Un cours particulier après la classe - feat. Saïd
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Un cours particulier après la classe - feat. Saïd

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Ambroisie Darkhölme

Ambroisie Darkhölme
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MessageSujet: Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Icon_minitimeMer 16 Jan - 1:30

Un cours particulier après la classe
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Ambroisie & Saïd
Cette vie était passée, elle s'était éteinte avec l'absence de Théodore. Ce silence pesant qui ne faisait que peser un peu plus sur mon cœur. La biologie, mon intelligence, mon cerveau. Je voulais qu'ils se taisent pour de bon. C'était le fait que je sois capable de réfléchir, de penser, qui faisait que je souffrais. Heureux les simples d'esprits. Ils souffraient peut-être moins de la perte d'un être cher, bien qu'en réalité, rien ne me permettait de l'affirmer. Peut-être que Théodore en savait plus sur ce sujet. Cet homme était un livre aux milles connaissances, posé, parfait... Ambroisie reprends toi ! Tournant ma tête sur la gauche, je l'aperçu, assis contre un mur à m'observer.

« - Bonjour Deacon...
- Salut... Depuis quand on squatte le lit des autres, opportuniste ?
- Désolée... Je t'attendais et...
- T'excuse pas, Augustine ne s'excuse jamais. T'es rentré comment ?
- La porte était ouverte, tu as oublié de la fermer, ou l'un de tes colocs... »


J'ai dû passer bien une heure à parler à ce Deacon et à l'observer en détails. La ressemblance était troublante. Mince, Augustine, pourquoi s'allier au sosie de ton défunt petit ami ? Cela devait être de la torture au quotidien. Embrassant l'homme sur la joue avant de filer, comme ma jumelle l'aurait fait d'après lui, j'allais vers mon lieu de travail.

Vance ne devait pas partager mon point de vue, lui, il voulait que je poursuive la voie scientifique. Alors je donnais des cours sur mon savoir. Les bases, seulement les bases et je me sentais comme un professeur des écoles hagard qui se demande s'il a choisi la bonne voie. Je devais l'avouer, les journées passaient vites, de façon surprenante. Je commençais à me prendre au jeu, mais très souvent, j'oubliais le côté hautain qui accrochait tant au visage d'Augustine. Tant pis, ils avaient qu'à me croire qu'en je leur avais dis que je n'étais pas elle. Quoi que jouer un rôle effaçait légèrement ma peine. Il me permettait aussi de prendre mes distances et de ne pas m'attacher aux personnes qui m'entouraient.

Il me prenait l'envie de croire en cette nouvelle ville, mais cela ne ferait qu'endormir ces habitants. Nous n'avions plus d'armes et si un problème leucos venaient à se pointer, nous serions tous foutus. Mes connaissances ne me feraient pas survivre et après avoir dépassé la mort, si un au-delà existait, je devrais sans doute être confronté à l'enfer de savoir avec lequel des deux hommes je voudrais passer mon éternité : mon mari ou mon âme sœur Théodore. Je le savais maintenant, mon après vie ne serait pas des plus drôles si elle existait bel et bien. J'en venais de plus en plus à vouloir croire en un après, parce que cette Terre se transformait en enfer. Avec un sourire venant d'une vie d'avant, je faisais en sorte que chacun de mes élèves passent une bonne soirée en rentrant dans leur petit appartement. Une fois la salle vidée, je m’asseyais sur mon bureau, face à mon tableau noir. La craie roulait sous mes doigts et mon regard vide montrait de la fatigue mélangée à de la nostalgie. Me mordillant la lèvre, je me levais et me sentant le cœur léger, j'utilisais ce tableau comme on croque dans un bonbon. J'avais besoin de retrouver le plaisir d'un enfant mélangé à mes préoccupations d'adultes.

La craie effleurait le tableau alors que je commençais à me prendre pour un peintre. Je dessinais alors un leuco, du moins, le visage de l'un d'eux et je faisais un petit descriptif à côté, comme une légende à mon œuvre d'art.

« Un leuco est un être humain possédé par un parasite. Une fois que l'humain décède, le leuco prends place au centre du cerveau et dirige le corps afin de trouver une nouvelle source de nourriture. Il dirige le défunt vers la source de nourriture la plus facile : un homme encore vivant. »

Prenant de nouveau place sur mon bureau, je penchais la tête sur le côté et appréciait mon moment récréatif. Vu sur le tableau, le leuco ne semblait pas forcément être une menace, mais plutôt une autre forme d'existence qui prenait beaucoup de place. Peut-être que si nous comprenions mieux le phénomène en lui-même, nous pourrions le contrôler ou éviter sa propagation.

Alors que j'allais en divagation profonde, je ressentais une présence, comme un regard qui pesait sur moi. Me tournant pour faire volte-face, peut-être à personne si c'était mon imagination, je souriais à l'homme que j'avais déjà croisé dans les couloirs.

« Ça se fait maintenant ? D'espionner les profs quand la classe est finie ? Tu vas tout rapporter à Vance pour gagner des points ? … La prof de sciences s'amuse à dessiner sur le tableau noir, elle se comporte comme une enfant. » Fronçant les sourcils de façon exagérée et accentuant un visage renfrogné, j'avais parlé avec une voix roque pour imiter celle du garçon, que je n'avais jamais entendu. Ce soir, je n'avais pas envie de me comporter comme Augustine. J'avais envie d'être moi, juste l'espace d'une heure ou deux. « Alors, je peux t'aider peut-être ? Ne reste pas sur le bord de la porte, rentre, je t'en prie. » Avenante, je lui offrait mon plus beau sourire amical. Ah, pourvu qu'il prenne la direction opposée, sinon je prenais le risque de me faire une connaissance que je pourrais apprécier. C'était sans doute un moment de faiblesse du fait de ton absence, Théodore. J'avais envie de redevenir un peu celle pour laquelle tu étais sans doute tombé amoureux.
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Saïd Tucker

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MessageSujet: Re: Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Icon_minitimeJeu 17 Jan - 23:00

