can you hear it? | Flashback +18 |Luke
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can you hear it? | Flashback +18 |Luke

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MessageSujet: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeJeu 26 Nov - 0:09

can you hear it?
Bonnie&Luke

Aujourd’hui, tu avais sauté le repas du soir, comme souvent. Tu étais simplement monté dans la chambre et tu t’étais allongé, gardant les yeux ouverts. La vie ici te dérangeait, enfin c’était plus compliqué à expliquer que ça. Tu ne savais pas réellement ce qui t’arrivait, du moins, cela faisait longtemps que tu n’avais pas à fréquenter autant de personnes. Avoir un semblant de vie sociale, et cela te dérangeait. Au fond de toi-même, cela te faisait du bien d’être entouré de personne comme toi, cela t’avait même manqué. Mais à tes yeux ce n’était qu’une illusion, ce n’était qu’un mirage,  quelque chose irait de travers, comme toujours. C’était ça, maintenant la vie en communauté, dans le monde actuel, source de conflit.

Tu n’arrivais pas à t’assoupir, ce n’était pas la faim, ce n’était pas l’insomnie, mais tu étais resté là, allongée pendant maintenant quelques heures, le soleil avait lentement décliné dans le ciel. La chambre était plongée dans l’obscurité et toi, tu étais toujours là, allongé, les yeux ouverts. Cela faisait longtemps que tu n’avais pas réellement pu prendre le temps de te reposer. Prendre le temps de faire le point, réfléchir. Mais maintenant tu étais simplement confronté à ça, tu n’avais plus besoin d’être sur tes gardes, tu n’avais pas à craindre  qu’un rôdeur te tombe dessus. Un moment de tranquillité, comme tous les soirs depuis que tu étais ici. C’était étrange.  Tu avais mal. Ce n’était pas physique, ce n’était pas ton épaule – qui continuait tout de même à t’arracher quelque grimace de douleur de temps à autre- C’était plus violent, ça te prenait aux tripes et ça ne voulait pas passer. Tu sentis ta vision s’embrumer, tu sentais les larmes venir.  C’était quelque chose que tu ne comprenais pas, ce besoin de pleurer, ce besoin de faire sortir des émotions que tu n’avais pas montré depuis longtemps. Un mélange de colère et de tristesse. C’était parmi ses inconnus que tu comprenais que tu avais été simplement malchanceuse. Tu étais seule. C’était terrifiant, car tu réalisais que personne ne serait là pour te pleurer quand tu viendrais à partir de ce monde chaotique. Ta respiration était quelque peu entrecoupée, tu pleurais et cela était en train de perturber ton souffle. Tu essayais néanmoins d’être discrète. Comme une petite souris, c’était une habitude, essayé de faire le moins de bruit possible.
Mais tu t’en doutais, ce n’était pas suffisant, la porte de la chambre s’ouvrit doucement. Tu ne bougeas pas, tu continuais de fixer le plafond, tu attendais que ça passe. Tu n’avais pas le choix, car tu ne contrôlais rien, c’était plus fort que toi. Et de toute manière, tu savais qui venait d’entrer dans la chambre, c’était Luke. Luke, c’était peut-être la seule personne qui t’entendait pleurer malgré tout les efforts que tu faisais pour faire le moins de bruit possible. Ou alors c’était le seul qui y accordait de l’attention. Non pas que tu t’en fichais, mais  c’était juste que tu ne cherchais pas à attirer l’attention par ce comportement.  Comme toujours – ce n’était pas si habituel que ça, cela devait être la troisième ou quatrième fois que tu pleurais depuis ton arrivée dans le campement- , il vint s’asseoir par terre sans un mot. Les larmes continuaient de perler sur tes joues, ta respiration était toujours perturbée par tes sanglots.

Emi Burton


Dernière édition par Bonnie Dawkins le Mar 24 Mai - 3:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeJeu 26 Nov - 16:32

can you hear it?
Bonnie & Luke
I'm selfish, impatient and a little insecure. I make mistakes, I am out of control and at times hard to handle. But if you can't handle me at my worst, then you sure as hell don't deserve me at my best. Δ

Depuis maintenant plusieurs heures déjà, assis dans le salon de leur nouvelle habitation, Luke feuilletait en silence et à la lueur de la bougie des registres de médecine qu'il avait réussi à tirer de la réserve sous l'autorisation du médecin du camp. C'était assez ironique en fait, car toutes les personnes qui connaissaient Luke avant l'épidémie ne l'auraient sans doute pas reconnu à ce moment précis... Fut un temps où Luke détestait passer rien qu'une malheureuse heure penché au dessus de pauvres petits problèmes mathématique : "une perte de temps" qu'il disait. Il avait même essayé de faire croire à sa mère qu'il était allergique aux livres. Conclusion de cette supercherie ? Il avait été privé de ses BDs une semaine entière, étant considérées elles-mêmes comme des livres. Sa mère, nous souhaitant pas que son Luke adoré n'ait de crise d'allergie, avait pris soin de toutes les éloigner de lui. Autant dire que c'était la première et dernière fois qu'il avait tenté de jouer a ce petit jeu là avec sa génitrice, à présent décédée. Les choses avaient tellement changé depuis cette tendre époque... Sa famille était fragmentée et Nikolaï était la seule dernière chose réellement importante à ses yeux. Il s’évertuait de le garder en vie coûte que coûte et pourtant n'avait pas su se résoudre à cette idée de laisser tomber les autres survivants dans le besoin. Il voulait leur venir en aide, du moins à ceux qui le méritaient. Mais qui était-il pour se permettre un tel jugement ? Personne. Il ne représentait rien, ici comme ailleurs. Sa présence dans le camp était quasi invisible et d'un sens, cela n'était pas si mal. Ainsi il pouvait se mouvoir où bon lui semblait et quand bon il le voulait. Le voilà donc à passer des nuits entières à essayer d'avaler des chapitres entier de biologie cellulaire, d'anatomie ou encore de génétique qui n'avaient, pour la plupart, que très peu de signification à ses yeux. Et tout ça pour quoi ? Il ne savait pas exactement lui-même. Pour s'occuper ? Se préparer au pire ? Aider ses proches et sauver des vies...? Ou plus égoïstement se rapprocher d'Auregan et de Noah? Ces personnes qui l'avait recueillit dans la zone 51 et dont il n'avait plus eu de nouvelles depuis les anciens et tragiques événements. L'infirmerie du camp n'avait rien de comparable à celle de la zone 51. Certes on y trouvait les mêmes équipements, les mêmes médicaments, mais pas la même ambiance et malgré cela, Luke y allait. Pour être au calme, comme à l'époque. C'est d'ailleurs de cette façon que Bonnie se retrouva à habiter chez eux. Luke ne savait pas grand chose sur elle à part ce que tout le monde savait déjà, son nom, son groupe sanguin, qu'elle avait été blessée par balle à l'épaule et qu'elle ne semblait pas vouloir parler plus que nécessaire. Seulement... Luke semblait avoir gagné sa confiance où du moins une bride de confiance car comparé aux autres habitants du camp, Bonnie ne semblait pas repousser la présence du garçon comme elle repousserait certains adultes, à sa plus grande incompréhension.

Luke ne s’était pourtant pas montré sous son meilleur jour ou même des plus agréable lors de leur première vraie discussion. Il avait voulu mettre les choses au clair : son frère était à présent sous sa responsabilité et il ne comptait pas le mettre en danger en conviant une inconnue à dormir sous leurs toits. Car oui, il s'agissait de leur maison, pas la sienne. Premier arrivé premier servit, ici ce n'était pas Bonnie qui dicterait les règles et il lui avait bien fait comprendre, peut-être un peu trop froidement. Mais derrière cette pseudo autorité, il n'avait fallut que quelques secondes à Luke pour qu'il s'y attache, retrouvant en elle un certain nombre de choses qu'il avait pu ressentir par le passé, notamment la solitude. S'attacher aux gens n'était pas conseillé par les temps qui courent et pourtant, il arrivait que ce genre de chose se passent sans qu'on n'y fasse attention. C'est ce qui s'était passé avec Bonnie. Luke l'appréciait, c'était indéniable et le fait qu'il était l'une des rares personnes à qui elle acceptait d'accorder de son temps rendait la chose toujours plus "spéciale" à ses yeux. Oui, Luke se sentait spécial avec elle...

Claquant doucement le livre qu'il était en train d'étudier, il resta un moment immobile avant de passer ses deux mains sur son visage engourdit par la fatigue. Un long soupire de lassitude s'échappant alors de ses lèvres entrecoupé par un lourd bâillement. La fatigue était bel et bien présente, aussi ne tarderait-il pas à rejoindre Nikolaï, sa chambre étant toujours occupée par Bonnie. S'il lui arrivait de regretter le partage de sa chambre, il ne regrettait en rien le fait d'avoir ouvert leur porte à Bonnie. Car malgré le fait qu'un bon lit tout seul lui manquait de temps à autre, il trouvait toujours un certain réconfort en recroisant tous les habitants de cette maison le matin venu. Se disant que tous, avaient leur place ici et qui si un jour l'un d'eux venait à manquer, Luke ne l'accepterait pas aussi aisément. A pas de loup, il monta les escaliers qui menait droit aux chambres du haut, son verre avec sa bougie à moitié consumée toujours à la main droite. La notion du temps, il l'avait perdu depuis bien longtemps et pourtant en entendant de léger sanglots provenir de son ancienne chambre, il comprit qu'il devait être dans les trois ou quatre heure du matin, car ce n'était pas la première fois qu'il entendait ces fameux pleures et comme à chaque fois qu'il passait par là à ce moment précis, il ne pouvait tout simplement pas les ignorer. Ne prenant pas la peine de toquer au risque de réveiller inutilement tout l'étage, il se contenta de s’engouffrer dans la pièce, calmement et lentement pour refermer la porte derrière lui. D'un souffle, il venu éteindre sa bougie pour la poser sur le sol au même moment où il prit place au pied du lit. La nuit allait une fois de plus être de courte durée pour Luke qui commençait réellement à voir des cernes se creuser sous ses yeux. Malgré cette fatigue qu'il se traînait depuis plusieurs jours, Luke ne comptait pas rester là à ne rien dire. Car s'il était juste venu là pour faire acte de présence, autant qu'il laisse Bonnie pleurer en paix, sachant pertinemment à quel point il était difficile et désagréable de pleurer devant les gens. Une petite inspiration et il était donc parti :

« Tu sais comment on appelle un ascenseur en chine ? » Un petit silence, toujours du silence... « Par le bouton, comme tout le monde. » puis il se mit à rire de lui-même, se trouvant sacrément con de sortir quelque chose d'aussi pourrit et vide alors qu'une personne était en train de pleurer derrière lui. En fait, il n'avait pas trouvé utile de lui demander si ça allait, car la réponse semblait être évidente : ça n'allait pas. Luke n'était certes pas une flèche quand il était question de calcul mental, mais pour ce qui était du relationnel, à part tout ce qui touchait les amours il s'en sortait plutôt pas mal, la preuve : « Je sais. Elle était plutôt bien trouvée. » mentit-il allègrement. « J'en ai une autre si tu veux : C'est l'histoire d'un cheval, qui s'appelle Terus et chaque fois qu'on monte dessus ça fait Huuuuuu Terus, Huuuu.... ». Il fit de nouveau silence, se rendant soudainement compte de l'énormité qu'il venait de lâcher sans aucune retenue. Il avait tellement l'impression d'être seul dans cette pièce qu'il avait souvent tendance à... Ne pas faire attention à ce qui s'échappait de ses lèvres. Parfois en bien, comme en mal. « Ok. J'avoue que elle... Elle était dégueulasse. Un peu. Je sors de mon livre d'anatomie, faut m'excuser. Y a de ces trucs aussi là-dedans... Ça me choque limite de voir un jeu comme GTA en pegi 18 et ce putin de livre ouvert à tous... Et je te parle même pas du dictionnaire médical. Je comprendrais jamais je crois. Je souhaite à personne de chopper un quart des maladies que j'ai pu déjà étudier. Et bordel... J'en suis qu'à la lettre C !... Bon. Ok j'avoue qu'en C y a un gros ramassis de saloperies d'jà, ça se calmera peut-être après ? J'espère du moins... Ça te passe l'envie de manger des trucs comme ça. » Subtilement, Luke s'approchait de la question qu'il voulait lui poser depuis son arrivée à savoir si elle-même avait mangé et bu. Sans pour autant la lui poser directement, de peur de l'agresser peut-être ? « T'as eu ta ration ce soir d'ailleurs ? Tu veux boire quelque chose ? On a que de l'eau mais... C'est déjà pas mal. » Il tourna finalement la tête dans sa direction, cherchant à placer son regard dans le sien sans pour autant y parvenir, l'obscurité de la pièce ne lui permettant pas une telle folie. Doucement, il venu basculer sa nuque contre le bord du lit, fermant quelques secondes ses paupières alourdies par des heures et des heures de lecture.


