The visit begins - feat. Blake Daniels
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The visit begins - feat. Blake Daniels

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Ambroisie Darkhölme

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MessageSujet: The visit begins - feat. Blake Daniels The visit begins - feat. Blake Daniels Icon_minitimeLun 29 Aoû - 23:11

The visit begins
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Blake & Ambroisie
Les recherches n’étaient clairement plus d’actualités dans cette région. Depuis plusieurs mois, j’avais horreur d’être intégrée à un groupe, je ne voulais plus m’attacher à personne. Parce que je ne voulais plus perdre personne et que je ne voulais pas prendre le risque de me faire duper. Yosemite relevait tout de même du chacun pour soi et il cela collait à mes ambitions. L’avantage que je pus en tirer, à part le fait de dormir de façon plus paisible, je dois le reconnaître : c’était de pouvoir me renseigner auprès d’autres chercheurs. Je finis par en trouver à Yosemite et le résultat fut toujours le même. Il n’y avait plus que la survie qui comptait sans qu’ils ne comprennent que nous arrivions à notre perte si plus personne ne cherchait l’origine de cette épidémie. Parce que peu importe l’origine de cette mutation cadavérique pour le moment, il s’agissait, quoi qu’il arrive, d’une épidémie. Le gêne semblait se trouver en nous tous, nous étions tous affectés : pourquoi, comment ? Dans la région où je me trouvais les questions et les réponses semblaient ne plus avoir d’importance pour tout le monde. Tous, sauf moi. Ayant emprunté une moto à une personne du camp dont j’avais recousu le bras la semaine dernière, je parcourais les routes vides avec quelques Leucos sur le chemin avant d’arriver à une ville que je connaissais bien, avant. C’était l’endroit où un ami chercheur travaillait et si je voulais comprendre d’où venait l’origine de tout ceci, même sans aide, il me fallait du matériel, un laboratoire. Ce qui ne m’empêchait pas non plus de fouiller dans d’autres endroits.

Je débutais donc ma quête dans un supermarché qui avait dû être dévalisé un million de fois. Les corps jonchaient les allées exiguës des rayons, m’octroyant une réaction tellement commune qu’était d’afficher un rictus sur mon visage. S’émouvoir n’était plus d’actualité non plus. Mais cette non compassion aux défunts étaient nécessaires présentement pour continuer à survivre sans perdre la tête. Bien qu’au fond, plus personne n’était encore lui-même après toutes ces péripéties. Une main toujours posée sur mon revolver, je fouillais un cadavre dont je n’avais rien à craindre, vu la balle qui avait traversé sa tête. Mais il n’avait rien d’intéressant sur lui et était-ce si étonnant ? La vie seule était une chose, mais il fallait l’assumer pleinement. Personne ne me viendrait en aide si je ne trouvais rien à manger ou rien pour continuer à me défendre. Je cherchais désespérément une recharge pour mon arme, ne souhaitant pas la vider inutilement. Je me battais toujours autrement contre les Leucos appelés banalement rôdeurs par tous les autres survivants. Survivre restait une nécessité et j’en avais conscience, mais il ne devait pas être le seul objectif. J’avais perdu mon mari, puis le second homme dont j’étais tombée amoureuse en pleine apocalypse. Je n’avais plus de réelles raisons de continuer à survivre si l’issue restait éternellement la même. C’était donc à moi de la changer et pour le moment, je semblais être la seule à vouloir continuer les recherches afin de trouver, par miracle, une solution à tout ce drame. Si je pouvais au moins empêcher les nouveaux morts de revenir à la vie, ce serait primordial et une avancée hors norme vis-à-vis de la catastrophe qui nous faisait face.

