[FLASHBACK] sujet commun : l'évasion

Sujet commun : l'évasion (zone 51)

Trouver une solution pour sortir de là s'avère être une tâche beaucoup plus compliquée qu'elle ne devrait être. La zone est finie, cela paraît évident. Mais alors où aller ? Et surtout, comment sortir de là sans craindre de crever sous les crocs des rôdeurs qui sont trop nombreux là dehors ?

Au cours de cette discussion, une ébauche de plan s'est profilée à l'horizon. Et vous voilà certains d'une chose : cela doit se faire vite. Très rapidement, toutes les victuailles encore présentes dans les lieux sont emballées, rangées dans des sacs. Tout ce qui est trop lourd sera laissé à l'abandon, il n'y a plus d'autre choix. Un groupe - les plus faibles accompagnés par un ou deux plus aisés dans le domaine - sortira par derrière, avec toutes ces ressources. Un autre, composé des plus débrouillards, par devant. Eux ont pris la plupart des armes qu'ils restaient - en prenant garde à en laisser à l'autre groupe bien sûr - et ont fait rentrer deux rôdeurs. Ils les ont tués, leur ont ouverts le ventre et se sont couverts de leur chair moisie, de leur sang à l'odeur si particulière. C'est ce qui leur permettra de passer un tant soit peu inaperçu là, dehors. Une fois cela fait, tous devront se retrouver vers les voitures plus ou moins valides de la zone ...

Qui survivra ? Qui réussira à se frayer un chemin et qui, à l'inverse, se verra laissé en arrière ? La survie est ce qu'il y a de plus important mais n'oubliez pas votre humanité. N'oubliez pas que certains ont plus de difficultés que d'autres à tuer des rôdeurs, à survivre dans cette jungle.

INFORMATIONS IMPORTANTES

1) Ce sujet fait suite à celui-ci, n'hésitez pas à le (re)lire pour vous rafraîchir la mémoire concernant le plan d'évasion.
2) Tous les membres de la zone 51 sont invités à poster dans ce sujet. Ce n'est pas obligatoire mais fortement conseillé.
3) Il faut prendre en compte, de préférence, les messages postés par les autres membres. Aucun ordre n'est défini, si vous ne voulez poster qu'une fois c'est votre décision. Vous pouvez tout aussi bien poster dix fois (mais évitez de RP avec vous-même ou une seule autre personne, vous voyez ?). Sachez qu'un bonus de 5 points vous sera accordé par réponse postée.
4) Le but de cette intrigue est de faire évoluer votre situation. Faites donc des rps courts (500 mots MAXIMUM), et postez au moins une fois par semaine si possible.

[FLASHBACK] L'évasion × Sujet Commun

Une décision avait été prise et les jours qui suivirent, nous en avions plus fait que depuis la chute de la zone. Il fallait se préparer, décider ce qu'on prenait, ce qu'on devait abandonner. Établir deux groupes distincts : un qui attirerait l'attention des zombies pour en éliminer le plus possible pendant que le second dégagerait toutes les affaires du bâtiment jusqu'aux voitures. J'avais essayé d'aller dans le groupe des combattants, ils étaient si peu après tout, mais Leandro me l'avait interdit. En même temps, après mon pétage de plombs, c'était compréhensible. Je ne me faisais moi-même pas confiance pour tenir une arme de nouveau. J'avais donc cédé et les avais observé faire rentrer ces rôdeurs, inquiète et aussi un peu dégoûtée en les voyant se servir de leurs entrailles pour se camoufler. J'avais voulu rester le plus possible, mais il était temps de filer à l'arrière du bâtiment, avec les enfants et autres personnes trop faibles, ou trop peureuses, pour se battre. Tout le monde avait peur et au fond, moi aussi je n'étais pas rassurée. Mais ce plan pouvait réellement marcher si tout le monde s'en maintenait à ce qui avait été décidé. Par contre, un seul pas de travers, une seule erreur, et nous pouvions tous y rester.

