Sam - Nous y voilà
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Sam - Nous y voilà

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MessageSujet: Sam - Nous y voilà Sam - Nous y voilà Icon_minitimeVen 3 Jan - 12:08



Nous y voilà
On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
Ils avaient cru ne jamais y arriver. La route avait été longue et fatigante et malgré la carte d 'oncle Bob, tout ne se passa si bien que prévu. Le camping car leur avait été d'une aide non négligeable, mais à force de tourner en rond, ils avaient manqué de vivre ce qui les avait obligé à sortir pas mal de fois, ce qui avec une femme enceinte n'était pas facile, surtout que Gaylwen détestait désormais qu'elle le suive. La seule chose qu'il voulait c'était la protéger, mais comme d'habitude Sam n'en faisait qu'à sa tête. Heureusement pour eux, leurs sentiments étaient assez forts pour que leur querelle ne dure jamais longtemps. Quelques heures tout au plus, ce n'était pas si horrible. Et puis tout ces tensions se créaient tout simplement parce que tout les deux craignaient de perdre l'autre.

Depuis le départ de la maison d'oncle Bob, 4 mois s'était écoulé et il n'y avait désormais plus aucun doute quant à l'état de Sam. Un ventre bien rond avait prit place et malgré tout ça leur enfant semblait particulièrement à l'aise dans le ventre de sa mère. La grossesse allait très bien à Sam, elle était magnifique, mais Gaylwen s'en voulait de ne pas pouvoir lui offrir plus... Ils vivaient dans une telle crainte que trouver la zone était devenu pour lui son but ultime. Alors quand elle est apparue devant ses yeux, il étai resté scotché. Elle existait... et ils venaient enfin de la trouver. Ça leur enlevait une sacrée épine du pied. Il ne savait pas du tout comment ça allait se passer, mais vu la taille du truc, ils devaient posséder assez de moyen pour faire face aux besoins d'une femme enceinte et pouvait apporter assez de soin lors de l'accouchement pour que tout cela se passe bien.

Le bonheur de Gaylwen fut cependant de courte durée. « Dégagez » il se débattit à l'instant même ou les gardes commencèrent à les fouiller pour leur enlever leurs armes. Un peu plus et il allait en envoyer un au tapis, ce n'était sûrement pas la meilleure des choses à faire. Si Sam ne lui avait pas demandé de se calmer, il serait sûrement fait mettre dehors en l'espace d'une seconde. Son petit côté associable risquait de lui poser un max de soucis. « Vous rigolez » Lui en tout cas ne rigolait pas. « Non ! » Les gardes commençaient légèrement à être exaspéré. Ce n'était pas la première fois qu'ils avaient à faire à quelques récalcitrants, mais Gayl devait en obtenir la palme. Se séparer pour être fouiller et voir s'ils n'avaient pas de morsures... Ils pouvaient les fouiller en même temps. Il lança mille et un argument plausible, mais cela ne fonctionna pas et vu l'air fatigué de Sam, il laissa tomba pour se laisser traîner dans une pièce claire à l'air assez propre. Il y tourna comme dans un loup en cage jusqu'à qu'on vienne s'occuper de lui. « Voila vous êtes content ? » Complètement poil, il lança un regard quelque peu agressif au mec avec une blouse blanche assis devant lui qui lui rappelait quelqu'un... mais qui ?. Il n'avait aucune morsure, il pouvait donc le laisser tranquille « Asseyez vous » Il soupira avant de s'habiller et de se laisser retomber sur le siège. « Tu as changé Gaylwen » tout en écrivant son nom sur la feuille, le beau brun lui lança un regard interloqué. « Tu étais l'un de mes meilleurs étudiants.. » Tout doucement l'image du mec debout dans l’amphithéâtre lui réapparut à l'esprit. « Monsieur Jonhson ? » L'homme abdiqua avant de délaisser sa feuille pour jeter un regard sur son ancien étudiant. C'est sur que Gaylwen n'aurait jamais pensé  se retrouver face à un prof...  « Bon alors voyons vos capacités ? » Il jeta un nouveau coup d'oeil en regardant Gayl qui demeura dans le silence. Il n'était pas décidé à étaler ce qu'il savait faire. La seule chose qu'il voulait faire c'était rester avec Sam. S'il disait qu'il savait se servir d'un arc et plutôt bien, on allait le balancer à l'extérieure et c'était hors de question. « Bon... Je vais te prendre avec moi, on a besoin de monde pour les soins, t'as pas du tout oublier » relevant un sourcil intéressé, il finit par accepté, c'était mieux que rien... et surtout c'était à l'intérieur.

On lui donna de nouvelles affaires avant de le pousser dans des douches communes ou se trouvaient d'autres survivants. Il grimaça, il allait détester ça !!! Sa douche fut rapide, très rapide même. Il ne pouvait pas s'empêcher de s’inquiéter pour Sam et se moquait complètement du reste. La seule chose qu'il avait en tête c'était de la retrouver. Alors quand il arriva dans la pièce commune où se trouvaient les nouveaux habitants, il se lança à sa recherche qui fut vaine. Elle n'était pas là... Zen, il devait rester calme, elle n'allait sûrement pas tarder à arriver.
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MessageSujet: Re: Sam - Nous y voilà Sam - Nous y voilà Icon_minitimeVen 10 Jan - 14:45



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On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
La route avait été longue, pleine de problèmes en tout genre, et même de disputes complètement ridicules. Cela n'aurait tout simplement pas pu se passer autrement. Nous avions beau nourrir de forts sentiments l'un pour l'autre, vivre de cette manière là ne pouvait que nous amener sur ce sentier là. Nous n'avions aucune liberté, aucune intimité, même et plus la grossesse était voyante, plus j'étais chiante. Je comprenais que, parfois, il ait eu besoin de s'isoler, même si ce n'était généralement pas plus de dix minutes. Il ne pouvait pas rester éloigné de moi bien longtemps et ça, je l'avais parfaitement compris. J'avais essayé de l'accompagner à la plupart de ses excursions mais c'était loin d'être simple. Les nausées avaient bien vite laissé place à la prise de poids, et aux envies toutes plus folles les unes que les autres. J'avais essayé tant bien que mal de me retenir, de ne pas y penser, mais Gaylwen finissait toujours par le deviner. Et à chaque fois, ou presque, il faisait en sorte de me ramener ce que je voulais. Ce n'était pas toujours évident à trouver, mais il passait par des alternatives complètement délurées. Sur ce plan là, je n'avais rien à reprocher à Gaylwen. Il faisait déjà tout pour moi à la base, mais depuis qu'il avait appris ma grossesse, c'était pire encore. Il était toujours là, à se préoccuper de mon état de santé, à me demander si je voulais quelque chose en particulier, si j'avais faim, soif, etc.

Il avait été admirable et pourtant, bien des fois, j'avais été loin d'être reconnaissante. Pas parce que je n'estimais pas à sa juste valeur tout ce qu'il faisait pour moi, mais parce que l'enfermement, combiné à la peur de ne pas trouver cette foutue zone, m'avait bien souvent amené à la limite des crises de nerfs. Sans aucun doute, c'était le jour où j'avais senti pour la première fois mon bébé bouger que j'avais repris espoir. Et pas pour rien, apparemment. Parce qu'enfin, nous avions trouvé la zone. La voir avait achevé de me rassurer, et j'avais pu enfin laisser tomber le stress qui était devenu complètement quotidien. Je n'aurais sans doute pas pu le supporter plus longtemps, de toute façon. Le plus dur avait été de m'éloigner de lui et aussi de le voir perdre le contrôle comme cela. Je me doutais bien que ce serait loin d'être simple pour lui, mais je n'étais pas préparée à ... ça. J'étais complètement déboussolée, et me laissai fouiller sans faire d'histoire. C'était étrange de se retrouver soudain au centre de l'attention, quand je venais de passer des mois seule avec Gaylwen. Et même si le voyage avait été loin de la simplicité, il me manquait déjà atrocement. Je pris donc très rapidement ma douche, de toute façon, ce n'était pas comme si je pouvais rester bien longtemps ici.