Seulement, bien trop occupée à me soucier de mes éventuelles recherches de matériel et de nourriture, je n’entendis pas la porte d’entrée s’ouvrir et je remarquai encore moins qu’une autre personne s’était engouffrée, soit dans la quête de me voler ou de faire tout comme moi, et finalement, de me voler éventuellement ce qui se trouvait ici. Parce que quand je me trouvais dans un lieu, c’était chasse gardée. C’était égoïste, mais il fallait le devenir ou prétendre l’être pour que personne n’essaie de vous arracher le bras. Les survivants étaient rarement compris avec une morale comme Jiminy Criquet. Alors il fallait faire peur, prétendre être sans moral pour ne pas tenter le tout-venant. Finalement, j’étudiais les boites vides à la recherche peut-être d’une céréale manquée quand j’entendis des bruits de pas qui frôlaient le sol. Je m’accroupissais, arme en main et de façon intelligible je m’adressais à ces bruits de pas. Il s’agissait que d’une personne de toute évidence, sinon je n’aurai pas pris le risque de m’annoncer. « Si vous n’êtes pas un rôdeur, vous feriez mieux de poser vos armes par terre et d’exprimer de façon intelligible l’objet de votre visite. » Un avertissement, comme toujours. Je ne jurais plus que par ça pour aborder n’importe qui. Clint avait été le profiteur de trop qui avait retiré en moi toute la bonté que je pouvais émaner pour me refermer et ne montrer qu’un glaçon sans cœur en apparence.


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MessageSujet: Re: The visit begins - feat. Blake Daniels The visit begins - feat. Blake Daniels Icon_minitimeVen 2 Sep - 22:51

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Blake & Ambroisie
C'était de plus en plus difficile de quitter Matthew. L'idée même qu'il puisse lui arriver quelque chose pendant son absence la rendait malade. Ce serait aussi terrible que de se voir arriver quelque chose à elle même et de se savoir mourante sans que personne ne puisse le prévenir. Mais il était hors de question qu'elle lui avoue ça et de toute façon c'était comme ça que leur duo marchait. Ils se séparaient de temps en temps pour aller faire les "courses" pendant que l'autre installait un camp provisoire. C'est pas trop loin d'une ville qu'ils s'étaient installés cette fois ci, le temps de savoir vers où aller et de bouger à nouveau. Parfois c'était vraiment fatigant de toujours bouger, de ne jamais savoir où aller et ce qui allait bien pouvoir se passer sur la route, mais que pouvaient-ils faire d'autre ? Ils n'avaient nulle part où aller et leurs tentatives de groupe plus nombreux avaient échoué.

Blake était partie au petit matin, juste après son réveil, histoire de rentrer un peu plus tôt. Elle savait où aller, elle savait comment y aller et comment revenir, elle avait son talkie walkie sur elle, et il n'y avait plus qu'à récupérer quelques trucs avant de rentrer. Rien de bien sorcier en somme. Elle avait déjà fait ça plein de fois, mais elle restait relativement anxieuse. Elle n'arrivait pas à se faire au fait d'avoir, parfois, à éliminer des personnes, aussi mortes soient-elles malgré leurs mouvements, et de plus elle n'avait pas la force physique de Matthew. Elle préférait fuir et grimper que de se battre. Elle partait donc souvent légère et en l'occurrence elle avait son sac à dos, son talkie walkie et ses armes. Son sac était vide, histoire de pouvoir le remplir au maximum. Elle parcourait les rues depuis à peine cinq minutes lorsque des bruits qu'elle avait maintenant l'habitude d'entendre firent leur échos dans son oreille. Des grognements, des gémissements, qu'elle approcha à pas de loup. Un attroupement de bouffeurs de chaire étaient attablé autour d'un corps, visiblement frais puisque le sang coulait encore d'une couleur claire. Et de l'autre côté de la rue, sans qu'elle n'ait eu besoin de trop chercher, le Graal : un supermarché coloré qui avait sûrement était dévalisé, mais au tout début de l'épidémie. Les survivants prenaient rarement le risque de s'aventurer dans les refuges à rôdeurs et elle pourrait peut-être y trouver quelques trucs.

C'était écœurant à voir, comme toujours, mais pour le coup elle était bien contente qu'ils soient déjà occupés avec quelqu'un d'autre.. Ses pas étaient toujours furtifs, et rapides, mais elle priait pour ne pas tomber sur un rôdeur. Elle pouvait s'occuper d'un d'entre eux, mais ça restait une épreuve difficile pour sa morphologie fragile. Elle poussa simplement la porte une fois devant la grosse vitrine et prit soin de la refermer derrière elle. Son regard balaya alors les allées, laissant peu à peu place à une expression de dégoût en voyant que tout était vide, ou presque. Mais elle se voyait mal revenir au camp avec des couches culottes... Elle soupira et avança d'un pas, jusqu'à entendre une voix résonner. Les rôdeurs c'est une chose, ceux qui parlent c'en est une autre. C'est par réflexe que Blake s'écarta rapidement de l'entrée pour se planquer derrière un rayon, prenant automatiquement le pistolet à sa ceinture. Elle retira la sécurité, laissant entendre le petit déclic bien représentatif de la manœuvre, tandis qu'elle écoutait ce que lui disait la voix. Féminine et complètement à la ramasse, visiblement.

