[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Une annonce importante arrive...
Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Partagez

[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeMar 30 Avr - 21:26

" I don't want listen you. "

Les semaines s’étaient déroulées. Il ne lui avait pas adressé un mot. Il n’avait absolument rien fait. La jeune femme avait l’impression de ne plus appartenir dans sa vie. Elle était complètement stupide d’espérer quoi ce soit. Elle avait l’impression qu’il ne voulait plus entendre parler d’elle. La jeune femme repensait tout le temps de cette fameuse nuit. Elle l’avait vu taper son ancien copain pour la protéger. Cela devait signifier quelques choses ? Clare s’était rapproché d’une mère de famille et d’autres personnes. Elle tentait toujours de lui parler. Tous les jours, elle lui disait bonjour… Tous les jours, ils l’ignoraient. Elle continuait de dormir dans la même si elle le pouvait. Cette nuit, elle s’était mise à l’écart. C’était une chose inhabituelle. La jeune femme avait attendu les premières lumières du jour pour sortir de la maison sur la pointe des pieds. Elle se saisit d’une arme. La jeune femme fut vite prête. Elle allait partir en une petite mission. Elle n’avait pas envie que son caprice prenne la vie de quelqu’un. Elle n’avait pas envie que l’anniversaire de Susan soit anodin. Clare avait entendu la jeune demoiselle lui parlait de son anniversaire. Vu la saison, on devait être dedans et sa mère avait décidé de le fêter la semaine prochaine. Elle avait pris le soin de garder 4 carnets. Elle savait toujours quels jours on se trouvait. C’était pratique. La jeune femme marcha dans la forêt. Elle se sentait suivie. Elle tourna au bout d’un moment derrière un arbre. Elle était déjà loin du campement. Est-ce que cela pouvait être un zombie ? Elle n’avait pas envie de regarder en arrière. Elle continua d’avancer pour finalement finir par courir. Elle trouva une ferme au loin, avec une église isolée.

Ses yeux détaillèrent l’endroit. Elle n’entendait aucun bruit suspect. Elle n’avait cas courir dans l’autre sens, si elle remarquait un zombie. Clare reprenait son souffle. Elle espérait trouver un cadeau pour la jeune Susan. La jeune femme prit une grande bouffée d’air. Elle était sur le point de repartir pour continuer son expédition qu’elle le vit. Un rôdeur apparaissait par sa gauche. Il réussit à la faire renverser par terre. La jeune femme réussit à le mettre sur le dos. Elle luttait du mieux qu’elle pouvait. Il essayait de lui mordre le bras. La vagabonde ne pouvait plus rien faire. Il fallait pourtant trouver une solution. Sur ce moment, ce fut la solution qui la trouva. Elle vit une flèche se planter dans la tête du cadavre. Elle recula légèrement pour regarder dans les environs. Elle ne vit personne pourtant cette flèche… Cela devait bien venir de quelque part ! Tout d’un coup, la réponse vint toute seule. Ses yeux furent attirés par un survivant, qui venait vers elle, un survivant qu’elle connaissait plutôt bien : William Rockson. Elle acquiesça un léger sourire. Elle s’attendait déjà à ce qu’il la gronde ou encore qui lui dise de rentrer. D’ailleurs, elle se demandait ce qu’il faisait là. Il ne lui avait plus parlé pendant un bon moment et tout d’un coup… Il la sauvait. Ses sourcils se froncèrent.

Il devait rigoler. La jeune femme n’attendit pas qu’il soit vers elle. Elle lui tourna le dos pour se rendre dans la maison. Il l’avait ignoré. Clare pouvait bien se le permettre. C’était pour la bonne cause. Elle s’aventura dans la prairie. Celle-ci semblait dégager. Le zombie devait être un des habitants qui n’arrivait pas à partir de ce lieu. La situation ne fut pourtant pas aussi simple. Son protecteur n’allait pas la laisser faire à sa guise. Et c’était la première fois qu’elle lui tournait le dos. Elle voulait son cadeau. Cela ferait énormément plaisir à la petite. La jeune femme se sentait très protectrice avec les enfants. Elle ne supportait pas la violence envers eux. Elle préférait encore prendre le coup pour l’enfant. Il fallait qu’il puisse vivre leur enfance, même si les zombies leur volaient celle-ci. Elle se retourna pour voir William derrière elle. Elle accéléra le pas pour arriver le plus rapidement à la ferme. Si il lui adressait la parole, cela sonnait comme un bruit de mouche. Elle lâcha une phrase qu’elle regretta directement sous le coup de la colère.

« C’est bon. Tu n’aurais pas pu m’ignorer aujourd’hui. Merci de m’avoir sauvée, mais laisse-moi faire ce que je dois faire !»

Franche ? Clare l’avait toujours été. La jeune femme ne lui en voulait pas de mettre autant de distance, mais elle ne comprenait pas pourquoi il l’ignorait autant… Après tout, elle n’avait que blagué sur une histoire de douche ! La jeune femme sentit toute la frustration qu’elle avait accumulée ces derniers temps ! C’était si horrible que ça d’imaginer cette possibilité. La jeune femme était stable normalement. Là, elle sentit le contrôle la perdre. Elle ralentit le pas. Elle l’attendit. Quand il fut assez prêt, elle s’approcha vers lui comme si elle voulait lui tenir tête. Tout d’un coup, elle posa ses lèvres sur les siennes. Comme ça, elle l’embrassa. Les chances, qui la repoussent, étaient très très élevées. C’était stupide. Elle le savait. Il avait le double de son âge. Il l’avait suivi seulement pour la rappeler à l’ordre. Elle ne pouvait voir que cette solution. Elle voulut repartir pour chercher l’objet de sa mission, mais elle ne pouvait plus faire comme elle le voulait. Plus maintenant.


Dernière édition par Clare Swaks le Ven 10 Mai - 22:02, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeJeu 2 Mai - 0:19



    Clare & William

    Shut up ... Please.


    Vivre était devenu un combat d'une telle difficulté, que nombreuses étaient les personnes qui finissaient par décrocher de façon volontaire. Se laisser avoir sous les mâchoires avides des rôdeurs était la pire façon de mettre un terme à tout cela, sans aucun doute possible. Mais il y avait d'autres moyens de faire cela. Glisser le canon d'une arme entre les lèvres et tirer une bonne fois pour toute. Ca, c'était efficace. Au moins ... Il n'y avait aucun risque de retour possible. Et c'était là le souhait de tout le monde ou presque ... Pas de retour sous la forme d'un foutu rôdeur à la con ... Un fait qui en ravissait plus d'un, forcément. On pouvait difficilement aimer l'idée de revenir sous les traits d'un bouffeur de chaire qui tuait sans se poser de question, attrapait, mordait, déchiquetait ... Bref, la mort véritable était celle que tout le monde souhaitait. Certains décidaient de se la donner au plus vite parce qu'ils ne supportaient plus la vie qu'ils devaient mener. Et d'autres, comme moi par exemple, continuaient de lutter de toutes leurs forces, d'exploser des cervelles, de chasser pour se nourrir ... Et de voyer de très loin, sur d'autres personnes de leur camp. Tout le monde n'avait pas cette chance d'avoir mon regard sur leurs fesses (façon de parler, ou non ...) pour surveiller leurs arrières. A vrai dire ... Je pensais même qu'il n'y avait que Clare. Cette jeune femme que j'avais vaguement rencontré avant même le début de l'épidémie. Cette fille qui me collait aux basques depuis trop longtemps à mon goût maintenant; Est-ce qu'elle ne pouvait pas plutôt aller se coller à l'un des Don Juan du groupe qui se ferait un plaisir de lui faire les yeux doux en retour ? Ne pouvait-elle donc pas se trouver une meilleure amie dans le lot avec laquelle baver sur lesdites Don Juan, qui avaient tout pour eux entre la beauté, les muscles et ... L'envie de vivre ? Oui, c'était à peu près tout ce qu'ils avaient. Certains savaient se battre aussi. Mais ça, je savais faire aussi. Il fallait bien que j'ais quelques cordes à mon arc tout de même. Je n'étais pas un canon de beauté, mes muscles étaient ceux d'un homme habitué à mener la vie dure et loin des muscles qui se forment dans une salle de sport. Je savais chasser, ouais c'était vachement utile ... Mais que pensait une femme au sujet d'un homme qui tuait de pauvres bêtes innocentes sans se poser de question ? Que c'était un sacré barbare sans coeur, sans aucun doute possible. A moins que je ne me fasse vraiment qu'une sale image de moi même ... Mais après plus de quarante ans de conviction, on me ferait difficilement changer d'avis.

    Ah si ... Je savais faire une chose encore : surveiller les arrières de cette gamine là dont il était question. Cette inconsciente jeune femme qui venait justement de s'éloigner du campement de fortune de notre groupe, pour aller s'enfoncer dans la forêt. Quelle idée saugrenue tout de même ... Seule et aussi incapable de se battre qu'elle l'était, je ne comprenais même pas qu'elle fasse un truc aussi con ... Mais soit, j'étais déjà là en train de la suivre et de la surveiller de loin. Parce qu'il me semblait qu'elle serait déjà morte depuis longtemps si je n'avais pas constamment été derrière elle, à la surveiller de loin et à m'assurer que rien de grave ne lui arrivait. Une chose qui ne pouvait pas fonctionner à tous les coups, en demeurant totalement distrait. Ainsi, quand un rôdeur l'attaqua par surprise, je ne me fis pas prier pour lui envoyer une flèche dans le crâne. Je me sentais maintenant énervé et frustré par le fait que Clare savait désormais que j'étais là, non loin derrière elle à vérifier qu'elle ne se faisait pas bouffer par un rôdeur ou attaquer par un con de survivant. Maintenant, elle allait se douter que je m'inquiétais pour elle ... Triple merde ! « C’est bon. Tu n’aurais pas pu m’ignorer aujourd’hui. Merci de m’avoir sauvée, mais laisse-moi faire ce que je dois faire ! » Je lui lançai un regard noir, bien qu'elle m'eut déjà tourné le dos, et récupérai la flèche toujours plantée dans le crâne de ce con de zombie. Ensuite, je ne pris pas plus la peine de me cacher d'elle alors que je la suivais, pour être certain qu'il ne lui arrive rien d'autre. « Tu dois vraiment être sacrément conne pour t'promener seule en pleine forêt alors que t'es même pas capable de faire face à un zombie sans qu'il prenne l'dessus. » Remarquai-je sur un ton narquois et bourru alors que je continuais de la suivre. Je m'arrêtai de m'avancer quand je réalisai qu'elle s'était arrêtée, avant de se retourner et revenir vers moi. Je fronçai les sourcils, inquiet à l'idée de ce qu'elle s'apprêtait à faire. Si elle levait la main sur moi, je serais dans l'obligation de lui répondre. Mais ce fut finalement tout autre chose qui se passa ... Ses lèvres contre les miennes ... C'était quoi ça ? Encore pire que ce à quoi je m'étais attendu. Je mis une seconde de trop à réagir. Et quand je revins enfin à moi, je posai mes mains sur ses épaules et la repoussai sans la moindre douceur, le regard flamboyant. « BORDEL ! C'était quoi ça ? Qu'est-ce que tu crois qu'tu fais au juste, hein ? »


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeJeu 2 Mai - 18:43

" I don't want listen you. "

Son adrénaline s’accéléra. Elle était si près de lui. Jamais, elle ne l’avait pas été. Une seconde pour comprendre, ce qu’elle venait de faire. Il lui posa une question assez clairement. Mais elle était incapable de lui répondre sur le moment. La jeune femme avait l’impression qu’elle avait besoin de lui. Il était comme une roue manquante. Il devait sûrement se dire qu’elle serait mieux avec les autres personnes. Il avait si souvent été à l’écart. Il ne lui parlait plus. Il l’évitait. Maintenant, il était là devant elle. Il s’inquiétait. La jeune femme ne savait pas comment interpréter son regard qui semblait brûler. Il allait sûrement la haïr et la laisser là.

L'incompréhension embrumait son esprit. Elle se tenait là devant lui. Elle venait de faire l'interdit. Ses lèvres avaient rencontré les siennes. Clare se trouvait désarmer aussi vite désarmer. Il l'avait repoussé après une seconde. Cette seconde pouvait-elle être de l’envie ou juste un temps de réaction. Il remettait des distances en l’éloignant de lui. Il l'avait peut-être repoussé, mais la jeune femme n'en avait absolument rien à faire. Elle s'y attendait, lui non. Elle l’avait vu à son visage. Il était surpris. Son regard regardait le sien flamboyant avec tendresse. Elle s'était jurée de persévérer avec lui, même si cela n’était pas une tâche facile. Elle ne le laisserait jamais tomber, qu'il le veuille ou non. Il était là après tout. Il prenait sa défense bien avant l’infection. Cela devait compter un minimum. Vous connaissez des gens qui sauvent des filles comme ça dans une rue ? Cela devait être absurde, mais ça la fit rire. Oui, elle était devant lui en train de rire. Il l'évitait durant des semaines à cause d'une de ses réponses. Elle l'avait simplement charrié. Ce n’était qu’un simple jeu de mots, même si cela ne lui aurait pas dérangé de se retrouver dans sa douche. Il allait sûrement encore rajouter plus de distance, plus de barrière. La pression de ses mains sur ses épaules était désagréable, mais elle s'en fichait. Son père lui avait fait bien pire. Elle se rappelle des coups de ceinture. Il ne l’avait fait qu’une fois…Elle avait « dépassé » les limites. Ceci était une autre histoire. Une seule pensée était présente dans sa tête. Clare devait vraiment être une arme massive, car il mettait beaucoup de précautions à ne plus lui parler et à mettre autant de distances. Était-elle autant dangereuse ? La jeune femme ne comprenait pas pourquoi il était comme ça… Elle essaya de calmer la situation, mais cela n’allait pas arranger la situation. Elle le sentait.

« C'est bon, William. C'est qu'un baiser. Maintenant, tu as une vraie raison de m'ignorer comme tu le faisais. Mais cela ne changera rien à ce qu'il y a entre nous. Si tu veux plus m'avoir dans les pattes, tu n'as cas partir. Je peux trouver ce cadeau toute seule. Je veux que Susan se rappelle de son anniversaire. Même si c’est complètement con de le faire. »

Elle se dégagea de lui pour reculer d'un pas, un pas pour lui faire comprendre qu’il pouvait la perdre. La jeune femme avait réussi à tenir grâce à ces précieux souvenirs d'enfance. C'était grâce à eux qu'elle pouvait garder une belle image de son père. Depuis que sa mère était décédée, la jeune femme avait tout pardonné à son père. Il était devenu tellement bipolaire qu'elle s'aidait des bons moments pour affronter les pires. D'ailleurs, elle n'attendit pas de réponse de sa part pour continuer son chemin. Pour elle, l’évidence était là. Elle ne voulait pas que son enfance soit autant gâchée que la sienne. Elle ne voulait pas que la petite grandisse trop vite. Cela était triste. Cela la prenait à cœur. Clare était légèrement émotive et impulsive. On pouvait bien la reconnaître. Et c’était une mission qu’elle ne laisserait personne risquer sa vie pour ça. Après tout, elle n'avait pas envie qu'il se fasse mordre par sa faute. La jeune femme savait qu'il se débrouillait merveilleusement bien. Il était doué. Clare se retourna une dernière fois. Elle allait pousser le bouchon un peu plus loin.