On me guida ensuite jusqu'aux salles communes, où je repérai sans mal Gaylwen, planté au milieu de la pièce. Il semblait complètement perdu, sans doute à mon image. Je n'avais que peu de temps pour rester avec lui, il allait falloir que je trouve rapidement leur coin "médical". Gaylwen avait fait tout ce qu'il avait pu pour trouver tout ce dont une femme enceinte pouvait avoir besoin, mais c'était encore loin d'être suffisant. Ici, nous avions toutes les chances de nous en sortir. Le bébé, et moi. Ce qui n'aurait, sans doute, pas été le cas dehors. Sans plus perdre de temps, je me rapprochai de lui, et glissai mes bras autour de son torse. Il était de dos, mais je m'en fichais pas mal, tant que je pouvais le serrer contre moi et m'assurer de son état. Il n'était pas très sociable, et je ne doutais pas une seule seconde du fait que ce devait d'ores et déjà être compliqué pour lui. « Tu vas bien ? », lui demandai-je en souriant, soulagée de le retrouver. Nous n'avions pas été séparés bien longtemps, mais c'était déjà trop. Voir même beaucoup trop. « ça n'a pas été trop difficile ? », ajoutai-je, amusée. Bien sûr, je faisais là référence à son asociabilité, dont il n'était pas prêt de se débarrasser. Je l'avais connu comme cela même avant l'invasion, alors maintenant, ce devait être bien pire encore ... Il allait avoir du mal à se faire à l'idée de me laisser seule, même dans la zone. Quoi qu'en même temps, je pouvais complètement le comprendre.
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MessageSujet: Re: Sam - Nous y voilà Sam - Nous y voilà Icon_minitimeVen 10 Jan - 22:04



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On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
Gayl détestait ça, il n'avait qu'une envie sortir le plus rapidement de cette pièce bondée. La plupart des personnes semblaient tout a fait inoffensive. Certaines regardaient dans le vide, d'autres essuyaient quelques larmes, certaines semblaient terrorisé par le moindre mouvement de foule, finalement, il ne s'en sortait pas si mal. Même si tout cela l’embêtait au plus haut point, il devait aussi avouer qu'il arrivait finalement à gérer son mal être. De toute façon, il n'avait pas le choix. Le plus important pour le moment ce n'était pas comment il se sentait, mais le bien être de Sam et du bébé, ça passait avant tout. Et ce n'était pas difficile à faire, il l'aimait trop pour vivre ça comme une obligation, comme un devoir. Sa vie reposait sur Sam, il ne pouvait pas vivre sans elle, alors le bien de la belle passait avant le sien. Et vu que son bonheur était lié à celui de Sam, ça fonctionnait finalement assez bien. Il n'avait jamais regretté d'être tombé amoureux d'elle, encore moins de lui avoir avouer ses sentiments. Il ne regrettait pas non plus le fait qu'elle soit enceinte, parce qu'il avait franchement envie de la voir porter son enfant. C'était sûrement égoïste et insensé mais il avait envie de vivre malgré tout. Et de toute manière, maintenant, ils ne pouvait plus qu'assumer. Gayl allait pouvoir se détendre. Rencontré son ancien prof lui avait permis de se mettre un peu en confiance. Il connaissait l'homme et savait parfaitement que Sam serait entre de très bonnes mains. S'il savait aussi bien s'entourer qu'à l'époque, son équipe devait être assez pointue, enfin avec les moyens du bords, mais vu la taille de la zone, il devait quand même y avoir des sages femmes de métier... D'un certain côté, il avait envie que Sam accouche pour qu'ils puissent enfin respirer et profiter de ce que la vie leur offrait, mais de l'autre côté, il était terrorisé par l'idée que celui ci risquait de mal se passer. Il avait tenté de suivre le grossesse comme il pouvait, avec les moyens du bord. Sam n'avait pas trop souffert de leur route, ça aurait pu être pire et dans l'ensemble sa grossesse se passait assez bien.

Il soupira quand quelqu'un le bouscula et jeta un regard noir à la personne en question qui s'excusa rapidement avant de reprendre sa route. Les minutes qui s'écoulaient lui paraissaient excessivement longue. Il s'inquiétait à outrance et n'allait sûrement pas tarder à rentrer de force dans le bâtiment ou il l'avait vu disparaître pour la dernière fois. Heureusement pour lui une douce caresse le fit redescendre en pression. Il aurait reconnu les bras de Sam entre des dizaines de miliers. Ses mains se posèrent tendrement sur celle de la jeune femme, tandis qu'il respirait de nouveaux normalement. Un peu plus et il aurait fini par tout exploser. Il allait vraiment devoir travailler ça, parce que pour le moment il était à cran. La présence de Sam suffisait à le calmer, il n'avait pas besoin de beaucoup, sauf d'elle. Il resta quelques secondes appuyer contre la jeune femme avant de se tourner dans ses bras et de la saisir par la taille. Le soulagement se lisait sur son visage tandis qu'il passait ses bras autour de la jeune femme. Difficilement cependant de la serrer contre lui comme il en avait tellement eu l'habitude. Pour le moment, il devait faire avec le bébé qui prenait de plus en plus de place dans le vendre de sa mère. « Tu sens bon... » dit-il en sentant l'odeur de ses cheveux. « ça a pas été facile, mais j'ai réussi... » Il passa sa main sur son visage avant de la serrer de nouveau dans ses bras. «Plus le temps passe et plus je déteste te savoir loin de moi » Il jeta un rapide coup d'oeil à sa femme, parce que oui, même s'il n'était pas mariée, il la considérait comme telle. Gayl semblait vouloir vérifier que rien ne lui était arrivée, mais vu comme elle lui souriait, il n'avait sûrement pas besoin de s'inquiéter. Il ne put s'empêcher de l'embrasser et il se moquait complètement du fait qu'ils étaient au milieu d'un paquet de survivants. Quand elle était là, il semblait être assez sélectif sur ce qui voulait voir ou pas. « J'ai retrouvé un prof que j'avais en fac, enfin un chirurgien qui enseignait à la fac , du coup je vais bosser avec lui. On s'installe et on va faire un tour à l’hôpital, pour vous faire passer un petit check-up » dit il en laissant glisser sa main sur le ventre de la belle ou un coup de pied énergique l'accueillit. « Je crois qu'il est en forme » ajouta t'il d'un ton amusé. Comme quoi, il ne lui en fallait pas beaucoup pour changer d'humeur.
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MessageSujet: Re: Sam - Nous y voilà Sam - Nous y voilà Icon_minitimeLun 20 Jan - 18:48



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On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
Cette grossesse n'avait pas le moins du tout monde été prévu et si on m'avait laissé la possibilité de choisir, nul doute que j'aurais préféré ne pas vivre tout cela. Enfin, à présent que ce bébé avait très largement eu le temps de se développer dans mon ventre, je ne pouvais plus penser de la sorte. Il -ou elle, d'ailleurs- n'était pas encore né mais je l'aimais déjà. Inconditionnellement. Et, sans le dire à haute voix ni même le penser réellement, je savais que s'il le fallait, j'étais prête à me sacrifier pour lui. Quel genre de mère ne le ferait pas ? Mais je ne voulais surtout pas rester sur les pensées pessimistes. Après tout, j'avais survécu jusque là ... Et de nombreuses femmes avaient survécu à un accouchement sans aucune autre aide que la leur, n'est-ce pas ? Le trajet avait, de toute façon, été assez compliqué comme cela. A présent, nous étions en sécurité, et c'était tout, absolument tout, ce que je devais garder en tête. Je n'avais plus de quoi être aussi terrifiée que je l'avais auparavant été. La zone avait l'air sacrément grande alors, il y aurait forcément quelques médecines, et personnes s'y connaissant dans le domaine. Je n'avais plus à rien à craindre. Ne restait plus qu'à en convaincre Gaylwen, qui avait toujours cette fâcheuse tendance à se méfier de tout. Je le connaissais aussi suffisamment pour deviner, avant d'être à ses côtés, qu'il devait s'inquiéter comme pas permis. Nous avions passé ces dernières semaines rien que tous les deux, et nous éloigner l'un de l'autre était devenu plus difficile que jamais.

Je le rejoignis donc aussi rapidement que possible, histoire d'éviter toute crise de nerfs. Le connaissant, je le savais capable de partir à ma recherche et de frapper tous ceux qui se mettraient sur son chemin. Il ne mit pas bien longtemps à réagir à mon étreinte, et même à se détendre. Comme je m'en étais doutée, il était tout tendu, sans doute sur le point de partir en courant à ma recherche. Mais ce n'était pas nécessaire, maintenant que j'étais pas là. Et il était tout simplement hors de question que je le laisse, c'était difficile pour moi aussi de me tenir loin de lui trop longtemps. Il se retourna, pour me serrer dans ses bras lui aussi. Enfin, me serrer, c'était un bien grand mot. Avec le mini nous, difficile, en effet, d'être aussi proches que nous l'avions été avant cet "incident", devenu la plus belle chose de nos vies. « Oui tu as réussi, miracle ! » Le taquinai-je, sourire aux lèvres, alors qu'il se blottissait autant que possible contre moi. « Tu sens bon, toi aussi. » Dis-je en enfouissant mon nez dans son cou. A n'en pas douter, il avait dû passer par la case douche, lui aussi. « On est en sécurité maintenant, c'est l'essentiel. » Je lui souris, et passai, de manière désormais inconsciente, ma main sur mon ventre, déjà bien arrondi. J'étais vraiment ... Soulagée que l'on soit ici, à défaut de terme plus approprié.

