Hep ! Garçon ! Un whihy s'il vous plait ! [Chuck]
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Hep ! Garçon ! Un whihy s'il vous plait ! [Chuck]

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MessageSujet: Hep ! Garçon ! Un whihy s'il vous plait ! [Chuck] Hep ! Garçon ! Un whihy s'il vous plait ! [Chuck] Icon_minitimeMar 20 Nov - 17:01

- Luka Mahoney: Putain ! Fait chier ! Mais où est-ce qu'ils se planquent cette bande de trou duc ?

Et oui, Luka n'était pas du genre à faire dans la dentelle. Cela faisait pas loin d'une bonne semaine qu'elle sillonnait l'Alabama en long et en large pour trouver ce fameux complexe bien protégé et qu'elle ne trouvait finalement que ces faméliques marcheurs sur son chemin. Cela commençait sérieusement à l'excéder d'autant plus que sa vieille Dodge Charger commençait à montrer quelques signes de fatigues. Fallait dire en à peine six mois, elle avait parcouru plus de kilomètre que dans toute sa longue vie. La brunette était assise sur le capot de sa caisse et scrutait le paysage pour trouver un indice qui puisse la mettre sur la bonne voie. Mais tout restait désespérément vide et silencieux hormis quelques râles plaintifs d'un marcheur perdu dans l'immensité des plaines de cet état du sud.

- Luka Mahoney: Non, mais franchement ! Ça ne leur viendrait pas à l'idée de mettre des panneaux de signalisation ? Les zombies ne savent pas lire jusqu'à preuve du contraire. Faut croire que celui qui les dirige est un demeuré profond.

Elle remonta en voiture pour continuer son inlassable recherche de la terre promise en espérant y retrouver la petite Toni. Ce fut finalement sur les coups de seize heures qu'elle arriva en vue d'une sorte de lotissement barricadé. Perchée en haut de la côte derrière son volant, Luka observait avec attention cet endroit. Elle prit ses jumelles pour voir si c'était un énième camp remplit de morts-vivants ou bien une vraie oasis dans cet océan putride emplit de morts. Après une bonne étude des lieux, elle estimait que cela pouvait bien correspondre à ce complexe tant recherché. Ni une, ni deux. Elle passa la vitesse et écrasa le champignon pour dévaler rapidement la côte et rejoindre au plus vite l'entrée du camp retranché des humains non infectés.

Après quelques questions et une quarantaine, la voilà enfin libre de se promener dans le campement. Comme par miracle, presque rien ne manquait dans ses affaires. La voiture était intacte. On ne lui avait pas piqué ses fringues. Elle avait même retrouvé la quasi totalité de ses clopes, rations de survie et de sa bibine. Un planton lui dit qu'elle devait aller se trouver un logement dans le quartier civil et voir avec le bureau de la commission ce qu'elle pouvait bien faire pour être utile à la communauté. Elle le regarda un peu de travers et pensa fortement:
*Est-ce que j'ai une gueule de samaritain ?* Elle monta dans sa voiture et en guise d'au revoir montra un joli doigt au soldat de faction. En arrivant dans le quartier des civils, cela lui rappela là où elle avait passé seize ans de sa vie: son quartier à Détroit. Luka en eu des hauts le cœur. Elle n'avait pas enduré tout ça dans sa vie pour revenir case départ. Certainement pas. Elle fit l'impasse sur la casse du conseil civil et se mit à la recherche du meilleur endroit pour savoir tout ce qu'il faut sur la vie ici: le bar. A son grand étonnement, il n'y avait pas un tel lieu. Après quelques heures de réflexion, elle se décida à aller voir l'un des responsables de cette base pour lui soumettre l'idée. Qui aller voir ? L'autorité militaire ou civil ? Pas d'hésitation possible pour Luka, c'était clairement les militaire qui dirigeait tout ici. Ce fut à pied qu'elle se dirigea vers le quartier des militaires pour parler avec leur chef. Ceci dit, ce ne fut pas chose aisée de rencontrer le dictateur local tellement ses cerbères étaient zélés, mais après plus de deux heures de bataille Luka obtint gain de cause. Fallait dire que l'idée avait séduit quelques militaires qui regrettaient eux aussi le manque d'un lieu de détente.