« Après, tu ne pourras pas changer quoi ce soit en mes sentiments. Un vieux dicton dit : Le moyen d’aimer une chose est de se dire qu’on pourrait la perdre. »

Elle lui adressa un sourire et resta de marbre face à ce qu'elle venait d'enclencher. Ce dicton était un moyen de lui dire qu’il pouvait tout perdre. Il la protégeait. Elle le savait maintenant. Il l’avait toujours fait. Il devait assumer ses sentiments. Il pourrait la frapper pour évacuer sa colère. Clare n'était pas sadomaso. Elle s'en ficherait. Il pourrait enfin extérioriser quelques choses. Elle supportait les coups pour le bien d’autres personnes. Depuis des années, c'était comme ça. Ses yeux le fixaient pour savoir s'il allait réagir. Elle attendait qu'il fasse quelques choses ou qu’il dise quelques choses. Elle ajouta une dernière phrase qui allait peut-être le faire réagir. Cela allait peut-être être comme un électrochoc.

« Ah moins que tu as trop peur de te lier avec qui ce soit.»

Clare était là devant lui. Elle l’observait curieuse de savoir comment il allait réagir. Il devait penser qu’elle se ficherait de lui, mais son visage sérieux sur la fin ne pouvait pas y faire penser. Si c’était le cas, il serait vraiment têtu. Son cœur battait plus vite que si elle était en danger. Elle préférait affronter un zombie que son courroux.


Dernière édition par Clare Swaks le Ven 10 Mai - 22:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeVen 3 Mai - 20:40



    Clare & William

    Shut up ... Please.


    J'ignorais ce que j'étais supposé penser à propos de ce baiser de la part de Clare. Je ne pensais pas qu'elle puisse éprouver une quelconque attirance pour moi. Rien de plus que l'intérêt d'une femme pour l'homme qui avait la fâcheuse tendance à toujours être derrière, prêt à lui porter secours en cas de besoin. Mais rien de plus que ça, vraiment ... Pour la simple et bonne raison que je ne pensais pas être le genre d'homme pour qui une femme pouvait éprouver une attirance sincère. Physiquement, je me trouvais dépourvu de tout intérêt. Mentalement, j'étais un con fini. Je n'étais pas super cultivé quand il n'était pas question de la chasse et de la vie en pleine nature. J'étais capable de reconnaître un champignon comestible d'un champignon vénéneux. Je connaissais pas mal de noms de bestioles, d'arbres et de fleurs. Je savais à peine lire -parce que je détestais ça- et mon niveau en maths était celui d'un collégien suffisamment nul pour ne pas être capable de valider son diplôme qui confirmait qu'il avait le niveau troisième ... Bref, tout ça pour dire que je n'avais pas grand chose pour moi, alors que cette fille avait beaucoup (trop) pour elle. Et c'était l'une des raisons pour lesquelles j'étais choqué de son culot monstre. Elle m'avait embrassé. Je n'avais pourtant rien fait pour qu'elle éprouve une telle envie à mon encontre. Je ne l'avais pas provoqué en ce sens ... En clair, j'étais totalement paumé et royalement sur le cul, alors que je venais vivement de la repousser en gueulant sans doute un peu trop fort. Je prenais le risque d'être entendu par des rôdeurs, certes. Mais ce n'était pas comme si je prenais le temps de réfléchir, alors que j'étais réellement en état de choc. « C'est bon, William. C'est qu'un baiser. Maintenant, tu as une vraie raison de m'ignorer comme tu le faisais. Mais cela ne changera rien à ce qu'il y a entre nous. Si tu veux plus m'avoir dans les pattes, tu n'as qu'à partir. Je peux trouver ce cadeau toute seule. Je veux que Susan se rappelle de son anniversaire. Même si c’est complètement con de le faire. » Est-ce que j'avais réellement l'air d'être là pour l'aider à trouver son cadeau à la con, de toute façon ? Non parce que si c'était le cas ... Ce n'était qu'une impression. Je ne comptais pas l'aider à trouver quoi que ce soit. Je n'étais là que parce qu'elle était trop faible pour se défendre et faire face à un seul zombie. « J'en n'ai rien à foutre de ton cadeau à la con. J'suis là parce que t'es trop faible pour revenir en un seul morceau ... » Remarquai-je vivement.

    « Et prendre des risques pour un truc pareil, c'est vraiment très con ! » Lui fis-je ensuite vivement remarquer, le regard flamboyant toujours posé sur elle. Je ne comprenais pas qu'avec les temps qui couraient et l'évidence de sa faiblesse, elle puisse encore prendre des risques aussi insensés. Finalement, elle était peut-être bien aussi stupide et peu raisonnable que moi. Ca nous faisait au moins un point en commun. Mais je n'étais pas certain qu'il s'agisse là du meilleur qui soit. Peut-être même était-ce l'un des plus emmerdants. Mâchoires crispées, je regardais la jeune femme qui fini par me tourner le dos et s'éloigner de quelques pas, avant de finalement s'arrêter et se tourner à demi vers moi pour me regarder à nouveau. « Après, tu ne pourras pas changer quoi ce soit en mes sentiments. Un vieux dicton dit : Le moyen d’aimer une chose est de se dire qu’on pourrait la perdre. » C'était quoi cette connerie encore ? Est-ce qu'elle n'en n'avait pas assez fait à son goût ? Est-ce qu'elle ne pensait pas que j'en avais bien assez entendu ? Non apparemment pas ... Parce que je ne m'étais aucunement attendu à une connerie aussi grosse que celle ci. Est-ce que ça signifiait qu'elle avait des sentiments de ce genre pour moi ? Est-ce que ça pouvait vraiment signifier un truc aussi grotesque ? Bon sang non, c'était absolument improbable. Il fallait redescendre sur terre au plus vite. Elle ne pouvait pas éprouver de sentiments pour moi. Parce que je n'étais même pas le genre de type auquel on pouvait en arriver à s'attacher d'une quelconque façon que ce soit. C'était évident, non ? « A moins que tu aies trop peur de te lier avec qui ce soit.» Mâchoires crispées, je fronçais peu à peu les sourcils en continuant de la détailler du regard. Elle devait être complètement en train de divaguer. Comment pouvait-elle s'être mit un truc pareil en tête ? Nom de Dieu, cette fille était complètement à la ramasse, il n'y avait pas d'autre terme pour décrire son état d'esprit du moment ... « Au lieu d'te monter des films insensés dans lesquels tu trouves ton prince charmant en la personne d'un chasseur vulgaire et con comme pas permit, tu f'rais mieux d'chercher le cadeau pour lequel tu prends des risques complètement cons. » Lui fis-je froidement remarquer, sans faire montre d'une quelconque émotion. Non pas parce que je n'éprouvais absolument rien ... Mais parce que je préférais ne rien montrer, comme toujours. Et parce que, de toute façon, je ne pouvais croire que cette fille aurait pu avoir des sentiments pour moi, dans un autre contexte que celui ci. Sans cette fin du monde, elle ne m'aurait même pas remarqué.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeSam 4 Mai - 23:12

" I don't want listen you. "

Les foudres, elles les avaient trouvés. Elle avait vu juste. Il n’avait pas semblé aimer ce qu’elle avait dit. Il la traitait de faible. Il était là parce qu’elle n’était pas capable de revenir au camp en vie. Elle ouvrit la bouche pour la fermer directement. Cela ne servait strictement à rien de lui répondre. Il devait être sur les nerfs et cela ne l’empêcher pas de poursuivre. Il rajouta à la figure que c’était trop con de sa part de vouloir faire plaisir à une gamine ! Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Son regard ne changeait toujours pas. Il était tendre et doux. Elle ressentait même légèrement de la compassion pour lui. Cela n’avait pas d’importance. Toutes les dernières phrases devaient être une salade de connerie à ses oreilles. Elle devait complètement divaguer. D’ailleurs, la jeune femme n’était pas dans son assiette. C’était sûrement le fait qu’il soit là. Après des mois où il ne lui répondait pas, il était enfin en train de lui parler. Elle était complètement perdue. Ses souvenirs d’enfance et le fait qu’il était là devant elle, cela la rendait confuse. Il fallait le dire. La jeune femme était normalement très stable, mais là. C’était, un cas de circonstances où elle laissait ses sentiments l’emportait. Elle l’affrontait. Il continua pour la faire sortir de ses songeries et lui faire remettre les pieds sur terre. Il marquait un point. Il n’avait rien d’un prince charmant. Son regard se posait sur lui. Elle se retourna et continua son chemin. Elle répondit quelque chose de complètement con à sa remarque qui était de la même ampleur.

« Tu n’aurais pas pu dire mieux pour le con. Je ne suis pas non plus une princesse et les princes charmants sont trop faux.»

La jeune femme l’avait bien dit assez fort pour qu’il l’entende. Elle ouvrit la porte pour rentrer dans la maison. S’il y avait eu un zombie. Il aurait logé devant la porte. Elle regardait par terre, puis dans les coins. Elle contourna. Elle se rendit dans la cuisine pour prendre une poêle et glissa un couteau dans sa botte. S’il y avait un zombie, elle l’attendait. Elle s’en fichait de paraître complètement ridicule. Une poêle pouvait faire de sacré dégât. Elle monta les escaliers pour se rentre à l’étage. Elle fouilla tout l’étage pour voir s’il y avait pas d’autres habitants gênants, mais elle était seule. La jeune femme vit une chambre d’enfant au fond. Quand elle rentra dedans, elle vit un berceau. Clare referma la porte derrière elle. Elle mit sa main sur le berceau. Elle repensa à cette pièce chez ses parents qu’il avait faits pour la venue du bébé, qui n’était jamais venu. Elle se mit un moment sur le lit pour souffler un peu. Elle se demandait quelle enfance William aurait pu vivre ? Cela lui permit de sortir de sa tristesse. Peut-être qu’elle arriverait à trouver quelques choses pour une fille de 7 ans ? Elle regarda dans les étagères. Elle vit un livre qu’elle avait dans sa bibliothèque quand elle était petite. Elle le prit, cela lui rappela, des souvenirs. Un sourire s’afficha en voyant sa mère lui raconter cette histoire. Elle le glissa dans son sac. Il fallait une autre chose, quelque chose d’unique ? Elle décida de trouver une autre pièce. Elle ouvrit une porte qui menait à l’étage. Elle monta prudemment les marches pour arriver dans une pièce bien éclairée par les fenêtres. Il y avait beaucoup de carton. Clare prit son couteau. Elle pénétra la pièce avec beaucoup de précautions. Un corps se trouvait au loin. Ses pieds la rapprochèrent de ce cadavre. Elle se pencha pour voir s’il était mort. Il lui prit sa jambe.

« Saloperie ! Retourne en enfer !»

La jeune femme lui donna un coup de pied, mais elle fit tomber un vase de Crystal avec un cri étouffé. Elle lui planta rapidement son couteau dans la tête pour l’éliminer. Elle ressortit directement le couteau pour reculer au centre de la pièce. Elle se retourna derrière elle, mais rien. Elle vit que sous le vase il y avait un tiroir entre ouvert. La jeune femme y découvrit une boîte à musique. Ses yeux s’écarquillèrent ! C’était ça l’idée de cadeau du siècle.  Elle remonta la boîte à musique pour laisser un air de musique se propager dans le grenier. La musique n’était pas trop forte pour se propager dans les entourages des alentours et cela faisait un bien fou d’entendre un air de musique. Elle laissa tourner un moment en boucle. Elle était debout au milieu de la pièce absorbée par cette mélodie. Si William était venu, elle n’aurait même pas pu le remarquer. De toute façon, elle était sûre qu’il attendait dehors. Une larme coula de son visage. C’était ridicule de pleurer pour des souvenirs. C’était fini. Il fallait aller de l’avant. Elle s’essuya ses larmes. Elle s’apprêtait à repartir, mais il était là. Le bruit avait dû le faire venir. Elle se mit sur la défensive. Il allait sûrement lui dire que c’était con de faire ce qu’elle faisait et qu’elle était aussi conne de pleurer pour une mélodie. Elle le regarda, puis elle fixa le zombie.

« Si t’es venu pour le zombie, c’est bon, il est mort. Tu peux m’attendre dehors. Je suis vivante. Je ne vais pas te forcer à me parler ! »

La jeune femme n’avait pas l’habitude de se montrer aussi faible. Elle avait laissé une faille de son caractère s’ouvrir. Il allait de toute façon plus lui parler. Quel importance, cela devait avoir ? Il n’était pas du genre à vouloir la prendre dans ses bras. La preuve, il l’enverrait dans un avion pour la Russie si elle se glissait dans son lit. D’ailleurs, faudrait qu’elle essaie ça à l’occasion pour voir s’il l’enverrait promener.


Dernière édition par Clare Swaks le Ven 10 Mai - 22:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeDim 5 Mai - 19:00



    Clare & William

    Shut up ... Please.


    « Tu n’aurais pas pu dire mieux pour le con. Je ne suis pas non plus une princesse et les princes charmants sont trop faux.» Oui, con, je l'étais. Oui, je le savais. Oui mais c'était comme ça. J'étais ce que j'étais. Et j'avais au moins le mérite d'être honnête sur ce point là. J'étais con et je ne le cachais pas. Mais finalement, j'étais peut-être moins stupide qu'elle qui se mettait à courir après le type qui lui convenait le moins bien, qui tenait encore debout. Courir après un mec aussi peu intelligent et cultivé que moi ... Il fallait vraiment être super stupide. Bref ... Ouais, c'était rassurant de penser qu'elle était finalement stupide dans son genre. Je ne pris pas la peine de lui répondre quoi que ce soit, la laissant même filer en direction de la maison qui était plantée là, dans cette forêt où la nature avait reprit ses droits depuis fort longtemps. C'était le résultat d'une ère nouvelle. Celle dans laquelle l'homme s'éteignait lentement mais sûrement. J'attendis un long moment, après qu'elle eut disparut dans la maison, pour enfin daigner m'approcher de celle ci. Pas assez pour qu'elle puisse m'entendre et comprendre que j'étais toujours là, dans les parages, prêt à la protéger en cas de besoin. Mais assez proche pour moi même être en mesure d'entendre si jamais il lui arrivait un truc à l'intérieur. Chose que je ne lui souhaitais évidemment pas. Ce serait carrément con qu'elle se tue alors que je n'étais pas loin et supposé être là en cas de souci de ce genre. Sacrément con même ... Ce serait d'autant plus con que je venais tout juste de la repousser comme une malpropre, alors que mes pensées et sentiments me soufflaient un tout autre air. Le genre que je préférais mettre de côté et même oublier tant ça me faisait peur. Oui, j'étais sans doute lâche ... Mais j'avais peur de toutes ces petites choses que je ressentais pour cette fille. Parce qu'elle n'était pas comme les autres. Parce que jamais elle n'avait cherché à m'éviter ou me mettre de côté par rapport à mon sale caractère et à mes manières un peu brusques. Donc, oui, elle méritait un meilleur comportement de ma part. Et je n'étais même pas capable de lui offrir ça ... Bref, j'étais dans les parages. Dans l'immédiat, c'était tout ce qui comptait. Au moindre truc suspect, je débarquais. Même si c'était un peu prendre le risque de me faire tuer moi. Mais est-ce que, pour moi, ça avait vraiment de l'importance ? Bordel, non, pas la moindre. Penser ainsi n'était pas dans mes habitudes. Le fil de mes pensées me donnait une sacré envie de fuir ... Mais je ne le ferais pas. Pas tant qu'elle ne serait pas en sécurité, au moins. J'étais encore perdu dans mes pensées -toutes tournées vers Clare elle même-, quand il y eut du grabuge derrière le mur qui me séparait de la jeune femme. Je me figeai une seconde de trop, avant d'enfin me bouger.