© Gasmask


Dernière édition par Luke Harrison le Ven 27 Nov - 17:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeVen 27 Nov - 1:25

can you hear it?
Bonnie&Luke

Tu pris une profonde inspiration, tu essayais de te calmer, mais comment se calmer quand on ne sait pas pourquoi on se sent mal. C’était vraiment difficile.  Il commença à parler, beaucoup. Tu ne l’écoutais qu’à moitié du moins au début, il fallait que tu te calmes un peu. Puis c’était toujours un peu étrange pour toi de devoir être attentif dans une discussion. Le souci dans la solitude, c’est le silence, l’absence de parole, de mots. Et tu t’y étais habitué, te murer dans le silence, n’entendre que les bruits qui étaient autour de toi sans en émettre aucun. À quoi bon parler quand on est seul ? Il n’y a pas de logique là-dedans. Alors quand on doit réapprendre à écouter, c’est toujours compliqué. Mais petit à petit, ton oreille fut attentive. Il parlait de chose qui à vrai dire ne te disait pas grand-chose.  Un livre et un jeu vidéo que tu ne connaissais pas. Pour finalement arrivé au point qu’il voulait réellement aborder. C’était ça qui était étrange avec Luke, c’est qu’il parlait beaucoup, avant d’arriver à ce qu’il avait réellement en tête.

« Non » c’était simplement ta réponse, tu n’avais pas mangé, tu n’en avais pas eu le besoin. Tu n’avais pas soif et tu n’avais pas faim. Mais d’une certaine manière, tu savais que c’était étrange, que tu continues d’avoir un rythme alimentaire décalé. Mais ton estomac ne le supportait pas, du moins il n’y était pas habitué.  Lentement, tu te tournas vers lui, du moins à l’endroit où tu pensais qu’il était. Glissant doucement ta main sur le matelas pour finir par rencontrer ses cheveux. Tes doigts vinrent se faufiler dans sa chevelure, d’un geste presque tendre. C’était étrange, car la présence de Luke dans ce genre de moment ne t’inspirait qu’une envie de tendresse, il était gentil et tu n’avais jamais eu la force ni même l’envie de le rejeter. Tu laissais le silence prendre pendant quelques minutes possession de la chambre. Il était gentil, c’était simplement ce que tu avais à l’esprit. Et tu ne pensais pas mériter cette gentillesse, tu ne pensais pas qu’il méritait de dormir sur le sol de la chambre juste parce qu’il savait que tu n’étais pas bien.  « Viens » laissas-tu doucement échappé entre tes lèvres,  tu n’avais pas envie de le laisser dormir sur le sol. Tu voulais être gentille, lui rendre un peu ce qu’il t’apportait. « Dors pas part terre Luke » ce qui était particulier avec toi, mais c’était surement parce que tu n’avais pas connu la compagnie d’autres personnes depuis longtemps, c’était que tu ne faisais jamais de grande phrase. Pas comme lui, tu n’étais pas bavarde, et tu ne disais jamais tes phrases d’une traite. Tu te contentais souvent de répondre par un mot, voire deux. Quand tu devais élaborer quelque chose de plus complet, tu ne le faisais pas d’un coup. Oui, car ceci était une phrase élaborée, du moins à tes yeux. Tu voulais simplement lui dire qu’il pouvait prendre place à côté de toi, tu le laissais approcher. Il te ne faisait pas peur.  
Ta main quitta sa chevelure, pour te porter sur tes joues, tu essayais vainement de chasser des larmes qui n'était simplement que remplacé par de nouvelle. Un geste qui ne servait finalement à rien, mais tu le faisais quand même.


Emi Burton
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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeDim 29 Nov - 20:13

can you hear it?
Bonnie & Luke
I'm selfish, impatient and a little insecure. I make mistakes, I am out of control and at times hard to handle. But if you can't handle me at my worst, then you sure as hell don't deserve me at my best. Δ

A sa question, Luke n'eut qu'un simple mot comme réponse. Ce n'était peut-être pas ce qu'il désirait au fond de lui, mais c'était ce à quoi il s'attendait et cela était suffisant. Ça l'était toujours... Au moins ses réponses avaient le mérite d'être claires et concises. De quoi éviter à Luke d'être perdu ou embrouillé par des éléments futiles qui n'avaient pas lieux d'être dans une discussion. Pas comme quand lui prenait la parole. Des conneries, il en balançait à la pelle avant de lui poser la vraie question, celle qui lui trottait dans la tête depuis des heures entières. Mais cela ne semblait pas la déranger, car à chaque fois elle répondait avec justesse à ses interrogations. Les yeux toujours fermés et la tête reposée sur le bord du lit, il pu sentir une main se nicher dans ses cheveux. Doucement et avec un naturel rassurant, tellement que Luke ne bougea pas d'un centimètre. Profitant silencieusement de ce précieux moment de détente qu'on lui offrait. C'était agréable, comme à chaque fois que cela arrivait et ses épaules se détendaient un peu plus à chaque nouveau mouvement des doigts de Bonnie. Il ne pu toutefois s’empêcher d'ouvrir les yeux pour pencher la tête dans sa direction lorsque les caresses cessèrent, bien trop rapidement à son goût. Disons qu'on l'avait habitué à "un peu plus". Peut-être aurait-il dû faire quelque chose en retour ? Lui dire qu'il appréciait ce massage crânien ? Oui sans doute, mais ce genre de phrases n'arrivent jamais à s'extirper de ses lèvres, même si elles venaient du cœur. Ce qu'il n'avait pas prévu en revanche fut son invitation à la rejoindre dans le lit. Si de la bouche de n'importe qui d'autre Luke aurait pu faire une remarque salace dessus, Bonnie n'avait pas tendance à faire des blagues, aussi éliminât-il rapidement la possibilité que cette fameuse proposition soit une mauvaise blague. Le soucis, c'était qu'il ne l'avait jamais fait auparavant : de dormir avec une fille, enfin si... Mais jamais de cette façon. Jamais aussi... Intimement ? Hésitant presque à lui souhaiter bonne nuit pour filer dans la chambre voisine où dormait sans doute Nikolaï, il resta assit sur le sol à caresser nerveusement ses propres doigts de sa main droite avec son pouce. Il ne savait pas pourquoi, mais savait qu'il allait regretter son choix de partir, mais la rejoindre ne semblait pas être une bonne idée non plus. Était-elle au moins sûre de sa demande ? Se rendait-elle compte de ce que ça voulait dire ? Ou du moins ce que ça représentait pour Luke ? Peut-être ne voyait-elle pas les choses comme lui les voyait. Ça devait être ça... Et d'un sens ce n'était peut-être pas plus mal. Une petite inspiration et il reprit enfin parole : « Ok... J-J'arrive. »

Nerveusement, Luke commença à retirer ses chaussures, se demandant bien ce qu'il devait enlever de plus ou à quoi il devait se limiter. Ses chaussettes oui. Sa chemise ? Peut-être... Mais retirer également son t-shirt risquait de faire mauvais genre, aussi optât-il simplement pour la chemise qu'il eut soudainement envie de plier avant de la poser sur ses chaussures parfaitement alignées au pied du lit. Tout cela dans le noir. La perfection de son œuvre devait donc être également approximative à côté de l'image mental qu'il se faisait de ses affaires. Mais comme on le dit si bien, l'intention était là. Retirant sa ceinture ainsi que le poignard qui y trônait, il vint enfin rejoindre Bonnie sous les draps. Il ne manquerait plus que dans un élan de maladresse, il ne l'écrase en voulant s'installer. Ce n'était pas envisageable... Il prit finalement place à ses côtés avec précaution tout en essayant le moins possible d'avoir des contacts avec Bonnie : la première étape ne s'étant en soit, pas si mal passée que cela. Luke était même plutôt fier de lui. Le silence qu'il trouvait auparavant reposant le mit soudainement terriblement mal à l'aise. Il fallait faire la conversation ou Luke allait mourir d'angoisse et de stress à rester ainsi, le regard au plafond en sachant pertinemment que Bonnie était là, à quelques centimètres de lui. « Tu- Tu devrais te forcer à manger un peu. J..C'est dur je sais. Je suis passé par la aussi... Mais.. Ton estomac va se réhabituer. Dans quelques semaines ça ira déjà beaucoup mieux et dans quelques mois ça ne sera plus qu'un mauvais souvenir. »  A mesure où il parlait, il sentait la pression retomber, comme si le fait de s'occuper à autres choses empêchait son esprit tordu de s'imaginer des scénarios extravagants qui n'avaient pas lieux d'être. Mais à peine s'arrêtait-il que de nouveau, son rythme cardiaque se remit à s’accélérer. D'un soupire, Luke comprit qu'il ne parviendrait jamais à dormir aux côtés de Bonnie. Ce n'était même pas imaginable. « Il faut un peu chaud non ? Ou alors c'est moi... Tu es au courant pour les cannibales qui habitaient vers la zone 51 ? Tu en as sans doute entendu parler, de la zone je veux dire. C'est un peu similaire à cet endroit, en plus... Sécurisé. Parce qu'on ne va pas se mentir, le camp a tellement de failles que je me demande bien comment il a pu tenir jusque là. Je dis pas que j'aurais fait mieux. Non, loin de là je peux pas dire ça, juste que certaines choses mériteraient d'être corrigées. Changées.» * Parle Luke, ne t'arrête pas ou alors, c'était ton cœur qui va s'arrêter.* Voilà ce qu'il ne cessait de se répéter, sans même savoir si ce qu'il était en train de dire était intéressant ou même logique. Il arrivait à oublier la présence de Bonnie, non pas que celle-ci la repoussait ou la gênait, disons simplement... Qu'il ne se sentait pas forcément bien. « Tu es déjà entrée dans une zone du même genre ? Avant ce camp j'entends ? Ou c'est... ta... première fois ? Enfin ta première expérien.. Putain ahah. Enfin je veux dire tu as l'habitude de... Rejoindre de gros groupes installés comme ça ? »  *Tu n'es pas sérieux. Tu n'es pas sérieux. T'es ridicule mon pauvre vieux... ri-di-cule.* De sa main gauche il venu se frotter légèrement le visage avant de se rendre compte à quel point celle-ci tremblait. Et à cette constatation des plus folles, Luke ne pu une fois de plus s'empêcher lâcher un petit soupire d'agacement. Contre lui-même. Contre la scène qu'il était en train de se monter à lui-même. Ce n'était pas possible de continuer ainsi. Une chance qu'ils soient plongés dans le noir, vu l'état dans lequel il se trouvait, Luke mettrait sa main à couper qu'il devait ressembler à une jolie pivoine tant ses joues devaient êtres pigmentées de rose.


© Gasmask


Dernière édition par Luke Harrison le Mar 24 Mai - 16:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeLun 30 Nov - 18:11

can you hear it?
Bonnie&Luke



Doucement, tu te décalas quelque peu, pour laisser Luke prendre place à côté de toi. Tu passas une nouvelle fois ta main sur tes joues, encore une vaine tentative pour faire disparaitre les larmes. Puis lorsqu’il fut instalé il commenca à parler comme si sa vie en dependait, tu restais a demi attentive et tenta de lui repondre. «  J’essaie » c’est tout ce que tu trouvas à lui répondre, oui tu essayais de manger, tu essayais de t’y faire, mais c’était trop compliqué. Compliqué, car ça te faisait mal à l’estomac effectivement, mais également, car tu trouvais ça étrange. C’était bizarre de manger comme avant, à sa faim et à « horaire fixe », c’était surement parce que tu étais restée trop longtemps seule et que tu avais essayé d’oublier certaine chose. Tu ne savais pas réellement.