Elle fut conduite dans un dédale de couloir à travers le bâtiment militaire au bureau du grand patron. Le seul à être réellement habilité à autoriser ce genre d'initiative. Apparemment, ce n'était pas un rigolo et il semblait quelque peu maboule d'après les bribes de conversations saisies à son sujet. En gros, elle avait une chance sur deux de le convaincre. Il ne restait plus qu'à espérer qu'il soit dans un bon jour. On la fit patienter un peu dans une pièce sans fenêtres avec d'épais murs de béton. Une attente qui lui parut particulièrement longue même si elle n'avait durée qu'une quinzaine de minutes. Elle fut introduite par un planton qui avait du galon sur sa veste. En passant près de lui, Luka ne put s'empêcher de se demander si c'était un vrai militaire ou juste un gars qui avait récupéré cela et se faisait passer pour quelqu'un d'autre. D'ailleurs, elle se posa la même question au sujet du dit chef du complexe.


- Luka Mahoney: Salut ! Alors, il parait que c'est toi le big boss ici et que c'est à toi qu'il faut parler de nos éventuels projet pour améliorer la vie des survivants. Bon, je ne vais pas aller par quatre chemins, ce n'est pas mon genre. Dans ta taule il manque un putain de lieu de détente. Et je me propose d'en ouvrir un. Un petit bar avec de l'alcool, un peu de musique et de quoi casser la croute pendant l'appérot. Alors ? T'en penses quoi ?

Il était étonnant de voir une telle assurance et un tel j'm'en foutisme dans l'attitude de la jeune femme. Puis son look n'était pas fait pour aider. Elle était vêtue d'un simple jean levis 501 classic, d'une paire de caterpilar aux pieds, d'un haut de bikini et de son perfecto en cuir. Cela laissait tout le loisir d’apercevoir quelques-uns de ses tatouages et aussi que c'était une nana plutôt bien balancée. Ses grosses lunettes de soleil mangeaient la moitié de son visage et cachait parfaitement son regard vairon (un œil bleu azur et un œil vert émeraude). Ouais, la scène pouvait paraitre assez sur réaliste, mais finalement dans un monde en décomposition tout était possible. Comme dirait le président des USA s'il était encore en vie, God bless América.
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MessageSujet: Re: Hep ! Garçon ! Un whihy s'il vous plait ! [Chuck] Hep ! Garçon ! Un whihy s'il vous plait ! [Chuck] Icon_minitimeMer 21 Nov - 17:35

Les premières lueurs du jour virent frapper les yeux fatigués du militaire. Ce dernier n’était pas en forme ces derniers temps et le Prozac posé délicatement sur sa table de nuit, à la manière d’un parfait petit trophée qu’un gamin pouvait exhiber autrefois lorsqu’il rentrait las d’une compétition où il avait triomphé sur ses pauvres adversaires. Qu’il s’agisse d’une compétition ardue de Judo ou d’une nage papillon parfaitement exécutée, aucune victoire ne pouvait avoir le goût de celle du Prozac. Ce dernier était d’une grande aide lorsque la solitude venait à frapper son être et que le sommeil bousculé par des traquas et des regrets venait à manquer. Au début, on pouvait s’y complaire, ne pas dormir permettait à l’esprit d’être vif, exalté par tout et n’importe quoi, mais à force, le corps ne voulait plus avancer, les paupières lourdes, les pieds trainants voulant se mettre au repos le plus complet. La fatigue qui prenait le dessus avait un côté de rêve au début, les phrases n’étaient plus contrôlées par le bon sens, et les mots filtraient à des allures folles aux bouches endormies des fatigués. Malheureusement, cette fatigue était meurtrière pour le corps endolori de fonctionner constamment sur le vif. Il n’était pas impossible d’en mourir à force, et le lieutenant-colonel avait eu ce vent de fatigue, cette paranoïa de tomber dans le coma et de jamais s’en réveiller tellement son être manquait de sommeil. Bien entendu, il fallait pallier à ce manque le plus rapidement possible et pour cette raison, il avait envoyé un de ses plus fidèles lieutenants pour chopper quelques boites de somnifères et d’anti dépresseurs à l’hôpital de la base.