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Ambroisie & Saïd
C'était stupide... Totalement et irrévocablement stupide. Mais il ne pouvait pas s'empêcher de faire des allers et venu devant cette porte en bois bouffée par les vers, cette salle de classe si étroite, mais préservée des intempéries. Dans la tête bourdonnante et le coeur angoissé de Saïd c'était un cocktail explosif de sensations pathogènes. Il avait presque envie de vomir sur la terre meuble sous ses pieds. Cela faisait des années qu'il ne s'était pas senti aussi nauséeux, pour une raison aussi... Humaine. Qui porte un doux prénom qui le fait frissonner : Roxanne. Rien que d'y penser, l'arabe n'a qu'une envie c'est aller se donner aux rôdeurs pour qu'ils lui dévorent ses sentiments et le soulagent des tourments éreintants. Comment cela a-t-il seulement pu se produire ? A l'origine, il y a six ans, elle l'insupportait, et il l'a sacrifiée pour sa survie, en la jetant de ses deux mains aux rôdeurs. Puis il l'a revue, l'an dernier, a tenté de se suicider en sautant du haut d'une falaise. Mais la mort l'a rejeté, lui et sa culpabilité étouffante. Et aujourd'hui... La revoir au village déclenche un autre type de sentiments intenses, mais complètement inappropriés. Quand ses yeux tombaient sur sa silhouette gracile au loin, son coeur tambourinait anormalement. Quand son odeur le surprenait au détour d'un couloir, il perdait le fil de ses pensées. Tout convergeait pour lui prouver qu'il en tombait amoureux. Et de nouveau à cette pensée, des convulsions l'étreignaient au niveau de l'estomac. Il allait vraiment recracher son déjeuner. Pour pallier à ces symptômes, Saïd s'était décidé à prendre le taureau par les cornes. Il allait essayer d'être ami avec elle, l'approcher. Trouver des points communs, des sujets de discussions. Saïd sait qu'elle est branchée sciences, médecine tout cela. Alors, il a regardé sur la liste des villageois d'Ellia qui pourraient lui apporter des connaissances sur le sujet et c'est tombé sur une jeune professeur de biologie. Une de ses collègues, puisque lui-même donne des cours aux plus jeunes. L'avantage d'avoir plus ou moins éduqué son "enfant" depuis près d'un an. Mais ce n'est pas le sujet. Prenant son courage à deux mains Saïd traverse le seuil de la porte de classe, mais il s'arrête net en voyant la jeune femme en question dessiner sur le tableau noir. Il ne se questionne pas sur l'étrangeté de son oeuvre d'art, pensant sincèrement qu'il s'agissait d'un cours qu'elle était entrain de préparer. Néanmoins, la brune finit par sentir la présence du survivant, et son regard attentif sur elle. Croisant alors les prunelles brunes du basané, qui ne s'en dérobent pas une seconde, en dépit du ton qu'elle emploie par la suite. « Ça se fait maintenant ? D'espionner les profs quand la classe est finie ? Tu vas tout rapporter à Vance pour gagner des points ? … La prof de sciences s'amuse à dessiner sur le tableau noir, elle se comporte comme une enfant. » dans un premier temps, Saïd ne semble pas vraiment réagir à cette verve piquante, et finalement, les bras croisés, c'est un sourire presque imperceptible qui fissure élégamment le coin d'une de ses joues. " Je ne vois pas où est le mal dans le fait de dessiner comme un pied. " rétorque posément Saïd, un brin moqueur. Histoire de détendre l'atmosphère et qu'elle comprenne qu'il s'en fiche réellement de toutes les bizarreries qui peuvent se trouver dans son caractère. " Et je ne t'espionne pas, j'admire simplement la manière dont tu sais tenir le bout d'une craie. Je devrais peut-être faire de même, quand je donne mes cours. Ça a l'air de captiver l'auditoire. Enfin, moi, ça m'a rendu muet d'admiration. " Saïd verse généreusement dans l'ironie, et la moquerie. Clairement. Mais c'est une manière de faire de l'humour, dans ce monde où il en manque cruellement. « Alors, je peux t'aider peut-être ? Ne reste pas sur le bord de la porte, rentre, je t'en prie. » L'arabe hoche la tête et s'avance dans la direction indiquée, sans plus tergiverser. S'il a déjà croisé Ambroisie, il ne s'est jamais vraiment arrêté sur ses traits. Et à présent qu'il le fait il se rend compte que leur âge doit être très voisin. Mais que la fermeté de sa physionomie fait d'elle l'une des femmes les plus physiquement captivantes de ce village. Et dans ce monde que tous se sont acharnés à oublier, elle aurait probablement pu devenir actrice et briller sur le grand écran. Saïd s'installe sur une table,  et se gratte l'arrière de sa tête pleine de cheveux bouclés et sales. " A quel point t'es douée en sciences ? Tu as fait des vrais études là-dedans ? T'étais médecin ? " le basané ignore comment poser sa véritable question, alors il tourne autour du pot. En rivant son regard hésitant et incertain dans celui de la professeure. Pour se donner de la consistance, il croise les bras contre son torse bombé.
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Ambroisie Darkhölme

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MessageSujet: Re: Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Icon_minitimeLun 21 Jan - 17:23

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Quand on joue au rôle de quelqu'un d'autre, ce serait dommage de ne pas se laisser aller un peu et les provocations du jeune homme m'amusait. J'avais envie de savoir quels étaient ses limites, lui qui s'amusait à me provoquer sans la moindre gêne. Il me plaisait bien, dans son attitude et sa façon de tourner autour de sa véritable question. Dans un premier temps, je l'avais simplement laissé s'installer, tout en l'observant. J'avais retenu chacun de ses mots et puis, quand il vint pour moi le temps de répondre, un gloussement s'échappa de mes lèvres. Je sautais de ma propre table pour arriver à sa hauteur. Je levais la tête pour toujours le regarder droit dans les yeux. Son attitude, le langage de son corps montrait à la fois une sorte de démonstration de force, mais aussi une certaine volonté de vouloir se protéger, mais de quoi ? Alors de façon très impoli je le détaillais de la tête aux pieds. Je fis une moue comme si je me permettais de lui donner une note dans ma tête, c'était tout à fait ce à quoi Augustine s'amusait. Ma bonne éducation m'empêchait de le faire, mais pour une fois, je trouvais cela amusant.

« C'est de cette façon que tu demandes quelque chose ? En te moquant de la personne dont tu as besoin ? » Questionnais-je avec une voix exagérément suave. « Sache pour ta gouverne que mon leuco est une véritable œuvre d'art... Et que tu aurais bien intérêt à être captivé, parce que je suis captivante, mais pas seulement en science. » A la moquerie, je répondrais donc en provocations. Tenant ma craie entre le pouce et l'index, je posais ma craie au niveau de son cœur, tout en ne le quittant pas du regard. « Prouve-moi que tu sais mieux dessiner que moi.. Tu as l'air tellement sûr de toi, allez cow-boy, montre moi qui est le pro de la craie entre toi et moi. » Je claquais alors la craie sur sa table, l'abandonnant là sans me soucier de ce qu'il pourrait répondre. S'il voulait jouer aux mâles dominants, il ne ferait sans doute rien.

