And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness.
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MessageSujet: And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. Icon_minitimeDim 19 Jan - 22:40

Joan Dixon & Yaël Dixon.
Ose rêver. Ose essayer. Ose te tromper. Ose avoir du succès. Vas-y. Je te lance un défi !  



Cela faisait maintenant une semaine que Riley et Yaël étaient arrivés à la zone, je l'avais rapidement appris pour deux raisons, la première, rien ne reste longtemps secret ici, les informations, les officielles du moins, ont une facilité de transmission impressionnante. La seconde, et bien Dixon n'est pas très répandue comme nom de famille et tous ici savais que je cherchais les membres de ma famille, du coup deux heures après leur arrivée 6 personnes étaient venue m'annoncer la bonne nouvelle. Ils n'avaient pas forcément compris ma réaction d'ailleurs car je n'avais pas sautée de joie. Il faut dire nos retrouvaille 5 jours auparavant n'avait pas été très tendre et heureuse, je m'étais montrée garce avec lui et Riley et je dois dire que je me sentais coupable. Je devais aussi préparer Isaac à l'idée que son oncle était toujours en vie et je savais que ça allait être plus compliqué. Isaac avait toujours bu les paroles de ma mère et avait toujours cru ces histoires.

Bref même si Yaël avait tourné autour de moi, je n'avais rien fait pour aller au devant de lui, je ne me sentais pas encore prête à l'affronter. Puis il avait fallut que je me blesse il y a trois jours et que se soit Riley qui me soigne. Je ne voulais pas trop la revoir, j'avais honte de mon comportement, je m'étais montrer méchante envers elle alors que se n'était pas dans mon caractère. Et alors que prenait le temps de guérir, Yaël partit en expédition, je rongeais mon frein pendant son absence, j'avais peur qu'il lui arrive quoi que se soit, comment pourrais-je vivre, si mon frère mourait alors que nous venions de nous retrouver et surtout que nous n'avions pas réussit à régler nos différents. Je pris alors la décision d'arrêter de me comporter comme une gamine et d'aller le voir dès qu'il rentrerait, d'affronter notre passé et de pouvoir passer à autre chose.

Mais les choses ne se passent jamais comme on le voudrais n'est se pas. Alors que je me tenais parmi les autres au retour de l’expédition, lui n'étais pas là, personne ne savait où il était et je me tenais immobile à observer Riley qui malgré la peine que l'on pouvait lire dans ces yeux étaient plongé dans l'aide qu'elle apportait aux autres. Moi je n'avais pas de dérivatif, je l'avais perdu, avant même de vraiment le retrouver. Jusqu'au bout je m'étais montrée têtue et voilà le résultat. J'allais me diriger vers Riley, lui dire combien j'étais désolée quand soudain, elle partit en courant vers lui. Mon cœur se gonfla de joie, j'eus un instant envie de courir le rejoindre moi aussi, lui dire que le passé ne comptait pas, mais ... quelque chose m'en empêcha, pas la colère non, la façon dont ils s'accrochaient l'un à l'autre. Je me rendis compte que Yaël n'allait pas bien, qu'il n'avait pas besoin de moi, mais de Riley.

C'est la raison pour laquelle, je me trouvais dans le couloir qui menait à l'infirmerie le lendemain. Je savais que Riley l'avait veillé toute la nuit. Je n'osais pas entrer et les affronter tous les deux, c'est pourquoi j'attendis de voir la jeune fille sortir, surement pour aller chercher à manger à Yaël. Je pris une grande inspiration, je n'avais pas beaucoup de temps avant que Riley ne revienne. Ainsi j'ouvris doucement la porte et me trouvais face à mon grand frère, qui s'il ne semblait pas encore remis, semblait déjà beaucoup mieux que la veille. Je m'avançait timidement.

- Bonjour Yaël.
Codes par Wild Hunger.
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MessageSujet: Re: And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. Icon_minitimeVen 21 Fév - 16:56

And I see no bravery[...]
Joan&Yaël
Je suis légèrement agacé par ce foutu bras qu’elle m’a mis en écharpe cette nuit. J’hésite à retirer trois fois ce bandage mais je me résigne. Le moindre mouvement est trop une plaie donc, je vais au moins le garder pour quelques heures. J’attends pour être sûr qu’elle se soit cassée avant de m’orienter vers une des armoires et de me trouver un truc à me passer parce que rester torse-nu comme ça, c’est mignon mais je me les gèle, moi. Je tombe que sur un foutu truc de chirurgien. Je laisse tomber et reste comme je suis. Tant pis. Elle va bien revenir avec des fringues dignes de ce nom quand même. Ce bas de pyjama commence sérieusement à me saouler aussi. Je me rassieds après avoir fait quelques pas hasardeux dans la pièce. Mon genou craque dès que je fais un pas et je me rends compte qu’il a doublé de volume durant la nuit. Ah putain de merde. Un œil à mes hématomes sur les côtes que j’ai sûrement fêlées, m’apprend qu’ils sont encore plus moches que la veille, ils se sont un peu agrandis. Joli. Une vraie œuvre d’art. Et l’épaule remboitée que je peux pas remuer à cause de ce truc qu’elle m’a forcé à porter… Je soupire lourdement et me passe une main sur le visage. Je vais être en arrêt. D’office. Ça m’énerve à un point ça. Conter fleurette, c’est pas trop mon truc. Ça va être tellement amusant. Enfin au moins, Riley sera forcée de me chouchouter et me servir durant les prochains jours – c’est le seul positif de cette histoire. Je vais pouvoir abuser de mon statut de patient pour qu’elle s’occupe de moi. En dehors de ça, franchement… Enfin, je suppose que je serai sur pieds d’ici une semaine. Ouais, vu que leurs effectifs sont diminués, ils vont avoir besoin de ma poire. Et vont m’emmerder de toute façon.

