[FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER]
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Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
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[FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER]

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MessageSujet: [FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER] [FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER] Icon_minitimeDim 18 Nov - 0:09

William & Fever
« DROP IN THE OCEAN »

Terreur. Voilà ce qui l’empoisonne alors qu’elle appuie un peu plus la lame de son couteau de chasse sous la gorge de l’inconnue, perlant de sueur et de trouille sous le joug de cette sauvage. Fever ne distingue plus rien d’autre que la colère qui l’enivre, l’adrénaline formée par la peur. Tentant d’identifier leur nombre. Dans le noir à peine éclairé par la lune, la brune ne voit qu’un type décharné, lui et son arbalète. Alors que l’autre, à moitié grassouillet avale sa salive avec angoisse. Le brun attend un long moment avant de s’exécuter, éteignant sa lampe et abaissant son arme, avant de murmurer d’une douceur obsolète :
« - On va s'calmer, ok ? On t'veut aucun mal. On cherchait juste de quoi bouffer ...
Le regard vif, elle embrasse le désert du regard d’un rapide coup d’œil avant de se tourner vers lui. Puis vers l’autre. Non sans bouger d’un poil. Ses cheveux tressés dans son dos et son corps amaigri lui donnent l’allure d’une amazone farouche et vorace.
- Et apparemment, t'as plus besoin d'bouffer qu'nous, encore…
Fever fronce ses petits sourcils courbés, ne relevant pas la remarque. Elle doit faire pitier à voir, avec son allure de junkie décharnée et famélique. Pitié, ou pas. Elle s’en contrefout. La menace potentiel que ces deux-là représente est plus inquiétante pour elle.
- Tu devrais peut-être poser ça, pour qu'on parle entre gens civilisés. Qu'est-ce que t'en penses ?

La proposition a le don de lui tirer un sourire sarcastique, avant qu’elle ne lâche un rire sans joie. Quelques minutes avant qu'elle ne cesse de rire, grimaçante.

- Deux mecs contre un sac d’os avec des ovaires ? Lâche-t-elle en affichant une moue fade. Pardonnez-moi de me sentir un peu entre quatre murs là. Hop hop, pas bouger !

Qu’elle achève sarcastiquement en serrant un peu plus sa lame sous le coup de sa nouvelle proie. Mieux vaut cela que l’inverse ! Civiliser ? La civilisation du vingtième siècle est morte. Chacun son tour. Depuis des semaines, elle a vu défiler des tas de dingues, de Los Angeles jusqu’au Colorado. Elle ne se souvient que d’une fille, Jackie qu’elle s’appelait. La seule en qui elle avait accordé un semblant de confiance avant de finalement reprendre sa route. Sa respiration s’alourdie alors qu’elle se décide enfin à bouger de là, chevaucher ce type n’a rien d’agréable. Reculant lentement tel un félin farouche, la brune s’agite, s’engouffrant à demi dans sa voiture, couteau toujours bien en vue et main sur la portière, prête a leur claquer la porte à la gueule au moindre faux pas.

- Qu’est-ce que vous avez à proposer ? … Une simple demande murmurée dans le silence pesant du Colorado. La nuit est glaciale.

Toute frissonnante qu’elle est, Fever n’en détache pas pour autant son regard des deux hommes avec une méfiance non feinte. Chopant son perfecto au passage avant de le glisser sur ses épaules. Presque blottit, le squelette mouvant est aux guiboles trop longues attend sagement, a l’affut de la moindre menace. Moindre menace qui ne tarde plus. Elle en avait presque oublié la cause de tout ce merdier.

- Graaaoop.

SHALCK.Fuiiit. Les bruits caractéristiques d'un corps qui se traine leur parvient aux oreilles, un, puis deux, puis trois, puis ... Les bruits deviennent trop nombreux pour être identifiables. Une meute ? C'est tremblante que la jeune femme s'agite, jetant des coups d'oeil autour d'elle. C'est là qu'elle le voit. Un homme, dans la trentaine, au visage famélique est rongé, terreux et rougit par la terre. Des morceaux de chair pendouillent de sa mâchoire déchiquetée, d'où des traces de dents sont parfaitement visibles. Le réflex est immédiat, la sale gosse bondit alors, poussant celui qu'elle menaçait quelques secondes plus tôt avant d'abattre sa lame dans un craquement sonore. Le métal suinte, glissant dans la chaire molle avant de s'extirper. En plein dans l’œil qui crève sous le coup. Une giclé de sang lui explose à la figure alors qu'elle recule instantanément, bondissant sur place tout en évaluant la situation. Six ou sept zombies traînent lentement jusqu'à eux, et sans s'en rendre compte, Fever recule jusqu'au type à l'arbalète, frissonnante de terreur et souillée du sang noir et putride.





