MATTER OF LIFE AND DEATH (Alyssa, Aileen)

Ordre de jeu : dans l'ordre indiqué dans le titre, en n'oubliant pas le maître du jeu, après chaque post d'Aileen. coeurrose

Infos en + : merci de ne pas laisser plus d'une semaine passer avant d'y répondre. Ça évitera de bloquer le sujet. Pour faire plus simple, vous pouvez faire entre 500 et 600 mots maximum sans problème, et ne faites surtout pas trop long. Wink

Le rp se déroule dans la réalité au sein même du parc de Yosemite à une date pas forcément spécifiée.
Le RP peut donc avoir un impact sur les personnages et le jeu.

MATTER OF LIFE AND DEATH

Que ce soit pour une simple promenade ou une expédition, Alyssa & Aileen se sont toutes les deux éloignées du "noyau central" de Yosemite, là où la plupart des survivants logent pour plus de sécurité.
Les deux jeunes femmes se croiseront rapidement au détour d'un arbre. De là où elles se trouvent, elles ne peuvent plus voir les caravanes, mais s'en sont tant éloignées qu'elles verront bientôt la fin de la zone sécurisée, avec la barrière entre elles et l'extérieur.

Si le parc est partiellement - puisqu'il n'a pas été investi dans son intégralité - entouré de barrières protectrices, il y a des failles. En effet, il est parfois possible d'en croiser dans la barrière. Des trous plus ou moins imposants, des endroits plus fragiles que d'autres, etc ...

Au cours de cette "promenade", vous allez être confrontées à ce qui pourrait vite devenir un sérieux problème pour la sécurité des survivants. Mais pour l'heure, vous marchez toutes les deux plus ou moins tranquillement, et vos routes ne tarderont pas à se croiser. Jusque-là, rien d'étonnant. Mais attendez de comprendre tout le travail que vous allez devoir mettre en oeuvre pour ne pas avoir à fermer les yeux sur une situation délicate.

CONTRAINTES : à insérer dans les textes : une phrase chacune provenant de cette page (en anglais, de préférence).
A mettre en italique.

Matter of Life
and Death.

Alyssa & Aileen & Zombies.

Musique Maestro ♫
« C'est ton tour, Lyssa. » « Hm ? » « D'aller faire une ronde ! » « Ah merde. C'est bon, j'y vais. »

La jeune femme se redresse et s'arme de son fusil, pour le coup, inutile de prendre un sac, elle ne reviendra que dans quelques heures, quand elle aura fini de vérifier la sûreté de la zone. Le plus important, c'était de s'assurer de la solidité et de l’entièreté des barrières qui avaient été dressées pour tenir les rôdeurs en dehors de cette partie du Parc. Elle garde cependant quelques cordages avec elle, qu'elle attache à sa ceinture, juste à côté de son piolet et passe la bandoulière de son fusil dans son dos.

« Je peux te piquer une clope ou deux … ? » L'homme lui lance son paquet quasiment vide. « Garde-le. » « Ci-mer. »

Elle craque une allumette et allume sa cigarette avant de partir. Pendant que la nicotine emplit ses poumons dans une délicieuse bouffée d'air qui gratte sa gorge, elle grimpe les collines du parc, direction les grands grillages. Capuche de sa veste sur la tête, elle enfonce sa main gauche dans sa poche. Elle est confiante. En général, il n'y a pas de problème, du moins, tant qu'on reste dans la zone. Donc elle relâche sa vigilance, puis bon, il n'est pas rare de croiser d'autres survivants qui ont eux aussi décidé de s'établir dans le parc. C'est un peu l'occasion de voir d'autres personnes et de prendre des nouvelles du monde – s'ils en ont – histoire d'être au courant, tout de même.
Suffisamment loin, à présent, elle se retourne et observe le paysage. Elle ne s'en lassera jamais de ces vallons. A nouveau, elle sort une cigarette et retourne à sa ronde. Cependant, elle n'est pas ultra motivée et grimpe une colline un peu plus haute que les autres où trône un arbre solitaire. Elle s'assoit contre son tronc et continue de fumer tranquillement, la tête appuyée contre l'écorce.
Doucement, elle ferme les yeux, profitant de ce moment de répits pour se remémorer les bons moments. Eduardo. Bill, Rachel. Tous les autres. Que leur était-il advenu ?
Surtout Eduardo. Oh bien sûr, elle s'inquiète pour sa famille, mais ses pensées toujours vont dans la même direction. « I wish you'd be there to hold me in your arms, once again. When I go to sleep, I like to imagine what it would feel like to wake up with arms wrapped around me and you being the first thing I see. » se dit-elle.. Puis, elle serre les paupières, elle n'a pas tellement envie que ça lui mine le moral. Après tout… Ça va bientôt faire quatre ans. Quatre longues années sans lui. S'il est vivant… Que fait-il ? La cherche-t-il ? Ou alors a-t-il trouvé quelqu'un d'autre à côté de qui se réveiller. Elle se mord l'intérieur de la joue. Il suffit. Penser à autre chose, vite.
Elle rouvre les yeux et aperçoit une silhouette au loin, vu la démarche, ce n'est pas un rôdeur. Elle se lève alors et agite la main, la seconde prête à dégainer, au cas où. Un peu de compagnie ne serait pas de refus, finalement.