Quelques pas me tirent de ces conclusions et je pense un instant que c’est Riley qui me revient déjà. «  Je te manquais déjà tant que ça, gamine ? » Quand je me retourne vers la nouvelle arrivante, mon sourire narquois s’efface instantanément. Joan se tient devant moi et c’est dingue comme les souvenirs de la veille s’introduisent aussi rapidement dans mon esprit. Jusqu’ici, j’ai réussi à tout refouler mais en la regardant… Je vois ma mère dans ses traits. Je sens toutes couleurs abandonner mes joues.  Merde. Va falloir lui expliquer. Et je ne compte pas tourner autour du pot. Je ne supporte pas de la fermer là-dessus même si franchement, j’ai pas envie d’en parler. Mais faut bien que Jo sache. C’est pas très fair-play de ma part sinon. Je la salue d’un simple « Jo. » avant de me relèver tant bien que mal en évitant de penser que j’ai une jambe amochée. Mon regard a du mal de soutenir le sien plus de deux minutes. Je suis malade de la veille, malade de devoir lui annoncer, malade de me sentir comme ça. « Tu viens vérifier si je vis toujours ? » Ouais, je peux pas m’empêcher de dire la merde pour essayer de faire passer mon trouble – tactique de merde. « Assieds-toi… Faut que je te dise quelque chose. » Je m’avance vers la commode où le médaillon repose et le prend dans ma main avant de revenir m’installer sur le lit. Les mots restent bloqués dans ma gorge dès que je visse mes yeux, dans les siens. Putain, me revoilà muet. Bravo. Je suis tellement pressé de me débarrasser de ce secret que je lui mets le médaillon de notre mère entre les doigts sans rien ajouter. Elle a qu’à le déduire après tout.
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MessageSujet: Re: And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. Icon_minitimeDim 13 Avr - 17:20


 

 Joan & Yaël
 And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness.
Avant d'entrer dans la pièce, je m'étais répéter tout un discours, lui dire tous ce que je ressentais, tout ce que j'avais sur le cœur depuis des années et j'allais crever cet abcès qui m'empêchais de continuer à avancer, de ne pas savoir le vrai du faux finissait par me bouffer. Voilà l'idée que j'avais en tête en poussant la porte, ça et bien sur m'assurer qu'il allait bien, il était recouvert de sang hier et j'avais peur qu'il se soit fait mordre. Évidemment, ma tête se vida complétement quand j'entrais dans la pièce, Il parla, mais je me rendis tout de suite compte que la phrase ne m'étais pas adressé, il se tourna vers moi et je retint de justesse le petit cri de surprise qui se coinça dans ma gorge, comment avait-il fait pour se mettre dans cet état, je ne comprenais pas. Ces yeux se durcirent et il me salua juste en m'appelant par mon prénom. Je prend sur moi, je ne pouvais pas espérer que l'on oublie ainsi nos problèmes, qu'il me prenne dans ces bras comme il le faisait quand j'étais petite et qu'il me rassure en me disant que tous irait bien, qu'il serait toujours là pour moi, car je savais que s'était faux. D'ailleurs, il me lança une petite pique et c'est avec la voix tremblant de soulagement et de colère que je lui répondis. Je m’inquiétais pour toi, c'est tout.

Son regard est fuyant et je ne comprend pas pourquoi, il ne veut même plus me regarder, un instant, j'ai envie de fuir, de tourner les talons et de quitter cette pièce où selon toute vraisemblance, je ne devrais pas être. Je respire profondément, je n'ai jamais été très bonne en situation de conflit, en général, j'étais plutôt celle qui tentait part tout les moyens à les apaiser. Il coupa court à mes idées et mes envies de fuite en me demandant de m'assoir pour qu'il me parle. J'obtempère sans réfléchir, lui voulant parler c'est tellement rare que je ne lui laisse pas le temps de changer d'avis. Je le regarde avec questionnement, de quoi peut-il avoir envie de me parler, je ne vois pas ce qu'il récupère dans la commode et l'on reste fixer un moment en silence avant qu'il ne me glisse un objet dans les mains. Je fronce les sourcils sans comprendre puis je rouvre ma main et mon cœur se fend, j'ai l'impression qu'il explose. Je reste un long moment en silence à fixer l'objet, incapable de relever la tête, s'il est entre mes mains aujourd'hui alors il n'y à qu'une explication, maman à été tué et c'est transformé en une de ces choses et Yaël est tombé dessus. Je finis par relever les yeux. Les mots sont coincés dans ma gorge, j’essaie de m’éclaircir la gorge, mais rien n'y fait, j'ai l'impression que j’étouffe et finalement je craque, les larmes coulent le long de mes joues, mais cette fois je n'ai pas honte, je ne me sent pas faible. Quatre mois que j'explore les environs espérant retrouver ma famille en vie et je me rend soudain compte que mes espoirs étaient totalement futile et digne d'une enfant de 5 ans. Je me suis accrochée à l'idée que j'allais les retrouver, qu'ils seraient en bonne santé et que ...