Il se fichait complètement que cela manque pour les véritables patients, après tout, il était le père fondateur de ces lieux, un peu à l’image de Benjamin Franklin pour les Etats-Unis, Chuck Sheldon Westerfield de son nom le plus complet aurait du être un Dieu Vivant pour ses âmes perdues et contrairement aux boulets qui avait fondé le pays sur la Guerre, il avait donné une véritable voix au peuple, du moins, auparavant. Au lieu de cela, il était souvent considéré comme un type qui se fichait des autres, un égoïste mais JAMAIS, au grand JAMAIS, il ne serait d’accord avec cela, s’il tirait des avantages parce qu’il était le patron, c’est parce que c’était lui, un Dieu. Cet endroit était une providence pour les âmes perdues, un véritable semblant de société avec ses inégalités, avec ses débats dans un monde où la folie avait pris le dessus, où la mort avait quelque chose de bien plus puissante que la vie. Elle avait la majorité sur la population, des millions, des milliards d’âmes décimées par la folie zombifiante.

Cet endroit, cette base ne portait pas d’autre nom que « Le Complexe » parce qu’elle ne devait pas trop s’étendre, ceux qui étaient dignes d’y résider pouvait y accéder, et pour être digne, il fallait la trouver par soit même, il n’était aucunement question d’y mettre un ballon dirigeable avec des inscriptions telles que « Rendez-Vous au Complexe à l’adresse suivante ! ». Il n’était pas question d’y faire venir des pillards, des types qui se pensaient rois du monde en brûlant, en volant et en tuant. La force militaire présente ici aurait pu abattre des murs, dresser des sépultures, faire bouger des montagnes mais comme un chrétien aurait pu le dire, il ne fallait pas tenter le diable, que l’esprit du Malin petit vicieux reste bien enfermé dans les plus profonds des Enfers où un chien à six têtes s’il avait envie d’en faire pousser plus, était le gardien complet. Même si le diable avait envie de fumer, de se tripoter la fourche, qu’il le fasse, mais rien ne devait l’ameuter jusqu’au Complexe.

Un idéal, Westerfield l’avait trouvé en ce groupe . Bien qu’il se fiche des avis de chacun tant que lui allait bien, il fallait avouer qu’ils avaient tous le sens du devoir et qu’il était plutôt heureux de voir les membres s’y plaire sauf lorsque le commandement civil faisait chier, dans ce cas, il répliquait avec une loi plus draconienne, assez pour qu’ils ferment leurs gueules mais pas assez pour donner des envies de mutineries. L’état de grâce était en place pour plus très longtemps, si tout fonctionnait correctement pour les militaires, ces derniers allaient enfin pouvoir se débarrasser de Wayne et de tous les autres, les conseillers civils allaient bientôt être de l’histoire ancienne, mais pour cela il fallait ruser, il fallait que les civils aient un amour propre tellement blessé par leurs représentants qu’ils veuillent s’en défaire, et rien de mieux que de les laisser faire ce qu’ils voulaient en y mettant son grain de sel de temps à autres, exciter les foules pour avoir un soucis, taper massivement pour des émeutes et le tour était joué, les victimes ou leurs familles, meurtris par les évènements allaient crier vengeance.
Oui, vengeance…

