Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar
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Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar

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MessageSujet: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeMar 2 Déc - 14:56

Souvent, j’avais tenté de me persuader que nous n’avions pas autant de temps que nous ne voulions bien le croire. Je ne pouvais pas le jurer, et je ne savais pas pour combien de temps est-ce que la zone allait rester mais je sentais que ce ne serait pas éternel et malgré tout ce que l’on pouvait dire, j’avais eu raison. Toute cette ère de paix, cette pause dans le chaos, c’était terminé. Il était difficile de l’accepter ou même de l’assumer, mais on voyait bien que c’était terminé et c’était pire que tout, je n’étais pas certaine d’être prêt à affronter le monde extérieur, maintenant. Nous étions dehors. Je ne parvenais toujours pas à comprendre comment cela avait pu arriver, ni à quel moment, mais c’était là, c’était bel et bien autour de nous et il n’y avait plus rien à dire de plus. Nous étions coincés dans ce monde qui n’était pas le nôtre, coincé alors qu’il aurait réellement été possible de faire bien des choses. J’étais perdue, incapable de comprendre ce qu’il fallait faire. Rien n’était possible et à l’heure actuelle, je voyais bien que cela risquait d’être galère.

On nous avait proposé de rester dans la zone, mais je n’avais pas pu m’imaginer que la galère allait disparaître. Elle était là, bel et bien autour de nous, et il était impossible de passer outre. Je ne pouvais pas rester là, enfermé dans une bâtisse alors que tout pouvait exploser d’une minute à une autre. Il y en avait qui avaient été capturé aussi mais je n’avais pas attendu de comprendre où ils avaient été emportés ni si nous allions les revoir un jour. Tout était flou et nous n’avions pas l’ombre d’une réponse, pour que la situation s’arrange. Ce n’était pas gagné. Et à l’heure actuelle, je m’en moquais, tout comme je m’étais ouvertement moqué de l’endroit où j’allais échouer. Je n’avais pas vraiment réfléchi à ce que ma vie serait demain, mais je ne savais qu’une chose, j’étais avec Skylar et le reste ne m’intéressait pas, pour le moment. Je me demandais comment allait Lenny, ou Ash, mais je savais où ils étaient et je savais donc où les trouver.

Pour ce qu’il en était d’aujourd’hui, nous nous trouvions dans une maison délabrée, à l’abri de bien d’autres et, à première vue, déserte. Nous y avions passé deux nuits, à monter la garde l’un après l’autre. Nous ne parlions pas beaucoup mais je sentais malgré tout que cela ne se passait pas si mal que ça, pour elle. Non qu’elle puisse être heureuse de se trouver dans cette situation mais on ne pouvait pas prétendre que c’était si incroyable que ça, qu’elle puisse ne pas être aussi triste que ça. La zone 51 ne lui avait jamais vraiment plu et j’avais bien vite fini par comprendre que c’était ma présence qui l’avait plus ou moins faite restée. Mais, à côté de ça, la situation avait quand même changé. Cela me plaisait, malgré tout, qu’elle ait pu rester avec moi, juste pour moi. Et je savais que la disparition de la zone la touchait, mais peut-être moins que cela ne l’aurait pu. Et je préférais ça. Je ne voulais pas que l’on traîne une certaine noirceur avec nous. Il y avait le regret, et ma nostalgie, et un peu de tristesse aussi, mais ce n’était pas tout. Malheureusement, évidemment.

« Le temps se couvre, tu as vu ? », dis-je doucement.

Un soupir s’échappa de mes lèvres alors que je me tournais doucement vers Skylar. J’aimais regarder par la fenêtre, il nous faudrait bientôt sortir pour aller chercher quelques vivres, mais je n’en avais pas envie. Bordel… Pourtant, on ne pouvait pas vraiment prétendre que l’on avait le choix. Il fallait manger, et ça, c’était une grosse nécessité. Quoi que l’on veuille bien en dire, en plus de ça. Mais je n’allais pas me permettre d’agir différemment. Je n’avais encore jamais tué de zombie, si ce n’était ma sœur par accident. Et je ne savais toujours pas si j’étais prêt.
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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeMar 2 Déc - 21:14



❝Celle qui mourrait pour toi❞
Isaac et Skylar
Dans d'autres circonstances, le destin de la blonde aurait été autre, cela était certain. Dans d'autres circonstances, Isaac aurait été plus heureux, cela était certain également. L'avenir était fragile, et définitivement : il était impossible de tenter de l'ignorer. La fin de la zone 51 fut brutale, et pour beaucoup cela s'annonçait insurmontable. Elle serait bien hypocrite de dire qu'elle regrettait cet endroit, mais il serait mentir de dire le contraire également. La zone 51 lui procura bien des choses, des peines, des tourments, des cauchemars et des nouvelles frustrations qui ne faisaient que s'ajouter au lot des anciennes. Mais sous tous ces tourments, tous ces moments de malheur se trouvaient une chose : Isaac. Le cœur de la demoiselle ne cessa jamais de battre, mais il avait oublié la définition des mots aimer, sincérité et sentiments. C'était idiot, niait et enfantin de résumer les choses de cette manière, mais c'était impossible de faire autrement. La demoiselle se redécouvrit, elle réalisa que finalement, non, elle n'était pas qu'une fille à baiser qui était clairement en manque d'affection. Isaac lui prouva qu'elle pouvait être elle-même et ne pas pour autant passer pour une chose manipulable et fragile. C'était terrible, mais c'était la seule chose positive qu'elle retirait de la zone : sa relation avec Isaac. C'était une relation humaine, chose qu'elle n'osait même plus espérer.

En quittant la zone – ou du moins ce qui l'en restait -, la demoiselle perdit son ancien et probablement seul ami : Naël. Il n'était plus dans la zone, cela était certain et il serait impossible d'en douter. La demoiselle ne voulait pas y penser, et c'était une chose plutôt facile. Sa seule option n'était pas la survie comme cela fut le cas durant les quelques mois avant la zone, même si cela restait de première importance pour la demoiselle. Mais la véritable inquiétude de Skylar, c'était Isaac. Elle savait que la zone 51 fut la genèse de leur couple et qu'elle ne regrettait rien, que sans cela il ne serait plus rien. Non pas parce qu'elle n'aurait rien fait, mais qu'elle serait partie depuis longtemps. Elle n'oublierait jamais ces derniers mois et elle ne regrettait pas un seul des moments passés en sa compagnie, c'était même la seule chose qui lui donnait envie d'avancer... mais lui ? Skylar et la survie, c'était une histoire quotidienne et depuis le début. Elle fut à l'origine de nombreux meurtres sur des rôdeurs, et peu avant l'invasion, elle tua sans hésiter un humain. Dit comme cela, elle passait pour un monstre, mais il serait faux de dire que cela ne changea rien. Se prouvant à elle-même qu'elle ferait tout pour sauver sa vie, mais plus encore : sauver celle d'Isaac. Elle mourrait pour lui, et c'était bien le seul pour qui elle donnerait sa vie. Mais, était-il réellement là par choix ? Elle ne voulait pas qu'il s'impose cette vie, pour ne pas en imposer une à la blonde. Il n'avait jamais tué de rôdeur, et plus que tout, l'archère allait tenter de le préserver de devoir supporter du sang sur ses mains. C'était un pari risqué, mais elle préférait essayer plutôt que de le laisser s'engouffre dans une culpabilité dont personne ne revenait indemne.

Ils étaient tous les deux dans cette maison. Silencieuse et perdue au milieu de nul part, le parfait scénario d'un film d'horreur. La fatigue était supportable, le duo avait une organisation basique mais qui passait plutôt bien. C'était difficile d'avoir une vie sentimentale dans ces moments là, mais il fallait d'abord retrouver un équilibre et des habitudes. Skylar avait un sens à la survie naturelle, donc de son côté, c'était surtout apprendre à gérer ses sentiments pour Isaac durant le même temps. La demoiselle était là, face à la table qui ornait la pièce centrale, une main sur son ventre alors que l'autre était délicatement tenue en l'air avec une flèche qui se faufilait entre ses doigts. Skylar n'avait rien perdue de son don pour le tir à l'arc, bien au contraire. Sur cette-même table, se trouvait une vieille carte  - qui ne ressemblait plus à rien d'ailleurs – avec quelques vagues indications et elle était incomplète. Sky' n'avait pas la moindre idée d'où elle était, et elle ne supportait pas ça. Elle continuait de chercher, un repère où même un souvenir d'une route, mais rien ne venait. Il fallait trop de choses, et Isaac vint la couper dans sa réflexion. Bonne nouvelle, elle allait finir par déchirer cette carte sous le coup de l'énervement. Elle leva la tête alors dans la direction de son... copain ? C'était bizarre de dire ça alors que tout le monde crevait dehors, mais il l'était et elle ne culpabilisait pas d'être un minimum heureuse.

La voix d'Isaac était douce, rassurante et elle apaisait toujours la blondasse en furie qu'était Skylar. Sa remarque était sur la météo, la demoiselle s'éloigna alors lentement de la table, stoppant sa flèche et en laissant lentement tomber ses deux mains le long de son corps alors qu'elle s'approchait d'Isaac, mais surtout de la fenêtre. Elle soupira alors en regardant le monde extérieur, il semblait triste, même le ciel était en dépression. « D'habitude une situation comme ça paraîtrait romantique... dommage que des zombies se promènent dehors. » Elle détourna alors son regard vers Isaac en prononçant ces mots. Avant d'être une connasse de survivante, la demoiselle fut une artiste et oui, cela ne sautait pas aux yeux. La demoiselle plongea de nouveau son regard dans le vide de l'extérieur. « Tu faisais quoi avant ?  Quand il pleuvait ? » Cette question était conne, et la demoiselle secoua finalement la tête avant de se rendre compte que le temps n'était pas aux questions et elle préféra se reprendre immédiatement. « Merde les vivres, va falloir qu'on bouge, car là on ne tiendra pas sans rien. » La demoiselle s'éloigna de nouveau pour se diriger vers la carte qu'elle replia immédiatement en la rangeant dans sa poche arrière. « Faut qu'on trouve un endroit pas trop loin, marcher sous la pluie ça laisse des traces et la nuit risquerait de tomber on se retrouvait dehors sans la moindre protection. Et dans le genre suicide c'est pas mal. » Simple état de fait : ne jamais traîner à plusieurs en pleine nuit.




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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeVen 12 Déc - 11:51

Que le temps soit en train de se couvrir, ce n’était pas vraiment l’information du siècle, le truc le plus utile du monde et j’en passais. Pourtant, cela permettait de penser à autre chose. J’en avais assez de fixer les zombies qui se baladaient dehors, j’en avais marre d’imaginer les gens que l’on avait laissé derrière nous, morts. J’en avais marre de ne voir que le mal partout alors que j’étais avec Skylar et que c’était censé me suffire. Bien sûr que mes sentiments à son égard n’avaient pas changé, ce n’était pas ainsi que cela fonctionnait. Je me perdais dans la contemplation de l’extérieur, lorsque le temps s’était alourdi. Cela m’avait permis de penser à autre chose et cela me convenait très bien. Il était hors de question pour moi de rester bloquer dans les vulgaires penser de ce qu’il avait pu se passer avant que l’on arrive ici. On avait faim, soif et on était fatigué. Mais nous étions vivants et il était grand temps pour moi de le réaliser. Une situation comme celle-ci ? Romantique ? Je ne me souvenais pas des comédies romantiques que j’avais parfois regardé, quand elles étaient diffusés à la télévision, parce que j’avais trouvé ça franchement nul. Du coup, je ne parvenais pas à comprendre en quoi cela pouvait être romantique. Peut-être que je ne parvenais pas non plus à oublier les zombies qui se trouvaient dehors, et que du coup, ma vue était un peu aveuglée. Mais non, je n’y comprenais pas grand-chose. Et je ne cherchais même pas à comprendre, de toute manière. Je comptais un peu trop sur elle pour qu’elle améliore la situation, pour qu’on s’en sorte, de toute manière, et je ne le savais que trop bien. Je restais le gamin inutile en cas de fin du monde. Si un groupe de zombies venait à nous attaquer… Je ne savais même pas si j’allais être capable de les repousser.

« Dommage en effet. Mais ce n’est pas grave. Je préfère quand même être ici avec toi. Et puis… Rien ne nous empêche d’être un peu romantique.. »

Je tentais de sourire mais cela me sembla faux. Non, la situation ne se prêtait pas vraiment au bonheur. Je ne savais pas s’ils étaient vivants. Sam, Naël, Ash… Lenny… Je ne savais rien et c’était sans doute en train de me bouffer. Pourquoi se rapprocher des gens quand on sait que peut-être, on va finir par les perdre ? Dans le fond, c’était quelque chose que j’avais toujours su, et je commençais lentement à regretter ma solitude passée. Au moins, seul, je ne pouvais perdre personne. C’était égoïste de ma part, et je le savais… Je me sentis un peu mieux, lorsque ma main se posa au creux de ses reins alors que je m’approchais pour l’embrasser. Je ne savais pas du tout comment j’aurais pu vivre, si je l’avais perdu, Elle.

Qu’est-ce que je faisais avant, quand il pleuvait ? Avant les zombies ? Je n’étais qu’un con immature, voilà ce que je faisais et de ce fait, mes activités ne pouvaient pas sembler intelligente, à mes yeux. C’était tellement futile, aujourd’hui.

« Je jouais à la console. Je tuais des gens en ligne. Tu sais, le truc que je suis incapable de faire aujourd’hui »

Serrant les poings, je me mis alors à m’énerver contre moi-même. J’étais à cran, fatigué et affamé alors il était normal de s’énerver, ne serait-ce qu’un peu. Mais ce n’était pas le lieu, ni l’endroit. Je n’étais qu’un con.

Mais j’eus l’occasion de me reprendre lorsqu’elle parla de vivres et qu’il fallait prendre le large. Oui voilà qui n’était pas une mauvaise idée. Il fallait qu’on parte.

