Encore une fois, encore une journée. Et encore, je m'étais éloigné de tout ces poids pour me défouler un peu. Les rôdeurs, à eux je pouvais tout leur dire. Leur cracher toute ma haine, leur faire comprendre que je haïssais ce monde et que si j'avais déjà retrouvé Lydia, Jonathan et les autres qui s'était fait mordre, je les laisserais aussi aisément me tuer. Je voulais juste m'assurer qu'ils étaient bien morts, et qu'ils ne vivaient pas comme les monstres qui me gâchait la vie. Alors oui, juste pour ça je m'étais éloigné, j'avais de plus en plus besoin d'être seul pour m'assurer que je ne blessais personne. Parce que je m'en rendais compte, et il le fallait, je me changeais en un monstre, en une personne que je ne reconnaissais pas. Je devenais violent, brutal, j'avais beaucoup trop confiance en moi et je me prenais toujours pour le chef. C'était comme si on m'avait injecté quelque chose pour me faire devenir l'opposé de ce que j'étais auparavant. J'avais marché quelques instants avant de me retrouver devant deux rôdeurs qui s'avançaient dans ma direction, et abaissant ma hache que je tenais sur l'épaule, j'attendais qu'ils s'approchent un peu plus avant de les achever. C'était sans compter la flèche que je vis atteindre un des deux rôdeurs, enflammant presque immédiatement la haine que j'avais au plus profond de mon corps. Je haïssais toutes personnes qui possédait un arc depuis quelques temps, parce que je m'étais mis dans la tête l'idée que la seule femme que j'aimais, et qui utilisait d'ailleurs un arc et des flèches, était morte. M'avançant alors vers le rôdeur avant de lui mettre un coup de hache au niveau du ventre suivit d'un second au niveau du crâne, je retirais ensuite brutalement ma hache non sans recouvrir encore plus mes vêtements de leur sang dégueulasse. Et seulement après, je me retournais vers la personne qui avait tiré. La regardant quelques instants, je ne pus pas dire un seul mot. Je ne savais pas quoi lui dire dans tout les cas. Fronçant les sourcils, je maintenais correctement la hache dans ma main sans être totalement tourné vers elle. C'était bien elle, c'était bien Skylar et pourtant mon cerveau refusait de le confirmer. Me tournant totalement vers la jeune femme finalement, j'entrepris d'avancer seulement d'un pas, levant une de mes mains avant de la pointer du doigt, comme pour me le confirmer à moi-même. « C'est pas réel, tu peux toujours tirer. Je sais que t'es pas là, parce que t'es morte. » J'avais prononcé les premiers mots avec une facilité étrange, comme si j'étais sûr et certain de ce que je disais. Mais les derniers mots m'avaient totalement brisé le cœur, j'avais comme impression de perdre tout ce que j'avais juste en prononçant ces mots, et même si ma conscience et mon cerveau me disaient que c'était la vérité, mon cœur refusait d'accepter et me disait que c'était elle, qu'elle était encore en vie, et qu'elle était là, devant moi. Me tournant de nouveau, je baissais le regard vers ma hache. Penser à elle me rendait faible, et c'était là la vérité. Là le pourquoi j'avais décidé de l'éloigner encore plus de moi. Lâchant la hache finalement avant de fermer les yeux et de poser mes mains sur mon visage, je soupirais en prononçant un seul mot, plus clairement. « Disparaît. » Et en prononçant la suite de mes mots, je savais que ma voix s'était totalement brisée. « Je veux plus être faible.. »