code par SWAN - gif tumblr

MATTER OF LIFE AND DEATH

C'est sur sa propre initiative qu'Aileen a décidé de faire un tour du grillage, à la recherche d'une potentielle faiblesse dans les défenses du parc. L'idée de revivre un événement identique à celui de la zone la travaille plus que de raison. Elle préfère donc, aussi souvent que cela lui est possible, faire des tours de garde de temps à autre. Comme elle en faisait, autrefois, dans la zone 51. Cela la rassure un tant soit peu, même s'il ne lui faut généralement pas longtemps pour recommencer à se poser les mêmes questions, à avoir les mêmes craintes. Tout est-il encore bien en état ? N'y a-t-il pas un rôdeur qui a réussi à passer quelque part, désormais prêt à s'en prendre aux survivants établis un peu partout dans Yosemite ? C'est sur cette pensée que les pas de la jeune femme se font plus assurés, plus déterminés aussi. Pas plus rapides cependant, elle a beau avoir maintenant des mollets d'acier, elle n'en reste pas moins sujette aux crampes et autres douleurs. Elle préfère donc se ménager pour le cas où elle devrait fuir à toute vitesse, ou utiliser ses jambes pour les mêmes raisons le lendemain. Sa main tient fermement un couteau. Ou plutôt son couteau. Cela fait un moment qu'il est en sa possession et elle a bien du mal à s'en séparer. Au contraire, elle le garde toujours sur elle au cas où. Pour le coup, elle est tellement méfiante quant à la réelle sûreté du parc qu'elle préfère le garder dans sa main et regarder sans cesse tout autour d'elle. Surtout que, à l'heure actuelle, elle se méfie au moins autant des survivants que des zombies. Et elle sait que pas mal de personnes traînent dans Yosemite, maintenant. Des personnes qu'elle ne connaît pas parce qu'elle ne cherche pas à les connaître plus que cela. Elle préfère vivre sa petite vie de son côté, avec Ezeckiel et leur camping car. Cela lui suffit amplement. Elle regrette juste que Conrad ne soit plus là, par sa faute. Aileen est interrompue dans le fil de ses pensées par une présence qu'elle repère de loin. Quelqu'un est là. Et vu qu'elle vient de lui adresser un rapide signe de la main, Aileen ne met pas longtemps avant de comprendre qu'il s'agit bel et bien d'un survivant. Potentiel ennemi ou pas, la blonde ne réagit pas tout de suite, elle continue d'avancer, les yeux plissés. Elle veut voir son visage et sa carrure avant de se faire une idée sur sa dangerosité ou non. Elle comprend vite qu'elle ne risque rien si elle ne menace pas la première, mais ne fait pas de gestes dans sa direction pour autant. Ses vieux démons la rattrapent vite, et sa solitude devenue une habitude vient d'être brisée par cette présence. Comment est-elle censée réagir ? I don't like what I'm becoming. En réalisant cela, Aileen décide de faire un effort et elle sourit. Un sourire pas des plus brillants, mais un sourire quand même. « Tu fais un tour du parc ? » Essaye-t-elle deviner sur un ton neutre. Difficile d'imaginer que cela puisse être une simple promenade de santé en même temps.

Matter of Life and Death.

Alyssa & Aileen & Zombies.

