The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs
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The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs

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MessageSujet: The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs Icon_minitimeSam 11 Avr - 23:33

The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers × ft. LEANDRO & ATHENAÏS


On ne savait jamais quand la vie allait revenir nous asséner un énième coup. Après cet instant passé avec Leandro, enfermés dans cette pièce et totalement coupés du reste du groupe, et même du monde, les jours qui avaient suivis m'étaient apparus plus légers. Et ce, même si la nourriture et l'eau avaient continué à diminuer. Je savais maintenant que tout cela n'était que temporaire et que cette situation, aussi désastreuse soit elle, ne durerait pas. Cette vague d'espoir m'étonnait moi-même mais le fait qu'il se soit ouvert un peu plus à moi, qu'il m'ait montré une partie de lui que je ne connaissais pas, me donner envie d'y croire. On pouvait survivre. Je pouvais survivre. Au fond, je n'étais peut-être pas seule. Même si après ça, nous ne nous étions pas parlés ni même trop approchés, je savais qu'il était là, quelque part, et c'était l'important. Je me montrais beaucoup moins craintive, même avec les autres survivants de la zone 51, et sans m'ouvrir à eux, je ne les fuyais plus totalement. Notre départ se comptait certainement en jours désormais et je comptais bien abandonner ce passé si lourd entre ces quatre murs. Notre refuge était tombé et tout était à recommencer. Je voulais profiter moi aussi de ce nouveau départ pour ne plus être la femme que j'ai été trop longtemps depuis le début de cette épidémie, et même avant ça. Je ne voulais plus fuir. Mais j'allais vite comprendre que de toute façon, je ne pouvais pas me cacher de mes démons personnels.

La tension était de plus en plus palpable, c'était juste moi qui étais devenue plus hermétique à cette nervosité ambiante. J'avais été sur ce petit nuage qui avait perduré après cette instant intime que lui et moi avions partagé. Peut-être était-ce là mon erreur. Les gens avaient parlé, bien sûr qu'ils avaient parlé, sur ce temps passé enfermés dans cette pièce. Leandro était un des meneurs. Et je semblais être plus proche de lui que ce que nous voulions bien montrer. C'était ce qu'ils pensaient. Ce jour-là, j'entendis les échos d'une conversation houleuse et je retournais au dortoir pour voir de quoi il en retournait. Je trouvais un des survivants, mon sac à la main, à la recherche de je ne savais trop quoi. Je m'empressais de lui reprendre mes affaires, sans réfléchir à un potentiel danger. Tout ce qu'il y avait là-dedans, c'était tout ce qui me restait désormais et même si ce n'était pas grand chose, je n'avais pas envie que l'on m'en prive. Je ne comprenais pas tout de suite ce qu'il me reprochait. Il était persuadé que je cachais de la nourriture, que Leandro me donnait de la nourriture qu'il ne montrait pas aux autres. C'était ridicule et je comptais bien le lui dire quand la pression qu'il exerçait sur mes bras me ramena bien ailleurs. Il serrait fort, trop fort, me secouait comme si j'étais une brindille cassée emportée par une bourrasque. Je me tétanisais, totalement. Il allait me faire du mal. J'oubliais qu'il y avait d'autres survivants, que nous n'étions pas seuls, mais surtout qu'il n'était pas mon ennemi, ni lui ni les autres. Je redevenais une victime. J'allais être une victime, encore une fois.

Ses doigts qui marquaient ma peau rouvraient d'autres cicatrices, celles dont je n'avais jamais parlé. Je pouvais sentir d'autres mains sur moi, la morsure de douleurs que d'autres m'avaient infligé. J'oubliais où j'étais et tout ce qui m'était arrivé entre maintenant et ce monstrueux souvenir. Il fallait que je m'enfuie, je ne pouvais pas revivre ça. Je me mis à me débattre, comme possédée, hurlais pour qu'il me lâche. Et je ne savais même pas pourquoi il finit par me lâcher. L'avais-je effrayé, ou quelqu'un d'autre était-il intervenu ? Mystère. Quand je rouvrais les yeux, je voyais trouble et je n'entendais plus rien autour de moi. Les sons qui me parvenaient étaient ancrés dans ma mémoire et n'appartenaient pas à cette réalité. Tout ce que je pouvais voir, c'était ce pistolet duquel je m'emparais précipitamment pour le tendre à bout de bras dans un dernier élan d'auto-préservation. Je ne savais même pas contre qui, contre quoi, je me battais. Mais je ne démordais pas et malgré mes bras tremblants, je serrais fort la crosse à m'en faire blanchir les phalanges. Je refusais que l'on me fasse de nouveau autant de mal. Cette fois-ci, je serais le bourreau s'il le fallait.

