This is War # Snow & Tybalt
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Une annonce importante arrive...
Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez

This is War # Snow & Tybalt

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage

Anonymous

Invité
Invité



This is War # Snow & Tybalt Empty
MessageSujet: This is War # Snow & Tybalt This is War # Snow & Tybalt Icon_minitimeSam 6 Avr - 22:48



Snow & Tybalt
The time has changed, the behavior also”

Chaque heure, chaque minute, chaque seconde n’était plus qu’un moment de plus en enfer .Le monde avait bien perdu de son éclat, les forets étaient exposés à la sécheresse, les arbres revenant à leurs états initiales de poussière, les villes avaient perdus son dynamisme, la mort régnait partout. Du sang, des cris, des larmes, des actes injustifiables … Quel quotidien de merde ! J’en avais vu de toutes les couleurs depuis l’épidémie .J’avais perdu ma famille, mes proches, et bien plus encore. J’avais tué ma mère. Le regard attendrissant de celle-ci renaissait dans mon esprit, puis ensuite comme un contraste aussi noir que les ténèbres, apparut sa bouche béante qui essaye de m’arracher la peau de ma chair, face à cette vision effrayante, je frissonnai .J’aurais tous donné pour revenir en arrière, pour la sauver des attaques de ce rôdeur… Mon cœur se pinça légèrement pour me rappeler encore cette blessure à vif béante qui grandissait dans mon corps continuellement.
Sortant de mes mémoires et me levant précipitamment, je m’approche de la fenêtre, pour scruter les environs .Aucun rôdeur en vue ! Alors ne prenant pas le temps de me préparer, je file dehors sans faire de bruit et j’attrape les clefs de ma voiture, pour l’ouvrir .Allumant le contact, je pars direction New York.


C’est l’heure du changement, de se venger. Retourner à ses origines et faire payer aux gens qui méritent de crever. La jeune fille souriante et fêtarde avait bien disparu, elle avait grandi et s’était renforcée, c’était devenue une guerrière. Une femme, une vraie … Toutes ces expériences passées, elle méritait d’avoir une meilleure vie, de retrouver le bonheur, chose dont elle avait perdu le gout depuis bien longtemps.


Les heures passant, les pancartes des villes défilaient unes par unes .Jacksonville, Santana, Richmond, Annapolis, Philadelphie, et enfin New York. Ma destination finale … Les morts vivants s’amassent en masse dans les rues, c’est pour cela, que j’évite de prendre les grands axes par peur de tomber en embuscade sur une horde. Le bruit de la voiture excitant ses cadavres ambulants, je me gare assez loin, pour ensuite filer discrètement, mon arc à la main pour seul arme. Me faufilant tel un fantôme, je pars vers l’axe sud des ruelles et je tombe sur un supermarché abandonné .Avec attention, j’entre dans celui-ci doucement, pour enlever la clochette de la porte d’entrée et j’observe les alentours .Rien ! Enfin si du sang entre les rayons, des cadavres complètement mangés, seul les os résignant sur le sol et une odeur putride, horripilante qui vous donne envie de dégobiller. Je commence à avoir l’habitude de ce genre de situation .Malgré mon dégoût, je m’avance à tatillon, l’arc en avant. Les bruits de rongements derrière la caisse m’interpelle, alors je m’approche et en voyant un mort vivant en train de se délecter de l’intestin d’un homme, je tire direct dans la tête du rôdeur puis ensuite dans celle de la victime .Je reprends mes flèches, les essuies sur mon t-shirt blanc, et retourne sur mes pas .Les vivres commençaient à me manquer, alors autant profiter d’être dans cet endroit pour se ravitailler. Des boites de conserves, de corn flakes, même des trucs périmés, je prends de tout et le met dans mon sac .Voilà, à peu près un mois de provisions … Alors que je me dirige vers la sortie de secours, le bruit de la clochette d’entrée me glace le sang. Quelqu’un venait d’entrer, cela pouvait être un rôdeur, un humain, n’importe qui, un de mes agresseurs .Quel idiot ou idiote ! Il aurait pu penser au bruit mais non !!!Ne bougeant pas d’un pas ,j’arche mon arc d’une flèche ,visant vers l’entrée ,près à tirer au moindre mouvement…

Revenir en haut Aller en bas

Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

× Messages : : 7534

× Points de vie : : 0

× Copyright : : sarasvati.