« Les zombies ne risquent pas de suivre nos empreintes. Ceux qui le feront seront humains. Du coup… Peut-être que ce n’est pas tant un problème que ça ? Si on surveille bien, il ne nous arrivera bien et nous serons peut-être rejoints pas des amis… ? »

Mon plan était stupide et suicidaire. Par les temps qui courraient, ce n’était pas des amis qui nous retrouvaient, en général. Mais je persistais à croire, je continuais à espérer. Et encore une fois, j’étais ridicule. Mais je voulais y croire. Je voulais espérer qu’ils allaient nous retrouver, que nous n’étions pas seuls.
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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeSam 13 Déc - 22:40



❝Celle qui mourrait pour toi❞
Isaac et Skylar
Une main de fer dans un gant de velours. Durant longtemps, la blonde fut l'incarnation du fer : coupante et possédant une poigne à toute épreuve, inébranlable et incorruptible. Isaac, fut ce gant de velours, symbole d'une innocence qui était nécessaire dans ce monde. Personne n'était véritablement mauvais, mais personne n'était bon. Il serait trop simple de résumer les deux jeunes gens de cette manière, mais grossièrement cela fonctionnait de cette façon. Pourtant, depuis quelque temps la donne semblait changer et un fossé semblait se créer. Skylar, restait toujours cette force brute, celle qui passait devant, tirait et cela sans jamais s'interroger sur les conséquences de son acte. Le remords la rongeait, mais c'était le prix à payé pour sauver sa vie et celle d'Isaac. Isaac, lui, semblait mal vivre le départ de la zone. C'était normal, et l'archère se savait égoïste de le garder avec, alors qu'il n'aspirait qu'à une vie tranquille. C'était utopique, et crédule de croire qu'une belle vie existait, mais la vie de voyageur n'était pas nécessairement la meilleure option pour s'en sortir. C'était différent, et c'était un bien pour un mal. Sauf que, Sky' refusait de voir son unique amour, changer, se transformer et finalement périr sous des poids que tout le monde n'était pas apte à supporter. Il ne pourrait pas tuer un zombie sans ressentir toute la douleur, et la blonde ne pourrait en aucun cas l'aider. Tuer, c'était facile. Le poids de ce meurtre était la seule chose insupportable en ce monde. Isaac n'en savait rien, et il était hors de question qu'il se retrouve face à cette sensation atroce, brûlante et dévorante de l'intérieur. L'âme n'en revenait jamais.

Il était gentil, il était toujours aussi doux et en rien la demoiselle n'irait remettre en doute ses sentiments. Mais dans le mot aimer pouvait résonner tel un son amer. Elle se contenta d'un sourire en coin, parce qu'elle savait que cela n'arriverait plus jamais. Dormir sur ses deux oreilles était une chose que personne ne pouvait se permettre, alors dormir dans ses bras était impossible. Parler était improbable, ou bien cela ne pouvait durer qu'une heure, peut-être deux mais c'était trop peu, pour elle. Pour sa propre survie, elle devait se faire à l'idée qu'elle ne pouvait plus tenter de relâcher la pression, de rester silencieuse en se glissant au bord de la piscine pour réfléchir. Tout cela était révolu, et il fallait s'y faire. Le romantisme aussi, et de toute manière, ce n'était pas comme si la demoiselle était très démonstrative... bon plus lorsqu'il était question d'Isaac. Mais, elle restait cette connasse froide avec les autres, donc rien n'était réellement différent. « Un peu, mais trop serait inconscient... malheureusement. » Elle regrettait, parfois, l'ancien temps. Son ancienne vie, ses anciennes conneries et son passé. Puis elle se remémorait tous ses malheurs, tout ce qui avait fait d'elle cette tueuse, et elle préférait alors occulter cet ancien temps, qui faisait rêver uniquement les enfants. Isaac vint poser de lui même ses mains sur la blonde, elle ne le quitta pas des yeux. C'était ses mains et elle le sentait, si c'était quelqu'un d'autre... la personne aurait déjà une flèche plantée dans la main ou un doigt retourné. Déposant finalement ses lèvres sur les siennes alors qu'elle déposa une main sur sa joue, laissant glisser son doigt de droite à gauche. C'était lui, et ça serait toujours pour lui qu'elle continuerait à avancer. Si la mort l'emportait, elle le suivrait.

L'archère ouvrit légèrement la bouche en soupirant légèrement. C'était de la tristesse, et en aucun cas de l'exaspération de la part de la demoiselle, mais du chagrin de le voir si mal à cet instant. La blonde avait du talent, mais pas uniquement celui d'archère : celui de lui faire du mal. C'était affolant. Arrêtant subitement de passer ses doigts sur sa joue, sans pour autant la retirer.« Ce n'est pas comparable Isaac... Tu le sais bien. Arrête de voir ce que tu ne sais pas faire, sinon tu ne pourras jamais avancer. » L'idée de prendre le large fut la meilleure, et la blonde s'éloigna déjà pour récupérer ses affaires et son sac. Elle tournait le dos à Isaac lorsqu'il évoqua les humains. Elle se stoppa net. Elle leva légèrement le regard pour fixer le mur, qui ne ressemblait plus à rien, elle inspira, et l'écouta. Isaac avait noué des liens dans la zone, et il avait envie de retrouver tous ces gens, mais Sky' n'était pas comme ça. Toute sa vie ne se résumait qu'à des liens éphémères. Elle se noua rarement, et même si elle tenait énormément à Naël... Elle savait qu'il était vivant. Il était un connard, mais un connard qui avait besoin de survivre. Alors, il était encore en vie.

Elle détourna la tête, légèrement, sans pour autant le fixer. « Ou bien, un groupe de psychopathe trouvera nos empreintes. Et alors, on sera mis à mort dans le meilleur des cas. Je te laisse imaginer le pire.   » Torture pour lui, viol pour elle. C'était évident. Elle détourna la tête pour de nouveau faire face. La blonde ne pouvait pas le garder avec elle pour toujours, parce qu'il avait besoin des autres et elle le savait. Il avait besoin d'une vie sociale, ce que Skylar fuyait depuis des mois maintenant. « Je vais vérifier que rien ne traîne.  » S'enfonçant finalement dans la pièce d’à côté, en fermant les yeux et serrant les poings.




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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeLun 22 Déc - 14:18

Skylar & Isaac
Bien sûr qu’ils ne pouvaient pas vraiment jouer la carte du romantisme, cela ne fonctionnait pas comme ça. Je n’étais pas douée avec les choses, je pouvais facilement jouer la mauvaise carte, mais je savais, malgré tout que oui, la situation pouvait très bien dégénérer, par instant. C’était ce qu’il y avait de pire, ce qu’il ne fallait pas faire, en fin de compte. Si je me permettais de me montrer un peu trop romantique ou ce genre de  chose, j’allais bêtement perdre le sens des choses, je le savais, et ce n’était pas la solution, absolument pas, même. Il fallait à tout prix pour que je me détende, quoi que j’en dise. Les choses n’étaient jamais simples et bordel, c’était trop le bordel par instant. Ce n’était jamais bon. Jamais. Dans le monde dans lequel nous étions, il y avait beaucoup trop de complication, la plupart du temps, et bien trop déjà, pour tenter de tomber amoureux et tout ça. C’était compliqué. Parce qu’il fallait un peu de temps et que l’on finissait par se mettre en danger. Il était évident que s’il venait à se passer quelque chose, je n’hésiterais pas à me jeter dans le tas pour protéger Skylar. Et je n’avais pas particulièrement besoin de risques supplémentaire. Je risquais bien assez ma vie comme ça, pour ne pas empirer les choses.

« Bien sûr. Mais j’imagine que l’on pourrait très bien tenter ça, de temps en temps. Histoire de ne pas perdre de vu que l’on a quand même la chance d’être ensemble »

Peut-être que c’était stupide, de voir les choses ainsi, peut-être qu’il aurait été préférable pour moi de ne pas risquer une chose pareille. Je m’en moquais, tout simplement parce que cela n’aurait pas de sens, mais cela m’allait, en fin de compte. En tout cas, il était malgré tout hors de question pour moi de perdre de vu tout ce bordel. Je refusais de les laisser entendre que cela allait bien se passer d’une façon ou d’une autre, juste parce que l’on ignorait ce qui nous liait. C’était important, qu’il y ait des zombies ou non, que l’on ait l’abri de la zone ou non. Ce n’était pas parce que nous étions dehors maintenant que nous allions nous écrouler là, maintenant. Il en était hors de question. Je refusais de tourner le dos au monde qui était le mien, parce que j’avais bêtement besoin que l’on me montre que j’étais humain et ce, peu important la situation et les obligations qui allaient avec. Je ne demandais pas de fleurs, ni de déclarations inutiles ou ce genre de chose. Mais c’était très bien comme ça, et il n’y avait rien d’autre à en dire, d’une certaine manière, en tout cas.

Je savais que je n’étais pas en mesure d’avancer ainsi, en continuant à tourner en rond, en me perdant ainsi, alors que cela n’avait pas l’ombre d’un sens, ce n’était pas la bonne solution. Mais il était si facile de reporter la faute sur soi-même que je ne parvenais jamais à m’en empêcher, c’était plus fort que moi, comme un besoin pour que les choses ne soient pas mieux, pour que cela ne s’arrange pas. Je refusais d’aller de l’avant, parce que cela voulait dire que j’allais finir par faire du mal autour de moi. Et ce n’était pas la solution, ce n’était absolument pas ce qu’il fallait que je fasse et ce, peu important ce qu’il pouvait bien se passer. Cela ne fonctionnait pas comme ça, quoi que l’on en dise. C’était aussi simple que ça, il n’y avait rien d’autre à en dire. Il allait bientôt falloir que je me reprenne, il allait bientôt falloir que je me détende, que cela fonctionne, ou non. Mais ce n’était jamais ainsi que cela fonctionnait. C’était impossible. Il n’y avait pas de solution, dans un sens.

« Oui, je suis désolé. »

Lorsqu’elle marqua un temps d’arrêt, alors que j’évoquais les personnes que j’avais connu, je réalisai très vite qu’elle s’en moquait, ou presque. Disons juste qu’elle était trop sympa pour le dire à voix haute, je ne le sais que trop bien. Mais en même temps, je pouvais très bien comprendre que j’avais tort aussi, je savais bien que cela ne fonctionnait pas comme ça, cela ne fonctionnait pas ainsi et ce n’était jamais aussi simple que ça. Il fallait faire avec, d’une certaine manière, que cela fonctionne ou non, mais ce n’était pas aussi simple. Je savais qu’li y avait beaucoup d’humain qui, au final, ne l’étaient plus tant que ça. Je savais qu’ils pouvaient très bien s’en prendre à nous, d’une manière ou d’une autre. Mais je voulais y croire, je voulais imaginer que cela irait mieux. Mais cela ne fonctionnait pas comme ça, une nouvelle fois.

« Je vois… Nous ferons attention alors… »

Mon ton était éteint, blessé par l’idée que nous pourrions peut-être tous les perdre, que je pourrais être amené à ne plus en voir un seul et cela me faisait mal parce que j’avais apprécié chaque moment. J’étais heureux d’être avec elle, malgré tout, je n’aurais donné ma place à personne. Un soupir s’échappa de mes lèvres alors qu’elle quittait la pièce pour être sûre que nous n’avions rien oublié. J’en fis de même avec ici mais mon attention était légèrement ailleurs, maintenant…

« On dirait que c’est bon. »
code by Silver Lungs
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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeMar 23 Déc - 19:40



?Celle qui mourrait pour toi?
Isaac et Skylar
Dans le duo, la blonde était celle qui tuait. Mais malheureusement, dans le duo, les deux seraient prêts à faire le pire pour sauver l'autre. Skylar savait qu'Isaac était capable de beaucoup pour elle, et même si cela signifiait l’entraîner dans l'autre monde. La blonde serait capable du pire, sauf qu'elle serait aussi apte à se tirer une balle dans le crâne si son petit-ami venait à mourir. La survivante ne se voyait pas continuer sans lui, à moins de savoir qu'il était en sécurité et qu'il était heureux. Sky' pouvait partir s'il lui demandait, mais s'il venait à mourir, alors elle mettrait fin à sa propre vie. L'archère ne supportait pas l'abandon, et c'était incurable puisque psychologique. Une preuve de stupidité, de courage ou peut-être d'amour ? La demoiselle n'avait pas, et ne voulait pas la réponse. Elle n'en parlait pas, même avec lui. Cette fille n'était pas une grande adepte des leçons de morales, et elle savait que ce choix était critiquable. Mais pour elle, cette vie ne valait plus rien. Volontairement, elle ne parlait pas et arrivait – avec une facilité surprenante – à se faire détester par la plupart des gens. C'était malsain de fuir la communication, mais c'était une solution. Au moins, Isaac semblait motivé à tenter de garder une relation amoureuse « normale ». C'était difficile de comprendre ce que cela signifiait, puisqu'après tout, la blonde n'en savait pas plus que lui. Elle connaissait les histoires sans fond, les histoires du lendemain et les histoires d'amoureuses désastreuses. Isaac était la dernière chance, mais probablement aussi la meilleure que l'archère pouvait espérer. Jusqu'à quel point pouvait-elle profiter de ce bonheur sans risquer de mettre la vie de son copain en danger ? Elle n'en savait rien et c'était bien ça le problème : elle ne savait pas. Comment faire le bon choix, alors qu'elle n'en savait rien ? Skylar était face à des questions qu'elle se posait pour la première fois de sa vie, et elle n'en parlait pas. Déjà parce qu'elle n'aimait pas parler de sa vie, et évidemment parce que sa priorité ultime était de survivre, et si possible, de survivre avec son chéri. Elle oublia alors ses dilemmes moraux, et se disait que oui, elle profiterait de lui, même si c'était risqué. « Je sais, et c'est pas donné à tout le monde. Mais on va s'en sortir, comme depuis le début de nôtre histoire. » Elle considérait que c'était une histoire, pas un rêve éveillé, mais elle aimait cette histoire qu'était la sienne.


