Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure.
Sujet: To die would be an awfully big adventure • Parker Jeu 28 Juin - 13:46
Parker Collins
PRÉNOM(S) † Parker NOM † Collins ÂGE † 15 ans DATE DE NAISSANCE † 14 mars 2002 LIEU DE NAISSANCE † Olympia, Washington ANCIEN LIEU D'HABITATION † Olympia, Washington ANCIEN MÉTIER † Collégien STATUT FAMILIAL † Célibataire ORIENTATION SEXUELLE † Hétérosexuel POSITION DU PERSONNAGE VIS-A-VIS DU VACCIN † Parker s'est fait vacciner CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR † William Franklyn Miller GROUPE QUE TU SOUHAITES REJOINDRE † I see opportunities CRÉDIT AVATAR † TAG
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Speedie, 18 ans, étudiant en licence d'anglais dans une ville paumée de France. J'ai connu le forum il y a maintenant un an, par un partenariat (je m'y étais d'ailleurs inscrit). Le RP est entré dans ma vie dès mes douze ans ! Et j'suis pas prêt d'arrêter... Ah, et puis pour le code du règlement : "Code valider par Reb' ".
Décris ton caractère d'avant l'épidémie puis de maintenant.
Parker était un enfant jovial, amusant et toujours prêt à faire des blagues ! Une vraie boule d'énergie insomniaque, mettant ses parents dans des situations souvent compliquées lors de ses sorties ! Très bavard, il avait cette faculté de parler sans gêne à quiconque, n'était pas le moins du monde intimidé par les adultes. Sa sociabilité peut-être trop extrême entraînait chez l'enfant une naïveté tout à fait mignonne, malgré sa dangerosité en certaine situation... Le garçon ne pouvait rester seul longtemps ! À vrai dire, la solitude le tuerait plus qu'autre chose ! Inutile de préciser que le moment du coucher était une épreuve abominable pour les parents... Ce mélange d'isolation et de sommeil ne ravissait absolument pas le petit candide, jamais fatigué ! Ainsi, il sortait très souvent, parfois sans l'accord de l'autorité du foyer, se promenant accompagné de ses groupes d'amis complets. De ce fait, Parker était très bien connu du voisinage ! Tout le monde trouvait l'enfant charmant... Voilà le jeune garçon énergique que vous auriez pu rencontrer il y a de cela quelques années... Mais les choses ont changé, et la crise d'adolescence n'en est certainement pas la cause ! Sa sociabilisation malsaine avec les morts, entretenu par l'injection de ce vaccin dans sa chaire a rendu Parker légèrement différent... Sa joie forma bientôt un sadisme prononcé. Sa naïveté laissa place à une manipulation enfantine et insidieuse. Son altruisme sombra dans une curiosité sournoise pour les malheurs d'autrui... Bref ! Parker reste en extérieur une personne joviale et amusante, mais ses fins sont bien plus noires qu'elles ne l'étaient autrefois.
Que ressens-tu quand tu vois un zombie ? Est-ce que tu les tues ? Si oui, que ressens-tu ?
Parker n'arrive probablement pas à se rendre compte que les gens ont changé. Trop de personnes dont il connaissait le visage se sont vu réduire à l'état de mort-vivant, son cerveau chercha sûrement à protéger l'enfant qui était en lui, en niant l'existence de ces monstres... Le chaos est un fait, la guerre aussi, et l'apocalypse n'est pas méconnu de Parker. Le garçon ne remarque pourtant pas la cause de cette destruction de la société. Ses yeux ont déjà eut affaire à d'innombrables horreurs. Des morts, du sang et de la torture ! Jamais en revanche il n'avouera avoir eut affaire à des créatures, couramment appelées rôdeurs. De "dangereuses personnes" parfois, certes... Mais dans l'ensemble, Parker ne croit pas en cette fin du monde. Peut-être est-ce un nouveau tournant pour l'humanité, une évolution ? Mais il n'est là en rien la venue d'horribles morts-vivants dans l'esprit de l'enfant. Le garçon est convaincu qu'aucun Homme sur cette terre n'a perdu son humanité. Ces pauvres personnes traitées de monstres ne sont pas comprises. Elles se font lâchement descendre sans prendre la peine de faire attention à elles... Parker, lui, s'adapte, comme à son habitude... Sûrement trop attachée à la personne qu'il est aujourd'hui, il ne se laisserait pas mordre par l'un de ces "nouveaux Hommes", en revanche, le garçon a parfaitement appris à vivre en leur compagnie ! Il s'est peu à peu familiarisé avec eux, de la même sorte qu'avec de parfaits êtres humains, a imité leurs coutumes et leur mode de vie, afin de devenir le sauvage qu'il est aujourd'hui. Il est très rare de voir le jeune homme abattre un rôdeur, mais lorsque celui-ci en arrive à ce stade, il ne le regrette généralement pas. Considérant les créatures comme des citoyens à part entière, les tuer revient à se débarrasser d'un humain dangereux, ou embêtant.