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Leandro R. Morrisson

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× Âge du perso : : 41 ans.

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MessageSujet: Re: The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs Icon_minitimeVen 17 Avr - 15:06

 
Naïs & Leandro
 
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La routine. L'incroyablement lente, éreintante, et agaçante routine. Les jours s'écoulent, se ressemblent tous. La tension se fait de plus en plus forte, les esprits s'échauffent. Celui de Leandro est au-delà de toute normalité depuis bien longtemps. Si cela ne tenait qu'à lui, cela ferait une éternité qu'il serait dehors, à se défouler, à évacuer toute cette pression qui pèse sur ses épaules. Mais il ne peut pas. Il ne peut pas parce que, bien qu'il soit complètement instable, on compte sur lui. On compte sur son ancienne activité de flic qui, sur les capacités que c'est censé lui avoir amené. Sur son franc-parler et ses attitudes de rustre. Pourquoi ? Lui-même ne le sait pas. Mais une chose est sûre : ce n'est pas ce qui lui permet de tenir. Athénaïs a beaucoup plus d'importance à ses yeux que toutes les autres personnes présentes ici réunies. Il ne veut pas qu'il lui arrive quelque chose. Et pour qu'elle s'en sorte, il doit se maîtriser, il doit prendre sur lui et ne pas se laisser déborder par ses émotions trop vives. Elles ont souvent été ravivées, au cours des derniers journées. Mais la pensée de la jeune femme lui a toujours permis de reprendre le contrôle. Leandro ne sait pas combien de temps cela durera, mais il en profite pendant que c'est là. Et, tout en restant silencieux et dans son coin, il n'a de cesse de jeter quelques coups d'oeil en direction d'Athénaïs. Et lorsqu'elle n'est pas sous ses yeux, il la cherche.

Un peu comme aujourd'hui. Cela fait bien quelques heures qu'il ne l'a pas aperçu et il en ressent le besoin urgent. L'idée d'être aussi dépendant de quelqu'un le terrorise et devrait le foutre dans des états pas possibles mais ce n'est pas le cas actuellement. Il ne s'en soucie pas. Parce que s'il s'attarde trop dessus, il risque fort de se poser trop de questions et de perdre toute raison. Ce n'est pas le moment. Ce n'est pas le lieu. Alors Leandro part à la recherche d'Athénaïs. Enfin, il ne se l'avoue pas directement. Mais il tourne en rond dans la même pièce depuis une bonne heure et maintenant qu'il en sort, ce n'est pas pour voir les têtes de guignols de tous les autres survivants de la zone. Non, c'est elle qu'il cherche. Son visage qu'il veut reconnaître. Il n'a pas le temps de scruter les alentours bien longtemps ; des cris l'interrompent. Putain, encore ? Cette fois, les cris sont féminins. L'agacement fait palpiter son cœur plus vite, et le sang se met à battre à ses tempes. Putain, il va en prendre un pour taper sur l'autre, c'est obligé. La scène qui se déroule sous ses yeux est pourtant bien loin de ce qu'il s'était imaginé ... Athénaïs est plus pâle que jamais et un type la tient par le poignet. Trop fort. Leandro voit rouge et s'élance en avant sans réfléchir. Heureusement pour le gars, quelqu'un s'interpose avant lui et l'oblige à lâcher Athénaïs. Il l'emmène ailleurs et si l'ancien flic ne s'inquiétait pas autant pour la jeune femme, il serait sans doute allé le chercher pour le foutre dehors d'un coup de pied dans le cul.