Ta main vint rencontrer le tissu de son t-shirt. Pas étonnant qu’il avait chaud. Tu entrepris, sans aucun arrière-pensée, de le lui retirer, tu le sentis se crisper quelque peu et pour le rassurer tu laissas échappé dans un souffle «  C’est pour ça que tu as chaud », du moins c’était ce que tu pensais. Tu n’étais pas réellement consciente que Luke était très certainement en train de vivre l’un des moments les plus perturbants de sa vie à cause de toi. Tu le sentais simplement être tendu et tu n’en comprenais pas réellement la raison. « Des cannibales ? » murmuras-tu. Tu t'étais douté que les gens avaient sombré dans une certaine animosité, mais de la à mangé d'autre être humain, c'était fou.
Profitant de ta question pour lui enlever son t-shirt que tu laissas tomber sur le sol de la chambre. Lentement, tu laissas tes doigts glisser sur son visage, les laissant se perdre dans sa chevelure comme il y a quelques minutes. C’était quelque peu étrange tu devais le reconnaître, car pour une fois il n’était pas sur le sol, mais à côté de toi et tu sentais la chaleur que son corps dégagé. Cela n’était en rien dérangeant, juste étonnant. Tu avais presque oublié à quel point le corps humain pouvait émettre de la chaleur, en journée c’était différent, tu ne restais pas à côté de quelqu’un assez longtemps pour le remarquer. Mais actuellement, tu aurais presque pu penser qu’il allait prendre feu. Tu fronças légèrement des sourcils, avez-t-il de la fièvre ? Pourtant, il n’avait pas eu l’air souffrant dans la journée. Dans ta réflexion tu continuais de glisser ta main dans ses cheveux, toujours avec une certaine bienveillance. Tu avais le sentiment que c’était quelque chose qui allait te manquait, ce genre de moment, si tu partais. Pourtant, ce n’était pas grand-chose c’était simplement une certaine sensibilité de ta part. Une manière de te détendre. Tu pris une profonde inspiration, qui fut entrecoupée par tes sanglots qui commençaient simplement à s’arrêter. Tu posas ta tête sur son épaule, logeant ton nez contre son cou et ferma les yeux. Ta main continuait de  s’égarer dans sa chevelure pendant que toi tu essayais un court instant de faire taire tes craintes. Tu ne t’habituer que trop à la compagnie de tes congénères et d’un côté, même si cela parfois avait du bon, cela te dérangeait. Ta main libre vint se frayer un chemin entre les draps et vint se glisser dans cette de Luke. Ton pouce effleura le dos de sa main, penser aux autres groupes ne fit que provoquer un frisson à ton corps. Que de mauvais souvenirs, c’était pour ça que tu étais partie seule sur la route. «  Il y en avait un autre. Un camp fixe. Et deux groupes nomades. » Trois, tu avais connu trois rassemblements de survivants de ce genre. Tu pris une profonde inspiration, essayant d’étouffer des souvenirs qui ne faisaient que te donner encore plus envie de pleurer. Tu essayais de te calmer, mais ton corps lui frissonnait. La peur. Ce n’était peut-être pas le meilleur sujet à aborder, mais parfois c’est comme ça qu’on se libère de ses démons.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeLun 28 Déc - 21:03

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Bonnie & Luke
I'm selfish, impatient and a little insecure. I make mistakes, I am out of control and at times hard to handle. But if you can't handle me at my worst, then you sure as hell don't deserve me at my best. Δ

  « Je sais que tu essaies. Je sais... Je disais pas ça pour t'engueuler. C'était pas un reproche. C'est... Bien... »  Elle semblait si fragile en cet instant précis que Luke ne se sentait pas de la contredire ou même de la critiquer. Il n'avait d'ailleurs pas à le faire, car même si elle ne se mélangeait toujours pas énormément aux autres survivants du camp, il avait pu constater une amélioration... Certes minime, mais une amélioration quand même. Bonnie faisait des efforts pour que tout s'arrange et savoir ça lui suffisait amplement. Il ne regrettait en rien le fait de l'avoir pris sous son aile, bien au contraire.

Lorsqu'ils survolèrent pour la première fois le concept de cannibalisme, Luke ne put s'empêcher de répondre au tac au tac, sentant très clairement des mains de plus en plus fréquentes se glisser sur lui. « Des gens qui mangent des gens. » Ok, ça elle devait le savoir. De nos jours la définition du mot cannibale n'avait de secret pour personne. Mais son empressement à vouloir répondre venait du fait qu'il avait été pris de court par ces fameuses mains plutôt baladeuses que Bonnie venaient tout juste de poser sur son buste (pour une raison qui lui était totalement obscur). Luke n'était pas préparé à cela, vraiment pas... « T--Tu fa...bo ? » Un beuglement bovin aurait été bien plus compréhensible que ces quelques sons qui s'échappèrent involontairement de sa bouche. Tous ses muscles se contactèrent sous la surprise de son acte et, se redressant légèrement pour venir s'appuyer sur ses coudes, il se rendit compte à quel point il supportait mal la tournure qu'avait pris les événements et surtout à la vitesse à laquelle ça s’enchaînait. Tout cela avait le don de le mettre mal à l'aise, tout simplement. C'était à cause de son t-shirt qu'il avait chaud... ? Ehhhh Non, pas vraiment. Mais allait-il lui donner la vraie raison ? Sûrement pas ! Après un violent combat mental pour s'obliger à se calmer et paraître le plus « normal » au monde possible, il en vint à l'aider à retirer son propre t-shirt. C'était peut-être la situation qui voulait ça, mais Luke se sentait de moins en moins dans son élément, en plus de se sentir totalement à poil devant elle malgré l'obscurité globale de la pièce. En retirant son t-shirt, il avait comme retiré une partie de lui-même, ce qui en soit n'était pas très logique. Luke n'était pas totalement nu vu qu'il portait encore (et bien heureusement) son jean. Jean qu'il ne comptait pas quitter de sitôt. Il était même prêt à courir le risque de mourir de chaud, plutôt que de se retrouver en boxer dans le même lit que Bonnie. Seize ans, c'était bien trop jeune pour mourir d'une attaque cardiaque...

Si Luke avait encore un petit espoir de pouvoir s'endormir, le fait de sentir sa peau en contact direct avec celle de la brune eut un effet encore plus violent qu'une bonne douche froide. Tous ses sens en éveil, il était à présent frais et dispo' pour le restant de la nuit... Au plus grand désespoir de ses cernes qui ne payaient déjà pas grande mine. Une question persistait toutefois dans son esprit, pourquoi l'avoir fait venir dans le lit ? Il aurait très bien pu passer quelques heures à côté d'elle, par terre et  comme il l'avait toujours fait, mais après ce qui venait tout juste de se passer... C'était à présent une évidence pour lui : le fait de l'avoir invité à la rejoindre n'avait rien d'anodin. Bonnie attendait sans doute quelque chose. Non ? Pourtant, rien ne semblait le lui indiquer explicitement, ce qui ne faisait que renforcer ce sentiment d'incompréhension et de frustration qui bouillonnait nerveusement en lui. Luke devait-il prendre des initiatives ? Peut-être que Bonnie attendait qu'il fasse le premier pas ? Mais s'il ne s'agissait pas de ça ? Et si Luke tentait quelque chose et qu'elle le repoussait ? Comme Maebh l'avait fait ? Comme Abbygail l'avait fait ? Non... Il ne le supporterait pas et ne voulait pas risquer de merder ce début d'amitié qui était en train de se créer entre eux. Et puis si Luke se trompait sur toute la ligne ? Bien sûr qu'il aurait aimé aller plus loin, il n'arrêtait pas d'y penser, mais il ne voulait pas la faire fuir.. Pas comme il les avait toutes faites fuir à un moment donné en agissant comme le dernier des cons. Non cette fois-ci Luke ne referait pas l'erreur de se montrer trop précipité. « Ça va mieux en effet... Ça devait donc être ça. J'aurais dû y penser tout seul... Merci. » Un mensonge, parmi tant d'autres et pourtant, celui-ci sonnait bien plus faux que les autres tant sa voix s'était resserrée à mesure où il l'avait prononcé.

Les effleurements qu'il recevait étaient un peu trop plaisants et dérangeants à la fois pour qu'il ne puisse contenir tous ces frissons qui lui courraient sur la peau. Bonnie ne le laissait clairement pas indifférent et cela, malgré tous les sentiments qu'il gardait encore profondément encré pour Maebh ou Abbygail. Dans sa tête, c'était un merdier pas possible. Ô oui, s'il avait eu le courage il se serait déjà levé pour se sortir de là avant que ça ne dégénère plus... Mais il ne pouvait pas. Il n'en avait ni la force ni...L'envie. Luke avait donc finit par faire la technique du mort : tel un opossum il se laissa faire, silencieusement et en évitant de paraître trop affecté par ce qui était en train de se passer. Sans doute pour ne pas éveiller les soupçons à son égard. Peut-être espérait-il ainsi se faire oublier quelques secondes ? Ou peut-être que Bonnie finirait-elle par s'endormir devant ses non-réactions? Ainsi, il pourrait s'éclipser en toute discrétion pour rejoindre Nikolaï... D'un autre côté, il ne voulait vraiment pas que ce moment s'arrête, il l'avait tant attendu... Il ne souhaitait pas que Bonnie stop ses mouvements car si l'on mettait de côté sa gêne, ces contacts étaient incroyablement doux et addictif. Suffisamment, pour l'aider à se détendre malgré la situation des plus de stressantes à ses yeux. La chose qui demeurait intrigante restait que Bonnie soit la cause de toute cette panique,  et pourtant était également celle qui parvenait à faire retomber petit à petit cette pression. S'il avait pu retenir une chose capitale avec elle, c'était que ces moments de détentes étaient bien trop souvent entrecoupés de choses imprévues. Comme sa main qui venue se glisser sur la sienne, ou son visage qui termina son chemin contre lui, se nichant un peu plus dans un coin de son cou.

Doucement, il écarta les doigts de sa main droite pour venir accueillir timidement celle de la brune. « Tu sais Bonnie... Tu peux recommencer à zéro ici... Ça peut-être dur à concevoir je sais... Mais ça se passera bien... Je peux certes pas te l'assurer sur la durée. Parce que ça finit toujours par déraper. Mais pour le moment, t'es en sécurité ici, avec nous. T'as vraiment rien a craindre. Et là dessus tu peux me croire... Y peut rien t'arriver de mal. Pas tant que tu respectes les règles. » Était-ce bien lui qui était en train de parler ? Était-ce bien Luke qui était en  train de dire à Bonnie de respecter les règles alors qu'il avait toujours été le premier à essayer de les contourner ? Oui... Mais avec le temps, il avait su se rendre compte à quel point ces règles pouvaient être importantes pour maintenir un semblant de communauté. Même lorsque celle-ci n'avait plus lieu d'exister de nos jours. Ce camp regroupaient des survivants en tout genre, de tout âge et de toute ethnie, mais s'ils n'arrivaient pas à vivre comme autrefois, en cohabitation, ce n'était même pas la peine de rester et ça Luke le savait très bien. C'était peut-être pour cette raison que cette fois-ci, il essayait de faire bonne figure auprès des autres. Assurer en quelques sortes les arrières des gens qu'il aimait, comme permettre à Nikolaï de se faire pardonner s'il en venait à bafouer les règles du camp, comme lui l'avait fait dans la zone 51. Des deux Harrison, c'était peut-être Kaï qui avait le plus de mal avec ce camp et ses habitants... Luke ayant déjà eu l'occasion de "s’accoutumer" à ce type de vie.

Malgré tous ses efforts pour changer les idées noires de Bonnie, ses pleures ne semblaient pas vouloir cesser. Luke s'imaginait des choses sur la nature de sa proposition à venir la rejoindre dans le lit, alors qu'il n'avait même pas pris en compte le fait qu'elle avait peut-être juste besoin d'être avec quelqu'un. Pas forcément lui, juste quelqu'un. Pour ne pas être seule. Et ça aurait pu être n'importe qui d'autre... Peut-être était-il tout simplement passé au bon endroit au bon moment et en réalisant cela, Luke se désespéra lui-même. Il avait été stupide de se monter la tête en aussi peu de temps. Pivotant très légèrement son corps dans sa direction, il appuya doucement sa joue sur ce qui devait être le crâne de Bonnie avant de lâcher un long et profond soupire qui eut le mérite d'éliminer les derniers résidus de tensions qui habitaient encore son corps. Faufilant à son tour tendrement sa main gauche vers le visage de Bonnie, il venu enfin créer un contact de son propre chef, sa main se posant délicatement à la frontière entre sa mâchoire et son cou. Tout ce qu'il espérait, c'était que la sensation de sa main estropiée dans son cou n'allait pas la répugner... Malheureusement, Luke ne pouvait pas faire grand chose à ce sujet là, mais de son pouce, il essuya paisiblement la nouvelle larme qu'il venait de sentir couler le long de sa joue. Cet élan soudain d'assurance venait peut-être du fait que Bonnie ne semblait pas aller au meilleur de sa forme et que cela ne semblait pas vouloir passer par de simples mots réconfortants. Elle avait besoin de quelque chose de fort pour s'y accrocher et même si Luke n'était clairement pas cette chose forte dont elle avait envie, il pouvait essayer de l'être. Au moins durant quelques minutes, quelques heures... Le temps qu'il faudrait pour faire cesser une bonne fois pour toute ces larmes qui avaient selon lui que trop durées. « Pleure pas... » lui murmurât-il à son tour, ne sachant pas quoi ajouter d'autres pour la faire sortir de cette tristesse chronique. « Ça... Te dirait d'aider à faire l'inventaire dans la réserve du camp... ? J'ai entendu dire que la personne qui s'en occupait avait du mal à joindre les deux bouts en ce moment... Avec ton épaule dans le sac ça pourrait être le bon moyen de t'occuper sans trop te forcer... Ça... Te changerait peut-être les idées ? Je t'y force pas bien sur. Si tu le sens pas, c'est pas grave... Je propose juste. » Viendra un jour où Bonnie sera guérie et où elle devra se rendre utile dans le camp au risque de se faire expulser. Car même si elle réussissait à se faire accepter, si elle ne contribuait en rien à la vie de communauté, les choses risquaient de tourner très vite en vinaigre pour elle. Et la voir partir était pour l'heure la dernière des choses dont Luke avait besoin...