    Dans ma tête, un seul mot tournait désormais. Un "merde" qui semblait résonner et se répéter, encore et encore. Merde ! Merde ! Merde ! Putain ! Merde ! J'étais encore là, en retrait, comme un con, alors qu'elle ... Qu'elle ... Non, elle ne rien du tout ! Tout allait bien. Tout allait parfaitement bien ! Elle allait bien ! J'étais là. Enfin, j'y serais bientôt ! Quand j'entrai enfin dans la pièce où elle se trouvait, en toute hâte, j'étais essoufflé. Aucunement à cause de cette course éperdue que je venais de faire pour la rejoindre. Mais plutôt à cause de la panique qui m’enserrait le coeur, qui manquait me faire tourner de l'oeil, qui m'empêchait presque de respirer. « Si t’es venu pour le zombie, c’est bon, il est mort. Tu peux m’attendre dehors. Je suis vivante. Je ne vais pas te forcer à me parler ! » Le zombie ? Mort. Me forcer à parler ? Fallait-il vraiment que l'on parle de toute façon ? Mon regard fit la navette entre elle et le rôdeur étalé un peu plus loin, crâne ouvert. Oui, elle savait se défendre. Mieux que je ne le pensais jusqu'alors. Mais merde. Ce n'était pas une raison pour que je cesse de toujours être derrière elle à m'assurer qu'elle aille bien. J'avais besoin de la garder constamment à l'oeil. Même si ça venait à l'agacer. Même si elle souhaitait retrouver sa tranquillité. Je serais quand même là. Parce que je ... Parce que je ... Non. Je ne pouvais pas l'aimer. Enfin, je refusais de l'aimer. Mais au moins, je pouvais reconnaître que j'éprouvais de réels sentiments pour elle. Je savais que si elle cessait d'insister pour me faire parler et être quelque part autour de moi, je finirais par lui courir après à mon tour. C'était complètement con ça aussi. Mais venant de moi, est-ce que c'était encore surprenant ? Pour sûr que non ? A plusieurs reprises, j'ouvris et refermai la bouche. Je devais dire un truc. Mais quoi ? Etais-je vraiment obligé de répondre quoi que ce soit ? Et pourquoi est-ce que je me sentais encore aussi mal à l'idée qu'elle ait pu m'être arrachée ? Arrachée à moi ... Merde mais non ! Elle ne m'appartenait pas ! Et pourtant, quand je repris tout à fait conscience de tout ce qui m'entourait, je réalisai que j'avais lâché mon arbalète dans l'entrée et que j'étais en train de fondre sur elle. L'instant d'après, je plaquai mes lèvres sur les siennes et d'une main, lui fis lâcher sa boîte à musique qui tomba ouverte, continuant de laisser échapper quelques notes. Ma main se posa ensuite sur sa hanche alors que l'autre empoignai doucement et fermement à la fois, son visage par en dessous, à hauteur du menton. Mes lèvres meurtrissaient les siennes en un baiser ardent, preuve d'un désir que j'aurais préféré inexistant. Sous la force de mon baiser, je la fis reculer jusqu'à la plaquer contre le mur dans son dos.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeDim 5 Mai - 21:12

" I don't want listen you. "

La jeune femme n’en voulait pas à William. Elle lui avait dit qu’il était bien con avant. Même si cela était peut-être la réalité. Elle s’en foutait. S’il était vraiment ce qu’il disait… Elle n’était pas mieux. Elle voulait croire en lui. Il fallait l’avouer aussi. Dans toute sa vie, elle n’avait jamais eu personne pour la protéger. Un beau jour, il l’avait protégé en sortant du bar. Elle l’avait servi jusqu’à ce qu’elle arrête. Elle savait à qui elle avait affaire. Clare aurait voulu le protéger bien avant d’être avec son autre homme, mais s’il n’aurait pas été là. Elle n’aurait jamais su qu’il pouvait malgré lui être une personne remarquable. Oui, la jeune femme le portait haut dans son esprit. Elle voulait croire en lui. Jamais, elle n’allait le mettre de côté. Jamais, elle n’avait été intéressée par lui pour la capacité qu’il avait. Elle l’aimait pour ce qu’il était. Clare le savait au fond. Il avait un grand cœur. La jeune femme prenait toujours sa défense. Elle ne voulait pas le lâcher et le voir partir sans elle. Ne pas le voir la rendait inquiète. Cela faisait un moment qu’elle avait compris ses sentiments pour lui. C’était pour cela qu’elle ne le laisserait jamais tomber.

La jeune femme l’avait vu devant lui. Il ne semblait pas lui-même. Il semblait exténué. Avait-il eu peur pour elle ? Il ne semblait pas dans son assiette. Elle le remarqua après avoir dit ce qu’il fallait. Il ne réagit même pas à sa remarque. En tout cas, sa réaction la dépassait. Elle avait eu le temps de sécher avec sa pommette. La jeune femme avait fermé la boîte à musique. Le silence avait repris son droit. Tout semblait vraiment irréel. Elle ne l’avait jamais vu dans un pareil état. Elle allait presque commencer à se faire du souci. Son arbalète toucha le sol pendant qu’il avançait vers elle. En moins de temps, il était en train de l’embrasser. Elle ne s’y attendait vraiment pas. Avec un des ses mains, il lui fit tomber la boîte à musique qui s’ouvrit pour faire ses dernières notes. La musique retentit à nouveau, mais elle n’en avait plus rien à faire. Ses lèvres étaient scellées aux siennes. Elle répondait à son baiser. Son autre main la saisissait sa hanche. De son autre main, il la mettait sur son visage. Son cœur battait à tout rompre. Elle sentait son esprit perdre pied. Ne prenant plus la peine de comprendre, il ne le fallait pas. La jeune femme n’avait plus envie de ressentir ce désir. Elle recula pour sentir le mur rencontrer son dos. Clare répondit à son baiser avec la même ardeur. Elle mit sa main derrière sa nuque pour la passer légèrement. Ses hormones montèrent pour lui donner cette adrénaline. Son autre main passa sur son torse. Devait-il y avoir une notion ? À ce moment, elle se fichait de ce que les autres pouvaient dire. Elle se fichait qu’elle soit plus jeune que lui. Elle se fichait de n’avoir pas un prince charmant ! Elle ne les avait jamais aimés dans les dessins animés. Son souffle s’accéléra légèrement. Elle n’avait même pas remarqué que la boîte à musique s’était arrêtée. Ses pensées étaient toutes, sans aucune exception, tournée pour William.

Ce n’était pas le moment de parler. Elle n’allait pas l’interrompre. Une de ses mains alla sous sa chemise pour sentir sa peau sous ses mains. Et s’il la repoussait, elle s’en fichait. Clare savait qu’il tenait à elle. D’ailleurs, elle saisit ce qu’il faisait barrière à son torse pour qu’il l’enlève. Elle n’avait pas envie que ses lèvres quittent les siennes. Sa langue dansait avec la sienne à un rythme endiablé. Ses yeux étaient fermés. Elle perdait le contrôle. Toutes ses envies montèrent. Elle n’avait pas peur d’avouer qu’elle aimait cet homme. Il lui ressemblait. Il la protégeait. Cela n’avait rien d’une caricature d’un conte de fée. Son être savait qu’il n’y aurait que lui. S’il ne voulait plus d’elle, elle resterait présente. Une fois qu’elle avait ouvert les boutons de sa chemise avec sa main, elle la posa sur la main de William pour lui donner la permission de la monter. D’ailleurs, cela n’aurait pas changé grand-chose s’y elle ne l’avait pas fait. Clare avait envie de lui appartenir. C’était peut-être débile, mais en ce moment précis… Aimant ses baisers.. Aimant ses mains sur elle… le contact avec lui… Elle avait envie d’être à lui et seulement à lui. Il était hors de question qu’on lui arrache cet homme. Sa main qui était sur sa nuque monta pour aller dans ses cheveux. Dans un souffle ardent, elle ne put se retenir. Sa voix changeait par cette envie qui la possédait. Elle arrêta de l’embrasser pour le regarder avec un regard de braise. Elle se pencha pour l’embrasser dans son cou et remonter à son oreille pour lui susurrait ce qu’elle avait envié.

« J’ai envie de toi William.»

Chacun de ses mots avait été choisi avec précaution. Elle n’avait pas envie de le voir partir, ne voulant plus le voir partir loin d’elle. Lâchant un souffle chaud dans son coup, elle ne se séparait pas de lui. Elle reposa ses lèvres pour le sentir contre elle. C’était vraiment un besoin, une envie et ses sentiments qui la poussaient. Il pouvait faire vraiment tout ce qu’il voulait d’elle. Des frissons parcourraient son corps. Elle sentait son corps le réclamer. La jeune femme n’était plus maître de quoi ce soit, même pas de sa vie. Elle pouvait tout lui donner : son âme, sa vie, son corps… Elle venait de perdre tout le contrôle. Sa bonne et sa mauvaise conscience n’étaient même plus en train de se battre pour savoir laquelle des deux avait raison. Elle était les deux dans le même camp.


Dernière édition par Clare Swaks le Ven 10 Mai - 22:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeLun 6 Mai - 22:13



    Clare & William

    Shut up ... Please.


    Je ne comprenais moi même plus ce qui me prenait. Pourquoi je ressentais toutes ces craintes, toutes ces peurs et en même temps toutes ces envies pour cette fille ? Elle était bien trop jeune pour moi. Bien trop casse couilles aussi. Oui, c'était même surtout ça. Elle était sérieusement chiante. Et j'ignorais comment je faisais pour la supporter. Mais le fait était que je le faisais depuis plusieurs semaines maintenant. Je supportais le fait qu'elle était carrément chiante, beaucoup trop collante et j'en passe. Je le supportais, sans doute parce que je n'étais pas habitué à ce que qui que ce soit daigne m'accorder autant d'attention. Je me mettais toujours à l'écart et les gens me laissaient faire sans le moindre mal. A vrai dire, c'était même limite s'ils ne me poussaient pas de côté tant qu'à faire. Depuis le temps, j'étais habitué à ça. Au point où ça ne me dérangeait vraiment plus du tout. Au contraire même, j'aimais ma tranquillité. Je ne tenais pas à me faire casser les pieds par des gens trop bavards, trop gentils pour être vrais et j'en passe. Des gens comme Clare elle même pour résumer la chose. Ouais elle m'emmerdait ... Mais putain, elle me faisait ressentir des trucs que je n'avais jamais ressentis de toute ma vie. Et j'avais pourtant plus de quarante ans maintenant. C'était sans doute pour ça que je me retrouvais à l'embrasser comme un forcené, dans cette bâtisse abandonnée depuis ce qui semblait être des siècles. L'une de mes mains maintenait fermement son visage, l'autre empoignait sa hanche. Quant à mes lèvres, elles étaient pressées contre les siennes en un baiser presque violent. Parce que je connaissais difficilement la douceur. Parce qu'aussi crû que puissent être ces mots : j'étais véritablement en manque. Oui, c'était crû. Oui, c'était lâché comme une bombe. Oui ... Mais c'était vrai. Des mois sans sexe pour un homme, ça équivalait à des jours sans eau pour une personne en plein soleil. Sans exagération, aucune ... Si seulement elle n'avait pas répondu à ce baiser avec autant de fougue. Peut-être que j'aurais trouvé la force de me retirer avant d'aller trop loin et de faire un truc qu'elle ne souhaitait pas vraiment que je fasse. Mais ce n'était pas le cas ... Au contraire, elle me répondait même d'une façon des plus passionnées. Chose qui me plaisait autant qu'elle me faisait peur. Mais ainsi soit-il ... Je ne voulais que profiter encore et encore. Mes lèvres qui profitaient de la douceur des siennes. Ma langue qui s'emparait pleinement de sa bouche. Mes mains qui la maintenait fermement en place alors que je venais de la plaquer contre le mur derrière elle. Ce n'était pas correct du tout. Elle méritait mieux que ça ... Mais c'était là tout ce que j'avais à lui offrir.

    Mes lèvres désertèrent les siennes rien que quelques secondes, le temps d'ôter rapidement les quelques vêtements du haut que je portais. Avant que nos bouches ne s'unissent à nouveau pour un baiser plein d'ardeur et d'envie. C'était complètement dingue. Il fallait que j'arrête cette -douce- folie au plus vite. Faire ce que nous étions en train de faire ... Etait une grosse connerie et j'en étais bien conscient. Pourtant, poussé par un désir réel et par la peur que je venais d'avoir de l'avoir perdu, je ne pouvais plus vraiment m'empêcher de l'embrasser. Et puis je ne le voulais pas non plus. Je sentis sa main sur la mienne qui m'incitait à monter plus haut. Ce que je fis, glissant mes doigts sous son haut, caressant lentement son ventre avant de remonter jusqu'à l'un de ses seins que j'empaumai fermement. Quand elle interrompit le baiser pour en déposer de brefs dans mon cou, j'en profitai pour reprendre longuement mon souffle, encore sonné par l'intensité de cet échange que j'étais toujours surpris de partager avec elle. Allais-je le regretter ? Peut-être. Peut-être pas. Est-ce qu'elle, elle allait le regretter ? Aucune idée. J'espérais que non. Et en même temps je voulais que oui. Pour qu'elle daigne enfin me fuir comme tout le monde le faisait avec tant d'application. Ce serait bien plus logique en tout cas. « J’ai envie de toi William.» Je laissai échapper un faible grognement à ces quelques mots qu'elle laissa échapper au creux de mon oreille. Avant de venir reposer ses lèvres sur les miennes. Je l'embrassai vivement avant d'interrompre une nouvelle fois le baiser, juste le temps de lui ôter son haut et revenir tout contre elle. J'empoignai ensuite son pantalon que j'ouvris en toute hâte et lui baissai ensuite, tout aussi rapidement. Je lui laissais ses sous vêtements en songeant que nous aurions davantage de temps et de meilleures conditions la fois prochaine ... Une prochaine fois ... Mais y'en aurait-il réellement une ? Bien sûr que non ! Je devais arrêter de m'imaginer des trucs totalement cons de ce genre et profiter de cette fois ci qui était sans doute la seule et l'unique ! Ce fut donc dans un énième soupir d'aise que je me pressai à nouveau contre elle et empoignai ses cuisses pour la soulever de terre, mes lèvres ne quittant jamais les siennes. Non, ce que nous étions en train de faire n'était absolument pas prudent. Et pourtant je continuais de le faire. Parce que j'en brûlais foutrement d'envie. Parce qu'elle représentait l'ultime tentation. Celle à laquelle je devais résister tout en sachant que ça ne pourrait pourtant pas durer éternellement. Bref, je craquais totalement. Je perdais pied. En devenais totalement dingue. Parce qu'elle me rendait fou.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeMar 7 Mai - 0:09