Ignorant les autres personnes présentes dans la pièce, Leandro s'accroupit face à Athénaïs. Qui, en quelques secondes, réussit à attraper une arme et à la pointer devant elle. En direction de Leandro qui n'a pas eu le temps de faire quoi que ce soit. Bah merde, elle est rapide. Et elle a l'air paniquée. « Athénaïs, calme-toi, c'est moi. » Il pensait avoir perdu l'habitude de se soucier d'autrui et de résonner des personnes en pleine crise mais pour elle, il retrouve tout dans un flash. Dans un brusque élan de conscience. Étrangement, il ne se sent même pas en danger alors qu'il a le canon d'un flingue pointé dans sa direction. Lui, suicidaire ? Si peu. S'il meurt de la main d'Athénaïs, il ne lui en voudra même pas. Et oh, comme cela sonne stupide ! « Donne-moi ton arme. » Sans faire de mouvements brusque pour ne pas la pousser dans ses retranchements, Leandro tend la main devant lui. A elle de revenir sur terre ou de rester là où elle est. Mais lui tirer une balle n'arrangera en rien sa situation, bien au contraire. Cela la mettra encore plus mal. « Il ne reste que toi et moi, les autres sont partis. » Il jette rapidement un regard derrière lui, pour s'assurer qu'il ne dit pas n'importe quoi qui pourrait se rapprocher d'un mensonge. Ils ne sont pas bien loin mais, au moins, ils ne sont plus à portée de main. Et, quoi qu'il arrive, Leandro fait barrage entre eux et Athénaïs. Si quelqu'un veut s'en prendre à elle, il faudra lui passer sur le corps. Bon courage.

 
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MessageSujet: Re: The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs Icon_minitimeMer 6 Mai - 3:02

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Je pouvais sentir leur souffle chaud sur ma peau courbaturée, leurs râles retentir en écho avec mon cœur qui battait à tout rompre. La douleur, la peur et la honte, je ressentais tout ça une seconde fois, comme si j'y étais. Et pour moi, j'y étais. Il avait suffi qu'une main serre trop fort et tous les murs que j'avais bâti entre ma mémoire et moi s'étaient écroulés. Je n'avais pas oublié. Du moins, mon corps n'avait pas oublié. Il avait trop enduré cette nuit-là pour que ça soit aussi simple. J'étais de nouveau à l'orphelinat, la zone 51 avait totalement disparu. Tout allait trop vite et je devais agir. Lorsque je m'emparais du pistolet, je ne voyais aucun visage. J'étais totalement aveuglée par cette peur qui me tenaillait au plus profond de mon être. Personne ne pouvait m'aider, personne n'était jamais venu nous aider. Lorsque quelqu'un était enfin arrivé, ça n'avait pas du tout était salutaire. Je ne m'étais même pas aperçue que nous étions entrés dans un monde totalement différent de celui que j'avais connu. Et j'en avais payé le prix fort. Je me sentais sale. Bien sûr, objectivement, je l'étais, nous l'étions tous. Mais cette pression sur mon bras me rappelait le dégoût de ma personne que cet acte avait entraîné. J'avais envie de vomir, de m'arracher la peau, de me faire du mal. Pourtant, même si j'avais terriblement envie de me blesser, c'était sur un autre que je pointais mon arme.

Sa voix ne me ramène pas totalement à la réalité et je sursaute, les mains toujours tremblantes mais bien prêtes à tirer. Mes dents mordent rageusement mes lèvres alors que j'essaie de trouver une échappatoire, mes yeux papillonnant pour faire le tour de la pièce. Il était hors de question que j'abaisse ma garde, ils allaient me faire du mal et je ne pouvais pas en supporter davantage. J'avais mis du temps ce jour-là à comprendre que je n'étais pas morte sous leurs coups mais je comprenais seulement maintenant que je n'étais pas ressortie totalement indemne non plus. Quelque chose était bien mort en moi et je savais que c'était irrémédiable. Je ne me sentirai plus jamais en confiance ou en sécurité. Les morts-vivants n'étaient pas ce que je devais craindre le plus puisqu'ils avaient l'avantage d'être assez prévisibles. L'homme ne l'était pas et le plus souvent, il se montrait plus horrible que bon. « - N'avancez pas! » Je ne savais même pas à qui je parlais. Pourquoi est-ce que j'étais ici de toute façon ? Comment avais-je pu être assez stupide pour croire que ce serait différent cette fois-ci ? La zone n'avait pas été un refuge, c'était bien tout le contraire même. Une prison rien d'autre, j'étais emprisonnée et je n'en pouvais plus. « - Il faut que je sorte. » Que je prenne la fuite, une nouvelle fois. Repartir sur les routes, s'oublier de nouveau pour essayer d'enterrer encore ce souvenir. Je n'aurais jamais du revenir à la vie en premier lieu. Pourquoi l'avais-je fais ? Pour qui ?