As-tu perdu beaucoup de proches et les pleures-tu encore ?
Parker a tout perdu... Ses voisins, ses amis, sa famille proche. Certains se sont vus transformer sous ses yeux, d'autres sont tout simplement portés disparu, n'ont plus la capacité de donner de nouvelles d'eux. Les pertes estimées sont assez vagues, car le garçon avait un cercle de connaissance extrêmement étendu. Il ne sait probablement pas ce qu'il est advenu du quart de ses amis... Il ne sait rien ! Pourtant, cela ne le dérange pas. Les étrangers ne manquent dans les rues dévastées de la nouvelle Amérique, il lui est tout à fait aisé de trouver de nouveaux compagnons ! Parker ne pleura jamais aucune mort, qu'elle soit face à lui, ou informée par de simples paroles. Il passe tout bonnement à autre chose. Son caractère hyperactif est sûrement la cause de cet attachement sommaire : le garçon a besoin de "vie", d'action. Il ne se préoccupe pas des morts, des disparus, mais de ce qu'il possède face à lui ! Les zombies ne dérogeant pas à cette règle, Parker est bien heureux de les avoir en sa compagnie, même si leur langage lui semble encore bien difficile à comprendre...
Penses-tu avoir évolué depuis le début de l'invasion ?
Parker a énormément évolué depuis le début de l'épidémie ! Une décadence dont il est le seul à ne pas apercevoir la tête. Le gamin entra progressivement dans une folie "amicale" à la vue des rôdeurs. La chose s'aggrava grandement lors de son injection de l'antidote, augmentant chacun de ses facteurs de démence ! Vivre avec les morts n'aidant pas à l'amélioration d'un esprit déjà quelque peu amoché, Parker devint peu à peu insidieux, sournois et épris, tout comme ses "amis", de chair humaine...
Dernière édition par Parker Collins le Jeu 28 Juin - 13:57, édité 1 fois
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Sujet: Re: To die would be an awfully big adventure • Parker Jeu 28 Juin - 13:51
Dégénérescence
Joseph Stewart:
Parker n'était pas un enfant turbulent, ni même perturbé. Un jeune garçon parfaitement poli, régi par les valeurs justes et généreuses de ses parents. Ce fut cette joie sans failles qui lui attira l'attention de nombreux autres enfants. Parker était un être sociable. Avenant à l'extrême, il lui arrivait d'engager la discussion avec un inconnu. Dès ses premiers pas dans un établissement scolaire, son amabilité fit la joie de ses professeurs et de ses amis. Élève modeste, plus enclin à la sociabilité qu'aux études, le garçon entretenait de nombreuses relations. Au fil des années, il n'y eut pas un voisin dont il ne connaissait l'identité. Il s'agirait là de l'une des explications les plus rationnelles, quant au changement si net du comportement de l'enfant. Observer tant de visages familiers désormais assoiffés de sang n'aidait pas à l'équilibre mental d'un si jeune être. Du moins, ce n'est là qu'une hypothèse, se basant sur mes connaissances de Parker. À vrai dire, l'enfant ne m'est connu seulement depuis quelque temps, et celui-ci nous avait immédiatement attiré, moi et ma compagne, Maria. Sa parole était très précieuse. Bavard comme personne, Parker constituait pour nous une grande source de distraction. Chacun notre tour avions pour habitude de se révéler mutuellement différentes "épopées" de notre vie. Son frère, Daniel, appelé communément Danny, ne parlait que très peu. Le garçon n'osait dire mot devant Parker. Chacun d'eux avait, je pense, une façon différente d'appréhender les événements. L'extériorisation de Danny passait par le mutisme, contrairement à son frère, devenu bien plus instable... À vrai dire, lui aussi nous accordait parfois quelques séances de culture sur leur ancienne vie. Il fut par ailleurs, malgré ses paroles rares, notre plus grande source d'information sur Parker. Il avait assisté à la dégradation de son frère, à sa folie. Tandis que l'un nous relatait ses exploits, ses découvertes et ses fous rires, l'autre se contentait de la description de son frère. Danny ne parlait jamais de lui. Il semblait que la joie presque malsaine de Parker ait pris le pas sur son caractère renfermé. Ainsi, d'après le cadet, son frère était particulièrement généreux. Sa troupe d'amis s'était élargie dans toute l'enceinte de