L'espoir fait vivre - Ft. William
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L'espoir fait vivre - Ft. William

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MessageSujet: L'espoir fait vivre - Ft. William L'espoir fait vivre - Ft. William  Icon_minitimeJeu 14 Nov - 16:39


L'espoir fait vivre
"  J'ai eu raison dans tous mes dédains: puisque je m'évade! Je m'évade! "

Toujours dans sa bulle. La gamine effilochée fait glisser ses pouces sur les boutons de la radio, à l’affût d'un vieux titre encore diffusé on ne sait comment, ni par quel miracle.  Ca marche, mais pas très bien. Mais ça marche … La radio grésille dans l'air, petit son monotone coupé parfois par un râle, suivit rapidement par un SCROUINCH morbide. Et comme toujours, la brune en a strictement rien à branler. Elle est protégée. Parce que pour changer, William n'arrête pas de veiller dans son coin, pendant que l'autre roux continue de la fixer en bavant. A croire que certaines choses changent jamais. Même après … Après … Bref. Voilà des pensées qu'elle fait bien d'ignorer, au risque de lever les yeux pour chercher William du regard. D'un regard envieux et colérique. Ivy lui en veut toujours. Sauf que maintenant, le goût de ses lèvres s'ajoute à chaque fois qu'elle y pense. Le camp est pratiquement vide, à présent. Si peu de survivants … Mais, la vérité, encore une fois : C'est qu'elle en a vraiment rien à foutre. Le frère et la sœur pas loin de là, à faire elle ne sait quoi, le rouquin débile qui fout rien de ses journées et le grand Black qui l'a récupérée sont dans le camp. D'autres doivent se planquer dans les tentes, et d'autres encore flâner dans la forêt, alors que l'hiver se fait de plus en plus rude et glaciale.

La radio grésille, les sons s'entrechoquent dans un dégueulis incompréhensible. Jusqu'à ce qu'à ses oreilles parviennent les paroles coupées et hachées d'un homme. Ni chant, ni mélodie. Rien d'autre que …

«  -Survivants. Survivantes. Si quelqu'un m'entend. Sachez que tout n'est pas perBRRRRRRpppppSHHHH. La zone 51, dans le Nevada, abrite un camp de survivants. Je répète. La zone PRRRRRSHHHhhhhhh. Survivants.  SurviPRRRSHHhhhhh. PRRrsshhh ... tout n'est pas perdu. La zone 51, dans le Nevada, abrite un camp de survivants. Je répète ... 

- PUTAIN ! Crache la brune, décollant presque aussitôt ses fesses osseuses du banc improvisé. Tas de caisses de provisions, de sac et autres bidules qu'elle ne quitte que rarement.

L'exclamation mal venue semble sortir l'autre gueux de sa torpeur, et ce dernier la fixe avec des yeux ronds. Rien à foutre. Ses guibolles trop longues la propulsent or de son nid, et la voilà qui part déjà à la recherche d'une seule personne. William. Cet appel est une douce mélodie, la mélodie du bonheur. Se sortir le cul de ce camp pourri, elle en rêve depuis des lustres. Et c'est cet espoir coincé sous ses semelles en forme de ressort qui l'a fait sauter partout, écraser la neige épaisse et saliver d'envie. MAIS OU IL EST PUTAIN ! Et voilà que Bartley passe dans le coin, fonçant sur elle comme un dingue.

- Ivy ? Qu'est-ce qu- Qu'il commence, avant qu'elle ne l’interrompt sans lâcher la radio.
- Où il est Will ?
- Je sais pas je …
- WILLIAM ! Qu'elle beugle en détournant sa bouille, avant de faire volte face, radio à bout de bras. Je crois que je tiens un truc ! »

Et dans ses doigts fins, la petite boite noire continue de cracher ses paroles faites d'espoir.  

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MessageSujet: Re: L'espoir fait vivre - Ft. William L'espoir fait vivre - Ft. William  Icon_minitimeJeu 14 Nov - 20:56



    IVY AND WILLIAM

    L'espoir fait vivre.


    Le temps passait mais rien ne changeait. Ou bien peu de choses alors ... Le peu qui semblait évoluer, c'était ma relation avec Ivy. Enfin non relation. Ou ... Appelez ça comme bon vous semblera. En tout cas, non, pas grand chose. Elle avait recommencé à me tenir compagnie, sans pour autant me paraître aussi emmerdante qu'au début. Ou alors c'était une impression et je la supportais juste avec un peu plus de facilité, pour ce que j'en savais ... Mais sa présence dans les parages, ne me déplaisaient plus tant que ça. M'avait-elle seulement déjà déplu ? Pour de vrai je veux dire ... Difficile à savoir. Sans doute que non. J'aimais cette mioche putain. Je l'aimais alors que je pensais l'amour inexistant. Et même carrément dégueulasse dans son genre. Je l'aimais alors que la vie d'aujourd'hui nous interdisait d'éprouver de quelconques sentiments pour qui que ce soit. Je l'aimais alors que j'aurais nettement préféré la haïr. Je l'aimais et c'était comme ça, point. Je ne pouvais plus rien faire contre cet état de fait. C'était ainsi et je faisais avec. Je la regardais de loin et la surveiller de près. Je la suivais comme son ombre quand elle s'éloignait un peu trop à mon goût et m'assurais qu'il ne lui arrivait rien de fâcheux. Je voulais croire que c'était en grande partie grâce à moi qu'elle s'en tirait toujours à si bon compte. C'était un peu vantard de ma part, ouais. Mais ça ne me faisait pas de mal de me remonter moi même, dans ma propre estime.