× Avatar : : Tom Hardy.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine




This is War # Snow & Tybalt Empty
MessageSujet: Re: This is War # Snow & Tybalt This is War # Snow & Tybalt Icon_minitimeDim 7 Avr - 17:40



    Snow & Tybalt

    This is war !


    Je n'aimais pas vraiment l'idée de partir pour de telles expéditions. Les grandes villes étaient clairement le lieu que j'appréciais le moins, depuis le début de l'épidémie qui semblait avoir touché le monde entier. Et pourtant, parfois, certaines situations nous poussaient à nous y rendre quand même. C'était effrayant et terriblement dangereux. Mais il le fallait. C'était devenu, pour un tas de raisons, une question de vie ou de mort. Parce que peu de gens avaient encore le courage d'entrer dans les grandes villes, en raison du nombre impressionnant de rôdeurs qui s'y trouvaient, il était encore possible d'y trouver des choses nécessaires. Parfois des armes. Mais le plus souvent, des vivres. Du savon, d'autres produits d'hygiène, des vêtements mais également, plus rarement, de la nourriture. Des conserves dans la plupart des cas. Tout ce qui avait de longues dates de consommation. Bref, tout ce qui était nécessaire pour pouvoir vivre encore un peu. Et comme bien souvent, je m'étais porté volontaire pour faire un saut à New-York. Il nous faudrait nous montrer le plus prudent possible et accepter de répondre aux ordres de notre "chef", pour être certain de rentrer ensuite envie. Il ne fallait surtout pas oublier qu'il était préférable de rentrer les mains vides, que de ne pas rentrer du tout. C'était ce qui se disait tout haut. Mais nous savions tous que, tout bas, nous ne pensions pas exactement de la sorte. Parce que nous manquions cruellement de vivre, c'était indéniable ! Pour ma part, je ne comptais pas crever là bas. Mais je ne comptais pas non plus, surtout pas, rentrer les mains vides ! Nous manquions désormais de trop de choses. Et tout ça n'était tout simplement plus possible. Ainsi, je me foutais de prendre de quelconques risques. Les priorités étaient autres. Et j'avais pour priorité, de ne surtout pas rentrer les mains vides ! Une fois que nous fûmes arrivés dans l'une des artères principales de New-York, à pieds, nous décidâmes de nous séparer pour nous rendre chacun dans un magasin. L'un dans une armurerie, l'autre dans une presse -parce que certains manquaient de tabac de toute évidence-, un autre dans une pharmacie et moi dans un supermarché.

    J'espérais trouver surtout des conserves. De quoi manger puisque nous contenter du fruit des chasses et des cueillettes, n'était plus vraiment possible. Ou tout du moins, ce n'était pas assez pour nous nous nourrir sur la durée. J'avais l'impression que même les animaux se faisaient de plus en plus rares. Sans doute plus discrets qu'auparavant, tout comme nous autres survivants, parce que trop effrayés par tout ce qui se passait maintenant. J'avais toujours pensé que les animaux étaient très intelligents, contrairement à ce que l'on pouvait dire à ce sujet. Donc, aucun doute qu'ils savaient que la terre fonçait droit dans une belle merde. Quoi qu'il en soit, je pris mon courage à deux mains et me rendis dans la petite supérette du coin, batte de base ball au point. La plupart des survivants s'armaient de machettes, de couteaux, de marteaux et d'autres trucs pointus et tranchants. Puisque les armes à feu étaient formellement déconseillées. Moi, j'aimais cette batte de base ball qui m'avait sorti de pas mal d'emmerdes. Je l'avais trouvé dans un magasin de sport, un jour où j'étais encerclé par trois rôdeurs que je n'avais pas vu venir, au début de l'invasion. Depuis, je ne m'en séparais plus ! Ainsi, je l'avais bien en main quand je poussai la porte en verre de la petite surface. Et j'eus une brève grimace au tintement de la sonnette qui indiquait ma présence là. Il n'y avait rien de plus emmerdant que les bruits qui attiraient les zombies. L'avantage néanmoins, c'était que je saurais dès maintenant s'il y en avait un à l'intérieur, puisqu'il sortirait forcément de l'ombre à ce bruit. Mais ce ne fut pas sur un rôdeur que mon regard se posa. Plutôt sur une jeune femme qui se trouvait là, arc au poing. Je fronçai les sourcils et levai vaguement les mains pour lui montrer que je n'étais en rien agressif et pas là pour lui causer le moindre mal. Il était toujours surprenant de se retrouver face à un autre survivant. Et celle ci me rappelait vaguement quelque chose. Sans que je ne sois capable de me rappeler qui ou quoi. « Tout doux ... Tu peux baisser ça ... »