Après le repas du midi qu’il s’était accordé dans ses quartiers, n’ayant aucune envie de trouver de la compagnie pour discuter, il avait préféré avaler son plat de lasagnes à son bureau en la présence seule de lui-même et de Callas qui dans le tourne disque déversait un Ave Maria parfaitement maitrisé. Une bière fraiche accompagnait son repas, et lorsque la femme de service vint lui retirer son plateau, il garda la bouteille qu’il n’avait pas fini d’engloutir. Les réserves commençaient à manquer, mais il s’en fichait, une expédition prendrait bientôt en vadrouille pour se servir. Il irait peut-être avec eux pour leur faire compagnie ou pour se dégourdir, le terrain, il l’avait quitté depuis trop longtemps maintenant, et rien ne lui ferait plus plaisir que de retrouver la beauté des paysages dévastés et de jouer de la gâchette ailleurs que sur une PlayStation.
Il n’irait peut-être pas, à vraiment dire, il n’en savait absolument rien, cette envie de reprendre les expéditions et cette peur de confier la base à quelqu’un d’autre pendant quelques jours. Tous des branleurs, c’était bien connu… Alors qu’il engloutissait une énième gorgée du breuvage au houblon blanc, on frappa à sa porte. Un garde vint lui annoncer qu’une jeune femme voulait le voir. Curieux, il le congédia en lui demandant de la faire entrer.

Très vite, ses paroles arrivèrent à son cerveau, trop vite même pour qu’il puisse tout saisir, mais en tant qu’homme empli de valeurs morales, la femme lui sembla insupportable dés le départ. Alors qui lui montra un siège pour qu’elle prenne place, il lui répondit avec cette force dans la voix, cette émotion maitrisée, ce sentiment de colère apaisée. « Eh bien. Ce qui est certain, c’est que vous ne manquez pas de belles paroles, mais je vous prie de vous en tenir à « vous » et à « monsieur », sauf bien sûr si la taule du coin vous tente, miss ? »

Sans attendre son nom, il enchaina, en se levant et en posant ses fesses sur le bureau, les jambes croisées, se tenant devant elle et la pénétrant d’un regard froid. Ces tatouages faisaient peur, elle lui faisait peur, et il était heureux d’avoir une arme sur lui et des gardes dans le couloir… « Un bar avec de l’alcool et de la musique… Si nous étions encore dans un monde normal, un coup de pied au cul aurait été ma seule réponse. Mais comme nous vivons dans une pseudo-réalité, j’ai envie de vous dire… Qu’est-ce que j’y gagne moi ? Qu’est-ce qui me ferait dire oui ? Quel intérêt j’en tire ? »

Véreux jusqu’au bout…
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MessageSujet: Re: Hep ! Garçon ! Un whihy s'il vous plait ! [Chuck] Hep ! Garçon ! Un whihy s'il vous plait ! [Chuck] Icon_minitimeJeu 22 Nov - 17:26

Pendant que la brunette lui parlait, le militaire semblait ailleurs comme plongé dans un songe éveillé ou une quelconque torpeur intellectuelle. Ceci dit, il se reprit rapidement et indiqua à Luka une chaise. Objet qu'elle regarda sans daigner s'y asseoir. L'homme lui fait une petite leçon de politesse avec une conclusion qui avait tout de la menace sans aucun voiles. Chose qui eut pour effet de faire sourire l'ex Marines. Comme si le gnouf Pouvait impressionner la brunette tatouée. D'ailleurs, elle pouvait sentir une certaine tension chez cet homme et n'arrivait pas à définir d'où cela pouvait venir.