    "WILLIAM !" Putain ! Y'avait vraiment qu'une abrutie pour beugler comme ça en pleine forêt, alors que des putains de rôdeurs pouvaient sortir de n'importe où. Je poussai un profond soupir et pivotai sur moi même pour la regarder courir droit vers moi. Comme une putain d'hystérique qu'elle était, nom de Dieu ! "Je crois que je tiens un truc !" Je roulai des yeux et affichai un sourire des plus narquois. "Ouais, une radio. C'est c'que tu tiens dans ta main." Remarquai-je sur un ton mordant. Avant de réaliser que ladite putain de radio, beuglait presque aussi fort qu'elle, quand elle arriva à ma hauteur. Je me figeai sur place et comblai la distance qui me séparait d'elle, pour m'emparer de la radio et l'approcher de mon oreille, pour tenter de saisir les bribes de phrases qui s'en échappaient. C'était quoi ce putain de délire à la con !? Une zone ? Un camp de survivants ? Des survivants !? Je me décomposai et posai le regard sur Ivy. Et finalement, lui flanquai à nouveau la radio entre les bras, en poussant un nouveau soupir excédé. "C'est p'têtre un message qui tourne sur les ondes depuis des mois. C'est p'têtre devenu un putain de camp de rôdeurs par là bas. On va pas risquer not' peau en s'y rendant. Ce sera rien qu'un piège à la con et on va tous y rester pour de bon c'coup ci." Grommelai-je avant de me détourner d'elle et de m'en éloigner.


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MessageSujet: Re: L'espoir fait vivre - Ft. William L'espoir fait vivre - Ft. William  Icon_minitimeMer 27 Nov - 16:23


L'espoir fait vivre
"  J'ai eu raison dans tous mes dédains: puisque je m'évade! Je m'évade! "

La carcasse maigre agite la petite boite qui grésille, les sons s'entrechoquent, les voix clament haut et fort cet appel. Cet hymne à la joie. La brune effilochée veut y croire, plus que tout, Ivy en a besoin. Et enfin son regard croise le siens, ses prunelles dansent dans ses orbites. Il est là, planté devant elle à lui jeter un regard courroucé.

« - Ouais, une radio. C'est c'que tu tiens dans ta main.

Sarcastique. Ivy lui jette un regard exaspéré. Vraiment ? Il est sérieux ?

- Mais écoute, merde ! Qu'elle lui crache à la figure, tandis que la figure de William se dépeint, les mots se forment toujours. Attendent une nouvelle oreille curieuse à qui murmurer leurs paroles.

Et elle attend, son souffle se faisant irrégulier. L’excitation prône, sous une énorme couche d'angoisse qui lui fait tourner la caboche. Elle observe le brun, qui aussitôt s'empare de la boite en plastique pour la coller à son oreille, la mine déconfite. Son regard ne trompe pas, l'espoir, l'envie, la surprise, l'incompréhension. Lequel de ses sentiments est le siens ? Elle l'ignore, mais le doute est là. Rapidement effacé par sa moue classique. Masque de connard éhonté.  Un dernier souffle et ses prunelles accrochent les siennes, un court instant avant qu'il ne lui refourgue la radio dans ses doigts trop fins.

- C'est p'têtre un message qui tourne sur les ondes depuis des mois. C'est p'têtre devenu un putain de camp de rôdeurs par là bas. On va pas risquer not' peau en s'y rendant. Ce sera rien qu'un piège à la con et on va tous y rester pour de bon c'coup ci. Qu'il grogne en se détournant.

Quoi ? Non ! Il ne peut pas. C'est à son dos qu'elle jette un regard ahurit.

- Will !
A peine un murmure qui crève l'air. Qu'elle lâche d'un ton désespéré.  Et elle désarticule ses guibolles douloureuses pour se planter en face de lui. Mains en l'air, l'une contenant l'objet du débat.

- Attends ! Non, écoute-moi, William. Tente-t-elle, mains frôlant ses épaules. Elle ne le touche pas, elle n'ose pas.

Figée, elle l'observe, lui trop septique, elle trop confiante.

- Je sais ce que tu penses, ça vaut pas la peine de risquer de tout perdre.Mais écoute-moi …  Marmonne-t-elle, jetant un regard par-dessus son épaule.

Des regards curieux passent par là, assez pour qu'elle s'abstienne d'hurler. A peine un souffle, et elle se redresse, à seulement quelques centimètres du survivant.

- Avant de râler … Commence-t-elle.   Je sais que je fais une mauvaise survivante, et que tu penses que tu dois sans cesse m'aider, où je vais, ou pour mes décisions … Et …

Elle marque un temps d'arrêt, pesant sur chacun de ses mots.

- Et t'as raison ... Mais y a une chose que je dois à personne d'autre qu'à moi-même. Articule la brune aussitôt. Mon instinct. Ca m'a sauvé la vie bien avant cette putain d'épidémie. Je ... J'écoute cette radio depuis des mois … Des mois, William. Ce message … Il était pas là. Qu'elle conclue, agitant la boite devant ses yeux. J'en suis certaine. » Qu'elle s'insurge, dents serrées.