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



This is War # Snow & Tybalt Empty
MessageSujet: Re: This is War # Snow & Tybalt This is War # Snow & Tybalt Icon_minitimeDim 7 Avr - 20:21

Snow & Tybalt
The time has changed, the behavior also”

Enfin dans mon champ de vision apparut une silhouette .Un homme … Et je le reconnus immédiatement et quel fut mon étonnement de le voir en vie .Paris alias un chanteur d’un de mes groupes préférés durant mon adolescence, avec Arwen on était allé le voir en concert et je l’avais embrassé sur scène, comme une grosse groupiasse hystérique .Beh oui, quoi j’étais jeune, innocente et stupide, comme toutes filles de 17 ans et disons la vérité j’en pinçais pour lui. Me remémorant ce souvenir, le rouge me monta aux joues immédiatement. Quelle idiote ! Ne le quittant pas une seule seconde du regard, je l’observe toute tremblante prête à tirer, en voyant mon arme, il lève les mains en signe de capitulation puis me dit « Tout doux ... Tu peux baisser ça ... » Mes tremblements se firent plus violents face à ses paroles, je ne comptais pas lâcher mon arme face à lui. Un homme ! Un putain de mec, comme ceux qui m’avait fait souffert, si je lui laissais la chance de m’approcher, il me briserait comme les autres … La frayeur s’engouffra dans mon corps ,me rendant peu à peu folle. Perdant le contrôle de mes mouvements, je tombe au sol, paralysée par la peur, les souvenirs m’assaillant de toutes parts comme des coups de poignards qu’on m’affligeait dans le bas ventre .Puis le noir complet…


[FLASH-BACK]
.«Ne me touchez pas !!!Laissez-moi partir !!S’il vous plait ! », L’ombre de mes assaillants se faisaient plus grandes, ils m’arrachaient mes vêtements sans aucune pitié, en riant cruellement face à mes supplications. Les larmes tombèrent une à unes sur le sol glacé, j’essayais de ramper au sol pour m’échapper mais il n’y avait aucune échappatoire .Aucun moyen de s’enfuir. « AU SECOURS !!!!!!VENEZ M’AIDER! ». Que m’importait que des rodeurs viennent, ils auraient bouffé ses sacs à merde qui se trouvait en face de moi ! Un homme me frappa pour me faire taire « Tu vas la fermer ta gueule grosse p*te ! Personne ne viendra te sauver ! Ne vois-tu pas que dehors c’est l’Apocalypse ! Tout le monde est mort, il n’y plus de lois ni de justices .Alors maintenant tu vas te taire et tu vas te laisser faire sale chienne ! », Avant que je ne puisse répondre, un homme m’empoigna par les poignets et m’attacha au mur avec une corde rigide. Criant et pleurant à la fois, je me débattais en envoyant des coups de pieds à l’aveugle. La peur et la panique avait pris le dessus sur ma raison. La violence humaine naît de la transgression dans la parole et la civilité … Et alors que le bruit de fermeture éclair arriva jusqu’à mes oreilles, je compris ce qui allait s’ensuivre et tout l’espoir que j’avais en la nature humaine disparu comme ma dignité .C’est alors que je sentis le contact de leur corps contre le mien et ils me transpercèrent violemment sans aucune onces de douceur, ils voulaient juste assouvir leurs envies sur moi …
[FIN]