« - Leandro. » Dans mon cheminement de pensées, j'avais réussi à reprendre pied dans la réalité, mais pas tout à fait non plus. Je savais où j'étais et à qui je faisais face. Mais je n'arrivais pas à baisser mon arme. Parce que même s'il était là, même s'il voulait m'aider, je n'étais pas en sécurité. Et il ne pouvait rien y faire malheureusement. Je n'aurais jamais du lui confier une tâche si lourde en premier lieu, il n'en avait ni l'envie, ni la force. Je n'étais pas un cadeau et j'étais trop brisée pour lui infliger ça. Mes yeux s'emplirent de larmes lorsque je reconnus son regard et je reculais de quelques pas. Je m'étais accrochée à lui à la seconde même où je l'avais vu, parce qu'il m'avait sauvé lorsque j'avais abandonné, ou bien parce qu'il m'avait semblé aussi blessé que moi. Il m'avait donné une raison de me relever, j'avais essayé d'en faire de même pour lui. Mais nous étions différents. Il était un survivant et j'étais une victime. « - Laisse moi partir... » Je reculais encore, les bras levés dans sa direction. Toutes les issues avaient été bloqué pour nous protéger de l'extérieur alors que le danger pouvait venir de l'intérieur. « - Ouvre la porte, il faut que je sorte ! » J'étouffais ici, la tête me tournait, j'avais aussi chaud que froid. J'allais devenir complètement folle, si je ne l'étais pas déjà, et je ne voulais pas qu'il assiste à ça. Les autres allaient exiger que je dégage de toute façon après ça, autant prendre les devants.

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MessageSujet: Re: The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs Icon_minitimeJeu 14 Mai - 22:02

 
Naïs & Leandro
 
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Le flingue toujours braqué dans sa direction, Leandro tâche de ne pas broncher. Ce n'est pas en laissant imaginer à Athénaïs qu'il est réellement effrayé à l'idée qu'elle puisse tirer qu'il lui sera d'une quelconque aide. Non, loin de là. A une époque, il savait s'y prendre avec les gens - en tant que flic, c'était quand même préférable - mais beaucoup de choses ont changé, notamment chez lui. Alors, c'est devenu un putain de connard qui ne pense qu'à se venger des rôdeurs. Athénaïs est bien la seule à avoir su l'atteindre d'une étrange façon, sans même en avoir conscience. Parce qu'elle ne le sait pas, n'est-ce pas ? Logique, en même temps, il n'est pas très démonstratif dans son genre. Il faut qu'elle sorte ?! Leandro hausse les sourcils, pas tout à fait certain d'être le mieux placé pour la calmer. Mais elle est parvenue à faire diminuer sa tension à lui la dernière fois, il lui doit bien ça, non ? L'ancien flic n'est pas tout à fait certain d'avoir compris tout ce qui s'est passé à l'instant mais il voit bien qu'Athénaïs est dans un état critique. Elle ne va pas bien. Elle a l'air complètement paumé, peut-être même ne l'a-t-elle pas reconnu ... Ah, si. Mais elle ne s'en détend pas pour autant et s'éloigne autant que lui permet l'espace dans lequel ils sont. Leandro fait un pas dans sa direction mais, histoire d'éviter d'empirer leur situation, il s'arrête là. Elle a toujours l'arme, et semble prête à tirer. Ce serait suicidaire que de s'approcher plus que ça d'elle. Elle n'est pas calmée, et semble déterminée à sortir de là.