Si Skylar était une personne franche, ce n'était pas nécessairement au plus grand plaisir de tout le monde. Avec Isaac, ce n'était jamais méchant, peut-être froid ou même beaucoup de sarcasmes, mais jamais méchant. Et le voir qui s'excusait lui arrachait un petit sourire triste. Le faire culpabiliser n'était absolument pas son but, bien au contraire, elle voulait le voir s'épanouir et ne pas rester malheureuse tout ce temps. « Je dis ça pour toi, je veux juste que tu ailles bien. » Définitivement, cette fille n'était pas faite pour la délicatesse et elle avait du mal avec les relations humaines ! et elle le prouva, par la suite de la manière la plus dégueulasse qui soit. Sky' avait du mal avec les humains, et elle ne s'en cachait pas. Dans la zone, elle s'était adressée à très peu de gens de manière volontaire. Souvent, c'était pour des corvées qu'elle s'adressait à d'autres personnes, des missions ou des conneries du genre. Le cas particulier serait peut-être Lenny, qui vint à elle en sachant pertinemment qui était la gamine. Isaac, lui, s'était lié. Il avait raison dans un sens, parce que cela lui permettait de garder la tête dans le réel et d'avoir à quoi se rattacher. Par la force des choses, la demoiselle le força à renoncer à ceux qu'ils aimaient. Et probablement que si Skylar croisait ces derniers... elle ne baisserait pas son arme. C'était terrible, mais la blonde ne pouvait en aucun cas risquer de se retrouver face à un humain en phase de transformation. C'était comme ça, c'était dur, et clairement égoïste, mais une fois encore : elle le savait. Sky' savait qu'il pourrait trouver son bonheur loin d'elle, qui était comme un cancer dans son corps même s'il refusait de l'admettre.

La demoiselle l'écouta, mais préféra ne pas répondre. Elle posa alors ses deux mains sur une commode, où logeait de la poussière et de nombreux débris. La demoiselle s'étira alors un instant en respirant lentement. Elle le faisait dans une autre pièce, tout simplement pour que son copain ne subisse pas aussi la fatigue physique de l'archère en plus de celle morale. La survivante portait les mêmes poids qu'Isaac, alors, il ne devait en aucun cas subir ses humeurs. Elle entendit la voix d'Isaac retentir dans la pièce adjacente. La demoiselle détourna alors la tête en fermant les yeux en instant en sachant pertinemment que ses précédentes paroles furent douloureuses pour lui. Se redressant finalement en jetant un coup d’œil dans la pièce et reprenant alors son visage impassible pour le rejoindre dans la pièce suivante. Choppant alors son sac avant de finalement regarder Isaac.  
« Nous allons donc avoir le plaisir de marcher à nouveau, j'espère que le temps va pas trop merder.   »Se dirigeant finalement vers la porte qu'elle ouvrit délicatement pour en sortir la première, arc à la main en extirpant une flèche de son carquois. Dehors ? C'était la guerre. Le premier à tirer était celui qui allait vivre. La demoiselle avança jusqu'au bout de l'allée pour se retrouver sur le trottoir sans prêter la moindre attention au paysage qui pourrait facilement faire penser à un film d'horreur.  « On est arrivé par la droite, donc on va continuer par la gauche ?  » Tournant finalement la tête en arrière, pour voir si Isaac était bien là.




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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeLun 12 Jan - 11:15

Celui qui te suivrait au bout du monde

Whenever I'm alone with you. You make me feel like I am free again. Whenever I'm alone with you

« On va s’en sortir ». Je persistais réellement à croire que tout ceci allait finir par très mal se passer. Je refusais de croire que cela pourrait s’arranger, d’une manière ou d’une autre. Comment imaginer une seule seconde que les choses allaient réussir à bien se passer, lorsque l’on est que deux, lorsque l’on doit affronter le monde entier ainsi que tout ce qui le constituait ? A l’heure actuelle, il nous fallait faire attention aux hommes et aux zombies. Et dans le monde apocalyptique dans lequel nous vivions, il n’y avait strictement rien d’aisé là dedans. J’étouffais. Et cela allait finir par me rendre fou, j’en étais persuadée. Il allait vraiment falloir que je me reprenne deux minutes, que je le veuille ou non, j’étais dans cette situation. Et je ne pouvais pas constamment prétendre ne pas être à l’aise, ou j’allais réellement finir par mettre Skylar mal à l’aise. Je ne voulais pas qu’elle s’imagine que j’étais suffisamment stupide pour être constamment en train de me rabaisser, si en plus, je continuais à me plaindre, cela n’allait pas être vraiment réussi. Il en était hors de question. « Oui, je pense aussi ». J’avais du mal à croire, malgré tout, que la situation pourrait vraiment s’arranger d’elle-même, je refusais de croire que cela allait être facile aussi, ça ne le serait pas, j’en étais persuadé. Je refusais de me rabaisser, encore une fois. Je refusais aussi de crier sur tous les toits pour annoncer que j’allais finir par mourir. Je refusais d’être aussi stupide. Je savais que ce ne serait pas facile, mais je savais aussi que c’était à moi de mettre toutes les chances de mon côté. A l’heure actuelle, je n’étais en vie que parce que ma copine était suffisamment douée pour m’aider à survivre. C’était elle qui faisait tout bordel, je n’étais même pas capable de me défendre moi-même. Comment aurais-je pu réussir à affronter un monde pareil ? C’était impossible. Il fallait que je me reprenne, il fallait à tout prix que je me détende.

Que j’aille bien ? Oui, peut-être, mais ce n’était clairement pas gagné. Il me fallait me calmer, et il fallait à tout prix que j’arrête de penser à mes amis, là-bas, quelque part, qui étaient restés dans la zone. Ou pire, ceux qui s’étaient fait chopés. Si j’en avais eu les couilles, je serais sans doute allé les retrouver, j’aurais sans doute pris les choses en mains et j’aurais foncé là où il fallait, je ne le savais que trop bien. Est-ce que c’était gagné ? Non, bien sûr que non, mais je trouvais cette histoire réellement bonne, malgré tout ce que l’on pouvait en dire, en plus de ça. « Je sais Skylar, pas de problème ». Me rabaisser ne m’aiderait pas à survivre dans ce monde de merde. J’en étais convaincue. Est-ce que cela voulait vraiment dire que cela allait s’arranger ? Je ne parvenais pas à y croire une seule seconde. Et je me devais de me reprendre, il était vraiment grandement temps pour moi de me rattraper dans tout ça. Est-ce que cela allait être simple ? Non, bien sûr que non, mais cela ne voulait pas non plus dire que c’était insurmontable, et c’était à ça qu’il fallait que je pense. Quoique l’on puisse en dire, en plus de ça. Et à l’heure actuelle, il était surtout grandement temps pour moi de me taire, pour moi d’arrêter de penser à ce qu’il s’était passé là bas… Arrêter de penser à eux, aussi. Est-ce que c’était vraiment facile, je n’allais certainement pas me mettre à dire une chose pareille. Cela n’avait rien de simple bordel. Et il allait vraiment falloir que je me reprenne. Que cela soit facile ou pas, je n’avais tout simplement pas le choix. Point barre.

Je n’étais pas certain de réussir à tenir, dans tout ça, je n’étais pas sûr d’avoir les épaules pour affronter tout ce qui m’entourait. Est-ce que cela voulait dire que j’avais réellement le choix, je refusais de le croire ou de le dire à voix haute. Je devais attendre de voir et point barre. Il fallait que je fasse attention, en tout cas, et c’était sur ça qu’il fallait que je me fixe. Je devais avancer, je devais tenir le coup et surtout, ne pas m’écrouler. Quoique j’en dise. « J’espère aussi, même s’il fait légèrement froid malgré tout… Enfin bon, nous n’avons pas vraiment le choix ». Enfilant mon pull, je glissai doucement mon sac sur mon épaule. J’étais prêt à prendre la route. Du moins.. Physiquement. Pour ce qu’il en était de mon mental, je ne pouvais pas vraiment me mettre à prétendre que cela allait bien se passer. Au contraire, en plus de ça. Je serrais ma batte de baseball dans ma main, je me demandais encore pourquoi je la trimballais. Au final, je ne m’en étais même pas servi une seule fois. Elle brillait encore, tant elle était neuve. Je ne m’étais servi d’aucune de mes armes encore. Et ce n’était pas plus mal non ? J’étais persuadée que cela ferait parfaitement l’affaire. On ne pouvait pas me le reprocher, non ? Je l’espérais, en tout cas. « Allons à gauche alors ». Le romantisme était fini maintenant, et ce, pour une durée qui restait encore indéterminée. Je savais qu’il n’y avait pas de place pour tout ça, j’en étais persuadé et je pouvais aussi très facilement le comprendre, mais on ne pouvait pas me le reprocher non ? Du moins.. C’était ce que je pensais, et ce que j’espérais aussi. Cela n’avait absolument rien de simple, en tout cas. Mais je ne pouvais pas prétendre que je voulais un rencard ou ce genre de stupidité, parce que cela n’avait absolument pas sa place dans notre situation. Et c’était surtout à ça que je pensais. J’avançais légèrement, mais je reculais aussi, malgré tout ce que je pouvais en dire. Je tentais d’aller de l’avant, mais cela n’avait rien de simple. Il fallait à tout prix que je me reprenne deux secondes. Sinon, nous allions clairement finir par mourir, quoique j’en dise. « En espérant que l’on trouve vite quelque chose à manger ou à boire ».
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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeSam 17 Jan - 10:37



?Celle qui mourrait pour toi?
Isaac et Skylar
La fin heureuse, n'existait pas. Le bonheur sans fin, n'existait pas. Le malheur, et la souffrance, étaient deux choses qui ne connaissent pas de fin, et qui existaient. Il serait se leurrer de croire que ce monde redeviendrait un havre de paix et d'amour, mais il était possible de l'imaginer s'améliorer. La blonde savait que cette vie n'en était pas une, cette même vie qui l'obligeait à constamment imaginer le pire et toujours le pire pour tenter de ressortir le bon. Elle savait qu'elle finirait par mourir, mais le pire était toujours la mort d'Isaac. Donc oui, elle tentait de relativiser comme elle le pouvait. Donc il était encore possible de choisir une vie : celle qui serait la plus simple à supporter. S'attacher à Isaac fut une faiblesse, une preuve d'humanité sur laquelle la demoiselle ne cesserait de s'interroger, mais désormais elle devait avancer avec et ne surtout pas tenter de se défiler. Même si positiver n'était pas facile, il le fallait. C'était – d'une certaine manière – se mentir et se voiler la face sur le monde actuel... mais c'était toujours mieux que la dépression qui s'achevait finalement avec une balle dans la tête. L'archère refusait de finir comme ça ou même de voir son petit ami finir de la sorte. C'était fou, la blonde pourrait regarder crever n'importe qui, sauf lui. Elle pourrait tuer n'importe qui, mais elle ne supportait pas qu'on lui fasse de lui. C'était drôle, comme une seule personne pouvait changer toutes les convictions d'une seule âme.

Et c'était pour cela qu'elle faisait attention, dans ces rares moments où elle n'avait pas un arc à la main et une trouille bleue de le voir se faire mordre. La simple idée, la simple hypothèse où cela pouvait lui arriver donnait des sueurs froides à la demoiselle. Elle voudrait être avec lui, se poser dans une maison et se laisser mourir comme si elle s'endormait, comme si la douleur n'existait pas et que son seul objectif était d'être libre pour de bon. Cela serait trop facile, et que la mort aimait trop se jouer de l'être humain pour offrir une fin cordiale aux êtres qui étaient encore capables de respirer. Sky' savait qu'elle ne pourrait pas éternellement le protéger, mais elle ne supporterait pas de le voir devenir un autre pour survivre. Skylar avait changé, et probablement en bien sûr certains aspects, mais au prix de quelques aspects essentiels de sa personnalité. Cela finirait probablement par arriver, mais le plus tard serait le mieux. Isaac ne supportait pas de faire du mal à quelqu'un ne serait-ce qu'avec des mots, alors en aucune façon il n'aurait la force de devoir sentir du sang sur ses mains. Sky' fut celle qu'on protégeait durant quelque temps, mais ce n'était en rien comparable à Isaac. Le sport fut une distraction pour la demoiselle, une passion même, mais sans cette même passion, elle serait morte. La blonde allait devoir aider Isaac à survivre de manière autonome, mais sans pour autant le changer. Putain de merde, c'était mal barré.

Le soleil, la neige, la pluie, la grêle et toutes les intempéries faisaient parties du quotidien des survivants. Il fallait s'habituer et s’accommoder, en effet avoir froid était difficile, mais c'était parfois nécessaire. Il était impensable de faire un caprice pour se cacher simplement pour ne pas se retrouvé tremper. Skylar accorda durant longtemps de l'importance à son physique, pensant pouvoir constamment en jouer sans jamais risquer de se faire mordre les doigts. Cela ne dura qu'un temps, et cela fut bien avant l'invasion. La blonde savait depuis longtemps qu'il fallait renoncer à tout pour espérer sans sortir. Isaac n'était pas chiant à ce niveau-là, il semblait supporter tout en passant du froid à la canicule et cela depuis qu'il a intégré le groupe. C'était un bon point pour lui, bon c'était un mec, donc forcément cela s'expliquait plus facilement. En tout cas, c'était le retour au monde extérieur. Ses dangers, ses peines et ses morts-vivants. Isaac accepta sans rochigner la direction proposée. Faut dire, faire retour arrière ce n'était pas des masses utiles. « On va en trouver, après je n'irais pas m'avancer sur le temps que cela mettra.  » Et elle avança en direction de la gauche, le pas silencieux en gardait les yeux constamment en mouvement sur le monde qui l'entourait. Mieux valait épier que se faire épier.