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MessageSujet: Re: L'espoir fait vivre - Ft. William L'espoir fait vivre - Ft. William  Icon_minitimeSam 30 Nov - 13:42



    IVY AND WILLIAM

    L'espoir fait vivre.


    "Mais écoute, merde ! " Je grommelai un truc quant à l'agacement qu'elle provoquait chez moi, sans le dire assez fort pour qu'elle n'en comprenne un traite mot. Le but n'était pas d'en discuter avec elle. Juste d'extérioriser un certain agacement qui me gagnait. Toujours quand ça la concernait. Parce qu'elle avait le chic pour m'ennuyer celle là. Mais je finis par obéir et écouter son putain de message. Avant de me barrer en lui faisant bien comprendre ce que j'en pensais de son message à la con. C'était rien qu'un foutu piège, ça me semblait pourtant évident à moi. Etait-elle donc encore naïve ? "Will !" En tout cas, pour sûr, elle était sacrément emmerdante dans son genre. Je n'eus donc d'autre choix que celui de m'arrêter, puisqu'elle me barrait la route. Je levai les yeux au ciel, totalement excédé par son comportement. "Attends ! Non, écoute-moi, William." Comme si elle me laissait un autre choix que celui de l'écouter tiens. Ca se saurait si c'était le cas. En tout cas, elle semblait bien décidée à me faire entendre raison. A croire qu'elle ne savait toujours pas à quel point je pouvais être têtu dans mon genre. "Je sais ce que tu penses, ça vaut pas la peine de risquer de tout perdre.Mais écoute-moi … " Je soupirai et croisai les bras sur mon torse, dans la posture du gars qui va écouter mais probablement tout refuser en bloc. C'était tout moi quoi.

    "Avant de râler … Je sais que je fais une mauvaise survivante, et que tu penses que tu dois sans cesse m'aider, où je vais, ou pour mes décisions … Et … Et t'as raison ... Mais y a une chose que je dois à personne d'autre qu'à moi-même. Mon instinct. Ca m'a sauvé la vie bien avant cette putain d'épidémie. Je ... J'écoute cette radio depuis des mois … Des mois, William. Ce message … Il était pas là. J'en suis certaine. " Peu à peu, je plissais les paupières pour l'observer ... Comme si elle était en train de m'avouer être une alien débarquée de je ne savais trop quelle planète. Elle n'était absolument pas raisonnable. Complètement barge même, devrais-je dire. Je me penchai pour approcher mon visage du sien et siffler entre mes dents serrées, les paroles qu'elle me poussait à lui dire. "T'es complètement cinglée. Tu crois vraiment qu'on va faire confiance à l'instinct d'une gamine ?" Je me redressai et lançai un regard circulaire, offrant des regards noirs à ceux qui semblaient n'avoir rien d'autre à foutre que de nous regarder. Soit, mais si elle avait raison ? "On peut pas entraîner tout le monde là dedans. Si c'est un piège, tu seras responsable de leur mort." Remarquai-je froidement. Et parmi nous, des femmes et des gosses. Bref, des gens qui ne méritaient sans doute pas une mort pareille, alors qu'ils survivaient tant bien que mal depuis des lustres maintenant.


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MessageSujet: Re: L'espoir fait vivre - Ft. William L'espoir fait vivre - Ft. William  Icon_minitimeDim 8 Déc - 16:00


L'espoir fait vivre
"  J'ai eu raison dans tous mes dédains: puisque je m'évade! Je m'évade! "

Fou. Ca l'est. La sale gosse ne tient plus en place, incapable de se contenir. Ivy sait que c'est mal. Devrait sentir une pointe de culpabilité. Alors pourquoi n'est-ce pas le cas ? Parce que la brune en a marre. Rester planquer, encore et encore. Se contenter de survivre, et errer sans but. Inconcevable et insupportable, l'idée la répugne. Alors elle parle, jubile sur place et s'extasie sur ce simple message, avec l'infime certitude qu'il est porteur d'une nouvelle prometteuse.

« - T'es complètement cinglée. Tu crois vraiment qu'on va faire confiance à l'instinct d'une gamine ? Rétorque enfin son vis-à-vis.

La pique fait presque mal, mais rien d'insurmontable. Rien de bien surprenant, venant de William. Certaines choses ne changent jamais. Autour d'eux, des têtes curieuses continuent d’observer la scène, tandis qu'Ivy fronce ses sourcils. Moue agacée.

-On peut pas entraîner tout le monde là dedans. Si c'est un piège, tu seras responsable de leur mort. Tonne le survivant en la jaugeant avec froideur.

Impassible, elle croise les bras, emmêlant sa petite carcasse fine et trop longue. Et d'un ton haché, la russe rétorque :

- Je sais ce que je dis.

Réponse rapidement balancée, aux allures irréfléchies. Et pourtant, elle sait. Ivy en mettrait sa main à couper. A son tour, elle jette un regard circulaire, se mordant la lèvre au point d'arracher un léger bout de peau. Dans sa tête, c'est déjà tout vu. Elle n'en peut tout simplement plus. La folie l'a peut-être déjà consumée depuis longtemps, qui sait.

- Très bien, il faut leur demander leurs avis.» Se contente-t-elle de dire, une autre idée en tête. 

Elle tait ses intentions, mais pour Ivy, c'est déjà tout vu, tout réfléchis. Elle partira, avec ou sans eux.

