Et si demain tout s'arrêtait, tu resterais avec moi ? (Tybalt ♥)
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Et si demain tout s'arrêtait, tu resterais avec moi ? (Tybalt ♥)

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MessageSujet: Et si demain tout s'arrêtait, tu resterais avec moi ? (Tybalt ♥) Et si demain tout s'arrêtait, tu resterais avec moi ? (Tybalt ♥) Icon_minitimeVen 1 Fév - 16:38






Maggie and Tybalt

« I don't know how to love him »


L
a nuit était enfin tombée sur notre première journée avec le groupe. Un nouveau départ entouré de plus de gens. Je ne me sentais pas à l'aise ici, mais Tybalt avait raison, nous avions plus de chance de survivre en restant avec plusieurs personnes que nous deux. Il ne pouvait pas constamment se protéger et me protéger moi. Je me sentais comme un boulet parfois à ne pas savoir tuer les zombies, heureusement que j'étais athlétique en échange et que je savais courir vite et grimper un peu partout comme un petit singe sans trop d'effort. Je n'avais pas peur de me salir contrairement à certaines qui faisaient encore leurs mijaurées dans un moment pareil. Comme si tout allait redevenir normal du jour au lendemain. Les corps pourrissaient, les esprits se pervertissaient, l'humanité sombrait. Il fallait accepter la vérité en face et trois choix s'offraient à nous : survivre jusqu'à l'épuisement, se laisser mordre, ou se tuer. J'avais choisi la mienne même si à la mort de Jamie, j'avais franchement pensé au suicide en me retrouvant seule dans une merde pareille avec pour unique arme mon appareil photo. Je le gardais soit dans mon sac, soit autour de mon cou. Quoi qu'il en soit de toute façon, j'avais toujours la main dessus au cas où on ne vienne à me le voler. Il aurait pu rapporter de l'argent, ou même des denrées alimentaires, je m'en doutais bien. Mais je n'étais pas prête à m'en séparer pour l'instant. Il était la seule chose qui me restait réellement de ma vie d'avant. Même les habits que je portais on les avait trouvé dans une maison abandonnée avec Tybalt. Heureusement que j'avais croisé sa toute. Moi qui l'avait idolâtré durant plusieurs années du fond de mon canapé, je me trouvais à ses côtés pour vivre la pire partie de ma jeune vie. J'avais eu tellement de chance, surtout en attendant l'histoire de ces filles violées qui faisaient parties du groupe et des hommes qui les ont sauvé. Les gens devenaient des animaux. Ils voulait tuer les zombies en les traitant d'anormaux, (ce qui est le cas certes) mais à côté de ça, ils changent négativement pour devenir violents, bestiaux, dépourvus de toute humanité. Nous n'étions même pas dignes pour la plus part d'être comparés aux loups. Je fixais le ciel étoilé, la nuit portait conseil comme on disait. Je regardais Tybalt au loin qui discutait un peu avec les gens, alors que la grande brune le fixait comme un plat de poulet au paprika. Je sentis mes joues rougir, assez pour me faire détourner la tête et cacher ma jalousie. Depuis le temps que nous étions ensemble, c'était dur de le voir aller avec d'autres personnes. Je ne savais plus comment agir, déjà qu'avant, c'était étrange lorsqu'on était seul, et que parfois on oubliait la raison au profit de moments tendres, c'était pire maintenant. Je ne savais pas si je devais rester à un mètre de lui ou collée à sa peau. Je n'aimais pas la manière dont elle le regardait en tout cas, et au lieu de râler, je pris mon sac de couchage, lui laissant la couverture et le sien. Il voudrait peut-être dormir avec les autres, je n'avais aucune envie de me mélanger à la foule. Allongée sur le dos, je fixais les étoiles qui scintillaient au dessus de nous, soupirante, j'espérais tellement qu'un jour tout aille mieux, et en même temps, je n'avais pas envie que ça se termine. Commet ça se passerait une fois que tout serait fini ? Il repartirait à sa vie d'avant pour m'oublier ? Et moi je resterai seule ? Je ne savais même pas si ma famille pouvait être encore en vie ou non. Je n'avais aucun moyen de joindre Toronto... Une larme arriva rapidement, je la chassais promptement, inspirant un grand coup avant de fermer mes yeux. La journée avait été épuisante.