" I don't want listen you. "

Clare ne comprenait pas le pourquoi elle éprouvait ce sentiment envers lui. Elle ne comprenait pas pourquoi son cœur lui dictait toujours d’être avec des types pareils ? Ils étaient pourtant les seuls qui pourraient la comprendre. Il était les seuls d’ailleurs. Pourtant, William ne la connaissait pas encore. Elle n’avait aucune envie de le repousser. Elle l’insistait à aller plus loin. Ses mains sur son cœur ne pouvaient que la rendre folle. Elles étaient maîtresses de son corps. La jeune femme ne voulait pas être une roue de remplacement. Ce n’était pas ce qu’elle ressentait. Elle se sentait lié à son chasseur pour plusieurs raisons. Il était attachant, Il avait un caractère qui était merdique. Cela était une qualité. Au moins, il n’avait pas peur de dire ce qu’il pensait sur le moment. Il était impulsif. Cette qualité, elle la vénérait sur le moment présent. Jamais, on ne l’avait embrassé non plus comme lui. C’était indescriptible. Bestiale, mais indescriptible. S’abandonnant à ses désirs, ses mots avaient traduit ce que son désir voulait par-dessus tout. Chacune de ses caresses contre sa peau avait enflammé son ardeur. Il était hors de question de reculer. D’ailleurs, elle l’entendit légèrement grogner quand elle lui avoua qu’elle avait envie de lui. Ses lèvres voulant se sceller sur les siennes, cela ne dura pas. Il rompit ce baiser à nouveau. Je montais les bras pour voir mon haut partir très rapidement et tomber à terre comme un drapeau blanc. C’était infernal de le sentir si proche d’elle, ses sens se perdirent dans l’abime de la luxure. Ses mains empoignèrent son pantalon, le faisant descendre. Elle se retrouvait devant lui, dans un corps de femmes. Elle n’avait pas l’habitude de se mettre en sous-vêtement et c’était la première fois qu’il la voyait dans cette tenue. Cela ne devait pas lui être indifférent. Il avait sûrement vu d’autres. Elle n’avait pas un corps comme les actrices d’Hollywood. Clare ne se sentait pas complexer pour autant. Cela n’allait pas le faire partir pour autant.

La preuve s’abattit d’elle-même tel un éclair frappant le sol. Un soupir s’échappa de sa bouche. Cela augmenta encore d’un cran son envie. Le sentir s’approcher d’elle la rendait folle. La jeune femme n’eut pas le temps de dégrafer le premier bouton de son pantalon, qu’elle abandonna pour mettre ses bras autour de sa nuque, en remontant gentiment sur son torse. Clare pouvait profiter d’être prêt de lui et de poser sa main sur son torse. Les mains de William s’agrippèrent ses cuisses pour la soulever. Un baiser langoureux la saisissait. Ses jambes allèrent se serrer contre son bassin. Un soupir s’échappa malgré elle, entre deux baisers. Son cœur était à la limite de l’explosion. Ses respirations devenaient de plus en plus haletantes. Son corps entier le réclamait et le voulait. D’ailleurs, elle sentait aussi qu’elle n’était pas la seule à être dans un état pareil. La jeune femme se demandait quand même comment tout ce s’y allait se terminer ! Allait-il partir comme ça ? Non, elle ne le laisserait pas. Clare voulait croire en ce qu’il échangeait. Ses jambes se resserrent légèrement pour frotter légèrement son bassin contre lui. Elle arrêta un instant de l’embrasser pour embrasser son cou et reprendre une seconde sa respiration. Cette intensité allait sûrement la consumer en entier. Des envies non catholiques envahissaient son esprit. L’envie de ne faire plus qu’un et de le sentir était marquée au fer rouge dans son esprit. Elle était la tentation. Elle y prenait conscience. William ne serait peut-être jamais allé si loin si elle ne l’avait pas tenté autant ? Qui l’aurait su ? Ses baisers revenèrent au coin de sa bouche pour s’amuser avec ses lèvres, pour l’embrasser à nouveau pleinement. Sa langue dansait comme si sa vie en dépendait. Elle dépendait de William. Jamais, elle n’aurait cru que cela lui ferait autant d’effet d’être dans ses bras et d’être contre lui. Il avait d’ailleurs une odeur qui lui été propre. Une odeur de forêt, avait-elle envie de penser !

Sa main se mit sur sa nuque pour remonter dans ses cheveux. Elle se perdit dedans. Ils étaient complètement fous. C’était comme si ce sentiment était plus important que leur vie. C’était un besoin qui devait être comblé. C’était plus fort qu’elle. Elle se fichait qu’un zombie vienne ! Qu’il vienne ! Il se ferait abattre en moins de deux secondes par les amants ! C’était un moment qui ne pouvait être dérangé. Lui, qui était si raisonnable, avait oublié les règles de sécurités. Après tout qui pouvait s’en foutre à ce moment précis ? La seule chose qui l’importait c’était de le sentir contre elle. Cela la rassurait. Cela la rendait folle… de lui. Il devait sûrement s’attendre à ce qu’elle soit encore plus collante à l’avenir. Elle avait l’impression que sa peau était aussi chaude que le sable de la mer en été. Ses joues s’empourprèrent de rouge. Il lui faisait vraiment de l’effet. Elle n’espérait pas qu’il le remarque. Entre deux baisers, elle dit son prénom.

« William»

Elle ne se rendit même pas compte. Si elle avait su, elle aurait sauté sur lui dans le bar. Elle savait qu’à partir de ce moment précis. Elle ne pourrait plus jamais le regarder de la même manière, ne pouvant repenser à ce moment. Un gémissement s’échappa sans qu’il n’y fasse attention. Son bas-ventre était brûlant de désir. Pourrait-il achever ce désir qui ne cessait de monter en elle. Combien de temps avait-il été écoulé depuis qu’il avait commencé ? Elle aurait voulu que la réponse soit que le temps s’était arrêté et que ce plaisir continue. Clare se blottissait encore plus contre lui.
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeMar 7 Mai - 23:29



    Clare & William

    Shut up ... Please.


    Je ne voulais pas désirer Clare et encore moins l'aimer. Mais de toute évidence, il y avait encore des choses qu'on ne pouvait pas décider de soit même et qui se faisaient simplement ... Parce qu'elles se faisaient, point. Peut-être qu'il y avait vraiment un truc genre destin, qui décidait pour nous à l'avance, finalement. Même si je n'avais jamais cru à ce genre de foutaises jusqu'alors ... J'allais peut être remettre ça en doute maintenant. J'avais finalement l'impression de n'être qu'un pantin dont les fils étaient tirés par un être invisible mais supérieur à tout être humain encore en vie. Et c'était bien la première fois de ma vie que j'avais à faire face à ce genre de chose. Certes, je n'avais jamais vraiment eus de chance au cours de ma vie. Mais rien qui m'avait semblé incontrôlable comme ce que je ressentais pour Clare et ce que nous étions en train de vivre. Oui, je la désirais. Mais c'en était devenu un véritable besoin physique et quasi vital tant j'étais attiré par elle, poussé dans sa direction. J'en perdais totalement la raison alors que nos lèvres étaient pressées les unes contre les autres et que nos langues dansaient ensemble. Embarquées dans une danse endiablée, sensuelle et frénétique. Les gestes plus bestiaux que tendres, se succédaient à une vitesse qui témoignait de notre désir puissant. Mes mains qui ôtaient rapidement ses fringues pour les balancer à même le sol. Les siennes qui me touchaient, caressaient, glissaient sur ma peau. Et quand elle fut en sous vêtements, je l'empoignai par les cuisses et la soulevai de terre, ravi de la sentir les refermer autour de moi avec fermeté. La tension monta d'un cran encore. Je ne pouvais plus m'empêcher de l'embrasser, encore et encore. De partager cette passion dévorante avec elle. Le désir bouillonnait dans mes veines, me faisait soupirer d'aise. Son odeur entêtante assaillait mes narines. Je frémissais, frissonnais, tremblais même un peu. Plus d'impatience qu'autre chose. Bref, je perdais pied. Elle me rendait dingue. Je n'avais pas souvenir d'avoir déjà ressentis cela avec une femme. J'avais pourtant plus de quarante ans. C'était dire combien j'avais eus l'habitude de me tenir loin des femmes. Pas tout le temps non plus. Je ne m'étais pas fais moine. Mais je n'étais pas non plus un coureur de jupon qui cumulait les aventures ou les petites amies. J'avais d'autres chats à fouetter au cours de ma vie précédente. Quant à ma vie actuelle ... Comment dire que j'avais encore mieux à faire que de me préoccuper de la gente féminine ? Survivre, décapiter des têtes, tuer, courir, fuir, chasser ... C'était là notre nouvelle vie à nous tous, les survivants. Rien de plus et rien de moins que cela. Rien de mieux non plus pour résumer la chose.

    « William » Je frissonnai doucement à l'entente de mon prénom échappé de sa bouche. Diable ... C'était sacrément plaisant de l'entendre m'appeler à cet instant très précisément. Oui, William. C'était moi qui étais là avec elle, contre elle, mes lèvres contre les siennes, mon corps plaqué fermement contre le sien et sur le point de la faire mienne. Moi et pas un autre. Pas un type mieux que moi. Parce que des comme ça, y'en avait à la pelle. Elle n'avait que l'embarras du choix même ! Et pourtant, c'était moi qu'elle avait choisit. C'était moi qui était là à l'embrasser. A moi qu'elle permettait toutes ces choses. Bref ... C'était totalement surréaliste ... Et pourtant ! Finalement, je fus bien incapable de laisser les choses s'éterniser de la sorte. Je ne pouvais supporter cette douce folie qui me gagnait, montait, montait, me faisait perdre l'esprit et la raison. J'avais besoin de plus, d'être en elle, de ne faire enfin qu'un avec elle. J'ignorais de quoi serait fait la suite. Si je la fuirais ou pas. Ou si ce serait elle qui me fuirait. Les choses seraient ce qu'elles seraient, point ... Nous serions plus spectateurs qu'acteurs finalement. Et ce n'était pas plus mal. Juste se laisser guider par les événements et les envies. Et ce fut bien ainsi que ça se déroula. Pas besoin -et bien trop dangereux- de se dévêtir totalement. Sous vêtements déplacés et bientôt, corps unis. Avec une fougue trop longtemps retenue. Avec une ardeur réelle et une passion sans limite. A peine en elle que je dus étouffer un gémissement de plaisir contre ses lèvres. Mes mains remontèrent le long de ses cuisses pour s'arrêter sur ses hanches que j'empoignai vivement. Enfin, j'entamai de suite des mouvements rapides, francs, puissants, presque brutaux. Pas de temps pour la douceur. Pas de temps pour grand chose. A vrai dire, nous n'avions même pas le temps pour ça. Et pourtant nous en volions. Finalement, c'était tout ce qu'on avait. Encore un peu de temps de vie. Alors nous tentions de grappiller quelques minutes à la vie. C'était devenu le but du jeu de notre nouvelle vie. Profiter du peu que nous avions encore. Parce que pour le coup, on pouvait dire qu'on avait vraiment très peu. Qu'avais-je encore ? Une volonté de vivre plutôt impressionnante compte tenu des événements, ouais ... C'était déjà pas mal ! Quoi d'autre ? Clare ? Perdu en elle, regard planté dans le sien, je doutais de pouvoir la considérer comme mienne. Elle me rendait dingue et je la désirais ardemment, c'était un fait indéniable. Mais de là à dire qu'elle était à moi ? Et que je le souhaitais ? Impossible ... Alors je me contentais de profiter de ce que nous étions tout juste en train de partager. Parce que nous n'aurions pas droit à ça bien souvent non plus. Il fallait garder cela à l'esprit ...


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeJeu 9 Mai - 2:31

" I don't want listen you. "

William était un des prénoms d’ailleurs préférés de Clare. Il fallait avouer. Ce prénom était mélodieux. Elle l’aimait comme celui qui le portait. Elle n’avait plus que ce mot à sa bouche. Il n’y avait plus que lui qui avait de l’importance maintenant. Lui et seulement lui détonnaient ce qu’il était en train de partager. Entre deux baisers, elle dut dire son prénom. C’était un appel. C’était plus fort qu’elle. Il avait toujours été là pour elle ces dernières semaines. L’avait-il vraiment surveillé ? Il avait sûrement veillé sur elle. Elle ne voyait pas d’autres explications. Il venait de dépasser la limite et toutes les frontières qu’il avait pris le soin de mettre. Maintenant, c’était fini. Il ne pourrait plus la fuir comme il l’avait fait ? Mais, est-ce que c’était elle qui allait le fuir ? La jeune femme venait de s’offrir au loup solitaire. Il pouvait aussi la repousser et ne plus vouloir d’elle. Est-ce qu’elle le supporterait ? Il y avait peu de chance. Tous ces doutes disparurent quand elle vit son regard se poser dans le sien. Elle sentit son corps réagir à cet appel. Il frissonnait. Un léger sourire s’installa en même temps qu’elle l’embrassait. Elle ne regrettait pas le moment qu’elle passait avec lui. Elle ne pourrait d’ailleurs jamais le regretter. Le temps, qu’il prenait, était totalement précieux. On ne pouvait pas marcher dessus et l’injurier. La jeune femme n’avait pas envie de partir ou de s’éclipser. Sa seule envie était d’être là à ses côtés et actuellement entièrement à lui. Clare ne savait pas s’il pouvait dire qu’il y avait de l’amour en l’air. C’était tellement sauvage cette relation. C’était comme une explosion de ce qu’ils attendaient. Enfin, cela n’avait jamais été prévu. La jeune femme voulait d’ailleurs voir s’il allait réagir si elle allait une fois dans sa chambre. Cela s’était déroulé trop rapidement. Ce n’était plus à elle de décider.

