Those summer nights seem long ago || Siobhan
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Those summer nights seem long ago || Siobhan

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MessageSujet: Those summer nights seem long ago || Siobhan Those summer nights seem long ago || Siobhan Icon_minitimeDim 8 Mai - 18:38

Thos summer nights seem long ago
Siobhan & Malaury

The power of youth is on my mind



Aller mieux, ça impliquait beaucoup de choses. Malaury avait l’impression d’aller mieux et pourtant, sa vie était toujours loin d’être simple. Ses côtes avaient cessé de lécher sa peau comme si elles désiraient s’en extirper tant elles se collaient à son épiderme. Désormais qu’il pouvait manger assez régulièrement, son corps se portait mieux. Ses nuits se faisaient moins violentes, bien que les cauchemars où il imaginait ses parents en zombies, son grand-frère mort ou son protecteur Delgado éviscéré, tout ça persistait. La seule différence, c’était que désormais il avait des gens sur qui compter. À commencer par Nikolaï, son ami le plus proche depuis son arrivée à Angels Camp. Malo était incapable de se blinder aux sentiments humains comme le faisaient tant de survivants, n’être plus qu’un automate tout juste bon à tirer profit d’une situation et à s’en aller le lendemain.

Non, lui, il restait fidèle à son foutu tempérament de gamin désespérant. Il avait besoin d’être entouré, d’être soutenu, d’être apprécié même. La solitude, elle le dézinguait. Chaque jour qu’il avait passé tout seul, Malo s’était senti dépérir. La vérité, il l’acceptait pleinement ! Jamais il ne serait de ces gens totalement autonomes, ivres d’indépendances et brûlant de retrouver leur quiétude de solitaire. Et franchement, Malaury n’était pas sûr de les envier. Ceux-là finissaient en général par devenir mauvais, par oublier la mince frontière séparant le bien du mal et par commettre des actes affreux et inoubliables.

Malgré tout, aujourd’hui, Malo allait quitter Angels Camp. Pas définitivement, pas même jusqu’au coucher du soleil ! Mais il se devait de partir à la recherche de Delgado. Son protecteur de toujours, cet homme qui avait plusieurs fois mis sa vie en péril pour préserver la sienne. Malaury lui devait bien ça, il fallait qu’il retrousse ses manches et qu’il parte le retrouver. Le jeune garçon s’écarta du miroir où son reflet pâle et maigrichon lui souriait tristement. Il enfila un vieux t-shirt noir dix fois trop grand pour lui, doté d’un magnifique trou sur le flanc droit laissant apparaître sa peau blanche. Malo préférait ne pas s’imaginer dans quelles circonstances le tissu avait été découpé. Il attrapa ensuite un vieux short noir et sa paire de vans qu’il portait depuis l’explosion de la zone 51.

Au passage, le blond attrapa une casquette bleue qu’il posa vite fait sur son crâne à l’envers. Parce que même entouré de zombies, à cette période de l’année en Californie, il faisait carrément chaud. Le garçon quitta l’enceinte d’Angels Camp sans trop de mal car après tout, ils n’étaient pas en prison ! Chacun, à partir du moment où il était majeur, avait le droit de bouger à sa guise. Techniquement, Malo n’était pas majeur du tout mais son visage mature lui permettait de se voir épargner les questions à ce sujet.

Ses mains tremblaient alors qu’il s’éloignait du camp. Là-bas, derrière ces hauts murs, Malo était en sécurité. Et comme un idiot, il préférait sortir et aller risquer cette existence qui ne tenait qu’à un fil. Delgado. Ne penser à rien à part les retrouvailles avec son mentor, son grand-frère de cœur. Malaury resserra sa casquette sur son crâne et continua d’avancer, il avait piqué un coupe-papier dans un bureau de l’infirmerie et le pressait contre sa paume moite dans sa poche. Un premier bruit lui fit tourner la tête et là...

Des yeux vides, blancs et aux paupières creuses. Des cheveux en lambeaux, ne laissant que quelques touffes par-ci par-là. De longs bras maigrelets, parsemés de plaies et de traces de morsures en tous genres. Un large trou béant dans sa hanche, probablement la partie qui avait été la plus endommagée par ses compatriotes zombies. Et puis cette odeur, si caractéristique, si puissante. Celle qui avait hanté ses rêves durant plusieurs semaines et que Malaury commençait seulement à oublier ... Merde ! Qu’est-ce qu’ils pouvaient puer ces rôdeurs.