Mais l'inconnue savait où était Blake, ou tout du moins c'était ce que pensait la jeune Daniels, à 95% sûr. Elle était planquée et elle l'avait entendu entrée, Blake n'avait pas pu aller bien loin, et le déclic du dispositif de son arme à feu avait donné un autre indice à la femme cachée. C'était les pires... Un Homme, à partir du moment où c'est un connard, il suffit d'un peu de charme et on arrive à peu près à s'arranger, si tant est qu'il soit pas complètement attardé ou tout simplement homosexuel. Mais les femmes... C'est juste méchants, vicieux et autoritaires, ces trucs là. Blake ? Oui, aussi, mais elle peut au moins se vanter de ne pas être méchante. Bref, l'inconnue devait savoir où elle était et Blake n'avait aucun intérêt à garder le silence. En revanche elle ne rendit pas à la femme l'espèce de vouvoiement qu'elle avait utilisé et qui n'avait rien à faire là, surtout dans cette situation. "C'est hors de question que je dépose quoi que ce soit, par contre j'ai pas l'intention de te tirer dessus." Elle lui aurait bien dit que sa question était aussi stupide que sa requête et qu'elle était pas venue ici pour faire un numéro de claquettes, mais ça risquait d'ouvrir les hostilités.

Elle prit une inspiration et poursuivit, calmement. "J'ai besoin de prendre de quoi remplir mon sac, c'est tout, je cherche pas les ennuis." Cette situation devenait ridicule et de plus en plus stressante. "Ecoute... Je partirai pas sans avoir trouvé un truc à bouffer et ces machins dégueulasses dehors font assez de carnage comme ça, alors..." Si son compagnon de route était là, il deviendrait fou, il lui dirait sûrement de tirer sans sommation, mais il n'était pas là. Alors Blake faisait à sa façon. Encore une fois. "... alors je ne vais pas poser mon arme mais je vais sortir de ma cachette. Je ne compte pas te tirer dessus et je te propose d'en faire autant. Je sais où t'es et si t'essaies de me flinguer je te jure que tu crèveras ici avec moi. Alors pas de bêtise, ok ?" proposa-t-elle. "Y a quelqu'un qui m'attend en dehors de la ville et je voudrais vraiment retourner dans ses bras ce soir..." C'est méchant, une femme. Mais c'est aussi sensible et empathique normalement, alors autant tenter de l'amadouer un peu, même si ce qu'elle venait de dire n'avait rien d'un mensonge. Elle allait quand même pas risquer sa vie pour, si ça se trouve, que dalle. Elle avait entendu la voix de l'inconnue et savait à peu près dans quelle direction regarder. Si l'autre bondissait de nulle part pour coller une balle à Blake, la Daniels espérait au moins avoir le temps de répliquer avant de s'écrouler. Mais pour une ou deux boites de conserve peut-être périmées, ça serait franchement con.

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Ambroisie Darkhölme

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MessageSujet: Re: The visit begins - feat. Blake Daniels The visit begins - feat. Blake Daniels Icon_minitimeMar 13 Sep - 23:32