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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER] [FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER] Icon_minitimeMer 28 Nov - 0:43




    Fever && William

    Drop in the ocean ...


    Des fous furieux, j'en avais vu pas mal depuis l'invasion des zombies. J'en avais vu qui parlaient tout seuls, qui continuaient de prier et de croire qu'une normale pouvait nous revenir un jour. J'en avais vu qui ne pensaient qu'à faire du mal aux autres survivants, tant qu'à eux ça leur apportait quelque chose. Des instables, des déséquilibrés ... Il n'y avait plus que ça maintenant. Et pourtant, cette fille là, juste en face de moi ... Je ne pensais pas qu'elle en était. Elle me semblait seulement perdue, affamée et effrayée. Parce qu'elle faisait face à deux hommes armés, qui venaient d'interrompre son sommeil en pleine nuit. Elle avait de bonnes raisons de rester sur ses gardes et de se montrer aussi agressive. La vie était devenue un éternel "tue ou soit tué"; "attaque ou subit". Et cette fille au corps osseux et à la fragilité apparente, faisait face à sa façon et tentait de se protéger tant bien que mal. Mais seule, ce n'était sans doute pas chose aisée bien entendu. Mais tant qu'elle gardait son couteau contre la gorge de mon collège, je ne pouvais rien faire, rien tenter pour la convaincre qu'on ne lui voulait aucun mal. Je demeurai sur mes gardes, alors que je tentais néanmoins de la convaincre. Nous étions là pour chasser. C'était parfaitement par hasard, si nous avions aperçus sa voiture juste là et si nous nous étions approchés pour voir si elle appartenait à quelqu'un de vivant. De voir la lame qui contenait de se presser contre la peau de l'homme avec lequel j'étais venu, j'hésitai à poursuivre toutes mes tentatives et finis par lui proposer d'abandonner son arme blanche, le temps d'une simple conversation. Il devait bien rester un minimum de civilisation en nous, non ? Mais cette gamine n'avait évidemment aucune confiance en nous. Quand elle laissa échapper un rire qui n'était teneur d'aucun amusement manifeste, je su qu'elle allait refuser de poser son arme, comme je venais pourtant d'en faire la demande. « Deux mecs contre un sac d’os avec des ovaires ? » Certes ... Ca allait être encore bien plus difficile que prévu. Je le réalisais tout à fait maintenant. Que pouvais-je faire pour la convaincre ? Abandonner mes propres armes ? Jamais ! Nous étions bien trop à découvert pour ça, de toute façon. « Pardonnez-moi de me sentir un peu entre quatre murs là. Hop hop, pas bouger ! » Je réprimai un soupir et adressai un vague regard à l'homme qu'elle menaçait toujours. Totalement terrorisé, il semblait bien incapable de faire quoi que ce soit. Je la suivis du regard quand elle fini par se reculer, en restant elle même sur ses gardes. Je demeurai parfaitement immobile, preuve que je n'allais rien faire, rien tenter. Elle pouvait bien remonter à bord de sa voiture, mettre le contact et s'en aller, que je ne ferais rien pour l'en empêcher. Elle était en droit de ne pas nous faire confiance. Je comprenais et j'acceptais.