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Dernière édition par Ivy H. Swaks le Mar 17 Déc - 20:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'espoir fait vivre - Ft. William L'espoir fait vivre - Ft. William  Icon_minitimeMar 17 Déc - 18:26



    IVY AND WILLIAM

    L'espoir fait vivre.


    Je n'aimais pas qu'Ivy ait des idées aussi tordues. Et en même temps, j'étais heureux que quelqu'un soit encore capable d'avoir des pensées optimistes. Parce que les siennes l'étaient, incontestablement. Cette idiote naïve continuait de croire que l'on pouvait trouver un endroit chouette où se poser sans plus trop s'inquiéter des rôdeurs. Elle était naïve, oui, mais au moins elle gardait espoir. Et c'était ce dont nous manquions tous cruellement, en plus de bouffe et d'hygiène. L'espoir. Il était mort depuis des lustres. En fait, même avant l'épidémie, je n'étais pas le genre de type à avoir espoir en quoi que ce soit. Je ne croyais en rien et en personne. Et pourtant, sur ce coup là, quand bien même je pensais qu'Ivy agissait comme une idiote, je voulais lui faire confiance, avoir foi en quelqu'un pour une fois. Pourquoi elle au juste ? Difficile à dire. Peut-être parce qu'elle avait su me toucher et éveiller quelque chose en moi, comme jamais personne n'avait su le faire. Je continuais pourtant de vouloir lui faire entendre raison. C'était sans doute idiot, puisque j'avais bien envie de la croire pour une fois, et de tenter de voir ce qu'il en était véritablement. Elle avait peut-être raison et moi tort. Si ma fierté pourrait en prendre un coup, le reste valait trop la peine pour que j'y prête davantage attention. Ou que je continue à me borner en ce sens. "Je sais ce que dit." Oui bien sûr. Ca semblait presque logique tiens.

    Je roulai des yeux avant de les reposer sur elle, lui faisait bien comprendre ce que j'en pensais, moi, de ce qu'elle disait. Ce n'était pas que je ne voulais pas la croire. Mais c'était quand même dur de faire confiance à un truc aussi con qu'un message radio. Franchement. C'était trop beau pour être vrai, non ? Pourquoi ne s'en rendait-elle pas juste compte ? " Très bien, il faut leur demander leurs avis." Ce n'était pas comme si nous allions tenter un truc, sans les prévenir, en même temps. L'idée de ne pas leur en parler, me semblait tellement bizarre et incongrue. Raison pour laquelle j'affichai un sourire narquois. "De toute façon, il n'a jamais été question de prendre la moindre décision, à la place des autres." Remarquai-je avec ironie. Mais pour sûr, je savais que je risquais de la suivre quoi qu'elle fasse. Si elle était la seule à vouloir tenter le truc, je me savais partant pour la suivre. Parce que oui, con que j'étais, je ne me sentais toujours pas le moins du monde capable de la laisser tomber. Elle était trop incapable de se défendre seule, pour que je puisse accepter un truc pareil. Quant à moi, j'étais incapable de vivre sans elle. Alors même que nous n'étions finalement rien l'un pour l'autre. Tentez de comprendre ma logique ... Moi même je n'y parvenais pas. "Mais je t'en prie, fais donc. Et regardons qui va te rire au nez ..."


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MessageSujet: Re: L'espoir fait vivre - Ft. William L'espoir fait vivre - Ft. William  Icon_minitimeLun 23 Déc - 21:50


L'espoir fait vivre
"  J'ai eu raison dans tous mes dédains: puisque je m'évade! Je m'évade! "


La gosse pense sincèrement ce qu'elle dit. Prise d'une envie de liberté, poussée par un élan de ras-le-bol, elle s'insurge. Lorsqu'elle propose de voir la réaction des autres, William laisse échapper une exclamation presque moqueuse.

« - De toute façon, il n'a jamais été question de prendre la moindre décision, à la place des autres.

Ivy a sûrement une attitude qui peut sembler extrême, voir idéaliste. Un état d'âme qui n'a sûrement pas sa place dans la caboche de William, l'éternel pessimiste. A croire que sans le savoir, elle joue un rôle pour deux. Loin de se douter que l'homme la suivra quoi qu'il arrive. Il ignore, de son côté, que sa décision est déjà prise. Proposer d'en discuter avec les autres, n'est qu'une façon pour elle d'éviter de se montrer trop égoïste. Le message est un trésor qu'elle a partagé avec lui. Mais pourquoi … Nerveusement, Ivy triture l'ourlet de son haut, une vielle manie qui trahit son stress. Elle se demande pourquoi, pourquoi William ? Doucement, elle réalise à quel point elle serait troublée par son absence. Voilà d'où émerge son angoisse. L'avis des autres, elle n'en a rien à foutre.

- Mais je t'en prie, fais donc. Et regardons qui va te rire au nez … Ajoute William, la sortant de ses songes.

Tout en parvenant à l'agacer par son sarcasme évident. Non, vraiment, elle est loin de savoir qu'il déciderait sûrement de la suivre, loin de se douter des sentiments qu'il éprouve. Alors que lui-même ne savait pas quoi en penser. Et ce, malgré ses dernières révélations lâchées deux semaines plutôt. Des paroles chaotiques, énervées et incroyables. Incroyablement inattendues. Mais pas plus que ce baisé sulfureux échangé ... A présent, c'est comme un mirage. Un mirage qu'elle ballai mentalement, se reprenant avant de se racler la gorge, serrant un peu plus fort la radio dans sa main. Jointures blanchies sous la pression de son geste.