Je répondis à son baiser sans me faire prier. Je me fichais pas mal des gens autour de nous, tant que j'étais avec Gaylwen, notre bébé, et que tout le monde allait bien, je n'avais pas de soucis à me faire. Plus maintenant, tout du moins. « Oh, c'est génial ça ! Enfin ... Vous n'avez pas ce qu'il vous faut ici ? Tu dois vraiment y aller ? » Demandai-je, légèrement hésitante. Nous venions à peine d'arriver ... Et il devait déjà repartir ? Bon, en même temps, je ne pouvais pas lui reprocher, ni même demander à quelqu'un d'autre de prendre le risque pour nous, mais je ne pouvais pas m'empêcher de m'inquiéter pour autant. En fait, j'étais sûre et certaine que j'allais être inquiète du début à la fin. Et rien ni personne ne pourrait m'en empêcher, s'il n'était pas là pour ça. « Tu feras juste l'aller-retour alors, ok ? » Rajoutai-je, presque aussitôt. Je ne voulais pas non plus qu'il se sente coupable de me laisser seule. Après tout, c'était pour nous trois qu'il le faisait, pas par envie. A son tour, il posa sa main sur mon ventre et ressenti le coup de pied qu'il venait de me donner. Je rigolai, déjà quelque peu détendue, et souris. « Il te dit bonjour, je crois. » Lançai-je, souriante. C'était définitivement la meilleure chose qui me soit jamais arrivée, avec l'arrivée de Gaylwen dans ma vie, bien sûr. « Bon, on va chercher ces affaires ? J'ai l'impression qu'on nous observe, là. » Je jetai un bref regard autour de moi et, en effet, pas mal de personnes nous fixaient. Certains avec pitié, d'autres avec une petite lueur d'espoir. C'était tout ça à la fois, une grossesse dans un monde comme celui-là.
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MessageSujet: Re: Sam - Nous y voilà Sam - Nous y voilà Icon_minitimeDim 2 Fév - 21:50



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On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
Il avait beau tenté de se dire que ça allait le faire, il savait pertinemment tout au fond de lui que ça allait être compliqué. Quand il regardait ces gens, il tentait d’interpréter leur regard et leur émotion. Certain semblaient inoffensifs, d'autres semblaient au contraire habité par une rage de survie malsaine. Pour Gaylwen la survie ne dépendait plus de lui, il devait agir en futur père et ça changeait la donne, il ne pouvait pas continuer à mener la vie qui avait été la sienne ces dernières années. Sam avait choisi de le fuir, elle n'avait jamais contrecarrer ses plans et même s'il lui avait toujours demandé son avis, il avait finalement toujours pris les décisions finales. S'il avait écouté Sam, ils auraient rejoins un groupe bien plus tôt, mais la réticence du jeune homme avait été assez forte pour faire barrage. A la fin, il n'aurait jamais pris la décision de faire ça sans une bonne raison et cette raison se voyait désormais très bien. Sam était enceinte et son ventre prenait désormais pas mal de place. S'ils n'avaient pas perdu le compte, elle entamait la fin de sa grossesse. Pour le moment ils avaient réussi à s'en sortir, mais Gayl craignait l'accouchement, il était cependant rassuré en sachant qu'elle serait entre de bonnes mains. Il connaissait la manière de faire de son ancien prof et autant dire qu'il s'était toujours battu dans le bon sens du terme. De toute manière s’inquiéter ne servait à rien, cela ne pourrait qu'empirer les choses. Même si elle ne le montrait pas vraiment, Gayl la connaissait assez bien pour savoir qu'elle était tout comme lui terrorisait par la suite des événements. Après l'accouchement, ils allaient devoir faire face au dur travail de parents dans un monde compliqué au possible. Les regards qu'on leur lançait étaient parfois désagréable et cela aurait sûrement titillé Gayl s'il n'avait pas été aussi heureux de retrouver la jeune femme. De toute manière, il foutait de ceux que les autres pouvaient penser. La seule chose qui l'intéressait c'était ce que Sam pensait, le reste n'avait plus d'importance désormais.

Le contact de Sam avait sur lui était fascinant. Depuis le départ, elle arrivait à calmer ses doutes et ses craintes, elle apaisait en un rien de temps et sa rencontre avec la jeune femme avait changer sa vie. Maintenant qu'elle était de nouveau dans ses bras, il sentit la pression et le stress retombait. Finalement vivre en communauté n'allait pas être si difficile que ça quand elle serait à ses côtés. Pour les autres moments et bien il allait devoir réussir à s'y faire. Parce qu'il était hors de questions qu'il soit celui qui les fasse jeter dehors. Oh que non ! Il allait mettre de l'eau dans son vin. D'ailleurs il allait devoir demander s'ils pouvaient continuer à vivre dans leur camping car... C'était la possibilité qui lui semblait la plus approprier, mais pour le moment il avait d'autre chose en tête. « en sécurité par rapport aux rodeurs » ne put-il s'empêcher de dire. C'était trop difficile pour lui de se sentir en total sécurisé, et il risquait d'être légèrement collant avec la jeune femme. Elle risquait d'en avoir rapidement marre, mais il avait peur qui lui arrive quelque chose à cause des autres... Tous n'étaient sûrement pas mauvais, mais certains risquaient de se montrer dangereux.

« Pas tout seul, avec toi... ça serait bien que tu passes un examen » Passant sa main dans sa chevelure, il inspecta la demoiselle avant de hausser un sourcil. « Hors de question que je te laisse... » c'était même impensable, d'ailleurs quand il allait devoir le faire, ça risquait de lui compliquer la vie. Il voyait mal comment se concentrer sans avoir Sam dans son champs de vision. « Ils doivent avoir des échographes, faut qu'on y aille » En fait la seule chose qui l'intéressait pour le moment c'était de connaître l'état de santé de Sam et de leur enfant, le reste il s'en moquait, mais il ne voulait pas la forcer à y courir. Si elle était fatiguée ils pourraient y aller plus tard.

Gayl avait beau ne pas montrer ses émotions, il ressentait toujours de l'émotion quand il sentait leur enfant prouvait sa force et son énergie en tapotant sa mère. S'il commençait comme ça, ça risquait de donner dans quelques temps. « On y va alors » Autant ne pas s'attarder ici sous les regards. Attrapant la main de Sam, il prit la route qu'on lui avait indiqué plus tôt. Ils débouchèrent dans une sorte de bureau ou quelqu'un leur fournit une couverture et d'autres trucs pour leur installations avant de leur indiquer leur dortoir. Quand à leurs affaires personnels, elles étaient toujours dans le camping car et la clé se trouvait bien en sécurité dans la poche de Gaylwen. Ils pourraient aller les chercher plus tard, pour le moment ils avaient mieux à faire. Ils arrivèrent rapidement dans les dortoirs. Gayl marqua un temps d'arrêt au vue des couchettes collées les unes aux autres... Niveau proximité là c'était du genre maximal... « Je te laisse choisir » Oui parce que s'il choisissait, il risquait fort de faire demi-tour.... « tu veux pas qu'on aille les supplier pour garder le camping car ? » finit-il par dire complètement réticent à l'idée de faire un pas de plus dans ce lieu.
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MessageSujet: Re: Sam - Nous y voilà Sam - Nous y voilà Icon_minitimeMer 5 Fév - 23:12



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On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
Les inquiétudes de Gaylwen refont déjà leur apparition. Cela ne m'étonne pas plus que cela, il a toujours été d'un naturel solitaire, alors la simple idée de vivre en communauté doit le chiffonner ... Je vais tout mettre en oeuvre pour faire en sorte qu'il se sente un minimum à l'aise ici, et pour lui prouver que l'on ne craint rien. Je le connais, et je sais d'avance que ça ne va pas être une mince affaire. Mais je ne compte pas lâcher prise rapidement, il a déjà beaucoup évolué sur bien des points, pourquoi pas à ce sujet ? Bon, il semblerait que ce ne soit pas gagné d'avance. Ses doutes, et inquiétudes sont bien plus présents que je ne le pensais. A vrai dire, il se fait presque autant de soucis pour le bébé et moi que pour notre vie ici. Dans un sens, les deux se lient. Notre vie ici n'a pas encore réellement commencé, j'ose espérer que les jours à venir lui prouveront qu'il n'a rien à craindre. Je ne dis pas non plus que je fais confiance à toutes les personnes présentes ici, mais je veux au moins leur accorder le bénéfice du doute. Ils sont, au moins, aussi perdus que nous. Moi, j'ai la chance d'avoir encore Gayl', et un bébé à venir. Je n'ose pas imaginer ce que je deviendrais sans lui ... « Ne t'en fais pas pour ça, Gaylwen. Je suis sûre que tout se passera merveilleusement bien. » Je dis, d'une voix calme et posée, tentant de le rassurer. ça ne sera pas aussi facile que ça, bien sûr, mais il lui faut sans doute du temps. Il finira pas s'adapter à la vie en société, j'en suis persuadée.