Reprenant conscience après quelques minutes, mon visage inexpressif s’était recouvert de larmes qui s’écoulaient doucement sur mes joues. On aurait dit une pauvre petite créature agonisante durant une courte durée .Me relevant, complétement anéantie face à mes mémorations, je hissais un regard haineux au jeune homme en face de moi, un sourire sadique aux lèvres .La Snow gentille venait de disparaitre ,face à la méchante maintenant… Baissant ma garde quelques minutes ,mon regard sanglant posé sur Paris ,je ne vis pas le rodeur qui poussa la porte de sortie derrière moi .L’odeur m’avertit néanmoins et en me retournant ,il était déjà trop tard ,le mort vivant se jeta sur moi , claquant sa mâchoire dans le vide . « Bordel de merde ! » .M’écrasant au sol face à la puissance du mort vivant, je le repousse à l’aide de mes pieds, puis coure vers l’entrée mais celui-ci me rattrape et d’un instant d’inconscience, je prends mon revolver et lui tire une balle entre les deux yeux, provoquant un vacarme pas possible. Les conséquences ne se firent pas tardées, effectivement déjà une horde de zombies s’amassait dans la rue. Toujours le revolver à la main, je me relève et commence à tirer sur ces bestioles ambulantes qui semblaient arriver de partout. Il y eut des cris, des appels aux secours, et un désordre monstre. Ne réfléchissant pas une minute de plus, je cherche une issue d’urgence, paniquée face à la situation d’impératif. «Fais chier ! Fais chier ! Réfléchis Snow ! Putain ».Soudainement une idée me vient en tête, piquant la batte de baseball de Paris, je me hisse en haut d’une étagère et fracasse le plafond violemment. Puis je regarde le jeune homme aussi paniqué que moi et lui crit « Ramène-toi ! »


Revenir en haut Aller en bas

Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

× Messages : : 7534

× Points de vie : : 0

× Copyright : : sarasvati.

× Avatar : : Tom Hardy.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine




This is War # Snow & Tybalt Empty
MessageSujet: Re: This is War # Snow & Tybalt This is War # Snow & Tybalt Icon_minitimeDim 7 Avr - 22:17



    Snow & Tybalt

    This is war !


    Lever les mains pour lui prouver mon innocence, allait-elle suffire ? Accepterait-elle facilement l'idée que je puisse être innocent ? C'était justement là que se trouvait tout le problème. Parce que je ne savais pas ce que je pouvais faire de plus pour faire comprendre à cette jeune femme, que je ne lui voulais aucun mal. Peut-être que je ne pouvais tout simplement rien faire. Mais dans ce cas là, j'espérais au moins qu'elle allait accepter de me laisser faire demi tour pour repartir de là, sain et sauf. Quoi que je n'avais pas oublié mon objectif qui était de ne surtout pas rentrer les mains vides. Dire que j'étais rentré sans rien dans mon sac, à cause d'une rencontre avec une horde de rôdeurs, c'était une chose. Mais leur apprendre que c'était une gamine survivante, qui m'avait fait fuir comme un lâche ? Non, jamais de la vie. Je préférais encore qu'elle me fourre une flèche dans le crâne. Je fronçai les sourcils quand elle se laissa tomber à terre, tremblante de tout son corps. Je ne comprenais pas vraiment ce qui lui arrivait. Mais de toute évidence, quelque chose clochait. Et je n'aurais jamais le courage de prendre le risque de m'approcher d'elle. Même si j'étais uniquement bourré de bonnes intentions. Elle ne m'avait vraiment pas l'air commode. Et je ne voulais pas prendre un risque aussi insensé et idiot. Je tenais encore à ma vie. Et je pensais que ça se voyait, puisque je continuais d'être vivant et de me battre malgré le nombre de rôdeurs grandissant autour de nous. C'était finalement le cas de tous ceux qui pouvaient prétendre être encore en vie à l'heure d'aujourd'hui. Mais je savais que nous n'étions pas tous égaux dans cette fin du monde grandissante. Parce que certains avaient le malheur de subir les problèmes divers et variés que tout ça provoquait. A savoir que les vivants, même entre eux, commettaient des actes impardonnables. Le noyau du groupe dans lequel je me trouvais désormais, en était l'exemple même. Avant que le groupe ne quitte la grande ville de New-York, les femmes avaient subits les viols d'un groupe d'hommes. C'était là la preuve flagrante, que plus rien ne tournait et ne tournerait rond désormais. Et ce, quoi que nous fassions. Nous ne pourrions inverser la tendance. Nous pouvions seulement continuer de nous battre pour la vie et tout faire pour ne pas tomber aussi bas, à notre tour. Et cette jeune femme qui me faisait face et qui semblait terriblement effrayée par ma présence, je ne pouvais m'empêcher de me demander si elle avait connu des atrocités depuis que le monde avait commencé à courir à sa perte.