    « Qu’est-ce que vous avez à proposer ? … » Au moins n'était-elle plus en train de nous menacer, ni l'un ni l'autre. Mais je savais qu'au moindre faux pas de l'un d'entre nous, elle pourrait bien partir au quart de tour et nous surprendre. Ne pas jouer aux cons, donc. « Tu peux nous aider à chasser et soit nous suivre jusqu'aux trois personnes qui nous attendent, soit repartir seule. Ou bien ... Rester ici, tout simplement. On ne reviendra pas ... » Mon regard papillonna quelques secondes, en direction de la troisième personne en notre compagnie. J'ignorais de quoi il était capable. Serait-il tenté de se venger de ce que venait de lui faire la jeune inconnue ? J'avais bien peur que oui. Pour son propre bien, peut-être que la jeune femme ferait finalement mieux de décider de rester loin de nous. Peut-être même, de partir dès à présent. Je n'eus ensuite, pas tout à fait le temps de comprendre ce qui arrivait; Des bruits de pas qui se traînent dans le sable et raclent le sol, se firent entendre. Le temps pour moi de tourner la tête en direction des bruits et de replacer mon arbalète devant moi, la jeune femme était déjà en action. Le corps définitivement mort du zombie, s'écroula devant elle, alors qu'elle se reculait aussitôt. Mais déjà, plusieurs autres rôdeurs arrivaient vers nous. Sans doute effrayée par la quantité qui arrivaient, la brune se recula. Droit sur moi. Si l'envie de la pousser vivement loin de moi, fut forte, ce ne fut pas celle que j'eus. Au lieu de ça, je l'empoignai vivement par le bras, pour la tirer derrière moi. Déjà, je une flèche quittait mon arbalète, pour aller se ficher dans le crâne de l'un des rôdeurs. La récupérer était primordiale. J'eus tout juste le temps d'en préparer une autre et la tirer dans la tête d'un second, pour courir récupérer les deux, que déjà les rôdeurs arrivaient plus nombreux. Le problème avec ces trucs là, c'était qu'ils se suivaient plus ou moins et rôdaient tous dans la même direction. Il suffisait qu'un seul frôle une poignée de porte, pour que le suivant s'imagine qu'il fallait entrer et le fasse donc. Je détestais la connerie de ces trucs. L'arbalète était silencieuse mais pas assez rapide. Face à trop de rôdeurs, je ne pouvais donc rien faire. Raison pour laquelle l'un de mes couteaux se retrouva bien vite entre mes doigts crispés. Deux rôdeurs en firent bien vite les frais. Mais l'un de ceux qui restaient, eut le temps d'atteindre l'homme qui m'accompagnait depuis quelques temps déjà. Quand j'arrivai pour lui planter mon couteau dans le crâne, il était trop tard. L'épaule de l'homme était déjà déchiquetée. Je me reculai vivement, en direction de la jeune femme, et balayai l'endroit du regard. « Faut qu'on bouge, putain ! Y'en a trop qui arrivent encore ! Dis moi qu'ta putain d'caisse a encore de l'essence ... »


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER] [FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER] Icon_minitimeSam 8 Déc - 14:04

William & Fever
« DROP IN THE OCEAN »