l'établissement scolaire. Lorsque deux garçons s'en prirent à Danny, il ne suffit que du renseignement sur son lien de parenté avec Parker afin d'arrêter les embrouilles. Il était le héros de son petit frère, avant de devenir sa muselière... C'était étrange, Maria et moi vouions une passion pour ces deux enfants. Leur histoire n'était pas si éloignée de celle de n'importe qui, mais un point de vue totalement différent des événements actuels, qui plus est, dans les yeux d'un enfant, était tout à fait passionnant. Peut-être ma compagne trouvait-elle là l'instinct maternel qu'elle aurait eu si notre fille était toujours en vie. S'occuper d'eux constituait en Maria un réconfort dans ce monde sans pitié. Avant leur arrivée, la solitude régnait dans notre abri des alentours de Lancaster. Notre enfant n'avait pas réchappé, quelques semaines plus tôt, à l'attaque des créatures sur notre maison. Parker et Danny avaient ajouté un semblant de rayon de soleil dans nos vies moroses, malgré leur caractère étrange. Depuis lors, notre unique source d'occupation réside dans la connaissance croissante de nos protégés. Peut-être un jour, suite à de nouvelles conversations, apprendrons nous en plus profondément sur la cause de notre attirance pour ces enfants... Dès notre première rencontre, les deux frères étaient couverts de sang, de la tête aux pieds. L'un se traînait tandis que l'autre sautillait. Nous avions alors senti la peur de Danny envers son frère... Parker s'était cramponné la main à un mort...
Parker était à l'école, le jour où tout avait commencé. À vrai dire, le mal n'avait pas réellement frappé en un instant. Celui-ci avait grandi depuis déjà plusieurs semaines et pouvait être contemplé à travers les informations. Mais aujourd'hui, dans la ville d'Olympia, la chose avait décidé de surgir de l'ombre, afin d'entrer dans la vie quotidienne de la population. Ce jour-ci, une alarme intrusion avait été sonné dans l'enceinte du collège. Un individu dangereux avait franchi les portes de l'établissement disait-on. L'alerte ne fut, au premier abord, pas tout à fait prise au sérieux de toute la communauté. Seuls les enseignants y voyaient là une réelle menace. Une attaque terroriste fut la première pensée générale au sein de l'enseignement. Véritablement, le danger désormais ambiant fit en premier lieu beaucoup moins de dommages qu'attendus. Aucune explosion, ni coup de feu en tous genres. Le silence. Mais tandis que les élèves restaient cloîtrés dans leur salle, le mal grandissait... Une femme de ménage. Puis un cuisinier. Un professeur et un élève retardataire. La bombe à retardement était enclenchée, et les morts seraient bien plus violentes qu'une attaque "humaine". Un second individu suspect s'introduisit dans l'établissement scolaire, attiré vraisemblablement par le vacarme de l'alarme. Un troisième, enfin, vint se joindre à la fête, ne manquant pas de blesser un surveillant. Les heures passèrent ainsi, sans nouvelles de l'avancée du confinement, alors les professeurs se téléphonèrent entre eux, en l'attente de l'arrivée de la police. Parker, de son côté, ne voyait rien. Il s'amusait avec ses camarades, interrompu par l'autorité de la salle à chacun de ses rires jugés trop perturbant. Il fallait dire que le temps passait avec une extrême lenteur, cloitré entre quatre murs blanc, dans l'espoir de voir apparaître les forces de l'ordre, vraisemblablement occupées à autre chose... Ce fut alors, après quatre heures de confinement, qu'apparut la pire idée qu'est pue prendre l'administration du collège. Après concertation au téléphone des enseignants, un droit de sortie générale fut attribué à l'ensemble de l'établissement. Après tout, personne n'avait été vu agressé, la crainte s'était ainsi dangereusement atténuée. Mais les créatures attendaient patiemment leurs prochaines victimes, déambulant dans les couloirs. Dès lors qu'une proie leur tomba sous le nez, ils ne se firent pas prier, et en un instant, l'affolement général prit place. Trois morts de plus, quatre blessés, les chiffres augmentaient assez vite, malgré la lenteur de l'attaque. Parker se résolut assez vite à retrouver son frère Daniel, afin de quitter l'enfer dans lequel il avait mis les