Uni maintenant, il avait ouvert sa braguette et déplacé ses sous-vêtements. Il l’avait prise. Elle sentait une fièvre monter. Un gémissement lâchait dans la pièce. Elle n’avait pas réussi à le retenir. C’était tellement bon. Son corps en ébullition avait besoin d’évacuer. Ses joues rougissaient en le sentant elle. Son regard était incrusté dans ceux de William. Elle avait l’impression de se consumer. Il commença après à faire des « va-et-vient ». Chacun de ses coups de reins était presque bestial. Elle essayait d’étouffer du mieux qu’elle pouvait ces gémissements. Le plaisir se faisait encore plus grand et plus prenant. Son regard était en train de se perdre dans ses yeux bleus. C’était d’ailleurs la première fois qu’il la laissait être aussi proche. C’était la première fois qu’il s’approchait de lui-même. Son corps répondait à son rythme. Sa respiration était complètement aléatoire. On ne pouvait plus tellement dire que c’était des respirations. C’était des soupirs sensuels qui s’échappaient. Elle perdait complètement le contrôle de son corps. Il n’avait pas intérêt à la lâcher, car elle ne serait pas sûre de pouvoir tenir tout de suite debout. Elle n’avait d’ailleurs plus envie de descendre. Elle voulait rester comme ça pendant un long moment. Elle se souvenait de ce qu’un ami lui avait dit : « Quand tu te fais brûler la main, cela te paraît une éternité. Quand tu passes un bon moment avec une femme, les heures semblent des secondes. ». Cela l’avait fait beaucoup rire. Son esprit se demandait combien de temps avait bien pu se dérouler ? Combien de temps avait-il pu voler au temps ? Chaque seconde était précieuse. Elle avait d’ailleurs envie de les partager avec William. C’était d’ailleurs débile d’imaginer qu’il voudrait d’elle par la suite. Cette pensée fut éradiquée à la minute où elle apparut. Clare ne baisserait jamais les bras. Quoi qu’il fasse ou qu’il dise ! C’était hors de question qu’elle le laisse partir ou qu’il rumine seul dans son coin ! Ses yeux étaient si hypnotisant qu’elle n’avait pas envie de regarder ailleurs. Elle sentait des frissons lui parcourir le corps. Il lui faisait du bien. Il l’envoutait complètement. Ses coups francs et sauvages lui arrachaient de plus en plus des gémissements. Elle rougissait de savoir qu’il l’entendait gémir comme ça à son oreille. Elle dévia son regard pour aller mettre sa tête plus près de son oreille. Elle déposa ses lèvres sur son cou pour l’embrasser tendrement. La jeune femme voulait qu’il sente son souffle contre sa peau et qu’il entende ce qu’il était en train de lui faire. Le bien qu’il lui faisait. À ce moment présent, elle se sentait unie à lui. La jeune femme profitait de ce moment comme si c’était le dernier. Peut-être qu’elle mourrait demain ? Peut-être qu’il ne sera plus là demain ? Dans ce monde, on n’était plus que l’objet du destin. Clare laissa aller sa main dans son dos pour resserrer légèrement son emprise pour le permettre d’aller plus profondément. La jeune femme priait à ce moment pour qu’aucun zombie ne vienne briser son moment. Elle espérait que le destin le voulait ainsi. Rien ne pouvait briser ce moment qui était divin pour leurs corps. La jeune femme avait rarement ressenti ça pour une personne. Il était loin d’un prince charmant. Il n’était pas extrêmement beau. Il n’était pas le plus intelligent du monde. Pourtant, la jeune femme arrivait à voir des choses en lui. Elle avait confiance et lui accordait toute son attention.

William était une personne exceptionnelle à ces yeux. Peut-être, elle le pensait, car ses hormones étaient en ébullitions, mais c’était plus fort qu’elle. En ce moment présent. Elle ne voulait plus être éloignée de lui. Elle devait être complètement folle de le faire dans une ferme abandonnée, loin des regards indiscrets. Mais après tout, Clare ne vivait sa vie qu’une fois. Elle recula sa tête pour rechercher ses lèvres et l’embrasser à nouveau d’un baiser plein de fougue et de passion. La survivante était complètement à sa merci. Le raisonnable avait disparu de son esprit.


Dernière édition par Clare Swaks le Ven 10 Mai - 22:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeVen 10 Mai - 0:55



    Clare & William

    Shut up ... Please.


    Je n'avais pas prévu de craquer autant pour une femme. Surtout pas maintenant alors que le monde courait littéralement à sa perte. Et pourtant c'était bien ce qui était en train de m'arriver. Je devenais totalement fou ... A cause de ce que cette femme me faisait ressentir et à cause de cette perte de contrôle que je subissais, sur mes sentiments et mes sensations. Je ne contrôlais plus rien ... De quoi me laisser pantois. Non pas que j'étais du genre à avoir le contrôle sur tout, de façon aisée. Mais plutôt parce que je ne ressentais jamais ça. Pas ce genre de sentiments. Pas ces sensations qui me faisaient perdre la raison. C'était une véritable découverte pour moi. Et je trouvais ça plaisant ... Vraiment plaisant à souhait. Et ça me surprenait d'autant plus de découvrir tout ça, que c'était grâce à cette fille que je connaissais si peu et qui était si jeune, si différente de moi. Oui, totalement différente. Si moi j'avais un sacré caractère de merde, elle était plutôt tout le contraire. J'étais vulgaire, solitaire, j'emmerdais mon monde quand j'étais de sale humeur ... Pas elle. Pas elle du tout même. Parce que si ça avait été le cas, aucun doute qu'elle n'aurait pas fait tout ce qu'elle avait fait pour moi, depuis que nous nous étions rencontrés. Elle était toujours là derrière moi, à insister pour me tenir compagnie quitte à garder le silence pour que je ne la jette pas purement et simplement. C'était un comportement que j'avais appris à accepter, à défaut de pouvoir tout à fait le comprendre. Parce que je n'étais clairement pas habitué à cela de la part de qui que ce soit et que ça ne pouvait donc que me dérouter au plus haut point. Je me surprenais finalement à beaucoup aimer cela. Savoir que je comptais un tant soit peu pour quelqu'un et que si je venais à crever, je manquerais à au moins une personne. Ca me changeait vraiment ... Même avant l'apocalypse, j'aurais pu mourir que ça aurait fait ni chaud ni froid à mes proches. Du moins, à ceux qu'il me restait encore. Et on ne pouvait pas dire qu'ils étaient encore bien nombreux. C'était même tout le contraire. Bref, tout ça pour dire que je n'étais pas habitué à tout ce que Clare m'offrait et me faisait ressentir. Tant d'ailleurs, que j'en avais peur et que je ne cherchais que plus encore à la fuir, constamment ... Du moins jusqu'à maintenant. Il n'était plus question de la fuir alors que nous échangions un baiser d'une rare passion. Je ne pensais pas avoir déjà ressentis tout cela pour une femme et ne pouvais donc qu'en profiter plus encore. Je profitais de ses lèvres douces contre les miennes, de ses courbes délicates pressées contre mon corps qui brûlait de désir pour elle. Regard planté dans le sien, je ne me fis pas prier pour la prendre là, contre le mur, sans chercher à faire durer plus longtemps cette insupportable torture.

    Après tout, nous n'avions plus vraiment de temps ... Qu'est-ce qui nous faisait croire que nous serions encore en vie le lendemain et les jours d'après ? Mieux valait profiter de l'instant présent en gardant à l'esprit que c'était peut-être le dernier. Et inutile de s'inquiéter à ce sujet là non plus. Si nous devions mourir, alors nous mourrions. Point final. J'étais bien incapable de la quitter du regard alors qu'elle laissait échapper de profonds soupirs de plaisir, à chaque coup de reins que je donnais. Je captais le moindre de ses gémissements, frissonnais même intérieurement devant la constatation qu'ils m'étaient du. J'étais responsable de son plaisir et des démonstrations qu'elle faisait sans doute involontairement. C'était moi qui lui offrais ce plaisir, encore et encore. Moi et pas un autre homme. Tout comme c'était moi qu'elle désirait. Des pensées bien plaisantes en cet instant. Ce moment où je la maintenais fermement en place entre le mur et mon corps et que j'allais et venais en elle avec toujours plus d'ardeur, de puissance et de rapidité. J'étais bien incapable de m'en empêcher alors que la passion grandissait, que le plaisir était puissant, que des sensations nouvelles nous prenaient l'un et l'autre. Je n'avais pas envie que ce moment prenne fin. Et pourtant, je ne savais que trop bien que je ne pourrais tenir bien longtemps non plus, quand bien même l'envie de faire durer était là. Le fait était que je n'avais pas couché avec une femme depuis des mois et que, par conséquent, je serais bien incapable de durer indéfiniment. Et le fait qu'elle soit aussi réceptive et me réponde avec autant d'ardeur, n'allait vraiment pas m'aider à tenir plus longuement. Je fermai les yeux et frissonnai longuement quand elle glissa ses lèvres dans mon cou, son souffle venant doucement caresser ma peau. Mais bien assez rapidement, elle redressa la tête pour venir presser ses lèvres contre les miennes. Pour un baiser toujours plus passionné et toujours plus fiévreux, ma langue jouant rapidement de la sienne avec une ardeur sans cesse renouvelée. Mes coups de reins ne firent que décupler en puissance alors que j'empoignais fermement ses hanches de mes mains, sans me soucier des marques que je risquais de faire dans sa peau. Ca n'avait aucune espèce d'importance. Tout ce qui comptait, c'était le plaisir qui arrivait par vagues. Des vagues qui déferlaient en moi, toujours plus hautes, toujours plus puissantes. Des vagues de plaisir qui me faisaient soupirer ou grogner contre ses lèvres, selon leur force et leur soudaineté. Plus le plaisir était intense et plus mes mains se resserraient autour d'elle, plus mes mouvements se faisaient francs et brusques, plus mes lèvres se pressaient contre les siennes.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeVen 10 Mai - 18:40

" I don't want listen you. "

Qui aurait cru ce qu'il venait de se passait ? Tout ce qu'il se passait était vraiment inattendu. Si vous lui aviez dit ça quelques jours plus tôt, elle ne vous aurait pas cru. Étant persuadé qu'il ne voulait plus la revoir, c'était un fait. Elle bénissait son idée d'avoir été chercher ce stupide cadeau et ce baiser qui devait peut-être avoir semé une graine. Il était là. C'était bizarre pour elle de savoir qu'il était vraiment ici pour elle. Si vraiment, il ne tenait pas à elle. Il ne l'aurait pas suivi. Cela faisait énormemènent de bien d'être protéger par une personne. Il ne se rendait peut-être pas compte, mais sa présence la rassurait. Le moment, qu'il était en train de vivre, était simplement surréaliste. Uni par la chair, la jeune femme répondait à ses avances. La jeune femme n'avait jamais ressenti une telle alchimie. Le désir montait comme un ouragan, dévastant n'importe quelle pensée raisonnable. Tout ce qu'il faisait n'était en rien raisonnable. La jeune femme pouvait tomber enceinte et pourtant elle s'en foutait. Il y avait que lui qui comptait. Elle replongeait dans ses yeux bleus. Son désir se voyait. Des frissons la parcourraient encore plus profondément. Avait-il le droit de lui faire autant d'effets ? C'était la question qu'elle se posait. Clare ne pouvait pas nier ce qu'il était en train de se passer. Son regard électrisant, son corps attirant et leur comportement, tout l'attirait dans son sens. Elle renouvela son baiser pour laisser sa langue dansait avec la sienne. Il fallait l'avouer que cela faisait un moment qu'elle n'avait plus rien fait. Depuis le début de la contamination, elle avait terré ses envies. La jeune femme n'avait plus écouté son corps. Si on remontait assez loin... Plus rien ne s'était passé depuis qu'elle avait servi William dans un bar. Il l'avait sauvée. Elle était partie et avait vagabondé seule. Cela avait été difficile. Elle avait l'avantage de ne plus avoir de famille. D'ailleurs, c'était ce qui lui avait perdu de tenir. Sa mère n'avait pas été dévorée par un zombie. Son petit frère n'avait pas été torturé entre deux bouchés. Son père n'aurait pas essayé de la manger. C'était une bénédiction pour elle. Il était mort à leur manière. Il pouvait reposer en paix. Aujourd'hui, William changeait la définition. Cela faisait plusieurs semaines qu'il l'avait évitée. La jeune femme s'inquiétait pour lui quand il partait trop longtemps. Sans le vouloir, il était vraiment important dans sa vie. Comment réagirait-elle s'il devait disparaître du jour au lendemain ? Au fond, elle lui devait aussi une part de sa stabilité mentale.

Elle sentit le rythme s'accélérer, tout comme son cœur. Son souffle irrégulier l'obligeait à prendre des inspirations entre deux baisers. Les gémissements sortaient d'eux-mêmes. Elle ne pouvait plus rien contenir. Clare était réceptive. Il l'excitait. Il la prenait. Ses mains la serraient plus fortement contre lui. Une légère douleur s'installait, mais elle disparaissait très rapidement après. Le plaisir primait d'abord. Elle était heureuse d'avoir le dos contre le mur. Il ne pourrait pas voir sa cicatrice que son père lui avait faite. La seule fois où il avait dépassé les limites. Il n'aurait aucune explication à donner. Très vite, elle sentit son souffle se retenir. Clare arrivait à un point où elle sentait qu'elle allait bientôt céder. C'était un point fatidique. Ses lèvres se collèrent contre celle de William. Ses ongles se plantèrent légèrement dans son dos. Elle sentait le corps de William trembler d'envie ? Elle n'en savait trop rien. Il était surement aussi drogué qu'elle par le crime qu'il était en train de commettre contre le temps. Plus le désir montait, plus il arrivait encore à l'emporter dans un paradis de bien-être. Ses va-et-vient se faisaient de plus en plus brusques et rapides. Leur corps se rapprochait pour ne former plus qu'un. C'était comme un appel dont elle pouvait se défaire. C’était tellement intense qu’elle dut briser son baiser pour reprendre son souffle. Des gémissements étouffés s'échappèrent de sa bouche. Elle sentit le point non-retour arrivé. Clare le sentit en elle littéralement. Il était venu en elle. Ses muscles se contractèrent. Elle se serra contre lui. La jeune femme ne bougea pas pour reprendre son souffle.

Cela avait été si intense, qu'elle n'avait pas réagi sur le coup. Son esprit commençait à revenir en mode normale. Réalisant petit à petit ce qu'il venait de faire, c'était déjà trop tard. Elle évita ce sujet dans sa tête. La jeune femme recula légèrement pour poser ses lèvres à nouveau sur les siennes pour l'embrasser tendrement. Un baiser différent d'avant. Aucun mot ne pouvait sortir de sa bouche. Clare avait légèrement peur d'assumer ces actes. Si elle disait quelques choses de travers, cela lui donnerait une raison de fuir. Elle le regardait avec un sourire. Peut-être devraient-ils avoir une simple discussion pour savoir ce qu’il venait de se produire ? La jeune femme le regarda droit dans les yeux, en attendant une réaction de sa part. Elle ne finit pas dire la principale question qu’il lui venait à l’esprit.

« Tu vas continuer à me fuir ?»

Sa main alla dans ses cheveux et de l’autre elle passa sur sa nuque pour le rassurer. Enfin, c’était surtout elle que ça rassurait. Elle prenait conscience que ce qui venait de se passer était vraiment là. Il était bien là. Elle essayait de réaliser ce qu’il venait de se produire et les risques qu’ils aient pris. Il avait laissé leur envie sortir aux grands jours… Ils avaient laissé la porte d’entrée sans surveillance et pour finir… Ils n’avaient pas pris de précautions. Son esprit mit toute cette information de côté. Il ne fallait pas trop y penser…
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeDim 12 Mai - 15:06



    Clare & William

    Shut up ... Please.