J'empruntais alors la chaise d'un de mes élèves pour m'y mettre à califourchon, l'observant toujours du coin de l’œil. Il travaillait avec moi, j'en étais certaine, mais je ne savais pas s'il avait connu Augustine. J'aurai aimé qu'il se présente, mais à dire vrai, je ne mettais pas présentée non plus. « Augustine, microbiologiste dans une autre vie et toi ? » Je pensais que Deacon serait fier de moi, j'avais décidé de reprendre un peu le rôle de ma sœur, parce qu'il m'amusait avec ce jeune homme légèrement plus bronzé que moi. J'avais envie de m'amuser de toute façon, de relâcher la pression et peut-être qu'au fond, la meilleure jumelle était peut-être encore un mélange des deux. « Alors pose-toi les bonnes questions. Sans doute que je ne suis pas une super amie de Vance si je dois faire l'éducation des enfants au lieu de peut-être soigner de véritables maladies. Tu risques d'être mis sur la planche moussaillon si tu veux que l'on fasse ami-amie. » Je n'étais pas du genre à cacher que je ne faisais pas parti des personnes en qui le grand patron avait le plus de confiance. Je ne voulais pas que certaines personnes se méprennent. Je ne savais pas vraiment comment Vance fonctionnait et je ne voulais porter préjudice à personne. Le fait que je ne sois pas Augustine pouvait induire certaines personnes en erreur. Si elle n'avait pas été ma jumelle, il était fort à parier que j'aurai peut-être même pu faire parti de ceux en qui Vance aurait pu réellement poser sa confiance et à juste titre. Mais avec l'absence de Théodore et le fait que je cédais à la facilité, mon rôle d'aujourd'hui avait fini par me plaire, ou du moins, me satisfaire assez pour que je ne demande pas une nouvelle entrevue à Vance. J'avais à manger, un travail et j'avais des murs pour me protéger. Pour l'instant, je n'avais rien de plus à demander, clairement. Je n'avais pas spécialement de responsabilités et pour une fois, cela faisait un bien fou.

« Tu sais joli cow-boy, si ce sont des questions de santé, je ne pourrais pas te répondre à tout, je suis vraiment spécialisée dans la microbiologie. Si tu as un problème de santé, je préfère que tu te tournes vers quelqu'un qui saura mieux te répondre que moi. Mais si tu veux, je peux partager ma théorie sur les leucos avec toi. On va pas se mentir, les personnes de mon quartier ne sont pas très branchés science... Bref, qu'es-tu vraiment venu chercher auprès de moi ? » Croisant mes bras sur le dossier de la chaise afin d'y poser mon menton, ma personnalité revenait au galop. J'étais beaucoup moins taquine et beaucoup plus à l'écoute des problèmes du jeune homme. Finalement, même un problème de santé aurait pu trouver d'éventuelles réponses avec moi, mais je ne voulais pas qu'il me prenne pour un puits de science non plus. Tout ce que je pouvais conclure sur mon visiteur pour le moment, c'est que je l'aimais bien.
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Saïd Tucker

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MessageSujet: Re: Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Icon_minitimeLun 28 Jan - 1:26