Un regard furtif, et la brune continue de fixer avec méfiance les deux hommes, finissant enfin par abdiquer. Méfiante, elle demande ce qu’ils peuvent bien avoir à lui proposer et, le brun avec l’arbalète rétorque : «
- Tu peux nous aider à chasser et soit nous suivre jusqu'aux trois personnes qui nous attendent, soit repartir seule. Ou bien ... Rester ici, tout simplement. On ne reviendra pas ...
Seulement trois ? Le squelette sur patte fronce ses petits sourcils noirs avant de se mordre la lèvre inférieure. Trois, dans le contexte actuel est un chiffre dérisoire. Soit il représente un trop grand nombre pour elle, soit trop peu pour survivre face à une puissante attaque. Néanmoins, si le fameux groupe ne contient que des hommes, Fever a du souci à se faire. L’hésitation cesse rapidement alors que les rôdeurs passent à l’attaque, ne lui laissant plus d’autres choix de sortit les armes. C’est avec fureur qu’elle fonce sur les carcasses molles, écrasant une cervelle avant de bondir en arrière. Yeux éclatés par la fatigue et membres tremblants, Fever réalise qu’elle manque de bousculer le brun qui s’affaire aussitôt avant de la jeter derrière lui telle un sac à viande trop mou. C’est sans plus attendre que Fever s’agite, foutant un coup de Rangers dans la face famélique d’un zombie oubliant un peu trop vite les règles des deux mètres d’intimité. Autour d’eux c’est le chaos, le gros lard à terre fini par céder sous une vague cadavérique en laissant seuls les deux protagonistes, décidément peu enclin à se faire déchiqueter vivants.
- Faut qu'on bouge, putain ! Y'en a trop qui arrivent encore ! Dis-moi qu'ta putain d'caisse a encore de l'essence ...
Fever reconnait dans cet accent haché les intonations typiquement texanes. Un songe bien rapide et la question la ramène à la réalité. La voiture … C’est d’un mouvement vif qu’elle agite sa tresse brune ballante dans son dos, avant de cogiter. Quand elle s’est arrêtée cette nuit-là, le carburant était pratiquement à sec, la jauge complètement vers le bas. Rien ne lui garantit que celle-ci tienne bien longtemps, pire encore, qu’elle démarre.
- Je garantie rien … Répond-t-elle enfin le visage grave, décochant un nouveau coup de lame avant de reculer, infestée d’une sueur froide. Grimpe !
L’ordre résonne sèchement, elle pourrait le laisser là en chien, en lui souhaitant bonne chance avec culot mais, quelque chose chez ce type-là la fait douter. Pour la première fois depuis des semaines, elle ne se méfie plus tant que ça. Ses pieds galopent, bondissent sur le sol terreux rendues pâle à la lueur de la lune et, couteau en avant, elle saute sur le capot avant de glisser de l’autre côté. Agilité chopée au fil des ans, à son grand soulagement, voilà bien une activité qu’elle eut raison de ne pas achever. La gymnastique. Si Fever avait eu une mère, peut-être bien qu’elle l’aurait alors défiée, prétextant en avoir marre. Comme tout gamin forcé de faire une activité par ordre maternel. Mais, privée d’une véritable autorité parentale, la jeune femme s’était vue grandir à toute vitesse. Trop vite même. Prendre des décisions seule ne date pas de l'épidémie, mais bien de son passé trouble. Une fois à bord, sa main nerveuse agite la portière qui, avec grâce, ne fait plus qu’un avec un macchabée qui recule sous le choc, avant de fermer toutes les portières à clef.

- Ok … Ok. Ok. Répète-t-elle d’une voix tremblante en agitant nerveusement les clefs.

Au premier tour, la voiture semble inerte, insensible aux coups de pédales. Au second, celle-ci gronde et gerbe une traînée de fumée noire, faisant voler une poignée de poussière rouge à l’arrière. Dite poussière qui s’étale sur l’un des zombies, plaqué à l’arrière de la voiture. Et, au troisième coup, la marche arrière déchaînée fait sursauter la voiture qui frappe le mort. Fever lui roule dessus, allumant les pleins phare avant d’accélérer vers les trois autres mort-vivants.

- MANGE SALOPERIE ! Crache-t-elle furibonde.
L’adrénaline lui monte au cerveau est le sac d’os n’épargne pas les trois corps, détalant à vive allure dans un mugissement de moteur fou.
- Et maintenant ? »
Oui, et maintenant que cet inconnue était dans sa voiture qui, d'une minute à l'autre, menace de lâcher et de les laisser en plein désert. La vérité, c'est qu'à présent elle n'a plus aucune envie de rejoindre ce groupe.






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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER] [FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER] Icon_minitimeSam 22 Déc - 1:07




    Fever && William

    Drop in the ocean ...


    La fin du monde était en marche depuis six mois maintenant. Rien ni personne n'avait su l'empêcher. Et plus le temps passait, plus je doutais que l'on puisse encore y survivre. Je voyais les gens mourir les uns après les autres, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit pour empêcher ça. Pas à tous les coups du moins. Je n'étais pas invincible. Et je doutais de pouvoir survivre indéfiniment de la sorte. Pourtant, je continuais de me battre. Quitte à crever, je voulais être en paix avec moi même. Oui, j'aurais fais tout ce qui était en mon pouvoir pour prolonger ma durée de vie et crever le plus tard possible. C'était d'ailleurs à se demander pourquoi ça, quand on voyait l'état actuel des choses. Ca ne valait pas tant le coup que ça. Aucune raison de se battre. Simplement un instinct de survie de merde. Il m'arrivait parfois de me dire que crever ne pourrait pas me faire mal. Je serais enfin en paix, au moins. Mais à tous les coups, je changeais d'avis en cours de route. Evidemment. Sinon je ne serais pas actuellement en train de faire face à une horde de zombies, qui nous fonçaient droit dessus. Celui qui m'accompagnait et faisait parti de mon petit groupe, depuis quelques temps déjà, venait de trépasser. Et je restais seul avec cette gamine qui avait manqué faire la peau à l'homme maintenant en train de se faire déchiqueter et consciencieusement mâchouiller par ces foutus morts vivants. J'ignorais si j'allais me sortir vivant de cette nouvelle merde dans laquelle je venais de me foutre moi même. En attendant, je tentais tant bien que mal de m'en sortir, tout en aidant plus ou moins la fille qui m'accompagnait. J'aurais peut-être plutôt du la laisser crever, compte tenu de son comportement un moment plus tôt. Mais le fait était que je la comprenais totalement. C'était logique de réagir de façon aussi excessive, quand on était une femme seule et dans l'état physique déplorable, dans lequel elle était justement. Il me semblait que notre seule façon de nous en sortir, serait de prendre sa putain de caisse. Mais était-elle encore en état de marche ? « Je garantie rien … » J'émis un vague grognement. C'était notre seule putain de chance de nous en sortir vivant !