Musique Maestro ♫

La petite tête blonde qu'elle apercevait au loin n'est autre qu'Aileen. Ancienne comparse de la Zone 51 avec qui, souvent et déjà à l'époque, elle faisait des rondes. Qu'elle n'avait pas été sa surprise – et son soulagement – de la retrouver vivante et entière au sein du parc Yosemite. Elles n'étaient pas ce qu'on pouvait appeler de grandes amies, à comprendre, elles ne passaient pas la plupart de leur temps ensemble à rire et à parler de tout, de rien. Non. Elles ne parlaient pas de l'attachement qu'elles pouvaient avoir l'une envers l'autre, mais pour Alyssa, sa simple présence lui suffisait. Elle l'acceptait, silencieuse, à ses côtés, loin de la déranger comme les autres pouvaient le faire. Parce qu'elles se ressemblent surtout pour une chose, d'ailleurs, c'est leur détachement vis-à-vis des autres, leur silence, les mots qu'elles gardent précieusement comme des munitions dans un chargeur, qu'elles ne gaspilleront que lorsque c'est nécessaire.

Lyssa sourit en retour à la blonde, de ce genre de sourire de politesse, qui soulève simplement la commissure de ses lèvres, d'un seul côté. « Tu fais un tour du parc ? » lui demande-t-elle. La brune hoche la tête. « J'vérifie les barrières, oui. » Elle soulève vivement le menton, comme pour lui retourner la question. Après tout, ce n'est pas souvent qu'elle pouvait croiser du monde pendant ces longues et solitaires pérégrinations en marge de leur cocon. Ce doux jardin d'Eden placé en équilibre instable. Comme un havre de paix au milieu de l'apocalypse, si semblable à la Zone 51, mais paradoxalement, qui semble plus sûr encore. Peut-être que le nombre réduit de personne fréquentant la région et les campements éparses faisaient fuir l'idée que tout pourrait à nouveau éclater. Il n'y a que ces foutues barrières pour les protéger du monde extérieur. Ces barrières qui retiendraient sans aucun doute les rôdeurs et les prédateurs tels que les pumas ou les gloutons. Mais qui n'arrêteraient sans doute pas un ours ou pire : d'autres humains. Car il était là le danger. Il l'a toujours été. Les Hommes. Pire que les rôdeurs, plus vicieux et plus cruels. Certains, s'étaient abaissés à faire comme eux et dévorent des vivants. Pour survivre. Lyssa sentit un léger pincement dans son coeur en repensant au groupe avec lequel elle était arrivée dans la Zone. Aucun ne s'en était sorti, puis les survivants avaient parlé. Des humains mangeaient d'autres humains. Ils avaient condamné la Zone si sûre et capturé tout ceux qui respiraient encore. Alors, il fallait faire en sorte que ça ne se reproduise pas. Il fallait garder les vivants et les morts hors de ces murs fragiles de métal, réparer les trous dans les grillages et buter tout ce qui rôdait. Pour la sûreté du groupe.
Pour leur survie à tous.

Lyssa tend la main dans une direction. « Ca a été vérifié par là. » Elle se tourne dans l'autre sens. « Il reste à faire par là. » Elle regarde Aileen, prend une bouffée de nicotine – quitte à mourir de quelque chose, autant choisir – puis elle jette son mégot par terre. L'écologie, la pollution, de nos jours, on n'en parle plus. Il y a des choses plus importantes à se préoccuper, comme des créatures bipèdes qui cherchent à vous débarrasser de vos boyaux, par exemple. « J'sais pas c'que tu comptes faire, mais j'y vais moi. Si tu veux venir... » You could come with me. Just me. And my shadow. And all of my regrets.

code par SWAN - gif tumblr

MATTER OF LIFE AND DEATH

C'est avec soulagement qu'Aileen reconnaît Alyssa. Elle s'approche d'elle, puis lui adresse la parole, en toute simplicité ; comme toujours avec elles. Elles se ressemblent beaucoup toutes les deux, et c'est sans aucun doute ce qui pousse Aileen à rester auprès d'elle un peu plus longtemps que si cela avait été quelqu'un d'autre. A vrai dire, cela ne la dérange pas de passer quelques minutes en sa compagnie. Parce qu'elles ont toutes les deux un caractère semblable, et une façon de voir certaines choses identiques. Le silence est leur plus fidèle arme, leur plus fidèle allié. Silence is the most powerful scream. C'est, en effet, dans le silence que l'on trouve généralement le plus de réponses. Et toutes deux savent très bien l'utiliser. « Idem. » Répond Aileen à la question silencieuse d'Alyssa ; comme quoi, il n'est pas toujours nécessaire d'ouvrir la bouche et de parler pour se faire comprendre. On en a là l'exemple parfait. Elles sourient toutes les deux, d'un sourire discret et pâle, mais bel et bien là ; c'est déjà ça. Tous n'ont pas le droit à ce traitement de faveur, chez l'une comme chez l'autre. Aileen écoute attentivement les quelques indications d'Alyssa, comprenant alors qu'il ne servirait à rien de partir dans la première direction qu'elle lui désigne du doigt. Elle veut vérifier les barrières, pour se rassurer mais aussi pour se vider la tête. Pour s'éloigner des campements parfois un peu trop vivants à son goût. Quoi que cela n'a plus rien à voir avec la zone bondée ...