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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeMar 29 Déc - 18:11

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Bonnie&Luke


Ta main avait continué de se perdre dans ses cheveux, toujours de manière douce, toujours de manière tendre, c’était comme si tu étais incapable de te stopper. Tu fermas les yeux lorsque tu sentis sa main se poser sur ta joue, essayant une larme qui avait t’avait échappé. C’était étrange, cependant agréable à la fois. Mais une douleur dans ton épaule vint t’arracher une petite grimace et vint mettre un terme à cette pensée. Le bras était surement trop tendu, alors tu arrêtas quelques instants. Ta tête quitta son cou, et tu pris appui sur tes pieds pour te glisser un peu plus dans le lit. Ton visage au niveau du sien, tu sentis son souffle s’écraser sur ta figure.  Ta main vint se loger sur sa nuque, et commença à jouer avec l’une de ses mèches de cheveux.  Tes yeux s’étaient ouverts, mais tu ne distinguais plus grand-chose dans la pénombre. «   Ca fini toujours par déraper » répétas tu, comme puis lui souligner le point, lui montré qu’il avait lui-même donné la raison qui t’avait poussé à choisir l’isolement. C’était un murmure, tu ne voulais pas parler trop fort, comme si tu avais peur de réveiller les autres habitants de la maisonnée. Ou alors comme si tu avais des choses à cacher. Il avait raison, c’était ça le plus triste, il y avait toujours un moment ou le pire arrive dans les regroupements.  «   C’est différent pour toi. Tu as ton frère, tu as Abbygail, tu as Maegh… Tu les protégerais, et ils feraient la même chose pour toi. » Tu marquas une légère pause dans ta phrase, elle n’était pas terminée, tu ne voulais pas faire long, mais tu avais le sentiment que tu allais parler plus que d’habitude, Luke semblait avoir ce don avec toi, te donner envie de parler ou du moins de lui parler.   «   Je suis seule », tu essayais de finaliser ta pensée dans ces mots, mais ce n’était pas le cas, il manquait quelque chose. Tu te voyais ainsi, seule, mais tu ne savais pas réellement si c’était la bonne définition pour ce que tu voulais exprimer. Tu pris une profonde inspiration, fronça les sourcils «    Vous ne m’auriez pas trouvée, personne ne serait venu pour moi. Et je n'aurais attendu personne, j'ai l'habitude de ne pas être vu. » Sans eux, tu serais morte à l’heure qu’il est. Sans eux, personne ne se serait soucié de ton existence. Tu voulais lui faire comprendre que tu ne comptais pas réellement, dans le sens où personne ne t’a jamais protégé, pas dans les groupes du moins. Ta main glissa de sa nuque à son cou, d’un doigt, tu effleuras les lignes de sa mâchoire. Tu posas délicatement ton front contre le sien et tu fermas les yeux. Ta peau était glacée contrairement à lui, c’était comme un choc électrique ce qui te soutira un léger frisson.  «   Je pourrais… rester… essayer. Parfois j’aimerais trouver quelqu’un qui viendrait pour moi.   » Dans ta réflexion, ton doigt avait glissé sur sa joue, finissant sa route sur les lèvres du garçon que tu te contentant d’effleurer du pouce.  «   Mais je suis seule depuis le début, je ne vois pas pourquoi ça changerait. » Conclusion triste. Pourtant, tes sanglots semblaient être moins présents.
Les larmes continuaient de perler sur tes joues. C’était peut-être ça qui te rendait triste depuis que tu étais ici. Que tu voyais que certains avaient encore de la famille, des amis, d’avant l’épidémie et que toi, tu avais simplement été seule. Les vestiges de ton ancienne vie n’étaient que des souvenirs. Personne ne se souviendrait de la petite fille timide et bienveillante que tu étais. Non, personne. Ta main quitta son visage et vint reprendre sa place sur sa nuque, recommencer à se perdre dans ses cheveux, comme si de rien n’était. Comme si ce moment d’égarement n’avait jamais existé. Tu avais une boule au ventre, ça faisait du bien de parler, mais d’un autre côté, c’était quand même étrange. Tu ne devais très certainement avoir jamais autant parlé durant ses quelques minutes que dans toute l’année qui venait de passer.  «    J’aiderais. Tu as raison, cela m’occupera surement les esprits.   » Tu ne savais pas quoi répondre de plus, il n’y avait rien à ajouter. Au moins, tu ferais autre chose que rester assisse à côté de la maison en attendant la guérison. Rester ou partir, c’était un choix que tu ne pouvais pas encore faire. Mais tu pouvais au moins garder un semblant d’activité. Tu ne voulais pas prendre l’habitude de ne rien faire. Doucement, tu vins frotter ton nez contre le sien, c’était un geste presque enfantin, tu faisais cela avec ta mère quand tu étais plus jeune. Et tu laissa échappé entre tes lèvres ta pensée  «    Je suis contente que tu m’ait trouvé   » Luke, faisait partie de ce groupe qui t’avait trouvé entre la vie et la mort. Mais tu savais que c’était Luke qui t’avait en quelque sorte sauvé, c’était lui qui avait vérifié que tu n’étais pas infecté, alors que d'autres auraient pu simplement te planter un couteau dans la tête.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeMar 29 Déc - 23:18

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Peut-être que son geste n'était pas le bienvenue. Peut-être s'était-il montré trop direct, trop entreprenant, car à peine son pouce avait-il intercepté cette nouvelle larme sur la joue de Bonnie que celle-ci s'écarta de lui, le laissant une nouvelle fois seul avec ses craintes et ses divagations. Si elle voulait s'éloigner, prendre de la distance avec tout ça, Luke ne l'en empêcherait pas, bien au contraire... Retirant maladroitement sa main toujours présente dans le creux de son cou pour la rabattre contre son propre torse, il ne tarda pas à lâcher un long soupire qui en disant long sur le désespoir qu'il gardait profondément en lui. Soupire, qui venu s'écraser lourdement sur le visage de Bonnie à présent à quelques centimètres du sien. Chose qu'il n'avait pas vu venir tant l'obscurité de la pièce l'empêchait de discerner quoi que ce soit. Communiquer avec la gente féminine était bien trop compliqué pour lui, à chaque fois qu'il pensait bien faire, il visait toujours à côté de la plaque. A croire qu'il était le seul à voir ces signaux qu'elle lui envoyait sans cesse, ou peut-être les inventaient-il lui-même ? Pour se rassurer ? Ou encore se dire que c’était possible qu'une personne autre qu'un membre de sa famille puisse s’intéresser à lui, s'inquiéter de lui ?

Alors qu'il s’apprêtait à s'excuser pour lui avoir souffler ainsi au visage, il fut coupé dans son élan par la principale concernée. Les choses finissaient toujours par déraper, elle avait raison  et à cette simple idée un frisson parcouru son corps tendu et nerveux. Comme avec Maebh, il avait ce mauvais pré-sentiment que les choses n'allaient pas tarder à tourner au vinaigre. Cette fois-ci, il ne voulait pas finir par se fâcher avec les gens. Il n'en avait ni la force ni l'envie. L'expérience de la zone 51 était la plus parlante et la plus douloureuse de toutes, reproduire cela avec Bonnie ne l’enchantait pas le moins du monde. Seulement, la proximité qu'ils partageaient à présent l'encourageait une nouvelle fois à agir, à commettre un acte qui se révélerait à coup sûr être une erreur... Ses murmures sonnaient à ses oreilles comme une douce mélodie tandis que ses gestes eux le poussaient au défi. Si les caresses s'enchaînaient sans jamais s’interrompre, Luke lui agonisait silencieusement les yeux clos. Pire que de la torture psychologique, ce qu'elle lui infligeait sans le savoir le faisait mariner à petit feu dans une lourde culpabilité. Luke ne préférait rien dire, rien faire. C'était peut-être la première fois que Bonnie lui parlait autant, aussi ne voulait-il pas la couper dans son élan. Pour une fois, il allait être celui qui écoute.

Pour avoir longtemps vécu ce que Bonnie était en train de traverser, il arrivait sans trop de difficulté à se mettre à son niveau. Disons juste que lui, était resté moins longtemps qu'elle enfermé dans cette solitude morbide mais cela, il l'avait enduré cela suffisamment longtemps pour comprendre ce qu'elle pouvait bien ressentir et rechercher à ce moment précis. « Tu n'as plus à te sentir seule... Parce que tu ne l'es plus. On est là maintenant... Je suis là... Moi aussi je suis content de t'avoir trouvé Bonnie. » C'était présomptueux de sa part, et cela ne lui ressemblait pas. Pourtant il n'avait pas su retenir ces quelques murmures qui, involontairement, s'étaient échappés de ses lèvres à mesures ou celles-ci s'étaient rapprochées de celles de Bonnie. Il aurait aimé pouvoir lui voler un baiser, insignifiant, innocent. Réussir à franchir le pas une nouvelle fois. Si la peur du rejet n'avait pas été aussi forte, il l'aurait sans doute fait. Au lieu de cela, il se contenta de rester immobile, ses lèvres frôlant à quelques reprises celles de Bonnie s'en jamais s'y poser. Luke ne voulait pas revivre ce moment gênant qui avait suivit le baiser avec Maebh, il ne le supporterait pas une seconde fois. D'un mouvement nerveux et vif, il se recula, entrechoquant accidentellement sur son passage le nez de Bonnie avec le sien.

L'embrasser maintenant reviendrait à jouer le rôle du garçon qui profite d'un moment de faiblesse d'une fille pour assouvir ses propres pulsions. Et si Luke désirait aller plus loin, il n'était pas désespéré au point de se rabaisser à ce niveau là... Non. Doucement ses muscles se contractèrent pour lui permettre de venir s’asseoir sur le bord du lit. C'était à moitié recroquevillé sur lui-même qu'il passa ses deux mains tremblantes signe d'une grande nervosité dans sa chevelure brune ébouriffée à souhait. Il ne parlait pas, a vrai dire il ne savait pas quoi ajouter tant la situation était gênante, du moins à ses yeux. Bonnie ne semblait pas se rendre compte à quel point ce qu'ils étaient en train de faire était important, grave même aux yeux de Luke. Ce genre de chose... Il ne pouvait pas le faire, puis l'oublier. Se faire rejeter maintenant n'apporterait que de mauvaises choses. Luke se connaissait suffisamment pour savoir qu'il aurait du mal à lui pardonner même si ce n'était pas entièrement de la faute de Bonnie. Et cette rancune se verrait clairement à sa façon de se comporter, d'agir. Les autres colocataires seraient au courant, se poseraient sans doute des questions à leur sujet. Luke éviterait Bonnie, alors qu'il est censé être son jeune chaperon... Ce n'était pas envisageable, vraiment pas. « Putin. » Une conclusion, peut-être hâtive, peut-être stupide, peut-être même trop guidée par ses craintes, mais il ne pouvait pas prendre le risque. Pas cette fois. Pas encore. « Cool... Pour... L'inventaire. Écoutes, j'irai... J'irai lui en parler demain... Et je te dirai ça. Ok ? » La gorge serrée, il tentait de paraître le plus calme et naturel possible, mais même la personne la moins concernée au monde aurait réussi à comprendre que quelque chose clochait. Entre les nombreux soupires qui s'étaient échappés de sa gorge durant sa phrase et ses bégaiements incontrôlés et à répétition, il n'était pas bien difficile de voir clair dans son petit jeu. Luke voulait fuir, tout simplement. Car s'il restait ici, il ne pouvait pas prévoir ce qui se passerait et ne pas contrôler entièrement la situation lui faisait peur. A l'aveuglette, il entreprit de mettre la main sur son t-shirt qui devait, selon-lui, se trouver quelque part à ses pieds, ou sur le bout du lit.


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Dernière édition par Luke Harrison le Jeu 20 Avr - 19:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeSam 2 Jan - 21:05

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Tu ne pus réprimer un léger sourire qui resterait tout simplement caché dans les ténèbres, lorsqu’il t’annonça que lui aussi était content de t’avoir trouvé. Tes pensées c’était un instant égaré. Ton cœur avait comme fait un bond dans ta poitrine, tu ne comprenais pas réellement ce qui était en train de se produire alors que ton esprit s’affolait, car tu sentais ses lèvres effleurer les tiennes. C’était la première fois que tu ressentais ce genre de chose, le souffle court, l’envie peut-être de plus. Tu en retenais ta respiration, mais il recula, presque comme si ce moment était aussi perturbant pour lui que pour toi. C’était étrange, tu n’avais jamais réellement pensé à ça. Embrasser quelqu’un. Après tout, les rares fois où ça avait été le cas, tu n’avais pas réellement eu le choix. Puis ta vie en solitaire t’avait simplement préservé de ce genre d’envie digne d’une adolescente de ton âge. Tu sentis la chaleur gagner tes joues, gênée de cette envie d’embrasser. C’était comme avoir une boule dans l’estomac qui te donnait presque l’impression que tu étais malade. C’était la première fois que ton corps réagissait ainsi. Et toi, tu avais du mal à comprendre ce que cela voulait dire. Puis il s’éloigna, comme si quelque chose l’avait dérangé. Frustrée, c’était probablement ce que tu étais sur l’instant, c’était comme si quelque chose l’avait tout simplement répugné à ton contacte, non pas qu’habituellement tu te préoccupais de la manière dont on te percevait, mais sur l’instant, c’était la seule chose qui était en train d’embrumer ton esprit. Mais il y avait cette boule dans l’estomac qui ne voulait partir. Une injure vint traverser les lèvres de Luke, tu avais du mal à saisir de pourquoi de son mot. Peut-être qu’il était en pleine réflexion et que sa pensée avait simplement franchi ses lèvres sans qui le veuille réellement.