    « Grimpe ! » Ce fut sans demander mon reste, que je donnai un dernier coup de couteau dans le crâne d'un rôdeur qui tomba sur le sol, avant de me détourner à vive allure et la rejoindre à la voiture. J'eus tout juste le temps de monter côté passager, qu'elle fermait le tout. « Ok … Ok. Ok. » De ma vie, je n'avais jamais été croyant. Si un quelconque Dieu avait existé, j'étais à peu près certain qu'il m'aurait sorti de toute cette merde, depuis bien longtemps. Au lieu de ça, j'avais du subir plus de bas que de haut. A plus de quarante, j'étais à la limite de l'illétrisme par manque de scolarisation par le passé. Et puis parce qu'à subir constamment les coups de ma mère, je perdais toute envie et toute motivation de ramener de bonnes notes. De toute façon, ça n'avait jamais semblé intéresser mes parents. Bref, même si je n'étais toujours pas croyant, j'avais presque envie d'implorer le ciel, pour qu'il nous vienne en aide, au moins une fois ! Ca changerait. Finalement, comme si j'avais finalement été entendu, la voiture accepta de répondre. Quand la jeune femme alla vivement en marche arrière, je du poser une main sur la boîte à gant pour ne pas partir en avant. Crever de la sorte, ce serait vraiment très ironique. « MANGE SALOPERIE ! » Je soupirai doucement alors qu'elle s'éloignait enfin, après avoir définitivement mit fin à la vie de plusieurs rôdeurs. Nous nous éloignions enfin et je pu me détendre tout à fait, en me laissant aller dans le fond de mon siège. Nous nous en étions sortis. Pour cette fois du moins ... « Et maintenant ? » Maintenant ... Oui, il y avait encore un "maintenant". Peut-être que le "plus tard" était déjà en train de se faner. Mais le maintenant était encore là. « Maintenant, faut qu'on rejoigne mon groupe ! » Lui répondis-je sur un ton sans appel, en tournant à demi la tête vers elle. J'ignorais si elle se sentait le courage de ça ou non. Le manque de confiance envers les autres survivants, étaient une bonne raison de refuser. « C'est la seule façon de s'en sortir. Autant pour toi que pour moi. Nos véhicules roulent encore ... »
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER] [FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER] Icon_minitimeVen 28 Déc - 22:30

William & Fever
« DROP IN THE OCEAN »