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Blake & Ambroisie
Depuis plusieurs jours déjà, malgré le détachement le plus absolu que je souhaitais, je ne pouvais m’empêcher de penser au petit visage d’Evelyne qui m’attendait, espérant toujours l’une comme l’autre que ses parents rentrent un jour. J’avais pensé mille fois de façon rationnelle qu’ils étaient morts, puis j’avais espéré avec la petite qu’ils finiraient par retrouver le chemin du camp avec seulement quelques blessures. Maintenant une nouvelle idée murgeait en moi et m’effrayait, parce qu’elle pouvait être vrai. Je ne m’intéressais plus depuis longtemps aux personnes et à leur vie, la petite bouille d’enfant s’était imposée à moi, un matin, seulement parce que je vivais dans la tente la plus proche de sa famille. C’était encore une chance pour elle d’être tombée sur moi et un malheur pour moi qui voulait maintenant errer seule sans attache. Quel genre de monstre pourrait ne pas s’inquiéter de l’avenir d’un enfant ? Alors à chaque fois que je partais, pour elle, pour nous ou pour mes recherches, bien souvent je m’inquiétais de la petite. Avais-je raison ? Retrouverait-elle quelqu’un d’autre si jamais je ne revenais pas ? Penser à quelqu’un que l’on aime était traître, on réfléchissait moins à notre propre mise en danger, on devient vulnérable et on finit abattu si cette personne à laquelle on tient temps fini par mourir. C’était pourquoi l’attachement était un luxe que je ne me permettais plus d’avoir. Trop de souffrances, faible capacité à survivre. En quelques mots, le bonheur n’était plus permis, surtout quand on est à la recherche d’un remède qui sauverait potentiellement l’humanité. Je ne pensais pas être brillante au point de le trouver seule, bien sûr, mais si je pouvais au moins redonner l’espoir à quelques chercheurs, ce serait une victoire en soit.

Bien que je tente d’être la plus égoïste du monde alors qu’un autre humain menaçait potentiellement ma vie, le bruit caractéristique que le cran de sécurité émet lorsqu’on le retire m’arracha un rictus. Soit cette personne était vraiment hostile et ça se jouerait à celle qui vise le mieux et le plus rapidement, soit elle était tout bonnement sur la défensive comme moi. La gamine qui attendait mon retour commençait à m’angoisser sérieusement. Elle n’avait plus que moi pour le moment, je ne pouvais pas vraiment me permettre de prendre des risques inutiles. La survie d’un autre être humain en dépendait. Retenant ma respiration ou tout ce qui aurait pu me trahir quant au rayon où je me trouvais, la voix me fit froncer les sourcils. Je l’avais déjà entendu. Jusqu’à maintenant, ce n’était que des hommes qui m’avaient posés réellement des problèmes. Une femme peut être abominable, mais tirer une balle entre les deux yeux de quelqu’un qui ne la menace pas directement n’était pas dans ses prédispositions naturelles. Une femme était beaucoup plus mauvaise et une simple balle réglait le sort de la personne bien trop rapidement et ne donnait pas d’avertissement aux autres membres d’un éventuel groupe.

Le dernier couplet de la femme qui pour l’instant était sans visage me fit lever les yeux en l’air. D’une, la menace était proche du risible. Nous savions toutes les deux où se trouvait l’autre à peu près. L’une des deux mourrait, l’autre survivrait. Donc inutile de préciser qu’elle se défendrait, l’inverse aurait été surprenant. Quant à son étalon qui l’attendait chez eux après avoir mis la table et les bougies pour faire plus romantique… « Et moi j’ai une enfant de six ans qui m’attends pour que je lui lise une histoire ce soir. Je pense en toute logique que la petite Evelyne a plus besoin de moi que ton homme, même si j’ignore son prénom. » Je prenais alors les devants, me disant que dans le pire des cas, si Evelyne avait trouvé une adulte pour s’occuper d’elle, elle en trouverait un autre. Je sortais de mes rayons, m’approchant de l’ancien stand qui vendait les fruits de mer et était plus en vue. Les mains en l’air, je replaçais la sécurité de mon arme. « Inutile de prendre le risque de se tirer une balle dans le pied. Tu as une personne que tu veux retrouver, moi aussi et on va dire que je vais te faire confiance parce que je n’ai pas vraiment le choix, ce n’est pas comme si j’aimais tuer. Sinon l’avertissement oral aurait été inutile. » Puisque j’aurai pu tirer à vue dès que les bruits de pas m’avait alerté. « Partager n’est pas dans ma nature, mais ce serait idiot de passer à côté d’une alliance le temps où nous ne sommes que toutes les deux. On aura qu’à repartir chacune de notre côté juste après… J’ai moi-même besoin de nourriture évidemment, mais l’eau n’est pas un souci pour moi. En échange, ce serait sympa si tu trouves tout ce qui peut être utile aux recherches bactériologiques et que tu me les passais. » Je ne voyais pas vraiment l’utilité de lui préciser pourquoi j’en avais besoin et sans doute qu’elle s’en fichait éperdument de toute façon. « Je projette de fouiller d’autres endroits avant de rentrer… Chez moi entre guillemets. A toi de voir si tu veux que l’on continue de fouiller ensemble ou si on se sépare juste après cet endroit. » Cela m’était égal de travailler seule ou en équipe, tant que l’équipe ne restait pas trop longtemps en ma présence. Le fait qu’elle ait un petit ami absent m’allait tout autant. Le pire, c’était de devoir faire face à des personnes qui tenaient l’une à l’autre, ce qui permets d’avoir directement plus d’empathie pour eux.