Bien vite, je perds toute trace de confiance en moi. Il suffit qu'il parle d'expédition pour que mon coeur s'emballe. Je n'ose pas l'imaginer à l'extérieur, je ne le veux pas, en fait. Ces derniers mois ont déjà été très durs sur ce plan là, puisque je ne pouvais pas toujours l'accompagner dans ses virées. Et je ne veux plus avoir à revivre ça. « Tu me rassures, je m'imaginais déjà me ronger les ongles en attendant ton retour. » J'avoue, clairement soulagée. Je le sers encore un peu contre moi, profitant pleinement de sa présence et de la quiétude que l'on peut déjà obtenir, en étant ici. Je ne peux que m'estimer chanceuse de l'avoir à mes côtés. Je crois que je ne cesserai jamais de penser de la sorte. « Oui, allons vérifier si mini Tyler va bien. » Lâchai-je, émue mais le sourire aux lèvres. Au fond de moi, je reste persuadée que ce sera un petit mec. Bon, je dois bien avouer que l'un comme l'autre m'ira parfaitement, et que je ne ferais pas ma difficile tant qu'il va bien, mais je le vois comme ça : tout petit, et le portrait craché de son oncle qu'il ne connaîtra jamais. "Mini Tyler", c'est parfait comme surnom pour ce petit bout de chou. Et si c'est une fille, et bien ... On avisera pour le prénom. Ce n'est pas notre plus grande préoccupation pour l'instant, de toute façon. Je souris face à la joie évidente qu'il éprouve à sentir son fils réagir à sa présence. Du moins, je le suppose. Mais je suis certaine qu'il nous reconnaît déjà.

Malheureusement, notre répit est de courte durée. On vient tout juste d'arriver mais on ne peut pas se poser tout de suite. On a encore un certain nombre de choses à régler, à mettre en place, etc. Je le suis sans faire d'histoires, et en essayant d'ignorer les nombreux regards qui se posent sur nous sur notre passage. Je ne suis pas du genre à ne pas assumer mes responsabilités ou ce genre de trucs, mais là, ça me fout vraiment mal à l'aise. J'ai l'impression d'être jugée et ce n'est pas spécialement plaisant. De toute façon, tant que j'ai Gaylwen et ce bébé ... Je me fiche pas mal de ce que l'on peut penser de moi. L'essentiel, c'est que j'ai ma petite famille, et que nous allons tous les trois bien. Pour l'instant, en tout cas, parce que mon foutu pessimisme ne veut pas me quitter à ce sujet. La première "chambre" sur laquelle on tombe, a le don de nous refroidir tous les deux. Quelques couchettes par ici, d'autres par là-bas, et au final, au moins le double de gens, entassés les uns sur les autres, tous très proches. Eurk. Je tourne la tête en direction de Gaylwen, et je me serais sans doute mise à rire dans une autre situation : la tête qu'il fait me fait comprendre immédiatement qu'il a eu les mêmes pensées que moi ! « Euhm ... On va supplier !! Ils ne pourront pas dire non à une femme enceinte, hein ? » Je dis d'une voix presque horrifiée d'avance, dépitée. Ils ont intérêt ! Sinon, je leur sors toute une liste d'arguments : 1) Pipis réguliers ; 2) Papa du futur enfant aux aguets, bref ce genre de trucs irréfutables ! « Vite, fuyons cet endroit ! » Je m'exclame, avant d'attraper sa main pour l'entraîner ailleurs. N'importe où ... Mais pas ici. « Je sais même pas à qui on est censé demander ça ... Au pire, on va d'abord voir le médecin ou je sais pas trop quoi pour vérifier que tout est ok, et en même temps en lui soutire quelques renseignements ? » Je propose, légèrement impatiente. Parce que je veux savoir si mini Tyler va bien ... et m'assurer qu'on ne va pas devoir s'entasser avec les autres...
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MessageSujet: Re: Sam - Nous y voilà Sam - Nous y voilà Icon_minitimeJeu 13 Fév - 22:45



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On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
Gayl n'était pas quelqu'un de très anxieux, il l'était comme n'importe quel survivant, mais celle-ci n'avait jamais atteint le sommet ou elle se trouvait désormais. Tout se résumait par un simple mot, le prénom de sa belle. Il savait les risques d'une grossesse et il craignait de la perdre, parce que dans ce nouveau monde tout semblait foirer et si cela arrivait il était incapable de dire ce qui se passerait, parce que pour lui c'était totalement inconcevable, ça ne pouvait pas arriver. Dire qu'à une époque, il ne se gênait pas pour laisser Sam toute seule pour partir chercher des vivres et ceux dont ils avaient besoin. Maintenant il était incapable de vivre sans elle plus de 5minutes, dès qu'il ne l'avait plus dans son champs de vision, il était automatiquement inquiet. La seule chose qui craignait vraiment dans ce monde, ce n'était pas les rodeurs, ni la maladie, ni même les autres survivants, c'était tout simplement l'idée de la perdre et désormais de perdre aussi leurs enfants. Car même s'ils n'avaient pas vraiment essayé de se projeter , tout deux conscients qu'ils pouvaient y avoir un soucis, il était bien incapable de ne pas aimer cet enfant. Il s'y était déjà attaché et malgré toutes les craintes qu'il avait quand à sa venue au monde, il lui tardait de pouvoir enfin faire sa connaissance et commencer leur nouvelle vie. Pour le moment il avait besoin de se rassurer et la meilleure solution pour qu'il y arrive, c'était de savoir que tout allait bien et pour ça il avait besoin d'amener Sam au « centre médical » de la zone. Toujours collée à sa belle, il n'avait aucune envie de se détacher d'elle, cela ne lui venait même pas à l'esprit et il se moquait totalement des regards lancés par des curieux. « On va éviter de dire que je sais me débrouiller avec un arc.. disons qu'on a eu de la chance d'arriver jusqu'ici, ça évitera qu'on nous sépare, car je refuse d'être séparer de toi » il resserra un peu plus son étreinte avant de laisser un soupire de plaisir, il commençait tout doucement à se rassurer. « En tout cas, il semble bien plus énergique que nous » Oui parce qu'il avait tendance à réveiller sa mère la nuit et à s'exprimer pendant la plupart de la journée, alors oui, en regardant les choses dans ce sens, il semblait très en forme.

Impossible, totalement impossible. Gaylwen pouvait faire bien des choses mais vivre dans ce genre d'endroit lui paraissait totalement impossible. Comment pouvaient-ils être tranquille entourés de tant d'individus. Déjà qu'il ne supportait pas la présence d'un simple groupe, là c'était juste hallucinant. Il avait marqué un très joli temps d'arrêt devant le dortoir. Les personnes qui l'habitaient semblaient si blasées par la venue d'habittants que la plupart ne releva même pas la tête, ils continuaient tout simplement de vaguer à leurs occupations. Gayl aurait peut-être pu au moins essayer, mais là c'était hors de questions. Ils étaient avec un énorme camping car, c'était devenu leur maison et il était bien décidé à ce qu'elle le soit encore pendant une très longue période. D'ailleurs il voyait un paquet d'intérêt à ce choix. Un : la solitude, ils seraient uniquement avec Sam et leur enfant : parfait. En deuxième, ils éviteraient ainsi de se chopper toutes les merdes que les survivants devaient se refiler et trois si une attaque survenait le camping car leur offrait bien plus de sécurité qu'un simple dortoir dont la porte ne se fermait même pas. « Viens... on va aller au centre médical, je vais essayer de voir avec Johnson... il va peut-être réussir à nous arranger le coup... comme tu l'as si bien dit, il pourra pas dire non à une femme enceinte »