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Ambroisie semblait beaucoup plus amusante qu'il ne l'aurait imaginé de prime abord. Saïd vint rapidement à cette conclusion, dès qu'elle commença à répondre à ses morsures verbales, en fait. Il ne s'attendait pas à être reçu de cette manière, aussi ... Taquine, presque joueuse. Mais c'était plaisant, qu'elle ait du second degré, et qu'elle ne soit pas susceptible. Quelque part, ça la rendait intéressante aux yeux du basané, qui se mettait à vraiment l'observer. « C'est de cette façon que tu demandes quelque chose ? En te moquant de la personne dont tu as besoin ? » elle n'aurait pas mieux pu le cerner. Par intelligence, Saïd préfère conserver le silence pour le moment, la laissant poursuivre et révéler, consciemment ou non, le fond de sa pensée. Toute information est bonne à prendre sur la mécanique du cerveau des autres survivants. Savoir comment ils fonctionnent peut être éventuellement utile, à présent qu'ils vivent tous les uns avec les autres. Qui sait, de bonnes alliances pourraient rendre la vie à Ellia plus sûre et plus agréable.« Sache pour ta gouverne que mon leuco est une véritable œuvre d'art... Et que tu aurais bien intérêt à être captivé, parce que je suis captivante, mais pas seulement en science. » Saïd n'est pas sûr d'avoir envie de savoir ce dont elle parle avec tant de confiance en elle. Mais en même tant, pourquoi chercherait-elle à se vanter ? Pour tout survivant, vaut mieux cacher ses points forts, c'est presque une règle de la survie. Peut-être qu'elle veut le mener en bateau ? Saïd doit rester sur ses gardes, concentré sur l'essentiel, et ne pas perdre de vue l'objectif. " Seule ta science m'intéresse. " affirme-t-il, un sourire dont il ne se rend pas forcément compte aux lèvres. Mais c'est peut-être trop brut, il veut tout de même qu'elle accepte son offre, et ce n'est pas en manquant de souplesse qu'il parviendra à son objectif. " Mais je serai ravi d'apprendre tout ce que tu sais faire. Tu as l'air effectivement d'être une femme pleine de talent. " Saïd semblerait presque dans le charme, à la manière presque veloutée qu'il a de lui sourire. C'est bizarre, mais il a l'impression tenace de retrouver sa chaleur d'autrefois. Cette joie intérieure typiquement méditerranéenne, ses racines tunisiennes. C'était comme si sa nature ancienne, pendant quelques secondes, était revenue. C'était possible ça ?  « Prouve-moi que tu sais mieux dessiner que moi.. Tu as l'air tellement sûr de toi, allez cow-boy, montre moi qui est le pro de la craie entre toi et moi. » l'arabe émet un rire léger, à l'entente du mot cow-boy. La jeune femme n'avait pas vraiment le physique d'une personne qui s'exprime de cette manière en étant crédible si vous voyez ce qu'il veut dire. Pour autant, l'arabe ne bouge pas de sa place, et ses bras restent solidement fixés contre son poitrail. " Je n'aimerais pas te faire de l'ombre. Je sais être un gentleman. " sa riposte n'est pas des plus recherchée, mais il n'est pas là pour dessiner sur un tableau. Enfin, ils se présentent l'un à l'autre. « Augustine, microbiologiste dans une autre vie et toi ? » Saïd lui serre la main, comme s'ils vivaient dans une société où il existait encore ce genre de civilité. Cela lui permet de se rapprocher d'elle et de constater une lueur étrange dans son regard qu'il ne saurait déchiffrer. Ne la connaissant pas réellement, il n'y voit pas tout de suite la marque du mensonge. Et préfère ne pas s'y attarder plus attentivement pour le moment. " Kermit, je bossais dans un talk show avec Peggy la cochonne. " rétorque Saïd, un sourire léger aux lèvres. L'humour est une faiblesse, et Saïd est clairement très faible dans le domaine." Saïd. Ancien hockeyeur sur glace. " il ne va pas s'étaler sur sa carrière, et le fait qu'il était célèbre autrefois. Cela n'a plus aucune espèce d'importance à ce jour. « Alors pose-toi les bonnes questions. Sans doute que je ne suis pas une super amie de Vance si je dois faire l'éducation des enfants au lieu de peut-être soigner de véritables maladies. Tu risques d'être mis sur la planche moussaillon si tu veux que l'on fasse ami-amie. » Saïd prend le temps de l'écouter, et de réfléchir... Mais il est drôle qu'elle lui propose de se méfier d'elle, alors qu'elle ne sait même pas d'où il vient lui. Il n'est pas encore un exemplaire, de ce qu'il sache. " Pourquoi tu me dis ça ? Tu veux que je pense que tu n'es pas fiable ? Alors arrête de me dire la vérité. Arrête d'essayer de faire en sorte que je me méfie de toi. Parce que ça provoque l'effet inverse... Mais c'est peut-être ce que tu cherches, et dans ce cas, c'est très intelligent de ta part. "Saïd esquisse un sourire, désarmé et incertain, sans quitter les prunelles de la brune des siennes. C'est rare, mais il ignore sur quel pied danser avec cette villageoise, quelque chose lui souffle qu'elle n'a rien de dangereux... Mais une voix plus méfiante lui rappelle que dans ce monde personne ne s'en est sorti mentalement indemne. Or, toute personne endommagée est capable du pire. Saïd ne doit pas l'oublier. Jamais. « Tu sais joli cow-boy, si ce sont des questions de santé, je ne pourrais pas te répondre à tout, je suis vraiment spécialisée dans la microbiologie. Si tu as un problème de santé, je préfère que tu te tournes vers quelqu'un qui saura mieux te répondre que moi. Mais si tu veux, je peux partager ma théorie sur les leucos avec toi. On va pas se mentir, les personnes de mon quartier ne sont pas très branchés science... Bref, qu'es-tu vraiment venu chercher auprès de moi ? » C'est amusant comme elle essaye de trouver une raison à sa venue, alors qu'elle aurait tout simplement pu commencer par lui poser la question. Cela aurait été bien plus rapide. " Si j'avais des problèmes de santé je serai allé à l'infirmerie. " c'est d'une logique imparable et indubitable... Et d'un coup, la solution à son problème apparue toute simple: il n'avait qu'à se blesser, pour avoir l'attention de Roxanne. Travaillant en tant qu'assistante médicale, elle n'aurait d'autre choix que de le soigner. Il pourrait aisément simuler des symptômes ou s'entailler le bras. Rien qui ne le mette réellement en danger. Un sourire presque calculateur se dessina sur ses lèvres. " Merci Augustine, tu commences déjà à m'aider. " à présent, un sentiment salvateur, et tourbillonnant, s'emparait du coeur et de la tête du basané. Mais il ne pouvait pas s'arrêter qu'à ce plan d'attaque, il fallait le renforcer avec du fond. " Partage moi tout ce qui peut intéresser des scientifiques. C'est ma requête. " Saïd qui s'était assis sur la table se déplace sur un siège, dans une posture d'élève. Prêt à apprendre. Mais il sait bien qu'il ne peut pas demander une telle chose sans donner en retour. Ce monde-ci repose sur le troc. " Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? Deux tickets pour t'acheter des feuilles et un crayon pour dessiner ? " elle va lui demander plus, c'est sûr, mais vaut mieux commencer relativement bas.
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Ambroisie Darkhölme

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MessageSujet: Re: Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Icon_minitimeVen 22 Fév - 2:44

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Sa première réponse avait enclenché en moi un mécanisme que je n'avais pas utilisé depuis bien longtemps. J'utilisais l'analyse en société seulement pour voir à qui j'avais vraiment à faire. Depuis que la fin du monde était amorcée, j'avais mis un peu de côté ce trait de ma personnalité. Il était inutile de faire dans la dentelle et la subtilité amenait plus rapidement à la mort que l'instinct de survie. Pour une fois, cette nouvelle ville champignon me permettait de m'attarder un peu plus sur les détails. Je n'avais pas l'art de jauger comme ma sœur jumelle, cette fois je prenais plus le temps de façon subtil. Mon regard s'attarda sur des petits détails, même si finalement, la réponse était évidente. Avant tout ce qui s'était passé, ce n'était pas sa tête, mais ses muscles qu'il utilisait pour gagner sa vie. La réponse, il allait me l'offrir bientôt, mais je l'avais déjà. Cela me rappelait vaguement un vieux film et une réplique en particulier : toi c'est la tête et moi c'est les jambes. Ce qui était plutôt amusant puisque les jambes étaient aussi une personne brillante. J'allais peut-être enseigner à quelqu'un qui allait me surpasser. Enfin, si un jour nous avions la chance de survivre et de le découvrir ensemble.

Sa seconde réponse me fit sourire, même rire, avant que mon regard pétillant croise le sien. Soit il jouait avec le feu comme je m'étais permise de le faire ou les rôdeurs l'avaient déboussolés au point de ne plus comprendre les seconds degrés. « Pleine de talents et sur des sujets que tu ne soupçonnes même pas ! Mais j'imagine que tu aurais beaucoup à m'apprendre aussi... Enfin si la ville tient toujours d'ici là. » Le scepticisme qu'aurait Augustine pourrait être le mien aussi. J'avais du mal à croire aux Contes de fées maintenant et cette ville paraissait solide seulement si on y croyait très fort.