Malo accéléra le pas, se mit même à courir un peu pour échapper à ce zombie qui le traquerait durant quelques bons moments. Le tuer ? C’était au-dessus de ses forces car pour ça, il faudrait encore s’en approcher, le toucher, risquer de recevoir son sang sur le visage et de se sentir sale et déshumanisé. Malaury préférait encore courir à en perdre haleine plutôt que de prendre le risque de se faire choper et croquer. Le blond avança, persévéra. Cette fois, il ne baisserait pas les bras. Il allait tout faire pour retrouver Delgado ou tout du moins une piste le menant vers un endroit, une personne, n’importe quoi pouvant l’aider à retrouver son ami.

C’est alors que l’Angels Camp commençait à se faire un souvenir assez lointain que Malaury crut apercevoir une silhouette. Des cheveux noirs, un corps svelte et athlétique. Cette femme-là, rien qu’à sa posture, n’était pas une princesse en détresse. Cependant, peut-être naïvement, Malo se disait qu’elle pourrait peut-être l’aider. Il était sans doute utopiste de croire que le peu d’humains restant sur Terre préfèrerait s’entraider plutôt que de s’entretuer mais Malaury prenait le risque. Il s’approcha lentement et héla la demoiselle :


- Bonjour ! Excusez-moi je voudrais vous poser une question si vous avez le temps ...
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MessageSujet: Re: Those summer nights seem long ago || Siobhan Those summer nights seem long ago || Siobhan Icon_minitimeLun 9 Mai - 22:59


    « J'ai juste un problème, lui ! Ça me dérange pas tu sais bien, mais franchement, je veux pas me trimballer son gros cul ! »
    « Gaffe à ton langage sale bouffeuse de chatte ou je te dérouille ! »
    « Fermez là vous deux ! Sio, fais pas chier, tu connais les règles, personne ne sort seul ! Et toi Pete, la ramène pas ou tu vas encore bouffer le sol, ça t'as pas servis de leçon la dernière fois ? »

    Le gros Pete cracha par terre et tourna les talons tandis que moi je soutins quelques instants le regard de Pierce, avant de hocher la tête. Ok, ça me plaît pas du tout de partir avec ce gros con en expédition, mais bon, c'était les consignes. J'aime pas beaucoup les ordres mais je sais que dans un groupe la hiérarchie c'est important. Mieux vaut ça que l'anarchie, non ? Et Pete à beau être un gros connard misogyne, il est efficace. J'ai déjà eu affaire à lui, malgré son apparence débonnaire, il est vif.
    Je suis pas ravi de partir quelques jours avec lui, mais je vais m'y faire, tant qu'on se parle pas, il devrait pas y avoir de malaise non ?

    Plusieurs heures plus tard, dans la voiture, c'est pas le silence qui règne, loin de là. The Clash à fond les ballons ! Au moins, on a trouvé un terrain d'entente avec Pete sur le choix de la musique, c'est un début. Qui sait ? Après trois jours d'expéditions, on deviendra peut-être grand pote !

    « On devrait pas tarder. Prochaine à droite et on s'arrêtera à deux bornes avant la ville, au cas ou. »

    La rponse de Pete ? Un grognement. Je considère ça comme un oui, évidemment. Façon, Pete est malin, suffisamment pour savoir que je le suis plus que lui et qu'il avait tout intérêt à m'écouter. Vous pensez que je suis un peu prétentieuse ? Peut-être, mais c'est surtout que mon binôme est pas très futé, comme la plupart des mecs du camp malheureusement.
    Je me suis fais à cette idée il y a un petit moment maintenant, mais ça n'empêche que je prends ça comme une fatalité. Je l'accepte mais ça me désespère. Alors, oui, ce sont des survivants, des durs à cuir, mais putain, c'est pas possible d'avoir une vraie conversation. Il y a des exceptions mais l'apocalypse, ça les a bien atteint pour la plupart. Les seuls mots qu'ils ont à la bouche c'est : manger, boire et baiser. Des chiens, la fidélité en moins.
    Alors moi qui suis du genre féministe et assez taciturne, je vous raconte pas comme je prends sur moi pour pas gueuler à tour de bras. Il y a quand même des gens cool, Ellyn, pas très dégourdie, assez stressante, mais je dois avouer que son innocente fraîcheur fait du bien. Je la mettrai bien dans mon lit d'ailleurs cette « innocente fraîcheur »... Mais à ce niveau là, c'est Bekah qui remporte la palme, elle...