    Rien de tout ce que nous étions en train de vivre tous les deux, n'était prévu au programme. A vrai dire, j'aurais même largement préféré rayer tout cela, tous ces événements, tout ce que nous étions en train de partager elle et moi. Mais ce qui était fait était fait. Oui, je la désirais depuis longtemps maintenant, oui. Mais je n'avais jamais pensé que je finirais par craquer. Si maintenant ni jamais. Pour la simple et bonne raison que nous avions d'autres chats à fouetter. Coucher avec qui que ce soit, en ces temps, c'était parfaitement idiot et totalement irréfléchis, qu'on se le dise. Malgré tout nous en étions là tous les deux, à coucher ensemble dans cette bâtisse abandonnée depuis des lustres, avec un rôdeur crevé à quelques mètres de nous à peine. Notre comportement n'était pas des plus matures, c'était une évidence. Mais, soit, ce n'était pas comme si nous étions encore capables de nous contrôler l'un et l'autre. Quand le désir frappait, il était difficile de l'empêcher d'exploser pour de bon et de se faire trop pressant. Tout ça à cause d'une peur irraisonnée de l'avoir perdue. Elle aurait pu être morte ... Sans que je n'ai eus le temps de lui dire que je ... Que je quoi ? Que je l'aimais ? Non, ça c'était du domaine de l'impossible. Alors quoi ? Que je m'inquiétais vraiment pour elle quand je ne la voyais pas dans les parages ? Que je ne supportais pas l'idée de la perdre ? Qu'elle était la seule que je supportais dans un périmètre très court ? Que j'en étais arrivé à apprécier sa compagnie ? Que j'éprouvais des sentiments pour elle . Non ... Je préférais taire tout ça. C'était franchement inhabituel pour moi d'éprouver de telles choses. Et non, je n'avais pas de honte à affirmer que ça me gênait atrocement. Assez pour que je préfère continuer ma petite vie tranquille, sans me poser plus de question que cela. Mais c'était difficile à faire quand cette fille continuait d'être là ... Tous les jours ... A chaque nouvelle chose que je pouvais faire ... Il suffisait de voir comme elle débarquait à mes côtés, quand je décidais de m'installer un peu à l'écart des autres. Parce que je n'appréciais pas forcément la compagnie d'autres survivants et que je souhaitais ni plus ni moins demeurer seul. Même quand je souhaitais simplement dormir dans une pièce, tranquille et loin des autres ... Il fallait qu'elle vienne et s'installe non loin de moi. Je ne comprenais pas pourquoi elle perdait autant son temps avec moi. Mais elle le faisait. Et j'avais l'impression de ne plus pouvoir l'en empêcher. Peut-être qu'elle finirait par se lasser ... Et qu'à ce moment là, je regretterais de ne pas m'être montré plus ouvert, plus conciliant.

    En attendant, on ne pouvait pas dire qu'on ne s'était pas rapprochés. Contre ce mur, nos corps soudés l'un à l'autre, les gémissements étouffés dans des baisers plein de passion et d'ardeur. Et puis l'explosion finale. Les corps qui se figent et se contractent l'un contre l'autre, mes mains empoignant plus vivement le sien alors que j'enfouissais mon visage dans son cou comme pour éviter qu'elle ne voit le plaisir que je ressentais. A vrai dire, c'était un peu ça en effet. Je ne voulais pas qu'elle réalise l'effet fou et incontrôlable qu'elle me faisait. Alors que je commençais lentement mais sûrement à retrouver mes esprits, je réalisai que j'avais fais la connerie du siècle. Merde ... Et si elle tombait enceinte ? C'était prendre le risque de la voir mourir en couche. C'était risquer de se retrouver avec un môme sur les bras. Et qui disait môme, disait pleurs à répétition qui risquaient d'attirer les zombies. Et en plus de ça, il faudrait trouver du lait, des fringues pour gosse, de bons endroits pour dormir ... Bref, ce n'était pas possible d'avoir un gosse dans l'état actuelle des choses. Merde ! Tout était de sa faute. Si seulement elle n'avait pas fait la connerie de ... De quoi au juste ? C'était moi qui l'avais embrassé. Oui, ça c'était mon erreur et non pas la sienne. Finalement, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même. Mais si ... Si seulement elle n'avait pas autant représenté la tentation pour moi. Si seulement elle ne m'attirait pas autant ... Si elle ne faisait pas tout pour que ça se passe ainsi ... Quand elle se redressa pour trouver mes lèvres des siennes et m'embrasser avec lenteur et tendresse, je la laissai faire sans trop répondre à ce baiser. Trop sonné par ce qui venait de se passer et par le fil de mes pensées, pour daigner réagir. « Tu vas continuer à me fuir ? » Je fermai un instant les yeux alors qu'elle avait une main dans mes cheveux et une autre sur ma nuque. Ne pas fondre littéralement, ne pas craquer, ne pas être un homme faible. Je n'étais pas faible ! J'étais fort ! Un sacré con, une tête de mule, doté d'un caractère de merde ... Mais je n'étais pas faible ! « La ferme. » Fut la seule chose que je parvins à dire, alors que je me reculai, remis convenablement mon pantalon et lui tournai le dos sans une once d'hésitation. En prenant le chemin de la porte, je récupérai ma chemise que j'enfilai et boutonnai, sans vraiment cesser de m'éloigner d'elle. Chaque pas me coûtait, quand bien même je semblais assuré. Je récupérai mon arbalète et ne m'arrêtai qu'une fois dans l'encadrement de la porte. « Tu f'rais mieux d'te bouger rapidement d'là, si tu veux pas servir d'repas. » Grommelai-je sans même daigner me tourner pour la regarder. L'instant d'après, je quittais la pièce.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeDim 12 Mai - 17:02

" I don't want listen you. "
Dans le monde d’aujourd’hui, elle ne pouvait pas dire grand-chose. Elle ne pouvait pas laisser les choses se dérouler comme ça. C’était bizarre. Leur relation était bizarre. Il venait de se lier. Une alchimie qu’elle avait rarement vécu avec qui se soit. La jeune femme avait peur. Tout simplement peur. Ils venaient de faire une grave erreur. Il lui dit de se la fermer. Il se retira. Il la laissa là en plan. Il se rhabilla et se dirigea pour prendre son arbalète. Toute cette scène se déroula au ralenti. Elle avait de la peine à y croire. Elle resta sans voix. Elle croisa les bras pour se sentir rassurer. Il s’arrêta à l’encadrement de la porte pour lui dire de se dépêcher. Il ne prit pas la peine de la regarder. L’instant d’avant, il la regardait d’un regard plein de passion et d’ardeur. Maintenant, elle était retournée à sa place. Clare n’était qu’une simple marionnette après tout. Elle se laissa tomber un moment pour récupérer. Des larmes sortirent par elle même. Elle priait le ciel de ne pas être enceinte. Elle priait pour cela ne se produise. Il fallait qu’elle le sache, mais elle ne pouvait pas compter sur lui. Il n’y avait pas d’explication. Il s’était produit cet événement. Cela devait ne rien dire pour lui. Peut-être que oui ? Elle l’avait ressenti, mais devait-elle s’y fier. Elle avança pour prendre des habits. Elle remit son pantalon. Elle s’aperçut d’un miroir. Il lui montra une cicatrice dans son dos. Elle ne put se retenir. S’avançant vers celui-ci pour taper avec ses poings, le miroir se brisa pour blesser sa main. Elle prit son haut qu’elle mit pour cacher son ancienne vie. Elle ne pourrait toujours compter que sur elle-même. Il fallait qu’elle se mette ça en tête. Elle mit son top en laissant des traces de sang. Elle mit une chemise violette qu’elle avait mise pour se protéger de la froideur. Elle mit la boite à musique dans son sac, avec le livre qu’elle avait trouvé. Elle sortit le couteau du corps de sa main non blessé pour essayer la lame contre un rideau. Elle quitta la pièce en lançant un dernier regard pour regarder la pièce. Elle l’immortalisait dans sa tête comme une erreur à ne plus reproduire. Elle descendit et rentra dans une chambre pour déchirer un drap et se faire un pansement rapidement. Elle descendit les escaliers en toute hâte. Elle ouvrit la porte pour sortir. Elle regarda si c’était sécurisé. Elle ne prêta plus attention à William. Elle était sûre qu’il n’allait pas l’attendre ou ne lui prêter de l’attention durant le voyage. Il fallait qu’elle avance. Il fallait qu’elle sache à quoi elle devrait s’attendre dans le futur. Elle lâcha bien fort pour être sûre qu’il l’entende.

« Je me débrouillerais seule. Je me protégerais comme je l’ai toujours fait. »

Une larme coula sur son visage. On pouvait dire qu’il l’avait blessé. C’était dur à le croire, mais elle s’attendait à ce qu’il dise quelque chose. Il n’avait rien dit. Elle continuerait à lui parler et à être là. Il devait se protéger aussi. Elle lui donnait raison à son comportement. Clare ne devait plus se reposer sur lui. Elle ne le pouvait plus. La paume de sa main alla éradiquer la faiblesse qui était sortie. La jeune femme prit la peine de se retourner dans sa direction pour s’adresser à lui et le regarder voir s’il y avait une expression sur son visage. Elle le regardait, mais elle ne put dire quoi ce soit. Ses émotions prirent le dessus et elle dit ce qu’elle avait sur le cœur.

« Je ne m’attends pas à ce que tu sois là. Je te donne aucune obligation. Et ça ne sert à rien de me fuir ! Car je serais toujours là que tu le veuilles ou non ! Mais si tu veux que rien ne se soit passé ! Il ne s’est rien passé ! J’espère que tu seras heureux comme ça. Et encore une chose, avec le temps, tu sais que j’me la fermerais jamais !»

Il pouvait se montrer comme le plus grand con de la planète. Il n’était pas l’homme le plus intelligent du groupe, mais c’est son con à elle. C’était le seul qui la comprendrait. C’était une chose de sûr. Elle cacha sa blessure à la main du mieux qu’elle le pouvait. Elle repartit dans la direction du campement. La jeune femme avait vu d’ailleurs pire comme comportement. Elle repensait à son ex qui l’avait traité de tous les noms, mais jamais on l’avait traité avec indifférence. Il y avait un début à tout. Clare ne voulait pas se montrer faible. Elle n’avait pas envie qu’on voie en cet instant la moindre fragilité. Elle s’aventura dans la prairie pour aller rejoindre la forêt. Rien ne pouvait être pire. Elle ne devait plus penser à ses sentiments. Elle aurait des plus gros problèmes. Elle avait peur de tomber enceinte. Si c’était le cas… Comment pourrait-elle faire ? Elle n’avait pas peur de l’accouchement. Elle n’avait pas peur qu’il puisse attirer des zombies. Clare avait juste peur qu’il s’enfuie encore plus loin. Son pas s’accéléra. Elle avait déjà « perdu » trop de temps comme ça. La jeune femme ne put se retenir de lui lancer à nouveau une remarque similaire à ce qu’il lui avait dit.

« Tu devrais bouger tes fesses, si tu ne veux pas te retrouver en face d’un rôdeur ! Ou que je serve de repas !»

Un léger sourire s’afficha à nouveau. C’était idiot. Il ne ferait qu’une seule bouchée d’un zombie. Elle se servait juste de ses paroles pour dévier ou qu’il lui réponde d’autres conneries. Elle pénétra dans la forêt pour rejoindre le campement. Elle savait déjà qu’elle n’allait rien raconter de ce qu’il allait se passer. La jeune femme entendit un bruit à sa gauche. Elle s’arrêta comme un animal qui tenterait de débusquer le moindre danger. Clare ne changea pas de direction pour autant, pourtant elle ne pouvait entraîner un danger au campement. Elle dévia pour aller voir de quoi il s’agissait. William n’allait pas être content, mais c’était mieux ça que rien. Elle se mit sur un tronc d’un arbre qui s’était renversé. Elle regardait au loin pour voir une ombre. Est-ce que c’était un animale ou un rôdeur ? Elle regarda dans les alentours pour voir s’il y en avait d’autres, mais rien. Son attention fut à nouveau centrée sur cette ombre. Peut-être que c’était un membre du groupe qui était parti à leur recherche ?
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeDim 19 Mai - 21:58



    Clare & William

    Shut up ... Please.


    J'étais un enfoiré fini, ce n'était un secret pour personne. En fait, je dirais même que tout le monde était au courant de ce fait indiscutable. Mais il fallait savoir que j'assumais entièrement ça. Plus que ça même. Je savais ce que j'étais, qui j'étais, et je vivais parfaitement avec cette idée. Ce n'était pas comme si j'étais ainsi depuis plus de quarante ans. Mais presque quand même ... J'étais même tellement con dans mon genre, que j'étais en train d'abandonner Clare derrière moi, après l'avoir prise contre un mur d'une bâtisse abandonnée. Comment ne pas penser que j'étais un enfoiré sans coeur ? C'était tout bonnement impossible, bien entendu. Je venais de prendre tout d'elle et je m'en allais comme ça, sans plus lui accorder la moindre attention. Ca ne changeait pas beaucoup du genre de type que j'étais auparavant, avant cette apocalypse. Le genre qui disparaissait au petit matin et ne donnait plus jamais de nouvelle. Le genre qui n'éprouvait pas l'envie de se mettre sérieusement en couple. Parce que j'avais mieux à faire. Parce que ça ne m'intéressait pas du tout. Parce que, tout simplement ... Et maintenant, Clare en pâtissait. Parce que je ne comptais et ne pouvais pas changer pour elle. Ne serait-ce que parce que l'invasion de zombies que nous subissions, nous en empêchait de toute façon. La vie actuelle ne nous permettait pas grand chose. Surtout pas d'avoir des sentiments pour qui que ce soit et de partager une quelconque relation. Surtout ça. Alors, non, je ne me sentais pas capable de répondre favorablement aux requêtes silencieuses de cette jeune femme qui, pourtant, faisait naître quelque chose au plus profond de moi. Mais ce n'était rien d'autre qu'un désir que nous devions d'ailleurs tous les deux d'assouvir. Une bonne fois pour toute, pour sûr ! Je n'étais pas homme à penser à autre chose de toute façon. Et pourtant, quand bien même je venais tout simplement de l'abandonner dans la pièce, seule, ce ne fut que le temps qu'elle se rhabille. Car je l'attendais non loin dans le couloir. Je ne tenais pas à ce qui lui arrive quoi que ce soit. Ni maintenant ni jamais. Et peu importait l'état de notre relation. Ou notre "non-relation" en l'occurrence. Une relation qu'elle aimerait, de toute évidence, avoir. Mais c'était là une chose que je ne souhaitais pas pour ma part. Parce que je ne m'en sentais pas capable. Pour tout un tas de raisons déjà citées, pensées, répétées, réfléchies encore et encore. C'était non. Et je ne voyais pas comment elle pourrait changer cela. Sans doute qu'elle ne le pouvait tout simplement pas. Quand Clare daigna enfin quitter la pièce, je détournai la tête pour ne pas la regarder et ne fis que l'apercevoir du coin de l'oeil, qui débarquait à quelques pas de moi. « Je me débrouillerais seule. Je me protégerais comme je l’ai toujours fait. » Quelle emmerdeuse, là encore. Je faisais ce que bon me semblait, aux dernières nouvelles. Si j'avais envie de rester dans les parages pour surveiller ses arrières, je le faisais, point ! Ce n'était pas elle qui allait me dire quoi faire tout de même. Certes, ça la concernait directement, il était vrai. Mais quand bien même !