Sans réfléchir je me levais, je ne savais pas s'il allait apprécier mon geste, mais j'avais besoin de ma famille à cet instant et malheureusement il était le seul dans les parages, il était toujours assit sur le lit et même ainsi j'étais plus petite que lui, en prenant attention à ne pas lui faire mal je me serrais contre lui toujours en pleurant. Je le sentis se raidir, mais au moins, il ne me repoussa pas. Je suis tellement désolée que tu ai du affronté cela tous seul. A en juger par son état, maman s'était comme de son vivant montrer dur avec lui. Je ne sais pas combien de temps je restais ainsi contre lui, mais je pris le temps de reprendre mon calme, je serrais toujours le medaillon dans ma main qui n'était pas bandé, je ne voulais pas m'en séparer tout de suite. Je finis tout de même par m'éloigner pour le regarder droit dans les yeux. Mon petit ami était avec elle quand nous avons été séparé ... Je ne lui demandais pas si maman était seule, je ne voulais pas savoir, il était surement mort tout comme le reste de notre famille. J'allais devoir tout avouer à Isaac, lui qui était déjà tellement renfermé sur lui. Je soupirais. Tu crois qu'il y à une chance que Warren, sa femme et la soeur d'Isaac soient encore en vie ?

 
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MessageSujet: Re: And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. Icon_minitimeMer 16 Avr - 21:35

And I see no bravery[...]
Joan&Yaël
J’ai toujours les yeux rivés sur ses doigts et sur le médaillon quand elle se met à pleurer. Ses sanglots serrent malgré moi ma gorge et ça m’agace. Putain que ça me saoule. Je savais que ça allait faire ça mais ça n’empêche que je veux pas endurer ça. Franchement, je suis à deux doigts de me casser de la pièce mais je réalise bien que je suis pas habillé en conséquence et que je peux pas aller bien loin avec mes blessures. Ouais, ça serait lâche en plus et je suis pas un couillon qui se tire à la moindre contrariété mais bon merde là. Je vais faire quoi la prendre dans mes bras et ça va changer quoi ? Quedal ! On a jamais été une vraie famille et c’est pas à grands coups de niaiseries qu’on va y parvenir. Et même… Putain, on savait qu’elle était crevée la vieille. C’est bon. Je sais même pas pourquoi on agit comme si… On ? Putain de merde, faut vraiment que je me fracasse la gueule contre un truc pour redevenir lucide. Joan parle enfin, ce putain de silence haché par ses sanglots commençait à me faire péter une durite. Elle se faisait des illusions encore, elle. Elle vit vraiment dans sa réalité de princesse là. On voit qu’on lui a tout épargné à celle-là. Ouais, nan, je sais pas. Je sais même pas pourquoi je suis en colère contre elle. Elle a rien fait, c’est pas elle qui a posé mon doigt sur la détente, ni elle qui a transformé la vieille. Et puis même, c’est bon. Ça devrait rien me faire. Elle signifiait plus rien, non, elle a jamais rien signifié. Elle s’en foutait de ma gueule et moi aussi. Elle m’a juste donné de l’ADN, ça fait pas d’elle quelqu’un de spécial. C’est qu’une donneuse quelconque. Ouais, c’est tout, basta. J’ai jamais eu besoin d’elle.