La gorge sèche, tu fis momentanément abstraction du reste, alors que tes mains vinrent chercher la petite lampe de poche que tu avais laissée traînée sur la table de nuit. Rapidement tu l’allumas, n’éclairant que le sol. C’était quelque chose que tu avais l’habitude de faire, ne jamais éclairer que le sol pour vérifier l’endroit où tu allais poser les pieds, mais également afin d’éviter qu’on remarque cette lumière qui était finalement, quand tu étais dans la nature, la seule chose qui montrait ta position ou rôdeur, mais également aux autres survivants. Dans un souffle, tu vins poser tes pieds au sol, laissant tes jambes nues en proie à la fraîcheur de la nuit. C’était plaisant d’une certaine manière. La lumière éclairait tes pieds, tes jambes, tu ne te rendais pas compte sur l’instant que ce n’était pas forcément une chose à faire ne présence d’un garçon. Montrez autant de sa peau, mais c’était quelque chose que finalement, tu n’avais jamais appris. C’était comme le scandale qu’Abbygail t’avait fait lorsqu’elle avait remarqué que tu ne portais pas de soutien-gorge, tu n’avais pas compris pourquoi elle avait réagi ainsi. Non, mais que tu n’avais pas de pudeur, mais ton isolement, et le fait que tu n’avais plus eut de figures paternelles ou maternelles depuis des années t’avais empêché de comprendre que certaine chose n’était pas à faire. Mais sur l’instant, tu t’en fichais qu’il voit tes jambes, à vrai dire, l’idée que cela puisse déranger ne te traversait même pas l’esprit. Finalement, tu fis quelque pas pour parvenir à ton sac. Ici, toutes les ressources étaient mises en commun, mais tu n’avais pas voulu te séparer de tes affaires. Après tout, tu n’étais pas là par choix, ils le savaient, tu le savais. Et personne ne t’avait encore fait de remarque sur ton égoïsme, après tout tu n’étais encore que bien trop sauvage pour eux. Peut-être même qu’ils étaient rassurés d’une certaine manière, que tu n’as pas montré pour le moment l’envie de rester. Bref, tes pensées semblaient toutes te guider bien loin de ton objectif qui était tout simplement de saisir la bouteille que tu avais dans tes affaires. Ce que tu fis dans le plus grand des silences. Luke était silencieux, cela était étrange, après tout c’était un garçon bavard. Mais la proximité de vos êtres t’avait légèrement perturbée et tu supposais que c’était surement le même cas pour lui. Tu étais accroupie devant ton sac et tu avalais deux gorgées d’eau, puis tu te tournas vers lui. Cette frustration était toujours présente, tu ne comprenais pas cette envie qui te restait à l’esprit depuis maintenant quelques minutes. Puis tu réalisas qu’il cherchait ses affaires. Allons bon, maintenant il allait te laisser seule. Non, mais que tu voulais qu’il reste ou pas, mais il avait réellement un comportement étrange ce soir, et toi tes idées tout aussi étranges semblaient-elles.

Après avoir rangé ta bouteille, tu vins faire le chemin inverse, retourné dans ton lit, la lampe torche toujours pointée sur le sol. Puis tu t’arrêtas devant Luke, lentement tes mains vinrent saisir son t-shirt et tu le lui tendis. Tu ne savais pas pourquoi, mais tu cherchais à croiser son regard. Même si la lumière de ta lampe ne te permettait pas de déchiffrer les expressions de son visage. Tu cherchais simplement à essayer de deviner ce qu’il avait. Mais tu sentis ton palpitant s’emballer alors que vos regards se croisaient. Tu ne savais pas réellement ce qui te prit doucement tu vins t’asseoir à côté de lui. Tu vins poser ta main sur sa joue et posas délicatement tes lèvres sur les siennes. Tu ne savais pas réellement d’où te venait cette envie. Quelqu’un de plus âgé t’aurait surement parlé du fait que les adolescents n’étaient que trop facilement contrôlés par leurs hormones. Mais encore une fois, c’était une discussion que tu n’avais jamais eux, faute de repère adulte dans ta vie. Dans un souffle, tu vins rompre le contact de vos lèvres. Puis porta ton attention sur tes mains qui commençait à jouer avec la lampe torche, un geste assez nerveux qui montrait simplement une petite gêne de ta part. «    Pardon. Je n’aurais pas dû, c'était idiot... »  Laissas-tu échapper dans un souffle, comme une enfant qui aurait peur d’avoir fait une bêtise ? «    Tu peux partir si tu veux. »  Laissant échapper un grand soupire, après tout, s’il était en train de chercher ses affaires, c’était pour cette raison, non ?  Tu appuyas à trois reprise sur le bouton ou allumer et éteindre la lampe. Tu essayais de te concentrer sur le cliquetis du mécanisme pour faire partir le chaud de tes joues.



Emi Burton
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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeLun 4 Jan - 0:49

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I'm selfish, impatient and a little insecure. I make mistakes, I am out of control and at times hard to handle. But if you can't handle me at my worst, then you sure as hell don't deserve me at my best. Δ

Dans son dos, il l'entendait se mettre à bouger à son tour, sans réellement distinguer ses faits et gestes quoi que ceux-ci semblaient s'écarter de sa position à son plus grand soulagement. Ce n'est que d'un coup d’œil discret et lorsqu'une lumière vint éclairer faiblement la chambre qu'il pu enfin entrevoir le corps fin de Bonnie s'agiter à quelques mètres de lui. Au vu de son comportement, elle semblait elle aussi chercher quelque chose au sol et si sa première conclusion fut qu'elle l'aidait à trouver son t-shirt, il changea bien vite d'avis en entendant un son proche de celui d'une bouteille que l'on presserait. Cela ne le mena qu'à la simple constatation que sa gorge était elle aussi asséchée. Profitant toutefois de la lumière produite par la lampe torche de Bonnie, il s'activa de plus belle pour trouver son t-shirt. Plus vite celui-ci allait se retrouver en sa possession et plus vite il pourrait sortir d'ici et rejoindre Nikolaï, qui allait une fois de plus se faire déranger dans son sommeil réparateur par son emmerdant de grand-frère qui choisissait toujours des heures improbables pour venir se coucher. Tout cela bien sur, après un passage obligatoire aux toilettes.

Il pouvait l'entendre, le sentir même, Bonnie se rapprochait de lui et à mesure où cela se produisait, son cœur s'emballait de nouveau. Il n'avait toujours pas récupéré son t-shirt et n'allait d'ailleurs pas tarder à l'abandonner pour s'enfuir d'ici car si rester devant elle torse nu était devenu chose acceptable dans le noir, cela n'était pas vrai s'il y avait un tant soit peu de lumière. S'exposer ainsi à elle, dans ces circonstances le mettait mal à l'aise. Ironique pour quelqu'un qui avait passé plus de 4 mois enfermé dans une cage, accolé les uns aux autres avec ses compagnons d'infortune. Lui qui pensait que sa pudeur avait été rayée de la surface du globe à ce moment précis... Voilà que Bonnie venait de lui faire reconsidérer la chose en moins d'une fraction de seconde. Tournant le visage dans sa direction pour briser le silence bien trop pesant à son goût, il se rétracta tout aussi rapidement après avoir entrevue les jambes totalement dénudées de celle-ci. Avait-il fait quelque chose de mal pour que le sort s'acharne autant contre lui ? Feintant l'indifférence la plus totale, il venu fermer les yeux quelques secondes tout en se pinçant très légèrement les lèvres. Comme si se replonger quelques secondes dans le noir allait l'aider à réfléchir, réagir. Comme si ses prières furent enfin entendu, un tissu vint se poser doucement sur ses mains moites et légèrement trembles. Pour une raison qu'il lui était totalement obscure, Bonnie avait retrouvé son t-shirt en quelques secondes pour lui rendre. De ce geste, Luke en compris la signification simple mais efficace qu'il était cordialement invité à partir, chose qu'il comptait faire sans tarder. Elle lui rendait ses affaires, il les prenait et ils oublient tous les deux ce qu'il s'était passé ici, sans en parler à personne. Luke était tout à fait d'accord avec ça.

Tournant la tête une nouvelle fois vers Bonnie dans le but de la remercier, lui souhaiter bonne nuit et s'excuser au passage pour son comportement pour le moins étrange, aucun son ne réussi à s'échapper de ses lèvres entre-ouvertes. En fait, tout se serait bien passé s'ils n'avaient pas établi ce fameux eye contact pour le moins déroutant qui lui avait tout bonnement coupé l'herbe sous le pied. Lorsque Bonnie venu glisser l'une de ses mains jusque sur sa joue, son corps tout entier se crispa et cela même durant les premières secondes du baiser qu'elle lui accordait. Bien vite, toute la tension finit par retomber, s'écoulant calmement dans un long et profond soupire de délivrance. L'échange avait été si surprenant et rapide que la main de Luke n'avait pas eu le temps d'atteindre le cou de Bonnie. Elle s'était contentée de rester à mi-chemin, seul le bout de ses doigts frôlant très légèrement sa peau. Ce moment, aussi court fut-il, faisait sans doute partie des moments les plus heureux de sa courte vie de survivant. Il ne s'agissait que d'un baiser et pourtant, cela signifiait tellement de choses aux yeux du brun qui rouvrit finalement les yeux pour sortir de cet état de transe dans lequel Bonnie l'avait involontairement plongé. « Non, non.» S'empressa-t-il alors de répliquer le souffle court. « C'est, c'est moi qui suis idiot. Je voulais juste... » Sortant discrètement le briquet présent dans la poche de son jean, il venu attraper la petite bougie avec laquelle il était arrivé avant de l'allumer d'une main tremblante et de la poser nerveusement sur la table de nuit à côté d'eux. « Mettre un peu de lumière... J'adore les soirées à ambiance comme ça. Non...Non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Je, ce que voulais dire...» Tentant de retrouver son calme tout en essayant de masquer son ancienne envie de fuir, il posa doucement et avec une certaine hésitation sa main droite sur celles de Bonnie qui semblaient bien agitées à leur tour. A croire que dans cette situation Luke comme Bonnie n'étaient pas dans leur zone de confort et constater cela lui redonna un brin d'assurance. « C'est que je compte bien rester encore un peu. Si tu veux bien de moi encore quelques minutes, bien sûr. » D'un petit sourire gêné, il décrocha son regard du sien pour venir saisir la lampe des mains de Bonnie. Il venu l'éteindre quasi instantanément avant de la reposer sur la table de nuit, à proximité de la bougie qui réchauffait faiblement l'ambiance des lieux de sa lumière douce. Ce n'était pas que les cliquetis incessant l'énervait, mais plus que cela le rendait inquiet quant à la démarche qu'il devait suivre à présent. Luke n'était jamais allé aussi loin, en fait personne n'avait jamais voulu de lui. Si inconsciemment il craignait une possible farce, il ne pouvait se résoudre entièrement à cette idée. Abbygail aurait pu jouer de lui de la sorte, Maebh sous alcool aurait également pu, mais pas Bonnie. Certes il ne la connaissait pas comme il connaissait les deux autres, mais savait que cela ne lui ressemblait pas. Vraiment pas. La bougie éclairait peut-être moins que la lampe torche, mais avait le mérite d'être plus discret et naturel, cela n’empêchant pas pour autant Luke de pouvoir à nouveau plonger son regard polaire dans celui de Bonnie.

Il se disait que si elle avait accepté de l'embrasser une fois, il pouvait bien réessayer une seconde fois sans craindre de recevoir une gifle en retour. L'envie de ré-expérimenter cela devait être bien visible à travers son regard tant celui-ci était devenu de plus en plus insistant à mesure où les secondes s'écoulaient. A partir de maintenant, il allait arrêter de réfléchir aux conséquences, souvent désastreuses, de ses actes pour profiter pleinement de ce moment intime qu'il commençait tout juste à partager avec Bonnie. S'approchant d'elle à nouveau timidement pour venir lui voler un second baiser tout aussi doux que le premier, sa main gauche quant à elle venue se poser le long de sa cuisse nue, qu'il était difficile pour Luke d'ignorer plus longtemps. Son cœur battait la chamade comme jamais et son corps en plus de devoir subir une succession de bouffée de chaleur dû aux circonstances actuelles commençait réellement à devenir hors de contrôle. Une première pour Luke qui avait toujours prôné la réflexion aux dépens de l'action. Mais cette fois-ci était différente, il avait besoin d'extérioriser tous ces sentiments nouveaux qui se chamboulaient violemment à l'intérieur de lui... Comme téléguidée, sa main gauche glissa lentement contre sa chair pour remonter jusqu'à sa hanche, s'arrêtant net au contact de son t-shirt qui devait retomber sur ses cuisses. En aucun cas, Luke n'aurait eu l'idée malsaine de venir se glisser là-dessous et au contraire, le contact de ce tissu eu un effet encore plus efficace que du répulsif tant sa main gauche quitta instantanément la cuisse de Bonnie pour venir simplement se poser à côté d'elle sur le lit.