La zone était assez grande, il nous fallu quelques minutes pour arriver au centre médical. Par chance , ça semblait vraiment être le bon jour, mon ancien professeur se trouvait non loin de nous. Son regard se posa immédiatement sur Gayl avant de descendre sur Sam et sur le ventre de celle ci. « Tout s'éclaire, je comprends pourquoi tu étais si pressé de mettre fin à mon interrogatoire, suivez moi, on va voir si tout va bien » L'homme n'avait pas perdu, il était toujours aussi clair et concis. C'est avec un plaisir non feint que Gayl pu alors découvrir les images de leurs enfants sur le vieil échographe de la zone. Il en était totalement émerveillé... « Tout va bien, ça devrait pas tarder, moins d'un mois... »
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MessageSujet: Re: Sam - Nous y voilà Sam - Nous y voilà Icon_minitimeJeu 27 Fév - 14:34



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On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
L'inquiétude est bien là. Omni-présente, mais aussi laissée pour compte, dans un coin de ma tête. J'essaye de garder ça pour moi, de ne surtout pas le montrer, et encore moins d'en parler à Gaylwen. Pour la simple et bonne raison que je le connais suffisamment pour savoir qu'il est déjà assez stressé de son côté. Je n'ai pas besoin d'en rajouter, et surtout s'il n'y a aucune raison valable à cela. Comme Gaylwen le dit si bien, le bébé semble très, très en forme. Peut-être même plus que nous. Il n'a de cesse de s'agiter dans mon ventre, et ça ne semble pas le déranger de faire ça en pleine nuit, quand nous sommes supposés dormir. Alors, pour l'instant, ça va, on ne craint rien, mais s'il sera aussi énergique une fois dehors ... Et bien, je n'ose pas imaginer ce que cela aurait été si on était encore dehors. Nous avons énormément de chance d'avoir trouvé la zone et même si ça va être très compliqué de s'adapter à ce nouveau mode de vie - tout particulièrement pour Ez', qui n'a pas l'habitude de la vie en communauté, et qui n'est pas un fervent adepte de ce genre de choses -, nous devons nous y faire. C'est une question de survie. Ni plus, ni moins. « Une fois né, je sens qu'il va nous faire la misère. » Je dis cela un large sourire aux lèvres, plus amusée qu'agacée. Parce que tout ce que je demande, c'est qu'il soit en forme. Et que je le sois aussi, tant qu'à faire.

Ne pas penser à toutes les possibilités semble être la meilleure chose que je puisse faire. Je fais donc en sorte de me concentrer sur autre chose comme ... Comme notre camping-car, que je ne veux quitter sous aucun prétexte. Enfin, je me doute qu'il y a pas mal de règles instaurées ici, histoire de nous éviter bien des problèmes. Et je suis prête à les respecter. Mais je veux le camping-car. Avec le temps que nous avons passé dedans, j'ai l'impression que c'est devenu notre maison. Une bien petite maison mais ... Une maison. Et c'est déjà beaucoup. A dire vrai, c'est tout ce dont j'ai besoin : Gaylwen, notre bébé, et le camping-car. Reste plus qu'à en demander la permission, histoire de ne pas jouer les lourds dès notre arrivée. J'ose espérer que la réponse soit positive, mais je ne veux pas non plus me faire trop d'espoir. Trop espérer n'est pas la meilleure idée qui soit, dans ce monde. Le chemin me paraît durer une éternité, mais j'en profite pour jeter des regards autour de moi, pour appréhender le coin et essayer de repérer quelques endroits qui pourront nous être utiles plus tard. Je suis Gayl', n'ayant pas le meilleur sens de l'orientation qui soit. En quelques minutes, nous y sommes, et, par réflexe, je m'agrippe encore à la main de Gayl', légèrement nerveuse. Je ne sais pas exactement ce qui m'attend par là, et je ne peux pas m'empêcher d'appréhender tout ça.

Pourtant, tout reste positif. Enfin, pour l'instant. Quelques minutes supplémentaires, et je suis toujours silencieuse, trop occupée à me retenir de partir en courant. Ce qui suit achève de me clouer sur ma place. Pour la première fois, je peux voir mon bébé. Notre bébé. L'échographe n'est pas spécialement perfectionné, et n'offre que de brefs aperçus, mais c'est déjà beaucoup. Emue, je ne décroche pas le regard de cette image, la plus belle que j'ai jamais vue. Pourtant, les mots de Gaylwen me font écarquiller les yeux, et je tourne la tête dans sa direction, la bouche entrouverte. « Un mois ? Moins d'un mois ? » Je demande, la voix transpercée par la panique que je ne peux pas m'empêcher de ressentir. Non, parce que je ne m'attendais pas du tout à ce que ce soit aussi ... Proche. Dans un mois tout juste, notre enfant sera là. Et, après ? Est-ce que, moi, je serais encore là ? Et si quelque chose ne tourne pas rond ? Je me force à ne pas me poser plus de questions, je suis, sans aucun doute, déjà assez paniquée comme ça, puis me tourne vers l'"ami" de Gaylwen. « Est-ce que vous pensez que l'on pourra garder le camping-car ? Et vivre dedans ? » Je demande, posant enfin la question qui me brûle les lèvres. Mieux vaut aller droit au but, plutôt que de tourner autour du pot des heures. Nous n'avons plus autant de temps qu'auparavant, après tout. « Malheureusement, je ne pense pas. C'est assez strict, par ici. Néanmoins, on va sans aucun doute vous accorder une chambre, dans laquelle vous serez seuls. » Répond-t-il, sérieux. Je me tourne aussitôt vers Gaylwen, quelque peu déçue. En même temps, c'est une bonne chose ... Non ?
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MessageSujet: Re: Sam - Nous y voilà Sam - Nous y voilà Icon_minitimeMer 12 Mar - 20:51



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On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
Ils étaient enfin arrivés et Gayl avait encore du mal à y croire. Il espérait que tout ça n'était qu'un mauvaise rêve et qu'il allait finir par se réveiller dans leur camping car sans personne pour venir les déranger. Sauf qu'il savait très bien que cela n'arriverait pas. Il n'était pas en train de rêver et il allait devoir s'habituer à cette réalité. Le plus important ce n'était pas le malaise qui était le sien à ce moment précis, mais bien la santé de la femme qu'il aimait et pour Sam, il était prêt a tout. Après tout, il avait réussi à s'adapter à leur nouveau mode de vie, il pouvait s'adapter à la vie en communauté. A une époque, il était même le premier à foncer dans le tas pour se retrouver dans une foule endiablée. Maintenant, il préférait éviter la plupart des contacts, pas tous, mais dès qu'il pouvait le faire, il ne se gênait pas. Autant dire que Gayl était loin de partir discuter avec les personnes qu'ils allaient croiser. La plupart du temps, son regard parlait pour lui et les personnes n'essayaient pas d'entamer le dialogue.

Il venait de mettre le pied à l’hôpital de la zone et pour le moment Gaylwen se montrait assez réticent. Il n'aurait sûrement pas accepté que quelqu'un touche Sam, sans le connaître au préalable et heureusement pour eux la présence de son ancien prof était une véritable bénédiction. Il commence seulement à se détendre quand ils se retrouvent juste tout les 3. S'il peut faire confiance à quelqu'un ici, il est sûr que la personne en question, c'est cet homme. L'épidémie à du le changer, comme elle l'a fait pour chaque personne se trouvant dans cette zone, mais certaine ne change jamais complètement. Le beau brun ne s'était pas attendu à ça, un échographe, c'était quand même pas mal... et même surprenant. Finalement la zone semblait posséder plus d'un atout. S'il possédait un échographe, ils devaient y avoir bien d'autres trucs utiles et surtout ça rassurer le beau brun pour la suite des évenements.

Un mois...4 petites semaines et rien de bien sûr. De quoi le faire virer au blanc pendant quelques secondes. Etre père, il s'y ai fait, mais c'est toujours plus facile quand l'enfant n'est pas là. Dans quelques temps, il allait vraiment devoir affronter sa paternité et c'était terrifiant. Le pire dans tout ça, c'était finalement l'accouchement, il avait peur que celui-ci tourne mal, mais il n'avait pas envie de penser à ça. Pour le moment, ils étaient tout les deux et tout allait bien. Mine de rien, ils avaient réussi. Aucun d'entre eux n'avaient cru possible d'arriver si loin... Gayl avait même perdu le compte, il ne savait plus quel jour il était, il ne se souvenait même pas du nombre de temps , d'années qui s'étaient écoulés depuis qu'ils avaient vu leur premier rôdeur.