U
n moment plus tard, peut-être une heure ou deux, j'ouvris les yeux voyant notre couverture sur moi avant de sentir ses bras autour de mon corps, il dormait paisiblement. Je voulais bouger, m'éloigner je rougissais. J'eus un regard pour les autres autour de nous. Tout le monde semblait dormir. Ma tête à nouveau sur le sol, ma main se posa sur la sienne alors que j'avais un petit sourire aux lèvres. Comment ne pas aimer cet instant ? Mais comme d'habitude, au lever, on s'éloignera faisant comme si rien n'était arrivé. Pouvait(on vraiment aimer dans un contexte pareil ? Je me disais qu'il ne fallait pas. Si l'un de nous en venait à être mordu, ça allait être un moment terrible pour l'autre, de même que si on se faisait tuer. Je n'arrivais déjà plus imaginer mes journées sans lui alors si en plus, on s'aimait... Mes yeux se fermèrent à nouveau et on resta ainsi, endormis dans les bras l'un de l'autre. Le soleil arriva cependant bien rapidement, me piquant les yeux lorsque je les ouvris. Tybalt n'était déjà plus là, je me redressais difficilement, mes articulations devenaient un peu plus douloureuses chaque jour passant. Je baillais à m'en décrocher la mâchoire, passant mes mains dans mes longs cheveux afin de les peigner un peu. Une des filles me proposa de venir faire un brin de toilettes. Comment refuser ? Elle partageait même du savon. C'était stupide, mais j'étais contente de me sentir fraîche, de sentir bon. Etre une femme dans une époque pareille rendait la survie deux fois plus difficile. Les hommes n'avaient pas tous nos soucis. Mon estomac gargouilait alors que la brunette lui faisait des yeux doux, je rangeais mon sac-de-couchage et notre couverture dans mon sac et le mis sur mon épaule, allant vers Tybalt alors que la vue était simplement à couper le souffle avec le soleil se levant faiblement devant nous. "Tybalt... Tu veux pas qu'on aille... A la recherche de nourriture tout les deux ?" En réalité, j'avais envie de m'éloigner un peu du groupe, d'être juste avec lui, le prétexte de nourriture n'était qu'une excuse. Je pris mon appareil et fit une photo du soleil levant, alors qu'il allait ramasser ses affaires, j'en fis une de lui. Il était si beau. Je me mordis la lèvre avant de mettre mon précieux autour de mon cou et puis on se mit en marche, disant qu'on reviendrait dans la matinée. On s'éloigna silencieusement, marchant l'un à coté de l'autre, j'avais la tête basse, les bras croisés, cette fichue question me trottait en tête. J'eus un regard furtif vers lui le voyant songeur aussi. "Ils sont sympas dans le groupe, t'as l'air d'avoir bien discuté hier..." Je n'osais pas franchement le regarder. "Une épicerie..." Je lui montrai le petit magasin au bout de la rue pas franchement rassurée... c'était un endroit parfait pour une embuscade même si le quartier semblait désespérément calme. Trop calme.






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Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
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× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

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MessageSujet: Re: Et si demain tout s'arrêtait, tu resterais avec moi ? (Tybalt ♥) Et si demain tout s'arrêtait, tu resterais avec moi ? (Tybalt ♥) Icon_minitimeMer 13 Fév - 22:49




    Maggie & Tybalt

    Just a word ... Pain.


    Bien sûr que je ne supportais plus le manque de nourriture, le manque d'hygiène et le manque de sommeil qui ne faisait que s'accumuler de jour en jour. Mais malheureusement, personne ne pouvait rien contre ça. On faisait comme on pouvait avec ce qu'on avait. On volait quelques heures de sommeil par ci par là. On se nettoyait sommairement quand on trouvait un coin d'eau pas trop exposé. On mangeait ce qu'on chassait et trouvait quand on avait un peu de chance. Autant dire que ça n'arrivait pas bien souvent, bien entendu. Et c'était comme ça depuis un certain jour de décembre de l'année que nous avions quitté quelques mois plus tôt. Tout le monde s'y était fait bien entendu. Parce que nous n'avions pas d'autre choix que celui ci de toute façon. Mais le fait était que, même en étant habitué, ça restait difficile à supporter. D'autant plus que pendant un bon bout de temps, j'avais été seul avec une jeune femme qu'il avait fallut que je protège. Parce qu'incapable de tuer un rôdeur, trop effrayée pour ça, trop faible, trop innocente également. Alors j'avais fais le boulot pour deux, j'avais accepté de ne dormir que d'une oreille et encore, accepté de chasser deux fois plus, accepté de rester deux fois plus vigilent pour assurer autant ses arrières que les miens. Bref, même si je ne disais absolument rien, tout ça représentait deux fois plus de fatigue pour moi. Et je ne me sentais vraiment pas de le lui faire remarquer. Je ne voulais pas qu'elle culpabilise. Parce qu'à vrai dire, je ne lui en voulais vraiment pas le moins du monde. C'était même tout le contraire. Sans doute aidé en ce sens, par les sentiments de plus en plus forts que j'avais pour elle. Je serais bien incapable de dire si j'étais en train de tomber amoureux d'elle ou non. Le contexte dans lequel nous vivions, nous empêchait de connaître une quelconque relation amoureuse. Je le savais parfaitement. Et c'était bien pour ça que j'étais décidé à garder un minimum de distances avec elle. A commencer par les étreintes que je tentais de limiter. Quand nous nous retrouvions dans les bras l'un de l'autre, nous ne tardions pas à nous reculer et à se fuir l'un l'autre, de façon presque naturelle et par pur réflexe. De toute évidence, même sans en parler ensemble, nous étions tous les deux d'accord sur le fait que nous ne devions pas trop nous rapprocher; Du moins, pas autrement que de façon tout à fait amicale, comme c'était le cas depuis que nous nous connaissions. Et pourtant, même ça il aurait mieux fallut que nous évitions. Parce que nous tenions déjà bien trop l'un à l'autre et que ça pourrait être un problème. Si l'un de nous venait à mourir, l'autre aurait bien du mal à s'en remettre. Mais il ne fallait pas trop penser à une telle éventualité. Quand bien même elle existait, malheureusement. De toute façon, ce qui devait arriver finirait bien par arriver tôt ou tard, quoi qu'on fasse et quoi que l'on souhaite. Finalement, nous étions parvenus à trouver un groupe qui me paraissait être vraiment bien et dans lequel nous étions depuis peu de temps. Si je ne pouvais pas encore affirmer que je faisais confiance à tout ce beau monde, au moins je voulais croire qu'ils étaient plus normaux que tous ceux que nous avions rencontrés jusqu'à maintenant. Malgré tout, je n'oubliais pas que j'étais avec Maggie depuis un bon bout de temps maintenant et qu'elle était celle qui passerait toujours avant tous les autres, qui qu'ils soient. C'était elle ma partenaire de voyage. Elle qui comptait le plus pour moi. Elle en qui j'avais une confiance aveugle.