- Très bien … Marmonne-t-elle, dents serrées et épaules tendues.

Néanmoins, La brune ne compte pas révéler tout de suite que quoi qu'il advienne, elle partira en chasse.  L'idée est effrayante, mais excitante.  Et sur ses dernières paroles, la jeune femme aux longues guibolles se détourne, marchant rapidement jusqu'aux caisses de provision pour se jucher en hauteur.

- Eh ! Qu'elle lâche d'une voix énergique, attendant que tout le monde daigne approcher. Ecoutez-moi, j'ai quelque chose à vous montrer.

Déjà, quelques têtes familières, ou moins, apparaissent. Une minuscule foule, des visages affamés et fatigués et, un bruissement léger de murmures intrigués ou agacés d'être interrompus. Au milieu, la sœur de William la jauge. Sourcils froncés sur ses prunelles glacées.  Déjà, Ivy monte le son de la radio. Assez pour qu'ils entendent, pas assez pour que le bruit parvienne jusqu'à l’orée des bois.

- J'écoute cette radio chaque jour, et je peux vous garantir que ce message est inédit ! Explique Ivy d'une voix forte, son accent russe plus prononcé que jamais. Une fois le message achevée et tout en leur lançant un regard déterminé, malgré ses mains tremblantes qu'elle prend soin de dissimuler dans son dos. Loin d'avoir de grands talents d'oratrice, la brune tourne la tête, fusillant William d'un regard déterminé avant de lâcher : C'est une chance de tout recommencer … Et si certains veulent me suivre, qu'ils le fassent. Pour moi, c'est déjà tout décidé ! Je refuse d'attendre dans ce cul de sac, bras croisés ! A vous de faire votre choix.

Et de sauter à terre, ses bottes s'enfonçant dans la neige alors que les murmures augmentent.Chacun semble partagé, terrorisé, scandalisé ou septique. Au milieu de la foule, seule une brune élancée suit Ivy d'un regard neutre, lèvres retroussées en un sourire à peine visible. Andréa apprécie cette gosse, une jeune femme de caractère, déterminée et toujours positive. Pourtant, elle reste reversée et méfiante à son sujet. Tout particulièrement à cause de William. Il faudrait être aveugle, pour ignorer la manière dont le brun observait Ivy. Un regard qui s'attarde trop souvent sur elle, d'une lenteur presque désespérée. Le message, lui, la rend aussi septique qu'intriguée. Mais pour le moment, cette dernière recule d'un pas prudent avant de retourner sur son tronc d'arbre, dans le but d’affûter sa lame. Observant attentivement la réaction de son frère face à la détermination de la grande brindille. Tandis qu'Ivy fixe les arbres, écoutant d'une oreille distraite les différentes réactions des survivants dans son dos. Et surtout, celle de William.  

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MessageSujet: Re: L'espoir fait vivre - Ft. William L'espoir fait vivre - Ft. William  Icon_minitimeLun 30 Déc - 2:10



    IVY AND WILLIAM

    L'espoir fait vivre.


    Des gens têtus, j'en connaissais des tas. Beaucoup trop à mon goût en tout cas. Et dans le genre méga têtu, il y avait les membres de la famille Rockson. A commencer par Andrea et moi même. Nous étions des têtus pure souche. Un trait de caractère qui s'entretenait sur le long terme. Plus les années passaient et plus on l'était. En tout cas, c'était mon cas à moi. Et également celui de ma très chère soeur. Et Ivy, cette vingtenaire idiote, semblait être en train de prendre exactement le même chemin que nous avions nous même longés. Elle était têtue comme une mule. Entêtée comme pas permit. Et ça m'emmerdait. Tellement, tellement. Mais par dessus tout, ça me plaisait. Assez pour que je sois toujours derrière elle, prêt à la suivre en cas de nécessité. Et ce jour là, même si elle ne le dirait très certainement pas à voix haute, elle avait besoin que je la suive dans son entêtement. Ou son dernier caprice en date, peu importait comment on appelait ça. Elle devait bien se douter que, seule, elle n'irait pas bien loin. Elle n'était pas faite pour ça, quoi qu'elle puisse en dire. Il fallait donc qu'une personne au moins, demeure à ses côtés dans sa quête de la zone dont elle avait entendue parler. Parce que je ne doutais pas qu'elle irait, coûte que coûte. Je la savais assez têtue pour ça. Et regard rivé sur elle alors qu'elle annonçait tout ça au reste du groupe, je n'eus là que la confirmation de mes craintes. Elle irait. Quoi qu'en disent les autres, elle irait. Et l'énième constat de son entêtement, m'amena un faible sourire amusé. Fallait-il vraiment que je sois idiot pour apprécier une folle pareille. Une idiote, une écervelée ... Oui je l'étais. J'étais complètement con. Mais j'acceptais de l'être si ça pouvait me permettre de demeurer à ses côtés. A une place plus ou moins plaisante, plus ou moins enviable.