La marche dura probablement 10 ou 15 minutes sans le moindre problème. La zone fut probablement évacuée, puisque tout semblait désertique et il ne restait que des carcasse de voitures. La blonde avançait sur le centre de la route en continuant de chercher une voiture avec les clés sur le contact. Cela n'était pas si évident que ça... La pression était toujours là, et à mesure que la blonde avançait elle sentait l’exaspération monter. Le ciel commençait à gronder, et probablement que dans quelques minutes une averse tomberait du ciel pour venir ensevelir les deux amoureux sous une pluie torrentielle.   « Putain de merde. » La blonde tourna le regard de droite à gauche pour finalement se plonger droit devant en direction du carrefour sur lequel aboutissait la grande rue. Et au fond de cette rue se trouvait un grand établissement, tout aussi abyme que les autres, avec une superficie clairement supérieure à celle d'une maison. Des lettres pendaient encore au dessus de la grande porte qui semblait servir d'entrée : c'était un lycée. « Hey, Isaac. » Lui indiquant d'un signe de la tête, avec un sourire en coin qui sonnait faux. « Un retour au lycée, ça te tentes ?  » Pas elle. Cette période ne referait remonter que du mal, définitivement, cette journée s'annonçait mal. Si les choses continuaient ainsi, ils ne tiendraient pas. Une chose était sûre : un lycée laissait supposer de l'alimentation et des ressources.




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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeLun 19 Jan - 17:00

Celui qui te suivrait au bout du monde

Whenever I'm alone with you. You make me feel like I am free again. Whenever I'm alone with you

Il n’y aurait pas une fin heureuse, ou en tout cas, je continue de me persuader qu’une tuile en cache une autre. Tout finit par mal se passer. Je me sentais enfin en sécurité au sein de la zone 51 et tout avait explosé. De ce fait, je sais maintenant que tout finira par me retomber dessus, un jour ou l’autre. J’espère juste pouvoir profiter de chaque instant passé au côté de la jeune femme. Mes sentiments sont forts, très forts, et j’aimerais vraiment qu’ils s’en rendent compte. Mais oui, il y a l’espoir et je suppose que c’est la seule chose qui puisse réellement compter. Malgré tous les doutes, et toutes les chances pour que cette histoire finisse mal, je me permets d’espérer que ça ira, qu’on affrontera toutes les épreuves ensemble, alors que je sais que ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. J’essaie juste d’y croire. Comment peut-on se permettre d’espérer que les choses puissent aller comme il faut hein ? Comment puis-je être suffisamment con au point de croire que tout finira par s’arranger ? Comme si quelqu’un allait finir par trouver un remède miracle aux zombies. Cela ne fonctionne pas comme ça bordel, et il serait grand temps pour moi de me reprendre. Je ne peux pas imaginer que tout va me tomber dans la main, au contraire. Le moindre moment d’égarement peut me faire tuer. Et ça, disons que ce n’est pas vraiment une option. Et dans le fond, est-ce que j’aurais eu une chance avec elle, s’il n’y avait pas eu de zombies dans ce monde ? Je n’en suis même pas sûr. Je ne vais pas me permettre de dire que je suis content qu’ils soient là, bien sûr… Mais cela ne me déplaît pas, pas du tout, en plus. Alors je n’ai pas l’ombre d’une raison de m’en plaindre. Aucune raison, non.

Une fois dehors, afin de chercher des vivres, il nous faut marcher près d’un quart d’heure avant de trouver un petit quelque chose. Il n’y a que des voitures mortes et Skylar s’acharne à essayer d’en trouver une avec les clefs. Je l’avoue, je ne suis pas un de ces gars, dans les films, capable de démarrer une bagnole juste avec des câbles, je me suis toujours demandé si c’est vraiment possible. Il faut vite que l’on trouve une solution, en attendant, il va se mettre à pleuvoir et il nous faut vite un abri. « Va falloir laisser tomber les bagnoles, faut qu’on se mette à l’abri avant la pluie ». Tomber malade n’est pas une possibilité. Les médicaments se font bien trop rares pour que l’on puisse se le permettre, et de ce fait, c’est à nous de faire attention. Un simple rhum peut prendre une tournure dramatique et de ce fait, il vaut mieux éviter. « Je ne sais pas si ça me tente vraiment. Faudra qu’on fasse gaffe. Je n’ai encore passé mon diplôme de tueur de zombies alors je ne me vois pas vraiment tuer des lycéens ». Le seul que j’ai tué était ma sœur, et j’ai encore bien trop de mal à m’en remettre pour parvenir à tuer un jeune. Non mais c’est vrai quoi, qu’on me laisse tuer un adulte pour commencer, et après, je verrais bien. Je sais que je ne suis pas le survivant le plus utile du monde, je ne le sais que trop bien et je sais aussi que cela ne va jamais jouer en ma faveur. Mais disons-le, je fais de mon mieux, j’espère que cela va s’arranger pour moi, un jour. Je ne sais juste pas comment il faut que je m’y prenne et du coup, il va me falloir encore du temps. Je sais que je demande beaucoup, que je demande trop de patience à Skylar puisqu’elle ne veut pas forcément s’occuper de moi encore et encore, comme elle le fait. Pourtant, je n’y arrive pas, je suis nul quoi.

Pourtant, je songe un instant à la cantine, à la nourriture qu’on pourrait y trouver, Il y a peut-être quelques petites choses que l’on pourrait considérer comme utile et de ce fait, je ne peux me permettre de dire non. On trouvera peut-être même des médicaments à l’infirmerie, ce n’est pas non plus vraiment négligeable. « Faut tout explorer, en croisant les doigts pour que personne n’y soit allé ». Pourtant, i lest difficiel de le croire, puisque je ne vois pas l’ombre d’un zombie autour de nous. Non mais c’est vrai, les zones où l’on ne trouve pas de zombies sont, principalement, les zones où l’on ne trouve plus rien. Pas de zombies, pas de ressources, mais c’est assez logique, surtout lorsque l’on considère que certains survivants prennent un très malin plaisir à buter tous les zombies qu’ils croisent, juste pour un petit plaisir personnel, ce qui m’échappe pleinement mais si cela les amuse, je suppose qu’ils peuvent bien faire ce qu’ils veulent. « Je crève de faim en tout cas ». Et je me dirige donc vers le lycée, non sans attraper sa main au passage.  
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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeLun 19 Jan - 22:33



❝Celle qui mourrait pour toi❞
Isaac et Skylar
Le prince charmant, n'était pas toujours le meilleur des croyants, celui qui se baladait sur son cheval blanc contre vent et marré. Toutes les petites filles rêvaient de celui qui viendrait les sauver d'un monde qu'elle adorait détester simplement pour s'amuser quelques instants. Skylar ne faisait en aucun cas exception à cette règle, bête et banale, la demoiselle se laissa porter par le mouvement des rêves pour enfants. C'était cela les enfants, mais tôt ou tard, il était temps de devenir une adolescente, de devenir grand parce que personne ne pouvait lutter contre le temps. Adolescence, période charnière de la vie que seul quelques enfoirés pouvaient se vanter d'aimer. Pour la demoiselle, cela fut probablement le début des mauvaises fréquentations, des conneries et des insomnies. Cette rupture fut marquée – comme presque tout le monde – par son entrée au lycée. C'était débile, mais ce fut le début de son départ en vrille. C'était surprenant de voir comment, un simple changement pouvait tout entraîner comme un engrenage. Comment une gamine timide, aimant l'art et le sport, avait-elle finit par devenir une adepte des soirées trop arrosées ? Sky' fut longtemps silencieuse, gardant son malheur dans son cœur, mais le manque fut insupportable et sa première déception amoureuse fut le déclencheur : elle avait terriblement besoin d'affection. Dans le fond, elle s'en fichait de sa réputation, de la manière dont les gens la regardaient lorsqu'elle sortait ou même si tout le monde l'observait. La seule chose qui comptait : oublier, sans jamais s'interroger. Cela ne fit que l'enfermer dans un cercle vicieux, mais bon, elle se croyait heureuse. Isaac fut une révélation, et sans toute cette désolation, elle serait probablement encore en train de continuer à boire sans modération, pour finir dans un lit. Triste vie.

Mais lui ? Qui fut-il durant ces années où tout le monde passait son temps à chercher sa place ? Skylar avait le rôle de la connasse, mais elle ignorait celui de son petit ami. Là n'était pas tellement la question, il fallait s'abriter de cette putain d'averse qui ne tarderait pas à pointer le bout de son nez pour faire chier le duo. La blonde laissa paraître un léger sourire en haussant les épaules à sa remarque sur les lycéens. Skylar ne craignait plus tellement les zombies, et cela même si ces derniers avaient une forme adolescente. Bien évidemment que cela serait plus difficile qu'un obèse, mais lorsque la demoiselle visait avec son arc : elle ne prêtait pas attention au corps de la personne, elle se contentait de viser la tête. La survivante savait qu'Isaac serait impossible de tuer un zombie, mais elle craignait surtout les humains dans cette zone, qui avait tout du parfait repère. La blonde ne voulait pas rebondir pourtant elle mourrait d'envie de lui dire « ils sont déjà morts ». Mais depuis qu'elle connaissait Isaac, elle en venait à elle-même se poser des questions sur l'âme de ces gens, enfin, elle recommençait à se poser des questions. « Tu n'auras pas à le faire. » Pas de promesse, parce qu'il était impossible de toujours tenir cette dernière. Skylar se battait, luttait, mais tôt ou tard elle serait dépassée, et elle le savait.

Cet endroit, pouvait être une source inestimable de ressources : nourritures, vêtements, produits chimiques ou même des armes. Cela pouvait surprendre, mais tout le monde ne pensait qu'à la bouffe, mais dans ce type d'endroit cela pouvait se révéler bien plus riche. Skylar avait déjà une vague idée de ce qu'elle espérait trouver, mais aussi de ce qu'elle avait peur de trouver. Avec une chance immense, la cantine ne serait pas totalement vide, mais elle trouvait de la nourriture d'une autre manière. Il suffisait de forcer un distributeur pour réussir à gagner de quoi se nourrir, mais ce n'était qu'un exemple. Il n'était en aucun cas utile d'utiliser un fusil à pompe pour s'en sortir... la ruse était bien plus utile. La survivante fut une élève studieuse, pas très douée en science, mais elle avait les bases et cela suffisait – même si en réalité elle détestait cordialement les sciences et les mathématiques. Isaac avait donc raison : tout explorer. Il ne fallait en aucun cas se limiter, alors il fallait prier pour que l'endroit soit désert d'humains... les zombies, Skylar s'en chargeraient. « J'espère, même quelques ressources.... un minimum. » Finalement elle marcha aux côtés d'Isaac, en voyant se rapprocher le lycée qui semblait tout aussi calme. La blonde balayait la zone du regard, de peur de se retrouver dans un piège et de finir enfermée dans ce putain de lycée et de se faire tuer. L'expérience de l’hôpital avec Naël marqua profondément la demoiselle, et elle refusait de risquer de perdre Isaac. Pourtant, se fut lorsqu'il serra sa main dans la sienne où lle détourna le regard pour le regarder lui avec un sourire en coin. Une main armée, l'autre serrant celle de son aimé. Elle resserra alors sa main sur la sienne, parce que définitivement, le lycée ça n'était pas le pied. « Et bien il va falloir trouver de quoi manger, enfin il va bien rester une connerie dans ce truc. » Sans déconner ? Bravo.

Arrivant finalement devant cette porte qui servait d'entrée, mais sincèrement la blonde ne daigna pas s'y intéresser. Elle observa la porte, légèrement barricadée mais la porte était suffisamment entrouverte pour laisser un être humain normalement constitué se glisser. La demoiselle soupira alors avant de se glisser la première à l'intérieur, alors qu'une pluie torrentielle venait à se faire entendre à l'extérieur. La survivante se retrouva face à un grand couloir, de chaque côté se trouvait des casiers, certains grands ouverts d'autres légèrement fermés. La lumière était légère, pas absente, mais cela ne brûlait pas sous l'éclairage, mais c'était toujours mieux que rien. « Casiers, salles de classe, hall, infirmerie, cave, internat, cantine et même gymnase. On fouille absolument tout. » Elle dit cela sur un ton monotone en gardant finalement la bouche légèrement entrouverte en replaçant en accrochant son arc en diagonale le long de son corps. Elle ne pouvait pas s'empêcher de se dire qu'elle n'aimait pas cet endroit, et que ce n'était en aucun cas justifié. « J'espère que y a que des rats, si je vois un truc bouger je l'embroche. » Elle détourna alors la tête vers son copain. Bordel de merde qu'elle n'aimait pas cette sensation, comme si ce lycée était le sien, mais ce n'était pas le cas. C'était simplement un élément déclencheur de souvenirs, rien de plus. « Plus qu'à espérer que la pluie se calme lorsqu'on sera prêt à partir. »




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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeVen 6 Fév - 11:36

Celui qui te suivrait au bout du monde

Whenever I'm alone with you. You make me feel like I am free again. Whenever I'm alone with you

Lorsqu’elle me dit que je n’aurais pas à tuer de zombie, je sais qu’elle ne peut pas me le jurer, parce que nous ne pouvons pas savoir de quoi il sera question, une fois que l’on sera dedans. Et je ne suis tout simplement pas à l’aise avec l’idée. Je ne me sens pas bien, je suis un peu à côté de la plaque et en même temps, j’ai peur de voir ce jour arriver. J’ai peur de me retrouver devant un zombie et d’être incapable de le buter. Je ne sais pas du tout ce que je pourrais faire pour réussir à aller de l’avant. J’espère que j’en serais capable mais je ne peux pas le jurer et c’est ce qui me fait aussi peur. Je ne suis pas le super héros que les femmes voudraient voir. Je suis le gars que l’on ne veut surtout pas dans son équipe, pour la simple et bonne raison que je suis complètement à côté de la plaque. Je suis le gars que l’on choisissait à la fin, en fin de compte, en sport. Et je suis persuadé qu’il en est de même pour aujourd’hui. « Nous verrons ». J’hausse les épaules. Oui, même elle, elle ne peut pas jurer tout ça. Elle ne peut pas le savoir pour moi. Nous ne savons pas ce qu’il va se passer. Et elle ne peut pas toujours être derrière moi pour veiller à ce que je ne me fasse pas tuer. Ce n’est pas comme ça que cela fonctionne. C’est tout ce que je sais…