« Je t'avais dis qu'on était nul en math » laissa-t'il échapper pour tenter de détendre l'atmosphère. Oui, dans leur calcul, ils étaient un peu plus large. De quoi rendre les choses un peu plus stressantes, vu que ça n'allait pas tarder à arriver.

Il ne put s'empêcher de grimacer ! Super c'était mort pour le camping car. « une chambre … c'est bien aussi » Oui, il aurait préféré le camping car, mais ils n'avaient pas le choix, alors autant se contenter de ce qu'on pouvait donner. « Attendez ici, je vais chercher quelqu'un qui va vous amener » Il disparut laissant le couple en petit comité. Gaylwen passa tendrement le bras autour de la taille de la jeune femme avant de poser délicatement ses lèvres sur son front. « ça va aller... on pouvait pas trouver mieux et je t'assure qu'il est compétant »

Quelques minutes plus tard, ils se trouvaient tout deux dans une chambre, petite, isolée du reste des habitants. « Tout un coup, je me sens mieux. Tu veux qu'on aille manger ? Ou on reste là ? »
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MessageSujet: Re: Sam - Nous y voilà Sam - Nous y voilà Icon_minitimeLun 31 Mar - 22:20



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On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
Je n'arrive pas encore à totalement réaliser mais c'est enfin chose faite : nous avons trouvé la zone 51. Et maintenant que nous sommes arrivés, je commence à laisser un peu retomber le stress, qui était là depuis pas mal de temps déjà. Depuis que j'ai découvert que je suis enceinte, en fait. Parce que je n'avais pas la moindre foutue idée de la façon dont nous allions nous sortir de cette affaire. Et même si je sais que Gayl n'a pas encore confiance en les personnes présentes ici ou même en la sécurité de cet endroit, j'ai un bon pressentiment. Certes, nous n'allons pas avoir le loisir de garder notre camping car, mais nous sommes en sécurité. Et pour l'instant, c'est tout ce qui compte. Sous peu, nous allons accueillir une troisième personne dans notre petite famille, et si je peux me concentrer uniquement sur cela, j'ai bien l'intention d'en profiter. Les rôdeurs, c'est fini pour moi ... Pour l'instant. Je n'ai pas l'intention de sortir de là et même si je le voulais, Gaylwen ne m'aurait jamais laissé faire une chose aussi stupide. Logique. J'ai, moi même, l'intention de faire exactement pareil avec lui. Il ne sortira pas, parce que je risquerai bien de faire naître prématurément notre bébé, dans de telles conditions. Je ne contrôle pas la stress, et c'est sans doute même pire qu'avant.

J'ai toujours eu peur pour lui, là, chacun de mes sentiments semble décuplé. La grossesse. J'ai à la fois hâte d'accoucher et en même j'appréhende énormément ce moment, et aussi l'après, bien sûr. Parce que je ne sais pas encore comment tout cela va se passer. Je suis plutôt confiante pour que cela se passe bien, mais je ne suis pas certaine d'être prête à être mère. Oh, bien sûr, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour accueillir comme il se doit cet enfant, mais il n'empêche qu'il y a certaines choses que je ne peux pas contrôler. Et c'est terrifiant. Un mois ... Cela me semble être si court. Je me tortille un peu sur le vieux lit, répète cette information comme s'il s'agissait d'une information capitale. En même temps, c'en est une. Je suis totalement effrayée à l'idée de mettre au monde un enfant dans des conditions aussi ... Médiocres. Je tâche néanmoins de me ressaisir, je ne dois pas me concentrer là-dessus, au risque de devenir complètement folle, ou de paniquer plus que de raison. Je me contente acquiescer aux paroles de Gaylwen, pas franchement certaine de ce que je suis supposée dire. Il ne fait nul doute que je lui fais confiance, et si lui croit en cet homme, alors je le peux aussi.

Très vite, on nous amène dans la chambre qui sera désormais nôtre, et je ne peux pas m'empêcher de soulagement. C'était donc bien réel : nous allons avoir une chambre rien que pour nous. Cela ne durera sans doute pas, mais je compte bien profiter de cette chance unique que nous avons. Un privilège que peu ont sans doute pu expérimenter. Ce n'est pas très grand, pas du tout luxueux mais nous ne serons que nous deux là-dedans, et c'est tout ce que je peux penser. De toute façon, ce n'est pas comme si je peux me permettre d'être exigeante. « On peut rester là un peu ? On ira manger après. » Je demande, avant de m'installer prudemment sur le lit, une main posée sur mon ventre. Simple réflexe devenu habituel. « Moi qui attendais avec impatience d'arriver ici pour voir du monde ... je n'arrive plus à savoir si j'en ai très envie. » Typique des femmes enceintes, je suppose. Changer d'avis encore et encore, c'est si habituel. En fait, l'idée de rester seule avec Gayl me plaît beaucoup plus que celle d'aller retrouver tout un tas d'inconnus, qui me regarderont de travers parce que j'ose sourire à l'idée de mettre au monde un bébé. « ça fait bizarre ... de se sentir en sécurité. » Je dis, avant de rire légèrement. En même temps, le trajet jusqu'ici n'a pas été de tout repos.
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MessageSujet: Re: Sam - Nous y voilà Sam - Nous y voilà Icon_minitimeDim 6 Avr - 11:23



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On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
Le beau brun allait mettre du temps, mais il allait sûrement réussir à s'adapter. Après tout, l'adaptation était une de ses qualités principales. Il était jeune et pourtant il avait déjà vécu un paquet de vie. Entre celle d'un fils de riche famille, celle d'un vagabond qui dealer pour survivre, celle d'un photographe qui squattait plus souvent l'appartement de son ami que le sien et survivant... Sa liste était longue et à chaque fois il avait réussi à sortir la tête de l'eau. L'histoire était un peu pareil pour Sam. Gaylwen aimait croire qu'il était en vie parce qu'il y avait une raison et celle-ci n'était pas la chance. Il avait fait ce qu'il fallait pour survivre … Il s'était battu , il avait tué rôdeurs et humains et même si pour ces derniers il en gardait un très mauvais souvenir, il avait agi dans un seul but : voir la journée d'après et surtout ne pas quitter Sam. S'il y a une chose à savoir pour survivre dans ce monde, c'est qu'il ne faut pas être seul, il faut avoir quelqu'un qui vous pousse à vouloir survivre. Sans Sam, Gaylwen aurait sûrement abandonné depuis pas mal de temps, mais avec elle à ses côtés la survie n'en était pas toujours une, ils savaient partager des moments rien qu'à eux qui rendaient leur vie plus heureuse qu'elle n'y paraissait au premier coup d'oeil. Le beau brun avait toujours souhaité fonder sa propre famille et quand il avait appris à connaître Sam, à l'aimer, il avait fini par se dire qu'elle serait la mère de ses enfants. Le résultat était bien présent, mais pas dans le monde qui aurait du être le sien. Malgré l'inquiétude qui rongeait Gaylwen pour leur enfant, il craignait pour sa sécurité mais aussi pour son avenir, il savait aussi que tant qu'ils étaient là pour lui, les choses devraient bien allée. Quand il se rappelait de son enfance, Gaylwen ne voyait qu'une chose l'absence de ces parents... C'était finalement ça le plus douloureux et vivre dans une prison dorée n'avait rien changé au sentiment d'abandon qu'il avait ressenti pendant des années. C'était son devoir de protéger Sam et leur enfant et autant dire qu'il risquait de se montrer encore plus protecteur qu'avant. Il espérait juste que leur enfant puisse apprendre à vivre dans un monde pareil, mais finalement ça serait peut – être moins difficile pour lui. Il n'allait pas pouvoir comparer, et c'était déjà pas mal. L'idée qu'il ne connaisse pas de vacances, le calme d'une chambre ou une vie normale déplaisait fortement au beau brun, mais il n'allait pas avoir le choix, comme tout les survivants de cette épidémie.

Gaylwen déposa son sac sur une chaise avant de se lancer dans une rapide inspection des lieux. La porte pouvait se fermer à clé. Véritable miracle et c'était pour lui un joli gage de sécurité. Il n'allait pas toujours pouvoir rester avec Sam, la zone demandait que chacun fasse quelque chose et il n'y échapperait pas. Il aurait l'esprit plus tranquille en sachant qu'elle était en sécurité derrière une porte fermée. Avec le temps, il finirait peut – être par se détendre, mais en connaissant Gaylwen ça risquait d'être compliqué. En tout cas pour commencer , une chambre rien qu'à eux était avantageux. Il allait pouvoir dormir quelques temps avant l'arrivée du bébé. Parce qu'une fois qu'il allait être là, ça risquait de devenir compliqué...