Leandro n'a pas l'intention de la laisser faire, cela dit. Ce serait signer son arrêt de mort à elle et ça, il en est tout simplement hors de question. « Athénaïs, donne-moi cette arme. S'il te plaît. » C'est bien la première fois que Leandro parle d'un ton aussi posé. Mais il y a beaucoup trop de choses en jeu là, tout de suite. L'équilibre fragile de la zone mais aussi, et surtout, la vie d'Athénaïs. Il ne comprend absolument à rien ce qu'il se passe mais il sent que la jeune femme pourrait craquer pour de bon à tout moment. Alors, sans plus attendre, il s'avance jusqu'à se retrouver face à elle. Il pose sa main sur l'une des épaules d'Athénaïs. Il a conscience de prendre des risques insensés - c'est qu'elle pourrait décider d'appuyer sur la gâchette pour de bon - mais pour elle, il est pris à en arriver là. Tant pis si ça lui coûte sa vie, tant pis si ça lui coûte quoi que ce soit d'autre. Elle a besoin de lui, et il est hors de question qu'il fasse machine arrière maintenant. Sans même le savoir, elle a fait beaucoup pour lui, il est peut-être temps de lui renvoyer l'ascenseur. Même s'il se doute qu'il ne s'agit plus uniquement de cela. « Il est hors de question que tu sortes d'ici Athénaïs. Pas dans cet état. » Et hors de question qu'elle sorte de là tout court, en fait. C'est trop dangereux, dehors. Et elle le sait très bien, elle n'est juste pas en état d'être lucide sur tous les points.

La seule solution, c'est de faire redescendre Athénaïs sur Terre. Cela risque cependant d'être assez compliqué. Mais qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ? Il pose sa seconde main sur le poignet d'Athénaïs qui tient encore l'arme et, tout en délicatesse - définitivement, cela ne lui ressemble pas - lui prend le flingue. Aucun geste brusque, et pas une seule fois il ne détourne son regard du sien. Va-t-elle finir par comprendre qu'elle ne craint rien ? Peut-être est-il nécessaire qu'il le dise, histoire qu'ils soient sur la même longueur d'onde. « Calme-toi, tu n'as rien à craindre Athénaïs, je te le promets. » Et c'est loin d'être une parole en l'air, pas le genre de Leandro. De toute façon, il ne partira pas d'ici tant qu'il ne sera pas sûr qu'elle ne s'apprête pas à faire une connerie. Et s'il le faut, il veillera sur elle toute la nuit. Tout plutôt que de la laisser sortir d'ici. Elle a beau être débrouillarde quand elle le veut, elle n'est pas prête à affronter ce qui traîne dehors et quelque chose lui dit qu'elle ne sera jamais prête. Tout, dans la posture de l'ancien flic, est censé plaider en sa faveur ; Athénaïs ne pourra pas le trouver menaçant, à moins qu'il ne soit complètement foutu et incapable de se donner des airs rassurants. Qui sait, il a peut-être tout perdu, il est peut-être trop tard pour lui. Pour eux tous.

 
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MessageSujet: Re: The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs Icon_minitimeDim 31 Mai - 16:52

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Je n'arrivais pas à me concentrer totalement sur lui et même si mon arme était pointée dans sa direction, je ne réalisais pas vraiment ni ce que je faisais, ni qui il était. Je mis un moment à comprendre que c'était bel et bien Leandro qui se tenait devant moi, et encore à ce moment-là, une partie de moi n'arrivait pas à se calmer. J'étais enfermée dans ce terrible souvenir, inconsciente que la scène qui me torturait inlassablement n'était pas en train de se jouer à nouveau. Ce qui m'était arrivé prouvait bien une chose : j'étais une personne faible. Et les personnes faibles étaient les plus dangereuses, surtout dans ce nouveau monde. Si je ne blessais pas moi-même ceux qui comptaient pour moi, ils finiraient par souffrir inéluctablement à cause de moi tout de même. Alors à quoi bon restait ? Je n'avais pas envie de rester assez longtemps pour voir mes craintes se confirmer. S'il arrivait quelque chose à Leandro par ma faute, je ne pourrais jamais me le pardonner. Ironique non ? Je pensais à sa sécurité alors que j'étais justement celle qui le visait avec un flingue. Je ne pouvais pas le protéger, je ne pouvais même pas me protéger moi-même. La seule chose que je pouvais faire, que je savais faire, c'était fuir. Et si je ne le faisais pas maintenant, j'allais finir par le regretter amèrement.