C'est quelque chose qu'elle faisait également beaucoup, là-bas ; vérifier les barrières. C'était sa manière à elle de passer le temps, mais aussi d'apaiser ses craintes quant à la sécurité. Elle est toujours très méfiante vis-à-vis de cela, parce qu'elle sait que ces barrières ne sont pas une science sûre et elle ne veut pas avoir de nouveau à faire face, en même temps que tous les autres, à un effondrement de leur campement. Cela aurait un effet dévastateur sur leur moral. La proposition d'Alyssa ne lui déplaît pas. « J'en suis. » Après tout, pourquoi pas ? Elles ne sont pas bavardes toutes les deux, et elles n'auront probablement rien à se dire sur le chemin mais ce n'est pas une mauvaise chose d'avoir un peu de compagnie. Aileen aime être seule, mais elle n'en fait pas une obligation absolue. Et être avec Alyssa n'est pas une corvée, bien au contraire. D'un mouvement de tête, Aileen indique la direction qu'elles prendront donc. Celle-là même qu'Alyssa lui avait indiqué, quelques secondes plus tôt, en précisant qu'elle n'avait pas encore été vérifié. Autant qu'elles s'occupent de cela, et qu'elles y aillent ensemble. Avec un peu de chance, tout se passera bien et elles n'auront plus qu'à retourner à leur campement respectif en un temps record. Ou alors, elles peuvent aussi "profiter" de la "balade".

Spoiler:

Ordre de jeu : dans l'ordre indiqué dans le titre, en n'oubliant pas le maître du jeu, après chaque post d'Aileen. coeurrose

Infos en + : merci de ne pas laisser plus d'une semaine passer avant d'y répondre. Ça évitera de bloquer le sujet. Pour faire plus simple, vous pouvez faire entre 500 et 600 mots maximum sans problème, et ne faites surtout pas trop long. Wink

Le rp se déroule dans la réalité au sein même du parc de Yosemite à une date pas forcément spécifiée.
Le RP peut donc avoir un impact sur les personnages et le jeu.

MATTER OF LIFE AND DEATH

Si votre décision d'explorer les alentours est tout à votre honneur, rien ne dit que tout se passera très bien pour autant. Vous avez raison, quoi qu'il en soit, de vous méfier. De ne pas avoir confiance à cette prétendue sécurité offerte par le parc et les hauts grillages qui en entourent une partie.

Alors que vous exploration débute (ou reprend son cours pour Alyssa), le silence n'est pas total, dans les alentours.

Il y a l'eau, d'abord. Le bruit de l'eau qui coule le long d'un ruisseau présent depuis ce qui doit être des décennies.
Et puis, il y a aussi des bruits plus lointain. Si vous tendez l'oreille, vous reconnaîtrez sans doute le bruit caractéristique émis par les rôdeurs : des grognements.

Des grognements laissant entendre qu'il ne s'agit pas d'un seul rôdeur ... Et lorsque vous marcherez assez loin pour mettre hors de votre vue les quelques arbres qui obstruent votre passage, vous verrez qu'il y a, en effet, des rôdeurs, non loin de là.
Affamés, ils poseront leurs yeux vitreux et vides de toute conscience sur vous. Se pressant encore un peu plus contre le grillage beaucoup trop penché vers vous ... Il ne tiendra pas longtemps. Et il ne sera pas trop difficile, pour vous, de le deviner.

CONTRAINTES : insérer, dans les textes, une citation en provenance de ce site (et à cette page précisément).
A mettre en italique.

Matter of Life and Death.

Alyssa & Aileen & Zombies.