Un léger sourire amusé se dessina sur son visage en voyant Sam s'asseoir. C'est vrai que désormais, même le fait de s'asseoir semblait compliquer. Le bébé prenait de la place. Heureusement qu'ils avaient eu le camping car... ça avait été un avantage considérable pour Sam et même pour lui. « On fait comme ça. » Gaylwen se laissa tomber à son tour sur le lit. Surprise le matelas n'avait pas l'air si pourri que ça. Sa main passa à son tour sur le ventre rebondit de la jeune femme, il adorait ce contact et restait toujours fasciné par l'idée que leur enfant était tranquillement entrain de faire sa vie dans le vendre de la jolie brune. Un sourire réconfortant se dessina sur les lèvres de Gaylwen « On va être bien ici, on va sûrement rencontrer des gens qui vont nous correspondre. » Oui parce que même avec son aversion des autres, il savait aussi qu'il allait sûrement rencontré des personnes avec qui le courant allait passer. « Tu veux que j'aille te chercher à manger ? Tu peux te reposer comme ça » Leur chambre était un peu à l'écart et donc la cafétéria se trouvait presque à l'autre bout de la zone. « T'es compliquée » laissa t'il échapper amuser. La zone devait commencer à faire effet sur lui, il était plus léger, moins stressé. Ils étaient arrivés, ils pouvaient souffler pour un temps. Il fourra avec tendresse sa tête dans le cou de Sam avant d'y déposer un baiser tout doux. «  Je suis soulagé qu'on est trouvé la zone... on a réussi, c'était pas jouer d'avance.. ça va bien se passer tu vas voir » Il ressentait bien son inquiétude, il partageait la même, mais pour le moment, ils pouvait tout simplement profiter.
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MessageSujet: Re: Sam - Nous y voilà Sam - Nous y voilà Icon_minitimeDim 13 Avr - 15:11



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On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
L'accouchement me fait un peu moins peur, à présent que je nous sais en sécurité. Ce n'est pas tant ma propre survie qui m'importe, mais celle de notre enfant. Même si quelque chose m'arrive, je sais que ce bébé sera en sécurité ici. Qui voudrait du mal à un nouveau-né, sincèrement ? Et puis, Gaylwen est toujours là. Je ne peux pas être pessimiste alors que toutes les cartes sont de notre côté, et que nous avons environ 80% de chance de nous en sortir, alors que l'extérieur ne nous en offrait que 10, et encore ... L'essentiel est, pour l'instant, que nous sommes désormais dans une chambre à part. Tous les deux. Et nous sommes en parfait santé, même si je me sens un peu faible. La faim est devenue habituelle de toute façon, et ce, même si Gaylwen a tout fait pour me nourrir et faire en sorte que notre enfant ne manque de rien. Heureusement, je n'ai pas eu d'envie de fraises à quatre heures du matin au cours de notre périple jusqu'ici. Ce n'est pas comme s'il aurait pu en trouver, en même temps. Ma grossesse n'est pas véritablement tombée au meilleur moment, j'aurais peut-être même plus apprécié que cela n'arrive pas du tout, mais maintenant que nous sommes dans la zone, maintenant que j'ai pu sentir à de multiples reprises le bébé bouger dans mon ventre ... Je suis ravie. Plus que ravie, même. Je n'arrive pas à croire que je vais devenir mère et pourtant, je suis d'ores et déjà très attachée à cet enfant. Je ne laisserai rien lui arriver, et je vais aussi mettre toutes mes forces dans cet accouchement, tout en essayant de m'en sortir.

Je sais que je ne décide pas, mais je ne peux pas me faire à l'idée de laisser ce bébé, ou même Gaylwen. J'ai envie de le voir se débrouiller avec cet enfant. Le voir père sera l'une des plus merveilleuses choses qui soit, j'en suis certaine. Ses peurs se sont peu à peu envolées et plus rien ne fera barrière désormais. L'idée de le laisser partir pour aider les dirigeants de la zone me terrifie mais cela me permettra au moins de voir du monde. Parce que s'il croit que je resterai enfermée dans cette pièce pendant ses absences, il se trompe totalement. J'ai envie de rencontrer de nouvelles personnes ... Cela me semble faire une éternité. En même temps, un an, ce n'est pas rien. Mais pour l'instant, j'ai juste envie de rester allongée sur ce lit, et de ne plus en bouger. Je suis éreintée par le voyage, éreintée par la grossesse et mes humeurs changeantes. Maintenant que je suis là, je n'arrive pas à imaginer comment nous avons fait pour tenir jusqu'ici. Ce bébé a sans doute été une grande source de motivation, pour Gaylwen comme pour moi. Il n'est pas encore là, et il a déjà deux parents prêts à tout pour lui. Même à mourir, s'il le faut. Mais cette question ne se pose pas pour le moment, puisque nous sommes en sécurité, à discuter de chose et d'autre. Et je ne peux pas m'empêcher de sourire face à la bonne humeur apparente de Gaylwen. Il semble avoir un peu plus confiance en notre vie ici et j'aime ça. Il ne sera peut-être plus aussi renfermé, ici. Personne ne sait qui il a été, personne ne nous connaît. C'est le moment de prendre un nouveau départ.

Je pose une main sur mon ventre, en même temps que le jeune homme et soupire presque inconsciemment de soulagement. Nous sommes arrivés. « Oui je veux bien, je ne pense pas être capable de marcher plus longtemps. » Dis-je d'une voix légèrement désolée. Je sais que cela ne le dérange pas le moins du monde de me donner un coup de main, encore moins pour ça, et après tout ce temps passé sur les routes. Néanmoins, je déteste l'idée d'être dépendante de la sorte. Je l'ai toujours été, certes, mais là, c'est pire que tout. Je ne suis même pas capable d'aller chercher moi-même de quoi manger. Enfin, c'est temporaire ... Heureusement. « Je sais, je sais ... Je ne me comprends pas moi-même. » J'avoue, moi aussi amusée. C'est le bébé ça, forcément. Je souris, et tâche de mettre dans un coin de ma tête toutes mes appréhensions. Je suis persuadée que tout ira beaucoup mieux demain, une fois que j'aurais mangé, et que je me serais un peu reposée. Il faut juste du temps pour s'adapter à cette nouvelle vie, et se faire à l'idée que les zombies sont loin ... Pour le moment. « J'en suis sûre. » Dis-je à mon tour, déterminée. Je ne le pense pas encore, mais cela viendra ... D'ici quelques heures. « Et je suis aussi persuadée que tu vas te faire à la vie ici. On va rencontrer plein de nouveaux gens. » J'ajoute presque aussitôt, excitée malgré ma fatigue apparente. Même Gaylwen sympathisera avec d'autres gens, parce qu'il n'aura pas trop le choix de toute façon. C'est nécessaire pour une vie en communauté harmonieuse.
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MessageSujet: Re: Sam - Nous y voilà Sam - Nous y voilà Icon_minitimeVen 25 Avr - 19:24



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On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
La zone était grande, ils allaient avoir du temps pour découvrir toutes les possibilités qu'elle leur offrait. Avec un peu de chance, le beau brun finirait par s'y sentir bien, mais il ne pouvait pas s'empêcher d'en douter. Il avait passé tant de jours, de mois et désormais d'années à vivre seul avec Sam qui ne se voyait pas comment vivre autrement. Comme beaucoup, ils avaient besoin de réapprendre à vivre et cette fois ci il allait devoir prendre l'exemple de Sam, parce que des deux, elle était celle la mieux armée pour se faire accepter dans cet endroit. Il devait bien se l'avouer, il n'était pas vraiment doué pour les relations humaines, il l'avait été avant. A l'époque ou la vie ne l'avait pas encore trahit, mais désormais, il avait vécu pas mal de chose qui l'avait fait revenir en arrière à un endroit où il n'avait jamais mis les pieds. Gaylwen était tout sauf bête, il savait que pour vivre en groupe, il allait falloir se faire accepter. S'il arrivait quelque chose dans cette zone, c'était mieux pour eux qu'ils soient acceptés par le groupe que proscrit. Il allait devoir faire pas mal des efforts, mais il avait la meilleure des motivations pour ça. Entre Sam et leur futur enfant, il n'allait tout simplement pas en manquer. Malgré toutes les réticences qu'il avait à devoir s'intégrer, il savait qu'il allait devoir passer et il n'était pas assez stupide pour rester bornés sur des points qui touchaient à la survie. Pour le moment, il resterait près de Sam, quand elle aurait accouché et qu'ils auraient pris le rythme de leur vie à 3, il rejoindrait sûrement les hommes qui protègent la zone, ou les chasseurs, son adresse au tir à l'arc pouvait aider. Il savait aussi très bien que son ancien prof était au courant de cette petite particularité. Il lui était parfois arrivé de rater les cours pour des championnats, alors son prof savait très bien qu'il savait assez bien jouer à Robin des bois.