    « C'pas comme si j'te demandais ton avis ... » Grommelai-je vaguement, sans toujours poser mon regard sur elle. Je ne posai à nouveau le regard sur elle, que quand elle me passa devant et commença à s'éloigner. J'entrepris de la suivre en sachant qu'elle rentrait au près du reste du groupe, sans pour autant la rejoindre. Je préférais demeurer à une certaine distance d'elle. Ca valait mieux, pour elle, comme pour moi. Pour sûr. Ne serait-ce que parce que j'étais persuadé qu'avoir des sentiments pour quelqu'un, dans le contexte actuel, ne pouvait qu'être dangereux pour la personne qui se faisait avoir par ses sentiments. Alors je refusais d'être un faible homme qui se laissait autant emporter. De toute façon, Clare ne le méritait pas ! Du moins, c'était ce que j'aimais à penser pour moins culpabiliser. La vérité, c'était qu'elle méritait mieux au final ... Et de ça, j'en étais que trop conscient. Perdu dans mes pensées, je ne me rendis même pas de suite compte qu'elle venait de s'arrêter et se tourner vers moi. Je n'eus conscience de cela, qu'au son de sa voix. « Je ne m’attends pas à ce que tu sois là. Je te donne aucune obligation. Et ça ne sert à rien de me fuir ! Car je serais toujours là que tu le veuilles ou non ! Mais si tu veux que rien ne se soit passé ! Il ne s’est rien passé ! J’espère que tu seras heureux comme ça. Et encore une chose, avec le temps, tu sais que j’me la fermerais jamais ! » Surpris, je fronçai les sourcils et finis par poser enfin le regard sur elle. Elle était tellement bizarre comme nana. Tellement surprenante, toujours là où elle n'était pas attendue. Toujours ... A avoir de drôles de réactions, pensées, paroles. Elle était ... Oui, vraiment bizarre. Et je me surprenais à beaucoup apprécier cela. Aussitôt qu'elle eut le dos tourné, un sourire con s'afficha sur mon visage. Merde. Pourquoi je souriais moi ? Parce que j'appréciais ses mots ? J'appréciais qu'elle soit assez chiante pour continuer de me tenir compagnie même après ce que je venais de lui faire ? Aucune idée ... Tout ce dont j'étais tout à fait certain, c'était que j'avais un sourire niais accroché aux lèvres et que pour rien au monde je n'aurais souhaité qu'elle le voit. Raison pour laquelle je la surveillais du coin de l'oeil, pour m'assurer qu'elle ne se tourne pas vers moi. Jusqu'à ce que je sois enfin parvenu à effacer ce sourire de mon visage. « Tu devrais bouger tes fesses, si tu ne veux pas te retrouver en face d’un rôdeur ! Ou que je serve de repas ! » Je roulai des yeux avant de soupirer doucement. « Ou toi, ralentie la cadence. » Marmonnai-je sur un ton à peine audible pour elle. Néanmoins, je finis par accélérer légèrement. Jusqu'à ce que je vois Clare dériver du chemin normal pour rentrer au campement. Je fronçai les sourcils et accélérai de plus bel pour tenter de la rattraper. A quel jeu jouait-elle au juste ? « Qu'est-ce que tu fous, putain ? » Demandai-je finalement, d'une voix irritée, quand j'arrivai enfin à sa hauteur. Et je me rendis enfin compte de la présence de quelqu'un ou quelque chose, non loin de là. Je fronçai les sourcils et attrapai Clare par la taille pour la soulever de son tronc d'arbre et l'entraînai vivement, jusqu'à un arbre derrière lequel attendre. « Bouge pas ! » Tonnai-je en me détournant d'elle et en récupérant mon arbalète que j'armai, prêt à l'utiliser en cas de besoin.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeLun 20 Mai - 15:53


" I don't want listen you. "

La jeune femme se rendit compte à ce moment précis qu’elle n’était pas à l’aise dans une forêt. Ce n’était pas son territoire et il fallait faire attention à tellement de choses que c’en était alarmant vraiment. La journée, cela passait. La nuit, elle en avait peur comme de la peste. Elle avait l’impression que quelque chose allait la prendre et l’emmener au loin dans les pénombres. Cela devait être à cause des films d’horreur qu’elle avait vus avec des monstres. Bon aujourd’hui on avait bien des zombies… Cela ne devait pas rentrer en compte. Donc vous pouvez imaginer pourquoi elle peut se figer sur place. Elle ressentait un danger un peu partout. Elle avait un besoin de se sentir en sécurité. Elle avait vu une ombre. Cela n’était pas son imagination… On pouvait dire qu’elle était pire qu’un enfant. On ne savait jamais à quoi s’attendre avec elle. On ne savait jamais dans quelle direction elle allait aller… La jeune femme ne le savait pas non plus. Elle était libre comme l’air. Personne ne pouvait la canaliser vraiment. On pouvait dire que c’était une emmerdeuse. Mais beaucoup de gens l’aimaient à cause de ça. Elle était très impulsive. On ne pouvait jamais dire quelle direction ou si elle allait s’emporter. Elle était dotée d’une curiosité hors-norme. Elle voulait protéger tout le monde, même si elle n’en avait pas la capacité. La jeune femme n’avait jamais chassé comme William. Elle était incapable de reconnaître la moindre des baies. Elle l’admirait comme il était. Pourtant elle avait mis un doigt sur un problème. Il était le seul qu’elle autorisait à lui parler ainsi ou encore de lui dire ce qu’elle devait faire. Elle se mit sur son tronc pour améliorer sa vue. William lui avait demandé ce qu’elle pouvait bien faire. Elle ne l’écoutait même plus sur le moment. Sa curiosité était la pire des qualités. Est-ce que c’était un rôdeur ou un animal ? William s’en rendit compte aussi de la présence. Je sentis ses mains me prendre par la taille pour l’enlever de mon point d’observation. Il l’entraîna directement derrière un arbre, où elle serait en sécurité. Clare n’avait pas envie de l’attendre et de le laisser aller tout seul. Pourtant, il la remit à l’ordre. Il lui tonnait de ne pas bouger. Elle ne bougea pas pour autant. Il se détournait aussi rapidement pour mettre une flèche dans son arbalète. Je ne pouvais pas pour autant me taire. Il voulait me laisser là toute seule. Je murmurais presque énerver, jouant avec les mots pour pouvoir voir de quoi il s’agissait. Elle voulait savoir de quoi il s’agissait.

« Tu vas me laisser là ! Tu rigoles ! Je préfère surveiller tes arrières que d’être là toute seule ! T’imagines s’il y a un rôdeur qui vient d’une autre direction où je ne sais pas des psychopathes ! Je ne vais pas rester… »

Elle soupira. Cela ne servait à rien de discuter sur son plan. Elle se mit contre son arbre. Ses yeux le fixaient. Il n’était pas sérieux. Est-ce qu’il pensait vraiment partir comme ça ? Il n’allait pas la laisser là toute seul. Elle se pencha pour regarder dans la direction. Clare ne voyait rien. Peut-être que c’était une personne du campement. Si c’était des rôdeurs… Il fallait intervenir. Il ne pouvait pas les ignorer. Ce n’était pas possible. Clare l’avait déjà accompagné une ou deux fois avec lui. C’était avant qu’il ne l’ignore. Peut-être que si elle détendait légèrement l’atmosphère. Tout d’un coup, elle était la chose qu’il fallait protéger, mettre hors de risques. Clare n’était pas une poupée de porcelaine. Pourtant, elle allait l’écouter. Elle n’avait pas envie de le mettre en colère. Elle se mit s’adossa contre son tronc. Elle le laisserait faire. Elle lâcha un soupire.

« J’ai compris. Je t’attends là. »

Ses yeux restèrent sur son arbalète. Elle ne le regardait plus. Elle n’osait plus sur le coup. Il devait faire ça sans elle. On pouvait presque croise qu’elle « boudait » pourtant ce n’était pas le cas. Elle se sentait juste inutile. Elle savait parfaitement que si c’était un animal. Il pourrait l’avoir facilement et cela ferait un repas pour le soir. Si c’était un zombie, il n’aurait pas à s’inquiéter pour elle. Elle ne serait qu’un boulet qui le traînerait au pied. Elle comprenait totalement la chose. Elle le regarda droit dans les yeux pour venir au plus important. Elle ne voulait pas le voir revenir blesser. Elle voulait le dire quand même si cela faisait juste « chier » à William. Oui, elle le venait le voir venir.

« Fait attention à toi, monsieur ronchon. »

Elle eut un sourire, c’était ridicule. Mais il faisait que de ronchonner. La jeune femme n’avait pas hésité à lui lancer une petite blague contre lui. Elle se demandait même par moment s’il lui arrivait de sourires. Elle était debout. Elle se remit droite pour ne pas rester une proie facile. Elle décrocherait une belle droite à un zombie qui se voudrait trop collant. C’était assez drôle à voir d’ailleurs. Cela lui était arrivé qu’une fois. Son ancien petit ami avait ri à son nez. Il avait été surpris, mais cela lui avait fait rire. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle devienne une petite sauvageonne. Clare essayait de se changer les idées. Elle ne voulait pas le voir loin d’elle. C’était dans un monde pareil qu’elle vivait. Elle devait s’habituer à voir des gens qu’elle aime mourir. Il fallait qu’elle ne l’oublie pas. Son regard se portait sur les branches des arbres qui bougèrent légèrement, puis elle descendit son regard pour le voir agir. Il était doué pour ça. Elle le savait. S’il jugeait que c’était mieux pour elle… Elle le ferait. Elle souffla légèrement pour se calmer. Ses sentiments étaient partis en vrac. Il devait la prendre plus pour une folle maintenant ou encore plus bizarre. Elle restait ouverte
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeLun 27 Mai - 22:41



    Clare & William

    Shut up ... Please.


    S'il y avait bien endroit parmi tous les lieux qui existaient en ce bas monde, où je me sentais vraiment à mon aise ... C'était bien dans une forêt. C'était un peu comme chez moi finalement. Parce que j'avais grandis dans une maison située en bordure de forêt et qu'à l'époque j'y passais le plus clair de mon temps dans l'espoir de fuir ma mère qui se trouvait être chaque jour un peu plus violente que la veille. Finalement, cette pseudo fin du monde ne me faisait pas perdre tous mes repères puisque la nature reprenait ses droits et que ça me rendait la tâche encore plus facile. Je savais parfaitement reconnaître les fruits, les arbres et plantes que je trouvais sur mon chemin. Que j'étais capable de détecter des traces de passage et de savoir à qui elles pouvaient bien appartenir, entre animaux, adultes, enfants et zombies. Chose qui était clairement utile pour tout le monde, à l'heure actuelle. Et que je mettais donc à profit dans l'espoir de rallonger un peu notre durée de vie qui me semblait déjà bien assez vacillante comme cela. Quoi qu'il en soit, pour en revenir à la forêt, je n'avais pas peur du tout de la traverser à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Mais vu que ce jour là je n'étais pas seul, je préférais éviter de me trouver là en pleine nuit. Parce que je serais capable de grimper me réfugier dans un arbre et même y passer la nuit en cas de besoin. Mais qu'en était-il de Clare ? Je l'imaginais plutôt tomber de la branche et dégringoler de l'arbre. Juste de quoi se rompre le cou dans la chute ou servir de repas à un rôdeur affamé. Bref, une mort totalement stupide et royalement inutile ! Et tout ça pour confirmer le fait que je ne comptais pas prendre le risque de demeurer dans la forêt alors que la nuit n'allait plut tarder à faire son apparition. Mais alors que nous venions de nous engouffrer parmi les arbres, un bruit nous força à nous mettre en alerte. Plus inquiet pour Clare que pour moi même -parce que je savais parfaitement qu'elle n'avait pas mes facultés pour se défendre, je lui ordonnai de rester planquée derrière un arbre pendant que je me chargerais moi même d'aller voir la raison de ce bruit.

    « Tu vas me laisser là ! Tu rigoles ! Je préfère surveiller tes arrières que d’être là toute seule ! T’imagines s’il y a un rôdeur qui vient d’une autre direction où je ne sais pas des psychopathes ! Je ne vais pas rester… » Est-ce que j'avais l'air de rigoler ? Avais-je seulement l'air d'être le genre de type à plaisanter ? D'ailleurs, plutôt que de répondre quoi que ce soit, je me contentai d'arquer un sourcil, songeant que c'était bien assez explicite comme ça. Toujours sans prendre la peine de dire un mot, je la regardai s'adosser à un tronc d'arbre, en continuant de m'observer également de son côté. Elle semblait malgré tout plus à même de m'obéir. Clare m'obéir ? Tiens, comme c'était étrange et surprenant de sa part. Etait-elle tombée sur la tête ? J'en fronçai quelque peu les sourcils alors que je continuais de l'observer avec surprise. « J’ai compris. Je t’attends là. » Voilà qui confirmait mon impression. Elle était vraiment en train de m'obéir. Eh bien. Quelle surprise. Et quel soulagement également. Pas besoin de parlementer inutilement, pour la convaincre de rester ici. Alors que je me détournais d'elle avec l'intention de m'éloigner pour m'approcher de la raison des bruits et mouvements un peu plus loin, sa voix me fit m'arrêter. « Fait attention à toi, monsieur ronchon. » Ronchon ? Je lui lançai un regard peu amène, bien qu'une lueur de réel amusement dansait dans mon regard. Amusement que je parvins à suffisamment contrôler pour ne pas en arriver à sourire comme un crétin. « Tais-toi donc pour changer ... » Marmonnai-je pour faire bonne figure. Et pour une fois, j'étais poli ! Finalement, sans attendre de réponse de sa part, je m'éloignai d'elle et pris la direction du bruit entendu plus tôt. Je parvins sans aucun mal, à me faire le plus discret possible alors que j'évoluais entre les arbres avec lenteur. Et contre toute attente, alors que j'étais prostré derrière un tronc d'arbre, j'aperçus la cause de toutes ces inquiétudes. Rien de plus qu'un cerf. "rien de plus" ? Mon Dieu. Quelle aubaine plutôt ! C'était carrément un festin, royalement inespéré, qui nous attendait là. Festin sur pattes, dans lequel j'eus tôt fait de flanquer une flèche pour l'abattre. L'animal tomba à terre et je jetai un regard alentours avant de m'approcher pour récupérer ma flèche que j'essuyai et rangeai avec les autres. « Tu peux t'ramener ici. » M'exclamai-je à l'intention de Clare.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeDim 2 Juin - 13:55

" I don't want listen you. "
Jamais elle ne s’était montrée coopérative. Elle trouvait toujours quelque chose à redire. Cela devait le surprendre. Elle pouvait le lire son visage de la surprise. Elle ne voulait jamais l’écouter et au final elle était contre son tronc en alerte sur ce qu’il pouvait se passer aux alentours. Gardant le visage de William dans son esprit quand il était parti, cela la rassurait de savoir qu’il n’était pas loin. La jeune femme avait toujours été habituée à la ville. La forêt n’était pas son lieu de prédilection. Surtout quand elle regardait des films d’horreur avec son copain… Quand elle marchait ou qu’elle faisait quelque chose, elle n’avait pas le temps de penser à des choses pareilles. S’il y avait un cannibale ou un zombie qui sortait tout simplement de la scène pour l’attaquer ? Elle plongeait plus profondément dans ses pensées pour essayer de se rassurer. Elle entendit la voix de William retentir. Clare bougea de son tronc pour se diriger vers la source de la voix. Elle le distingua à travers le feuillage. Bougeant les branches pour ne pas se griffer, elle faisait attention où elle marchait. Elle arriva à destination en regardant la scène pour déduire qu’elle s’était inquiétée pour un cerf. Elle fit une légère mine de réflexion à sa panique démesurée. Elle fit le lien entre William et l’animal par terre. Son cerveau était toujours branché en mode cerveau. Au bout de quelques secondes, elle fit un sourire pour constater que cela fera un excellent ragout. Enfin, c’était une source d’un superbe diner. Il était si rare de voir un animal que c’était presque bizarre pour elle. Avant ils y avaient des animaux domestiques… Aujourd’hui, seulement la survie était nécessaire. Elle regarda William pour lui dire avec entrain.