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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeVen 8 Jan - 22:38

can you hear it?
Bonnie&Luke



« Tu n'as pas besoin de t'expliquer. Tu me l’as déjà dit, tu es chez toi. Tu peux rester le temps que tu voudras. » Tu laissas échapper dans un souffle, le regard toujours rivé sur le sol. Il retira la lampe de tes mains, puis d’une certaine manière répondit à tes avances. Si on pouvait parler d’avance. Toi-même tu ne savais pas que ce que tu étais en train de faire. Tu étais un peu perdue, tu te sentais simplement envahi par une vague de chaleur qui te donnait simplement des envies que tu n’avais jamais cru.

Entre lui et toi, cela semblait devenir réel. Vivant. Mouvant. C’était comme si tu en avais toujours crevé d’envie depuis plusieurs jours, mais que tu ne l’avais jamais réellement remarqué. Tu ne pus t’empêcher de te mordre la lèvre, réfléchir. Ce n’était pas réellement quelque chose qu’il fallait, tu ne devais pas avoir d’attache, tu devais simplement être libre de tes actes, sans que personne ne puisse se permettre d’avoir quelque chose pour te retenir. Mais tu avais le sentiment que c’était peut-être déjà trop tard. Tu le savais, tu allais t’en mordre les doigts. Mais tu en avais envie alors tu le laissais tenter. Tu ne pouvais pas contrôler la situation, cette bouffé de chaleur qui te fit frémir lorsqu’il laissa glisser sa main sur ta jambe te le signalait, le léger gémissement que ta gorge voulait laisser échapper te le confirmait, puis tu reculas ta tête pour détacher tes lèvres des siennes. Tu ne contrôlerais rien, lui non plus. La douce ironie, dans ce monde où la vie n’est plus la même, vous étiez actuellement en train de jouer le rôle de parfait adolescent en proie à leurs hormones. C’était la première fois que quelqu’un montrait de la tendresse à ton égard, du moins dans ce genre de situation. Tu n’avais jamais eu le choix, tu n’avais jamais embrassé quelqu’un par envie, tu n’avais jamais eu envie d’embrasser quelqu’un même. Luke t’avait désarmé, assez facilement, lorsque vous vous étiez rencontré, finalement cela en était peut-être la raison. Malgré tes a priori, tu allais te plonger dans ses bras avec délice et sans aucune arrière-pensée. À cet instant, tu t’en fichais du reste. Tu voulais simplement rester en tête-à-tête avec Luke. Ta bouche était trop proche de la sienne, tu le savais, pourtant tu en voulais encore. Encore de la tendresse, ta main vint glisser sur sa joue, finir dans sa nuque. Tu t’approchas, tu réduisais l’espace entre vous, posant ta seconde main sur son bras. C’était comme si ton corps avait envie d’apprivoiser le sien, petit à petit, sans vous brusquer. Bien que tu sentais au fond de toi quoi l’envie de le brusquer de te dérangerait pas. Il était moins innocent, ce baiser, un peu plus insistant, tu ne savais pas pourquoi. Tout ce que tu sentais c’était ton corps frémir, comme si tu avais la chair de poule sans avoir froid. Une étrange sensation. Ta main glissa doucement le long de son bras, par finir par s’agripper en douceur sur la taille du garçon. Tu voulais le sentir contre toi, ne sachant pas réellement quoi faire, tu rompis le baiser, reprenant ton souffle. Tes yeux fixaient toujours ses lèvres, comme si tu n’en avais toujours pas eu assez, comme si tu voulais pouvoir l’embrasser encore et encore. Tu perdais petit à petit le contrôle de tes actes, comme si tu n’étais plus au contrôle de rien. Lentement, tu vins te glisser sur ses jambes, le faire face, resserrant ton étreinte à son égard. Doucement, tu vins glisser tes lèvres sur son cou, une fois, deux fois, c’était doux. Rien de bien brusque. Toujours dans une tendresse incontrôlable. Puis tu lui refais a nouveau face, tes yeux plongé dans les siens.
« Tu aimes les soirée à ambiance donc ? » Déviant le regard sans honte sur les lèvres du garçon. Tu sussurais ta phrase, essayant quelque peu de te retenir, garder un semblant de contrôle sur la situation, mais finalement c'était peut-être perdu d'avance. Tes mains tremblottaient quelque peu, tu n'es pas à l'aise avec tes actes, ce n'est pas de la honte mais simplement car tu as le sentiment que tu en as besoin. Ressaisie toi, vient murmurer ta conscience. Mais c'est trop tard. Tu apprécie trop l'instant. Ton corps, frisonne, de cette découverte, d'extérioriser ce besoin de douceur.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeLun 11 Jan - 17:57

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Bonnie & Luke
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C'est vrai... Luke avait fait toute une scène à l'arrivée de Bonnie pour lui expliquer les règles du camp et par la même occasion, bien lui faire comprendre qu'elle n'était qu'une simple invitée ici. Avec du recul, il regrettait ses dires. Qui était-il pour pouvoir la juger ainsi ? Que pensait-il avoir de plus qu'elle pour se sentir aussi supérieur ? Rien. Luke s'était juste fourvoyé, une fois de plus. Il n'était en rien différent d'elle et cette maison n'était pas à proprement parler son « chez-lui ». De chez-soi, il n'en avait plus depuis des années. Cette maison n'était qu'un abri temporaire de plus pour son frère et lui, pourtant il se l'était approprié en quelques jours à peine. Mais c'était faux, elle appartenait à toutes les personnes qui habitaient sous son toit et plus les jours passaient et plus les locataires se multipliaient. Cette maison appartenait donc aussi bien à Bonnie qu'à lui, elle finirait bien par le comprendre d'elle-même.

Jamais Luke n'aurait pensé tomber aussi rapidement et facilement dans les filets d'une personne. Pourtant les faits étaient là, Luke n'arrivait pas à s'en défaire et les baisers brûlants qu'ils s'échangeaient n'avait rien de comparable à la proximité qu'ils partageaient. Son corps voulait brusquer un peu les choses tandis que son esprit lui se forçait de rester imperméable face à cette multitude d'émotions qui l'accablaient de l'intérieur. Inconsciemment, Luke se mettait des barrières, essayant avec tant de bien que de mal de freiner les événements ne sachant pas exactement où cela allait le mener, ni même s'il serait capable de résister encore longtemps aux avances de plus en plus insistantes que Bonnie lui faisait. A cause de cette peur de l'inconnu, Luke avait l'impression d'avoir un temps de retard sur toutes les actions de la brune. Ses lèvres dansaient au rythme de celles de Bonnie sans jamais parvenir à prendre le dessus. C'était frustrant, voir même décourageant pour Luke qui rencontrait des difficultés à jouer sur les deux fronts. Arrivera bien un moment où il devra faire un choix entre rester raisonnable ou s'abandonner totalement à ses pulsions qu'il n'avait pourtant jamais soupçonné exister en lui... Depuis quand avait-il besoin de ça...? A la seconde même où les lèvres de Bonnie se posèrent dans le creux de son cou, son cerveau grilla net. L'épidémie, les zombies, la mort de ses proches, tout cela n'existait plus et n'avait jamais existé tant ses souvenirs à ce sujet semblaient avoir été rayés de son esprit. Il n'y avait plus que Bonnie. Bonnie et ses caresses. A quoi bon essayer de se contenir quand l'inévitable allait de toute manière se produire ? Luke ne pouvait pas lutter et il ne raterait pas cette opportunité que Bonnie lui offrait. Il ne pouvait pas passer à côté de cela par simple peur, Luke avait suffisamment eu peur, il fallait à présent aller de l'avant. « J'adore... Pas toi ?» se contenta-t-il de murmurer à son tour dans un soupire sans savoir s'il répondait à la question que Bonnie venait de lui poser où s'il extériorisait verbalement ce qu'il ressentait sur le moment.

Son avant-bras venu s'enrouler doucement autour de sa taille, collant encore un peu plus le corps de Bonnie contre le sien, voulant la sentir toujours plus proche du sien. Tout comme lui, Bonnie était maigre. Luke pouvait le sentir à mesure où sa main droite se glissait sous son t-shirt en direction de son dos, franchissant finalement la première barrière qu'il s'était si durement fixé jusqu'alors. Mais cette fameuse maigreur n'enlevait en rien le charme qui se dégageait d'elle et qui semblait rendre de plus en plus accro Luke. Il s'agissait aujourd’hui de la corpulence dite « classique », rare étant ceux qui avaient encore des stocks bien garnis dans leur poignées d'amour. Aussi, Luke ne fut en rien déstabilisé par cette pseudo-découverte. En fait, il aurait même pu compter chacune de ses côtes qu'il effleurait du bout des doigts durant cette douce ascension, quoi que légèrement tremblante, pour terminer sa course entre ses omoplates. A la suite d'un puissant soupire, il venu à son tour déposer ses lèvres dans le coin de sa mâchoire, déviant peu à peu vers son oreille avant de descendre dans son cou. Luke tremblait terriblement et n'arrivait tout simplement plus à départager ses sentiments. S'agissait-il de peur, d'angoisse, d’excitation ? C'était impossible à identifier, sans doute un mélange exquis de tout cela qui ne rendait que la chose meilleure et unique. De sa main gauche encore libre, il venu saisir assez fermement la cuisse de Bonnie, l'invitant une nouvelle fois à s’asseoir un peu plus sur lui.

Les bouffées de chaleurs se succédaient les unes aux autres, rythmées par les battements vifs de son cœur qui semblait vouloir s’échapper de sa poitrine après une certaine constatation : Bonnie ne portait définitivement pas de soutien-gorge et Luke ne parvenait pas à savoir si cela était normal, calculé ou juste...Accidentel. Il ignorait également si Abbygail ou Maebh en portaient pour dormir, mais ne chercha pas plus à comprendre. Ce constat eu un effet encore plus stimulant que le reste sur le garçon qui s'abandonna finalement à ses besoins, ne s'agissant même plus d'envie, mais bien d'une nécessité. Luke en voulait plus, son corps tout entier en demandait davantage que ces simples caresses, sans savoir si sa requête était envisageable. Coinçant le bas du t-shirt de Bonnie entre les doigts de ses deux mains, il entreprit alors de lui retirer doucement en prenant soin de laisser courir ses mains sur son ventre à mesure ou celles-ci entraînaient le t-shirt dans leur course effrénée.


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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeMar 12 Jan - 22:52

can you hear it?
Bonnie&Luke


Lorsqu’il posa ses lèvres sur ton cou, tu te mis à trembler. C’était comme si vous deux corps étaient faits pour se rencontrer. Faits pour se toucher et se caresser. Ta tête bascula en arrière, tu appréciais bien trop la situation, ton corps réclamait beaucoup plus. Sa chaleur t’envoutait, sentir son souffle sur ta peau faisait naitre des frissons qui couraient de ton épaule, puis le long de ton échine jusqu’au creux de tes reins. C’est la première fois que tu ressentais cela. Ce n’est pas juste les baisers, pas la caresse. C’est simplement lui qui est en train d’anéantir ta raison. Pourtant, elle se fait une dernière fois entendre : attention.
Doucement, tes mains vinrent se poser sur les siennes, avant qu’il monte trop haut. Avant qu’il soit trop tard. Tu aurais probablement dû lui dire gentiment que ce n’était pas quelque chose de bien. En soit, toi-même tu ne savais toujours pas si tu voulais rester ici, c’était créé une attache qui risquait plus de poser de problème qu’autre chose, du moins, en ce moment c’était ce que tu pensais. Tu hésites, bien que tu avais passé beaucoup de temps seule, tu n’étais pas idiote pour autant. Tu savais ce qui était en train de se passer, ce qui allait se produire si l’un de vous ne retrouvait pas la raison. Un reste de pudeur, peut-être, ou alors une crainte soudaine de ce qui va suivre. Personne ne t’avait jamais accordé ce genre d’attention, mais ce n’était pas pour autant qu’on n’avait jamais usé de toi. Ce n’était pas quelque chose dont tu aimais te remémorer. Mais au fond de toi, tu avais savait que ce n’était pas la même chose. Ce n’était pas un quelconque monstre qui voulait simplement faire de toi un instrument dans une satisfaction plus malsaine qu’autre chose. C’était différent. Prenant une profonde inspiration, tu te rendais compte que cette réflexion d’avait pas réellement pas lieux d’être. Tu avais choisi de l’embrasser pour une raison qui t’était parfaitement inconnue, tu avais décidé d’adopter un comportement nouveau, et que tu te pensais incapable. Alors, c’était simplement de la peur, probablement.
Ton cerveau était comme en surchauffe, comme ton corps. Tu avais les joues en feu, un million de papillons dansent dans ton ventre et quand tu lèves les yeux, tu rencontres son regard animé d’un désir irrépressible. Tu poussas un soupir lourd de sens, tu n’arriveras pas à t’arrêter maintenant, tu savais que tu n’écouterais pas ta raison, puis tu souris timidement, c’était peut-être la première fois que tu le faisais, même en sa présence, tu avais perdu ce genre d’habitude : sourire. « C’est une nouveauté. »  Laissas-tu échapper dans un souffle. Tu ne répondais pas réellement à son interrogation, mais ton regard parlait pour toi. Vos bouches se retrouvent. Votre baiser se fait urgent, profond. Tu laisses tes sens te guider, alors que ses mains se font plus exploratrices que jamais, entraînant dans leurs parcours ton t-shirt. Tu perdais le contrôle. Tu laissais courir tes doigts sur son torse, son ventre, de plus en plus bas. Finissant par lui agripper les hanches, comme pour essayer de réduire encore plus l’espace entre vos corps. C’était une sensation nouvelle, puissante, impérieuse. C’était comme si tu avais besoin de lui, de ses mains, comme si tu le voulais, tu l’avais toujours voulu. C’était un baiser qui devenait de plus en plus sensuel. Tu te laissais perdre dans un tourbillon de sensation que sa bouche te faisait découvrir. Tu n’arrivais pas à tenir en place, tu n’arrivais pas contrôler ton corps. Déjà tu laissais passer tes avant-bras sur ses épaules, enfouissant ton visage dans son cou que tes lèvres allaient à nouveau explorer. Ta respiration devenant plus rapide, comme ton cœur.