Maintenant. Comme elle le disait si bien. Oui, à présent, que fait-elle, alors qu’ils sont coincés dans sa voiture, elle avec un inconnu, et une jauge pratiquement vide ?
« - Maintenant, faut qu'on rejoigne mon groupe ! Répond-t-il aussitôt en lui jetant une rapide œillade.
Fever manque de freiner brutalement alors qu’elle jette ses cheveux en arrière, le foudroyant du regard. Un groupe ? Avec des gens ? Des fous qui pour survivre, n’hésitent plus à vous dépecer pendant votre sommeil, à vous jeter aux zombies pour leur propre survie ?
- Non … C’est … C’est pas une bonne idée … Je devrai te déposer pas loin et me tirer. Commence-t-elle d’une voix qui ne masque pas sa panique.
Et loin d’eux, la ligne droite de l’horizon se découpe étrangement dans la pénombre. Tout prend une forme si différente dans le noir … Les formes paraissent plus féroces, plus effrayantes. De simples chimères. Simpes, mais angoissantes. Fever avale sa salive avant de vérifier dans les rétroviseurs qu’il n’y a aucuns rôdeurs, avant de freiner doucement et d’arrêter le 4x4. Ses deux mains agrippées sur le volant laissent voir ses jointures blanchies. Elle semble incapable de s’en défaire.
- C'est la seule façon de s'en sortir. Autant pour toi que pour moi. Nos véhicules roulent encore ... Dit enfin le … Le brun. Cet homme dont elle ne connait même pas l’identité. Mais qui, pourtant, l'intrigue d'une certaine façon.
Sa gorge émet un son étrange, entre le couinement et le cri étouffé.
- Vous êtes combien ? Ils sont fiables ? Questionne-t-elle sans détacher son regard de ses jointures, respirant difficilement. Une attaque de morts-vivants lui fait toujours cet effet-là, une fois l’adrénaline retombée, la brune ne sait plus du tout où sont ses repères, et l’épuisement la prend avec promptitude. En attendant une réponse, elle détache enfin ses mains du volant, ses membres sont engourdies, rendues douloureux par la nervosité qui paralyse ses bras. Elle sent que tout cela fourmille en elle, des dizaines de petites piqures l’assaillent et, d’une voix faible, elle reprend :
- Je … Je me sens vraiment pas b…bien.
Non, pas maintenant ! Ca ne peut pas lui arriver, pas alors qu’un inconnu se tient à côté d’elle. Pourtant, la faim vorace qui l'accable de tout son poid devient de moins en moins gérable.
- Pitier … Me fais pas de mal … Profite pas … Ou j’te … J’te truci … de.
Trop tard, ses yeux papillonnent, sa tête devient lourde et les fourmis dans son corps tremblent par millier. Une claque, une bonne paire de claques ! Voilà ce qu’il lui faudrait, mais rien n’y fait. Le manque de denrées et d'eau se fait ressentir, son corps affaibli ne supporte alors plus les évènements trop brutaux et, mollement, la jeune femme squelettique retombe contre son siège. Laissant son compagnon de fortune.




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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER] [FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER] Icon_minitimeMer 2 Jan - 3:07




    Fever && William

    Drop in the ocean ...


    Les attaques de zombies, c'était presque déjà devenu une habitude. II ne se passait pas un jour, sans qu'on ne croise quelques rôdeurs. Toutefois, les hordes, c'était quand même une autre histoire. Ils étaient vraiment nombreux, quand ils le voulaient. Et quand on ne s'y attendait pas, c'était vraiment une sacré merde. Clairement, c'était quelque chose que je ne supportais pas. Et quand on s'en sortait en vie, on avait quelque peu de la peine à s'en remettre. C'était plus qu'éprouvant. Aussi bien physiquement que moralement. Tout ça, en grande partie, à cause de la peur panique qui nous prenait à coup sûr. Pour une fois, je ne songeai pas à la peur que j'avais ressenti ni à quel qu'autre sentiment comme celui là. J'étais trop occupé à espérer que la gamine que je venais de sauver, allait accepter de rejoindre mon groupe. Ou, à défaut, me laisser y aller. Pour ça, il fallait qu'elle commence par accepter d'arrêter sa putain de caisse, dans laquelle je m'étais réfugié plus qu'autre chose. « Non … C’est … C’est pas une bonne idée … Je devrai te déposer pas loin et me tirer. » Je me doutais qu'elle n'était toujours pas partante pour ça. Elle ne savait pas si elle pouvait ou non avoir confiance. Le fait que je lui ai sauvé la vie, n'était donc pas une preuve suffisante pour elle ? A vrai dire, je m'en foutais un peu. Du moins, je ne pouvais rien faire contre son avis. Si elle refusait de venir avec nous, eh bien je ferais avec. C'était pour elle que c'était dommage, à mon sens. Parce qu'elle serait plus en sécurité avec quelques autres personnes, que totalement seule. « J'pense plutôt que c'est une excellente idée. Mais s'tu préfères galérer comme tu l'as sans doute fait jusqu'à maintenant, c'ton problème. » Quand elle daigna enfin arrêter la course folle du véhicule, je tournai le regard vers elle. C'était peut-être idiot de ma part, que je continue de vouloir lui faire entendre raison. Après tout, ce n'était pas mon problème si elle décidait de continuer ainsi encore longtemps, voir toujours. Mais le fait était qu'elle me semblait vraiment à bout.