    « Je me gare là ? »
    « Hein que quoi ? … Ouais ouais là, avance toi un peu, on va camoufler ça et on décolle. »

    Putain, je me suis assoupis comme une loque. Comme quoi, penser à des trucs mignons ça m'aide pas. On se concentre !

    Après un moment à camoufler la voiture, on s'est enfin avancé jusqu'à la ville. Le village plus exactement. Un des endroits qu'on a pas encore fouillé. Après celui-là, il y en avait deux autres, mais ça leur prendrait un moment déjà, de fouiller celui-là. C'est pour ça que j'ai annoncé 72h à Pierce, après ça, il pourrait nous considérer comme mort.

    Pete avance devant moi, son AK-47 soigneusement levé devant lui. Moi je le suis en retrait, d'une quinzaine de mètre, mon M-4 à l'épaule. C'est calme. Il y a bien quelques rôdeurs qui … rôdent mais rien de bien alarmant pour le moment.
    Je siffle discrètement et Pete se retourne, je lui fais signe d'aller à droite, moi à gauche. Chacun une partie de la ville. On s'assure d'être tranquille, on fouille ensuite.

    Pete s'enfonce dans les arrières cours des maisons. C'est un village bâtit comme beaucoup d'autre dans ce pays, une grande route qui traverse et la ville séparé en deux, de part et d'autre de la route, avec quelques ramifications ici et là, mais très simple niveau architecturale.

    Je continue de marcher, tuant ici et là un rôdeur avec ma lance. Une jolie lance d'ailleurs, fait avec une branche que j'ai durci au feu et une lame de couteau au bout. Simple et efficace.
    Tiens, qu'est-ce que c'est ? Je m'avance vers un truc qui brille au sol. Une montre, jolie montre d'ailleurs. Ce n'était ni comestible, ni sécuritaire. Une relique du passé, symbole du temps qui passe. Autant dire que ça ne sert plus à grand chose aujourd'hui, mais ça reste jolie. Mon père aimait les montres, il en avait une un peu comme ça d'ailleurs. Il ironisait souvent à ce sujet d'ailleurs, sur le fait que lui grand amateur de montre, à 40 n'avait pas eu les moyens de se payer une Rolex.
    Putain,ça fait un moment que j'avais plus penser à lui, ça fait du bien mais ça me fout un cafard monstre à chaque fois...

    « Bonjour ! Excusez-moi je voudrais vous poser une question si vous avez le temps ... »

    Mon cœur fait une embarder. Accroupis, je fais un bond terrible et me retourne en levant mon arme. Tout ce passa très vite. Le gamin, parce que oui, c'était un gamin qui me faisait face n'avait pas d'arme, si ce n'est un ridicule coupe papier dans la main. Je couvre la distance qui nous sépare en deux fractions de secondes. J'envoie ma crosse dans l'estomac du garçon et je lui fauche les jambes d'une grosse balayette, l'envoyant au sol. Ma lame sort de ma ceinture et va se poser sur la gorge du garçon, tandis que mon pied bloque son bras armé et que mon regard se porte un peu partout autours de moi, la main sur mon M4 prête à faire feu.

    « Putain, t'es qui toi ? Y a qui avec toi ? T'es tout seul ? Réponds ou je te jure je t'ouvre la gorge. »

    Mon cœur continue à battre la chamade et je ne peux m'empêcher de penser qu'à tout moment un mec planquer va faire feu et m'exploser la tête. Pour moi, ce gamin n'est pas tout seul, il faudrai vraiment être con pour aborder quelqu'un comme ça, sans aucune précaution. Non, il n'est pas seul.
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MessageSujet: Re: Those summer nights seem long ago || Siobhan Those summer nights seem long ago || Siobhan Icon_minitimeJeu 12 Mai - 19:01