pieds. À vrai dire, il ne savait pas pourquoi il courait, pourquoi tout le monde criait. Peu d'élèves le savaient, mais les premiers rangs de spectateurs du massacre furent de très bons médiateurs. Après un tour effréné du bâtiment, Parker mit enfin la main sur son petit frère. Il l'attrapa violemment par la main, et ce comme il ne l'avait jamais fait, puis se détourna en direction de la sortie. Sans savoir ce qu'il fuyait, il quitta son collège, en direction du centre-ville, l'emplacement de leur maison. Des coups de feu pouvaient être entendus en écho, dans les rues. Des cris et des luttes au coin d'appartement s'harmonisaient parfaitement à l'atmosphère désormais apocalyptique de la ville. Ce fut tous les alentours de l'établissement scolaire qui furent touchés par le mal, étendant rapidement l'horreur générale à travers le reste d'Olympia.
"Tout rentrera dans l'ordre". Ce fut là les premiers mots de Mme Collins, à l'arrivée de ses enfants dans la maison. Son mari était au travail, et la jeune femme avait tout aperçu depuis sa fenêtre. Un meurtre à quelques mètres. Des hurlements. Puis l'actualité à la télévision. Le rapprochement fut vite fait. Une rage meurtrière disait-on, un dérivé de la "vache folle", parfois un produit échappé de laboratoire secret... Quoi qu'il en soit, chaque théorie se retrouvait sur un point : les rues étaient désormais dangereuses. Les voisins étaient désormais dangereux ! Les Collins se résolurent à rester cloîtrer chez eux, dans leur salon, en l'attente du père de famille. C'était la solution la plus sage qu'avait pu proposer la pauvre femme dépassée par des événements arrivés trop vite. Il était vrai qu'un certain virus avait pu être quelquefois évoqué aux informations, mais les choses ne semblaient pas représenter une grande menace... Les médias avaient grandement négligé un problème qui se retrouverait vite à l'échelle planétaire ! Peut-être Mme Collins était-elle la plus effrayée de la situation... À vrai dire, ses deux enfants n'y comprenaient rien, ils observaient leur mère, cherchant un semblant d'émotion dans ses yeux afin de les imiter. Quelques minutes de silence, puis la femme se résignèrent enfin à bouger. Elle prit la télécommande et allumer la télévision, recherchant des explications à ce carnage. Les "réponses" ne tardèrent pas à affluer, toutes les chaînes étaient déjà sur le coup ! Chacune d'entre elles devait avoir auparavant mentionné des violences conjugales accrues durant ces dernières semaines, quelques cas de virus et autres faits divers. Pourtant, aucune n'avait pris le problème autant au sérieux qu'aujourd'hui ! Certains États avaient déjà fait les frais, plus hâtivement, de ce soudain excès de violence de la population, de ces morts mystérieuses. Aujourd'hui, c'était au tour d'Olympia, qui ne tarda pas à sombrer, comme beaucoup d'autres le feront. Mme Collins appela de ce fait son mari... Elle était plutôt longue à la détente, mais à vrai dire, les événements l'avaient complètement paralysés. Le père de famille travaillait à l'hôpital de la ville en tant qu'infirmier, il décrocha sans hésiter à sa femme. D'une voix si forte qu'elle put être entendue à travers le téléphone, M. Collins ordonna à la jeune dame de venir le rejoindre sur son lieu de travail avec les enfants. C'était là le lieu le plus sûr d'Olympia disait-il, le quartier du collège étant bien trop dangereux désormais... Ainsi embarquèrent-ils tous très vite dans leur voiture, direction l'hôpital ! Les coups de feu retentissaient de plus en plus fréquemment dans la ville, une explosion sourde put même être ressentie à leur arrivée dans le bâtiment. En quelques heures, Olympia était devenue une zone de guerre. Des hélicoptères fusaient dans le ciel et des manifestants hurlaient dans les rues ! Les gens criaient aux secrets politiques foireux, certains se battaient même contre les forces de l'ordre tentant de leur venir en aide... Le chaos avait éclaté, après avoir cogité dans l'ombre pendant des semaines. Une fois dans l'hôpital, la petite famille put être réunie au complet. M. et Mme Collins s'étaient longuement enlacés, tandis que leur enfant observait, sans comprendre... Se retirant pour se promener dans