Dans cette école, on peut tout trouver, on peut être certain que l’on va trouver de tout et de rien, aussi. Je sais que c’est ce qui compte et je sais aussi que c’est la seule chose qui compte. Nous devons prendre tout ce qui pourra nous plaire, c’est clair. Nous devons prendre tout ce qui pourrait nous permettre de survivre un jour de plus, qu’il s’agisse de vêtements chauds, de papiers que l’on peut brûler, d’une arme, ou de nourriture. Tout peut être utile, à l’heure actuelle, en espérant juste qu’il n’y aura pas un million de zombies à l’intérieur. « Oui, croisons les doigts pour trouver au moins un truc utile. Parce qu’on a besoin de bien des choses encore ». On marche, côte à côte, et je suis confiant, je suis persuadé qu’on va au moins trouver un petit quelque chose. Ou en tout cas, je croise les doigts pour que cela arrive. J’espère que ça va le faire. Mais je ne peux pas le certifier, j’en ai conscience. Enfin voilà, nous voilà dans une école et maintenant, nous ne pouvons plus que faire attention à tout ce que l’on peut faire, où trouver. « J’espère, parce que j’ai faim ». En même temps, je crois que j’ai faim depuis que tout ça a commencé, ou presque. On ne mange jamais à notre faim, parce qu’il faut se rationner et j’en passe. Je suis trop maigre, maintenant, et cela me déprimerait presque. Et je n’ai rien à faire, je n’ai rien à ajouter, de toute évidence. C’est ainsi, et il n’y a rien à ajouter. Une arme dans la main, l’autre dans cette de Skylar. Je me sens encore bizarre, à propos de tout ça. Et je doute que l’on puisse rester ainsi, si un zombie se pointe devant nous. Mais je n’aime pas être loin d’elle. Parce que je suis bien, à ses côtés.

Et oui, il faut tout fouiller, forcément, si on rate un tout petit truc et que tout y est, on risque de s’en mordre les doigts. Je lâche alors sa main, non sans déposer un baiser sur sa joue et m’avance en premier. Je ne vois rien, je ne cours pas de risque, pour le moment, et je m’attaque au premier casier. Vide, si ce n’est les livres de classe, des photos qui me pincent le cœur et me font détourner le regard… « Ca va nous prendre du temps mais au moins, on est un peu à l’abri, si on fait bien attention à ne pas faire trop de bruit, tu vois ? ». Je souris, bien sûr qu’elle voit, c’est elle qui fait tout, c’est moi qui suis toujours à côté de la plaque d’habitude. Mais j’aime parfois faire comme si c’était moi qui dirigeait, ce qui est dingue, j’en suis conscient. « Oui, vu le temps que peut nous prendre de tout fouiller, je suppose qu’on a quand même un peu de marge ». Je souris, une nouvelle fois, et je m’attaque au casier suivant. « J’espère juste que l’on ne va pas perdre de temps pour rien ». Parce qu’à l’heure actuelle, il faut se vouer à l’évidence, nous n’avons tout simplement pas de temps.
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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeSam 7 Fév - 19:39



❝Celle qui mourrait pour toi❞
Isaac et Skylar
Elle savait ce qu'elle risquait, tout ce qu'elle jouait en décidant de continuer son chemin avec lui. Tout le monde savait que la demoiselle était apte à endosser le rôle de survivante sans pour autant risquer sa vie, et pourtant, elle ne le voulait pas. Elle pourrait continuer sans lui, mais elle ne cesserait jamais de se retourner. Elle avait besoin de le savoir en sécurité, et la seule façon, c'était d'assurer sa propre sécurité sans jamais reculer. La blonde tentait l'impossible pour le protéger, mais elle savait qu'elle ne pourrait pas toujours le protéger. Elle ne promettait donc pas l'impossible, mais elle ferait de son mieux. Cela ne suffirait pas, mais elle tentait toujours, et jusqu'au bout. La blonde savait qu'elle devrait le forcer à s’entraîner, même si cela signifiait le pousser à bout et aller au-delà de ses sentiments, mais elle le ferait un jour ou l'autre. Skylar avait un désamour profond rien qu'à l'idée de vivre sa vie sans lui, alors elle n'hésiterait pas à risquer cette dernière si cela devait l'aider à affronter le monde d'aujourd'hui. Elle ne voulait pas continuer le sujet, elle savait que cela le faisait souffrir déjà trop, et qu'elle ne voulait pas être la goutte d'eau qui viendrait faire déborder le vase. Elle fut trop longtemps la raison de ses malheurs.


La demoiselle laissa échapper un léger sourire lorsqu'il évoqua qu'il avait faim. C'était maintenant, que l'être humain comprenait enfin le sens de la faim et non pas lorsqu'il était 17h et qu'il voulait un gâteau : la vraie faim. Celle qui détruisait le corps et qui rendait l'esprit fou. Cette faim que tout le monde connaissait depuis la fin du monde. Cette faim qui symbolisait la fin. La survivante ne savait trop bien ce que cela représentait. Mais la blonde ne pouvait s'empêcher de s'intéresser à tout ce qui restait, et non pas la nourriture.   « Les survivants ne sont pas assez imaginatifs, alors j'ose espérer qu'ils se sont contentés de fouiller le self et les dortoirs.  » Après tout, qui irait fouiller les casiers de quelques centaines de lycéens ? Personne, sauf ceux qui étaient désespérés. Personne n'oserait rester dans un endroit si grand où forcément quelques rôdeurs traînaient, et si ce n'était pas rôdeurs, c'était des humains ! La blonde savait qui était le pire des deux groupes, mais elle préférait ne rien dire et continuer à avancer.


En réalité, elle n'avait pas la foi de réellement tout fouillé, mais c'était un passage obligatoire pour fuir le purgatoire. Étrangement, il lâcha sa main la première. C'était hallucinant, mais elle ne supportait pas ça, mais réellement, elle avait envie de lui sauter dessus. Comme si ce contact était le dernier, comme si elle allait mourir si elle ne le tenait pas. Pourtant elle savait ce qu'elle devait faire, mais à cet instant, sa raison était totalement absente.  Il vint pourtant déposer un baiser sur sa joue, comme signe qu'il n'était jamais loin. Elle se contenta d'un petit sourire en voyant qu'il prenait les devants, après tout, si cela pouvait l'aider, elle n'allait pas cracher. La demoiselle se dirigeait alors vers les casiers qui faisaient faces à ceux qu'Isaac fouillait pour plus de rapidité, mais la demoiselle ne cessait de se retourner pour l'écouter lorsqu'il parlait. La blonde fouilla un premier casier, vide, totalement et entièrement, que de la poussière. Passant instinctivement au suivant, dans celui-là se trouvait des affaires féminines, des photos et une grande photo à moitié déchirée d'un couple. La demoiselle fouilla vaguement le casier, des livres, tous vides, rien de cacher. Elle se retourna finalement, elle ne cessait de l'écouter et se disait qu'elle était bien. C'était con, mais il était là, alors que durant des années elle avait chercher quelqu'un de bien qui ne voudrait pas que la baiser : elle avait finalement trouvée.

La demoiselle referma finalement le casier en question pour se diriger vers Isaac sans lui répondre et finalement pour venir habilement se glisser entre lui et le casier. Elle afficha un petit sourire enjôleur, plutôt fière d'elle pour le coup. Fallait pas chercher, des fois, elle n'était que ses émotions et elle avançait sans réellement s'interroger. Attrapant le col de son haut en jouant avec ses doigts – après tout elle était capable de jouer avec des flèches. Pas de fausse timidité, la blonde n'était pas du genre à se cacher et elle avait des pulsions, elle ne cherchait pas à y trouver un nom. « Un sur la joue ? Seulement un sur la joue ? » Bon, c'était bizarre comme image : elle, adossée à un casier et lui tout proche d'elle parce que la blonde n'avait en aucun cas envie d'imposer une barrière. Elle fut tactile un temps, et ça continuerait ainsi. C'était une perte de temps, mais elle s'en foutait, rien n'était jamais perdu lorsqu'il était question d'aimer.






© Pando
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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeLun 23 Fév - 10:46

Celui qui te suivrait au bout du monde

Whenever I'm alone with you. You make me feel like I am free again. Whenever I'm alone with you

Je ne saurais pas vraiment dire où ils ont pu fouiller, ceux qui sont déjà passés par là. Bien sûr que j’aimerais croire qu’il reste quelques trucs. Mais avec le temps, je n’ai pas tardé à comprendre que les choses ne sont pas aussi simples que ça. C’est galère. Tellement galère parfois que je suis incapable de savoir sur quel pied danser, parfois. J’aimerais me souvenir de tout ce bordel, j’aimerais comprendre quel est le sens de toute cette histoire, bien que cela n’ait rien d’évident. On veut y croire, on veut espérer que la situation finira par s’arranger. Mais cela ne fonctionne pas comme ça, ça a arrêté de prendre cette direction depuis que l’on a des zombies autour de nous. C’est flippant, et perturbant aussi. J’aimerais reprendre espoir, mais ce monde me bouffe, me dévore. Il n’y a pas de méthode, il n’y a aucune solution. « On va essayer d’y croire alors. Je doute un peu, je te l’accorde ». Je hausse les épaules. Dans le fond, il n’y avait jamais rien à manger dans mon casier quand j’étais au lycée. Mais je ne suis pas tout le monde alors oui, je me permets d’espérer que la situation est différente pour les autres. J’ai juste peur, bordel. Parce que je ne sais plus où donner de la tête, j’aimerais me reprendre. Allez, si je n’y crois pas, ça va encore moins fonctionner, c’est souvent comme ça que ça se passe. Mais il y a peut-être quelqu’un qui était incapable de sortir de chez lui sans friandises ? « J’aimerais tellement trouver du chocolat… ». Je me mets à rire. Depuis combien de temps n’en ai-je pas mangé ? Bon, il y a des produits dont je rêverais encore plus hein. Des frites, des trucs comme ça. Ne serait-ce que manger chaud se fait rare, puisque cela n’a absolument rien de simple. Bon, par contre, je ne me vois pas vraiment tous les ouvrir, je l’avoue. Je n’ai pas la motivation et je ne risque pas de l’avoir. Il y a des centaines de casiers, sans doute plus de la moitié sont vides, en plus.

Lâcher sa main est difficile et je réalise que le problème va plus loin que ça. Nous nous mettons en danger bien sûr, en étant là, l’un pour l’autre. Je sais que s’il arrive quelque chose, elle irait jusqu’à se sacrifier pour me sauver. Et je sais que je serais capable de ce genre de chose. Nous ne sommes pas capables de nous protéger nous-mêmes, puisque nos actions se calquent sur l’autre. Ça n’a rien d’évident. Mais il faut faire de son mieux pour réussir à affronter la vie. D’une certaine manière, du moins. Il ne faut pas qu’elle tombe pour me protéger. Je l’aime oui, je l’aime au point de tout perdre parfois. Je ne reviendrais jamais sur ceci, je ne pourrais jamais décider de m’éloigner d’elle, puisque cela me détruirait. Mais lorsque l’on voit que quitter sa main est difficile, j’en viens juste à me dire que la perdre… Ce serait me perdre.

Lorsqu’elle se glisse entre le casier que je veux ouvrir et moi, un sourire en coin se dessine sur mes lèvres. Amusé, je la regarde faire et me mets ouvertement à rire lorsqu’elle critique le fait que j’ai pu l’embrasser sur la joue. Nous sommes insouciants. Amoureux. On se moque bien de ce qui nous entoure, nous sommes là, l’un pour l’autre. Ce n’est pas le bon endroit pour lui faire ce que j’ai réellement envie de lui faire… « Oh si je m’écoutais, je ferais bien plus.. Mais je doute que le proviseur soit d’accord… ». Et je l’embrasse, glissant une main dans sa nuque, la collant à moi.

HORS JEU : Court mais intense ? Je ferais mieux au prochain face
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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeMer 25 Fév - 18:04



❝Celle qui mourrait pour toi❞
Isaac et Skylar
Que pouvait réellement cacher un casier . Certains pensaient qu'il était possible de trouver de la drogue ou des conneries du genre, mais tout cela n'était qu'un manque d'imagination profond. Probablement que Skylar était un mauvais exemple, parce que ses années au lycée ne furent jamais glorieuses. La demoiselle se souvenait de son casier : une ou deux médailles de tir à l'arc des photos d'elle avec sa mère et une avec sa meilleure amie – même si de temps à autre une photo d'un mec venait se glisser dans le lot, mais cette dernière ne durait jamais, trois mois au grand maximum. Dans ce même casier, la blonde se souvenait de ses vêtements de sport, de ses affaires d'art, mais pas un seul cahier ne traînait en réalité. La demoiselle ne fut jamais une grande amatrice des longues études et des matières générales, mais l'art et le sport furent toujours ses domaines de prédilection. Aussi surprenant était-il, la gamine trouvait qu'un casier reflétait facilement les idéaux d'une personne et sa manière de voir les choses. Une fille avec son miroir était généralement une salope, et un mec avec une boîte de capotes était généralement un coureur de jupons. Juger un adolescent n'était pas difficile, et le casier était parfaitement représentatif. L'archère savait que les apparences étaient parfois trompeuses, mais il était difficile de faire la différence entre le casier d'un bon ou d'un mauvais menteur. La gamine esquissa un léger sourire à la remarque de son copain sur le chocolat. Cela sembla détendre l'atmosphère, car au final, le rire du jeune homme avait toujours cet effet-là. « Ouh en effet tu as de grands espoirs. » Du chocolat ? même si des humains avait loupé du chocolat, ce dernier n'aurait pas supporté les dégâts naturels ou même les animaux sauvages. Il faudrait visiter une chocolaterie pour espérer trouver du chocolat, après tout, cela serait l'endroit le plus crédible pour en trouver.