La blondinette se relève soudainement. Je pense qu’elle va se tirer vu que je réplique rien et que j’ai toujours la même sale mine renfrogné mais elle se jette sur moi sans crier gare. J’en ai le souffle coupé. Je suis carrément absent durant un long moment, j’ai même pas remué. Je suis resté là impassible. Quand sa voix est venu froisser à nouveau nos mutismes respectifs, j’ai serré ma mâchoire mais les mots ne sont même pas venus. Ca ne sert à rien d’être désolée. Y a pas à être désolée. C’est rien. Rien du tout. Elle s’écarte avant que j’ai de bouger le moindre petit doigt. Cueillir son regard me sort de ma léthargie et je fronce durement mes sourcils quand elle reprend. Je ne sais pas pourquoi mon énervement s’évanouit et réapparaît aussi vivement mais quand je lui réponds, je me montre dur, ferme. « Putain Jo, tu sais à quoi ça ressemble à l’extérieur ? Tu réalises ? » Je fulmine de plus en plus. Toute cette rancœur qui revient de je ne sais pas d’où, me submerge. « Ils sont morts. Ils sont sûrement morts, fais toi une raison et avance ! » Dire que je lui ai tiré dessus, putain, dire que je l’ai loupé au début. Je me relève et l’accuse de mon index. « T’as pas compris encore ? Qu’est-ce que tu vas faire si tu tombes sur eux, hein ? Tu vas les laisser se tirer ? Te laisser être bouffée ? » Je sais plus si je lui parle à elle ou si je me justifie. Je sais plus ce que je raconte, les mots sortent tout seul parce que je suis en colère. En colère contre tout. « Arrête de vivre dans ton Monde de bisounours ! Réveille-toi, c’est la fin du monde ! T’es seule, Jo maintenant ! T’es seule ! Faut que tu te foutes ça dans le crâne ! » Je fais les cents pas comme un lion en cage et finis par me laisser sur une chaise quand mon genou blessé peut plus supporter mon poids. J’en peux plus de la fixer en plus, putain qu’elle lui ressemble. Je serre à nouveau la mâchoire et ferme les yeux en posant mon poing sur ma bouche pour m’empêcher de lui gueuler encore dessus. Je suis hors de moi parce que je suis incapable de rester détaché. Putain mais quel con.
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MessageSujet: Re: And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. Icon_minitimeDim 8 Juin - 9:43


 

 Joan & Yaël
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Mais à quoi avais-je pu m'attendre de sa part, de la compassion ? De la tendresse ? De l'amour fraternel ? Alors que j'étais en train de perdre tout espoir de retrouver ceux que j'aimais, ceux qui m'aimait sans condition lui me hurlait dessus au lieu de tenter de me convaincre que tout n'était pas perdu. Lui les voyait déjà mort, ces mots sont autant de gifle à mon encontre, les larmes qui coulent maintenant sur mes joues ne sont plus de la tristesse, mais de la colère. J'aimais ma mère, je la respectais, je savais aussi qu'elle ne nous avait jamais réellement aimé Yael et moi, nous n'étions pas Warren, j'étais triste qu'elle soit morte, mais je n'allais pas m'effondrer et me rouler en boule pour autant. J'étais immobile et silencieuse, le laissant déballer toute la colère qui l'habitait, lui faisait les cent pas devant moi. Finalement, il finit par s'assoir silencieux, je n'ai toujours pas réagit, mais il semble oublier que je ne suis plus une enfant de 7 ans, que j'ai été élever par la même femme que lui et que je n'étais pas si faible qu'il lui plaisait de le croire, je n'étais pas stupide non plus et j'étais tout comme lui prompte à la colère.

Je m'avançais vers lui et le giflait fortement, avec ces blessures, j'avais du lui faire bien plus mal que je ne le comptais à la base, sur le moment pourtant, je m'en fichait complétement. Comment oses-tu ? Je respirais profondément, essayant de me maitriser car je savais que je pouvais devenir méchante dans ces moments là. Pourtant ces paroles se répercutais dans ma tête m'empêchant de réfléchir de manière cohérente. Ne fais pas comme si tu était meilleur de moi, comme si tout cela ne te touchais pas et comme si moi j'étais une incapable. Tu ne sais rien de moi, oublie la petite fille avec les couettes qui te sautais dans les bras quand tu entrais quelques part. Je m'éloignais de lui car je sentais que je serais capable de le gifler de nouveau, s'était à son tour d'être silencieux, m'écoutait-il réellement, je n'en savais rien et je m'en fichais dans le fond je devais le dire, je devais me défendre et ne plus passer pour une faible auprès de lui. Tu crois que je ne suis qu'une petite écervelée qui n'a rien compris à ce qui se passe dehors ? Que je suis incapable de prendre soin de moi, mais j'ai survécu seule pendant 1 mois en m'occupant d'un ado aussi têtu que toi à l'époque, alors n'inverse pas les rôles, je ne suis pas seule, je suis responsable de quelqu'un de notre sang. S'était Isaac qui m'avait permis de nous amener jusque là, qui m'avait permis d'entrer dans des lieux remplis de rôdeurs afin de trouver de quoi nous nourrir, mais dans le fond il n'avait pas tord. Depuis notre arrivé ici, le jeune homme s'éloignait, il ne comprenait pas mon acharnement à retrouver les autres en mettant ma propre vie en danger. Je soupirais, finalement, il n'avait pas tord, j'étais seule et cela me faisait une peur bleue, car je savais que je ne pourrais pas faire face si personne ne comptait pour moi. La colère me quitta aussi soudainement qu'elle était arrivé. Je m'assis au bord du lit et baissais les yeux. Je ne peux pas abandonner l'espoir qu'au moins l'un d'eux s'en ai tirer, parce que si réellement maintenant nous sommes tous seul, que l'espoir n'existe plus, alors a quoi bon continuer, à quoi bon avancer. Je me mordis fortement la lèvre pour ne pas pleurer de nouveau, mais je me sentais vidée, inutile et j'attendais surtout le nouvel élan de colère de mon frère.