Je l'avais seulement écoutée, et l'entendre me parler m'avait fait sauter à la réalité : elle était vivante. Elle l'était, et le fait que je me sois persuadé moi-même qu'elle était morte m'apparaissait maintenant comme un mensonge, comme si je m'étais fais trahir. Et j'avais été trahi, j'avais été trahi mais par moi-même. Fermant finalement les yeux en enlevant les mains de mon visage pour finalement resserrer une nouvelle fois mon emprise sur la hache, je finissais par la poser au sol pour lui faire comprendre que je ne comptais pas vraiment utiliser de moyen de défenses, même si en soit j'aurais pu. Et finalement, je me retournais vers elle. Comme je l'avais entendu se rapprocher, j'avais su presque immédiatement qu'elle était derrière moi. Et je fis presque automatiquement un pas pour m'éloigner d'elle, en tirant ma hache vers moi avec mon pied. « Je suis pas la personne que t'as pu connaître Skylar. Je suis pas celui qui aurait.. Prié pour que tu sois vivante. Au contraire, tout les jours je prie pour que tu sois morte. » Parce que je voulais pas qu'elle souffre plus que ça, mais dit de cette façon ça sonnait plus comme une envie de meurtre qu'autre chose. Me mordant la lèvre inférieure, je finis par la relâcher en sentant comme une brûlure atroce. Je contrôlais même pas le mal que je me faisais à moi-même et me mordais au sang, si c'était pour voir à quel point j'avais changé. « Ce que tu dis.. Ce que tu dis c'est faux. J'ai toujours été faible, je le suis encore plus aujourd'hui, bien plus qu'avant. Dans le monde où on vit, les seuls survivants sont les personnes faibles. Les personnes fortes ont assez de courage pour mettre fin à leurs jours avant de totalement changer, et c'est pas une preuve de lâcheté mais de force mentale. Parce que pour blesser toutes les personnes qui pourraient nous apprécier en nous donnant la mort, il faut beaucoup de force. Les personnes comme toi survivent, mais finiront forcément par mourir un jour ou l'autre, d'une des façons les plus atroces qui sont. Les personnes faibles, comme moi.. Ils survivent, jusqu'au bout. Ils survivent et après ils se demandent pourquoi les autres et pas moi et.. Et là, ils changent encore plus qu'ils aient déjà pu changer, parce qu'ils ont le remord de ne pas avoir sauvé les personnes à qui ils tiennent. Et je veux pas, je veux pas être faible. » J'avais parlé sur un ton calme avant de finalement sentir les larmes me monter aux yeux à la fin de mes mots. J'étais faible parce que je tenais encore à beaucoup trop de personnes. Tuer ces rôdeurs me brisaient un peu plus à chaque fois, et je me demandais ce que je ferais si je tombais en face d'une personne que j'avais pu connaître, que j'avais pu apprécier ou même non. Si je tombais en face de ceux qui m'avaient toujours haït quand j'étais encore étudiant, en tant que rôdeurs, est-ce que j'aurais de la peine ? J'en étais certain, oui. « Je suis plus comme tu me connaissais Skylar. Et c'était qu'une illusion. J'ai jamais été fort. En perdant mon groupe la première fois je l'étais. J'étais perdu, j'avais plus aucune personnes qui comptaient pour moi. J'étais seul, totalement seul et j'étais au bord de la mort. Ouais, mais j'étais fort. Parce que j'étais plus attaché à personne. Et quand je suis venu avec vous. Naël et toi.. J'ai eu le courage de m'attacher encore à quelqu'un. Vous m'avez rendu de nouveau faible, comme j'ai toujours été. Et tu m'as rendu aussi faible que le jour où j'ai compris ce qu'il se passait. » J'avais pensé à Lydia en prononçant ces mots. J'étais amoureux de Skylar, oui j'étais fou amoureux d'elle. Mais pourtant voilà, je ne pouvais pas supprimer les sentiments que j'avais pour Lydia. Parce que j'avais vu sa mort de la plus horrible des façons. « Je t'ai jamais dit comment j'ai compris qu'une chose horrible allait arriver, j'suppose que ça tu t'en rappelle. J'étais allé voir ma copine. Elle s'appelait Lydia. Pendant un moment, quand je l'ai attendu devant chez elle, j'ai cru qu'elle était absente. Mais je suis rentré. Et j'ai vu mon meilleur ami, qui était porté disparu, qui avait des lacérations partout sur le corps, des traces de morsures et.. Pas l'air humain en train de littéralement la dévorer vivante. Elle m'a supplié de l'aider, de le faire partir. Mais j'ai eu peur. Je l'ai laissée mourir. Et je veux pas te voir mourir. Je veux pas que ça se répète avec la deuxième femme que j'aime, parce que même si je peux taire mes sentiments pour