Possessive et jalouse. Skylar cumulait bien des défauts en amour. La blonde ne pourrait jamais oublier cette sensation atroce que représenta la zone 51 : concurrence. La demoiselle n'était pas idiote, et elle avait vite repéré les pétasses en manque d'affection qui cherchaient toutes du réconfort auprès du mec gentil. La jalousie fut encore plus présente lorsqu'elle n'était que « son amie », parce qu'elle ne fut jamais en droit de venir le critiquer. L'archère garderait toujours un goût amer, et probablement que si elle recroisait une de ces pétasses : elle se ferait un plaisir de venir les frapper. Skylar ne s'était jamais exposée avec Isaac dans la zone, tout simplement pour se protéger et éviter que sa vie sentimentale ne vienne influencer le reste. Isaac avait toujours été le mec gentil, alors que la blonde fut toujours la connasse. Le seul moment où il était possible de la toucher lorsqu'elle était dans la zone : c'était durant les missions. Donc oui, peut-être qu'Isaac avait aussi mal vécu ce rapprochement durant les missions, parce qu'elle était parfois la seule nana. L'archère n'en savait rien, elle n'avait jamais demandé puisqu'elle fut toujours attirée par lui. Les autres n'étaient que des boulets musclés. La question n'était plus là, la zone était morte, et les pétasses avec.

La demoiselle venait chercher de l'attention, malgré le monde autour, c'était Isaac son tout, même si ce dernier décidait de ne rien lui offrir : c'était lui à la vie à la mort. La gamine attendait de l'affection, de la vraie à l'état brute. Elle se contenta de se mordre les lèvres au début de sa réflexion en hochant légèrement la tête en signe d'approbation, mais toujours en gardant un regard interrogateur et il acheva sa phrase avec de l'humour, pour finalement venir embrasser l'archère et la coller contre son corps tout en glissant sa main dans sa nuque. La blonde le laissa faire, ne tentant même pas de répondre à sa remarque, elle glissa alors lentement une main sous ses couches de vêtements pour venir plaquer sa main sur le bas de son torse. Elle s'arrêta cependant là, le but n'était pas de le violer, simplement d'oublier quelques instants ce monde. Le baiser fut langoureux, mais la demoiselle vint finalement le briser avec un sourire au coin des lèvres. « Beaucoup mieux. » La demoiselle commença alors à promener ses doigts sur son torse. « Même si j'adorais en savoir plus sur cette proposition. On va continuer à fouiller les casiers... et on va éviter de se retrouver toi moi et un lit dans la même pièce. » Elle retira alors sa main de son t-shirt, et attendit de voir si oui ou non il allait se dégager pour la laisser fouiller. Dans le fond, elle ne le voulait pas tellement. Mais ce monde n'était pas celui des amoureux, mais des survivants.






©️ Pando


ps: ta rep était parfaite I love you
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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeJeu 5 Mar - 9:53

Celui qui te suivrait au bout du monde

Whenever I'm alone with you. You make me feel like I am free again. Whenever I'm alone with you

Certes oui, envisager de trouver du chocolat a un petit quelque chose de l’utopie. Peut-on vraiment me reprocher ce genre de songe ? Après tout, j’imagine que nous avons bien plus de chance d’en trouver que de trouver des frites. Et ça… C’était vraiment le genre de truc que je rêvais de manger, ça et les hamburgers. Mais au lieu de ça, un sourire se glissa sur mes lèvres alors que mon regard se pose sur deux bonbons dans un casier. Sont-ils encore bon ? Aucune idée, mais un peu de sucre, ça ne peut qu’être sympa non ? Alors j’en déballe un et le met dans ma bouche. Hum… Orange. A première vu, il semble assez correct. « Pas de chocolat, mais un bonbon périmé encore potable, t’en veux un ? ». Je ris doucement et finit par avaler ma maigre récompense. En tout cas, une connerie à manger, ça fait du bien et ça gonfle un peu le moral. Parce que si je suis capable de trouver ça, là tout de suite, il est probable que je trouve un peu plus. Et ça, j’en ai relativement besoin, quoi que je puisse en dire. Mais je ne peux guère m’en vanter, parce que cela ne servirait à rien. Je dois faire attention à bien des choses. Et c’est tout ce qui pourrait bien avoir de l’importance. « Le chocolat, ce n’est pas un si grand espoir voyons. Tu rigoles ou quoi ? ». Je me mets à rire, si j’étais vraiment du genre à bercer de gros espoirs, je suppose que j’irais bien trop loin. Je reste un minimum rationnel, même dans mes rêves, parce que lorsque l’on tombe, dans ce genre de situation, la chute se fait tellement grande que l’on se perd. Et ce n’est pas pour moi. Fouillant encore un ou deux casiers, je comprends bien vite que ça va nous prendre trop longtemps, et que j’ai déjà la flemme. Ce n’est pas le genre de comportement que doit avoir un survivant, je ne le sais que trop bien. Mais parfois, j’estime avoir encore le droit de me plaindre. Même si cela fait peut-être de moi un enfant, mais ne le suis-je pas encore, ne serait-ce qu’un peu ? Peut-on vraiment clamer être un adulte dès la vingtaine passée ?

Un sourire se glissa sur mes lèvres alors que je la vois réclamer un peu d’attention, venir à moi pour me demander un quelconque contact auquel je ne m’attends pas. Ce n’est pas du tout le moment bien sûr, mais cela m’amuse, d’une certaine manière. Ils sont là, collés l’un à l’autre, à s’embrasser alors qu’un zombie pourrait arriver à n’importe quel moment. « Je doute de trouver un lit dans un lycée… En dehors de l’infirmerie, je veux dire. Mais… J’imagine que tu n’as pas tort, en tout cas. Sinon, je sais que tu finiras par me violer… ». Un rire s’échappe alors de mes lèvres tandis que je dépose un dernier baiser sur ses lèvres. Avant de m’écarter pour enfin me remettre à fouiller les casiers, non que j’en ai réellement envie, mais je ne peux pas nier qu’il va bien falloir que je m’y mettre.

Après avoir fouillé des casiers pendant une vingtaine de minutes, mon butin laisse franchement à désirer. Et cela me déplaît tellement que je ne sais guère quoi dire. Quelques bonbons, un pull chaud… Ce n’est pas ce que j’espérais et mon butin se fait tellement faible que cela me pousse à bout, d’une certaine manière, en tout cas. Il va juste falloir que je me calme, que je me détende et que je souffle un coup. M’énerver à cause de mon manque de découverte ne risque pas de changer quelque chose. Et c’est la seule évidence qui semble me frapper. « Voilà, j’ai oublié tout espoir de chocolat. Mais… J’aimerais que l’on aille fouiller ailleurs, maintenant. Je veux dire… Il n’y a rien dans les casiers, cela me semble évident, maintenant. ». Et il est hors de question pour moi d’en fouiller cinquante de plus, si cela se solde par un échec, encore une fois.

HORS JEU : Bon, en ce moment, je ne peux pas faire plus long, voilà face
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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeDim 8 Mar - 17:00



❝Celle qui mourrait pour toi❞
Isaac et Skylar
Elle se contenta d'un petit sourire complice en secouant la tête. Skylar ne voulait pas prendre le risque de s'intoxiquer avec un vulgaire bonbon. La blonde savait que la nourriture était une vertu, mais elle ne pouvait pas prendre n'importe quoi. Si elle tombait malade, cela causerait des problèmes à ce petit duo de vagabond et elle refusait de prendre un tel risque. Cela ne serait pas mieux si Isaac tombait malade, mais cela serait différent. Skylar tenterait encore plus de le protéger et au final, le résultat serait le même, probablement qu'Isaac serait plus apte à s'en sortir si elle était souffrante. Il serait capable de faire la part des choses, alors qu'elle était incapable de distinguer ce qu'elle faisait pour lui ou pour la sauver, car sa survie résidait en lui. C'était tellement stupide comme situation, mais elle préférait continuer de penser qu'elle arriverait à le protéger sans pour autant mettre sa propre vie en danger. L'idée de voir le chocolat comme une source d'espoir était plutôt pas mal, et cela semblait détendre l'atmosphère. Cela faisait presque oublier qu'ils étaient tous les deux dans cet endroit de merde avec probablement quelques rôdeurs. C'était beau d'oublier, durant quelques instants, tous les mauvais moments. Cela fit longtemps qu'elle ne rigola pas de bon cœur et qu'elle n'entendit pas son rire à lui. C'était comme un doux soulagement, une douce sensation comme quoi la vie était belle. C'était cela l'espoir de la blonde : supposer qu'il finirait par être heureux. C'était idiot d'espérer un truc pareil, mais c'était de cette manière qu'elle continuait son chemin. De cette façon qu'elle se persuadait qu'elle était heureuse, et au final, peut-être qu'elle l'était bien plus qu'elle n'osait le croire.

Elle esquissa un sourire à sa remarque sur le viol, elle l'observa se dégager et alors qu'elle passait une main sur son torse elle se contenta de chuchoter dans un soufflement. « Comme si j'avais besoin d'un lit pour ça. » Bonjour la gamine en manque d'affection depuis des années. Elle s'éloigna en soupirant faussement pour reprendre sa chasse. Les casiers étaient presque tous vides. La blonde trouva un journal intime, mais pas le moindre crayon. Cela pouvait toujours servir à faire un petit feu, mais clairement pas à grand chose. Cela dura longtemps, trop longtemps aux yeux de la survivante. Elle continuait pourtant de fouiller, la demoiselle avait une patience d'or lorsqu'il n'était pas question d'être humain. Elle pouvait laisser s'écouler le temps de manière fluide sans problème. Néanmoins, ce fut la remarque d'Isaac qui sonna comme un ordre au départ. Skylar n'était pas du genre à apprécier de recevoir des ordres, mais il sembla vite se rattraper. Elle voyait bien que c'était trop pour lui, la chasseuse ferma alors le casier pour se rapprocher de son copain.  Elle se plaça derrière lui pour se contenter d'embrasser son épaule et se mettre sur la pointe des pieds et installer son visage sur son épaule.  « Okay, on va aller fouiller autre chose si tu veux. » Elle ne bougeait pas, elle continuait d'être là tout en essayant de l'aider à contrôler la situation. « Il faut se concentrer sur les portes fermées, je pense qu'il faudrait trouver l'administration pour récupérer des clés. Visiblement l'endroit a déjà été fouillé minutieusement, alors autant nous concentrer sur ce qui est inaccessible. » C'était une semi-question.






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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeSam 14 Mar - 21:51

Celui qui te suivrait au bout du monde

Whenever I'm alone with you. You make me feel like I am free again. Whenever I'm alone with you
Pour une raison qu'il comprit très bien, elle ne mangea pas le bonbon. Et pour tout dire, il se sentit un peu ridicule d'avoir mangé le sien et d'avoir été aussi maladroit, finalement. S'il tombait malade, s'il faisait une intoxication, cela aurait des conséquences catastrophiques. Il n'y avait pas de médecin, aucune possibilité d'aller mieux, et les médocs étaient bien trop rares pour qu'il puisse se guérir lui-même. Mais il était trop tard et désormais, il ne lui restait plus qu'à espérer que cela ne se passerait pas trop mal. Il croisait les doigts, en tout cas, mais ce n'était pas gagné. Elle ne le savait que trop bien.

Le rouge lui monta aux joues lorsqu'elle lâcha qu'elle n'avait pas besoin de lit pour coucher avec quelqu'un. Isaac n'était qu'un novice à ce sujet, il avait vraiment besoin de temps et on ne pouvait pas le lui reprocher non ? Il apprenait doucement et Skylar était son unique expérience, à l'heure actuelle. Et il n'était pas forcément toujours sûr de ce qu'il faisait. Il était maladroit, totalement gauche et il faisait de son mieux. Alors non, il n'avait rien d'intelligent, et pourtant, il avait réussi à l'attirer à lui, il avait réussi à la pousser à venir et il avait uniquement envie de la prendre dans ses bras, de la toucher à chaque seconde. Bien sûr qu'il fallait faire attention, bien sûr qu'il devait à tout prix se reprendre et que cela allait nécessité un peu de confiance en lui. Il lui faudrait du temps, point barre. Mais il faisait de son mieux. Il savait ce qu'il était possible de faire.  « Je sais oui. Mais pour cela, il va quand même falloir attendre un peu... ». Un sourire en coin sur les lèvres, il ne sait pas vraiment où donner de la tête, à l'heure actuelle. Fouiller dans des casiers, c'était déjà chiant. Profiter du corps de cette nana, ce n'était pas la bonne idée du moment, cela ne servait à rien. Là, maintenant, il était préférable de ne pas prendre une telle route. Oui, il en était persuadé.  « Nous comblerons ce besoin dès qu'on est à l'abri d'accord ? Tu sais que tes coures me manquent dès que ma main n'est pas posée dessus ». Il rougit encore un peu plus et cela l'amusait. Il avait toujours un peu l'impression d'être à l'ouest quand il parlait. Peur de la vexer, ou de passer pour le pervers de service. Oui parce qu'entre les avances et le truc qui allait trop loin, il n'y avait pas grand chose et il avait tellement peur de dépasser cette ligne parfois. Mais il essayait d'affronter cette peur, ce manque de confiance, puisqu'il allait finir par réussir à passer au-dessus de tout ceci, il en était persuadé.