 
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MessageSujet: Re: And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. Icon_minitimeSam 14 Juin - 14:50

And I see no bravery[...]
Joan&Yaël
Ma colère me noue encore les muscles quand elle se lève. Je pense qu’elle va se barrer d’abord mais elle s’approche de moi. Je reçois sa gifle en m’y attendant un peu en fait et je ne cherche même pas à l’éviter. Peut-être que ça va me remettre les méninges à l’endroit. C’est vrai après tout, cette femme, ça a beau être ma soi-disant mère, elle s’est jamais comportée comme tel avec moi. Elle est qui franchement ? Je sais pas et je parviens pas à me convaincre en fait. Putain. La claque que je me suis prise m’a au moins calmé en partie. Je toise avec froideur ma sœur néanmoins quand elle reprend de plus belle. Elle tente de me persuader que j’ai tort sur elle. Elle tente sûrement, oui mais je l’écoute à peine. Tout ce que je pense, c’est qu’elle a hérité de ces putains de traits qui me fichent la nausée. C’est facile de revoir sa tête défigurée, la chair déjà en décomposition sur ses joues. Je crois que je vais vomir. C’est ridicule, bordel de merde. Heureusement, elle finit par s’asseoir et par baisser la tête. Je me passe une main sur le front en fermant les yeux alors. Elle conclut sur sa naïveté légendaire. Ma voix sort étrangement calme quand je reprends avec un brin de cynisme néanmoins « L’espoir ? L’espoir, hein ? Mais ça sert à quoi ? A rien. L’objectif, c’est de rester en vie, le reste on s’en fiche. » On s’en fout, oui. Notre famille n’en a jamais été une de toute manière, je vois pas pourquoi on devrait les pleurer, merde. « De toute façon, c’est comme ça. Si ils sont assez cons pour se faire bouffer et transformer, on peut rien… On y peut rien, merde. » Mes intonations montent malgré moi sur la fin. La rage revient, je prends le premier truc à ma portée et le balance contre le mur le plus proche de moi. Je sais que c’est contre moi que j’en ai mais putain, je vais pas me frapper. Je suis déjà assez amoché comme ça.

Je me redresse alors ensuite et me rapproche d’elle pour lui arracher le médaillon des mains. « On ferait mieux de brûler ça. On ferait mieux de le faire disparaitre. » Je la plante alors sur le lit pour m’orienter vers la pièce adjacente à la chambre, les toilettes. C’est le moyen le plus efficace de s’en débarrasser ici. J’ai besoin qu’il soit parti, vite. L’urgence ne me fait pas économiser mes forces ou ménager mon corps qui a déjà trop subi. Je m’apprête à le balancer dans les canalisations mais retiens le geste finalement. Mes doigts l’ouvrent une ultime fois, je regarde la tête de Jo, celle de notre abruti de frangin et je me dis que c’est sûrement tout ce qui nous reste de ce con d’ailleurs. Je retire la photo à la va vite – pas pour ma gueule ou celle de ma frangine mais pour son gamin à qui j’ai même pas adressé deux mots. En la virant du bijou, je réalise que derrière y en avait une autre. Je deviens livide quand je vois ma tronche d’ado. C’est une blague ? Elle a vraiment planqué ma photo comme ça ? Je croyais que j’étais mort et qu’elle avait tout viré ? Je commence à rigoler comme un dément. Je perds complétement la tête pendant plusieurs minutes et je suis tellement hilare que j’en ai mal aux côtes. Je me les tiens avant de me laisser tomber au sol toujours en pleine crise de fou rire. Les nerfs qui lâchent ça. C’est toujours mieux de rire que de pleurer de toute façon.
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MessageSujet: Re: And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. Icon_minitimeJeu 19 Juin - 16:44


 

 Joan & Yaël
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Il ne comprend pas, il ne voit pas que c'est seulement l'espoir de ne pas avoir perdu tous ceux qui m'était proche qui m'aidait à tenir jour après jour, à ne pas me rouler en boule dans un coin et me laisser mourir car pourquoi vouloir vivre dans un monde tel que celui-là si c'est pour être seul et ne plus rien attendre de la vie que de ne pas finir dévoré par un rôdeur. Je lui aurait bien répondu que dans ce cas là, il ne restait plus qu'à se tirer une balle dans la tête car se n'était pas vivre cela. Son geste pourtant me rendit muette, je sursautais quand le vase éclata en morceau et je sentis les larmes qui s'était taris revenir, elles coulaient silencieusement le long de mes joues, ma respiration était difficile tant la tension dans la pièce était palpable, sans m'en rendre compte je retourne le médaillon de notre mère entre mes doigts. Elle n'a jamais été une bonne mère, elle nous à détruit et éloigné au lieu de faire de nous une famille. Parfois, je me demandais comment aurait été la vie si elle nous avait tous aimé sans différence, si elle nous avait laissé être proche les uns des autres. Que serait ma vie si Yaël n'était jamais partis.