Coinçant mon arme à feu dans ma ceinture, je prenais en main l’un de mes couteaux, au cas où un leuco décidait de passer à table avec l’une de nous et je commençais d’ores-et-déjà à fouiller dans les rayons sans attendre mon ennemie ou mon alliée du moment. Après tout, moi je n’aurai pas sur la conscience de tuer lâchement une femme désarmée qui avait besoin de retrouver, potentiellement, son enfant après cette fouille. De mon côté, je pensais maintenant avoir assez d’expériences pour faire la différence des tons de voix, pris de sincérité ou non, de la part des survivants. Au prime abord, elle semblait agressive, mais pas tueuse pour rien. Alors je misais légèrement sur ma chance, c’était un risque à prendre.



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MessageSujet: Re: The visit begins - feat. Blake Daniels The visit begins - feat. Blake Daniels Icon_minitimeJeu 15 Sep - 17:35

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Blake & Ambroisie
Elle parlait trop. Genre... Vraiment. Ca devenait limite agaçant. Toutes ces jolies tournures de phrase déplaisaient à Blake, non parce qu'elle ne les comprenait pas, loin de là, mais parce que ça donnait une espèce de... D'impression de perfection et de sérénité chez l'inconnue, qui n'étaient pas présente chez Blake. Elle lui adressait la parole comme on marchandait pour une pépite d'or et la jeune femme se sentait en danger. Plutôt bête, comme impression, surtout venant de quelques paroles. Surtout que pour le coup, elles allaient dans son sens... En entendant les pas de l'inconnu se rapprocher, elle ranea son arme, tentant le tout pour le tout. Elle se redressa et se positionna dans l'allée, fait face à une joli femme brune, grande et impressionnante. Rares étaient les personnes qui faisaient que Blake se sente toute petite, mais là en l'occurrence c'était le cas. Elle la détailla du regard en silence, essayant d'imaginer ce que pouvaient donner les paroles qu'elle avait entendues quelques minutes plus tôt sur un visage aussi doux. Une gamine, de la recherche biologique, une éloquence intéressante, tout ça correspondait relativement bien à l'image qui se dressait devant elle. Encore une déduction stupide d'ailleurs, que son ami ne se serait pas gêné de lui faire remarquer.

Mais en dehors de tout ça une impression étrange lui revenait, comme une sensation de déjà vu. Ce visage, cette voix, ça ne lui était pas inconnu. Alors bien sûr que ça soit avant ou après l'apocalypse, Blake avait rencontré des milliers de personnes dans sa vue, d'autan plus avec son métier de guide touristique. Mais si elle était souvent incapable de se souvenir d'un prénom, les visages et les voix restaient gravés dans sa mémoire dès la première rencontre. Bah, peu importe, elle retrouverait bien l'identité de cette inconnue avant de la quitter. Ou pas. Et ça ne serait pas un drame. La voyant s'éloigner avec pour seule arme son couteau, Blake se dit que la jolie brune devait être encore plus insouciante qu'elle. Ou alors peut-être avait-elle foi en l'humanité ? Bah. C'est pas elle qui allait lui faire du mal, surtout si une gosse l'attendait chez "elle". Blake ne pouvait réellement se rendre compte de tout ça, parce qu'elle n'avait jamais eu d'enfants et n'en voulait pas, en fait. Elle était trop jeune pour penser à ça à l'époque, et aujourd'hui ce n'était clairement plus le moment de tomber enceinte. De toute façon la question ne se posait pas puisqu'elle n'avait personne pour le faire, cet enfant. S'extirpant de ses pensées, elle cligna plusieurs fois des yeux comme si elle venait de se réveiller. Pourquoi pensait-elle à tout ça ? C'était peut-être le moment de réagir, avant que la si conciliante inconnue ne change d'avis.

