[ FLASHBACK - 21/12/12] Tout a une fin, même l'humanité. Ft Samuel
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[ FLASHBACK - 21/12/12] Tout a une fin, même l'humanité. Ft Samuel

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MessageSujet: [ FLASHBACK - 21/12/12] Tout a une fin, même l'humanité. Ft Samuel [ FLASHBACK - 21/12/12] Tout a une fin, même l'humanité. Ft Samuel Icon_minitimeDim 23 Déc - 13:54


    Tout a une fin. Même l'humanité.



    † Ft. Samuel†

    Tout a une fin. L’homme, orgueilleux, trop prétentieux et sûrement trop peureux de se voir réduit à néant, préférant ignorer qu’il est à deux doigts de s’engouffrer dans le néant n’a fait que provoquer le pire à venir. Qui nous dit que nous ne sommes pas les responsables de ce fléau humanitaire ? De ce fléau mondial ? Cette apocalypse est sûrement la première, et la dernière que verra l’espèce humaine. Et quelque part dans cet univers terrible est bestiale, ce démène une grande brune aux longues tiges minces, contre elle-même, et contre tout. Et comme toute histoire à un prélude, débutons donc par le commencement. C'était une froide journée, surtout pour la californienne qu'elle était. Vêtue d'un pull en laine beige et large, la jeune femme pirouettait en rond dans les toilettes d'un aéroport. A la frontière de la ville, bien loin de chez elles mais, Lise et elle voulaient faire une petite virée entre filles. Peut-être même, pourquoi pas, partir tout le weekend profiter de Noël. Par 'miracle' l'interne avaient obtenue trois petits jours de congés. Fever n'avait aucune autre famille que Lise, et Lise elle ... Eh bien, ses parents n'étaient jamais présents. Revenons donc au début de cette histoire, Fever tournait ‘tranquillement’ en rond dans les toilettes publiques, soufflant et réfléchissant en faisant basculer le pour et le contre. Les évènements récents étaient d'un genre angoissant. Cette histoire de virus devenait de plus en plus folle et, personne n'avait évoqué le moindre antidote. Bien-sûr ils n'en savaient pas plus. Le gouvernement s'était bien contenté de dire que les infectés développaient des symptômes d’un genre nouveau. Les malades mangeaient encore et encore, mais maigrissaient de plus en plus, tombant dans une anorexie involontaire. Et qu'ils avaient beau se nourrir, leur corps n'en devenait pas moins famélique. De plus, ils étaient d'une force et d'une violence incontrôlable. Une ‘nouveauté’ dans ce monde. D’autres histoires dingues courraient les rues aujourd’hui, mais Los Angeles est une citadelle d’où peut émerger un tas de rumeurs plus folles les unes que les autres. De son côté, la brune n’y croyait absolument pat et n’avait été témoin de rien. Jusqu’à ce jour fatidique, le 21 décembre 2012.



    « - Fais chier ... Qu'elle jure entre ses dents tout en tambourinant à la porte. Lise, ça va ? Qu'est-ce qu'elle pouvait bien foutre là-dedans depuis plus de 10 minutes.

    - T'es tombée dans le trou ? ... Et encore une blague foireuse lâchée dans l'air putride des toilettes publiques.

    Son visage tourne encore et encore dans la pièce, minettes accrochées à son sac alors qu'elle se tourne vers le miroir. Frottant rapidement une tâche de sauce sur ses lèvres. Le fastfood encore tout chaud et tout mâché dans son estomac rassasié. Avec sa silhouette toute maigre, certains ont tendances à penser qu'elle est du genre à se faire gerber dans les cuvettes. Avec Fever, c'est tout l'inverse, elle passe sa vie à manger. « Manger, c'est la vie !» Qu'elle scande à tout va dès que ses amis lui reprochent ses bugs devant les vitrines des boulangeries. La voilà, la petite pensée futile qui vague dans son crâne alors qu'elle entend un premier mugissement dans la cabine des toilettes. Sa première pensée : Ce serait-elle endormie sur la cuvette ? Lui arrache un rire étouffé alors qu'elle se tourne à nouveau, soupirant tout en posant une main sur sa hanche recouverte d'un énorme gilet long en laine.
    - Lizzy. Franchement tu …
    - Gark.
    Gark ? Ses sourcilles s’arquent et sa moue prend la forme de l’incompréhension. Ses pieds la rapprochent lentement de la cabine, emmitouflés dans des bottes douces et chaudes pour affronter l’hiver. Elle pose une main sur la porte avant de poser son oreille curieuse sur le plastique froid. C’est un tintamarre de gargouillements, de ... BLAM. Le coup part, la porte vibre et son oreille bourdonne alors qu’elle lâche un cri enragé.
    - T’ES DINGUE ?! Qu’elle s’égosille alors qu’elle porte une main à son oreille droite, frottant son lobe rougie et endoloris. Elle a l’impression que son cerveau vibre dans sa caboche abasourdie.
    Pour seule réponse, une tornade de mugissements plus rauques et inquiétants les uns que les autres la bombardent tels des insultes tandis que les coups se font de plus en plus violents. VLAN. PAF. BAM. SHLACK. GOUAKR. Sous le coup de la panique, la brune finir par frapper à son tour la porte, tambourinant en hurlant à l’aide. Peut-être bien qu’elle a un problème là-dedans finalement. Peut-être ? A-t-elle d’autres pensées aussi connes ?
    - Lise ! Ouvre la porte ! Tu m'entends ? Qu'est-ce QUE TU FOUS ! OUVRE !