Je m'essuyais doucement la joue quand il se leva soudain pour venir vers moi, je ne bougeais pas, ne levais pas les yeux, je n'étais pas sur de supporter de nouveaux cris, de nouvelles accusations. Je savais que j'aurais du quitter cette chambre depuis longtemps, pourtant, j'en étais incapable car quand le deuil vous frappe, il était normal que soyez près de votre famille et pour le moment, c'était lui ma famille qu'il le veuille où non. Je le laisse reprendre le médaillon, après tous il est tout autant à lui qu'à moi, mais sa décision me prend de court, je lève les yeux alors qu'il est déjà en route pour la salle de bain. Yaël ! Qu'est ce que je veux en faite, qu'il le détruise ? Qu'il le conserve ? Qu'on l'enterre ? Qu'on le donne à Isaac ? Tout me semble être la meilleure et la pire des solutions. D'ailleurs il ne s'arrête pas et je le suis rapidement dans la salle de bain. Il est déjà devant les WC en train d'enlever une photo quand soudain, il se bloque, devient livide et éclate de rire. Je reste immobile à le regarder sans savoir quoi faire, comment réagir. Du moins jusqu'à ce qu'il tombe au sol, je m'avance prudemment vers lui et m'agenouille à ces côtés. Il rit toujours et je sais que se sont les nerfs qui lâchent, même s'il ne veut pas montrer ce qu'il ressent, la mort de notre mère le touche et est en train de lui faire plus de mal qu'il ne faudrait. J'hésite un quart de seconde, alors que je pourrais le planter là, comme il l'a fait en quittant la maison sans jamais revenir me voir, je fais tous le contraire. Je suis derrière lui et doucement pour ne pas lui faire plus mal je le prend dans mes bras, je pose ma tête contre son omoplate et reste là sans bouger le temps qu'il se calme. Je ne sais pas si ma présence l'aide ou pas, mais je ne peux pas le laisser, je veux être là pour lui. Je comprends maintenant qu'il ne m'a pas abandonné, du moins il ne le voulait pas vraiment, mes parents l'ont forcés et moi aujourd'hui c'est à moi de le soutenir. Ces éclats de rire s'apaisent petit à petit, je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes là au sol et je m'en fiche, quand je sens qu'il m'écoute je murmure alors quelques mots à son oreille. Tu es mon frère Yaël, celui qui me consolais quand j'étais enfant et que les autres m'ignorais. Que tu le veuilles ou non, je resterais près de toi, toi et moi nous sommes une famille. Je savais que tout ne serais pas régler, qu'il y aurait encore des points d'ombre à éclaircir et que nos deux caractères risquaient de créer des étincelles, mais il avait raison, le reste de la famille était surement déjà morte et je repoussais celui qui depuis toujours m'avait aimé et accepté comme j'étais.

 
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MessageSujet: Re: And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. Icon_minitimeVen 20 Juin - 12:36

And I see no bravery[...]
Joan&Yaël
Putain, c’est que j’arrive même pas à m’arrêter ! C’est rare que je pète les plombs comme ça. D’habitude, je gueule un bon coup et je frappe un truc puis basta. Mais là, j’ai beau avoir crié sur Jo’, je suis pas soulagé. Et je peux pas décemment gifler ma benjamine bien qu’elle ne s’est pas gênée. D’ailleurs, c’est un peu bas ça. Les nanas ont toujours le droit de vous frapper mais à l’inverse hein… Riley est la première que je vise là d’ailleurs. Faut que je me reprenne avant qu’elle revienne. J’ai pas envie qu’elle croit que j’ai besoin d’un suivi psychologique – avec elle, je m’attends à tout. Après tout, c’est docteur Evans maintenant ! Je tente de penser à elle pour me calmer mais rien n’y fait et quand ma sœur me rejoint. J’ai l’impression que mon hilarité reprend de plus belle. Son étreinte me donne envie de mourir de rire. Par bien des aspects, elle me rappelle ma gamine. Elle te frappe et puis, se colle à toi. Les mêmes. Elles doivent s’entendre comme larron en foire – pour mon plus grand désarroi. Petit à petit, je retrouve mon souffle et mon calme relatif. Je peux pas nier que la présence de la blonde n’y est pas pour quelque chose. Je finis par soupirer après avoir cessé de rigoler. Quelle connerie sérieusement. Famille de tarés ! Quand Joan reprend la parole, je peux pas m’empêcher de sourire avec ironie. Ouais, je sais pas pourquoi elle, elle idéalisait mon rôle quand j’étais encore ado mais au moins, notre très chère mère n’est pas rentré dans sa tête pour l’empoisonner. Du moins pas assez. Je referme le médaillon parce que je supporte pas ma présence discrète à l’intérieur. Je tire une des mains de ma sœur pour lui glisser à nouveau entre. « Fais-en ce que tu veux. Ca me concerne plus. » Et c’est vrai. Ca ne me concerne plus au moins depuis mes 20 ans voir même depuis ma naissance. J’ai jamais été concerné par les Dixon.