Elle sortit son propre couteau et alla arpenter les rayons à la recherche de quelque chose d'utile, sans oublier pour autant de garder une oreille attentive sur les mouvements de la brune.  Mais elle était curieuse, et le silence devenait pesant. Alors qu'elle rangeait quelques boites dans son sac, elle se décida à prendre la parole. "Matthew... C'est le nom de mon ami. Evelyne... C'est ta fille ? Ou tu l'as... Adopté ?" Etait-ce le bon mot ? Adopter ? Dans de telles circonstances, c'était pas vraiment une erreur. Tout dépendait de l'âge de la gosse en fait. A moins que ça soit une psychopathe en puissance, et encore, elle n'aurait eu aucune chance de survie, de par sa taille, son innocence, sa naïveté... Qu'aurait-elle pu utiliser d'autre qu'adopter comme mot de toute façon ? Si cette brune servait de maman par procuration... C'était même le meilleur verbe à prendre. Elle avait bien vu que l'inconnue semblait taciturne et en proie à l'efficacité, mais tant pis. S'il y a bien une seule et dernière chose qui différenciait les morts des vivants aujourd'hui, c'était la possibilité de communiquer, et Blake n'allait pas s'en priver. Pour une fois qu'elle avait quelqu'un d'autre à qui parler que Matthew, même si elle aimait beaucoup sa compagnie.

Elle tomba sur ce qui semblait être des gants en plastique et approcha de la brune, les lui tendant. "Je suppose que ça peut servir si tu manipules des produits dangereux, ou un quelconque virus rendant les gens cons comme la pierre et bouffeurs d'Hommes..." Evidemment, qu'est-ce qu'un chercheur en biologie pourrait chercher d'autre qu'une explication à ce virus ? Blake ne savait pas que c'était l'inconnue elle-même qui était le cerveau de tout ça, mais peu importe. Quelqu'un cherchait encore à savoir ce qui avait foutu tout ce bordel, et sûrement à le résoudre par la même occasion, et la guide touristique n'avait pas besoin d'en savoir plus. Elle posa un regard hésitant et inquiet sur la petite brune, pas franchement à l'aise dans sa question, mais se lança quand même. "Tu sais quelque chose ? A propos de tout ça, je veux dire. Ce que c'est ou d'où ça vient ? N'importe quoi... N'importe quoi qui pourrait éclaircir un tant soit peu la situation..." Elle la regarda un moment, sans pour autant faire paraître une lueur d'espoir sur son visage. Avec le temps, cette chose avait disparu.

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Ambroisie Darkhölme

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MessageSujet: Re: The visit begins - feat. Blake Daniels The visit begins - feat. Blake Daniels Icon_minitimeLun 10 Oct - 22:57

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La parole, les mots, la science du langage. Ce qui nous sépare de l’animal au sens premier du terme, ce qui démarque notre évolution de celles des autres. Ce n’est plus la loi du plus fort qui prime, mais celui de l’être le plus intelligent, le plus astucieux et le plus pragmatique. Un seul homme avait toujours su me fasciner dans ces qualités, bien qu’il soit malheureusement décédé. Son seul point faible était le sociable. Ce n’était pas un problème pour moi, cela n’avait jamais été un problème. Je connaissais le langage des gestes, du ton de la voix à adopter et chaque mot qui sortait de ma bouche était naturel, pourtant chacun d’eux était posé. En tant de guerre, parce qu’il s’agissait bien d’une guerre, il fallait prendre des risques. Chacun de ces risques devaient être minutieusement calculé. Il se trouvait que je n’avais plus rien à perdre. Le second amour de ma vie avait succombé, alors que moi-même j’avais été à terre et n’aurait jamais dû me relever. Evelyne était la personne qui avait tout à perdre, mais au fond, cette enfant n’était pas la mienne. Autant je donnerai ma vie pour la sauver, autant, je savais qu’elle trouverait quelqu’un d’autre pour veiller sur elle. Même si, évidemment, dans ce nouveau monde, je ne pouvais pas en être totalement persuadée. C’était un risque à prendre; cette alliance éphémère. Mais j’aurai aussi été idiote de tirer une balle dans la tête de l’inconnue. Cela m’aurait fait perdre une balle si précieuse, une alliée potentielle et aurait, par-dessus le marché, attiré l’attention des leucos vers moi.