    Et je doutais qu'elle puisse continuer de la sorte, encore bien longtemps. Et en un sens, ça m'ennuyait assez. « Vous êtes combien ? Ils sont fiables ? » J'arquai un sourcil de surprise. Etait-elle enfin en train d'entendre raison ? Prête à accepter l'idée de rejoindre mon groupe ? Sans doute que oui, elle devenait enfin raisonnable. Ca n'aurait rien de négatif pour elle, clairement. « On était cinq. Celui que t'as vu s'faire bouffer, c'est l'seul duquel fallait vraiment s'méfier. Y'a un petit couple avec nous. Tu serais donc pas la seule fille si tu nous rejoins et si c'est ça qui t'inquiète. » Lui indiquai-je calmement. Parce que c'était la pure vérité. Et non pas pour tenter à tout prix de la convaincre. « Je … Je me sens vraiment pas b…bien. » Je reportai toute mon attention sur elle et l'observai à travers mes paupières plissées. Effectivement, elle ne semblait pas au mieux de sa forme. Allait-elle vraiment me faire un malaise maintenant ? « Pitié … Me fais pas de mal … Profite pas … Ou j’te … J’te truci … de. » Même en train de perdre totalement l'esprit, elle pensait encore à sa crainte que je lui fasse quoi que ce soit. Et je n'eus pas le temps de répondre quoi que ce soit, qu'elle perdait totalement connaissance. Je jurai à travers mes dents serrées et me redressai, pour chercher ma petite gourde dans l'une de mes poches. Il ne restait plus grand chose dedans. Mais cette fille semblait en avoir cruellement besoin. Je me redressai pour de bon sur mon siège et pivotai dans sa direction. J'ouvris le haut de son vêtement, pour libérer sa gorge, avant de prendre son menton entre mes doigts et la forcer à ouvrir la bouche. Le temps de glisser la paille de la gourde dans sa bouche et faire couler quelques gouttes d'eau dans sa bouche. De quoi la réhydrater un minimum et la rafraîchir. Je donnai ensuite une petite tape sur sa joue, du dos de ma main, pour la secouer. « Bouge toi bordel ! Tu vas pas crever comme ça gamine !»
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER] [FLASHBACK] DROP IN THE OCEAN [WILL&FEVER] Icon_minitimeJeu 3 Jan - 22:47

William & Fever
« DROP IN THE OCEAN »

Le silence lui-même est un son. Vide, faisant grelotter l’air et ses petites oreilles. Air pur qui fait voleter ses fils bruns sur son visage aux paupières clauses. Elle semble si apaisée, si sereine.
« - Fever ! Fever ? Viens voir ça !
La petite voix fluette se rapproche de plus en plus, ses yeux entrouverts distinguent une toute petite silhouette à la tignasse blonde qui semble faite sur ressorts.
- Non … Laisse-moi dormir. Soupire-t-elle d’une voix plus rauque que celle de ses souvenirs.
Mais la petite fille à la robe fleurie insiste et galope vers elle, l'agrippant avec sa main trois fois plus petite.
- Allez, Fev ! On se bouge ! S’exclame-t-elle joyeusement en riant.
De près, elle peut voir les traits doux et fin de Lise. Ou plutôt, la petite Lise. Elle se souvient très bien de cet été horriblement chaud. Un mois d’aout lui semble-t-il mais, elle a oublié la date.
- D’accord … D’accord, j’arrive. Finit-elle par céder, tordant ses lèvres en une moue presque semblable à un sourire.
Ses cheveux détachés glissent le long de son dos alors qu’elle extirpe son corps fin d’un fauteuil confortable. Autour d’elle, tout lui semble si propre, si pâle. Fever continue de suivre la petit fille, riant en lui demandant de ralentir l’allure.
- On sera toujours amies, hein ? Demande alors l’enfant d’un air très sérieux, tout en fronçant ses petites sourcilles.
La brune semble confuse un moment et, hésite avant de répondre.
- … B… Bien-sûr Lisa' … Voyons, tu es ma seule famille, tu le sais, non ? Qu'elle répond, sourcils froncés.
Rapidement le décor se brouille pour laisser place à un centre-ville dévasté. Les couleurs grises, vertes, marron et ternes dominent, ses yeux s’ouvrent finalement et ses iris se dilatent alors que son cœur bat trop vite. Elle embrasse la paysage du regard, toute gravité semble inexistante autour d’elles, les cendres volent, emportant avec des corps faméliques, les voitures s’élèvent et les carreaux de verres explosent. Paniquée, Fever tente en vain de se protéger avec ses mains aux ongles souillés d’une épaisse couche de sang coagulés.
- Alors pourquoi ? Regarde, Fever … Regarde ce tu m’as fait ! La petite voix douce se fait soudainement sèche et glaciale. Venimeuse et pleine de rancune. REGARDE !
Malgré elle, elle baisse ses pupilles exorbitées vers la petite fille blonde, devenue maintenant une belle jeune femme aux courbes ravageuses. Sa petite robe à fleur moule son corps trop maigre, ses membres trop … Amorphes, ravagés et sangilonants. Sa peau habituellement marbrée est d’un bleu cadavérique. Et lorsqu’elle lève sa bouille effarée jusqu’aux pupilles de Lise, elle n’y distingue que le vide. Ce regard blanc et luisant, ne lui laissant que pour reflet son propre visage rongé par les larmes. Mort. Ses propres vêtements noircis flottent autour d’elle, tout comme sa tignasse brune, aussi noire que le néant.
- REGARDE CE TU M’AS FAIT ! Hurle sa meilleure amie en serrant ses poings aux ongles noirs. Ses dents pourries raclent et claquent dans l’air.

