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Bonjour Vance, c'est donc maintenant que je dois parler de moi ? ... très bien euh... je ne sais pas vraiment par quoi commencer, j'ai tellement l'impression que la vie, avant, est un rêve. Qui n'a jamais exister, ou juste dans mes rêves les plus fous. Je me lève certain matin en me demandant si mes rêves de ma vie passé n'étaient pas simplement un rêve, rien qu'un rêve.

Je suis arrivé dans la vie de mes parents par accident, ils avaient déjà deux garçons mais comme j'étais une fille et qu'ils avaient toujours voulu avoir une fille... Disons que la "mauvaise" nouvelle est devenue une bien "meilleur" nouvelle. Malgré le fait que je n'étais pas désiré, mes parents m’aimaient, plus que tout. J’étais ce qui comblait parfaitement la petite famille heureuse que nous étions. Je suis né le premier janvier 1987, Lucy, ma mère était ravis ça la changerait des jeux de garçons et de leurs disputes à travers la ferme. Pouvoir pouponner, soigner les peines de cœur, parler de garçon. Mon père Douglas était ravi lui aussi d’avoir une petite fille à protéger et il avait donné pour mission à mes deux grands frères qu’à partir d’aujourd’hui, ils devraient toujours me protéger et se comporter comme des grands. Le jour de ma naissance, il neigeait, à gros flocons, Jayden et Stephen se disputaient pour me trouver un prénom. Et finalement, c’est mon père qui l'a trouvé : Winter. Ca semblait si simple et évident pour lui.

J'ai toujours été souriante, toujours plein d’entrain. Dès que je sus tenir sur mes jambes mon père, me mit en contact avec les quelques animaux que nous avions à la ferme. Leur différence, leur manière de s’approcher de moi me faisait rire. Je courrais souvent après les poules ou après le chien. En grandissant, je passais beaucoup de temps dans les champs, allongé dans l’herbe. Je rêvais de tant de choses, j’adore l’odeur de la nature, ses bruits, sa douceur mais aussi sa force. Traverser la ferme en courant, ramasser des fleurs et donner à manger à notre petit poulain. Il était si mignon, depuis sa naissance je suis resté accroché à lui, veillant même sur lui la nuit. Mon père m'avait surpris une nuit, à sortir de la maison pour aller à l'étable m'assurer que le bébé n'avait pas froid et qu'il allait bien. J'avais touché mon père je pense ce soir-là, j'étais innocente et bienveillante sur ce qui était autour de moi. A quatre ans j'ai commencé à faire de l'asthme. Ca été très dur pour moi de me rendre plus calme, apprendre à ne jamais sortir sans mon aérosol, ne pas trop courir et éviter d'être malade et ne pas m’essouffler.  

On vivait modestement, mais vivre ici me convenait tellement mieux que de vivre en ville. La ferme, s’était mon refuge. Grimper dans la grange pour m’isoler quand je m’étais disputé avec mes parents, quand j'avais envie de partir, d’être plus grande. Que de chose futile en réalité. Mes frères quittaient la maison pour être des adultes. Que je l’ai envié à ce moment ! Je faisais de l’équitation avec Stephen et du Rock avec Jay. Je n’avais pas la prétention de reprendre la ferme, c’était celle de Jay ou de Stephen. Le moment que je me souviens le plus c'est le mariage de Jay et la naissance d'Anton mon neveu, il était l’amour de ma vie. J’adorais le garder et passer du temps avec lui. En le tenant, j’avais l’impression d’être une adulte, quelqu’un de responsable et ça me plaisait. J'ai toujours été le bébé de cette famille, bien plus jeune que mes frères, et en étant la seule fille... mon père était protecteur ainsi que mes frères. Ils ont souvent l'impression que je ne sais pas me défendre, que je suis une petite fleur fragile. Et ça m'énerve !

Je profitais de chaque moment où mes frères rentrés à la maison pendant leurs permissions, profiter d’eux, de ces doux moments en famille. Je travaillais dur à l’école pour rejoindre l’université de Detroit pour devenir infirmière. J’ai envie d’un métier proche des gens, où je peux être utile et donner facilement mon aide à ceux qui en ont besoin. Je savais que je n'aurais pas la carrure pour être médecin, tout comme les moyens financier. J'étais une jolie jeune fille, avec quelque prétendant que mon père accueillait souvent un fusil à la main sous le regard exaspérer de ma mère. J’étais très souvent inquiète pour Jay et Pete, de les savoir loin de nous, peut-être en danger. Mais mon père trouvait toujours les mots justes pour que je retrouve confiance et que je n’ai plus peur. Il me disait de leurs faire confiance et même si je savais au fond de moi qu'ils étaient de grand enfant je priais le soir pour qu'il ne leur arrive rien.

Et puis un jour ... Je n’ai jamais oublié le visage qu’avait mon père quand deux militaires sont venus un matin à la ferme. J’étais en train de petit-déjeuner avec ma mère quand mon père a ouvert la porte, il n’avait pas besoin de parler. Ma mère s'est mise à pleurer. Je suis resté enraciné au sol, mon père a pris ma mère dans ses bras, je sens encore la main d'un des militaire se poser sur mon épaule en me présentant ses condoléances. Un drapeau et une médaille dans son autre main. Mes yeux se sont tournés vers mon père, comme toujours pour y chercher du réconfort et des réponses mais il n’y avait rien. Sauf le désespoir et la tristesse d’avoir perdu un Stephen. Je n'ai pas réussi à pleurer. J'étais dans le dénis, il allait passer le pas de la porte à tout moment, mais il n'est jamais revenu. Le jour de son enterrement, j'ai peux enfin lâcher mes larmes à cet instant où j'ai lâché la terre sur le socle en bois. Je ne le reverrais plus, seulement en photo ou en souvenir, s'était bel et bien fini. Il me manquait toujours aujourd'hui.

C’est durant ma dernière année de lycée que j’ai rencontré mon ex-mari William, un garçon gentil, un peu réservé, mais entreprenant, il était l'un des étudiants le plus populaire du lycée. Il faisait partie de l'équipe de football, et du club des étudiants. Ma visite du campus s'était soldée avec un rendez-vous pour son bal de promo, je n'osais pas dire non car tout le campus m'avait jalousé à ce moment. Il venait de terminer ses études de dentiste pour entrer dans un cabinet et on est sorti ensemble. C'était un genre de coup de foudre... Durant mes études, j’avais choisi de faire une partie de mon alternance à l’hôpital de Detroit et pour finir au centre pénitencier. J’avais bien plus apprécié ce dernier stage, je n’aime pas vraiment le milieu hospitalier, et même si côtoyer des prisonniers ce n’est pas toujours le bonheur il y a quelque chose de bien plus… fort. J’étais là pour les aider et non les juger ou leur vouloir du mal. Le plaisir de pouvoir donner une seconde chance. Je m’étais d’ailleurs fait quelques amis parmi les prisonniers comme parmi le personnel. J'avais pris la peine d'apprendre en parallèle la langue des signes pour être comprise d'un détenu.