Méthodique, mais aussi soudainement nostalgique, je regardais les boîtes qui s’offraient à moi en me demandant si au moins quelque chose pourrait plaire à l’enfant qui séjournait près de moi. Il y avait eu une époque où avoir des enfants n’auraient pas été pour moi un rêve inaccessible. Daniel et moi en avions longuement parlé avant l’apocalypse. Mon métier me permettait d’être à la fois une bonne mère et aussi de garder une bonne carrière. Le désir d’enfant ne mettait pas si inconnu, bien que l’avouer serait trop douloureux maintenant. En rencontrant Théodore, en tombant amoureuse de lui, la question ne s’était jamais posée. J’aimais cet homme, mais je savais que ce genre de… sentiments lui était totalement étranger. Ce n’était pas plus mal. J’avais dû le perdre et avoir un enfant dans un monde aussi tragique aurait été une très mauvaise idée. Au-delà de ça, ça aurait été un caprice. Une atrocité, une abomination. Comment vouloir faire connaître ce monde à un nouveau-né ? Comment assurer à une mère qu’elle ne va pas mourir en mettant au monde la chaire de sa chaire ? Comment garantir à l’enfant de grandir en ayant un tant soit peu de bonheur ? Quand l’inconnue reprit la parole, je me permis de la détailler un peu mieux du regard. Elle me disait étrangement quelque chose, sa voix, ses airs… Son visage, ses traits singulièrement doux. « Matthew est un ami que tu as rencontré depuis la naissance des rôdeurs ou tu le connaissais d’avant ? Pourquoi n’est-il pas avec toi ? … » Un léger gloussement s’extirpe de mes lèvres, alors que je secouais légèrement la tête. « Avant que je ne décide de voyager seule, de ne plus avoir de compagnons, je ne faisais jamais de sortie… Toute seule. Est-il blessé ? Ou avez-vous seulement une autre façon de vous organiser ? » Je tournais autour d’une boîte de conserve, avant de souffler dessus pour voir ce qu’elle contenait sous la fine couche de poussière qui m’empêchait de déchiffrer l’étiquette. « Evelyne m’a adopté… Je ne suis pas du genre à m’attacher, plus maintenant. Mais autant je pouvais laisser derrière moi les adultes, autant une enfant… Je ne pourrais pas. Elle n’a que six ans et elle est livrée à elle-même. Elle m’a trouvée et je la protège comme sa mère le ferait. Tu n’as pas d’enfants à toi non plus, n’est-ce pas ?... Il est étonnant de la voir sourire ou même rire, mais j’ignore si elle connait vraiment la signification de bonheur. Jamais je ne pourrais avoir d’enfants à moi dans un tel monde. J’ai beau être scientifique, je suis avant tout un être humain et il est hors de question que je décide de procréer pour la planète si cela signifie que mes enfants ne connaîtront qu’une vie d’horreur permanente… » Un léger gloussement m’échappe de nouveau. « Navrée, je ne parle qu’à une enfant depuis plusieurs mois, ça fait du bien d’avoir des discutions avec un adulte… Je parle trop. »

Ma recherche portait maintenant plus sur des instruments, même basique soit-il, pour mes futurs recherches. Mais pour l’instant, tout ce qui aurait pu être utile semblait avoir été pris par d’autres pour des armes. Alors quand l’inconnue me tendit les gants, je la remerciais d’un sourire reconnaissant. Quand, soudain, je compris autre chose. Les présentations ne s’étaient pas faite. Mais avant que je ne donne mon prénom à l’étrangère, elle me posa des questions pertinentes sur mes recherches. « Je dois malheureusement admettre que tant que des personnes auxquelles je tenais était encore en vie, je me concentrais que sur la survie… Je ne recommence à peine les recherches. J’essaie d’encourager d’autres chercheurs comme moi qui ont abandonnés tout espoir de … Vaccin. J’ai des suppositions, rien de prouver… Seulement des hypothèses. Mais je peux toujours te les énoncer si tu le souhaites. » Me rapprochant d’un pas et tendant ma main vers elle, j’ajoutais avec un sourire : « Ambroisie Darkhölme, enchantée. »




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Conrad Williamson

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