Lydia parce que je suis amoureux de toi, si je te perds je pourrais pas taire ça encore une fois. » Me baissant pour récupérer ma hache, je finissais par essuyer les larmes que j'avais aux yeux avant de me redresser et de reculer. Je pouvais pleurer devant elle, simplement parce que je savais qu'elle était une des seules à ne pas me juger. M'approchant de la jeune femme, je contournais simplement le cadavre du rôdeur pour être à quelques pas d'elle. Finalement, je posais doucement ma main sur la sienne, lui prenant sa flèche des mains. « S'il te plaît Skylar.. Arrête de me chercher. Tu me rends faible. Tu me rends horriblement faible. Tu comprends ça ? » La regardant quelques secondes de nouveau, je reposais ma hache au sol en posant ensuite ma main libre sur sa joue, la regardant quelques longues secondes dans les yeux pour finalement baisser le regard vers la flèche que je lui avais prise. « Tant que je suis amoureux de toi je pourrais pas être fort. Parce que tant que je pense à toi, tu me tiendras toujours vivant. Laisse-moi être fort s'il te plaît.. » Caressant sa joue, je m'approchais un peu plus d'elle en lui embrassant doucement l'autre, je pus ressentir de cette façon une sorte de courant électrique qui me traversait. Tout les sentiments que je ressentais pour elle se formaient en sensations physiques à chaque fois que je la touchais. À chaque fois, j'avais l'impression de ressentir un amour encore plus fort pour elle, mais un amour beaucoup trop fort qui me rendait pourtant si faible. « Laisse-moi être fort. Ou soit-le avec moi. » Un soupir sortait de ma bouche alors que je reculais de nouveau. Ne pas avoir de contact avec elle était le pire des supplices, qui me rongeait, me blessait et me brûlait à chaque fois que je pouvais l'observer. Passant mes doigts sur la pointe de la flèche que je m'étais mis à observer, je finissais par me lécher les lèvres, ne sachant pas si je devais lui dire tout de la façon dont je le pensais. Mais finalement, j'avais relevé de nouveau le regard vers elle. Plaçant la pointe de la flèche contre la paume de ma main, je finissais par appuyer dessus en la descendant vers mon poignet, me faisant saigner presque automatiquement. « Laisse-moi mourir. »

Je l'avais observée quelques secondes, regardant les larmes couler sur le visage de la femme que j'aimais. Et je m'étais attendu à entendre sa réponse, je savais que dans tout les cas elle aurait refusé. Le coup qu'elle m'avait mit m'avait automatiquement fait tomber au sol, et plutôt violemment. J'avais eu l'impression de n'entendre qu'un long sifflement pendant quelques secondes et ressentait la douleur dans mon dos comme une brûlure plus qu'autre chose. Appuyant mes mains contre le sol, je me redressais par automatisme sans penser au fait que le contact du sol contre la coupure que je m'étais faite allait probablement l'infecté, et en réalité j'en avais carrément rien à foutre à ce moment-là. J'étais resté totalement indifférent à ses premiers mots, mais lorsqu'elle avait dit que je devrais la tuer moi-même, je ne pus pas me cacher plus longtemps sous la carapace que je m'étais forgé en me disant qu'elle me rendrait fort. Je n'étais pas fort, et ça se voyait encore plus à ce moment-là. J'avais presque immédiatement baissé le regard vers mes mains, puis j'avais regardé mes vêtements. Je devenais tout ce que je n'avais pas voulu au départ, si effrayé que j'étais capable de tuer tout le monde et n'importe quoi. M'appuyant sur mes bras pour me relever, je récupérais ma hache sans lui répondre. J'étais conscient que ce geste sonnait comme si j'allais la tuer, mais je n'allais pas le faire : je ne pouvais pas. M'approchant de la jeune femme juste après, je mis une de mes mains sous son visage assez calmement. « Je pourrais pas te tuer. » J'avais prononcé ces mots sincèrement, et je savais que je n'avais plus l'air si indifférent et inhumain que j'avais eu quelques secondes