C'est en stage que j'ai rencontré Ezekiel, un des gardiens de la prison. On avait très vite sympathisé lui et moi. Il m’avait très vite mis à l’aise au pénitencier et j’étais tombé amoureuse de lui. J'aimais passé du temps avec lui. Je me sentais... en sécurité avec lui, partager sa compagnie me donner le sourire, j'étais heureuse avec lui. A la différence d'avec mon petit-ami. Je pensais que s'était un petit passage, le début de la vie active pour lui et moi plongé dans mes études. Ezekiel avait tellement de problème qui gravité autour de lui, de sa famille, s'était trop pour moi. C'était un homme volage, qui aime conquérir les femmes. Je ne me ferai que du mal supplémentaire en lui faisant ouvertement des avances, je pensais n'être qu'une de plus sur son tableau de chasse.

Tout a très vite dérapé. Depuis que j’étais arrivé en tant qu’étudiante déjà il m'avait tapé dans l'oeil. Oui, j’aurais pu quitter William et parler à Ezekiel, mais j’aimais également mon petit-ami et je n'étais pas ce genre de fille, même quand il ne va pas bien. Puis je me disais qu’Ezekiel ne serait certainement pas intéressé par une fille comme moi, il est volage et ne cherche certainement pas une femme pour faire sa vie, et avec ces problèmes je n'allais pas lui rajouter une couche par dessus, je préférais garder tout ça pour moi. J'étais déjà attaché à Will, il me faisait de la peine et je voulais lui rendre la vie plus douce.

Un soir, on fit une soirée entre collègues pour le départ en retraite d’un gardien. Will avait refusé de venir, il avait encore du travail au cabinet et ne semblait pas de bonne humeur... au moins j’aurais cette soirée pour me relâcher un peu. On a beaucoup bu, beaucoup rigoler. On avait même tous un peu trop bu. À un moment de la soirée, je me suis retrouvé seul avec Ezekiel, nous étions soûles. Je me souviens lui avoir fait des avances, je me souviens aussi qu’on s’est embrassé et que je me suis réveillé dans une tente, un peu dévêtu, Ezekiel à côté de moi, ronflant comme un ours et totalement soûl. Cette histoire devait rester secrète… Parce que si mon copain l’apprenait, s’était la fin ! C'était une erreur... on aurait jamais dû couché ensemble à cette époque et j'avais le cœur serré parce que j'avais vraiment apprécier ce moment. Alors j'ai fuis la situation et je suis parti comme si de rien n'était. Je me souviens aussi que Will avait été furax que j'ai dormi là-bas et je me suis pris une correction. J'aurais dû partir. Je ne sais vraiment pas pourquoi je suis rester avec lui !

Je pensais qu'Ezekiel allait prendre cela comme un coup d'un simple soir... et puis basta. Mais pour moi, c'était plus que ça, je fermais les yeux en prenant l'air mais tout ce que je voyais s'était le visage d'Ezekiel, son odeur, la douceur de sa peau... Will n'apparaissait à aucun moment. J'avais l'impression d'être dans une tourmente car je ne savais pas quoi faire, qui choisir. J'ai pris un engagement au près de William je n'ai pas le droit de m'enfuir comme ça. Et Ezekiel ... Ezekiel ne devait pas savoir ce que je ressentais pour lui. Je suis tombé enceinte et William m'a demandé en mariage.

On s’est marié avec William par la suite très rapidement. J'avais 19 ans, et mon père m’accompagnait à l’hôtel, je me souviens même qu'il voulait être sûr si je voulais toujours l'épouser. Mon père ne l'appréciait pas vraiment. Jamais je n’aurais pu leur dire la vérité et de toute façon… Je ne lui trouvais que des excuses. Il n’avait pas fallu attendre que l’on soit marié pour qu’il se comporte comme un con… À sa manière de m’attraper le bras quand il voulait me parler. Quand il était de mauvaises humeurs, mais ce n’était jamais de sa faute. Je lui trouvais toujours des excuses... Je ne prenais pas assez soin de lui, j’avais mal fait à manger, je ne l’écoutai pas assez. Devant le prête, je regardais ma famille qui n'attendant que de me voir heureuse. Quand on m'a demander si je voulais de William jusqu'à la fin de ma vie, j'ai dis oui, mais ce n'était pas lui que je voyais, c'était Ezekiel. J'aurais voulu que ce soit lui à la place de William. En tournant les yeux je voyais celui-ci au place du fond avec mes autres collègues de travail. J'avais envie qu'il se lève, qu'il dise NON je refuse cette union comme dans les films mais il avait le sourire, applaudissait, heureux pour moi. Il savait être en façade un petit ami ou mari parfait, prévenant, avec toujours de beau cadeau, plein d'attention gentille. Des promesses plein les lèvres. Des excuses, des désolés, pour recommander le lendemain.

Dès que j'ai annoncé ma grossesse, William avait beaucoup changé, il était vraiment au petit soin avec moi Il prenait du temps pour être avec moi, il avait même diminué sa consommation d'alcool Mais dès qu'il avait un petit coup dans le nez ça reprenait de plus belle. Plus d'une fois Jay s'est engueulé avec Will et plus d'une fois il m'a proposé de venir à la maison loin de cet abruti mais je lui trouvais toujours des excuse car j'avais vraiment envie que ça marche. Je n'avais pas envie de partir sur un échec. Ezekiel en est venu une fois au main avec lui, William m'avait interdit de le revoir et qu'il ne voulait plus jamais le voir à la maison. Finalement j'ai donné naissance à Noah, et ma vie a prit un autre sens grâce à lui. Il est devenu toute ma vie et toute ma force.

La vie n’est pas devenue plus rose avec la naissance de Noah. Mon ex-mari était très protecteur avec le petit, enfin trop protecteur. Il n’a jamais levé la main sur lui, mais il lui hurlait après, quand il pleurait la nuit, quand je me levai pour lui donner le sein… Will n’avait aucune patience, du coup sa colère me retomber dessus. "Je suis fatigué Noah a pleuré toute la nuit !" Je ne savais pas m’occuper de lui, car je ne savais pas le faire taire. Ainsi de l’entendre hurler dans la maison le petit se remettait de plus belle à pleurer. Il passait que très peu de temps avec lui sauf pour le gronder, il a attendu qu’il marche et parle pour commencer à jour avec lui dans le jardin, l’initier au sport… Faire un peu son boulot de père en somme. Mais il n’était là que pour les bons moments et encore, même Noah ne les trouvait pas toujours agréables. Plus d'une fois Noah pleurait quand son père le prenait dans les bras, il en avait peur. Quand je le couchais, il me demandait quand est-ce qu'il allait voir tonton Jay. Ce qu'il m'a fait le plus de mal c'est quand Noah m'a dit un jour qu'il aimerait que son tonton Jay soit son papa. Ca m'a brisé le coeur...  

Ezekiel était d'un grand secours au travail, bien que je ne parle pas de ma vie familiale il connaissait dans les grandes lignes ce qu'il se passait chez moi. Plus d'une fois il me dit de me barrer, que je méritais mieux. On s'est beaucoup rapproché lui et moi. Il était mon meilleur ami, mon confident sur qui je pouvais compté en plus de mon frère et d'Hela ma meilleure amie et marraine de mon fils. Une nuit, Noah n'avait que quatre ans, Will était soul et il a commencé à s'énervé sur moi, à me frapper parce qu'il pensait qu'il se passer quelques chose avec Ezekiel, il m'a frappé. Et puis il m'a dit qu'il savait que Noah n'était pas son fils, il était énervé comme jamais. Noah a eu le réflexe d'appeler Jay qui a rappliqué chez moi aussi vite pour dérouiller William. On est parti avec le petit à la ferme de mes parents. A la suite de ça j'ai demandé le divorce. Je ne voulais plus le voir et je ne voulais plus qu'il s'approche de mon fils. Sans l'aide de mon fils il m'aurait peut-être tuer. Jay a viré William de notre maison en plus de recevoir une interdiction de m'approcher. J'aurais aimer dire à Ezekiel a ce moment que je l'aimais mais ... cet espèce de virus est apparu.