l'établissement, ils laissèrent à leurs parents la possibilité de discuter de la situation. M. Collins en était persuadé : un virus ! Une maladie encore inconnue, venue de nulle part, aux symptômes très étranges. Les effets du virus semblaient être post mortem, chose encore jamais vue à ce jour. Par chance, l'armée avait rapidement pris le contrôle de l'hôpital, car de nombreux patients décédés avaient miraculeusement repris vie, cherchant désormais de la chaire à mordre... L'aile B de l'établissement avait succombé en même temps que la ville au chaos, et bientôt, tous les patients furent placés en quarantaines. La zone fut rapidement utilisée comme refuge, et de nombreuses personnes vinrent s'installer dans cet abri de fortune. Malgré de nombreux décès au sein de "l'aire saine", de nombreuses agressions atroces, le lieu resta très solide ! En quelques mois, une communauté dirigée par un petit groupe armée s'était créé dans l'hôpital, et malgré la peur ambiante, leur chance de survie était bien plus élevée qu'au-dehors. Parker, de son côté, n'avait jamais eut affaire aux monstres. Ses parents lui avaient plus ou moins expliqué la situation, mais bien trop sommairement... "Les gens deviennent méchants" disaient-ils... Les Collins avaient toujours surprotégé leurs enfants, ce qui entraîna cette grande part d'ombre dans l'esprit de leur fils.
Tout confort est cependant en ce monde éphémère, et l'abri ne dérogea pas à la règle... Les barricades protégeant les réfugiés des monstres de l'aile B cédèrent, laissant place à une horde de morts assoiffés de sang ! Le danger était arrivé comme un raz-de-marée, des râles d'agonies en signe annonciateur. Parker et Daniel purent enfin être confrontés à la réalité. Mais tandis que le plus jeune frère n'aperçut dans cette vague tueuse seulement des créatures monstrueuses, Parker y observa ses voisins, de nombreuses connaissances, des amis... Les Collins réussirent à échapper au désastre sain et sauf, marchant sur les corps encore vivants des pauvres réfugiés ayant maladroitement trébuché. Leur voiture étant désormais leur meilleur atout, c'est avec un grand empressement que toute la famille se dirigea vers le véhicule, allumant immédiatement le moteur, et mettant les voiles en dehors du centre-ville. Après plusieurs mois de coups de feu et d'explosions, Olympia était devenue étonnamment calme... Les survivants se cachaient désormais dans leur maison, et les rues étaient désertes de toute trace de vie. C'était maintenant à Emilia, Eric, Parker et Daniel Collins de trouver leur cachette, leur nouvelle "maison". Avec un minimum de réflexion, il fut assez facile d'opter pour la forêt. Le danger y était peu présent, et les ressources vitales s'y regroupaient toutes ! La petite famille put tenir un premier mois dans les bois grâce aux conserves qu'ils avaient rapportées de leur ancien refuge, mais les rations se firent rapidement pauvres. La chasse et la cueillette étaient désormais des aptitudes à maîtriser, ce que Eric Collins se tint à apprendre pour le bien de sa famille. Les rôdeurs étant plutôt rares dans la forêt, il était relativement aisé de se déplacer. Parfois même, les Collins embarquaient dans leur voiture afin de récupérer quelques conserves sur des aires d'autoroutes. Cette vie s'étendra sur deux années, durant lesquels la famille se déplaça à travers l'État de Washington, rejoignant peu à peu la Californie. Cette existence pouvait presque être qualifiée de paisible, car leurs rencontres avec les rôdeurs n'étaient que très rares ! Les Collins ne devaient pas avoir eut affaire à plus d'une trentaine de créatures, chacune "prise en charge" par le père de famille. C'est ainsi sans grandes difficultés qu'ils rejoignirent un groupe de survivants en Californie. Une petite ville avait été totalement nettoyé et aménagés par de très charmants réfugiés ! Un petit monde utopique où éduquer paisiblement ses enfants : Angels Camp ! Peu après leur arrivée, un nouvel espoir fleurit en chaque habitant de la petite bourgade. Des tracts, lâchés par un avion, assurant la concoction d'un antidote ! C'était un nouveau départ pour l'humanité ! Un nouveau but pour la charmante famille qu'étaient les Collins ! Ou pas...