« - N'avance pas... » Je ne savais pas si je le suppliais de cette manière de ne pas approcher pour lui, ou bien pour moi. J'avais peur de me laisser tenter par tout ce qu'il représentait, la force, l'espoir, la fin de cette envahissante solitude aussi. Mais je ne pouvais pas me reposer sur lui. Je ne pouvais pas lui donner mon arme. S'ils revenaient, je serais incapable de me défendre. C'était ridicule de penser de cette manière, mais j'avais l'impression que ce pistolet était la seule et unique chose qui pouvait me protéger. Contre qui ? Contre quoi ? C'était des questions bien plus compliquées. La seule chose qui me blessait encore, c'était moi et mes souvenirs, et j'étais dans l'impossibilité de m'en défaire, surtout pas à ce moment précis. Quand il commence à avancer vers moi, j'essaie de reculer encore mais ça ne l'arrête pas. Bientôt, il sera si proche qu'il pourra me toucher, et moi le blesser. Ma main était trop tremblante, elle serrait trop fort la crosse. Je n'arrivais plus à la commander, elle ne voulait pas lâcher. Je pouvais sentir mon cœur battre à tout rompre, prêt à lâcher le coup, alors que mon souffle se fit plus meurtri tandis que sa main se posait sur mon épaule. Il n'aurait pas du être là, il n'aurait pas du voir ça. Je ne comprenais même pas ce qui le poussait à être aussi prévenant. C'était de ma faute, je l'avais poussé à se rapprocher de moi à l'instant même où il avait décidé de me sauver la vie. J'avais cherché sa présence, étais revenue constamment vers lui et ce même s'il me repoussait inlassablement. Il avait fini par avoir pitié de moi ou alors, il se sentait responsable de mon sort. Et tout ça parce que je n'étais pas assez forte pour m'en sortir toute seule.

Il ne me laisserait pas partir. Je ne savais pas si j'étais soulagée ou non de l'apprendre. J'avais autant peur de l'extérieur que de cette prison maintenant. Je me laissais prendre par son regard qui ne me quittait pas et qui se voulait si calme malgré la situation. Ma respiration était toujours saccadée, se secouait en sanglot par moment, encore plus lorsqu'il finit par m'attraper le poignet pour s'emparer du flingue. « - Comment est-ce que tu peux en être sûr ? » Je n'avais rien à craindre de lui, mais des autres ? Des rôdeurs ? Et de moi ? À quel moment étais-je devenue aussi cinglée ? Le seul danger ici, c'était moi. Je ne pouvais pas le regarder, j'avais trop honte. Mes yeux fuirent les siens alors que je passais mes mains inlassablement sur mes bras, là où l'on m'avait empoigné trop fort plus tôt mais aussi auparavant, comme pour chercher à me défaire de ces étreintes. Je me sentais sale et ça n'avait rien à voir avec le manque d'hygiène. J'étais marquée au fer rouge, même si les traces disparaissaient, moi je savais qu'elles étaient là et c'était déjà trop. J'étais foutue, la meilleure chose qui pouvait encore m'arriver, c'était de me faire bouffer par un des cadavres pendant mon sommeil. « - Je peux pas, je peux pas continuer, j'en peux plus. »


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Leandro R. Morrisson

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MessageSujet: Re: The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs Icon_minitimeSam 13 Juin - 20:22