    "C'est une chance de tout recommencer … Et si certains veulent me suivre, qu'ils le fassent. Pour moi, c'est déjà tout décidé ! Je refuse d'attendre dans ce cul de sac, bras croisés ! A vous de faire votre choix. " Oui, tiens, et si tu partais seule, avec un sac à dos de fringues, une gourde d'eau et une barre de céréales, à la recherche de ce camp de survie ? Un soupir franchit sans mal la barrière de mes lèvres, et je hochai lentement la tête de gauche à droite. Avant de me redresser pour prêter attention aux quelques conversations qui me parvenaient. Nombreux étaient ceux qui étaient tentés par une tentative de trouver cette zone. Mais tous semblaient d'accord sur un point : ils ne voulaient prendre le risque de tous partir à la quête de ce camp. Quant à l'idée de scinder le groupe en deux, c'était une idée tout simplement intolérable. Finalement, ce fut l'hypothèse de juste un tout petit groupe de personnes mais pas tous les chasseurs, pour partir en éclaireur, qui fut gardée. Mais pas trop non plus. Finalement, ils étaient un peu tous perdus. Ce qui fini par m'agacer. Enième soupir avant que je ne me bouge enfin. "Moi j'en suis." Grommelai-je de mauvaise grâce. Et pourtant, je n'avais pas besoin de me faire prier pour décider de faire partie de cette quête ci. Quand Ivy devait s'éloigner du petit confort et de la sécurité minimale de notre campement, j'étais toujours là à veiller sur ses fesses. Dans tous les sens du terme qui plus est. Détail inutile que voilà. Mais bref, ce coup ci ça semblait plus important que n'importe quelle autre expédition. Et je ne pu m'empêcher de couler un bref regard en direction d'Andrea. Partagé entre l'envie qu'elle se joigne à la partie, et l'agacement à l'idée qu'elle le fasse. 


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MessageSujet: Re: L'espoir fait vivre - Ft. William L'espoir fait vivre - Ft. William  Icon_minitimeVen 3 Jan - 15:38


L'espoir fait vivre
"  J'ai eu raison dans tous mes dédains: puisque je m'évade! Je m'évade! "


Inspirant et expirant, la grande brune a le regard rivé sur les fines branches dépourvues de feuilles. L'hiver est rude,  difficilement supportable pour elle et ses grands membres fins et amaigris. Ivy a la peau sur les os. Mais l'angoisse et l’adrénaline réchauffent ses veines, lui fouettent le sang. Plus que l'épais manteau qui recouvre sa maigre carcasse. Pourtant, elle songe à ce qu'elle vient de faire . Il n'est pas question de se défiler, de faire marche arrière alors qu'elle vient de clamer haut et fort qu'elle partirait à la recherche de cette fameuse zone. Se tourner en ridicule et détaler comme un lapin ? Jamais ! De plus, la grande tige est têtue et sûre d'elle. Ce message n'était pas là avant ! Quant à en connaître la véritable nature, il faut se rendre sur place, pour le savoir. En conclusion : Une seule solution.

Partir.

Et les autres survivants dans son dos commencent déjà à débattre, constatation qui lui arrache un sourire satisfait. Elle a fait mouche. Autant en bien qu'en mal, mais qu'importe. Ils réagissent, pour la première depuis des mois. Ici, chaque être vivant est complètement léthargique. Mou, sans but. Fade et sans saveur. Tel un vieux plat de nouilles chinoises laissées à l'abandon deux mois de trop. Maintenant, il est temps d'épicer tout ça. Mais pas n'importe comment, loin d'elle l'idée de risquer des vies inutilement. Mais ici, dans ce campement, il n'y a pas d'avenirs … Certains peuvent bien baisser les bras, mais pas elle. Ivy possède encore assez d'énergie en stock pour plusieurs. Finalement, certains décident de partir en éclaireur, embarquant avec eux les chasseurs les plus avisés. Non sans en laisser sur place. Qu'ils fassent ce qu'ils veulent … Mais pourvu qu'elle ne revienne jamais ici ! Et alors qu'elle ose un regard en arrière, un visage plus familier, accompagné d'une voix d'un grave presque rocailleuse, tonne non sans une pointe d'agacement jusqu'à ses oreilles. La déclaration de William lui arrache chaque mot, et elle est incapable d'articuler le moindre mot.  La sale gosse ressent une envie irrésistible et incompréhensible de danser partout en effectuant la danse du ventre. Mais la brune ravale un sourire stupide pour détourner le regard, assimilant l'information avec une joie déroutante.

Du soulagement … Elle ressent un soulagement si grand que ses jambes tremblent, menaçant de la laisser tomber à n'importe quel moment. Oui, Ivy réalise que partir sans lui aurait été un véritable défi, sûrement même insoutenable. Maintenant qu'il suit le mouvement, elle sait qu'elle ne risque rien. Pas avec William. Jamais … La foi qu'elle a en lui contraste étonnamment avec leur … Relation. Des échanges piquants, des remarques acerbes et parois mauvais. Et au milieu, des coups d’œils pas si discrets et un baiser volé … Incompréhensible. La brune secoue vivement la tête, tandis que certains se concertent déjà pour mettre un plan en place. D'autres, mécontents, lui jettent des regards accusateurs tout en quittant le petit groupe pour se réfugier sous leurs tentes. Ceux-là crèveront les premiers. Pour la russe, la lâcheté est quelque chose de terrible, d'inadmissible. Car malgré les apparences, elle a bien été élevé à la dure. Et avec trois frères et un père battis comme des montagnes.  

Rien à foutre.