Seul mon sourcil se leva quand il se permit de se décrire comme un gentleman. Cela restait à voir. Il avait débarqué après les cours tout en se moquant de ma fibre artistique avant de me dire d'un ton impératif que tout ce qu'il avait besoin de moi, c'était mon côté dictionnaire ambulant. Il fallait peut-être revoir certains points jeunes hommes, ce n'est pas parce que la plupart des adversaires masculins étaient six pieds sous terre que l'on pouvait se prétendre gentleman sans en avoir les manières. Bref, il allait devoir le prouver à mes côtés ou plutôt auprès de sa belle, pour l'instant j'en restais fortement sceptique et je ne finis que par lui offrir un sourire moqueur pour simplement souligné le fait qu'il ne relevait pas mon défi. A croire que même enfermé et en sécurité, plus personne ne se permettait de prendre les choses de façon plus légère. Qu'il y avait-il de mal à partager un moment de jeu avec une parfaite inconnue ? Il ne s'agissait que d'une craie et d'un tableau noir après tout...

Cette sensation semblait presque nouvelle alors qu'il ne s'agissait pourtant que des gestes d'antan. Je ne me rappelais même plus quand est-ce que j'avais serré la main de quelqu'un. A part Théodore, je n'avais plus jamais accepté d'avoir quelqu'un à mes côtés trop longtemps et pour ce faire, j'évitais soigneusement ce genre de geste comme une simple poignée de mains. C'était comme une promesse muette que l'on pensait maintenant les deux parties incapables de tenir : le début d'une construction de relation. Même si aucun de nous deux n'avait vraiment d'attente précise. Enfin non, disons que j'ignorais encore celle de : « Saïd, fan des muppets shows, c'est retenu ! J'espère que tu as retenu les leçons de Peggy... »

Le basané n'avait pas tords sur tous les points, je n'étais pas sensée souligner le fait que je n'étais pas dans les bonnes grâces de notre chef suprême. Mais je le trouvais fort sympathique monsieur muscle et je ne voulais pas forcément lui attirer d'ennuis. Je me pinçais simplement les lèvres avant de me relever et de faire quelques pas dans ma classe, traînant ma chaise derrière moi, m'appliquant à faire du bruit simplement parce que n'avais pas forcément l'intention de répondre à ses questions. Près de mon bureau et contre la fenêtre, je reposais mon siège et reprenais place à califourchon. « Je voulais simplement dire, méfie-toi des apparences. Mais tu n'es pas l'un de mes élèves, tu t'en sors sans conseil, alors je tairais mes autres pensées... » Lançais-je en concluant par un petit gloussement taquin. Après tout, il était assez grand pour se faire ses propres idées et j'étais assez grande pour rejeter son amitié si je trouvais cela risqué pour lui ou pour moi. De toute façon, nous étions bien loin d'une grande amitié. S'attacher ne serait-ce que d'un sentiment de courtoisie était maintenant toute une épreuve dans ce monde.

Puis en écoutant ses élucubrations, je me permettais de froncer les sourcils, ne répondant pas jusqu'à ce qu'il m'offre un marché. Pour qui voulait-il se faire passer et pour quoi faire au juste ? Il trouvait que je l'avais déjà bien aidé et donc mes réponses lui avait permis de formater un plan dans sa tête. Ce qui était sûr maintenant, c'est que j'avais en face de moi un cerveau. Mais que par contre, si ses intentions n'étaient pas pures, ce n'était pas malin de me le faire remarquer.

« On peut savoir à quoi Kermitt la grenouille joue ? Quel plan diabolique prépares-tu avec tes connaissances scientifiques fraîchement acquises ? C'est peut-être moi qui devrait me méfier de toi finalement. Quand à ce que tu me dois... J'aurais bien une idée... »

Avec un sourire provocateur, je m'en tins là et sans attendre de vrai réponses à ma dernière provocation, je me levais pour me remettre face à mon tableau. Prenant une nouvelle craie, je dessinais une simple flèche devant mon leuco.

« Première chose, on n'est pas tous fabriqué de la même façon. J'imagine que dans ton équipe professionnel, c'était la même chose. Alors je vais te montrer comment je pense, et ce sera à toi de voir si tu penses que cela réponds à ta question. Un scientifique pour moi, c'est une personne qui est déjà curieuse. Tu veux nous comprendre ? Un autre scientifique m'aurait demandé que veux dire leuco... Alors je te laisse répondre à cette question toi-même... Et surtout, pourquoi je les appelle comme ça... La curiosité, la recherche, se poser les bonnes questions. Je pense que ce n'est pas mal comme départ pour te mettre dans le bain, tu ne crois pas ? Je pense que tu peux d'ores-et-déjà répondre à la question suivante : vers quel sujet se tourne tous les scientifiques encore en vie ? »

La réponse était évidente, mais pour bien comprendre un scientifique, il fallait commencer par répondre aux questions de soi-même. C'était notre mode de fonctionnement après tout. Poser les questions et y répondre par tous les moyens mis à disposition.
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Saïd Tucker

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MessageSujet: Re: Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Icon_minitimeMar 5 Mar - 0:13