 
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Athénaïs n'en a sans doute pas conscience mais sans elle, il y a bien longtemps que Leandro aurait pété un câble. Enfermé dans la zone comme avant cela, lorsqu'il pouvait encore sortir à loisir. Elle est son phare, sa seule lumière alors que lui est sur un bateau en pleine dérive, perdu au milieu d'un vaste océan déchaîné. Impossible pour lui de trouver la rédemption, le calme et pourtant, lorsque ses yeux se posent sur Athénaïs, il se sent plus serein. Plus maître de lui-même. Ne l'a-t-il pas prouvé l'autrefois ? Alors qu'il s'apprêtait à buter un mec et qu'il a suffit à la jeune femme de poser sa main sur son bras pour le ramener sur Terre ? Dans un endroit plus paisible ? Sans elle, il est incapable de tenir bon. Et sans elle, il risque fort de dériver pour de bon. Il ne lui montre pas, parce qu'il est comme ça Leandro à présent. Qu'il est difficilement capable de prendre de lui-même et encore moins des autres. Mais il a cette envie impétueuse de la protéger envers et contre tous. Même là, alors qu'elle se montre menaçante, il réussit à rester calme. Calme et bien décidé à la remettre dans le droit chemin. A lui de prendre soin d'elle, maintenant. Au prix de nombreux efforts, il ne s'en est pas pris pas au type à l'origine de cette ... crise d'Athénaïs. Et maintenant, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour lui faire comprendre qu'elle ne craint rien.

Comment il peut en être sûr ? La réponse est simple, trop pour ne pas être naturelle. Tout pour ne pas effrayer l'ancien flic en temps normal. Mais pas là, parce que rien de tout ça n'est normal. Et qu'il n'a pas envie de se perdre à son tour en s'égarant vers de mauvaises pensées. Seule Athénaïs compte et il a bien l'intention de lui faire comprendre. Un miracle, voilà ce que c'est. « J'en suis sûr parce que je ne laisserai rien t'arriver. » C'est aussi simple que ça. Peut-être Leandro en dit-il trop, et le regrettera-t-il plus tard, mais ça n'a pas la moindre importance pour l'instant. Athénaïs est dans un piteux état et il se doit de recoller les morceaux avant qu'il ne soit trop tard. Lui est déjà foutu mais pas elle. « Tu es plus forte que ça, Athénaïs, plus forte que tu ne le penses. Tu vas y arriver. On va y arriver. » Le voilà qui se remet à parler comme l'ancien lui, le flic qui voulait à tout prix sauver la veuve et l'orphelin. Mais, encore une fois, Athénaïs a un impact certain sur lui. Un impact qu'il n'est pas toujours sûr d'apprécier mais qui est bel et bien là, qu'il le veuille ou non. Leandro laisse un peu retomber la pression. Il est rassuré, maintenant qu'elle n'a plus le flingue en sa possession. Mais cela ne change en rien l'état dans lequel elle se retrouve.

Il s'assoit à même le sol, face à elle, et l'observe longuement. Qu'est-ce qui a provoqué cette crise ? Il a compris à demi-mots ce qui s'est passé, il a cru voir le sale type la tenir un peu trop fortement. Mais ça ne peut pas être tout, n'est-ce pas ? Il se rappelle qu'il a eu une formation psychologique un jour, et il a appris à déceler certains signes qui ne trompent pas. Mais il a tout perdu maintenant, et il est bel et bien incapable de comprendre l'origine du mal être d'Athénaïs. Pour cela, il faudrait qu'elle accepte de s'ouvrir. Et on est encore loin du compte. Surtout avec Leandro, le sale type qui est sympathique avec elle une fois sur trente. « Est-ce qu'il t'a fait du mal ? » Il ne peut pas contenir la pointe de colère qui traverse sa voix, c'est plus fort que lui. Et s'il s'avère que ce mec l'a effectivement blessée - physiquement comme moralement, y a pas de différence à ce niveau-là -, Leandro risque fort de ne plus se retenir. Même si Athénaïs a besoin de son soutien là, tout de suite. D'ailleurs, il confirme sa présence en posant sa main sur l'une des siennes, trop occupée à frotter son bras comme si elle essayait d'effacer une tâche invisible au commun des mortels. Au moins, il arrête son mouvement. Et elle devine qu'il ne partira pas de si tôt.

 
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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs Icon_minitimeDim 19 Juil - 16:53

RP archivé suite à la suppression d'Athénaïs. coeurrose
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MessageSujet: Re: The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs The worst memories stick with us, while the nice ones always seem to slip through our fingers - Leandro&Naïs Icon_minitime

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