C'était stressant d'attendre tout en sachant que de l'autre côté, le reste du groupe s'apprêtait à affronter ces créatures. En un sens, leur survie dépendait aussi de nous. Plus vite nous déménagions nos affaires, plus vite on fichait le camp d'ici. Une fois le signal entendu, tout le monde attrapa les sacs les plus importants, ceux contenant la nourriture et les armes. Un second voyage serait certainement nécessaire. Même s'il était temps d'y aller, l'appréhension était clairement visible. Rien que d'ouvrir cette porte qui nous séparait du monde extérieur semblait insurmontable. Un sac sur le dos, un autre sur l'épaule, je vérifiais une derrière fois que mon couteau se trouvait bel et bien à ma ceinture, à portée de main. Juste au cas où. Finalement, la porte s'ouvrit et je suivais le mouvement. Silencieux et rapides, nous n'avions pas le choix pour ne pas attirer les rôdeurs jusqu'à nous. Les voitures étaient faciles à repérer et pas si loin que ça de l'arrière du bâtiment, c'était déjà ça.

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l'évasion
la zone cinquante et un

Un haut le cœur ; les tripes qui remontent dans la gorge, l'odeur nauséabonde qui s'insinue dans les narines dilatées par le dégout, l'effluve de vomis qui envahit le palais ; Lenny arbore un visage fermé depuis que l'opération a commencé mais il ne peut retenir une grimace d'étirer les traits droits de son visage. Pourtant il se penche à nouveau, essuyant vaguement la sueur de son avant-bras sur son short sale, et plonge le couteau dans le corps amorphe du rôdeur. Un haut le cœur ; ça le prend à nouveau, ça le secoue, ça remue son estomac surtout et il s'arrête un instant, il lève le bras pour protéger son nez et remue dans une nouvelle blessure post-mortem. Il inspire et, les lèvres serrées au point d'en blanchir, s'accroupit davantage. De toute façon, s'il vomit, ça participera à la mauvaise odeur globale ; « c'est le but, » il grogne entre ses dents toujours serrées, les machoires douloureuses ; et il plonge les mains dans le mélange rougeâtre. Comme tous ceux qui l'entourent, il se couvre les bras du mélange immonde extrait du cadavre, et il pense cyniquement qu'il aurait préféré porter sa mère qu'un inconnu avant que l'idée ne soulève à nouveau son envie de vomir. Ca ne lui va pas, d'être froid et distant comme cela, ce n'est pas lui, et chaque tentative pour rire – jaune, noir, rouge – de cet événement se solde chaque fois par une nausée et des semaines d'autodestruction psychologique. Pas le temps pour une crise maintenant, pourtant, et Lenny étale les boyaux du zombie sur ses mollets, et en tache son vêtement, et en accroche à sa taille, et en glisse un autour du fourreau de son sabre, jusqu'à ce qu'enfin il ne sente plus l'odeur, perdu, la tête qui tourne, assailli de trop de sensations.
Un cri de ralliement retentit enfin et il se redresse comme un bon petit soldat sans comprendre ce qu'on lui dit. Il sait ce qui est attendu de lui, de toute façon : aujourd'hui, à sa requête et pour le bien commun, il est le bras, les muscles, la force brute qui s'abat sur le monde. Aujourd'hui, il peut cesser de se tourmenter l'esprit. On est enfin passé à l'action et il peut suivre le mouvement avec tranquillité. Il vérifie les trois couteaux accrochés à sa jambe droite, la lame cachée contre son avant-bras gauche, il serre la balle anti-stress qui ne le quitte plus depuis le décès de Lucy, et dégaine préventivement son sabre. Sa dernière pensée avant qu'ils n'ouvrent la porte va à l'arc qu'il a confié à Athénaïs. Il prie pour qu'elle en prenne soin, qu'elle ne l'ait pas oublié, que personne ne lui ait reproché cet item légèrement encombrant. Il n'a pas voulu le prendre, car il ne maitrise pas encore le tir à l'arc et, en plus, parce qu'il n'a que trois flèches que Snow lui a donné et qu'il n'a pas envie de les salir de sang de marcheur. Il ferme les yeux et le sourire de la jeune femme lui apparaît. Quand il les rouvre, la guerre a commencé.

electric bird.