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Augustine me semblait presque déçue... Que je ne lui vole pas sa craie pour l'affronter, tel le fougueux D'Artagnan fauchant l'ennemi de la pointe de son épée, sur ce tableau noir, ancienne preuve d'un autre temps, et à fortiori de vieilles coutumes : l'école, l'éducation. " On n'a plus le temps pour ces enfantillages Augustine. Alors ne rechigne pas trop parce que je te refuse ce jeu. " de nous deux, lequel est le  véritable maître ? On peut se le demander. Néanmoins un sourire traître de l'amusement procuré s'esquisse délicatement   sur mes lèvres. Pour une survivante, elle semble presque normale... Et c'est différent. Intriguant même. Scrutateur et attentif, je m'approche d'un pas ou deux, guère plus. Espace vital oblige. " Je n'ai pas grand chose à offrir tu sais... À part un cerveau pas frais aux zombies. Dans ce monde, je ne vaux plus grand chose. " contrairement aux apparences, je le dis à la fois lentement et en souriant. Non pas que je me dénigre par pur masochisme. Mais je trouve cela plaisant en fait, d'avoir affaire à quelqu'un qui ne sait rien de moi. Je ne suis qu'une page blanche, sans bavure ni rature, sans tout ce noir d'encre qui bouffe chaque page du cahier, je peux être qui je veux, dire n'importe quelle connerie, elle n'a aucun moyen de déceler le vrai du faux. La discussion se poursuit et l'humour d'Augustine continue de se révéler, de plus en plus mutin, à croire qu'on prend le thé entre amis sur des terrasses qui aujourd'hui ont été détruites par les bombes. " C'est dingue... Ce que t'as l'air normal. " finalement, ça m'échappe, en un murmure entraîné par la brise jusqu'à ses oreilles aussi pointues que celles des lutins. Mais c'est tellement surprenant... de rencontrer quelqu'un comme elle. Qui semble épargnée par la cruauté de cette vie macabre. Si c'est réel, elle est une putain de miraculée. Tout se poursuit, je m'asseois, elle aussi, pas au même endroit, bien évidemment. Elle veut savoir ce qui se trame dans les limbes de mon cerveau et un sourire se dessine à nouveau sur mes lèvres. " On va garder un peu de mystère, tu es d'accord ? " je ne veux parler de Roxanne à personne, étrangement. Je sais que j'ai failli l'envoyer six pieds sous terre et que ça entache quelque peu mes chances, mais je ne peux pas m'empêcher d'espérer tout de même. Je pense à l'électricité de ses regards et ça me fait revivre. C'est bizarre, mais avec Roxanne, je ne suis plus un survivant. Je deviens vivant. Enfin bref, j'écoute toute l'explication d'Augustine avec un intérêt palpable et grandissant. Se poser les bonnes questions et être curieux. C'est déjà ce que je fais au quotidien non ? Non... Parce qu'elles voient plus loin, ces scientifiques. Le leuco ? Ma première pensée à cette évocation est : peu importe, ça ne m'aidera pas à survivre dans l'immédiat.... Je suis trop frontal, il me faut prendre du recul. Échapper à ma condition de prédateur, de survivant. Penser plus loin que mes satisfactions à plus ou moins courts termes. Penser stratégique. Penser à la finale, pas à la régionale. Comme au hockey sur glace, oui. La brune est pédagogue, et dénote d'une aisance certaine à l'explication. Toutes les pièces du puzzle se mettent en place, grâce à elle. Oui, cette professeur de physique m'ouvre les yeux sur une autre façon de penser et de réfléchir. Elle étend le champ de mes possibilités et c'est bien plus précieux que n'importe quelle chose qu'elle pourrait me demander en échange. C'est une certitude. " Nos amis les zombies ? " je réponds à sa dernière question, avec toute l'ironie du monde, haussant un sourcil dubitatif, mais amusé. " Tu veux que je parle rôdeur ? " je ne suis pas sûr que ça la fasse rêver... Cela n'a rien de très sexy comme sujet. Mais Augustine ne connait pas tous les aspects de l'affaire. Il faut que je lui en expose davantage pour qu'elle puisse me donner toutes les clefs de la réussite, ou de l'espoir de réussir en tous cas. " Pour séduire une scientifique je dois lui parler de zombie donc ? Décrire leur os décharnés et leur yeux évidés ça va la faire fantasmer ? " clairement, un léger rire m'échappe. Même moi je sais que ça ne fonctionnera pas. Quelle femme pourrait trouver ce sujet ragoutant ? Augustine doit bien se rendre compte que je ne suis pas convaincu, puisque je prends la peine de la regarder dans yeux, avec une désobligeance teintée d'amusement qu'elle va finir bien connaître. " Tu n'as pas mieux pour stimuler l'intellect ? Parler des armes... Ça c'est du concret, non ? " eh bien ? Je cherche aussi où sont mes propres techniques de séduction. Dans le fond, en presque 7 ans de survie... Je n'ai eu aucune relations alors je ne sais franchement pas pourquoi je la ramène. Un silence s'installe et puis... " Toi par exemple... T'aimerais qu'un survivant te parle de quoi ? Pour te faire penser à autre chose qu'à ce monde pourri dans lequel on évolue ? " autant s'attaquer à du solide, plutôt que de rester sur la théorie. Parfois un bon témoignage est plus enrichissant - et plus édifiant - qu'une multitude d'hypothèses, pour trouver une solution.
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Ambroisie Darkhölme

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MessageSujet: Re: Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Icon_minitimeSam 6 Avr - 16:14

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Une nouvelle fois, comme une sorte de ballet mécanique entre le jeune inconnu et moi, je le laissais mener la danse quelques temps pour qu'il puisse m'exposer son point de vue. Il fut un autre temps où j'interrompais tout le temps les personnes avec qui je discutais par peur que ma pensée s'évade. Je ne le faisais plus, parce qu'Augustine avait toujours eu cette perfidie de se souvenir de tout pour tout renvoyer au visage de son adversaire. Ma jumelle aimait surtout une seule et unique chose : gagner. Mais n'oublions pas qu'elle avait toujours été mon éternelle rivale et j'étais peut-être juste mauvaise langue. Cela me servait par contre, bien plus que je ne voudrais le reconnaître. Un jour, ces murs qui nous retiennent tous allaient tomber. Un jour, nous allions devenir de nouveau pleinement des survivants près à égorger son prochain pour un maigre repas ou pour le donner en pâture à des rôdeurs. Sans doute que la plupart des personnes peuplant cette ville n'y survivraient pas. Ils ne pourraient pas encaisser le choc de perdre une nouvelle fois ce semblant de civilisation.

Je m'approchais de mon tableau dans une sorte de profond mutisme avant que la craie ne presse la matière noire pour y laisser une trace. Au fond, peut-être que j'aurai dû devenir artiste sur toile noire ? Je fredonnais une musique entre mes lèvres tout en dessinant une simple rose sur le tableau noir. « Tu comptes me mettre une fessée parce que je me comporte comme une enfant ?... Ou vas-tu procéder comme les vieux maîtres d'écoles et me donner des coups de règles ? Alors sergent... Quel est votre plan ? » Amusée, j'eus un léger rire en repensant au fait qu'il se comparait comme un repas pas frais pour quelques leucos qui traîneraient dans le coin. « Je ne vaux plus grand chose, les cerveaux sont justement de bonnes proies. Si je n'avais pas eu des personnes pour me protéger au début, je serais six pieds sous terre. Enfin, dans le meilleur des cas... » Ici, c'était bien Ambroisie qui parlait, mais j'avais décidé de jouer double jeu avec ce garçon plutôt que de faire la fausse sœur diabolique jusqu'au bout. Puis, après tout, c'était vraiment moi la scientifique, pas ma sœur.

J'aurai pu afficher un sourire empreint de tristesse quand il effleura le fait que j'avais l'air normal. Au fond, je crois que j'étais surtout en colère la plupart du temps. Mais ce soir, ce soir j'avais envie de me permettre de redevenir cette enfant enjouée qui était morte à l'intérieur avec toutes ces atrocités. « Tu ne veux pas t'accorder une soirée tout comme moi ? Une simple soirée où l'on jouerait le jeu d'avoir été vraiment sauvé. Imagine. Cette infection dehors serait éradiquée, est-ce que tu continuerais à jouer les gros bras en gonflant ton torse pour montrer qu'il ne faut pas te chercher ? Juste cette fois, j'ai envie d'être plus espiègle avec un inconnu, quelqu'un avec qui je ne suis pas obligée de voir le reflet de nos morts. A quoi bon survivre si on pense que l'on ne sera plus jamais capable de vivre ? » Comme pour tirer un trait sur ce monologue triste, je dessinais un rond sur le tableau pour ensuite y dessiner un smiley qui sourit. Je posais finalement ma craie et me retournait avec un sourire tout en m'appuyant sur le rebord du tableau.