Parker Collins:
Nous avions fait énormément de voiture afin d'atteindre Santa Monica... À vrai dire, l'idée de quitter Angels Camp était plutôt source de mécontentement pour moi et Danny, mais papa était infirmier. C'était un homme de science, et il croyait aux progrès de l'humanité ! Il souhaitait à tout prix user de cet antidote, de ce remède miracle contre une soi-disant terrible maladie. Une fois là-bas, le rêve s'échappa bien vite... Des jours d'attente, dans une queue immense, avant de se faire injecter "la magie" dans nos veine. Papa restait confiant, et malgré l'annonce de certains effets secondaires, il croyait en la science. Je n'avais rien compris de ce remède, et je m'en fichais. Il ne s'agissait là que de faire plaisir à mon père ! Après tout, je m'étais fait vacciner contre la grippe, et rien ne m'a pourtant empêché de l'attraper... Il n'y avait pas de quoi sauter de joie face à ce test de substance ! Le seul ressentiment que me procura cette aiguille sous ma peau fut une douleur violente, et rien d'autre. Cependant, maintenant que cela était fait, papa nous avait promis de retourner à Angels Camp, alors c'était un soulagement ! Un soulagement cependant de courte durée, car pendant le trajet, un élément perturbateur vint entraver notre voyage... Papa avait mal réagi à l'antidote. Son système immunitaire, ou je-ne-sais-quoi ne l'acceptait probablement pas. Il devenait plus faible de jour en jour, et de la même manière que la grippe perça les défenses de mon vaccin, ce crétin se laissa emporter par son remède miracle ! C'était une vraie buse tout de même, et pourtant, nous l'avions pleurés... Maman elle aussi était faible, mais c'était une faiblesse d'esprit. Elle ne pouvait tourner la page, et repousser toujours l'heure de son départ, face au corps de son mari. Alors moi et Danny attendîmes dans la voiture, des heures, sans se douter du danger que représentait ce malade de Eric Collins... Tout commença par des cris, ceux de maman. Papa était revenu à la vie, il était devenu un nouvel homme ! Il avait vécu la résurrection, mais ce trou du cul s'en prit à maman. J'ai toujours su que ce gars n'était qu'un égoïste... Il avait faim, comme chaque "nouvelle personne", mais s'en prendre à sa femme était tout de même exagéré ! Moi et Danny Avions tenté de l'en empêcher, mais la seule conséquence fut de nous tacher de la tête aux pieds, du sang de notre propre mère. Alors j'ai frappé ce trou du cul, très très fort ! Avec l'aide d'un rocher, je lui ai détruit la tête, l'empêchant d'agir une seule seconde de plus. Cet homme avait eu sa chance, il l'avait gâché en détruisant sa famille... Mais je ne perdais tout de même pas espoir ! Cet élément perturbateur en moins, nous pouvions tout à fait reprendre notre vie avec maman. La nouvelle maman qui se réveillerait d'ici peu ! Danny pleurait... Il me hurlait qu'il fallait partir, que maman se changerait en monstre. Pourtant, je suis resté à son chevet, observant l'ouverture de ses yeux clairs, comme une naissance. Mon frère ne comprenait rien, il avait peur... Maman se leva, calmement, sereinement, et à la plus grande surprise de Danny, ne nous sauta pas au cou. La chose était évidente, mais personne ne prenait le temps de comprendre ces gens. Moi, je le ferai ! C'est ainsi que je pus conduire pour la première fois. Nous avions installé maman à l'arrière, vraisemblablement incapable de prendre le volant : direction Angels Camp ! Nous nous étions arrêtés à de nombreuses aires d'autoroutes, rencontrant de charmantes personnes, comme de mauvaises... C'était une après-midi, Danny et moi venions de prendre notre douche dans un motel abandonné, afin de nous laver de tout ce sang séché... Les employés c'étaient alors mis à nous attaquer, nous ayant pourtant laissé rentrer gentiment ! Notre mère elle-même tenta de nous agresser ! Puis je compris enfin... Les "nouveaux Hommes" avaient un petit défaut... Ils n'étaient pas très tolérants, un peu xénophobes sur les bords. Tout comme les autres finalement ! De ce fait, ils s'attaquaient à tous ce qui