Musique Maestro ♫

Toutes les deux s'étaient accordées et étaient donc parties ensemble afin de vérifier les barrières. Il y a de multiples possibilités : soit il n'y a rien et elles se contenteront de marcher ensemble dans ce Parc qui est tout de même un de plus beaux des États-Unis, soit, il y a des brèches et quelques rôdeurs se seront infiltrés, ainsi, il faudrait réparer le tout et éliminer les indésirables. Au final, c'est un petit jeu quotidien, une sorte de promenade de santé, des cordes ou des câbles dans les poches pour refermer les trous dans les grilles, une arme à la ceinture pour crever ces choses qui auraient dû rester six pieds sous terre. Alyssa se demande même parfois comment ils font pour continuer à parcourir la Terre. Après tout, ne sont-ils pas des corps en décomposition ? Le soleil, la sécheresse aurait du les réduire à l'état de poussière ? Et l'hiver ? Leurs corps gelés et prisonniers de la glace. Puis, les insectes. N'auraient-ils pas du les dévorer depuis longtemps ? A moins que leur chair ne soit également toxique pour ces petites bébêtes, ce qui ne serait pas si étonnant, finalement.

Elles marchent, se laissant envelopper par l'atmosphère alentour, le bruit du vent dans les arbres, les feuilles qui bruissent, les oiseaux qui chantent, l'eau qui coule. Comme si l'apocalypse était bien loiin derrière, que ce monde était devenu plus calme qu'il avait pu l'être ces dernières années. Mais bientôt, comme une note dissonante, des bruits. Des bruits qu'elles ne connaissent que trop bien. Des grognements. Alyssa est à l’affût, elle cherche l'origine du bruit du regard, pressant le pas. Ca ne sent pas bon, c'est presque effrayant, puisque ces grondements affreux trahissent la présence de non pas un seul rôdeur, mais de toute une bande qui se presse contre les barrières. Pourquoi donc ici ? Le cadavre d'un chevreuil dont se délectent des corbeaux du côté intérieur de la zone semble avoir attiré l'attention des affreux et tous se pressent sur la fragile limite. Le son métallique des barrières qui se tordent et s'entrechoquent, des grilles qui crissent sous les mains avides des rôdeurs colle un grand frisson qui parcoure le dos d'Alyssa comme une caresse non désirée. Elle s'arrête, tendant le bras devant Aileen comme pour la protéger et l'empêcher d'avancer plus. La barrière est penchée et bientôt les rôdeurs pourront grimper pour passer par-dessus et tout faire s'effondrer. Il faut agir et vite. Mais comment ? Ils sont nombreux et affamés. « Putain, ça craint. »
La brunette tord sa bouche. Que faire ? Elle dégaine son fusil, mais hésite. Tirer serait risqué. Et si d'autres rôdaient dans le coin ? Cela ne ferai qu'en attirer plus encore.
Elle se tourne vers Aileen.
« - T'as une idée ? Ça pue la merde cette histoire. »
Elle s'approche un peu, mais leur présence ne fait qu'exciter les affreux et la barrière s'incline encore plus. Lyssa grogne, elle aussi, et les met en joue. « Les revenants ne vont pas en revenir, cette fois-ci. » plaisante-t-elle à moitié, puis, elle tire, visant la tête. La puissance de son fidèle Winchester arrache le crâne de deux rôdeurs un peu trop proches l'un de l'autre, puis elle recharge, reproduisant son geste pour éliminer un maximum de ces créatures, afin que leurs cadavres animés pèsent moins sur ce qui les sépare. « - Qu'est-ce que j'aimerai que Niall soit ici. Il n'en ferait qu'une bouchée. » grince-t-elle entre ses dents.