Faisant ensuite un pas en avant, je m'intéressais de nouveau au sujet pour lequel il était venu me consulter. « Si je comprends bien... Tu viens me voir pour séduire une autre fille ? T'es un véritable goujat. » Assurais-je tout en ayant un éclat de rire. « Elle a beaucoup de chance, tu es prêt à tout ! » Croisant les bras sur ma poitrine tout en essayant de l'imiter grossièrement avec son regard assuré, je réfléchissais réellement à sa question. « Pour être parfaitement honnête... J'avoue que j'ai été amoureuse deux fois. Ils étaient tous les deux des intellectuels... Mais on parle d'un autre temps. Même si j'ai rencontré le second après l'arrivée des leucos, la civilisation n'était pas encore un lointain souvenir. » Prenant une profonde inspiration, je retroussais mes lèvres avant d'avancer : « Je pense que si je devais encore être charmée, une dernière fois, j'aimerais quelqu'un qui sache me changer les idées. Quelqu'un qui m'empêcherait de trop réfléchir, quelqu'un qui saurait dire stop pour me montrer que la vie n'est peut-être pas encore arrivé à son terme. Quelqu'un qui permet... D'avoir de la légèreté rien qu'une fois. » Histoire de dédramatiser ce cours de séduction pour scientifique débutant, je le regardais avec un regard espiègle avant de lui lancer une légère pique. « Mais on n'est mal parti avec toi qui ne veut même pas me dessiner un leuco sur le tableau. »

Haussant simplement les épaules, j'allais m'asseoir en billait sur le bureau du maître de la classe tout en levant les yeux au ciel. Quels sujets ? Soyons sérieux, chaque personne est différente, même quand on partage une même ambition. Je ne connaissais sûrement pas la personne qu'il voulait séduire. « Tu sais quoi d'autre à part qu'elle aime la science ? Est-ce que tu connais au moins son sujet de prédilection ? Ce qu'elle aimait manger ? Quel film elle adorait ? Tu as la chance d'être coincé dans ce qui ressemble à une vraie ville, sers-t-en. Montre lui qu'elle peut rire de nouveau ! Ne serait-ce qu'une soirée.... » Avec un léger sourire en coin, j'attendais d'en apprendre un peu plus. Je n'allais pas non plus l'envoyer dans le mur sans rien connaître du tout de sa demoiselle en détresse.
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Saïd Tucker

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MessageSujet: Re: Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Un cours particulier après la classe - feat. Saïd Icon_minitimeMar 23 Avr - 10:09

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Il aura fallu six ans d'apocalypse, six ans de naufrage psychologique pour que le coeur de Saïd s'éveille enfin. Et pas face à n'importe qui, non. Une femme qui l'insupportait. Une femme qu'il a jeté aux fauves de ses propres mains. Une femme qui ne pourra jamais l'aimer. C'est cruel comme le Destin peut se moquer de vous, alors que vous touchez déjà le fond. Saïd garde espoir tout de même, de la conquérir. C'est ridicule parce que la survie ne prête pas aux histoires d'amour. Personne n'a le temps pour cela. Et comment croire à une relation ? Comment en vouloir une ? Alors que les rôdeurs ou n'importe quel détraqué pourra vous détruire votre bonheur le lendemain ? Mais Saïd, si intelligent et précautionneux de son épanouissement personnel d'ordinaire, ne parvenait plus à raisonner correctement. Ses émotions dépassaient l'entendement. C'est pourquoi il avait tant besoin d'aide. Ne serait-ce que pour s'apaiser lui-même. Et Augustine, une femme de ce siècle, est cette figure de l'espoir. Elle est cette réponse aux questions qui le taraudent, car elle peut comprendre l'objet même de sa déraison. Elles sont semblables, sur bien des points. Et c'est ce sur quoi compte Saïd.  

« Tu comptes me mettre une fessée parce que je me comporte comme une enfant ?... Ou vas-tu procéder comme les vieux maîtres d'écoles et me donner des coups de règles ? Alors sergent... Quel est votre plan ? » un sourire franc - et d'une élégance rare - barre le visage du basané. Comment prendre au sérieux cette discussion ? La blonde ne désire-t-elle donc que s'amuser ? Que cherche-t-elle à fuir ? D'où vient cette manie qui la saisit, de faire fleurir son humour, à chaque fois que Saïd cherche à creuser plus en profondeur ? " J'ai bien peur de ne pas avoir la cruauté nécessaire pour vous frapper, gente dame. Et les rôdeurs feront probablement un bien meilleur travail que moi pour souiller ce corps encore plaisant qui est le tien. " en devenant marcheur, Augustine se décomposera d'elle-même, il n'y a pas pire punition. Aussi hypothétique et plausible soit-elle.  « Je ne vaux plus grand chose, les cerveaux sont justement de bonnes proies. Si je n'avais pas eu des personnes pour me protéger au début, je serais six pieds sous terre. Enfin, dans le meilleur des cas... »  Saïd partage son avis si... Avisé. Et emprunt d'une Histoire commune. C'est un souvenir qui traversera les générations, dans la mémoire collective. " On a tous eu besoin de quelqu'un à un moment ou à un autre... Nous restons des Hommes. Nous ne sommes pas faits pour rester seul. Depuis la première cellule, on a cherché à se reproduire, à transmettre, à évoluer, non ? " d'où venaient ces réflexions scientifiques ? Sa femme... Sa défunte femme. Une scientifique, elle aussi. Peut-être qu'il l'a écoutée plus attentivement qu'il n'ait pu le croire toutes ces années de vie commune. En outre, peut-être que Saïd, tel un serial killer, a un type de profil qui l'attire. « Tu ne veux pas t'accorder une soirée tout comme moi ? Une simple soirée où l'on jouerait le jeu d'avoir été vraiment sauvé. Imagine. Cette infection dehors serait éradiquée, est-ce que tu continuerais à jouer les gros bras en gonflant ton torse pour montrer qu'il ne faut pas te chercher ? Juste cette fois, j'ai envie d'être plus espiègle avec un inconnu, quelqu'un avec qui je ne suis pas obligée de voir le reflet de nos morts. A quoi bon survivre si on pense que l'on ne sera plus jamais capable de vivre ? » Augustine lui demandait un effort d'imagination colossal, mais l'arabe se prêta au jeu. Il essaya de concevoir un monde guérit. Un rêve, une utopie que seul les fous pourraient pleinement espérer. On peut s'adapter à un monde, mais on ne peut pas le transformer. Saïd n'est pas un idéaliste, il a bien plus les pieds sur terre qu'il ne le présage.