« Belle prise. On mangera bien ce soir. »

Puis son regard regardait de nouveau l’animal qui sera mis comme diner pour le soir. Dans ces moments-là, elle pensait qu’elle devait se montrer plus forte. Ressentir de la compassion pour un animal mort n’allait pas l’aider à avancer dans ce monde. Elle devait survivre, mais ce n’était pas une chose qui la rendait à l’aise. De toute façon, ce n’était pas elle qui allait le préparer. Son regard se fit interrogateur pour la suite des événements. C’était un gros animal. Il ne pouvait pas le laisser là. Le transport… Elle regardait William en doutant un peu de sa capacité de traîner l’animal jusqu’au campement. Elle le regardait presque avec des yeux de biche pour lui proposer son aide.

« Tu penses que tu.. Qu’on va réussir à le ramener. Tu veux qu’on le porte à deux ? »

Elle sentait déjà la remarque sanglante de William lui répondre assez tranchante. Comme si elle venait de fauter sur cette demande… Déjà qu’avant, il s’était montré plus poli. Cela avait été bizarre pour elle. Elle ne devait pas s’attendre tout le temps à des miracles. Avant qu’il puisse lui sortir quoi ce soit de néfaste, elle le regarda toujours avec un grand sourire. Sachant qu’il allait plus répondre après à cette remarque qu’autre chose. Il allait sûrement rester après à plus de cinq mètres d’écart après cette blague qui n’était pas forcément une blague. C’était une jolie remarque bien choisie selon la situation. C’était aussi pour le tester.

« Où tu préfères une belle récompense de ta belle au bois dormant ? »

Cela la fit légèrement rire. Cela faisait plus référence à ce qu’il lui avait dit avant qu’il rentre dans la maison où il lui disait qu’elle se faisait des films insensés où elle prenait un chasseur vulgaire et con comme prince charmant. Si on devait choisir un compte, ce serait plus Blanche Neige. Elle allait manquer encore une occasion de se taire, mais elle partit dans un débat vraiment crétin. Il fallait comprendre qu’elle parlait beaucoup quand elle était nerveuse. C’était plus fort qu’elle. Et là, elle le charriait un peu. Mais elle avait trop nerveuse de sa réponse encore plus que la première question. Elle enchaîna encore sur une autre connerie.

« Quoi que non ! Ce serait plus Blanche Neige avec un pseudo prince charmant. Dedans, il y a un chasseur. Enfin bref, no comment. »

Cela détournait encore le sujet précédent. Elle revint finalement au cerf pour finir la boucle. Cela allait sûrement couper cour à toutes les conneries qu’elle venait de débiter. Il devait sûrement halluciner. Clare se disait aussi cas ce moment. Elle venait légèrement de péter une petite durite. Elle pouvait remercier la nervosité qui avait joué un petit rôle dedans. Elle soupira pour se reconcentrer sur le cerf. Son regard faisait souvent des bonds entre l’animal mort et son chasseur. Son sourire avait légèrement disparu par le ministress qu’elle venait de subir.

« Je sais. Je suis casse-pied. Bon on fait comment pour le cerf ? »

Au moins, elle avouait qu’elle l’était. La mort ou la chasse n’avait pas été son truc. Un zombie, ça peut aller. Ça peut conduire à de super choses dans un grenier d’une maison… Et aussi aux pertes des personnes chères. C’était une routine. Les animaux morts, c’était légèrement nouveau pour elle. Il ne fallait pas chercher la logique. Elle regarda ensuite les horizons pour voir s’il n’y avait pas le moindre danger. Un zombie lui était sauté contre avant… Elle n’aimait pas toute cette végétation. Trop de choses pouvaient s’y cacher.
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeDim 9 Juin - 16:35



    Clare & William

    Shut up ... Please.


    « Belle prise. On mangera bien ce soir. » Je me contentai d'un simple bref hochement de tête pour toute réponse. On ne pouvait pas dire que j'avais beaucoup d'autres moyens de m'exprimer. Parce que je n'avais pas envie d'en prendre la peine, plus que pour une toute autre raison. Je m'en foutais un peu beaucoup de ce que pensaient les gens à propos de mon manque de loquacité. J'étais bien ainsi de toute façon. Alors j'emmerdais les autres. Surtout ceux à qui ça ne plaisait pas. « Tu penses que tu.. Qu’on va réussir à le ramener. Tu veux qu’on le porte à deux ? » Sourcils froncés, je me redressai et posai les poings sur les hanches pour la regarder, sans même prendre la peine de lui répondre quoi que ce soit. Au lieu de ça, je continuais de l'observer. Hésitant entre l'envoyer chier et accepter son aide. « Où tu préfères une belle récompense de ta belle au bois dormant ? » Quoi ? Elle était totalement en train de divaguer là, non ? Ou alors elle me prenait pour un con fini ? Dans le doute, je me contentai de l'observer à travers mes paupières plissées, lèvres pincées. J'ignorais si je devais rire -mais je m'en savais incapable- ou lui demander de déguerpir avant que je ne m'énerve pour de bon. Non mais vraiment, elle était chiante dans son genre. Même si, ça, ce n'était pas nouveau. Depuis le temps, je m'en étais bien sûr rendu compte. Et ce n'était pas pour rien que je mettais encore autant d'application à l'éviter. Ca et le fait que je désirais fuir l'étrange attirance qui me poussait malgré tout dans sa direction, de façon quasi constante. Tout ça était tellement compliqué ... Et tellement emmerdant aussi ! Ne pouvait-elle donc pas faire comme tout le monde et me fuir ? Tout serait bien plus simple ... « Quoi que non ! Ce serait plus Blanche Neige avec un pseudo prince charmant. Dedans, il y a un chasseur. Enfin bref, no comment. » Mais elle n'avait pas encore terminé avec son délire totalement étrange qu'elle était bien la seule à comprendre et parvenir encore à suivre ? Est-ce que je devais lui faire remarquer que je n'étais plus vraiment dans l'affaire là ? Que j'avais déjà abandonné l'idée de vouloir comprendre son blabla incessant ? « Je sais. Je suis casse-pied. Bon on fait comment pour le cerf ? »

    Au moins, elle le reconnaissait ! Je soupirai doucement et continuai de l'observer sans prendre la peine de parler, pendant encore d'insupportables minutes. Si elle avait l'impression de parler toute seule, je ne faisais qu'enfoncer encore un peu plus le clou. Et honnêtement, c'était avec plaisir que je le faisais ! « Bordel t'arrêtes donc jamais ? » Grommelai-je en la fusillant du regard. Si jusqu'à maintenant je n'avais jamais envisagé de mettre fin à mes jours par peur quelconque de l'épidémie ... Là, une gamine emmerdante, était en train de m'en donner l'envie. Mais genre ... Vraiment. Et je prenais la fuite sur le champ, pour l'abandonner seule ici, en plein milieu de cette forêt qui était hostile pour bien des gens ... Mais pas pour un chasseur aguerris comme moi ? Mon Dieu, quel monstre je serais. Mais je n'avais jamais prétendu être un gentil petit ange. Parce que j'étais loin de l'être ! « Tu ferais peut-être mieux de la fermer si t'veux pas que j't'accroche à un arbre et t'abandonne ici. » La menaçai-je ensuite, bien que je serais parfaitement incapable de lui faire un truc pareil ! Je baissai enfin le regard sur le cerf sans vie, étendu à nos pieds. « On pourrait l'vider ici, c'serait moins lourd. » Commentai-je à voix haute, sur un ton distrait. Malheureusement, le temps risquait de nous manquer. La nuit n'allait vraiment plus tarder à tomber et nous deviendrions des proies encore plus faciles, pour les rôdeurs qui se baladaient en pleine nuit. Est-ce que ça voyait dans le noir ces merdes là ? Rien n'était impossible malheureusement. Finalement, je soupirai et m'approchai de la bête morte. Heureusement que je me trimbalais avec pas mal de trucs sur moi. Ainsi, je pu attacher ses deux pattes arrières avec une corde longue et ses deux pattes avant, avec une autre. Je me redressai ensuite pour flanquer l'une des cordes dans ses mains. « On va l'traîner. Et si j't'entends te plaindre une fois, une seule, je t'abandonne ici. Compris ? » C'était bien beau de la menacer. Maintenant, encore faudrait-il que je sois capable de mener mes menaces à bien. Et là, rien n'était moins sûr. Sans un regard de plus pour elle, je fis deux pas en arrière, récupérai l'autre corde et tirai. Heureusement, la bestiole avait, tout comme nous, perdu pas mal de poids. Elle ne semblait pas insupportablement lourde. « Et marche à ma vitesse, bordel ! » J'étais tous aussi chiant qu'elle, oui. Mais pas dans le même sens du terme.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitimeLun 1 Juil - 18:21

" I don't want listen you. "
La mort était la pire chose qu’il pouvait nous arriver. Tout dépendait de la manière, on pouvait être mort et mangeaient les vivants. Sinon on pouvait reposer dans un sommeil sans fin, sans savoir ce qui nous attendait. Clare avait vu cela très jeune. Elle avait perdu sa mère et son nouveau petit frère. Elle avait dû vivre avec un fantôme du passé. Un passé qui ne semblait plus si loin. Elle avait l’impression que sa vie n’avait, jamais ne commence. Un jour dans un bar, elle le rencontra… Il changea sa conception de voir la chose. Il l’avait protégé. Il devait bien le regretter aujourd’hui. Il devait se la coltiner tous les jours et écouter la moindre de ses conneries ! Le pire, c’était que Clare était vraiment collante. Il lui servait de point de repère. Elle le trouvait vrai. Il pouvait foirer et être autant qu’il le voulait. Elle n’en avait rien à faire. Il lui permettait de garder les pieds sur terre. C’était grâce à ça qu’elle voulait affronter sa phobie d’être dans une forêt. S’il n’avait pas peur, elle n’avait aucune raison de l’être. Finalement, il était en quelque sorte son prince (pas) charmant. Elle se promit une fois de plus qu’elle ne le lâcherait pas. Elle ne partirait jamais loin de lui. Quand il lui demande si elle n’arrêtait jamais. Elle eut un fin sourire, qu’elle ne pouvait lâcher. Son sourire disparut quand il lui dit qu’il allait peut-être l’abandonner par ici. Toute sa philosophie d’avant pouvait tomber à l’eau…. Elle n’avait pas envie d’être seule dans cette forêt. En plus ! Il commençait à faire froid. Et surtout ! La nuit commencerait à tomber, gentiment, mais elle tombera prochainement. Clare suivit le regard du chasseur pour tomber sur l’animal mort, qui n’avait pas bougé d’une puce pendant sa légère panique. Quand il parla de lui vider de son sang, son estomac se retourna légèrement. Ses yeux observaient William. Il attacha la corde aux pattes arrière de l’animal. Il se retourna pour me donner une corde. Elle allait se faire à l’idée de la tirer. Il lui donna un ordre. Cela ressembla plus à une menace. Elle n’allait pas le contrarier. Elle hocha simplement la tête en lâchant un oui. Ils commencèrent à avancer. William rajouta encore une phrase pour qu’il se synchronise. Elle se trouvait à sa hauteur pour marcher à son rythme.

Le silence, Clare essayait de le conserver. Ceci pouvait légèrement surprendre légèrement. Elle était plongée dans ses pensées. Elle n’avait jamais su tellement ce qu’il faisait avant. William restait un inconnu. Un inconnu qui avait le double de son âge… Pourtant cela n’avait aucune importance. Elle le regarda d’un œil pour regarder devant elle et oser poser sa question. Il fallait oser dans la vie, non ? Ne fallait-il pas dire ce qu’on avait sur le cœur ? Ne fallait-il pas rester honnête et…. Distant ? La jeune femme se chargea de courage pour lui poser la question et savoir s’il pouvait discuter ? Sans que cela déraille des deux côtés. Sa voix n’était pas chargée de curiosité… C’était un moyen de savoir qui se tenait à ses côtés.

« William, qu’est-ce qui t’a poussé à aimer la forêt ? Je veux dire. Comment tu as fait pour apprendre tout ce que tu sais ? »

Oui, elle adorait son prénom, si elle en abusait ? Non, elle aimait le prononcer en le faisant légèrement mielleux et prolongeant quelques instants le m, sans que cela ne soit agaçant. Cela lui permit d’être adouci sur ses questions sans que cela se passe comme dans un commissariat. C’était vraiment de la curiosité, pour savoir qu’est-ce qu’il l’avait poussé dans cette voie. Elle se rendit compte après coup, comme son habitude. Elle rajouta tout de suite derrière la suite pour se rattraper. On pouvait sentir une légèrement pointe de stress.

« Sans vouloir être indiscrète. »

Les questions, c’était assez simple à les poser. Il n’y avait jamais de mauvaise question… Connaissant le proverbe… Seules les réponses pouvaient être mauvaises. Mais, il existait une troisième réponse : « It’s not your business ». Clare s’attendait à ce qu’il l’envoie sur les roses. La première fois qu’elle l’avait vu dans le bar, elle s’était aussi posé la question de qu’est-ce qu’il pouvait l’avoir poussé à picoler seul. Le sujet William était toujours plein de suspense. Ils y avaient tellement de choses qu’elle avait envie de savoir. Elle repartit directement après.

« Tu pourras aussi poser n’importe quelle question ! Celle que tu veux. »

Elle lança un regard pour voir comment il réagissait. S’il y avait des chances à ce qu’elle sache plus sur lui ou si elle devait encore rechercher une clé. Si c’était le cas, elle continuerait de creuser toujours plus profond ou elle testerait toutes les clés qu’elle trouverait. Elle repartait dans un délire intérieur. Elle se concentra pour suivre la conversation. Elle se demandait des fois si elle n’était pas un peu hyperactive.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé



[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Empty
MessageSujet: Re: [HOT] Clare & Will | I don't want listen you. [HOT] Clare & Will | I don't want listen you.  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

[HOT] Clare & Will | I don't want listen you.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Just please listen | ft. Luke
» ( flashback ) Celui dont elle ne pouvait se passer - Joshua

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BORN TO BE A WALKER :: ARE YOU ALIVE ? :: CEMETERY :: ARCHIVES DES RPS :: RPS NON FINIS-