Et tout à basculé, Je me souviens que j'étais au parc avec Noah, à la sorti de l'école, certaine personne ont commencé à devenir ... étrange et c'est parti très vite. J'ai pris mon fils et j'ai foncé en voiture jusqu'à chez moi. A la télévision c'est tout autant la panique jusqu'à ce qu'il n'y ai plus d'onde... Plus de téléphone. William a essayé de rentrer chez moi pour récupéré Noah. Mais je me suis tenu derrière la porte pour pas qu'il entre. Noah était en pleure et ne voulait pas que son papa vienne le chercher. J'ai tenu aussi longtemps que j'ai peu. Jusqu'à ce que je l'entende hurler d'ouvrir car des monstres arriver. J'ai tenu la porte jusqu'à la fin. Je l'ai empêcher d'entrer dans la maison et ... il s'est fait dévoré sur la porte... Et même aujourd'hui... Je m'en veux qu'il est finit comme ça mais c'était le seul moyen que j'avais d'en finir avec mon passé. Je l'ai laisser mourir dehors pour qu'il ne touche plus à Noah. Voir mon fils de 6 ans terrorisé à l'idée de partir avec son "père", c'était trop.

Parle-nous ici de la vie de ton personnage avant l'apocalypse. Comme nous voulons laisser à chacun la liberté de parler de son histoire comme il le souhaite, tu peux si tu le souhaites aborder la partie "pendant l'apocalypse" aussi, et te contenter de l'arrivée à la ferme dans la seconde partie. A toi de voir comme tu préfères faire les choses : toujours est-il qu'il faut que les scroll barres apparaissent (le premier et le second, un peu plus bas). Pas de lignes/mots minimum, mais assure-toi de suffisamment nous parler de sa vie, de son passé, de son histoire personnelle, pourquoi pas de ce qu'il faisait le jour où l'épidémie a commencé à toucher la ville où il se trouvait... A toi de voir ! Ps : le "je n'ai pas toujours été sage" est modifiable si tu le souhaites et sans faire trop long.

Mon nom, comme d'autres peuvent le dire, n'a pas de réel importance. Je suis n'importe qui dans cet océan de cauchemars... Mais en réalité, si, il a de l'importance. Je m'appelle Joshua Scott Hugo Caulfield Mendoza, et ceci est mon histoire.
Je suis né un 19 Janvier à Sleepy Hollow, dans l'état de New-York, au nord de la fameuse ville de la Grosse Pomme. J'y ait passé ma petite enfance, à gambader et jouer avec d'autres enfants de mon âge. A mes 6 ans, mon père eut une promotion et une mutation, qui le força à partir pour Boston. A cette époque, il était déjà séparé de ma mère, plus par convictions de nos deux familles que par réel manque d'amour. Mes grands-parents se détestent mutuellement. A tous ceux qui rétorquent que le racisme anti-blanc n'existe pas, je leur dirai de bien aller se faire foutre ! J'ai grandi avec peu d'occasions de voir ma mère, qui avait en plus des complications familiales, de gros problèmes de santé et de dépendance médicale. Elle succomba d'une overdose de médicaments à mes 8 ans. Je ne me suis jamais remit de sa mort, je l'aime toujours.
Je vais résumer ma scolarité en un mot : "Chance". Je n'ai pas envie de m'y attarder plus que cela.
La mort de ma mère a aussi dévasté mon père. Il ne le montrait pas, mais je savais qu'au fond de lui, il est meurtri. Il n'a jamais vraiment retrouvé de femme après ma mère. Des aventures d'un soir, des conquêtes sans importances... J'étais plutôt dans la norme avec les autres gosses, je restais calme, réservé, dans mon coin. Je dessinai beaucoup, des paysages que je connais depuis mon enfance, des personnages qui m'inspirent, ma mère... Ce petit talent de dessin m'a souvent aidé à séduire des filles.
Ma famille paternelle vit dans l'Alabama, j'y passais donc quasiment chaque année mes vacances. Vpus vous souvenez quand je vous disais que mes deux familles ne s'entendaient pas ? Et bah pourtant, lorsque j'allais chez moi en Alabama, j'étais l'un des leurs. Ils ne m'ont jamais rejetés par rapport à ma famille maternelle, les Mendoza, à contrario de ces derniers dont je n'ai jamais vu que ma mère et mon oncle, qui était plus ouvert d'esprit que le reste et qui m'a aidé comme il pouvait.
En Alabama, je sentais comme un renouveau en moi. Nouer avec ses locaux, chanter du Lynyrd Skynyrd à tue-tête, commettre les 400 coups avec mes cousins et cousines nombreux, et j'en passe...
En Alabama, j'aurai certainement mes meilleurs souvenirs. Là-bas aussi, j'ai eu des relations. Quand j'y réfléchis, celles là-bas me semblent aujourd'hui plus concrètes, plus réelles, que celles de Boston et du Massachusetts en général.
Mon amour pour le bricolage en tout genre m'est venu lorsque je vis pour la première fois mon grand-père paternel réparer plusieurs objets dans sa cabane. Il m'a montré comment se servir des outils, et de là naquit mon amour pour le rafistolage et la bricole. J'avais 7 ans ce jour-là. C'est notamment en Alabama que naquit mon amour pour le Métal. Ce style musical est tellement sous-estimé, et regorge de merveilles.
Le meilleur groupe de tous les temps, je l'ai connu grâce à mon cousin et mon oncle : Opeth. Leurs chansons sont sublimes, et j'ai passé beaucoup de temps à les reproduire à la guitare et au chant. Evidemment, les classiques : Nothing Else Matters de Metallica, A tout le monde de Megadeth, Walk de Pantera, et j'en passe des tas...
Avec mes cousins, nous formions une grosse bande, un peu comme Lynyrd Skynyrd, où nous chantions et jouions du bon vieux métal, du rock, des riffs légendaires. On jouait à la représentation du village. J'étais au chant et à la guitare, souvent à l'accompagnement lyrique. Là-aussi, j'ai eu du succès auprès de filles.
De cette époque, je pourrai rejouer Nothing Else Matters, Walk ou Blind de tête.
Evidemment, l'Alabama, ce n'était que pendant les vacances, d'été comme en général dans l'année. A vrai dire, je n'ai fêté que deux noël à Boston : Un chez mon père, avec des amis à lui, qui était un bon noël, et celui de mes 18 ans, où je suis resté avec ma bande de potes, on se bourrait la gueule, on se vannait, on était avec nos partenaires amoureux ou amoureuses, puisque nous avions des amies avec un "e".
Les filles étaient aussi burnés que les gars dans notre bande de potes. Mais je rassure tout de suite : Nous n'étions pas violent, très loin de là. Nous étions surtout un rassemblement de gens qui connaissent d'autres gens et ainsi de suite. Nous formions bien une bande de 25 gamins, des rêves pleins les yeux, des bouteilles dans les mains, des diplômes dans la poche.
J'ai décidé de suivre mon rêve de gosse, celui que j'ai depuis que je suis en âge de comprendre le métier : Flic. Depuis mes 4 ans, c'est mon rêve. J'ai alors décidé d'entrer en formation après mon diplôme du lycée et la fête de mes 18 ans.
Je suis ressorti de ma formation durant mes 20 ans. J'ai été affecté au commissariat de Cambridge, pas très loin du complexe universitaire et de l'institut des technologies. J'étais la fameuse recrue tant attendue, car j'avais impressionné mes supérieurs durant ma formation, et que mon père avait déjà son nom à Boston...
On le surnommait "Barbe Noire" dans le milieu, car j'ai omis de préciser que mon père est le commissaire sévère de Foxborough. A Boston, Cambridge et même Salem ils le surnomment "Barbe Noire". Mais à Foxborough et plus généralement au sud de Boston il est surnommé "Commissaire Gordon".
Mon père n'a jamais manqué à son devoir, ce qui souvent faisait qu'il n'était pas là le soir, et que j'étais gardé par plusieurs amis et amies à lui. Aujourd'hui, c'est un grand commissaire, décoré de nombreuses médailles, ayant risqué sa vie maintes fois pour protéger les citoyens. Je suis fier de lui, fier d'être son fils, fier d'avoir ses goûts, et fier d'être dans ses traces de pas.
J'ai effectué ma formation dans un camp assez loin de Boston, dans l'ouest du Massachusetts. J'ai reçu mon diplôme, mon titre, etc sur place. Sauf mon arme et insigne, évidemment.
Le jour de mon arrivée à Cambridge, on m'avait assez bien accueilli. J'ai eu le droit à un gâteau, à des félicitations, des poignées de mains, des rires, des sourires. En peu de temps au commissariat, je me suis fais des amis, mes supérieurs étaient réglos, ma vie était pour ainsi dire... Parfaite ! Et puis...