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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeDim 17 Jan - 16:36

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Bonnie & Luke
I'm selfish, impatient and a little insecure. I make mistakes, I am out of control and at times hard to handle. But if you can't handle me at my worst, then you sure as hell don't deserve me at my best. Δ

Quand ses mains se posèrent sur les siennes pour l'empêcher d'aller plus haut et par la même occasion lui retirer son haut, Luke plongea immédiatement son regard coupable dans le sien. Il sentait bien qu'il venait de commettre une erreur en voulant trop accélérer les choses, ou du moins qu'il avait pris un peu trop de liberté. Cela gênait Bonnie, cela se voyait clairement et rester dans cette position délicate le mettait terriblement mal à l'aise. Luke n'osait plus bouger au risque d'aggraver encore un peu plus les choses. Hésitant, il ne tarda pas à détourner les yeux quelques secondes avant de replonger son regard dans le sien, bien décidé à agir : « On... est pas obligé tu sais... » murmura-t-il dans un souffle à l'égard de Bonnie qui semblait soudainement bien pensive. Son comportement rendait anxieux Luke qui, coupé dans son élan, ne savait plus comment agir pour arranger un tant soit peu la situation. Il ne savait tout simplement pas comment répondre aux attentes de Bonnie, ni même ce qu'elle voulait réellement de lui. « Je veux pas te forcer. » rajouta-t-il la voix serrée. Il ne manquerait plus que Luke se comporte exactement comme tous ces connards qu'il avait pourtant tant critiqué ces dernières années. Ces types qui n'avaient jamais hésité à faire ce qu'ils voulaient sans demander l'avis de l'autre, ni même se demander si cela était partagé des deux côtés. Peut-être qu'en fin de compte, Luke n'était pas aussi différent qu'il se forçait à le croire... Luke n'avait bien sûr pas pensé à mal en agissant de la sorte, il avait vraiment cru voir des signes, comprendre que Bonnie le voulait également, mais peut-être avait-il simplement été aveuglé par sa propre envie. Une bien triste constatation qui le fit rapidement retomber sur terre. La mine inquiète, il la fixait silencieusement, cherchant désespérément des réponses à ses questions. Rien ne parlait mieux qu'un regard et pourtant, Luke ne parvenait pas à savoir ce qui se passait dans la tête de la brune à cet instant précis. Qu'il se maudissait intérieurement pour avoir fait ça, il était si stupide...

Pourtant un fin sourire vint doucement étirer les lèvres de Bonnie, à la plus grande surprise du brun qui n'en était que plus perdu. Il lui fallut plusieurs secondes pour en comprendre la signification et l'accompagner à son tour d'un sourire pour le moins remplit de gêne. Ne rien faire était parfois la bonne solution, Luke l'avait appris à ses dépens. Cela devait bien faire une bonne semaine maintenant qu'il essayait de faire retrouver le sourire à Bonnie et contre toute attente... Ce n'était pas ses paroles qui avaient fonctionné. Lâchant un petit rire nerveux, en évacuant par la même occasion toute sa crainte, ils reprirent rapidement là où ils s'étaient arrêtés, avec cette fois-ci une toute nouvelle intensité. Cette histoire avait légèrement refroidit le garçon et lorsque Bonnie s’empara de ses lèvres il était un peu, pour ne pas dire totalement, dépassé par les événements. Luke ne savait pas ce qu'il était censé faire maintenant et cela devait se sentir dans ses gestes maladroits et à répétition. Une chose n'avait pourtant pas changé, il la voulait tellement... Ses mains le transportaient dans une autre dimension à mesure où celles-ci parcouraient son torse, son ventre... C'était agréable, transcendant même, bien trop pour son cœur qui menaçait de céder une fois de plus tant ses battements se faisaient de plus en plus violents. Luke était à la fois rassuré et déçu que les mains de Bonnie n'aient pas glissés encore un peu plus bas, mais toutes les bonnes choses devaient se faire attendre, il en avait conscience. Mais qu'est-ce que cela pouvait le frustrer...

Enroulant l'un de ses bras autour de sa fine taille pour ensuite venir attraper fermement sa cuisse de sa main libre, Luke se releva avec délicatesse. Il aurait été regrettable de la blesser dans un mouvement brusque avec son épaule en compote. La portant quelques secondes contre lui pour venir inverser leur place sur le lit, il ne regretta en rien sa décision se sentant bien plus intimidant au dessus d'elle qu'en dessous. Quitte à devoir mener la danse, autant prendre les devants avant que les choses n'échappent totalement à son contrôle. Sans pour autant lui voler un nouveau baiser, il resta immobile à quelques centimètres de son visage observant successivement ses lèvres et son regard sans réussir à s'arrêter. « Tu es sûre...? » Préféra-t-il de nouveau s'assurer avant d'aller plus loin. Il aurait aimé lui poser bien davantage de questions, mais n'était pas à côté de la plaque au point d'ignorer que ce n'était clairement pas le moment. Il aurait voulu lui demander pourquoi, pourquoi lui. Au lieu de ça, il se contenta de lui remettre une mèche de cheveux derrière son oreille qui était venue se perdre sur son visage.

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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeLun 25 Jan - 12:39

can you hear it?
Bonnie&Luke


Quand l’un de ses bras s’enroulera autour de toi et  qu’il vint attraper ta cuisse, tu ne pus cacher un hoquet de surprise. Tu ne t’attendais pas à ce qu’il t’empoigne aussi fermement. À vrai dire, tu ne t’attendais pas à ce qu’il prenne ainsi l’ascendant sur toi. Et pourtant, tu l’avais laissé faire incapable de réagir, tu te sentais transporté ailleurs. Tu laissas simplement tes mains se poser sur ses épaules, pour l’aider à te maintenir alors qu’il se remit sur ses pieds pour finalement te poser sur le lit.Alors qu’il prenait maladroitement place sur toi, tu sentis ton corps se raidir. La sensation n’était pas comme elle devrait être, tu sentais ton corps se remémorer de triste souvenir dont finalement tu n’avais oublié que ta détresse. C’était la première fois que tu acceptais tout simplement qu’un garçon puisse réellement pouvoir mettre la main sur toi. La proximité avec Luke te mettrait comme en alerte. Après des années à fuir, finalement tu te laissais capturer, non sans une certaine boule à l’estomac. C'était un mélange de plein de sensation, de sentiment, qui se battait dans ton crâne et dans son corps. L'envie de fuir et de rester. L'envie de l'embrasser et de lui dire de partir. Tu avais peur, mais aussi avait envie qu'il reste. C'était étrange, tu sentais simplement ton corps prendre petit à petit feu, à mesure ou les secondes passaient. Finalement, tu voulais l'embrasser, avoir ce sentiment que quelqu'un se souciait réellement de toi et ne le faisait pas juste pour donner l'illusion qu'il était resté quelqu'un de bien. Luke il était sincère, du moins dans l'intérêt qu'il t'avait porté jusqu'à présent. De ce que tu savais de lui, c'est qu'il ne jouait pas un acte, il était ainsi, il se souciait des autres. Et c'était plaisant.
Ton souffle se faisait court à mesure ou tu ressentais son poids sur ton corps bien plus faible que tu ne voulais le reconnaître. C’était quelque chose de certain, tu avais beau avoir gardé un caractère assez « violent », tu savais que tu n’étais finalement qu’une pauvre petite chose. La privation de nourriture en était la cause, tu aurais été incapable de fuir si tu n’avais pas accepté la situation. Il se souciait de ce que tu pensais, c’était déjà quelque chose d’important, il te demandait ton accord, il voulait s’assurer qu’il ne franchissait pas une limite dont tu n’aurais été qu’un objet. La petite poupée que tu étais ne comprenait pas comment il pouvait imaginer une telle chose. Après tout, même si tu manquais grandement d’assurance, tu n’avais qu’une seule pensée à l’esprit. Pensée qui franchit tes lèvres «  Je ne sais pas… mais… je n’ai pas envie que ça s’arrête. » c’était une évidence même, mais tu ne pus t’empêcher de rougir immédiatement de ta phrase, ce n’était pas que tu avais honte, mais tu avais comme le sentiment de reconnaître une faiblesse. Emportée par des émotions nouvelles, cet émoi dans lequel ton corps se glissait. Laissant échapper un petit soupire, entre la frustration et l’envie, tu désirais quelque chose que tu pensais ne pas avoir le droit de réclamer, et pourtant tu n’arrivais pas à te retenir. Tu vins poser doucement tes lèvres sur les siennes. Tes bras, tremblotant, vinrent glisser contre son torse pour finir dans son dos. Tu l’attirais contre toi. « Et toi ? » murmuras-tu, alors que tu rompais le contacte de vos lèvres. Tu le sentais quelque peu, qu’il était en train de batailler intérieurement. Tu te demandais s’il était comme toi en proie à des questionnements plus ou moins fondé. Après tout, vous n’étiez que des inconnus qui étaient tombés l’un sur l’autre simplement par hasard. Si cela n’avait pas été le cas, tu serais probablement morte, faisant une marche sans fin pour pouvoir rentrer tes dents dans de la chair fraîche. Il t’avait apprivoisé sans réellement réussir à savoir beaucoup de choses à ton égard. Et pourtant, vous étiez tout simplement la, dans le même lit en train de laisser vos corps s’accoutumer l’un à l’autre. À cette pensée, tes mains effleuraient son dos, comme si elles cherchaient à le découvrir. Te laissant emportée par tes sens, l'une de tes mains glissa sur l'un de ses bras, caressant son avant bras du bout des doigts et tu saisis délicatement sa main. Dans un souffle , tu vins la poser sur ton ventre, comme pour lui dire de reprendre ce qu'il avait entreprit quelque instant auparavant. Tu l'avais stopper dans son mouvement, par une réflexion qui finalement c'était tout simplement envolé de ton esprit. Tes yeux étaient plongés dans ses azurs, attendant sa réponse.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeMer 27 Jan - 2:22

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C'était arrivé si vite, si subitement... Jamais Luke n'aurait pensé partager un tel moment de tendresse avec quelqu'un. Et surtout pas avec Bonnie. En la ramenant au camp, il voulait juste prouver aux gens qui l'accompagnaient que l'entraide était la clé de la survie... Chose qu'ils ne semblaient pas tous comprendre à la vue de certains comportements digne des plus grands lâches de tous les temps dont certains habitants du camp faisaient preuves, notamment lors des sorties de ravitaillements. Raison pour laquelle Luke refusait toujours de voir Nikolaï partir seul avec eux. Luke ne leur faisait pas confiance. Mais tout cela, était sans importance pour l'heure. Tout ce qui intéressait Luke, c'était Bonnie. En quelques minutes, elle était passée du simple statut de protégée à celui de la personne qu'il convoitait le plus. Comme cela, d'un claquement de doigt. Bonnie l'avait ensorcelé d'une façon qu'il ne pouvait pas s'expliquer. Luke la voulait et Luke l'aurait, voilà ce qu'il souhaitait au plus profond de lui et l'entendre dire que cette envie était partagé le fit frisonner de désir, lui provocant une très légère chair de poule. C'était tout ce que Luke voulait entendre s'échapper de ses lèvres, c'était tout ce qu'il lui fallait pour s'enflammer de plus belle après ses nombreuses interrogations.