- Chuck S. Westefield: Eh bien. Ce qui est certain, c’est que vous ne manquez pas de belles paroles, mais je vous prie de vous en tenir à « vous » et à « monsieur », sauf bien sûr si la taule du coin vous tente, miss ? Un bar avec de l’alcool et de la musique… Si nous étions encore dans un monde normal, un coup de pied au cul aurait été ma seule réponse. Mais comme nous vivons dans une pseudo-réalité, j’ai envie de vous dire… Qu’est-ce que j’y gagne moi ? Qu’est-ce qui me ferait dire oui ? Quel intérêt j’en tire ?

Pendant qu'il parlait elle se tenait plus ou moins tranquillement face à lui, mais elle passait en revue la pièce. C'était comme si elle était en mission de repérage. Comme si elle était en train de s'imprégner du décor pour mieux s'y fondre. En repensant à cette scène, cela fit largement sourire la brunette qui se revoyait quelques années plutôt dans le bureau du directeur de l'école. Ouais, c'était tout à fait ça. Et le rouquin face à elle se comportait de la même manière. Hautin, utilisant un langage châtier allant même jusqu'à prendre cette même posture assise sur le bord du bureau. Même si elle était plongée dans de vagues souvenir de jeunesse, elle enregistrait tout ce que lui disait la capichef du complexe. Par moment, elle jetait un œil par la grande vitre du bureau qui offrait une belle vue panoramique sur le complexe et sur les terres désolées s'étendant jusqu'à l'horizon au-delà de l'enceinte de protection. Quand il se tut pour laisser la parole à Luka, elle se dirigea vers la fenêtre sans un regard pour le militaire. Et après quelques secondes de silence, elle prit la parole sur un ton serein et ferme.

- Luka Mahoney: Ok monsieur big boss ! J'ai bien reçu le message. C'est vous le patron absolu ici et tout le toutim ! Mais j'avais déjà capté ça d'où ma présence ici et pas devant le conseil civil. Ensuite, pour notre petite affaire, je dirai que si nous étions dans un monde normal je ne serai pas là, mais quelque part à botter le cul d'un malfrat pour le faire comparaitre devant le tribunal de Dallas. Ne vous y trompez pas monsieur le capichef, je ne suis pas une faible femme. J'ai plus de ressource que je ne laisse voir. Bref, on s'en fout complètement du passé et ce qui nous intéresse maintenant, c'est cette histoire de bar. Ce que vous y gagnez ? La paix avec les civils, un lieu de détente pour vos propres hommes et surtout une mine d'information non négligeable. Puis pourquoi pas un intéressement sur les profits du bar, mais en contre partie j'aimerai sortir de temps en temps avec vos hommes histoire d'alimenter mes réserves en alcool et autres produits utiles à ce genre de lieu.

La brunette observait toujours la vue qu'il y avait depuis le bureau de ce fameux Westerfield. D'ici, tout paraissait si calme et même les quelques zombies qui passaient dans le lointain horizon ne semblaient pas si monstrueux. Puis à la fin de sa petite intervention orale, Luka se dirigea vers le bureau du militaire pour y jeter sa carte de chasseuse de prime. Dans le même étuis on pouvait y trouver son permis de port d'arme ainsi que des cartes de visite de son ancienne entreprise. C'était sa façon d'appuyer ses dire sur le fait qu'elle n'était qu'une faible femme dans un monde de brutes.
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MessageSujet: Re: Hep ! Garçon ! Un whihy s'il vous plait ! [Chuck] Hep ! Garçon ! Un whihy s'il vous plait ! [Chuck] Icon_minitimeJeu 29 Nov - 9:10

Quelque chose en cette femme lui rappelait avant. Peut-être parce qu’elle osait lui tenir tête. Avant, on aurait pu réfuter ses délires de suprématie en lui collant un bataillon d’agents du SWAT surentrainés pour capturer les dictateurs en puissance, mais aujourd’hui, personne n’osait encore lui parler comme elle venait de le faire. Aujourd’hui, que l’on eu fait carrière dans la police ou dans le ravalement de façades, on osait rien lui dire. Même si on était en possession de quelques armes de plus que l’homme, on ne lui pointerait jamais dessus et cela parce qu’il détenait la seule chose encore importante dans ce monde de fous. En plus de posséder un uniforme de général arraché à un cadavre, l’ancien militaire avait une réputation. Cette réputation qui faisait de lui une personne apte au commandement de la base.