Parle-nous ici de la vie de ton personnage avant l'apocalypse. Comme nous voulons laisser à chacun la liberté de parler de son histoire comme il le souhaite, tu peux si tu le souhaites aborder la partie "pendant l'apocalypse" aussi, et te contenter de l'arrivée à la ferme dans la seconde partie. A toi de voir comme tu préfères faire les choses : toujours est-il qu'il faut que les scroll barres apparaissent (le premier et le second, un peu plus bas). Pas de lignes/mots minimum, mais assure-toi de suffisamment nous parler de sa vie, de son passé, de son histoire personnelle, pourquoi pas de ce qu'il faisait le jour où l'épidémie a commencé à toucher la ville où il se trouvait... A toi de voir ! Ps : le "je n'ai pas toujours été sage" est modifiable si tu le souhaites et sans faire trop long.

Pour la faire courte? Je n’ai pas eu une enfance démentielle mais je ne m’en plains pas. Cadet de la famille et laissé pour compte, je n’ai connu mon père qu’en de rares occasions où ma mère m’a laissé le voir. Il faut croire qu’au moment de se donner l’un à l’autre pour l’éternité jusqu’à ce que mort les sépare, il n’y avait pas de clause sur la perte de l’emploi de mon vieux. Ma mère n’a toujours aimé que le paraître et la vantardise auprès de ses amies qui se disaient de la haute. Haute… mon œil, oui. Je pouvais clairement voir l’inscription « made in China » derrière leurs soi-disant bijoux de luxe. Et ce manque de figure paternelle, ça laissait libre court à Riley, mon grand-frère d’être un sale con.

Il a pourri ma jeunesse, porté aux cieux par notre mère et son groupe de tarées. Même les potes de Riley me passaient à tabac pour me chourrer l’argent de mon déjeuner. Tout ça pour qu’ils se payent des clopes ou je ne sais quelles substances illicites à consommer de préférence par la fumette. Le vilain p’tit canard à l’œil au beurre noir éternel, c’était moi. Et mon vieux est mort de son cancer sans que cela ne gêne personne, sans qu’il ne puisse faire quoique ce soit d’autre qu’attendre cette mort. Je voulais tellement le soutenir plus que ce que je n’ai pu faire. Dès que j’en avais l’occasion, j’enfourchais mon vélo et fonçait jusqu’à son appartement dans le pire quartier de Détroit. Puis c’est arrivé. Ce jour où devant son bâtiment, il y avait une ambulance. Un brancard transportant un corps, recouvert intégralement d’un drap. Je savais. C’était lui.

Les années passèrent. Mon frère s’était foutu une balle dans le pied avec ses études à cause des conneries. Il voulait soi-disant devenir batteur professionnel dans une équipe de base-ball. Il a simulé une blessure à la jambe et n’est devenu qu’un coach sportif minable dans un lycée. Le pauvre doudou à sa maman… De mon côté, j’étais paumé. Je serais bien rentré à l’armée, mais vu mon allergie avec les hiérarchies. J’étais le cancre. Le pire des Holden. Alors je me suis rabattu sur le poste de gardien de prison. Gérer des connards, j’avais appris à le faire. Merci frangin.

Il s’est marié avec l’une de ses copines qu’il a mit enceinte. Le genre de conquête à durée normalement limitée qu’il se fait avec l’assistance de la drogue. Je préférais ne pas m’accrocher, vivre ma vie au jour le jour, être indépendant. Les soirées à faire la fête, draguer et rencontrer les maris jaloux, c’était mon quotidien. Ça, et puis aller piquer ces friandises dans le bureau de l’infirmière de la prison. Winter. Je crois que j’étais juste un crétin de ne pas la voir telle que j’allais la voir plus tard. On a bien sûr joué un jeu dangereux, elle et moi. On a même fauté. Mais je crois que mon respect pour elle et sa vie de famille a repris le dessus. Je ne voulais pas qu’il lui arrive une merde. Et son mec avait l’air violent. Puis le destin en a décidé autrement pour moi.

Chère maman. Tu as vécu dans ta pseudo-bourgeoisie toute ta vie. Tu as aimé ces soirées entre copines à ne rien faire, mais tu t’es grandement endetté. Tu t’es mise à coucher contre de l’argent. Oh tu as toujours refusé que l’on te désigne comme étant une prostituée. Tu préférais le mot « escorte ». Quelle différence, au fond ? Aucune je crois bien. Tu es devenue de moins en moins désirable tant tu as oublié de t’entretenir. Tu as dû revoir tes tarifs à la baisse et ta clientèle est devenue de pire en pire. Tes amies t’ont tourné le dos. Tu as bien essayé d’avoir des mecs, mais ils t’ont frappé encore et encore pour ce que tu faisais contre du pognon. Et dire que ton chouchou n’a même pas essayé de t’aider alors que je continuais à m’éreinter pour te filer une partie de mon salaire… Tu es morte comme tu as vécu : n’importe comment. Tu t’es plantée contre un platane en voulant ramasser ton téléphone portable, sur le tapis côté passager.