Les portes closes, c'était sans doute la meilleure chose à faire. Certes, cela ne voulait absolument pas dire qu'ils allaient trouver quelque chose hein. Au contraire. Mais disons que c'était une possibilité déjà un peu plus évidente que le reste. Alors oui, il allait falloir attendre un petit peu, et peut-être même qu'il faudrait un peu de temps. Ce n'était pas gagné, ça ne l'était jamais. Mais il devenait urgent pour eux de trouver quelque chose, sinon, ils ne tiendraient jamais le coup. Ils avaient besoin de nourriture en tout cas, et un peu d'eau parce qu'ils allaient finir par tomber de haut. De bien trop haut, en plus de ça. Mas il n'avait pas envie d'y réfléchir plus longtemps. Cela demandait déjà bien assez de force, que d'être là et d'essayer de chercher. Ce n'était jamais évident bien sûr. Et ça pouvait en saouler plus d'un. Dans un monde aussi apocalyptique, il fallait tenir le coup, il fallait avoir les épaules pour affronter le monde sans craquer une seule fois. Une seule chute pouvait suffire. Et ce n'était ni le lieu, ni l'endroit.  « Faisons ainsi, en effet. J'imagine que ce serait plus facile. Mais... Restons sur nos gardes quand même ! J'veux dire... Tu passes devant ? ». Il se mit à rire, gêné, mal à l'aise. Mais il trouvait ça tellement plus facile comme ça qu'il ne pouvait rien dire contre ça, il était incapable d'aller contre cette idée. Il n'avait pas tué un seul zombie, passer devant était la meilleure manière pour eux 'y rester. Il était réaliste, bien que cela ne soit absolument pas possible pour lui...
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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeMar 24 Mar - 21:01



❝Celle qui mourrait pour toi❞
Isaac et Skylar
Morte ou vive, avec lui et jamais sans, un jour et pour toujours. Les expressions étaient trop nombreuses pour réellement en choisir une, mais la blonde voulait rester avec lui et le resterait. Elle se fichait de son passé sexuel inexistant, tout comme elle préférait taire son passif de dépravée. Skylar n'était pas une fille foncièrement méchante, probablement légèrement conne, et facile à manipuler... fut un temps. Désormais, elle aimait mener la danse, et elle le faisait de manière remarquable lorsqu'elle était toute seule face au monde apocalyptique qui s'aggravait... mais tout cela disparaissait lorsqu'elle était avec Isaac. C'était idiot, parce qu'elle faisait tout pour le cacher. Cela ne marchait pas réellement, mais il ne fallait pas s'écrouler sous la pression, il fallait se battre pour continuer à avancer. Une chose était certaine : elle aurait nécessairement une confiance en elle supérieure à celle de son copain, parce que son copain vivait toutes ses expériences avec elle, et en rire n'était pas nécessairement aussi évident qu'elle voulait bien le croire. Elle esquissa néanmoins un grand sourire lorsqu'il fit une proposition, c'était mignon, mais la demoiselle était apte à contrôler ses pulsions, comme par habitude. C'était fascinant la façon dont Isaac tentait de se protéger, comme par peur de la honte que la demoiselle ne parviendrait jamais à comprendre. La blonde déposa alors une main sur une la joue du garçon qui devenait rouge carmin. D'une main, elle tenait l'arme, de l'autre, elle caressait l'âme. Skylar était équilibrée, pour l'instant, et c'était uniquement grâce à lui.   « Beau compliment, je vais le garder sous le coude, mais je veux que tu comprennes un truc : moi, je te veux toi, ce qu'il y a au fond, pas dehors, mais dedans. C'est cliché, mais tu es le seul qui ne m'a pas aimé pour mon physique, alors change pas, je t'assure que je t'aime comme ça. » La chasseuse plaqua ses lèvres sur celle du gamin, elle ne voulait pas une réponse ou de la pitié pour ce qu'elle venait de dire. Elle échangerait Isaac contre n'importe quel crétin avait qui elle avait couché durant ses années au lycée. C'était dans la nature de la gamine se s'amouracher d'un corps, mais le manque de confiance d'Isaac lui prouvait qu'elle n'était pas que bonne à ça, et c'était tant mieux.


Les portes closes, c'était la seule idée que la demoiselle trouvait sur le moment. Isaac avait besoin de se sentir rassuré, et malheureusement, elle ne pouvait que comprendre la sensation qu'il devait éprouver. Il approuva, le but était de le mettre en confiance, mais tout cela était encore trop fragile. Il vint lui demander de passer devant, chose habituelle, mais elle se doutait que cette façon d'agir était difficile pour lui. Il était l'homme et la société avait décriée les femmes fortes, mais Skylar refuserait de changer sa manière d'agir, mais elle ferait tout pour l'aider à avancer. Mettre sa vie en danger ne fut jamais dans ses projets, mais s'il fallait qu'elle en vienne à risquer sa propre vie pour s'assurer le salut de son amant... elle s’exécuterait. Elle se contenta d'un petit sourire.« Pas de problème. » Et elle laissa de nouveau paraître ce visage froid, avançant avec une arme à la main, prête à tirer. La blonde avança probablement dix minutes dans des couloirs en faisant abstraction des marquages, des annotations ou autres messages qui ornaient les murs. La blonde se contentait de suivre les panneaux avec indiqué « administration ». Elle marcha probablement moins de dix minutes, le pas lent, et pas un seul rôdeur ne se promenait dans le coin, quelques cadavres, mais ils étaient morts. La demoiselle se retrouva finalement nez à nez avec un porte indiquant administration. Elle en avait marre d'attendre, et violemment elle enfonça la porte entrouverte avec son dos pour directement préparer sa défense : rien. Des bureaux, des ordinateurs, des chaises, une fenêtre laissant paraître la pluie qui venait ruisseler et frapper les carreaux. La gamine baissa alors son arme et sans se détourner. La zone administrative et donnait un accès direct au bureau du principal : une autre porte. « Je vais essayer d'ouvrir cette porte je te laisse fouiller. On ne pourra pas défoncer toutes les portes, et on a pas le temps, alors on à intérêt de trouver ces clés. » Marre, Sky' avait besoin de repos, de réfléchir et de bouffer.






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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeSam 4 Avr - 13:23


Celui qui te suivrait au bout du monde
Skylar & Isaac


Tout ce qu'il avait en lui et non pas ce qu'il y avait en dehors. Certes, dans un monde comme celui-ci, il imaginait que le physique ne comptait plus autant qu'avant, c'était un fait, mais il ne pouvait pas faire grand-chose contre ça, il n'y avait pas vraiment de solution ni de choses à en dire. Il fallait uniquement faire avec et se taire, c'était compliqué, et prise de tête, également, mais c'était ainsi, et il n'y avait rien à en dire. C'était une grosse prise de tête. Elle était perdue, tellement perdue qu'elle ne savait même plus quoi en dire. Mais elle ne pouvait quand même pas lui dire qu'elle n'avait pas un peu apprécié son physique non ? Isaac savait ce qu'il valait, et il savait de ce fait qu'il n'était pas un gros thon. Il n'était peut-être pas le mec le plus beau de la planète, surtout à côté de Naël ou de Lenny, mais il ne pouvait quand même pas prétendre qu'il y avait une si grosse différence que ça. Il se trouvait bien. Sans doute un peu trop maigre aujourd'hui mais l'idée restait là. Le jeune homme tentait parfois de se reprendre en main et d'arrêter de tourner en rond. Ce n'était pas facile, mais il essayait et supposait assez facilement que ce n'était pas rien, non ? Il avait envie qu'elle le trouve beau, c'était une folie d'égo, bien sûr, puisqu'elle était amoureuse de lui, dans tous les cas… Mais il se comprenait lui-même, c'était un bon début, de base.  « Tu dis ça mais tu ne peux quand même pas prétendre que je suis si moche que ça, non ? ». Un sourire en coin se glissa automatiquement sur ses lèvres. Jouer la carte de l'humour, c'était le pan idéal pour creuser un peu. Il était fou de voir à quel point il l'aimait, malgré tout. Un soupir s'échappa des lèvres du jeune homme alors qu'il tentait de se reprendre. Puisque la jeune femme était à ses côtés, il ne parvenait pas à se concentrer sur le contexte et sur ce qui l'entourait. Il était dans un lycée, n'importe qui pouvait les agresser à tout moment et c'était comme si cela ne l'intéressait pas. Un baiser s'ensuivit, alors qu'il la pressait contre elle. Il allait vraiment falloir qu'ils arrêtent. A ce rythme, il allait finir par craquer et faire des choses bien peu catholiques dans un cadre qui ne s'y prêtait pas ! Ce n'était pas de sa faute, en plus, c'était elle qui l'y avait initié !

Faire la lopette et lui demander de passer devant, c'était une chose bien plus difficile qu'il n'aurait pu vouloir l'admettre. Comment pouvait-il laisser ce genre de chose sortir de sa bouche sans rien dire hein ? Comment pouvait-il se permettre de se montrer aussi insupportable ? Ca le dépassait, il ne comprenait pas lui-même mais qu'y pouvait-il ? Elle était plus forte, plus responsable également. Elle avait bien plus de capacités que lui. Isaac ? Oh bah il n'avait tout simplement jamais tué un seul zombie quoi ! Et ça, en général, ça suffisait carrément pour décourager la plupart des personnes qui voulaient qu'il aille au front ! C'était mieux comme ça, de toute manière, et ils le savaient tous les deux. C'était pour cette raison qu'elle avait directement dit qu'il n'y avait pas de problème, d'ailleurs. Elle savait qu'il était cent fois préférable pour elle de passer devant, pour la survie. Alors elle défonça une première porte et ils pénétrèrent sur les lieux. Fort heureusement, il n'y avait personne. Elle lui demanda de fouiller alors qu'elle défonçait l'autre porte. Il espérait pouvoir trouver quelque chose mais dans une salle comme celle-ci, il ne parvenait pas vraiment à se convaincre d'une réelle possibilité de découverte. Il y avait certes, quelques cadavres sur le sol, mais ceux-là n'allaient pas se relever.  « Des cadavres. J'imagine que ça veut dire que quelqu'un est déjà passé par-là… ? ». Il fouilla, pourtant, en cas où il trouverait un petit quelque chose. Il ne trouva rien à manger mais il y avait une couverture assez chaude dans un tiroir, pour une raison qui lui échappait. Au vu du temps qu'il y avait en ce moment, ce n'était pas perdu.  « Je prends ça, ça nous fera du bien pour la nuit ». Un poids un peu inutile, certes, à côté du manque de nourriture, mais c'était déjà ça.  « Mais là tout de suite, je ne trouve pas de clefs ». Et il était évident que c'était plus important que tout le reste...
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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeDim 5 Avr - 23:09



❝Celle qui mourrait pour toi❞
Isaac et Skylar
La demoiselle n'osait pas imaginer les nombreux « il est chou » qu'Isaac avait du se prendre dans la tronche. Lorsqu'il fille disait une phrase de ce type, cela signifiait « ouais, mais non », malheureusement. Cela n'était jamais agréable, mais cela n'était pas mieux dans l'autre sens. La petite blonde fut souvent... la petite blonde justement. Son prénom sonnait trop étrange, alors les surnoms faciles concernaient généralement sa physionomie. Skylar n'avait jamais pariée, mais elle était certaine que de nombreuses personnes avaient pariées qu'il serait facile de se la faire. Elle n'y pensait plus, elle oubliait, mais elle préférait son rôle à celui d'Isaac. Sky' avait eu toute l'attention du monde et cela simplement parce qu'elle mettait un short, mais lui ? La blonde fut toujours entourée de ces bien foutus, de ces mecs baraqués qui se promenaient avec elle et elle se sentait aimer. Pourtant, l'ancienne étudiante en art pronait la différence. Elle aimait ceux qui ne se fondaient pas dans la masse, ceux qui étaient particuliers. Elle aimait les gens hauts en couloirs, mais elle avait préférée combler égoistement son manque d'affection plutôt que de fréquenter des gens qui pensaient comme elle. Isaac avait le rôle le plus difficile, et elle se disait que c'était pire de se dire que dans un couloir elle ne lui aurait jamais parlée plus de quelques minutes ou pour réviser avec lui : le bon pote. Sauf que pour elle, il était bien plus que le bon pote. Et c'était la manière d'agir qu'elle affectionnait chez lui, et ces petits défauts propres à un couple qui étaient d'autant plus attirant. « J'sais pas. Faudrait que je revois ton torse pour répondre à cette question. » Et il vint à nouveau la presser contre elle pour coller ses lèvres contre les siennes. Elle allait finir par le violer, bordel qu'elle en crevait d'envie au point que sa main s'agrippait fermement à son t-shirt.

Passer devant, défoncer la première porte sans la moindre délicatesse et donner des indications basiques. La blonde se dirigea vers la porte du bureau, verrouillée, ou presque. En réalité la porte semblait bloquer de l'intérieur, mais elle s'ouvrait, suffisamment pour laisser passer quelqu'un d'assez fin... suffisamment pour laisser la blonde se glisser. Elle déposa alors son arc au sol, son carquois son sac et finalement sa veste. Se retrouver en débardeur blanc ce n'était pas le top étant données les envies du couple, mais de toute façon : elle voulait rentrer dans ce bureau. Elle détourna le regard vers Isaac face à sa question. « Probablement. » Elle esquissa un sourire alors qu'elle passait sa jambe dans la faille avec délicatesse. « Pour le moment, je suis prête à parier que tu me tiendrais plus chaud qu'une couette. » Elle se mordit les lèvres en laissant échapper un rire légèrement moqueur. Après tout, il cherchait non . Qu'importe. En redressant chaque partie de son corps pour se glisser dans le bureau. Coupant sa respiration et pour dernière arme : un couteau – et sa lampe de poche. Injuriant le mur à plusieurs reprises, pour finalement parvenir de l'autre côté : le bureau du principal. La survivante se sentait incroyablement démunie à cet instant, la demoiselle en débardeur, avec un soutien-gorge rafistolé à l'arrache et une queue-de-cheval laissant paraître des cheveux blonds sales. Elle observa alors la pièce. Sursautant en masquant un léger cri ponctué d'un mouvement de recul la forçant à venir se coller au mur. Pour ne pas faire paniquer Isaac. Le principal était pendu, collé à la porte pour faire barrage avec presque tous les meubles de la pièce. alors que son cadavre empestait la mort. Elle plaça sa main sur sa poitrine alors qu'elle avançait délicatement de la pièce. La fenêtre était grande ouverte, mais masquée par des barricades, laissant entrer la pluie, mais pas un seul rôdeur : pourquoi faire ça s'il voulait se suicider ? La blonde sentait le sol craquer sous ses pas, cette pièce empestait l'humidité et le bâtiment n'était visiblement pas récent. Elle balaya la pièce du regard, sentant chaque planche en bois craquer alors qu'elle avançait vers le bureau qui semblait être étrangement le seul meuble de la pièce encore à sa place : les clés.