    Peur panique. Ses mains tremblantes cognent, frappent à lui en faire mal aux mains, jusqu'à ce que son pied abatte nerveusement l'ouverture. Le coup part de lui-même, simple instinct bestiale qui lui ronge les tripes. Le pan de plastique est tel un métal hurlant contre la forge, se brisant en miette avant de faire exploser la porte bas de gamme. Elle ne songe pas à la qualité misérable des locaux, mais plutôt au pan de plastique qui frappe son amie.

    - Merde !

    Qu'elle jure entre ses dents avant d'accourir. C'est sans compter le sursaut qui la fait grimper au plafond alors que Liz' sort telle une furie en claquant des dents. La surprise la laisse un instant de marbre alors qu'elle fait une moue grimaçante, penchant la tête en l'observant. Et puis, elle voit. Ses yeux. Laiteux, vides. Et elle comprend. Tout ce qui circule aux informations actuellement, les rumeurs qui courent sur une maladie hautement contagieuse. Et comme toujours, tout le monde n'y croyait pas réellement, ce n'était rien. Ca passerait et surtout, ça n'arriverait pas aux proches, ni à soi-même. Et voilà que sa meilleure amie se jette sur elle, agitant ses membres énergiques et claquant des dents, encore et encore. C'est à peine croyable. L'agacement prend place et d'un coup sa mâchoire claquante mange son coude. La culpabilité n'a plus le temps de faire place, car le coup qui, à peine fait reculer une Liz furibonde, semble l'enrager un peu plus.
    - Mais calme-toi merde, qu'est-ce qui te prend ! .. A ... A L'AIDE !

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MessageSujet: Re: [ FLASHBACK - 21/12/12] Tout a une fin, même l'humanité. Ft Samuel [ FLASHBACK - 21/12/12] Tout a une fin, même l'humanité. Ft Samuel Icon_minitimeMer 2 Jan - 18:46

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Tout a une fin, même l'humanité
Fever & Samuel
L'humanité finit par s’entre-déchirer et devenir la proie d'une nouvelle espèce. Enfin, pas si nouvelle. Mais pour une fois, elle se fait détruire elle-même. Je n'ai pas l'esprit de faire comme si c'était réjouissant. Je ne suis pas destructeur à ce point-là et j'ai un instinct de survie. C’est sans doute ce qui explique que je reste avec Naoko.... L’étrange asiatique qui m'est plus ou moins tombé dessus et m'a sauvée la vie cette nuit-là dans le métro new-yorkais. J'avais vaguement entendu parlé d'un virus, comme tout le monde. Mais je ne m'en faisais pas plus. La désinformation du publique pour éviter l'émeute est un art consumé en occident. J'ignorais que certain s'était relevé de leur tombe pour bouffer de l'humain. J'étais comme toujours dans mon monde à moi. Et voilà qu'il avait fallu que cet homme me saute dessus, alors qu'il n'y avait que nous vu l'heure sur le quai du métro. Je l'ai repoussé au mieux, ne comprenant pas au premier abord. Et puis ses mains qui voulaient me griffer, ses dents qui claquaient près de ma peau... Pour lutter, j'ai lutté inefficacement, et autant qu'à moitié allongé par terre je pouvais le faire. Un coup de pieds bien placé la repousser de 2 mètres et m'a permis de reculer légèrement. En relevant les yeux, j'ai juste vu quelque chose de brillant passer devant sa gorge. La tête est tombée la première, rouant jusque sur la rame de métro. Et mes yeux choqués l'ont suivi. Après avoir dégluti, j'ai ramené mon regard vers le reste du corps, tombé par terre. Devant se tenait, inexpressive, une jeune japonaise dont le katana tendu dégoulinait de sang. Elle m'a fixé, puis a rengainé son arme.... Ce fut une rencontre mémorable et épique ! Mais depuis ce moment-là, je n'ai plus quitté Naoko, lui offrant même l'hospitalité pour la nuit en remerciement. Après s'être assurée que je n'avais aucune blessure, la jeune femme m'a offert de m'apprendre à me défendre un minimum. Elle me sert de mentor... Et m'a offert un katana fait au Japon. Je crois qu’une sorte de respect mutuel nous unit et peu à peu je la sens plus proche de moi. C'est sûrement ce qui explique qu'elle m'a suivi en Californie quand j'ai voulu me rapprocher de mon frère, Lukas.