code par SWAN - gif tumblr

MATTER OF LIFE AND DEATH

Aileen doit avouer apprécier ces petites "promenades", qu'elle effectue aussi régulièrement que possible, et aussi souvent que cela s'avère nécessaire. C'est une façon, pour elle, de garder la forme. Elle a bien vu, dans la zone, ce que cela faisait de reposer sur ses lauriers trop longtemps. Oh, elle ne l'a pas fait elle, mais elle a vu bien des choses mourir de leur trop long repos. Ils avaient perdu leurs vieilles habitudes de survie, n'en avaient jamais eu pour certains. Alors, ici, à Yosemite, elle saisit toutes les occasions qui lui sont données pour, justement, ne pas faire cette erreur-là. Elle s'entretient, elle entretient sa forme et sa détermination à survivre coûte que coûte. Ce qui ne l'empêche pas de ne pas apprécier tuer les rôdeurs. C'est une nécessité, un besoin, pas un plaisir. C'est toujours répugnant de devoir ôter la vie pour de bon à une de ces choses. Elle ne pense plus autant qu'avant à ce qu'ils étaient autrefois, aux gens qu'ils aimaient qui les aimaient. Malgré tout, cela va de soit certaines blessures sont trop profondes, trop près de l'os, on a beau faire, elles ne s'arrêtent jamais de saigner. Forcément, elle a des réminiscences de remords, de fragilité, d'espoirs envolés. Comme tout le monde. Comme Alyssa. Laquelle, pourtant, se débrouille très bien dans son genre. Face au spectacle qu'elle vienne d'apercevoir, elle n'est pas de marbre mais elle ne se montre pas plus dégoûtée que cela. Peut-être un peu catastrophée à l'idée de ce qui pourrait survenir, mais cela s'arrête là ... Et Aileen se dit qu'elle ferait mieux de songer à la situation et à une potentielle solution plutôt que de s'interroger à tout va sur Alyssa et ses états d'âme.

Alors, elle le fait. Ses yeux vagabondent à droite et à gauche, elle estime leur nombre, elle fait des pronostics sur la suite des événements. « J'y réfléchis ... » Il vaut mieux le faire, plutôt que de se précipiter. La précipitation n'est pas souvent bonne à envisager. Surtout dans un cas comme celui-là, où leurs vies sont clairement en danger. Aileen pince les lèvres, continue d'observer le "paysage". Les rôdeurs, visiblement excités par leur présence, se pressent un peu plus encore contre le grillage. Celui-ci penche dangereusement dans leur direction. Il ne faut pas être devin pour savoir qu'il ne fera plus long feu. Combien de temps avant qu'il s'écroule pour de bon et n'ouvre le passage pour tous les autres rôdeurs du coin ? Bordel, ouais, ça sent mauvais. Très, très mauvais. Alyssa est la première à réagir, un coup de feu rugit à côté de la blonde qui ne sursaute pas, mais se tourne vers elle. Elle en a buté deux. Et le deuxième coup de feu en a atteint un autre si elle ne se trompe pas. « Attends ... T'as pas peur d'en attirer d'autres ? Ou d'inquiéter ceux du camp ? » En fait, Aileen est persuadée que cela va en attirer d'autres. Plutôt que d'en éliminer autant qu'il en faut, cela va en faire devenir de plus en plus. Jusqu'à ce que tous les grillages du monde n'y puissent plus. D'un pas décidé, Aileen s'avance vers le grillage et dégaine son couteau. Elle plante le crâne de l'un d'entre eux. Qui s'écroule sur ses congénères, ce qui est loin de les arrêter. « Est-ce que tu saurais ... Je sais pas, moi, consolider le grillage ? » Après tout, c'est peut-être bien là que se trouve leur unique solution, leur seule chance de survie.

Spoiler:

Ordre de jeu : dans l'ordre indiqué dans le titre, en n'oubliant pas le maître du jeu, après chaque post d'Aileen. coeurrose

Infos en + : merci de ne pas laisser plus d'une semaine passer avant d'y répondre. Ça évitera de bloquer le sujet. Pour faire plus simple, vous pouvez faire entre 500 et 600 mots maximum sans problème, et ne faites surtout pas trop long. Wink

Le rp se déroule dans la réalité au sein même du parc de Yosemite à une date pas forcément spécifiée.
Le RP peut donc avoir un impact sur les personnages et le jeu.

MATTER OF LIFE AND DEATH

Le coup de feu résonne encore dans vos oreilles, comme s'il sonnait le glas de votre lutte ... ou de votre vie. Il résonne parce que vous savez toutes les conséquences qu'il pourrait avoir.

Quoi qu'il en soit, votre situation est des plus compliquées. On peut dire que vous y êtes - ou que vous devez y être - habituées à présent, mais cela ne change pas le fait que vous soyez dans une très mauvaise posture. D'autant que ce n'est pas votre vie à toutes les deux qui est en danger.
Cela concerne aussi tous les autres campeurs de Yosemite, tous les autres survivants qui y traînent, qui y vivent depuis des mois.