    Cela expliquerait son comportement dès l'instant où elle avait posé son regard sur moi. Je ne lui voulais aucun mal ... Mais difficile de le lui faire comprendre si elle avait déjà connu le pire. Perdu dans mes pensées, je demeurais le plus calme, silencieux et immobile possible. Pour qu'elle ne prenne pas, le moindre de mes mouvements, pour une attaque. Ma situation était déjà bien assez instable, sans que je ne prenne le risque de l'empirer davantage encore. Occupé à penser cela sans la quitter du regard, je mis une seconde de trop avant de réaliser que le comportement de la jeune femme venait radicalement de changer. A nouveau debout, elle dardait sur moi un regard qui aurait foutu le frisson à bien des hommes. Mais pour ma part, je me contentais de me préparer au pire, sans broncher. Si c'était ainsi que ça devait se finir : tué par une survivante devenue complètement folle ... Eh bien ainsi soit-il. Mais le destin semblait en avoir décidé tout autrement pour moi. J'ignorais quels étaient ses plans prochains. Mais apparemment, je n'allais pas mourir de cette façon. Et pas maintenant non plus. En effet, un rôdeur choisit cet instant précis, pour débarquer et s'attaquer à la jeune femme. Parce que je n'avais pas d'arme pour lui tirer dessus ou lui balancer en plein crâne, je demeurai en retrait à regarder la jeune femme se débattre. J'aurais voulu intervenir mais je ne le pouvais pas vraiment non plus. « Bordel de merde ! » Et dans un moment de panique plus prononcé que les autres, elle utilisa son arme à feu. Je su aussitôt que, l'un comme l'autre, nous allions regretter son choix des plus idiots. « Fais chier ! Fais chier ! Réfléchis Snow ! Putain » Lentement et sans jamais quitter du regard la horde de rôdeurs qui approchait dangereusement, je me reculai en direction du fond du magasin. N'ayant toujours rien que je puisse leur tirer dessus, je dépendais -pour l'instant- de l'arme que la jeune femme avait au point. Une chose qui ne me plaisait pas. Ce fut pire encore, quand elle s'empara de la seule chose, en ma possession, qui me permettait de me défendre. Pourtant, je la laissai faire avant de la suivre du regard. « Ramène-toi ! » Je grognai de frustration en songeant que, de toute façon, je n'avais aucune autre solution. « Ce plan est vraiment très, très ... Con ! » Marmonnai-je avant de finalement la rejoindre. A mon tour, je me hissai sur l'étagère et, après elle, je passai par l'ouverture qu'elle venait de faire. Sans un mot, je récupérai la batte de base ball qu'elle m'avait emprunté, avant de soupirer et regarder autour de nous. « Et maintenant, petite maline, t'as une idée pour nous sortir de là ? »


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



This is War # Snow & Tybalt Empty
MessageSujet: Re: This is War # Snow & Tybalt This is War # Snow & Tybalt Icon_minitimeDim 7 Avr - 23:56

Snow & Tybalt
The time has changed, the behavior also”