La main de Gaylwen se posa avec tendresse sur le visage de Sam, il n'avait pas oublié à quel point il l'avait trouvé belle la première fois qui l'avait vu et aujourd'hui il l'a trouvé encore plus rayonnante, malgré tout ce qui leur arrivait, son amour pour elle n'avait fait que croître, il était devenu incapable de vivre dans elle et ça le rendait heureux. Au départ, il avait vu ça comme une faiblesse, c'était désormais devenu sa force. « Je te rapporte ça alors, promet moi de pas faire trop de folies » Laissa t'il échapper avant de déposer ses lèvres sur celle de sa belle. Il détestait la laisser, autant dire qu'il risquait de manger rapidement, voir même de ne pas manger, mais il connaissait assez Sam. Elle risquait de se lancer dans un interrogatoire pour comprendre pourquoi il revenait si vite et vu qu'il ne savait pas lui mentir. Puis il devait bien se l'avouer, il mourrait de faim...

Un sourire amusé se dessina sur son visage, malgré tout ce qui leur était arrivé, ils arrivaient encore à rire et à voir les bons côtés que la vie leur offrait parfois. Il n'avait pas du tout envie de la quitter, mais il savait qu'elle avait besoin de manger et pour deux. Leur dernier jour de routes avaient été assez difficile et la belle était en fin de grossesse. Bébé commençait à prendre pas mal de place. Difficile pour l'ancienne danseuse de ce mouvoir sans ressentir rapidement des douleurs au dos. Elle se fatiguait d'un rien. Tout irait mieux, une fois l'accouchement passé. L'accouchement, le moment qui les terrifiait tout les deux. Le beau brun n'arrêtait pas d’espérer que cela se passe sans difficulté, certaines femmes accouchaient assez « facilement » il n'arrêtait pas d'espérer qu'il en soit de même pour elle.

Un rire amusé sortit de la gorge du grand brun, il aimait l'optimisme de sa femme (bha oui, même si y avait pas de bague, c'était pareil XD) «Hmm oui, je vais me faire pleins d'amis, ça va être trop chouette » Il pouffa de rire avant de poser de nouveaux ses lèvres sur celle de Sam. Quelques secondes après, il était debout. « Je te promet de faire des efforts, de m'intégrer, mais pour le moment repose toi... je reviens vite »

Gayl ne mit pas longtemps à trouver la cafeteria, il se laissa même aller à quelques sourires pour certains des survivants qui l'observaient d'un air curieux. Ah ça allait être compliqué tout ça. En tout cas, il allait rapidement se faire à l'idée de pouvoir trouver si rapidement à manger. Ok, ce n'était pas extraordinaire, le choix était assez pauvre et le cuisinier avait sûrement à revoir ses capacités culinaires, mais il y avait à manger. Le beau brun avala rapidement son repas, il avait quelqu'un d'autre à nourrir et autant dire qu'il se trouvait déjà trop loin. Il ne mit donc pas beaucoup de temps pour revenir avec un plateau repas dans les mains. « Et voilà !!! avec les compliments du chef »
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MessageSujet: Re: Sam - Nous y voilà Sam - Nous y voilà Icon_minitimeMar 29 Avr - 18:26



Nous y voilà
On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
J'ai, bien sûr, parfaitement conscience de la chance que j'ai. Je n'ai pas juste un homme aimant qui prend très bien soin de moi, et d'autant plus depuis que nous avons appris ma grossesse, mais je suis aussi arrivée saine et sauve dans la zone, lieu sécurisée quoi qu'on en dise. Beaucoup n'ont pas eu cette chance, ce qui est largement prouvé par le nombre impressionnant de rôdeurs qui traînent, à la recherche de viande fraîche. Peut-être qu'un jour, nous réussirons à reprendre le contrôle sur eux mais pour l'instant, ils ont le pouvoir. Il ne nous reste plus qu'à nous cacher, à nous terrer dans des endroits, armés tant qu'à faire. Pour l'instant, j'ai juste à me préoccuper de ma grossesse, et à faire du mieux que je peux pour qu'elle se déroule bien. Et cela fait un bien fou, de pouvoir se décontracter un peu. Ce n'est que le début pourtant, je vais pouvoir profiter pleinement des clôtures et des soins offerts ici. Bien sûr, je vais faire en sorte de pouvoir les aider dans la zone, avec diverses tâches qui ne me fatigueront pas trop. Je n'ai pas l'intention de rester les bras croisés, et peu importe ce qu'en pense Gaylwen. Je ne veux pas être servie sur un plateau d'argent, à ne rien faire d'autre qu'attendre. Attendre que les choses passent, et que la nourriture me vienne. J'ai juste besoin de le faire aujourd'hui, parce que je suis exténuée, et que cela augmente encore un peu plus mon stress vis à vis de cette grossesse inattendue. Dehors, on ne sait pas ce qui peut nous arriver et si c'est différent dans la zone, cette grossesse reste instable malgré tout.

Tout peut arriver, que je sois en sécurité ou non. Parce que nous n'avons plus les mêmes moyens, plus du tout les mêmes machines, plus de médicaments, et même au niveau nourriture, c'est très limité ... Il n'y aura pas, pour moi, de fraises à quatre heures du matin. Et tous les efforts de Gaylwen n'y changeront rien. Notre monde est pourri par ces foutus zombies et nous ne pouvons rien faire pour changer cela. A part résister et survivre, bien sûr. Et pour cela, j'ai besoin de rester un peu allongée, et d'attendre que le stress redescende. Il en restera toujours un peu, dans un coin de ma tête, mais il faut que je le limite. Je ne peux pas me permettre d'angoisser, pas dans mon état. Je veux prendre soin de ce bébé, et peu importe ce que je dois faire, ou ne pas faire, pour cela. Je suis prête à tout pour qu'il vienne au monde en bonne santé, même à me sacrifier s'il le faut. Parce que j'ai déjà largement eu le temps de m'attacher à lui, ou elle nous ne le saurons qu'à la naissance, et je suis persuadée que Gaylwen aussi. Leur lien n'est pas le même, mais il est bel et bien là. Je suis sûre d'une autre chose, c'est que cet enfant attendrira un peu plus encore Gayl. Il a déjà fait beaucoup d'efforts, et est prêt à s'habituer à vivre ici avec tous ces gens, mais je sais qu'une fois l'enfant né, ce sera mieux encore. Ses progrès ne font que commencer, tandis que je semble plus renfermée dans notre petit cocon. Enfin, ce n'est qu'une supposition, et tout reviendra très certainement à la normale une fois que l'enfant sera là. Enfin.

Je ne déteste pas vraiment la grossesse, j'aurais juste aimé qu'elle se passe dans d'autres circonstances. Et, il faut bien l'admettre, je suis aussi terrifiée par rapport à toutes les horribles conséquences qui pourraient arriver. Autant à l'enfant qu'à moi, même si la première me paraît la plus atroce et inimaginable. Mieux vaut que je n'imagine rien, en fait. Je me contente d’acquiescer à sa réplique, un grand sourire venant figer mes lèvres face à sa promesse. Il a intérêt d'en faire des efforts ! Même si, tel que je le connais, il n'aura pas à se faire prier. Je l'embrasse une dernière fois, et le laisse filer. Je me laisse tomber sur le lit, bien décidée à ne plus m'en extirper avant le lendemain matin ... Ou le lendemain soir ... A voir ! La main posée sur mon ventre, je sens le bébé bouger et faire sa vie. Je me sens toujours rassurée quand il est en mouvement, même si mon gros ventre m'empêche d'oublier sa présence. Très vite, Gaylwen rentre de nouveau devant la chambre, en n'oubliant pas, évidemment, de fermer la porte derrière lui. Le temps passe atrocement vite quand je ne fais rien d'autre que penser au bébé. « Merci ! Mini-toi meurt de faim ! » Je m'exclame, tout en m'asseyant précautionneusement dans le lit, dos contre le mur au bout de celui-ci. « Je crois qu'il va avoir ton appétit d'ogre ... » Je dis piteusement, comme si cela me gênait. C'est tout l'inverse, bien sûr. J'aime retrouver des petits signes comme ça, qui appartiennent à une époque révolue. Parce que cela fait bien longtemps que Gaylwen n'a pas pu faire ressortir ce côté prédominant de sa personnalité.
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