Sauf peut-être par elle. Parce qu’elle a raison, hein. C’est la seule que je veux bien reconnaître. Joan n’a jamais été qu’un pion pour les parents et finalement, je la plains d’avoir subi la connerie des Dixon aussi longtemps. Je finis par me détacher lentement d’elle afin de me retourner vers elle. Mes doigts viennent lui faire une légère pichenette sur le front. « Tu croyais que j’allais me casser et te laisser ? On se débarrasse pas facilement de moi. » Ouais, faut bien que je sois un peu plus léger. J’ai pas envie de me donner encore en spectacle cent ans. Je conclus tout ce bazar, très simplement. Trop simplement. Je me détache de ce que je lui raconte. « Pour la vieille, je me suis assuré qu’elle allait pas essayer de bouffer trop de monde. J’ai brûlé son corps. » Je tente de ne pas y repenser concrètement, parce que déjà ma nausée revient. Putain. Je sens que ça va me poursuivre cette saleté. Je suis débile. Tellement débile. « Je te laisse l’expliquer au gamin ? Y me connait pas et je t’avoue que j’ai pas envie qu’il chiale sur mon épaule. » Enfin, je suis redevenu moi-même. Je crois que la crise de nerfs n’a pas fait de tort mais si maintenant, je suis complétement crevé. « Toute façon, faut qu’il comprenne. C’est le monde dans lequel on vit maintenant. Faut que ça l’endurcisse. » Je le dis autant pour le petit que pour elle. Et peut-être bien pour moi aussi. Achever des gens de sa famille, j’aurais jamais cru que j’en arriverais là. Le pire, c’est que ça m’a pas soulagé de toute la merde qu’ils m’ont fait quand j’étais plus jeune. Le pire, c’est que ça me fout mal. Le pire, c’est que je reste leur gosse après tout et que ça m’énerve.
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MessageSujet: Re: And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. Icon_minitimeMar 1 Juil - 22:56


 

 Joan & Yaël
 And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness.
J'ai peur un instant qu'il me repousse, je ne sais pas si je l'aurais supporté et pourtant non, il me laisse le soutenir, je ne sais pas si je l'aide beaucoup, mais je suis là pour lui et c'est tous ce qui compte. Il ne me contredit pas non plus, il accepte que je compte rester près de lui et je me sens sourire, tous n'est pas parfait, mais au moins on à avancer un peu. Je sens sa main se glisser dans la mienne et je me demande un instant ce qu'il veut et puis je sens le métal froid dans ma main, finalement il m'avait rendu le médaillon de notre mère. Il voulait que j'en fasse ce que j'en voulais, que lui en avait assez de tout cela. Je refermais mes doigts dessus, me promettant d'aller l'enterrer dès que j'en aurais l'occasion, même s'il me dit qu'il ne se sent plus concerné, je ne peux m'empêcher de le lui dire. J'irais l'enterrer tout à l'heure. Je le garde dans mes bras, cela fait tellement longtemps que je ne me suis pas sentis si proche de lui que cela me fait du bien. Lentement pourtant, il se détache et se retourne pour me faire face, je l'observe alors réellement pour la première fois depuis longtemps, avant, je n'osais pas vraiment croisé ces yeux, de peur de craquer et de ne plus tenir mes positions. Ce que l'on peut être têtu lui et moi enfin heureusement dans le fond, c'est peut être ce qui nous à permis de tenir dans une famille comme la notre.

Sa pichenette sur le front me faire rire, geste qu'il avait déjà quand nous étions enfant et qu'il effectuait chaque fois qu'il avait quelque chose d'important à dire, pour être sur d'avoir toute mon attention, finalement, il m'assure qu'il ne serait pas partie, qu'il ne m'aurait pas laissé et je le crois. Après tout, si je ne peux pas avoir confiance en lui alors je ne pourrais jamais croire personne et je ne veux pas devenir ainsi. Alors que dirais tu d'oublier le passé, d'oublier les choix que l'on à fait pour nous et de tout reprendre à zéro ? Bon il risquait de trouver cette idée un peu bête, trop idéaliste et pourtant cela me semblait une belle idée. Comme il l'avait dit plus tôt, le reste de la famille était surement morte, nous n'avions plus que nous et Isaac, alors pourquoi ne pas mettre tout le passé de côté et commencé une nouvelle vie ensemble dans ce monde de barge. Je pensais qu'il ne voulait plus penser à Maman et pourtant, il m'expliqua qu'il s'était occupé de tout, je hochais lentement la tête, me disant qu'il avait vécu quelque chose d'horrible là-bas et je prend ma main dans la sienne. Oui je sais, il n'aime pas forcément les démonstration d'affection comme ça, mais on vis un moment difficile et dans ces moments là avoir quelqu'un près de soit ça aide toujours. Yaël, tu as fais ce qu'il fallait là-bas, j'en aurais surement incapable comme tu l'as dit tout à l'heure. Ne te sent pas coupable de l'avoir fait, tu es quelqu'un de brave.