Sujet commun : l'évasion (zone 51)

Inspirer. Expirer. Il les entend presque de l'autre côté de la porte. Cet unique rempart entre eux, et les monstres. Cette cacophonie macabre qui résonne à leurs esgourdes. Couvert de crasse sanglante. Des éclats d'un rouge presque noir tâchant son épiderme ici et là. L'odeur est abjecte, mais plus les minutes passent, plus Noah parvient à l'oublier. Ils sont nombreux, là dehors. Et le risque est immense. Mais grâce à cette combine, ils peuvent s'en sortir. Peter est juste à côté de lui, muscles tendus et mâchoires serrées. D'un regard, l'ancien militaire l'encourage à respirer un coup. Il a déjà géré son ami sur le terrain, pendant plusieurs guerres. Mais cette fois, c'est différent. C'est encore plus personnel. Le grand blond n'ose pas imaginer comment il réagirait, si Auregan était à la place de Clarice. Le simple fait que la jeune femme soit quelque part dehors, vivante, morte, ou pire encore, lui file la bile. D'un coup de menton, le blond fixe autour de lui pour observer les personnes présentes. Il a fait des pieds et des mains pour qu'elle reste avec les autres, et il espère sincèrement qu'elle l'a écouté. Têtue comme elle est, Auregan est bien capable de surgir sans prévenir. Mais être une distraction l'un pour l'autre, une source d'inquiétude tandis que la tâche à accomplir est tout sauf simple serait une très mauvaise idée. Le survivant renifle, une machette tranchante à la main. Poing serré à s'en blanchir les jointures. Seuls ses prunelles perçantes sont encore visibles sous les résidus organiques putrides. Ce sentiment, juste avant de foncer en terrain hostile, il le connaît par cœur. Juste avant que les portes ne s'ouvrent.

Et ça, ça ne lui avait pas manqué.

Hj ; J'avais pas du tout vu le sujet, désolée pour le temps.

Sujet commun : l'évasion (zone 51)

Ce n'est pas une question de volonté, c'est une question de possibilité. Et un choix, ils n'en ont plus. Les vivres se font trop rares, les esprits trop peu vifs. Il faut partir. Maintenant. Avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'ils ne soient tous trop abattus pour songer à faire ce qu'il faut pour survivre. Cette envie de s'en sortir, Leandro l'a toujours. Elle n'est même pas pour lui, elle est pour Athénaïs. Pour la jeune femme qui ne participera pas à cette guerre qui se prépare. Non, il préfère la savoir un tant soit peu plus en sécurité, de l'autre côté du bâtiment. Hors de question qu'elle sorte par l'avant, là où tous les rôdeurs les attendent impatiemment. Là où ils sont tellement nombreux que Leandro lui-même ne sait pas comment ils feront pour s'en sortir. Lèvres plissées, yeux à moitié clos, l'ancien flic a étalé la chair des rôdeurs comme convenu. Ils en ont récupéré deux, avant de les buter, avant de commencer cet acte barbare mais nécessaire. Ils ne pourront pas s'en tirer vivants s'ils sortent comme ça, avec pour seule protection les quelques armes qu'ils ont été capables de conserver. Sa tâche achevée, Leandro ne prend pas la peine de jeter un regard en direction d'Athénaïs, cela risquerait de le déstabiliser et c'est tout ce qu'il veut éviter. Couvert de sang, couvert de chair, une odeur désagréable flottant autour de leur petit groupe, il ouvre la porte. Les rôdeurs ne sont pas tout à fait derrière mais ils ne sont pas très loin non plus. D'un mouvement commun, le groupe destiné à cet effet sort du bâtiment et la porte est fermée derrière eux ... Les voilà dans une posture plus que délicate. A pas lents, ce qui ne lui ressemble pas le moins du monde, Leandro avance, la main fortement - trop fortement - serrée autour du manche de sa hache. Au moindre problème, il est prêt à dégainer. Prêt à se défouler comme il rêve de le fort depuis un moment. Pour l'instant, tout va bien : il n'y a pas de faux pas à signaler. Une fois qu'ils seront assez loin de ce bâtiment, il faudra qu'ils fassent assez de bruits pour attirer les rôdeurs ... ce qui laissera du temps au second groupe d'aller faire un tour du côté des voitures. Du temps, voilà ce dont ils ont besoin. Tous autant qu'ils sont.

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