Thos summer nights seem long ago
Siobhan & Malaury

The power of youth is on my mind



Tout ça lui rappelait des souvenirs d’une époque qu’il pensait révolue. Naïvement, en arrivant à Angels Camp, Malaury avait espéré pouvoir y trouver un refuge plus ou moins durable. Mais aujourd’hui, son inquiétude et son attachement le poussaient à s’en éloigner un peu. Pas pour longtemps, le garçon comptait bien y retourner dès que possible mais pas avant d’avoir vraiment cherché à trouver Delgado. Mais le voilà, de nouveau sur la route, courant pour fuir à des monstres errant tels des âmes en peine. Malo ignorait sur qui il allait tomber, quelle serait la suite des évènements de sa vie. Une silhouette féminine s’était dessinée au loin et le blond avait décidé de tenter le tout pour le tout en l’abordant comme il aurait pu le faire avant l’apocalypse. Grave erreur.

Elle bondit telle une lionne, lui envoyant un coup sec et sans pitié en plein bide. Malaury en eut le souffle coupé, ce n’était pas la première fois qu’on le frappait mais par contre cela faisait quelques tems qu’il ne l’avait plus été et l’habitude s’était envolée. Ne lui laissant plus le temps de rien, elle l’envoya au sol et sortit une lame qu’elle vint poser contre la peau chaude de sa gorge. Malo écarquilla les yeux. Cette femme avait vraiment un très sérieux problème ! Se méfier des inconnus était une chose mais les agresser aussi spontanément, ça relevait plutôt du problème de santé mentale. Génial, pour une fois qu’il se décidait à sortir, il tombait sur une tarée. Malaury aurait vraiment dû la jouer plus fine.

Ses questions sont rapides, sèches, brouillon. Elle a peur. Telle du gibier dans le viseur d’un chasseur et ça, ça le surprend Malaury. Qui pourrait avoir peur de lui ? Lui le gamin si maigre et d’apparence si fragile. Sauf qu’elle n’a pas tort, il aurait pu être accompagné. Malo réalisa très vite que cette femme était trop instable pour qu’il joue la franchise. S’il lui avouait n’être qu’un naïf utopiste se baladant seul pour retrouver sa famille, elle le tuerait ne serait-ce que pour récolter ses vêtements.


- Écoutez-moi. Je m’appelle Malaury, je ne vous veux aucun mal. Mes amis m’ont envoyé pour tenter d’établir le contact mais si vous n’ôtez pas cette lame de ma gorge, ils risquent de débarquer d’ici quelques secondes et de taillader ...

Malo se devait de réfléchir à toute vitesse, si cette femme avait peur, il devait exploiter cette faille. C’était là son seul moyen de rester en vie et de s’assurer un peu de répit. Le jeune garçon repensa aux expériences qu’il avait eues dans divers groupes de par le passé. Celui dans lequel il avait rencontré Bonnie lui revint en tête. Un groupuscule de raclures, des bêtes de la pire espèce rassemblées pour semer le chaos. Malo savait que ça, en cet instant, ça pouvait le sauver. Il plongea le regard dans les yeux de la femme et y mit toute la sincérité dont il pouvait faire preuve.

- J’ai que seize ans, et on sait tous les deux que s’ils m’ont envoyé, c’est parce qu’ils sont prêts à me perdre. Mais sachez juste que je les ai vus à l’œuvre. Ils ne font pas de cadeaux et surtout pas aux femmes. Vous êtes armée jusqu’aux dents, je le vois bien mais ils sont plus nombreux.

Il leva lentement la main pour écarter la lame de son cou.

- Laissez-moi aller leur dire que vous n’êtes pas une menace, je plaiderai votre cause et vous aurez quelques instants pour filer.

Coup de bluff. À voir si elle tombait dans le panneau ou pas mais Malaury y en avait mis toute la conviction dont il était capable de faire preuve. Pour avoir autrefois servi d’appât à des groupes, il avait de l’expérience sur laquelle se baser et pouvait donc amener cette touche de vérité à ses mensonges éhontés.
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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: Those summer nights seem long ago || Siobhan Those summer nights seem long ago || Siobhan Icon_minitimeSam 23 Juil - 13:17

RP archivé suite à la suppression de Malaury. coeurrose
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MessageSujet: Re: Those summer nights seem long ago || Siobhan Those summer nights seem long ago || Siobhan Icon_minitime

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