Il me demande alors de m'occuper de notre neveu, de lui apprendre la nouvelle et surtout de le consoler. Je souris doucement, il a une image de lui tellement erroné. Je m'occuperais de lui annoncer ne t'inquiète pas pour cela, mais tu te trompe sur lui, il n'est pas du genre à pleurer sur l'épaule de qui que se soit. Il te ressemble, beaucoup même. Je soupirais doucement pour tenter de reprendre pied dans la réalité, tout me semblait tellement étrange. Je méditais ces paroles, comment est-ce que je ferais si je me retrouvais devant les autres, aurais-je le courage de les traiter comme les autres rôdeurs, de leur planter mon couteau dans le crâne. Rien que l'idée me donnait envie de vomir, pourtant je savais que je n'aurais pas le choix, comme Yaël, je ferais ce qui doit être fait. Je me redressais lentement, en parler pendant des heures ne nous soulagerais pas, il nous fallait du temps, le temps de digérer tous cela, d'accepter que de la famille il ne restait plus que nous trois et que nous devions nous serrer les coudes sans faillir. Allez vient, il faut que tu te repose, tu as une sale tête. Je lui souris alors doucement, voulant dédramatiser la situation. Je lui tendis alors la main pour lui offrir mon soutien, pour l'aider à se relever. Je resterais prêt de lui jusqu'à ce que Riley revienne et ensuite, il me faudrait aller voir Isaac.



 
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MessageSujet: Re: And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. Icon_minitimeJeu 10 Juil - 11:27

And I see no bravery[...]
Joan&Yaël
L’enterrer ? Quelle idée stupide mais je dis rien parce que je lui ai dit de faire ce qu’elle en voulait alors bon. Les gens ont toujours besoin d’enfouir les trucs sous la terre. J’ai jamais compris ce délire. C’est ridicule, absurde. C’est pas comme si c’était le corps de notre vieille. Et quand bien même, c’est pas hyper glauque de foutre les cadavres dans des boîtes. Bien heureux de l’avoir brûler. Je préfère qu’on fasse ça pour moi d’ailleurs. Faudra une fois que je le mentionne à la gamine parce que putain, finir au fond d’un trou, c’est pas pour moi, merci bien. Je hoche la tête de gauche à droite avant de revenir sur Joan qui tente de signer un traité de paix. Sauf que moi, je lui ai jamais fait la guerre hein. Je hausse des épaules nonchalamment. « Si ça peut te faire plaisir. Je m’en fiche du passé, perso… » Et c’est la vérité. De toute façon, ce sont des conneries de bonne femme de croire qu’on peut reprendre à zéro mais peu importe. Si ça lui chante, hein ! Quand sa main prend la mienne, je relève le regard vers elle et dis rien. C’est une vraie nana et je peux pas lui en vouloir pour ça. Elles ont toutes besoin de se rassurer en se montrant comme ça. Même Riley est comme ça. Je détourne le regard quand elle se remet à parler de cette connerie et me contente de grommeler « Je me sens pas coupable, hein. Je sais bien que j’ai fait ce qui fallait. Franchement, je crois pas qu’elle aurait se regarder comme ça dans un miroir. Elle qui supportait pas de sortir avec les cheveux un peu décoiffés… » Je rigole à ma propre connerie avant de soupirer. Elle était débile cette femme quand même.

J’arque un sourcil. « Je demande à voir. Parce que bon le fils de Warren… S’il est aussi pourri de sérieux que l’autre là… Cela dit, ça a jamais été un pleurnichard. Ça, c’était plutôt toi quand t’étais gamine. » Je lui pince le nez pas méchamment et finis par l’observer se relever. Putain, va falloir que je parvienne à me redresser – tout un chapitre, je le sens. Qu’est-ce que j’ai comme idée de me foutre à terre hein ? Je suis sûr que la gamine aurait gueulé. Et je sens qu’elle va m’emmerder grave dans les prochains jours. Après, je suis pas contre d’être chouchouté et qu’elle me serve d’esclave. J’ai déjà presque hâte en fait. Mais ça ne résout pas le fait que je dois me hisser sur mes guiboles. Je crois que Jo’ a capté ce que je pensais vu ce qu’elle me sort. Je lui offre une moue pas convaincue. « Et la tienne alors ! Ah pardon, c’est celle de tous les jours ! »Je ricane ensuite et accepte sa main. Je grimace à deux, trois reprises en m’appuyant sur le premier meuble à ma portée. Putain, je suis amoché sévère. Quelle merde. « Je te déconseille de dégringoler des escaliers. C’est pas bon pour la santé » Je clopine jusqu’à la chambre ensuite et m’assieds sur le lit. Toutes mes blessures me refont un mal de chien. Je finis par m’allonger, mon bras valide derrière ma nuque et regarde ma frangine. « Tu peux filer. De toute façon, je vais pioncer et la gamine va pas tarder à revenir. » Je me redresse finalement et lui chiffonne les cheveux. « Va le dire au gamin pendant ce temps ! » Les bruits de pas nous alertent que la blonde refait son comeback. Je salue ma sœurette d’un « Fais gaffe à tes miches, frangine ! » et lui offre un faux salut militaire en guise d’au revoir.

-Sujet terminé-
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Nael S. Warrens

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MessageSujet: Re: And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. And I see no bravery, No bravery in your eyes anymore. Only sadness. Icon_minitimeMer 13 Aoû - 21:07

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