Voilà comment on a atterri ici, dans ce fast-food pour manger un bout rapide. Naoko s'est montrée curieuse de la nourriture, même si elle a avoué en avoir vu au Japon. Elle n'est pas très bavarde ma compagne de route et nouvelle amie, mais ça ne m'ennuie pas. Je suis moi-même assez taciturne et discret. On doit former un drôle de duo ou couple aux yeux de certains. Mais on s'entend bien. Et puis, elle est méga douée cette fille. Je veux dire pas seulement parce qu'elle maîtrise les arts martiaux, qu'elle joue de son katana comme moi de mon crayon noir ni sa connaissance des armes et techniques pour tuer sans bruits... Mais elle a réussi à faire passer nos armes dans l'avion ! Et elle n'a pas semblé avoir beaucoup de mal à mettre au point cet exploit. Après avoir fini notre repas, j’ai suivi mon ange gardien jusqu'au toilettes publiques. Là, elle a ouvert les deux sacs et vérifier que le contenu y était toujours. Avec un immense respect et lenteur, elle a pris un des deux katanas à deux mains, penchant légèrement la tête en avant. Avec cérémonie presque, elle s’est tournée vers moi et me l'a tendu, de nouveau avec son signe de tête. J’ai pris à deux mains l'arme traditionnelle et je l'ai observée un moment, la sortant en partie de son fourreau. Je me suis déjà entraîné avec elle, je commence à savoir la manier. Je relève les yeux vers elle.


 « Il est à toi maintenant, Samuel. Je te le donne, prends en soin et il te sauvera le vie. »î] Déclare-telle de sa petite voix chantante et un peu émue pour une fois.[/i]

 « Tu veux dire... qu'on se sépare ici ? » Je demande en serrant plus fort l'épée entre mes mains blanches.

 « Non. Je reste avec toi, tant que tu en as besoin ou le veux. Mais, je crois qu'il est temps que tu aies le tien. Tu le mérites. » réplique-telle en fronçant les sourcils.

 « Ah... Je vois... Merci ma belle. » Je comprends l'honneur qu'elle me fait, et je l'étreins rapidement à son grand étonnement, avant de la relâcher.

Un cri dans les toilettes pour femmes raisonne et attire notre attention commune. Naoko se fige, observe la porte et analyse plus vite que moi le situation. Elle empoigne le second Katana avant de me lancer les deux couteaux. Le reste du matériel, elle est la seule à l’utiliser et est typiquement asiatiques pour moi. Je la laisse faire et attends ses instructions. Les bruits s'intensifient et les cris aussi. Naoko me fait un geste de la tête vers la porte, alors qu'elle glisse sous son chemisier. Elle va s'armer. Je regarde le logo « toilette pour femmes » avant de soupirer. J'entre donc dans la pièce pour constater qu'une femme saute sur l'autre. Elle hurle à l'aide. J'empoigne rapidement la créature .. enfin la demoiselle contaminée et je la tire en arrière. Mon katana tombe sur le sol. La furie se relève et me fixe avant de se lancer sur moi. Je la repousse du pieds appuyé contre les lavabos, mon sabre trop loin de moi. Elle se détourne et ré-attaque la demoiselle brune, qui est immobile et choquée. Je tente d'éloigner à nouveau la furie qui me repousse et je m’étale sur l'autre brune. Mon front cogne contre le sien. La porte des toilettes s'ouvre à la volée, avant de se refermer... Je sens vaguement les griffes de la furie me frôler, avant que je ne me retourne. Naoko lui assène un coup de pieds retourner et sort son katana. La lame s’enfonce dans la gorge de la créature et elle le retire d'un coup sec. Le sang gicle sur le carrelage. La furie tombe à genoux et d'un simple coup ma compagne lui tranche la tête... J'observe la scène avant de me tourner vers la jeune femme toujours allongée sous moi.


 «Est-ce que ça va ? Elle t'a mordu ? » Je questionne en la fixant avec un léger sourire.
[credit gif: Tumblr]
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