Bien qu’on eut tenter de lui voler la place à de très nombreuses reprises : certains membres du Conseil Civil qui souhaitaient organiser des élections pour choisir enfin un chef à la démocratie la plus absolue ou pire encore, quelques hommes très proches de lui, des militaires ou des mercenaires qui se pensaient prêts à en découdre avec lui. La pire trahison qu’il eut à essuyer jusque là, c’était certainement celle d’un soldat qu’il appréciait bien autrefois, il lui avait tout appris : de la manière de se tenir en patrouille jusqu’aux meilleures manières de dégommer un zombie avec un fusil de précision. Tout. Il avait été son maitre à penser et à exécuter jusqu’à ce que le gosse lui tienne tête en lui sommant de débarrasser le bureau du commandant parce que ses méthodes de direction n’allaient qu’à l’encontre du plus grand groupe et que dans sa bonne volonté Mère Thérésa voulait s’octroyer le pouvoir…

Mais détenir le commandement de cette base n’était pas quelque chose de si simple et si tout le monde voyait simplement le bon côté, celui de pouvoir disposer des lieux et des vivres comme il le souhaitait, Chuck voyait surtout un travail de très longue haleine, des nuits blanches à penser, des heures entières que l’on gaspillait en réunions inutiles et quelques jours perdus dans des expéditions fantômes qui n’avaient aucun résultat, sauf peut-être celui de faire gaspiller de l’essence t des munitions aux soldats. Ici, la nourriture et l’eau n’étaient plus les deux seuls besoins vitaux, en effet, il fallait compter deux autres choses naturalisées par la vie… Les munitions qui alimentaient les sauveteuses de vies et l’essence qui permettait de prendre la fuite en cas de big problème… Malheureusement, alors que l’eau et la nourriture ne manquaient plus, on se trouvait très souvent en pénurie d’essence et de munitions et forcément, il fallait toujours chercher plus loin que la base, actuellement, les frontières interdites avaient presque été franchies… Ces barrières ? L’entrée de la cité de Montgommery. Alors qu’à la sortie de la ville, le complexe avait été sécurisé sans trop de pertes, quelques civils et cinq soldats, Chuck était convaincu que la ville était pleine de saloperies de zombies et que s’y aventurer voulait signifier un arrêt de mort des plus complets.

Les expéditions partaient maintenant dans le sens opposé à Montgommery mais pendant des heures de convoi, on ne trouvait rien de viable, quelques cadavres d’animaux rongés par des morts vivants affamés mais rien d’autre. Alors qu’on avait pensé trouver le plus gros convoi militaire depuis longtemps, en s’approchant, la surprise avait été de taille, des pilleurs avaient déjà eu vent des camions militaires arrêtés et ils s’étaient servi… Westerfield s’était alors juré de les retrouver et de les massacrer. Jusque là, ses efforts étaient vain, les hommes avaient disparu en laissant rien derrière eux. Rapides et froids, typiquement le genre de comportements de types qui n’avaient ni femme ni enfant à charge. Un groupe d’hommes, un groupe de vandales. Peut-être d’anciens prisonniers ou quelque chose dans le genre.
Le lieutenant-colonel reporta son attention sur la jeune femme. Cette dernière avait un goût du passé. Elle n’avait pas sa langue dans la poche et bizarrement, ce n’était pas si déplaisant. Surtout que sa proposition était juteuse, il était vrai que le bar était parfaitement ce qu’il cherchait, un moyen d’en donner aux civils pour sauter sur l’occasion, pour se débarrasser définitivement des civils. Oui, il pouvait y taper un grand coup, faire fort… De cette manière, il faisait une pierre deux coups, il gardait l’œil sur ses hommes et il empêchait les civils de se révolter. Apaiser la majorité…