    Et si elle venait à me demander de quitter le groupe, quand bien même je douterais qu'il s'agisse d'une bonne idée, je le ferais sans l'ombre d'une hésitation. A mon goût, ça prouvait qu'elle était plus qu'importante pour moi. Elle était même la seule chose à laquelle je tenais encore en ce bas monde, en plus de ma guitare sacrée. Je ne me séparais jamais ni de l'une, ni de l'autre. C'était à peu près tout ce qu'il y avait à savoir sur moi depuis cette foutue pandémie qui avait commencé à nous tomber dessus. Ainsi, alors que je parlais avec quelques personnes du groupe, je ne quittais jamais tout à fait Maggie du regard, m'assurant qu'elle était bien et que rien ne clochait. Si je ne compris pas vraiment pourquoi elle alla se coucher sans vraiment me prévenir, je la rejoignis quand même, comme à ma bonne habitude. Je me glissai dans mon propre sac de couchage et m'étendis contre elle, plaçant notre couverture sur nous deux. Et comme tous les matins ou presque, j'ouvris les yeux aux premières lueurs de l'aube. Et comme à chaque fois, je réalisai que je m'étais ouvertement collé à Maggie dans mon sommeil, allant même jusqu'à enrouler un bras autour d'elle et à enfouir mon visage dans ses cheveux blonds. Je me redressai avec lenteur pour ne pas la réveiller et la contemplai pendant un moment dans son sommeil. Finalement, je déposai un faible baiser sur son front, puis me levai pour de bon. J'enroulai mon sac de couchage pour le ranger avec nos affaires, laissant notre couverture sur elle avant de m'éloigner. Je rejoignis un homme et une femme du groupe, avec lesquels il m'arrivait souvent d'échanger. "Tybalt... Tu veux pas qu'on aille... A la recherche de nourriture tout les deux ?" Surpris par la voix qui venait soudainement de s'élever, je tournai la tête pour découvrir Maggie devant moi. Aussitôt, mon visage se fendit d'un sourire de bonheur sincère. C'était sans doute idiot ... Mais le fait était que j'étais pleinement heureux de l'avoir dans ma vie. Et de plus en plus même. "Bien sûr, allons-y !" Lui répondis-je sans la moindre hésitation. J'étais habitué à toujours tout faire avec elle. Et je pensais qu'il en allait de même de son côté et que c'était pour cette raison qu'elle avait eut cette idée soudaine, ou envie même. Je m'excusai brièvement auprès des deux personnes en compagnie desquelles j'étais un moment plus tôt, puis m'éloignai pour récupérer mes affaires. Ne pas les laisser derrière. Jamais. Je ne tenais pas à revenir, constater que les rôdeurs avaient tout envahis, et ainsi perdre tout ce qui représentait désormais ma vie, ma maison, mes seuls biens personnels. En silence, nous nous mîmes en marche et quittâmes peu à peu le groupe. "Ils sont sympas dans le groupe, t'as l'air d'avoir bien discuté hier..." Surpris, je fronçai les sourcils en posant le regard sur elle, commençant à me demander si ce n'était pas ça la vraie raison qui l'avait poussée à me demander que nous allions chasser ensemble. Pour parler du groupe ? Je pourrais le comprendre en tout cas. "Oui y'a des gens sympas ! En tout cas ils m'ont l'air normaux et de confiance. Même si je pense qu'on devrait quand même rester un peu sur nos gardes dans un premier temps." Lui répondis-je avec calme, avant de détourner le regard d'elle, pour observer à nouveau les alentours. "Une épicerie..." Je suivis son regard et aperçu également l'épicerie dont il était question. Je fronçai les sourcils et fis un tour sur moi même pour m'assurer qu'il n'y avait vraiment aucun rôdeurs dans les parages. "On va tenter ... J'ai vu aucun rôdeur dans l'coin. Ca devrait aller ..." Soufflai-je doucement, avant de prendre son bras en douceur pour l'attirer avec moi en direction du bout de la rue. Le tout, sans jamais cesser d'être sur mes gardes et sans cesser de regarder tout autour de nous.


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