ne leur ressemblait pas. Cherchant leur nourriture en ces humains qui ne voulaient pas comprendre, qui ne souhaitaient pas s'adapter ! Moi, je faisais partie des Hommes ouverts d'esprit, alors j'en appris de leurs nouvelles coutumes. Me barbouiller de sang afin de travailler en équipe avec eux, jouer avec ces nouvelles rencontres que mes parents m'avaient tant cachées depuis des années ! Heureusement que mes amis étaient là, car Danny ne parlait plus... Il ne me disait plus mot, restant recroquevillé dans son mutisme. Il avait constamment peur. Ce fut alors à sa plus grande joie que nous rencontrâmes un petit couple, sur le chemin d'Angels Camp. Danny ne souriait jamais, mais je pouvais voir un semblant de joie dans ses yeux : il s'était enfin mis à parler. Joseph et Maria Stewart, c'étaient leur nom ! Des humains normaux, comme les aimaient mon frère. Au premier abord, les deux adultes avaient pris peur en voyant maman, mais je leur avais rapidement expliqué, en empêchant cette dernière de les bouffer inutilement ! Pour ne pas plus les effrayer, j'avais décidé d'attacher maman près de notre camp, nous laissant alors la possibilité de nous débarbouiller. M. et Mme Stewart étaient de charmantes personnes, nous avions eu d'amusantes discussions ensemble ! Leur histoire était sympathique à écouter, et leur raconter mes fous rires, en compagnie de mes amis, était tout aussi drôle ! Cependant, comme nous l'avaient appris nos parents, toute chose est éphémère, et maman elle-même ne tarda pas à mettre en application cette règle. Elle avait réussi à se détacher de sa corde, rongée par la faim. Je la comprenais, en même temps ! Elle s'attaqua à Joseph pendant son sommeil, nous réveillant alors en sursaut. Sa femme Maria tenta de lui venir en aide sur le moment, sans aucune arme, mais la pauvre dame fut mordue par maman (elle était vraiment forte !). J'ai alors immédiatement agi, triturant mes doigts dans les plaies de M. Stewart afin de me couvrir de son sang. Ce fut alors au tour de Danny, mais celui-ci refusa... D'un excès de folie, mon petit frère attrapa un couteau et le planta dans le cou de maman ! C'en était trop ! Danny avait changé... Il était devenu dangereux. Aussi était-il préférable pour lui comme pour notre famille d'accélérer le processus de renouvellement. Je lui avais alors planté à mon tour un couteau dans le cœur, l'empêchant d'asséner un second coup à sa pauvre mère ! Cette nuit s'était ainsi fini calmement... Maman dégustait son repas, ce qui m'incita à me rapprocher. J'observais ses manières, ses astuces afin de se nourrir, et c'est alors que j'essayai pour la première fois ! La peau était difficile à arracher, et de mauvais goût, ainsi appris-je rapidement à dépecer le repas avant de manger. Le cru n'était pas un grand problème, mais le goût du sang était assez difficile. Cette saveur de métal rouillé n'était pas très agréable, mais je m'y fis rapidement... Après tout, c'était mon premier repas en si noble compagnie !
You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.
Dernière édition par Parker Collins le Sam 30 Juin - 13:08, édité 1 fois
Sujet: Re: To die would be an awfully big adventure • Parker Ven 29 Juin - 16:26
Bon retour parmi nous ! Ravis de te revoir dans le coin huhu ! J'ai validé ton code de réglement ! Have fun pour ta fiche N'hésite pas si tu as besoin, le staff est là, enfin ca tu le sais déjà !
Sujet: Re: To die would be an awfully big adventure • Parker Sam 30 Juin - 13:45
Te voilà désormais un membre à part entière de Born !
Aileen L. Blackhood a l'immense plaisir de te valider ! Félicitations, tu rejoins le groupe des I see opportunities
J'aime vraiment beaucoup Parker Même s'il est sadique et tout, je pense que tu as plein de possibilités avec lui et j'ai hâte de te voir les exploiter... Voire même de les exploiter avec toi Have fun avec ce petit, mais je n'en doute pas
Tu peux dès maintenant te lancer dans l'aventure Bornienne :
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Sujet: Re: To die would be an awfully big adventure • Parker