Lorsque la peur s’installe en vous, elle reste au plus profond de votre subconscient, brouillant vos idées et vos gestes mais lorsque la situation devient urgente, elle vous oblige à prendre la décision la plus stupide de vote vie, c’est-à-dire vous cacher et vous éloigner du danger tout en restant très près. « Ce plan est vraiment très, très ... Con ! » Oh oui, je le savais que mon idée était conne ,oui je le savais mais on n’avait pas d’autres solutions donc …« Ecoute si t’avais une autre idée ,tu avais qu’à la dire plus tôt ,ok ? »Voilà comment je m’étais retrouver avec cet imbécile à me hisser dans le plafond du supermarché … Oui beh il y avait pas trente mille solutions et le temps urgeait légèrement .Donc j’avais fait mon possible pour éviter qu’on se fasse bouffer par des rodeurs et si monsieur n’était pas content, c’était pareil ! Observant à présent le conduit dans lequel on se trouvait, je remarque que l’on était plutôt dans la mouïse. Effectivement, il y avait de multiples chemins mais qui semblait amener tous à des culs de sacs alors je me mis à me creuser les méninges .Peut être en défonçant encore la paroi au-dessus de nous, nous pourrions accéder à une salle ? Alors que je réfléchissais intensément à la façon de se sortir de cette merde, j’entendais les soupirs de mon voisin ,qui m’agaçait énormément .Déjà sa présence masculine me mettait dans l’embarras mais en plus je ne supportais qu’il soit aussi proche de moi … Puis il fit déborder le vase en disant ceci : « Et maintenant, petite maline, t'as une idée pour nous sortir de là ? » «A la place de me faire part de tes réflexions affligeantes, tu pourrais te taire pour que je me concentre, merci !J’en ai peut-être une …» Me mettant à quatre pattes, montrant mes fesses à Paris, je m’avance dans le conduit jusqu’à un virage où je m’arrête .Tapant du poing sur les parois ,j’écoute les bruits creux qui en ressort . Il y avait une pièce au-dessus de nous, j’en étais sure. Repartant vers le jeune homme, j’attrape sa batte et tape comme une malade au-dessus de nous. Après quelques minutes, j’arrive à faire trou pas très grands mais assez pour que je passe, par contre pour Paris c’était moins sur … Me hissant une fois de plus, j’arrive dans une salle complétement vide , sans aucun meuble ou quoique ce soit ,il y avait des fenêtres sur les murs alors je vais voir l’extérieur de celles-ci ,les zombies avaient pris place dans toutes la rue .Il devait en avoir des milliers .Face à cette vision d’horreur ,je me rendis compte dans quel pétrin je m’étais mis et surtout dans lequel j’avais mis Paris .En parlant de celui-ci ,il n’arrivait pas à passer dans le trou du coup il fit un brouahaha pas possible pour l’agrandir puis il arriva à mes côtés pour regarder la scène de terreur de dehors . Son regard se décomposa lorsqu’il vit le nombre de rodeurs.

Les grandes villes étaient l’endroit le plus dangereux pour nous survivants .Tous le monde redoutait de venir dans les agglomérations car la présence de ces monstres était énorme .Lorsque l’épidémie s’était propagée, les premières villes à être touchée été les capitales et les cités riches ,ainsi le nombre de survivants étaient très minimes dans les alentours … Ici j’avais tout perdue ou presque et il était hors de question que je crève maintenant ,j’avais une vengeance à réaliser et jamais je ne repartirais d’ici tant qu’elle ne sera pas achevée ….

«Je suis désolée …»Oui si Paris était dans ce pétrin avec moi c’était irrévocablement ma faute .De plus ,en entendant les cris de gens ,je compris qu’il était en groupe et donc ils avaient dû perdre des amis …Ce sentiment de souffrance lorsque tu viens de perdre un être cher ,je le connaissais tellement bien ,comme une blessure béante qui coupé en deux ton cœur ,te laissant comme vide de l’intérieur .C’est ce que j’avais ressenti lorsque j’avais du planté un couteau de cuisine dans le crane de ma mère après sa transformation …