Cela ne m’étonnait même plus. Mais l’effet sur Riley… Sa très chère mère… Il s’est mit à picoler, à consommer des trucs. Le chouchou. Je m’en serais bien foutu, mais lorsque ma belle-sœur m’a appelé pour venir les tirer d’un soir plus violent que d’habitude, on en est venu aux mains lui et moi. Tu vois maman ? De là où tu es, tu le vois ? Sacrément violent, ton doudou. Il a même levé la main sur son enfant de huit ans. Pour sûr que les flics sont intervenus. Il a été placé en détention provisoire avant d’être envoyé dans une maison de repos. Et je me suis retrouvé à héberger ma belle-sœur, Hannah, et ma nièce, Clara dans cet appartement ridicule. Je me suis retrouvé dans ce rôle de guide, de phare, de père… ça aurait dû ne pas durer. Elles sont restées deux ans.

La vie de gardien de prison, ce n’était foutrement pas de tout repos. Surtout en cas d’émeute. Et croyez-le ou non, mais dans cette prison de Détroit, ils sont plutôt remontés les taulards. Mais un jour pas fait comme un autre, l’effet de foule n’était pas à mon encontre, mais bel et bien pour fuir une menace. Un…

Ok. Alors euh… Je dois vous parler de moi, c’est bien ça ? Je commence à quel moment ? Lorsque toute cette merde a commencé ou bien … OK. Je note, je commence par les débuts, et je garde la chute de l’humanité pour plus tard, ça marche.

Je suis né à Atlanta, je n’ai pas vraiment connu mes parents, les deux sont morts lorsque j’avais cinq ans lors d’un accident de voiture. N’ayant pas de famille en ville, c’est mon oncle Sam qui a eu ma garde. J’ai directement évolué dans son club de motards, lui-même étant le vice-président il m’a montré les ficelles du métier et comment m’en sortir dans la vie. C’est en partie grâce à lui que je sais réparer les véhicules aussi facilement, il m’a permis de trouver un job de mécanicien et pour cela, je ne le remercierais jamais assez. Pour le reste… J’aurai grandement préféré qu’il ne m’introduise pas dans ce club. Au début vous trouvez ça cool, l’adrénaline, les virées en moto. Tout est cool lorsque vous êtes dans ce club, puis, plus tard vous découvrez d’autres facettes de la vie et c’est à ce moment que vous commencez amèrement à regretter certains choix. J’aurai préféré ne jamais avoir tué ce flic, cette première personne, ma première victime. A partir de ce moment, vous savez que vous êtes pris au piège, que vous ne pouvez pas faire machine arrière, que votre seule solution est de rester soudé avec le club. J’ai fait beaucoup de choses pour ce club, passant de la vente d’armes à de l’extinction d’autres club qui tentaient de nous la mettre bien profond. Des choses dont je ne suis pas fier.

Dans cette vie minable, j’ai dans mon malheur eu le bonheur de rencontrer Katheleen, ma femme. Elle m’a accepté comme je l’étais, alors qu’elle connaissait les risques, et surtout, mon passé. Et pour cela, je ne la remercierais jamais suffisamment. Et même avec tous ses efforts, je n’ai pas réussi à être correct avec elle. Je l’ai trompée lors d’un raid avec le club. Je ne sais pas ce qu’il est advenu de l’enfant, je ne sais même pas si elle est encore en vie actuellement. Enfin, passons. J’ai ensuite eu deux filles, Erika, et Sandy. Sandy est morte en même temps que sa mère durant l’apocalypse.  Je n’ai pas réussi à être présent pour mes filles, j’étais tellement à fond dans le club que je venais à délaisser ma propre famille. Et maintenant, je regrette vraiment de ne pas avoir passé plus de temps avec mes deux princesses, de ne pas avoir été proche d’elles lorsqu’elles en avaient besoin, de ne pas les avoir vu grandir. J’ai raté l’enfance de mes filles. L’apocalypse m’a fait prendre conscience de tout ça, et maintenant que je n’ai plus qu’Erika, je me dois de la protéger envers et contre tout, c’est tout ce qu’il me reste, ma fille. Enfin, je crois tout du moins. Je sais que j’ai une troisième fille, cette fameuse enfant fécondée lors d’un raid. Je ne sais pas si elle est vivante à ce jour, je sais juste qu’après que l’apocalypse se soit défoulée sur terre, j’ai embarqué Erika sur ma moto, et j’ai mis le cap en direction de Miami, si je n’avais pas été présent pour elle avant, avec toute cette merde, je me devais de la protéger, elle restait ma fille après tout. J’ai pu trouver chez elle des photos de cette enfant, depuis, je les garde précieusement dans l’espoir d’un jour pouvoir la retrouver. Pour mes filles, je serais prêt à tout faire exploser. Qu’importe la taille du camp en question, qu’importe le nombre de survivants présent, si quelqu’un touche à un seul des cheveux de mes enfants, c’est tout son campement qui finira par sauter. Je l’ai déjà fait lorsqu’un groupe à kidnappé Erika, je pourrais le refaire sans aucune crainte.

Avril 1980, Bogota, en Colombie.

Certains d’entre vous connaissent ce pays pour son impressionnant dédale végétatif, son ambiance festive, ses bars si particuliers et surtout son trafic de stupéfiants. Naître aussi près de la nature tout en jouissant des bienfaits de la ville, attira rapidement le jeune garçon. C’est ici, sur ce sol aride à la végétation parfois luxuriante que l’aîné des Gomez est né.

Les premières années de sa prime jeunesse demeurent rythmées par l’amour de ses parents et ses sorties privilégiés avec son paternel. A chaque fois qu’il rentrait de son travail, ou plutôt de ce qu’il nommait sa « Passion », ils respectaient toujours leur petit rituel. Des heures durant, ils parcouraient un bon nombre de kilomètres, sans jamais se soucier de la direction dans laquelle ils se dirigeaient. Peut-être était est-ce là une manière détournée de faire comprendre à son fils que la vie c’est d’avancer sans réellement savoir où l’on finira. Et pendant quelques minutes, quelques heures ils demeuraient libres et heureux. La vitesse mêlée à la présence de son père le réconfortait. « Tu es moi en mieux. » Lui répétait-il à ces instants-là.

Entourée par l’amour de ses parents et ses habituelles bêtises, la famille s’agrandit et accueillit de nouvelles petites têtes rebelles : Danielo et Valentina. Toutefois le poids de sa responsabilité en tant que grand frère prit le dessus sur ses études. Protéger sa famille, protéger ceux que l’on aime… Voilà ce qui l’incombait le plus. Les années qui suivirent furent un peu moins studieuses. La raison ? Il courrait partout ! Absolument partout ! Attrapant sa sœur dans une main, son frère dans l’autre. Toujours à veiller sur ces garnements afin de leur éviter le moindre problème.

Toutefois son bonheur fut de courte durée. Sans qu’aucun enfant Gomez ne puisse dire quoi que ce soit, leur père les informa qu’ils déménageraient à Sacramento d’ici la fin du mois. En quelques secondes le cours de son existence bascula. Le regard lourd et inquiet de sa mère et de ses frères et sœur le bouleversa suffisamment pour qu’un pincement saisisse son cœur. Silencieux, Cristian accepta difficilement cette décision. Quitter la Colombie s’apparentait fortement à un abandon. Sans pouvoir réellement se faire entendre, il commença à rassembler ses affaires puis à saluer une dernière fois ses amis. Une fois arrivée à Sacramento il continua de veiller, et même plus encore, sur ses frères et sœurs. Au cœur d’un environnement encore inconnu, Cristian demeurait constamment sur le qui-vive.