Les clôtures ne sont pas là pour rien, et vous savez que si celle-ci s'effondre, non seulement les autres suivront, mais en plus de cela, les rôdeurs se feront une place dans le camp, et viendront briser tout le semblant de quiétude que vous pouvez y trouver.

Alors, il vous faut agir et vite.
Le coup de feu a attiré quelques rôdeurs supplémentaires - à moins que ce ne soit votre odeur ? ou les bruits de ceux qui se pressent déjà contre le grillage ? - et voilà que tout est sur le point de s'effondrer.

Alors, qu'est-ce qu'il convient de faire ? Les tuer un par un avec une arme à feu en prenant le risque d'en voir d'autres débarquer ? Consolider le grillage ?
Choisissez vite, et trouvez une solution concrète qui fonctionnera.

CONTRAINTES : insérer dans votre texte le titre d'un film de votre choix.
A mettre en italique.

[/quote]

Matter of Life and Death.

Alyssa & Aileen & Zombies.

Musique Maestro ♫

Ça pue la merde, pire que ça, ça sent la mort. Ça sent le danger et pas que pour la brune et la blonde. Pour tous les gens qui comptaient sur elles pour réparer ce foutu grillage à la con des abrutis errants. En même temps, ça allait bien finir par arriver, non ? Ils ont foutu quoi ceux d'avant ? Y en a qui ont pas du bien faire leur boulot, pas tout vérifier. Ou alors ces connards en décomposition se sont rameutés entre temps. Autant que ça ? C'est pas possible, si ? Depuis le temps qu'ils sont tous installés dans le coin, y a forcément du laxisme, de moins en moins de monde se bouge pour aller buter les rôdeurs qui traînent autour des grillages. Forcément, ils finissent par se rassembler ? Mais là, organisés comme ça ? Ça ressemble à un piège. Quelqu'un les aurait attirés là ? Sur cet endroit précis, ce bout de grillage faible ? Ces abrutis n'ont pas le cerveau assez éveillé pour s'organiser. C'est forcément organisé. Mais qui aurait pu faire ça ?

Les deux jeunes femmes, d'abord, avaient pris le luxe de prendre le temps de réfléchir. Mais ça pressait. Alyssa a donc agi. Pour elle, il n'y avait pas trente-six solutions. Il faut les abattre pour atteindre le grillage et le consolide au maximum. Mais comment le consolider ? Rajouter des bouts de cordes sur les piquets n'empêchera pas le reste de pencher dangereusement, de s'écraser ou de déterrer ce foutues barres de métal censées tenir le tout droit.

« Attends ... T'as pas peur d'en attirer d'autres ? Ou d'inquiéter ceux du camp ? »
« Si. Ca me terrifie, même. Mais j'vois pas d'autres solutions. »
« Est-ce que tu saurais ... Je sais pas, moi, consolider le grillage ? »
« J'ai que de la corde avec moi, mais ça empêchera pas les abrutis de s'appuyer contre le grillage. Il faut au moins réussir à les éliminer avant quoi que ce soit. »

Elle baisse son arme et se passe la main sur le visage. Faut les éliminer. Silencieusement. Aileen a raison et il faut réparer le grillage. Mais même le consolider semble impossible. Comment accéder aux grilles sans risquer de se faire happer un doigt ou la main toute entière au passage ? Parce que ces conneries c'est loin, très loin d'être des Jeux d'Enfants.

Et soudain. Une idée. Le visage d'Alyssa s'éclaire, mais l'idée est dangereuse. Elle vide ses poches et tend leurs contenus à Aileen.

« C'est tout ce que j'ai niveau cordes. J'ai une idée, mais ça va sans doute pas trop te plaire. Elle grimace et pointe un coin du grillage à quelques dizaines de mètres de là. Là-bas, il y a un endroit qui a été réparé. Je pourrais décrocher quelques bouts de cordes et me glisser de l'autre côté. Ensuite, je vais les attirer vers moi. Pendant ce temps-là, tu vas faire ce que tu peux avec les cordes pour que le grillage ne s'effondre pas. Parce que s'il tombe, c'est fini. »

Elle grimace encore et regarde autour d'elle.