Sortant de mes pensées, je cherche un moyen de quitter ce bâtiment, voyant une porte, je l’ouvre et constate un escalier en ruine .Aucune sortie possible ! On devait tous simplement attendre que les rodeurs se cassent pour nous laisser repartir par là où nous étions arrivés. C’est alors que l’idée de rester avec Paris pendant de longues heures me réfuta. Je me glissai dans le coin le plus éloigné pour mettre la plus grande distance possible entre lui et moi. Je ne pouvais plus supporter la présence d’un homme dans la même pièce que moi et là j’étais obligée de faire face à ses problèmes .Alors d’une petite voix je lui dis : «On va devoir rester ici pendant un bon bout de temps … » Rah cette idée m’énervait ,j’avais envie de tourner comme un lion en cage mais non ,je restais là dans mon coin à ronchonner à cause de mes idées noires .Sortant de mon sac ,une boite de conserve je l’ouvre avec un couteau et commence à manger celle-ci à l’aide d’une cuillère .

A l’extérieur ,le soleil se couchait pour laisser place à l’immensité de la lune et les ténèbres de la nuit .Le froid s’engouffrant dans la pièce ,je me réchauffe en me frottant les épaules puis me couche à même le sol ,habituée à l’inconfort .Gardant mon révolver à mes côtés ,je scrute Paris de loin puis finalement lui fait un léger sourire et commence à marmonner une de ses chansons «Can you imagine a time when the truth ran free the birth of a sun, the death of a dream .Closer to the edge…This never ending story, paid for with pride and fate .We all fall short of glory, lost in our fate»



Revenir en haut Aller en bas

Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

× Messages : : 7534

× Points de vie : : 0

× Copyright : : sarasvati.

× Avatar : : Tom Hardy.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine




This is War # Snow & Tybalt Empty
MessageSujet: Re: This is War # Snow & Tybalt This is War # Snow & Tybalt Icon_minitimeDim 14 Avr - 13:50



    Snow & Tybalt

    This is war !


    « Ecoute si t’avais une autre idée ,tu avais qu’à la dire plus tôt ,ok ? » Des idées, j'étais certain que j'aurais pu en avoir à la pelle, si seulement elle m'avait laissé le temps de la réflexion. Je n'avais aucun souci à réfléchir, même il fallait tout de même me laisser un peu de temps pour que je puisse trouver quelque chose qui serait digne d'intérêt et à même de nous sortir de n'importe quel merdier dans lequel on se serait fourré. Or, elle ne m'avait absolument pas laissé de temps. Certes, nous n'en n'avions pas tant que cela. Les rôdeurs n'allaient plus tarder à entrer et nous approcher d'un peu trop près pour notre propre bien. Il fallait donc fuir au plus vite. Et c'était cette jeune femme qui m'était toujours inconnu, qui avait trouvé la première solution la plus à même de nous sortir de ce sacré merdier. « On ne peut pas dire que tu m'aies laissé une telle possibilité ! » Remarquai-je tout de même. Avant de regarder autour de nous et réaliser qu'il allait falloir la plus grande idée du siècle, pour nous sortir de ce conduit bien trop petit pour tous les deux. J'allais commencer à me sentir vraiment à l'étroit et à suffoquer si nous demeurions ici trop longtemps. De quoi me rassurer tiens ... Je finis donc par soupirer et lui demander si elle avait une idée de comment nous sortir de là. Sur un ton pas franchement sympathique, il fallait bien le reconnaître. « A la place de me faire part de tes réflexions affligeantes, tu pourrais te taire pour que je me concentre, merci !J’en ai peut-être une …» Je lâchai un faible grognement de mécontentement mais n'ajoutai rien, songeant que j'avais surtout envie de sortir au plus vite désormais. Peu m'importais qu'elle soit chieuse au possible, tant qu'elle trouvait comment nous sortir du pétrin dans lequel elle même nous avait mis. Oui, parce que tout était de sa faute. C'était donc le moins qu'elle puisse faire, que de nous sortir de là. Quand elle se mit à quatre pattes et que je me retrouvai avec ses fesses dans mon champ de vision, je levai les yeux au ciel. Ne manquait plus que ça tiens. Avant que je n'ai eus le temps de comprendre quoi que ce soit, elle était revenue à moi pour récupérer une nouvelle fois ma batte de base ball. « Mais j't'en prie, pas de quoi ... » Marmonnai-je avec humeur, avant qu'elle ne se mette à cogner au dessus de nous. Je la regardais faire sans même prendre la peine de lui venir en aide, trop agacé par elle pour faire ça. J'attendis un moment après qu'elle eut disparut par le trou, pour enfin daigner la rejoindre. Evidemment, elle n'avait pensé qu'à elle en défonçant ce qui lui servait désormais de sol. Je dus mettre des coups de pieds dans la tôle et les dalles au dessus de moi, pour pouvoir agrandir l'entrée de fortune et passer à travers, à mon tour et sans trop de dégâts. Je la rejoignis à la fenêtre pour regarder au dehors et constater que les rôdeurs étaient désormais de partout.