Puis il y a eu ce matin d’automne où il fut réveillé par la voix grave de son paternel. Les lattes du plancher craquaient au fur et à mesure qu’il se rapprochait de lui. Cet homme exigeant et terriblement ambitieux, mais aimant, auquel il était quotidiennement confronté l’entraînait loin de Morphée. Il tenait en sa main un porte-clés dont l’objet lui était familier : une petite lampe torche en forme de voiture. Instinctivement un large sourire s’éprit de son visage juvénile. Malgré toute la rigueur que son père exigeait, il connaissait son fils mieux que personne. Il savait que sa ville natale lui manquait. Et que l’une des manières de le réconforter c’était de lui offrir du temps pour sa passion : voitures et motos. Aucun de ces véhicules ne lui était inconnu. Bien au contraire. Si bien qu’il était parvenu à convaincre un ami de l’embaucher dans son garage, en tant que mécanicien. Sauf que… Cette fois-ci ce n’est pas un pays, une ville ou des amis qu’il laisserait derrière lui. Mais sa famille.

Quelques jours plus tard, Cristian se retrouvait assis face à un garagiste au regard froid et autoritaire. Un vieil automatisme le poussa à déglutir pendant que mon paternel apposait sa main réconfortante contre son épaule gauche. Malgré l’excellente réputation dont pouvait jouir l’établissement, quelque chose continuait de lui manquer perpétuellement : sa famille. Rentrer tous les week-ends ou une fois toutes les deux semaines demeurait extrêmement pénible.

Que dire sur mon passé? Il n'y a rien de bien intéressant en fait. Mes parent c'étaient les parents modèles, vous savez... Ceux qui vous achètent tout du moment que vous savez par quels sentiments les prendre, qui pardonnent la moindre de vos frasques parce que vous êtes tellement parfait, qui vous couvre quand vous voulez pas aller en cours... Vous n'avez pas eu ce genre de parents? Pas de chance. Je dois l'avouer, j'étais le petit privilégié, l'enfant unique. Alors forcément, il y en avait que pour moi. Pourquoi je suis devenu comme je suis alors? Certainement parce que j'ai surpris mon père en train de tromper ma mère. Il a acheté mon silence. Et c'était marrant parce que c'était exactement pareil pour ma mère, qui trompait mon père et...bref, vous voyez le topo. Pas un pour rattraper l'autre, mais moi j'avais tout ce que je voulais. Ça doit être de là que je tenais mon penchant pour la manipulation, qui sait. Fatalement, ils ont fini par se rendre compte, et ils se sont séparés.  Je suis allé vivre avec mon oncle, parce qu'avec mes parents c'était plus trop ça. Mon oncle était radicalement différent. Il se prenait pas la tête, il collectionnait les copines, il manipulait les gens (encore une possible origine à ma mauvaise manie?), il était violent quand il avait bu,... Enfin bref.
Au lycée par contre, tout allait bien. J'étais pas mauvais en cours, sympa avec les profs, j'avais pleins de potes, j'étais populaire,... Pourquoi? Parce que je suis beau gosse. Ben oui, il faut pas le cacher. J'ai alors fait la connaissance de Marie. Cette fille...il me l'a fallait. Non, vraiment. C'était un canon, elle était cool, sympa, tout ce que j'aimais chez une fille. Ok, il est possible que j'ai légèrement un peu beaucoup menti sur...beaucoup de choses, dans le but de la séduire. Mais du moment qu'elle était contente, c'est que des détails non? Genre...son amie là, Salomé. Elle voulait que je fasses ami-ami avec elle, histoire de me rapprocher des gens qu'elle aime. D'accord, j'ai joué le jeu, j'ai même proposé moi-même d'aller la voir. C'était une fille sympa, quoique ses idées pour la planète, tout ça...ouais ok, si ça lui chante. Personnellement, j'aime l'industrie, le métal, les minéraux, tout ce que je peux transformer. Ça vient du fait que quand j'étais petit, il y avait ce forgeron dans une foire... Le voir manipuler le métal comme ça, le faire rougeoyer, le transformer en quelque chose d'autre, je sais pas. Ça m'a juste beaucoup intéressé. C'est pour ça que je suivais un cursus en métallurgie, que j'ai appris plein de choses, et que Salomé et la planète... Ouais, vite fait. Si ça pouvait rendre Marie heureuse, pourquoi pas, un mensonge de plus ou de moins...
Ensuite, tout s'est accéléré. J'ai étudié tout ce qui se rapportait de près ou de loin à la métallurgie, et sans me vanter j'étais assez bon, assez doué de mes mains quand il s'agissait de transformer le métal et autres minerais. Avec Marie, on avait de grands projets. Et j'allais bientôt quitter mon oncle. Pourquoi il a fallu qu'à ce moment là, un truc pareil survienne. L'Apocalypse, la vraie. Les morts se sont vraiment levés. Tu as beau être un dur, ou un fan de films de zombies, un geek, tout ce que tu veux. Quand tu vois ça en vrai, devant toi, tu flippes. Surtout quand tu vois que c'est Madame Howley, la vieille peau qui te gardait quand t'étais petit et que tu détestais ça. Si si, flippant, je vous jure. Bref. A la télé on en parlait déjà, ça se produisait partout dans le monde, des flash spéciaux sur toutes les chaînes prévenaient les gens. "On est foutu" aurait suffi, vu que tout le monde se faisait déjà bouffer le temps d'allumer les caméras et tout le bazar. Mon premier réflexe a été de courir chez Marie mais...la maison était saccagée, il y avait du sang partout. Mais pas la moindre trace d'elle. J'ai voulu aller voir chez Salomé au cas où, pas plus de chance, personne. J'ai été mal, ouais, très mal. Il fallait que je la trouve. Je suis passé à l'atelier du lycée, le seul endroit où les choses étaient plus ou moins sous contrôle, et j'ai piqué une grande barre de métal que je comptais utiliser pour un projet. Elle a servi à fracasser des crânes de zombies à la place. J'ai fait toute la ville sans la trouver. C'était...mort.
Par la suite, j'ai juste...tenté de survivre, comme tout le monde. Ces saloperies étaient partout. Je suis allé de groupe de survivants à groupe de survivants, m'imposant parfois comme leader, ou profitant parfois de la naïveté des gens. On fait ce qu'on peut pour survivre. En plus tout a bien vite dégénéré. Des mecs perdaient complètement les pédales et commençaient à se bouffer entre eux à cause des vivres qui s'amenuisaient. D'autres avaient juste envie de foutre encore plus la merde. Les gens, je vous jure. Pendant un temps, comme beaucoup d'autres personne, je me suis réfugié dans la Zone 51, au Nevada. Mais bien sûr, y a eu une embrouille et je me suis barré de justesse quand tout explosait autour de moi. J'ai par la suite rejoint un petit camp de réfugié en Californie, et on était assez tranquille, ces sales zombies pointaient pas trop le bout de leur gueule et quand ils le faisaient, on s'en chargeait. Je suis vite devenu le leader du camp, même si il comptait peu de personnes. Tout le monde me faisait confiance...parce que je disais à chacun ce qu'il voulait entendre. Il y en a juste un qui a compris mes manigances. Mais il s'est fait bouffer par un zombie qui l'avait pris par surprise. J'aurais pu le sauver, j'étais juste là...mais je voulais pas le tuer moi-même, non je me sentais pas encore prêt pour ça. Et puis, je l'ai quand même bien vengé en m'acharnant sur cette pourriture qui l'avait croqué. Avant de m'acharner sur l'autre corps pour être sûr qu'il reste bien mort, enfin voilà. Quand les fameux "bons pour vaccins" sont comme tombés du ciel, j'ai convaincu tout le monde que ça devait être un piège. Et j'en ai gardé un pour moi, au cas où.
Puis il y eut cette sirène. Cette foutue sirène, ou alarme, ou...je sais pas. C'est arrivé quand je m'étais éloigné du camp pour nous approvisionner chez un camp ami pas très loin. J'ai alors vu un grand groupe de morts-vivants tout excités courir. Courir droit vers mon camp. J'aurais pu aller les prévenir. Me battre avec eux. Mais vu le nombre...j'ai préféré rien faire. C'était vraiment dommage, il y avait des gens biens. Mais moi aussi je devais survivre, et tenter de retrouver Marie si elle était encore vivante.
Ouais. J'ai fui. Lâchement diraient certains, moi je dirais que j'ai fait preuve d'intelligence. J'ai rejoint un autre camp, où j'ai dû faire profil bas. Et quand les explosions ont commencé, rebelote, j'ai fui en pensant qu'à moi. Pendant un long moment, je suis resté seul, tentant de survivre tant bien que mal. Et la...je suis où la? J'ai mal à la tête mais je sais pas, je me souviens plus trop de ce que je faisais, où j'étais... Sans rire, je suis où?