avant, parce que je n'étais pas indifférent, pas à elle. Remontant ma main sur sa joue, je pouvais pas m'empêcher de continuer de la toucher, j'essayais de me dire qu'elle était bien réelle mais après m'être persuadé qu'elle était morte, c'était compliqué. « Je pourrais jamais. J'essaye juste de te protéger parce que je... » Et j'avais bloqué à ce moment-là, c'était comme si lui dire ces mots était beaucoup trop compliqué. J'arrivais à prononcer le mot amoureux, j'arrivais à lui dire que j'étais amoureux d'elle, mais j'arrivais pas à lui dire que je l'aimais, à ce moment. J'avais l'impression que ça allait me blesser, que ça allait faire quelque chose de mal alors que la seule chose que je risquais c'était de récupérer un minimum de sentiments. Me penchant sur le côté pour poser ma hache sans faire trop faire de bruit, je me redressais correctement après en posant ma seconde main sur sa seconde joue. Et juste après, j'avais posé assez furtivement mes lèvres contre les siennes. C'était la seule chose dont j'avais réellement besoin, de l'embrasser. Elle me faisait me faire sentir vivant, tout simplement. « Je t'aime. Et même si je dis des choses qui pourraient faire croire le contraire... Ça sera jamais le cas, je peux pas effacer les sentiments que j'ai pour toi, c'est juste pour ça que je te demande d'arrêter. Parce que je sais que tu vas rester avec Naël, sauf si t'es seule maintenant ? Et je laisserais pas Lenny seul. Seulement lui il veut retrouver ses amis, ses autres amis. Je veux pas risquer de le perdre. Je veux pas risquer de te perdre non plus. Mais.. S'il meurt, ça va probablement me détruire. Si toi tu meurs, ça va juste me tuer. » Je savais que je m'exprimais mal, ça allait me tuer mentalement mais je n'aurais là non plus pas le courage de me tirer une balle dans la tête, juste pour elle. Me mordant les lèvres, je finissais par enlever mes mains de ses joues et passait mes bras autour de sa taille, la serrant presque par automatisme contre moi. C'était une des choses si simples dont j'avais besoin. Elle. En réalité, je me rendais pas compte que tout ce que je disais à ce moment-là n'étaient que des conneries. Je voulais pas être fort seul, je voulais être faible avec elle. Je voulais rester avec elle, jusqu'à ce qu'on crève dans ce monde de tarés psychopathes ou alors qu'on survive jusqu'au bout, pour rester après ça avec elle. Encore. Pour avoir une vie normale. Je m'approchais un peu plus d'elle, posant ma tête contre son épaule avant de fermer les yeux. J'étais conscient qu'il pouvait y avoir des rôdeurs qui viendraient nous passer un petit bonjour, mais j'en avais non plus rien à carrer. Elle était la seule personne qui comptait, la seule chose qui comptait à ce moment-là. J'avais répété les mots que j'avais dis quelques secondes avant plus doucement, comme si c'était la seule chose qui comptait. « Je t'aime Skylar. J'aime tout de toi, même si tu me rends complètement faible. Je t'aime. » C'était probablement la seule chose que j'étais encore capable de lui dire. Finalement, j'avais mis mon visage dans son cou que j'avais rapidement embrassé ensuite, pour enfin me reculer légèrement. Remontant mes mains sur ses épaules, je la regardais avant de passer une de mes mains dans ses cheveux blonds. « Je veux plus te perdre. Ou même en avoir l'impression. Mais je laisserais pas tomber les personnes avec qui Lenny voyage, et je le laisserais pas tomber. C'est toi qui voit maintenant, si tu viens avec nous ou si tu repars. Mais si tu repars c'est fini. » Sur le coup je parlais bien d'elle et moi, parce que j'étais quasiment certain qu'elle ne voudrait pas rester avec des personnes de la Zone 51. Je ne voulais pas non plus, je restais avec eux uniquement pour Lenny. Mais j'étais pas certain que Skylar aurait été prête à faire ça également, parce que je refusais de laisser mon meilleur ami aux mains d'incapables qui ne feraient que le faire tuer.