" Tu veux rêver Augustine ? C'est ce que tu nous proposes ? " l'interroge-t-il, avec une douceur qui ne lui est pas familière. Il la trouvait ... Enfantine. Et elle lui rappela l'innocence de Gale, son fils adoptif. " On ne peut pas tout effacer sous pretexte que la vie sera plus amusante ainsi. Ce n'est pas ainsi qu'on agit avec raison. " Saïd, la voix de la sagesse. Qui l'eut cru ? Faire l'autruche, c'est l'envie de la survivante. Mais le basané sait, par expérience, que ce n'est pas un projet viable et qu'il ne mène au mieux qu'à un sentiment d'amertume et de déception. " Et qu'est-ce qu'on efface d'autre dans cette chimère ? Nos émotions ? Nos désirs ? Nos doutes ? Qu'est-ce qu'il nous reste, à la fin, si ce n'est des illusions ? " on ne peut pas vivre dans un monde de fantasmes. Mais pour une soirée... Saïd ne sait même pas s'il serait capable de faire le grand saut dans le vide de l'oubli. Une capacité de détachement si intense... Qu'elle en serait désirable, pour toujours. " A quoi bon survivre si c'est pour vivre une vie qui n'est pas la notre ? " Nous sommes nous, avec nos cicatrices, nos peurs, nos sentiments conflictuels. Et si Saïd a bien compris une chose depuis sa tentative de suicide l'année dernière, c'est qu'il ne peut pas renoncer à tout cela. A ce qui fait de lui un homme, à son humanité. Bousillée, dysfonctionnelle, certes, mais réelle, tangible, et perceptible. « Si je comprends bien... Tu viens me voir pour séduire une autre fille ? T'es un véritable goujat. » elle semblerait presque... Vexée. Mais qu'y pouvait-il... ? Absolument rien. Un rire clair, pourtant, lui échappe. Le surprenant lui-même. C'est étonnant cette habilité qu'elle a à le détendre et l'amuser. " Au moins, tout ne change pas. " Saïd a toujours manqué de beaucoup de tact avec les femmes, même dans ce monde que plus personne ne connait.  « Elle a beaucoup de chance, tu es prêt à tout ! »  Saïd opine, mais il ne partage pas son avis. Être calculateur, limite manipulateur, pour arriver à son objectif cela n'a rien d'enviable, ou d'admirable. Ce n'est pas romantique, c'est simplement... Une façon de fonctionner, une mentalité.


« Pour être parfaitement honnête... J'avoue que j'ai été amoureuse deux fois. Ils étaient tous les deux des intellectuels... Mais on parle d'un autre temps. Même si j'ai rencontré le second après l'arrivée des leucos, la civilisation n'était pas encore un lointain souvenir. » elle se livre un peu plus... Et curieusement, l'arabe en croisant ses prunelles azurs, croit à ses mots. A son histoire. Il éprouve même, sentiment étrange, de la compassion. C'est si étonnant, tous ces sentiments humains qu'il redécouvre depuis qu'il est à Elia. Comme si cette micro-société, en lui rendant un sens à son existence, lui avait rendu son âme en cadeau suprise. Et la fidélité envers Vance, le chef de tout ce grand manège, bien contre la volonté de Saïd, s'accrut davantage. « Je pense que si je devais encore être charmée, une dernière fois, j'aimerais quelqu'un qui sache me changer les idées. Quelqu'un qui m'empêcherait de trop réfléchir, quelqu'un qui saurait dire stop pour me montrer que la vie n'est peut-être pas encore arrivé à son terme. Quelqu'un qui permet... D'avoir de la légèreté rien qu'une fois. »  c'est amusant cette envie qu'elle décrit, quand on s'intéresse de plus près à leur conversation. Mais Saïd ne réfléchit pas à tout cela. Il prend des notes mentales : être distrayant, amusant. Ce n'est pas si compliqué... En théorie. L'arabe est moqueur de nature.  « Mais on n'est mal parti avec toi qui ne veut même pas me dessiner un leuco sur le tableau. » elle se joue de lui, mais Saïd ne rentre pas dans son jeu. Aussi aisé cela aurait pu être. Augustine est une femme charmante, à l'humour attirant. Et sûrement que si Roxanne ne s'était pas logée si inconfortablement dans toutes les parcelles de son coeur, il aurait probablement cherché à... Être ce qu'Augustine recherche, le temps d'une soirée. Mais il ne peut pas faire semblant. « Tu sais quoi d'autre à part qu'elle aime la science ? Est-ce que tu connais au moins son sujet de prédilection ? Ce qu'elle aimait manger ? Quel film elle adorait ? Tu as la chance d'être coincé dans ce qui ressemble à une vraie ville, sers-t-en. Montre lui qu'elle peut rire de nouveau ! Ne serait-ce qu'une soirée.... » toutes ces questions... Sont-elles si nécessaires aujourd'hui ? N'est-ce pas futile ? " Une vraie ville qui n'a pas de cinéma, ni de musée, et encore moins de restaurants dignes de ce nom. Où veux-tu que je la fasse rêver dans ces conditions ? Comment est-ce que je peux seulement lui donner envie de passer du temps avec moi sans m'envoyer son indifférence à la figure ? " tout en passant une main las contre sa nuque brûlante, Saïd fissure légèrement le masque du type confiant, il dévoile une partie de sa vulnérabilité, de ses doutes, à cette inconnue. Il ignore comment, il est simple pour lui de se sentir... En droit d'être honnête avec elle, d'être... Lui. A cette pensée, ses yeux ébènes s'ancrent plus solidement dans les siens. Intrigué. " Tu peux me donner des cours d'humour ? Pour que j'apprenne aux femmes à rire ? " Saïd ne manque pas d'humour, et ceci en est la preuve. Le sourire qu'il arbore confirme ces dires. Il est capable de refaire surface, il est assez fort pour faire front et se relever et surmonter les obstacles. C'est juste qu'il est maladroit, il ne sait pas comment marcher sur la bonne route. D'où ce besoin d'un guide. D'où ce besoin d'Augustine.
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