Elle esquissa un sourire béat, mais elle aurait dû réfléchir. « J'ai les clés ! » La survivante avança alors couteau à la main vers le bureau pour saisir les clés qui étaient accompagnées d'un mot qu'elle attrapa par la même occasion alors que les craquements sous les pas de la demoiselle se faisaient plus forts. Ce n'était pas une lettre d'adieu, mais une sorte de confidence, une atroce confidence et alors qu'elle releva de nouveau la tête pour observer le plafond, ce dernier gouttait, l'humidité s'était emparée de la pièce, infestée de termites et violentée par la fenêtre volontairement laissée ouverte. Trop tard pour réaliser l'énormité, elle se retourna violemment lâchant dans un cri : « Isaac bouge de là ! » Et soudainement, le sol s'écroula sous le poids de la blonde, s'enfonçant alors dans le sol comme une plume qui viendrait frapper le sol froid : les sous-sols des bâtiments. S'écrasant brutalement sur le béton humide l'épaule la première dans un hurlement de douleur, la lampe-torche ne tardant pas à la rejoindre, le couteau fit de même et cela pour finalement s'achever par le son des clés. La peur de la survivante était pour sa propre survie, mais à cet instant la question était : que ferait la seule personne qu'elle aimait encore Skylar ? Que ferait Isaac. Il avait les armes de la belle, mais pas la survivante pour tirer avec.








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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeJeu 9 Avr - 9:33


Celui qui te suivrait au bout du monde
Skylar & Isaac


Un rire s'échappe de ses lèvres alors qu'elle parle de revoir son torse. Bien sûr, Isaac est tenté de lever son T-shirt pour le lui montrer mais il s'en abstient. Le jeune homme savait très bien ce qu'il y avait sous son Tshirt. Peu musclé au départ, depuis l'arrivé des zombies, on ne pouvait pas vraiment dire qu'il avait fait beaucoup de sport. Ca devait être tout mou là dessous, encore heureux qu'il n'avait pas de graisse… Enfin bon à force de porter des trucs ou ce genre de chose, tout ne se passait pas si mal que ça ! Heureusement d'ailleurs ! Mais il n'avait pas la carrure du siècle. Bien sûr, ce n'était pas la seule chose qui le bloquait ! Là, au vu de comment ils se comportaient l'un envers l'autre, il y avait fort à parier que lever son Tshirt serait la dernière chose à faire s'il voulait rester habillé. Ca pouvait sembler stupide mais il ne pouvait absolument pas nier le fait que c'était perturbant un peu. Mais plaisant aussi. Alors il n'y avait pas grand-chose à ajouter à ce sujet. Et c'était mieux comme ça.  « Voyons… Nous savons tous les deux que si je te montre mon torse, tu vas succomber... ». Bien sûr, il plaisantait, mais il n'en était pas si loin. Ils avaient couché ensemble et depuis, il y avait une tension qui ne semblait pas s'apaiser. En même temps, Isaac pouvait constater que dès le moment où il avait fait sa première fois, il était réellement devenu le même homme que les autres. Ca pouvait sembler con, lorsque c'était dit comme ça, mais il ne pouvait pas nier que dès que ses yeux se posaient sur elle, il avait envie d'elle, à chaque instant, chaque minute… C'était comme ça. Mais il savait aussi qu'il ne pouvait pas en toute situation. Et là, maintenant, dans ce lycée où tout pouvait arriver, il savait très bien qu'ils n'avaient pas le temps, que tout pouvait arriver à chaque seconde. Mais c'était normal, de toute manière, il n'y avait rien de vraiment surprenant là dedans. Il fallait juste faire attention quoi. Mais pour cela, il fallait rester vigilant, alors s'ils se mettaient à faire.. Ce genre de chose, il y avait fort à parier pour que cela dégénère. Ce n'était pas le bon plan. Mais ça, c'était difficile à admettre !

Il rougit doucement, lorsqu'elle évoqua le fait qu'il était probablement plus apte à lui tenir chaud qu'une couverture. Sauf que cela ne fonctionnait pas comme ça. Et qu'il fallait aussi penser aux moments où il faisait beaucoup trop froid. Ce n'était pas toujours évident.  Il y avait toujours besoin d'un peu de chaleur, et comment savoir si un jour, ils ne seraient pas séparés ? Le genre de chose auquel il préférait ne pas penser, la plupart du temps. Ce n'était pas toujours facile. Mais il savait que c'était quelque chose auquel il fallait se rattacher malgré tout. Rien n'était éternel mais il n'était pas facile de le dire et ça, il le savait. Isaac n'aimait pas parler de ce genre de chose, la plupart du temps, il préférait juste ignorer tout ceci. Mais ce n'était pas facile.C a ne l'était jamais, de toute manière. C'était… Perturbant à souhait.  « Mademoiselle… Il va vraiment falloir que vous arrêtiez de me chauffer comme ça… », un sourire en coin sur ses lèvres, Isaac constatait qu'il allait réellement finir par lui sauter dessus si elle continuait. Ce n'était pas la solution non plus, mais il ne pouvait pas nier que ça n'avait rien simple, c'était perturbant. Et énervant également. Mais il allait vraiment falloir trouver une solution à tout ça. Ce n'était pas facile, ça ne l'était jamais.

L'attendre de son côté, cela n'avait rien de facile. Il ne voyait pas ce qu'il se passait, il ne savait rien et il devait juste se contenter d'attendre qu'elle lui ouvre. Ce n'était absolument pas évident et il allait vraiment falloir qu'il se détende un petit peu. Que ce soit évident ou non, il allait vraiment falloir qu'elle réussisse le plus vite possible. Il ne supportait pas, lorsqu'elle était loin, même quand ça s'avérait nécessaire. La regardant par l'embrasure de la porte, il la vit lui dire qu'elle avait les clefs.  « Cool ! Dégage la porte, qu'on regarde si y a quelque chose à prendre ! ». Histoire d'être sûr de ne pas le perdre, il glissa l'arc de la jeune femme sur son épaule. Il était préférable pour lui de ne surtout pas s'en servir, c'était préférable oui, et évident, aussi. Puisqu'il aurait été ridicule de se prendre la tête à ce propos. Cela aurait été fou, en plus de ça. Mais il y avait les craquements étranges sous ses pas, c'était bizarre et il s'inquiéta.  « Le sol a vraiment l'air pourri.. ». Lorsqu'elle l'invita à bouger, il ne comprit pas tout de suite mais il fit un léger pas en arrière. Le pas qui fut suffisant. Quand il entendit le sol craquer et céder, il se précipita. Mais il était déjà trop tard. Le sol venait d'avaler la jeune femme sans qu'il n'ait pu y faire quelque chose. A force de cogner dans la porte, de peur, d’inquiétude et il en passait, il ne tarda pas à réussir à franchir la porte. Le sol restait sensible mais en dehors du large trou, il semblait que ça allait. Il regarda vers le bas, espérant qu'elle était là, quelque part, qu'elle allait bien… Tremblant, énervé et effrayée, il ne savait pas particulièrement quoi dire. Il flippait. Pour elle, comme pour lui. Mais surtout pour elle…  « Skylar ?! Skylar, réponds moi !! ». Il ne la voyait pas ! Pourquoi est-ce qu'il ne la voyait pas ?!
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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeJeu 9 Avr - 21:28



❝Celle qui mourrait pour toi❞
Isaac et Skylar
« Tu en ferais autant si je retirais le haut dans son intégralité. » La pudeur n'était pas dans ses mœurs. La blonde assumait son statut, celui de femme qui désirait l'homme autant qu'un homme pouvait désirer une femme. N'était-ce pas hypocrite de prétendre que seul un homme pouvait ouvertement sauter sur une nana et qu'il en serait excusé ? Skylar aimait son statut de femme libre qui écrasait et qui maîtrisait – presque – toutes les situations. Isaac était une « situation » particulière que la blonde ne maîtrisait pas. Sa fragilité semblait la toucher, son côté innocent semblait la rendre impuissante et ses mains lui donnaient des envies anormalement tendues sexuellement. Ce mec était resté puceau durant des années et il arrivait à faire plus d'effet à la survivante qu'un footballeur bourré à la testostérone n'avait jamais réussie. Ce n'était pas normal, c'était nouveau, cela changeait, cela la perturbait. La demoiselle allait s'habituer à cette relation, elle l'appréciait pour ce côté atypique. Pourquoi se faire chier à comprendre l’inexplicable ? Sky' ne voulait pas une explication, enfin si, mais elle ne voulait s'éclater à chercher le pourquoi. La blonde n'était une femme de science, elle préférait les passions et les actes. Isaac arrivait à la pousser au bout de ses pulsions sans pour autant se sentir coupable, sans pour autant avoir l'impression d'être une pure connasse. C'était complexe, alors autant laisser le complexe à ceux qui avaient du temps : Sky' n'avait pas de temps à perdre. « Je croyais que c'était la couette qui devait te chauffer ? » C'était tellement tentant. Il y avait une certaine libération depuis qu'Isaac n'était plus « un enfant ». Skylar hésitait probablement moins, elle le poussait plus toujours en tenant compte du conteste apocalyptique, jouant avec sa patience comme en mettant à rude épreuve la sienne. La blonde n'aimait pas les limites, et la sortie de la zone fut une libération. Son copain avait probablement mal vécu la chose d'une autre façon, et elle ne pourrait jamais prétendre que la mort de nombreux innocents laissa la blonde insensible, mais Isaac était vivant. La blonde ne réalisa trop tard ce qu'elle venait de dire : elle était peut-être une chaudasse. Cela vint dans sa tête une fois dans le bureau du directeur. La blonde n'avait jamais terminé dans le bureau de ce dernier lorsqu'elle était lycéenne. Cela lui revenait comme un flash-back, comme une sale réputation de fille facile qui lui collait à la peau. À cette époque, elle n'avait jamais rien demandé, mais désormais c'était elle qui cherchait Isaac sans le vouloir. Finalement, la mort avait débridé la blonde, étrange.

Les clés, un bureau, une porte, une fenêtre et un espoir. Tout semblait si simple et enfantin. La joie dans la voix, il suffirait de bouger quelques meubles pour laisser entrer Isaac et le tour serait joué. Pourtant le sol venait de s'effondrer, entraînant avec lui la survivante – ainsi que son matériel - et les clés. Venant alors violemment frapper le sol froid du sous-sol de l'école. Chaufferie ou tout simplement ancien passage durant la guerre civile ? La demoiselle était incapable de réfléchir. Sentant son corps atterrir sur sans délicatesse par terre. Un son aigu venait s'immiscer dans son crâne, incapable de correctement se redresser sur le coup, un premier son aigu vint frapper le sol non loin de son visage, puis deux et un dernier pour finir. La survivante entendait finalement le son d'une voix, son prénom, elle aurait été incapable de distinguer la voix sans son sens logique. Elle ne voyait rien, la lumière étant inexistante. Le son dans son crâne finissait par s'envoler pour entendre distinctement la voix de son copain. Détachement son visage pour diriger ses yeux vers les hauteurs : Isaac était encore en haut. Bonne nouvelle. « Je vais bien... je crois. » Lâchant un son de douleur en se redressant. La chute, rien de plus, probablement qu'elle devrait calmer ses ardeurs, mais ce n'était pas la main qui tirait, alors pour l'instant cela ne perturbait rien dans la logique du duo. Elle éviterait de trop abuser de la force brute, le reste ne comptait pas. La demoiselle passa sa main sur le sol pour attraper la lampe-torche et allumer cette dernière pour l'allumer à trois reprises. Elle n'était pas morte et elle le démontrait visuellement. Respirant calmement avant de se redresser dans un gémissement en s'adossant au mur froid et humide.


Elle reprit son souffle, avant d'allumer à nouveau sa lampe-torche pour récupérer les clés. Elle prêta vaguement attention au décor : rien de dramatique, et la lampe ne semblait pas décider à se montrer surpuissante sur ce coup-là. La survivante attrapa ensuite son couteau qu'elle glissa à sa ceinture. La blonde s'avança jusqu'au mur en posant sa main dessus, grimper semblait impossible. La blonde se plaça alors au centre du trou vu d'en bas. « Isaac, c'est trop risqué de monter et ça sert à rien de te faire descendre, en plus ça pourrait casser du matériel. Alors attrapes. » Lui lançant les clés dans un geste brusque pour lui donner une certaine avance. Un maux de tête vint alors la frapper à la tête. « Je vais suivre un couloir et je vais trouver la sortie... » Passant sa lampe dans la pièce, lentement, sans se brusquer. « Faut que tu trouves l'accès au sous-sol depuis l'extérieur. Il y a un mot sur le bureau, ça peut t'aider. J'ai confiance en toi Isaac, dans moins de dix minutes on sera dans la même pièce. Tu pourras me tenir la porte comme un gentleman. J'ai survécu à pire qu'un couloir, je te raconterai le pire un jour, ça va aller. » Le rassurait lui avec de l'humour, alors qu'une goutte de sang venant couler du coin de son crâne, une légère blessure superficielle, rien de dramatique. Elle était morte de peur, peur de qu'un sous-sol pouvait cacher, mais comme toujours : sauver Isaac en premier.







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MessageSujet: Re: Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Celui qui te suivrait au bout du monde - Skylar Icon_minitimeDim 12 Avr - 22:54

RP archivé suite au départ d'Isaac. coeurrose
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