de savoir qu'elle était bel et bien en vie. Elle avait survécu, c'était aussi simple que cela.

Je ne voulais cependant pas croire en la survie de qui que ce soit d'autre. Trop d'optimisme n'était définitivement pas bon pour la lutte contre les rôdeurs. Je ne voulais cependant pas lui ôter cela. Si elle voulait croire en la survie de son frère, je n'allais certainement pas lui enlever cette motivation, qui allait la pousser à se retrouver de nouveau à l'extérieur, alors que la zone aurait pu lui apporter tout le confort et la sécurité qu'elle pouvait désirer. Tout ce que je pouvais faire, c'était profiter à fond de sa présence, et lui présenter Ezeckiel. Je savais qu'en quittant le coin, elle se serait inquiétée pour moi et lui présenter le jeune homme était une façon de la rassurer, tout en me rassurant également. Je ne savais pas trop pourquoi cela me tenait autant à coeur, mais c'était le cas, alors je n'allais m'en priver. Je m'installai aux côtés de Saphyr sur l'un des lits que nous occupions, Ezeckiel et moi, depuis pas mal de temps déjà. Je regardai autour de moi, pour constater qu'il y avait pas mal de personnes présentes, sur leur couchette, attendant sans doute que la lumière s'éteigne pour enfin pouvoir dormir. Je me tournai en direction de Saphyr, et lui souris. « Il ne devrait pas tarder à arriver. », la prévins-je. « Tu pourras dormir là si tu veux, je resterai à côté de toi. », ajoutai-je presque aussitôt, bien décidée à la laisser se reposer avant son grand voyage, mais sans pour autant la quitter d'une semelle. Et puis quoi encore ?
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MessageSujet: Re: Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Tu m'as tellement manqué ! [PV Aileen] Icon_minitimeSam 28 Déc - 22:09



Tu m'as tellement manqué


Courant dans la forêt, je maudissais cette satané journée. J'aurai mieux fait de rester tranquillement à la zone, mais quand on m'avait proposé une tournée de reconnaissance pour trouver de nouveaux lieux de culture, je n'avais tout bonnement pas trouver le courage de dire non. C'était le genre de truc que j'aimais faire, ça me ramenait un peu à l'époque où je servais le pays. Bon je n'avais jamais été le meilleur des militaires, j'étais un peu... comment dire, j'avais tendance à posséder ma propre interprétation des ordres. Quelqu'un d'autre se serait sûrement fait mettre à la porte plus d'une fois, mais vu que je faisais partie des meilleurs pilotes de ma génération je pouvais me permettre certaines choses. Désormais, cela n'avait plus aucune importance, ma capacité à contrôler un avion de chasse ne me servait plus à rien. Ma concentration me permettait cependant de rester en vie... Et espérons que ça dure encore longtemps parce que pour le moment c'était un peu la merde. Notre route nous avait amené près d'une forêt ou se trouvait un camp laissé à l'abandon. Ils avaient dû se faire bouffer, comme beaucoup. J'avais eu la bonne idée de laisser le groupe pour partir en éclaireur. C'était devenu une habitude que j'avais légèrement omis de dire à Aileen. Si elle savait que je partais tout seul, elle risquait de piquer sa crise. C'était un truc que j'aimais faire et je me débrouillais d'ailleurs assez bien.

Je fus rapidement attiré par des bruits bien connus, ceux que faisaient les rôdeurs. Leur espèce de grognement macabres. Bien décidé à ne pas les affronter, je m'apprêtais à faire demi tour quand des pleurs arrivèrent à mon oreille. C'était quoi ce bordel. Grinçant des dents, je m'élançais vers la source du bruit. Un peu plus loin dans la forêt se trouvait des rôdeurs amassés autour d'une maisonnette et c'était de l'intérieur de celle-ci que provenait les pleurs. Heureusement pour moi, il ne s'agissait pour le moment que de trois rôdeurs. Je m'occupais rapidement d'eux avant de m'approcher de cette baraque. Quelques secondes plus tard, je démolissais la porte d'entrée. Mon regard se posa alors sur une créature toute frêle recroquevillait dans un coin. Elle releva la tête pour me jauger demeurant toujours immobile serrant contre elle une espèce de vieille poupée. « Qu'est-ce que tu fais là toi ? » Elle garda le silence pendant de longues secondes avant d'éclater de nouveaux en larmes. Je n'avais jamais été doué avec les enfants. Il me fallut plusieurs minutes avant qu'elle accepte ma présence à côté d'elle sans trembler comme une feuille. Des survivants, j'en avais rencontré un paquet. C'était la première fois que j'en rencontrais une aussi jeune et qui plus est toute seule. A la vue de son état de maigreur, elle n'avait pas dû manger depuis des jours... Sa survie révélait sûrement des miracles, comme quoi ça existait encore.« Comment tu t'appelles ? » Son petit air de chien battu me fixa pendant quelques secondes jusqu'à que sa petite voix enfantine perçait enfin le silence. « Amy » Un sourire se dessina sur mon visage, c'était déjà ça. « tu es toute seule Amy» En guise de réponse, elle acquiesça avant de serrer un peu plus sa poupée contre son petit corps frêle. « Tu viens avec moi Amy, d'autres vont venir » Elle jeta un regard aux corps des rôdeurs qui baignaient désormais dans leur sang avant de se décider à se rapprocher de moi pour m'attraper la main. Il était bien sûr hors de questions que je la laisse là... Pauvre gosse... Je préférais ne pas penser à la vie qu'elle avait dû mener jusqu'à ce que sa route croise la mienne.

« Merde » je jurais en apercevant plusieurs rôdeurs à quelques mètres de nous. En m'occupant de la petite, j'avais juste oublié de me méfier. Et c'était sûrement pas avec Amy qui s'était mise à hurler qu'on allait passer inaperçu. Voilà comment je me suis retrouvé à courir dans une forêt avec une gamine de 4 ans dans les bras. « On décolle !! » Ni une ni deux, le groupe se regroupa avant de bondir dans la voiture. Quant à Amy et bien elle était désormais accrochée à mon cou et refusait catégoriquement de me lâcher.


Quelques heures plus tard la voiture rentra dans le camps. C'était toujours rassurant de rentrer dans ce lieu sécurisé. Quant à ma nouvelle amie et bien elle s'était endormie. Pendant un instant je jouais avec l'idée de l'amener dans le coin réservé aux enfants orphelins me demandant bien ce que j'allais pouvoir faire d'elle, mais j'abandonnais rapidement l'idée. Elle avait vécu assez de choses comme ça...

C'est donc avec Amy que je franchissais la porte du dortoir. Quelques habitués me lancèrent des regards surpris... Logiquement je ramenais de la bouffe ou des bonbons aux gosses du dortoir, là c'était un peu différent et je craignais un peu la réaction d'Aileen. J'avais pris la décision... et je n'avais plus qu'à espérer la présence de la petite. Mon regard se posa instinctivement vers notre lit. Quand elle apparut enfin dans mon champ de vision, je ressentis immédiatement de l'apaisement. Elle était là... Mon regard se posa ensuite sur la femme qui se trouvait à ses côtés. Qui était-elle ? C'était assez rare de voir Aileen en compagnie, le plus souvent elle se contentait de se tenir à l'écart. Bizarre...

Hors de question de rester planté là comme un gland. De toute façon, j'étais incapable de résister à sa présence et je n'en avais plus aucune envie. Je ne mis donc pas longtemps avant de me rapprocher d'elle. « Je suis désolé, ça a pris plus de temps que prévu » dis-je tout en indiquant la petite qui dormait désormais à poings fermés.

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