Ils peuvent toujours jurer en la maudissant, elle s'en branle. Pourtant, un mouvement imperceptible sur sa gauche la surprend, et Ivy distingue avec surprise la silhouette d'Andrea. Aussi grande qu'elle, et presque aussi mince. Une aura bien différente plane autour de la femme, une aura sauvage et énigmatique. Rien à voir avec Ivy, la gosse trop rock'n'roll et borderline.

« - Moi aussi. Se contente de marmonner la brune, la jaugeant de son regard myosotis impénétrable. Et de tourner les talons, balançant par-dessus son épaule. Faut bien que quelqu'un surveille cette tête de mule !

A l'évocation de William (parce que c'est bien le cas), Ivy détourne les yeux, cherchant le brun du regard avant de tomber sur lui. A trois mètres de là. Bien … La brune prend son courage à deux mains, approchant avec nonchalance tout en croisant les bras. Et pour faire bonne figure, elle hausse un sourcil en souriant :

- Tu vois, c'était pas si compliqué ! »

Bon, d'accord .. Elle adore le titiller.
Juste un peu.
 

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MessageSujet: Re: L'espoir fait vivre - Ft. William L'espoir fait vivre - Ft. William  Icon_minitimeVen 17 Jan - 23:25



    IVY AND WILLIAM

    L'espoir fait vivre.


    Je n'avais pas envie qu'Ivy réalise que j'étais en train de tomber sérieusement amoureux d'elle. Je ne voulais pas qu'elle se rende même compte du fait que j'étais prêt à tout pour elle. Même prêt à me sacrifier, c'était dire ! Moi qui étais pourtant si égoïste et si personnel en temps normal. Enfin le 'en temps normal' remontait à avant l'apocalypse. Autant dire une éternité maintenant. J'écoutais donc le speech de la brunette, sans intervenir à un seul instant. J'aurais préféré demeurer en dehors de ça. Mais de toute évidence, ils étaient tous partants et en même temps pas du tout. Pas difficile de comprendre qu'ils comptaient sur un petit groupe de courageux, pour partir en éclaireurs. Il ne fallait pas trop leur demander de se mouiller non plus. C'était la survie avant toute chose. La leur, pas forcément la notre. Ivy était une solitaire, pas forcément très attachée à grand monde dans le groupe. Qu'elle crève ou non, ça ne changerait pas la vie de tout ce beau monde. Même s'ils feraient sans doute mine de la pleurer un peu. Il en allait de même pour moi. Ce fut l'une des milliers de raisons qui me poussèrent à me lancer dans la partie. Mieux valait ne pas être trop nombreux de toutes façons. On irait plus vite et on passerait bien plus inaperçus en cas de gros pépins. Et puis même si on rentrait bredouille, ça ne serait pas bien grave. Qu'est-ce qui semblait encore grave de nos jours ? Plus grand chose. Même les zombaques faisaient maintenant partis intégrante du décor. C'était d'une banalité ... ! "Moi aussi." Mon regard sonda brièvement la petite foule, pour finalement se poser sur Andrea. Je fis la moue, mâchoires crispées et lèvres pincées. "Faut bien que quelqu'un surveille cette tête de mule !"

    Salope. Si c'était pour faire ce genre de remarque, elle ferait aussi bien de rester là. Mais elle n'était pas ma soeur pour rien -Dieu tout puissant, pourquoi moi ?-. Si j'étais une tête de mule, elle n'était pas en reste de son côté ! Cette emmerdeuse de compétition, était plus bornée que moi encore. Ouais c'était sérieux ça. Pleinement sérieux. "Manquait plus qu'ça ..." Grommelai-je en lui lançant un regard noir, avant de détourner la tête, ne supportant même pas de la regarder plus de quelques minutes. Et ça, c'était à peine exagéré dans le genre, ouais. Mais j'assumais mon comportement hostile à son encontre. Elle ne méritait pas grand chose -pour ne pas dire rien- de mieux de ma part. "Tu vois, c'était pas si compliqué ! " Je lançai un regard noir à la jeune femme. Elle trouvait ça drôle ? Bien, ça faisait au moins une personne qui s'amusait alors. Parce que moi, ça ne me faisait pas rire du tout. Même venant d'elle. "La ferme toi ..." Grommelai-je simplement, sans haine ni agacement réel apparent. Et en levant les yeux au ciel, de façon plus comique qu'autre chose. "Bon on y va à trois donc ?" Demandai-je, avant de me détourner d'elles sans attendre de réponse réelle. Je me dirigeai droit vers la jeep, au bord de laquelle je grimpai, évidemment derrière le volant. 