« - Tu sais pas s'il reste des poutres en métal au campement ? Ou en bois, qu'importe ? Ou même un grillage en meilleur état que celui-là ? Parce que même si on arrive à virer les affreux, la prochaine horde qui passe, c'en est fini du camp. »

Le temps presse.

code par SWAN - gif tumblr

HRP:

MATTER OF LIFE AND DEATH

Aileen n'en revient pas, et pourtant ... Elles se retrouvent bel et bien au milieu de quelque chose qui les dépasse. D'une chose à laquelle elle n'aurait jamais pu se préparer. Le grillage est sur le point de céder, libérant en même temps le passage à un nombre assez conséquent de rôdeurs. Elles ne peuvent pas laisser cela se produire mais, dans la panique et dans la précipitation qu'elle engendre, Aileen a du mal à réfléchir et à trouver une solution. Agir dans l'urgence, pourtant, n'est pas ce qui la dérange habituellement le plus. Sauf que ce n'est pas face à ce genre de situation qu'elle a l'habitude de se retrouver. C'est dehors qu'elle se sent le plus "à l'aise". Face à des rôdeurs qui lui font face. Là, il ne s'agira pas seulement de les tuer pour sécuriser les lieux. Et ce n'est pas uniquement sa survie qui est en jeu. Elle se sent munie d'une pression supplémentaire sur les épaules, et ce n'est pas pour lui plaire. « Putain. » Lâche-t-elle, exaspérée et dépassée par toute cette situation. Elle ne sait pas quoi faire mais Alyssa n'a pas tort : réparer le grillage ne suffira pas. Et laisser les rôdeurs, autant que les tuer, en attirera d'autres. Mais ne rien leur faire, c'est permettre à leur nombre de grandir. Jusqu'à ce que, inévitablement, il leur soit très aisé de passer outre cette barrière censée tous les protéger, sur le camp. « Si. Ça me terrifie, même. Mais j'vois pas d'autres solutions. » Qu'elle lance, en se précipitant de nouveau en avant, son couteau tendu devant elle. Elle en tue un autre, mais ce n'est pas suffisant. Et elle sait que cela ne le sera pas de si tôt.

Alors l'idée qu'Alyssa ait une autre solution à soumettre la satisfait dans un premier temps ... Jusqu'à ce qu'elle entende ce dont il s'agit. Non, ce n'est pas possible. Elle ne peut pas ... La blonde se tourne en direction d'Alyssa, récupère ce qu'elle lui tend. Dans le même temps, les rouages de son cerveau redoublent d'effort pour trouver une autre idée, une idée qui éclipsera celle-là et évitera à Alyssa de prendre de tels risques ... Mais rien ne lui vient. Et, dans le fond, elle sait que c'est uniquement parce qu'il n'y a pas d'autre idée à avoir. Celle-ci est peut-être bien la meilleure. « C'est complètement ... Complètement dingue. » Mais brillant, aussi. Ce qu'il sera plus facile d'admettre sur le coup. Et surtout parce qu'elles n'ont pas la possibilité de s'attarder plus longuement là-dessus. « Alors on fait ça. Pour les poutres, on ira voir tout de suite après si tu veux. Faudra qu'on fasse quelque chose de mieux que des cordes de toute façon. On reviendra, si possible avec des personnes qui ont plus de connaissances en la matière. » Aucun risque ne peut être pris ... et pour l'instant, c'est pourtant bel et bien ce qu'elles vont faire : prendre des risques. C'est pour leur survie à tous. « Bien, pendant que tu passes de l'autre côté, je les attire plus loin. Avant de repartir au campement faudra qu'on les tue tous. Mais à travers le grillage, tu reviendras ici avant. » C'est déjà complètement dingue de la laisser passer de l'autre côté, Aileen ne peut pas accepter de la laisser rester là-bas plus longtemps que nécessaire. « Bon courage. » Il lui en faudra pour mettre à exécution cette idée quasi suicidaire. Mais Aileen fera tout son possible pour faire au plus vite et lui permettre de revenir de l'autre côté en un temps record. On y croit.

Spoiler:

RP archivé suite à la suppression d'Alyssa. I love you

» Who said "It's just a bad day, not a bad life" ? It's a f*cking bad life mate. || Alyssa
» Death is so terribly final, while life is full of possibilities. | Hazel
» UC - don't fear death, fear the un-lived life
» Safe life vs wild life |Lucas & Thea
» A matter of time

MATTER OF LIFE AND DEATH (Alyssa, Aileen)

MATTER OF LIFE AND DEATH (Alyssa, Aileen)

Sujets similaires

Sujets similaires