Te souviens-tu de ces après-midis d'été où tu étais allongée sur l'herbe à regarder les nuages dans le ciel ? Te souviens-tu de papa qui venait s'allonger à côté de toi et qui te demandait ce que tu voyais dans le ciel ? Et te souviens-tu de maman qui venais vous rejoindre pour vous apporter les cookies dont elle seule détenait la recette ? Bien sûr que tu t'en souviens, parce que ces magnifiques souvenirs, jamais tu ne les oublieras. Tu étais la fille unique de Mary et de William. Ils ont mis des années avant de t'avoir. Ils en ont fait des tests pour savoir si quelque chose clochait chez eux. Et alors qu'ils perdaient peu à peu espoir, tu es arrivée. Toi Nelly. Petite gamine adorable, douce et souriante. Tu étais une vraie petite princesse, un vrai petit ange. Toi et tes grands yeux bleus et tes jolies boucles blondes qui encadraient ton visage de porcelaine. Ils t'ont aimée dès qu'ils ont posé les yeux sur toi. Et comment ne pas t'aimer ? Tu étais une enfant merveilleuse. La méchanceté tu ne connaissais pas, tu as toujours détesté voir les gens souffrir. Même gamine tu venais en aide aux autres. Un gamin tombait dans la cours de récréation ? Tu courais pour aller l'aider à se relever et tu lui tenais la main alors que tu l'emmenais voir la maitresse pour qu'elle le soigne. Tu étais toujours la première à partager ton goûter avec ceux qui n'en avaient pas. Tes parents étaient très fiers de toi.

Adolescente tu étais tout aussi douce et gentille. Malheureusement peu de personnes reconnaissaient tes qualités. Tu n'étais pas la fille populaire, la cheerleader qui sortait avec le quaterback ; tu étais la petite intello de service qui ne levait jamais le nez de son livre. Tu étais presque invisible dans les couloirs du bahut, et c'était bien comme ça. Tu préférais qu'on ne te remarque pas. Même en classe tu t'abstenais de lever la main quand tu avais la bonne réponse. Tu voulais être discrète, invisible. Tu voulais qu'on te laisse tranquille. Mais tu n'as jamais supporté les injustices alors tu n'hésitais pas à tenir tête aux gros durs quand ils s'en prenaient à plus fragile qu'eux. Tu ne faisais jamais ça dans la violence, toi tu sais manipuler les mots, pas les coups. A cause -ou grâce- à ça tu n'as jamais été populaire, bien au contraire. Et tu te complaisais dans cette position de ringarde.

Tu n'es jamais partie de chez tes parents, tu n'en avais pas envie et ils en étaient très heureux. Mais tu tenais à être indépendante, même pendant tes études, tu ne voulais pas vivre sur leur dos alors tu as trouvé un travail chez un fleuriste près de chez toi. Tu as toujours été passionnée par la nature, par ce qu'elle avait de magnifique à offrir. Tu crois au pouvoir des fleurs et des plantes, plus qu'en celui des médicaments et de ces cellules modifiées et créées dans des laboratoires. Tu préfères la médecine douce, celle grâce à laquelle nos ancêtres se soignaient. C'est pour cette raison que tu as fait des études pour devenir herboriste. Tu aimais être fleuriste, tu as toujours aimé les belles choses ; faire des compositions florales te passionnait et te fascinait. Une fois ton diplôme en poche, tu n'as jamais cessé de pratiquer cette activité même si elle ne restait qu'un hobby. Tu as ouvert ton officine non loin de chez tes parents et tu as été heureuse de voir débarquer les fidèles clients qui appréciaient tes compositions florales.

C’est dans une famille déjà plongée dans les valeurs militaires que Will Jenkins ouvrit pour la première fois les yeux. Une famille recomposée, cependant. Elle le devint dès sa naissance, tout du moins. Un père militaire. Une mère médecin dans l’armée. Et un demi-frère. Mason, de 5 ans son aîné. C’est déjà bien entouré qu’il vint au monde et il fut aimé de sa famille dès le premier jour de sa vie. Il s’en rendit en tout cas compte lorsque sa conscience devint assez développée au fil des années. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ses parents furent toujours présent, à ses côtés. Enfant timide et discret, Will était sage la plupart du temps - hormis peut-être lorsqu’il se trouvait avec son frère. Dès qu’il fut en âge d’aller à l’école, il montra presque directement de bonnes capacités dans beaucoup de matières. A ce niveau-là, c’était tout le contraire du côté de Mason, qui n’écoutait pas vraiment en classe, n’avait pas de bonnes notes et préférait largement se défouler au sport. Mais leurs différences s’étendaient bien au-delà de cela. En réalité, ils étaitent totalement différents l’un de l’autre. Le jour et la nuit. Le yin et le yang. L’ombre et la lumière. Le calme et la tempête. La douceur et la violence. La guerre et la paix. Mais cela n’empêchait pas le fait qu’il s’appréciaient et se complètaient parfaitement. Cela n’empêchait pas Will d’admirer son grand frère, et ce, depuis toujours. Mason avait toujours été beaucoup plus fort que lui. Will, était faible, en tout cas selon lui. Plus fort était Mason, oui. Physiquement mais aussi mentalement. C’est ce qu’il aimait chez lui. C’est d’ailleurs très jeune que Mason se décida à suivre les traces de son père dans l’armée. Cela n’étonna guère Will mais cette idée lui faisait un peu peur. Mason était fort mais Will aimait-il réellement le monde militaire ? Il n’en savait rien. Absolument rien. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il y était baigné depuis sa tendre enfance et était forcé à s’y accoutumer. Et ce dont il était certain, c’est qu’il ne suivrait probablement jamais le chemin de son propre père, ou de son frère. Etait-il réellement obligé de vouer son avenir à de telles causes ? Encore une fois, il ne le savait pas, il n’avait jamais osé poser la question. C’est donc naturellement qu’il se dirigea plutôt vers le métier de sa mère, qui elle, était médecin. Encore quelque chose qui le différenciait de son frère. Mason était destiné à se battre. Will était destiné à soigner, réparer “les pots cassés”.