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MessageSujet: Re: L'espoir fait vivre - Ft. William L'espoir fait vivre - Ft. William  Icon_minitimeJeu 23 Jan - 12:44


L'espoir fait vivre
"  J'ai eu raison dans tous mes dédains: puisque je m'évade! Je m'évade! "


Depuis combien de temps est-elle ici ? Andrea l'ignore. Des semaines, des mois … Le temps n'a plus aucun impacte sur sa carcasse amaigrie par le manque d'alimentation. Bien qu'elle soit une fine chasseuse, et qu'elle ne se laisse clairement pas crever de faim. Les rations sont maigres et le partage et primordiale. Elle chasse, beaucoup. Et là encore, les lames qu'elle affute, le bois qu'elle transforme en pique acérée en sont la preuve. Ce qui lui vaut le respect du groupe, et la paix. La brune ne s'arrête jamais et se tue à la tâche. Un bon élément en soit chez les survivants. Son regard de glace et ses airs de solitaire lui collent à la peau, et la plupart des personnes qui rôdent dans le campement ne viennent pas la coller. C'est bien ce qu'elle cherche après tout. L'ex-tueuse à gage déteste les pots de colle, trop parler ou prendre le risque que les gens lui posent trop de questions. Non, la Benjamine Rockson déteste les questions. Depuis leurs retrouvailles, elle n'a presque pas parlé avec son frère. Mais cette distance entre eux lui va. Ses prunelles myosotis peuvent voir ce sale ours mal léché autant que possible. Il est vivant, c'est ce qui importe. Mais dans toute cette masse, il y en a une, une seule, qui se fout complètement de son masque peu avenant. Ivy. Autant qu'elle l'a surprise en train de coller Will, autant cette dernière ne se dérange pas pour poser ses fesses osseuses à côté d'elle. A croire que les Rockson, qui ont tendance à fair fuire les plus courageux, n'ont absolument pas le moindre effet sur elle.

Andrea ne dit généralement rien, et la grande tige non plus. Ou presque. C'est un cas, cette fille. Mais a de nombreuses reprises, Andrea a surpris William en train de la fixer. Voir tout le temps. Il suffit que la gamine excentrique file comme une flèche dans le camp pour faire dieu sait quoi, que son frère se tend comme un arc, déjà prêt à la suivre. Bien, elle sait qu'Ivy est … Comment dire. Pas très douée. Et cette tête en l'air affiche la plupart du temps un air soit ennuyé, soit malin et conspirateur. Le genre qui ne lui dise rien qui vaille. Très vite, Andrea a compris que si la force n'était pas son point fort, la ruse elle, l'était déjà un peu plus. Un renard, voilà à quoi lui fait penser la gamine. Une bestiole qui, si elle le désire, ne fait aucun bruit et se glisse dans son trou pour y fouiner on ne sait quoi. Et une vraie pickpocket … Combien de fois elle l'a-t-elle surprise en train de piquer des trucs dans des poches ? Mais jamais elle n'aurait balancé la jeune femme, pour la simple et bonne raison qu'elle s'en fout. Oui, Andrea n'en a franchement rien à foutre, et si elle se fait choper, tant pis pour elle. Pour en revenir à ce qui l'intrigue le plus … Ce sont les regards de William. Et dès l'instant où Ivy a affirmé se tirer pour partir à la recherche de cette espèce de … Cité perdue, -Cette utopie même – Andrea a deviné que son ainé déciderait de la suivre. Ca crève les yeux, mais peut-être uniquement pour elle. Au fond, chacun se soucie surtout de sa petite personne ici. Mais pas pour ces trois-là. Non, c'est un espèce de cercle vicieux. William surveille Ivy, tandis qu'Andrea en fait de même pour William. Et sans qu'elle ne le sache réellement, son frère garde même un œil sur sa soeur, tandis que, pour une raison qui lui échappe, elle-même surveille de près la jeune femme trop rêveuse et tête en l'air.

Peut-être qu'elle l'aime bien, au fond. Ou peut-être que, pour avoir cerné l'attention toute particulière que lui porte son frère, cette dernière ne peut s'empêcher de veiller au bien-être de l'un, pour s'assurer de celui de l'autre. Un petit détail la dérange pourtant. La 'gosse', qui est une jeune femme tout à fait ravissante malgré sa maigreur et ses joues creusées, n'a que 25 ans. William en a tout de même un bon paquet de plus. Certes, les humains potables ne courent pas les rues, mais est-ce bien raisonnable ? Enfin, à tous les coups, William doit sûrement nier en bloque dans sa tête. Oui, elle le connaît vraiment comme sa poche, ce gars-là. Et avec un roulement de pupilles, cette dernière attrape ses affaires, se tournant pour voir les deux intéressés en pleine 'discussion'. Ivy semble assez fière d'elle, et William réplique d'un ton bourru non sans … Rouler des yeux de façon presque amusante. Oui, une moue comique. Est-ce qu'elle vient de voir les lèvres habituellement scellées de son frère frémirent et s'étirer ? Non, pas possible … Cette porte de prison a presque l'air amusé par cette fille qui, pour être honnête, est franchement intriguante. D'un pas résolu, et sans un regard pour le reste du groupe, Andrea se dirige vers eux. Mais son frère tourne déjà les talons, s'engouffrant dans la Jeep. Au volant, forcément. Il ne changera jamais …

« - Ouais, trois. Se contente de répliquer Andrea en rejoignant la Jeep d'un pas traînant, armées jusqu'aux dents. Et de se tourner vers Ivy. Bon, tu viens ? »

A la brune de la fixer, avant de tourner ses prunelles sombres vers William. Puis une nouvelle fois sur Andrea. D'ouvrir la bouche, puis de secouer la tête avant de filer jusqu'au côté passager. A côté de Will. Ben voyons. De toute manière, elle n'allait pas le faire ! Andrea préfère largement garder ses distances. Alors, en adressant un dernier regard aux membres du campement, la brune détale, ouvrant la portière et la claquant derrière elle. Non sans se douter que cette étrange escapade va très certainement s'avérer très, très compliquée. Surtout pour elle.
 

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A SUIVRE.
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