J'avais seulement regardé Skylar, et longuement. J'avais entendu ses réponses, et le peu que j'entendais réellement me faisait sourire. Elle allait pas m'abandonner, et ça c'était probablement la chose qui me plaisait le plus dans ce que j'entendais. Elle allait venir avec moi, et le fait de savoir ça était certainement la seule chose qui m'importait. Quand elle avait plaqué ses lèvres contre les miennes, je l'avais laissée faire. J'avais juste placé mes mains sur ses joues, mais grandement je l'avais laissé faire. J'avais besoin d'elle et je m'en rendais seulement compte. J'avais besoin de Skylar, comme j'en avais toujours eu besoin. Elle avait été la seule femme que j'avais laissé entrer dans mon cœur avant de devenir la chose qu'actuellement j'étais. Parce qu'il fallait le dire, j'étais plus réellement humain. Plus sans elle. Elle était ce qui me raccrochait à un semblant d'humanité, et j'avais besoin d'elle. Je l'avais un peu plus tiré contre moi, même si elle me maintenait contre elle, encore. Et j'avais fini par reculer le visage, j'avais penché la tête et je m'étais léché les lèvres. « Faut pas me faire taire de cette façon eh. » Parce qu'en plus je trouvais une façon de râler. Mais en même temps, elle savait que j'étais quelqu'un qui parlait beaucoup. Même après avoir un minimum changé, ça c'était toujours resté la même chose. Beaucoup de choses avaient changés. J'avais grandi mentalement, même si mes blagues de merde restaient les même et que je continuais à agir comme un gosse. J'avais arrêté d'avoir peur des rôdeurs, mais plus ça allait et plus j'avais peur de moi-même. J'avais arrêté de croire tout le monde, dès que je les rencontrais, j'étais beaucoup plus méfiant également mais j'essayais toujours de protéger les autres, même sans les connaître. Mais j'arrivais quand même à parler, énormément. Toujours. Et je passais encore mon temps à râler, c'était une des seules choses qui restait, parce que je pouvais pas changer ma nature. « Les personnes avec nous je les connais pas, pour la plupart. J'passe juste mon temps à protéger Lenny, je tape pas la discut' à d'autres trous du cul. J'ai pas envie d'avoir des boulets à supporter. » C'était là qu'on voyait la différence entre celui que j'étais et celui que je devenais. Celui que j'étais auparavant aurait voulu simplement rester avec le plus de monde possible, pour ne pas se retrouver seul. Celui que je devenais ne voulait rester qu'avec Skylar et Lenny, parce que c'était ceux à qui je tenais le plus. Seulement, en un éclair, un visage me réapparut une nouvelle fois dans la tête. Naël. Et mes mots sortirent plus rapidement que je ne le voulu, en réalité j'eus pas même le temps de penser à ce que j'allais dire. « Il faut qu'on retrouve Naël. J'sais bien qu'il peut se débrouiller tout seul, mais on va pas l'abandonner. » J'avais une grande raison à ne pas vouloir laisser Naël. Une grande qui faisait que j'étais encore là. Il m'avait sauvé la vie quand j'avais été le plus faible. Il m'avait pas laissé là, allongé sur la route, il m'avait pas laissé crever. Alors j'allais pas l'abandonner.