Certes, sa scolarité se déroulait sans encombre mais malheureusement, et quel que soit notre âge, il y aura toujours des compromis. Epanouis scolairement. Mais pas socialement, ni intérieurement. Will avait toujours été timide et discret et avait surtout toujours eu beaucoup de mal à se faire des amis, ou en tout cas, à trouver sa place. Qui était-il vraiment ? Une nouvelle chose qu’il ignorait et qu’il avait continué à ignorer au fil des années. Mais Mason n’était jamais loin et n’hésitait pas à intervenir si un autre enfant s’amusait à embêter son petit frère, ou alors à le prendre sous son aile lorsqu’il le voyait seul. Lorsqu’ils étaient en dehors du système scolaire, les bonnes intentions de Mason ne dérogeaient pas à la règle et il continuait à le défendre. Cette solitude, que Will provoquait d’ailleurs aussi lui-même, le poussa alors à se plonger davantage dans les études. Les cours l’avaient toujours intéressé selon les domaines - presque tous en réalité, grand curieux de nature. Mais pas les relations humaines, en revanche. Comment les apprécier s’il ne trouvait pas lui-même son identité ? Il s’était toujours senti différent des autres et cherchait perpétuellement un but à son existence. Invraisemblable pour un jeune garçon, penserez-vous sûrement. Mais il n’en était rien. Réservé et introverti, il s’exprimait peu par les gestes ou la parole mais réfléchissait beaucoup. Sûrement beaucoup trop, plutôt qu’agir. L’opposé de Mason, une fois de plus. Lui, ne réflachissait pas, fonçait dans le tas et finissait par se plaindre des conséquences, des remontrances de leurs parents. Dans ces moments-là, Will était toujours là pour le rassurer et lui donner des conseils pour qu’il puisse améliorer sa situation, après lui avoir fait à son tour la morale… Un drôle de duo. Mais il tenait le choc. Ensemble, ils étaient forts. Ensemble, ils avaient l’impression de pouvoir faire de grandes choses, que rien ne leur était impossible, que tout leur était à portée de main.

Les années passaient et toujours la même rengaine. Will venait à se demander s’il appréciait réellement ce milieu. Après tout, il grandissait, étudiait et évoluait dans une base militaire. Le cadre ne lui était pas très gai et il avait surtout l’impression de vivre au sein d’une prison tant le lieu lui paraissait déprimant, tant certaines personnes pouvaient se montrer rudes, intolérantes et qui n’étaient parfois pas bon de côtoyer. Tout comme les amis de Mason, par exemple. Ou tout simplement le père de ce dernier, Mr Pope. Homme que Mason admirait et détestait aussi sûrement, d’après Will, faisant des pieds et des mains pour qu’il le remarque enfin, comme en recherche de reconnaissance, de fierté, d’applaudissements. Qu’il le voie en tout cas tel qu’il est vraiment. Mais Mason savait très bien ce que Will en pensait. Il connaissait plus ou moins bien Pope pour pouvoir donner son avis mais pas assez pour se permettre de le faire. Pourtant, il était loin d’être aveugle et le père de son demi-frère lui renvoyait la même image que la plupart des autres personnes se trouvant à la base, c’est-à-dire trop axé sur sa profession qui avait finalement raison de lui pour être pourvu de sentiments, pour considérer son fils. De son côté Will évoluait également. Il n’était pas toujours seul, mais le ressentait pourtant ainsi, il avait toujours une bande d’amis sous la main - groupes qu’il enchaînait, ils allaient et venaient - ou bien il se trouvait avec son frère. Mais malheureusement, il ne pouvait décemment pas garder les personnes qu’il aimait auprès de lui, encore moins si elles étaient engagées dans l’armée. C’est lorsque Will était encore au lycée, âgé de seulement 17 ans, que Mason choisit - ou non - de partir loin de lui. En Afghanistan, là où les valeurs humaines ne seraient plus, là où la violence et le sang seraient de mise, là où les coups et les balles ne se perdraient pas. Le chaos. La mort. Et il n’était même pas sûr de revoir Mason vivant. Cette peur qu’il avait toujours ressenti était à ce moment-là à son paroxisme et, en même temps, et même s’il n’en avait pas le droit, il lui en voulait. Il lui en voulait de partir loin de lui et de jouer avec sa propre vie.

Mais la vie continuait, il ne pouvait en faire autrement. Entouré de quelques amis parfois, d’une ou deux filles aussi avec qui les relations ne menèrent nulle part, il termina le lycée et obtint son diplôme avec brio. En un an, il n’avait pas eu le temps de vivre grand-chose. Si on pouvait appeler ça “vivre”... Il avait surtout toujours eu l’impression de subir sa vie sans intervenir vraiment lui-même. Mais en un an, Mason avait eu le temps de terriblement lui manquer et d’alimenter l’inquiétude qui siégeait constamment au creux de l’estomac de son petit frère. Will finit le lycée et il fut, à ce même moment, temps pour Mason de revenir auprès des siens, auprès de lui. Il avait l’air de bien se porter. Si ce n’est que quelques blessures qui n’étaient pas mortelles - dans tous les cas, Will prit soin de les panser lui-même si cela était en ses capacités - et peut-être aussi quelques séquelles psychologiques. Mais malheureusement, aussitôt qu’il fut remis sur pied, il s’empressa de retourner à ses mauvaises habitudes, à ses mauvaises fréquentations. Il s’empressa de retourner à sa bande d’amis que Will voyait d’un mauvais oeil, à sa petite-amie Fany. Désespérant. Il avait beau tenter de le resonner toujours et encore, rien n’y faisait. Y avait-il quelqu’un de plus têtu et borné que Mason Pope en ce bas monde ? Les principales préoccupations de Will étaient tournées vers son frère, au fond, il valait bien mieux que tout ça, mais il ne put vraiment s’y attarder puisque le retour de Mason marqua également un nouveau départ puisque son petit frère rentrait à présent à l’université. Focalisé sur la médecine et plongé dans les cours, il ne lui restait plus beaucoup de temps pour sortir et voir des gens en dehors des cours, ce qui l’arrangeait quelque peu parfois.

Parle-nous ici de la vie de ton personnage avant l'apocalypse. Comme nous voulons laisser à chacun la liberté de parler de son histoire comme il le souhaite, tu peux si tu le souhaites aborder la partie "pendant l'apocalypse" aussi, et te contenter de l'arrivée à la ferme dans la seconde partie. A toi de voir comme tu préfères faire les choses : toujours est-il qu'il faut que les scroll barres apparaissent (le premier et le second, un peu plus bas). Pas de lignes/mots minimum, mais assure-toi de suffisamment nous parler de sa vie, de son passé, de son histoire personnelle, pourquoi pas de ce qu'il faisait le jour où l'épidémie a commencé à toucher la ville où il se trouvait... A toi de voir ! Ps : le "je n'ai pas toujours été sage" est modifiable si tu le souhaites et sans faire trop long.