-Vous venez de me convaincre miss. J'ai besoin de faire taire le Conseil Civil et vous serez mon as camouflé, celui que l'on sort à la fin de la partie pour asseoir sa victoire.
En ramassant sa carte, il vit qu’elle fut chasseuse de primes, cela n’était pas même étonnant, les tatouages, le comportement, il fallait être particulièrement forte et froide pour ce genre de jobs… En posant la carte, il eut une idée…

-Vous voulez sortir ? Et bien, je dis pourquoi pas. Mais ça se fera à mes conditions. Et je vous propose immédiatement de vous confier une mission…
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MessageSujet: Re: Hep ! Garçon ! Un whihy s'il vous plait ! [Chuck] Hep ! Garçon ! Un whihy s'il vous plait ! [Chuck] Icon_minitimeLun 17 Déc - 17:17

Il semblait absent, comme aspiré dans un autre monde. Il y eu un long moment de silence avant qu'il ne revienne à lui et qu'il ne considère sérieusement la proposition de la jeune brune. Somme toute, il semblait quelque peu dubitatif même si l'idée semblait finalement lui plaire. Pendant ce temps, l'ex chasseuse de prime de Dallas fit un petit tour dans le bureau pour mieux cerner le personnage. Même si le décor était spartiate, on pouvait voir ici ou là quelques touches personnelles comme cette photo de famille tout sourire. On pouvait aussi apercevoir une sorte de collection d'arme en parfait état de fonctionnement qui trônait dans une vitrine non verrouillée. Tout semblait si irréelle, si loin de l'image du personnage que le Général tentait de donner.

- Chuck Westerfield: Vous venez de me convaincre miss. J'ai besoin de faire taire le Conseil Civil et vous serez mon as camouflé, celui que l'on sort à la fin de la partie pour asseoir sa victoire.

L'homme ramassa la carte et la regarda brièvement, puis la reposa. Luka repris son bien pour le ranger dans l'une de ses poches de blouson. Il semblait réfléchir à quelque chose et à la vue de l'expression de son visage, la jolie brune se demanda quelle serait la contre partie à sa demande. Car pendant des négociations, il y a toujours des contres parties qui se rajoute à la demande initiale. Tout l'art de la négociation était de faire en sorte que le prix à payer ne soit pas trop lourd. Luka attendait donc le verdict avec une certaine impatience afin de savoir comment jouer sa partition dans cette négociation.

- Chuck Westerfield: Vous voulez sortir ? Et bien, je dis pourquoi pas. Mais ça se fera à mes conditions. Et je vous propose immédiatement de vous confier une mission…

C'était donc ça. Il voulait la mettre à l'épreuve ou quelque chose dans ce genre. Il fallait en savoir plus sur cette mission avant de s'engager. La brunette n'était pas du genre à se lancer tête baissée dans le premier plan venu. Oh non, elle était plutôt du genre à préparer méticuleusement ses actions surtout depuis qu'il y avait plein de zombies dehors. La moindre erreur était le signe d'une mort imminente avant une résurrection maudite. Elle hésita un instant avant de reprendre la parole.

- Luka Mahoney: Vous me faites passer une sorte de test pour savoir si je suis apte à sortir avec vos hommes ? C'est bien ça ? Non, parce que si c'est ça, je pense que c'est inutile. J'ai bien réussi à survivre toute seule pendant les six derniers mois en terrain hostile.

Elle se demandait quelle idée tordue pouvait bien avoir germée dans l'esprit de cet homme. Le plus important était de réussir à lui faire dire ce qu'il attendait d'elle. Il fallait jauger la situation ainsi que peser le pou et le contre de la "mission".

- Luka Mahoney: Juste par curiosité. C'est quoi cette soit disant mission ?
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