    Et aux hurlements, je compris que j'étais sans doute le seul survivant du petit groupe avec lequel j'étais venu pour cette expédition. Nous avions beau faire ces expé' avec en tête le risque immense que nous courions, de perdre la vie ... Il n'en demeurait pas moins que c'était un sacré foutoir et foutrement douloureux que de perdre les autres. « Je suis désolée …» J'entendis à peine ses paroles, trop occupé à constater les dégâts et réaliser combien nous étions dans une belle merde, posant alors lentement mon front contre la vitre fraîche. Si seulement je n'étais pas tombé sur cette folle qui avait cru bon d'utiliser une arme à feu. Si seulement j'étais intervenu pour tuer ce rôdeur avant qu'il ne l'attaque ... Si seulement. Mais aucun retour en arrière n'était possible. Je n'avais désormais plus que ma conscience pour moi et mes pensées torturées. Je soupirai doucement et fermai un instant les yeux. J'entendis vaguement la jeune femme se déplacer dans la pièce, ouvrir puis refermer une porte. Avant de se rendre -réfugier- à l'autre bout de la pièce. Est-ce que je lui faisais si peur que ça ? « On va devoir rester ici pendant un bon bout de temps … » Enfin, je pivotai sur moi même pour lui adresser un vague regard. « Il semblerait en effet ... » Répondis-je sur un ton des plus calmes. Il était préférable que nous gardions notre calme de toute façon. Avec un peu de chance, on trouverait une solution pour s'en sortir sans trop de mal. Ou quelque chose à même de nous faire patienter tranquillement, le temps de quelques heures ... Ou dans le pire des cas ... Quelques jours. Mon Dieu, que cette idée me terrifiait et me faisait froid dans le dos. Je soupirai à nouveau alors que je me laissai glisser le long du mur, pour poser mes fesses à terre. Je croisai mes bras sur mes genoux repliés devant moi. Quand je croisai le regard de la jeune femme, je ne pris guère la peine de répondre à son sourire. Non pas que j'étais devenu l'être le plus froid et le plus cruel qui soit. Mais faire montre d'un minimum de gaieté, était devenu quelque chose de vraiment compliqué désormais. « Can you imagine a time when the truth ran free the birth of a sun, the death of a dream .Closer to the edge…This never ending story, paid for with pride and fate .We all fall short of glory, lost in our fate » Et puis finalement, petit à petit, mes lèvres se tordirent en un éblouissant sourire. Toutefois, je n'allais pas me mettre à chanter avec elle. Pour la simple et bonne raison que je ne chantais plus, ni même je ne jouais de la guitare, depuis que la fin du monde était arrivé. « C'était toi ... L’hystérique qui m'a embrassé sur scène ... » Marmonnai-je doucement en laissant mes paupières se fermer avec lenteur. « Je me souviens de ta voix. Tu as chanté pendant toute la fin du concert, sur la scène. »




Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé



This is War # Snow & Tybalt Empty
MessageSujet: Re: This is War # Snow & Tybalt This is War # Snow & Tybalt Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

This is War # Snow & Tybalt

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» LENNY & SNOW ▲ i like you
» SAM & SNOW ϟ i want to be free
» CONRAD & SNOW ▲ You have to be strong
» [FLASHBACK] now I see fire (ft Snow)
» Shadow box - P. Tybalt Morrisson

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BORN TO BE A WALKER :: ARE YOU ALIVE ? :: CEMETERY :: ARCHIVES DES RPS :: RPS NON FINIS-