- NON ! NON LISE ! ARRÊTE ! Qu’elle supplie d’une voix forte et presque rendue aiguë par la panique, levant une main devant elle.
Sa voix rauque explose dans l’habitacle alors qu’elle se réveil en sursaut, sentant à peine la main de son nouveau compagnon de fortune. Elle panique, agite ses bras striées et respire avec difficulté.
- Lise ! Lise ! Appelle-t-elle en vain, larmes coulantes le long de ses joues sales. Je suis désolée … Je suis désolée … Continue-t-elle d’une voix étouffée.
C’est alors qu’elle réalise, elle n’est plus à Los Angeles, mais dans un vieux 4x4 à la jauge pratiquement vide, en plein Colorado et avec un inconnu qui semble se démener pour la ramener à la raison. Au bout d’une petite minute de gêne, elle se redresse douloureusement en réalisant qu’elle est trempée non pas de sueur mais d’eau. Le bouton de sa veste est retirée et Fever voit que le brun tient une gourde.
- Tu …
" Pourquoi t'as fait ça ? Pourquoi tu m'as simplement jeté dehors pour avoir la voiture et tout le reste ?" Qu'elle songe. Elle hésite un moment, soufflant et respirant tout en fixant la gourde.
- Tu en as encore ? Grimace-t-elle en baissant sa bouille vers ses mains sales.
Il peut refuser, tant pis pour elle, mieux vaut tenter le coup. Mais c’est bien la première fois en quelques semaines qu’elle s’évanouit, ce qui n’est vraiment pas bon signe pour elle. Soit mauvais pour les évènements à venir. Et dans un soupire, elle articule avec difficulté.
- Très bien … On va faire un test. D’accord ? Je … tente le coup. Si ça ne marche pas, je serai libre de partir quand je le voudrais. Avant de signaler. Mais tu vas devoir conduire …Ajoute-t-elle en affichant une moue blasée.
Sur ces mots elle vérifie que tout est calme autour d’eux, avant de s’extirper de l’habitacle et de faire le tour de la voiture, ouvrant sa portière avec peu d’entrain et d’attendre qu’il ne bouge. Une fois fait, la brunette se place pour la première fois au côté passager, attendant que ce dernier ne prenne place côté conducteur.
- Je veux aucun commentaires sur ce qu’il vient de se passer. Menace-t-elle en agitant son doigt en l'air, l'affligeant d'un coup d’œil courroucé.
Puis d’ajouter après un temps.
-Hum. Euh … Au fait, moi c’est Fever… Et euh … merci....
Oui, certains signes de reconnaissances et marques de respects ne sont jamais simples à prononcer pour la gamine rebelle.




© Chieuze

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