Toujours au dessus d'elle et une partie de son poids reposant contre son corps, Luke se sentait en confiance. Dans cette position, il était sûre qu'elle ne s'enfuirait pas. Pas comme les autres qui l'avaient abandonné au bout d'un moment. Il ne voulait pas que Bonnie parte et pourtant, il savait que ce genre de décision ne lui revenait pas. Bonnie était libre de faire ce qu'elle voulait et penser l'inverse serait une grave erreur de sa part. Devait-il alors continuer, en prenant le risque qu'après tout cela elle parte malgré tout ? Cette fois-ci, il ne le surmonterait pas, il le savait et se sentir aussi dépendant d'une personne le mettait intérieurement hors de lui. Se laissant doucement attiré par les bras de Bonnie, Luke venu enfuir son visage dans son cou, les yeux fermés et les poings légèrement tremblants, y lâchant un soupire mêlant envie et frustration. C'était comme s'il n'arriverait jamais à sortir de cette peur, cette sensation désagréable qui le laissait croire qu'il ne parviendrait jamais à satisfaire ce désir brûlant, le refoulant presque à cause de ses nombreuses craintes. « J'en crève d'envie. » Avoua-t-il la gorge serrée, sans avoir le courage de la regarder dans les yeux. Même s'il sentait qu'il en baverait pour la suite, il ne pouvait tout simplement plus s'arrêter. D'une part car il le regretterait encore plus s'il ne le faisait pas et d'autre part car son corps ne voulait plus écouter sa conscience qui lui disait de partir avant qu'il ne soit trop tard. C'était déjà trop tard.

De sa main tremblante et paisiblement guidée par celle de Bonnie, il hésita quelques instants avant de la glisser timidement sous son haut. Ne cherchant même plus à le lui retirer une nouvelle fois. Cela n'avait aucune importance à ses yeux, Luke n'avait pas besoin de voir la chose pour la savourer comme il se le devait, bien au contraire. Les simples effleurements de ses doigts le long de sa poitrine lui permettait de se faire une idée très claire de ce qu'il découvrait dans l'obscurité de la chambre. Doucement mais nerveusement, tendrement mais avec une certaine angoisse, Luke enchaînait les marques d'affections. Que cela soit dans ses gestes comme dans ses baisers qu'il déposait avec rareté dans son cou puis sur ses lèvres, Luke préférait de loin se tenir au dessus d'elle, son regard jonglant entre ses lèvres et son regard transperçant. Il était à l’affût du moindre signe de malaise, prêt à s'arrêter si cela n'allait pas. Luke éprouvait un attachement bien plus fort à son égard qu'il n'était permis de le faire. Luke l'aimait, énormément. Mais ne lui dirait pas. On ne lui avait que trop répété qu'il s'attachait trop vite aux gens. Il avait toujours eu ce « don ». Don qui n'était malheureusement pas universel, surtout par les temps qui courent. L'attachement était une faiblesse et Luke était terriblement faible en présence de Bonnie, la voilà l'évidence même.

Son corps se tendait nerveusement à mesure où Luke venu s'appuyer un peu plus sur Bonnie, laissant son bassin se placer correctement entre les cuisses de la brune dans une courbe naturelle. En espérant que cet élan ne soit pas perçu comme quelque chose de trop provoquant ou déplacé à ses yeux. Luke n'avait tout simplement pas pu le contenir. Sa tête ne savait peut-être plus comment agir mais, son corps lui semblait connaître instinctivement la démarche à suivre. Cela était d'autant plus perturbant pour Luke qui ne voulait pas céder à ses instincts les plus "primaires". Il ne les avait que trop vu en action chez les autres et ne voulait en rien ressembler à ça. Il voulait juste garder le contrôle, de sa tête, de son corps, de la situation et également de toutes ses émotions qui s'entrechoquaient dans son corps, le faisant bouillir de l’intérieur. Mais cela devait être trop demandé, car sentir Bonnie aussi proche de lui, même malgré l’épaisseur importante de son jean, le fit très légèrement froncer des sourcils.

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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeLun 1 Fév - 1:48

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La chair de poule vint faire l’apparition sur ton corps, parcourant tes bras et tes jambes. L’heure tardive avait eu raison de la température de la chambre. Malgré le fait que ton corps voulait prendre feu, celui de Luke également. La caresse de la fraicheur vint t’interrompre, c’était probablement le dernier rappel, la dernière possibilité que tu avais de stopper l’inévitable. Mais c’était ainsi, tu ne voulais pas, et très certainement pouvait pas, t’arrêter.  Tu plongeas ton regard dans celui de Luke, profitant de cet instant pour reprendre ton souffle.  «  J’ai froid » laissas-tu échapper timidement avant qu’il ne puisse te poser une quelconque question. Vos nez se frôlaient, tu ne pouvais te retenir de mordre ta lèvre, te rappeler que tu devais tout d’abord récupérer le drap afin de le mettre sur vous. C’était assez rapide finalement, et Luke t’aida quelque peu dans la manœuvre. Comme une provocation, ton bassin se colla contre lui. Ce n’était pas volontaire, c’était instinctif. Ton corps cherchait à communiquer avec le sien. Tu perdais totalement le contrôle, c’était tout bonnement quelque chose que tu ne comprenais pas. À vrai dire, tu ne réfléchissais pas. Tu en étais incapable. Tout ce que tu entendais raisonner dans ton esprit était juste «  Encore », tu t’étais trop longtemps négligé, trop longtemps tu avais pensé que tu n’avais besoin de personne. Et là, tu te rendais compte que tu voulais quelqu’un, tu en avais besoin, c’était lui. Il était littéralement en train de te rendre folle, jamais dans ta courte existence tu n’avais éprouvé ce genre de chose. C’était tout simplement plus fort que toi, incontrôlable.  Qu’il t’embrasse, qu’il effleure ta peau de ses doigts, c’était quelque chose d’exquis, c’était la sensation la plus affolante et la plus intense que tu n’avais jamais ressentie. Puis une odeur vint titiller ton nez, comme si quelqu’un avait croqué dans un fruit juste à côté de toi, alors que ce n’était pas le cas. Un souvenir vint te frapper sans aucune raison.
L’arôme de pomme t’avait toujours rappelé des souvenirs d’enfance. Pour être plus précis, il fallait expliquer rapidement que lorsque tu étais plus jeune, tu étais quelqu’un de très curieuse mais également d’extrêmement maladroite, ce qui t’avait valu beaucoup de chute, de larme et de réconfort maternelle qui serait à jamais rangé dans la catégorie souvenir de ta mémoire. Bref, l’arôme de pomme donc, sujet étrange de réflexion qui te sauté à l’esprit à cet instant précis, tout simplement car pour une raison mystérieuse, c’était le gout que tu avais l’impression de sentir. Comme si la situation provoquait en toi un réveil de plusieurs choses, dont les souvenirs et donc cette odeur de pomme. C’était comme être pris au dépourvu, te faisant quelque instant froncer des sourcils comme si tu ne savais plus réellement si tu étais bel et bien dans la réalité ou si tu n’étais tout simplement pas perdu dans un rêve assez réaliste et pour le moins surprenant.  Tu fus cependant très vite ramené sur terre, lorsque tu sentis à nouveau les lèvres de Luke se poser dans ton cou. Accélérant ainsi ton pouls et ta respiration. T’arrachant un léger gémissement qui était en train de clairement annoncer que tu n’étais pas prête à faire marche arrière. Tes doigts vinrent rapidement glisser sur le torse du garçon, avide de découvertes, ils se frayaient lentement un chemin sur ses côtes.  Alors que tu sentais de plus en plus son poids contre toi, tes jambes se resserraient autour de ses hanches. Comme pour le capturer, alors qu’il n’avait pas besoin d’être retenu.
Tu répondais à ses preuves de tendresse, l'embrassant, lui, son cou et son torse. Et tes mains, elles, continuaient leurs chemins dans une grande douceur, progressivement elles se faisaient plus flâneuses. Puis elles rentrèrent en contact avec son jean. Posant doucement ton front contre le sien,tu frôlais ses lèvres avec les tiennes. Incitation à ce qu'il soit plus confiant peut-être. Tu ne savais pas, tu voulais juste ... profiter encore de l'instant, l'espoir étrange que cela n'ait jamais de fin même. Plus vint l'ultime audace de ta part, tes mains vinrent paisiblement se poser sur la boucle de sa ceinture. Ton regard dans le sien, tu entrepris de la retirer. Tu prenais ton temps, progressivement la ceinture glissa le long de sa taille pour finalement la laisser tomber sur le sol. Retenant ton souffle, alors que tes doigts continuaient leurs viles manège. Faisant ainsi sauter le bouton qui retenait son jeans. Tes mains vinrent glisser entre le tissu de so' pantalon et celui de son caleçon, dérivants ainsi sur ses hanches. Tu avais trop peur d'aller plus loin dans ton action, tu ne voulais pas l'effrayer.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeDim 7 Fév - 19:16

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Son corps était dans un tel état second qu'il ne se souciait même plus de prendre en considération ce qui se passait autour d'eux. Peut-être devait-il faire frais, oui, mais cela ne l’atteignait pas le moins du monde. Bien au contraire Luke bouillait. Sa peau était en feu et le souffle qui s'échappait de ses lèvres plus brûlant que jamais. Il l'avait tout de fois aidé à tirer un peu plus le drap sur eux, les enfermant ensemble dans un cocon de chaleur intense, augmentant un peu plus l’intimité qu'ils partageaient déjà depuis de nombreuses minutes. Toutes ses craintes tombèrent au fur et à mesure que sa ceinture glissait le long de son bassin. En agissant de la sorte, Bonnie avait vraiment détruit ses dernières défenses et par la même occasion lui avait bien fait comprendre que ce sentiment, qui le rendait fou, était bel et bien partagé. Luke n'allait pas faire quelque chose qu'elle ne souhaitait pas, il en était convaincu. Comme soulagé d'un poids, il venu glisser l'une de ses mains le long du cou de Bonnie, laissant un sourire timide se dessiner sur ses lèvres. Elle l'avait emprisonné de son regard. Il lui était devenu impossible de s'y détacher et pourtant il y fut bien contraint en sentant ses mains se glisser un peu plus dans son jean. Les derniers neurones encore en course du brun qui lui permettait de ne pas céder totalement à ses instincts primaires grillèrent sous ces caresses. Plus aucune petite voix ne lui disait de faire attention. Plus rien ne le mettait en garde contre les conséquences que ses actes allaient pouvoir avoir sur le reste. Sur Maebh, Abbygail, son frère et les autres en général. Tout cela disparu de son esprit en un claquement de doigt. L'état d’euphorie dans lequel il avait été plongé l'empêchait de réfléchir à quoi que ce soit et cela devait se lire dans son regard animé par une puissante envie. Luke ne pensait à rien d'autre qu'à Bonnie.

Les yeux clos, il se délectait silencieusement de ses moindres caresses envoûtantes, excitantes, lâchant à plusieurs reprises quelques soupires entremêlés de léger râlements de frustration. Mais ces caresses n'étaient plus suffisantes et Luke en était désolé pour Bonnie qui aurait peut-être voulue continuer ainsi, étape par étape... Mais c'était trop lui en demander. Il n'en pouvait plus d'attendre, d'endurer ces pulsions sans pouvoir les contenter pleinement, Luke voulait le faire, maintenant, vite. Dévorant une nouvelle fois ses lèvres dans un baiser brûlant et insistant, Luke se retira rapidement d'elle, faisant glisser l'une de ses mains contre sa jambe pour se libérer de son emprise. Leur corps se séparèrent et instantanément, Luke ressenti un vide. Vide qui le conforta dans son besoin de la rejoindre le plus rapidement possible. Plus qu'une simple envie, Bonnie avait rendu tout cela obsessionnel. Aussi vite que ses mouvements maladroits le lui permettait, Luke retira son jean, en manquant à plusieurs reprises de perdre l'équilibre en position du flamant rose. Le temps qu'il perdait là à essayer de retirer son jean, c'était du temps en moins qu'il passeraient avec Bonnie et savoir cela l'angoissait un peu plus. Une fois son jean éventré sur le sol, il ne tarda pas à la rejoindre de nouveau sous la couette, apportant avec lui un léger filet d'air froid qui lui arracha un frisson. Finalement, Bonnie avait eu raison en tirant le drap sur eux. L’atmosphère s'était grandement rafraîchit et retrouver la chaleur du corps de la brune contre sa peau tiède fut d'un réconfort sans nom.

L'écrasant de tout son poids avant de laisser glisser ses mains sous son haut, bien décidé à se débarrasser une bonne fois pour toute de ce t-shirt qui ne l'avait que trop bridé dans ses actions depuis le début, Luke pris un plaisir incommensurable à le lui retirer. Comme leurs autres vêtements, le haut de Bonnie ne fut pas épargné et termina à son tour sur le sol, laissant à Luke tout le loisir de laisser ses doigts explorer sa poitrine à présent nue. L'une des ses mains s'aventura fébrilement et progressivement autour de son nombril, jouant quelques secondes en dessous de celui-ci avant de continuer sa descente affolante à la rencontre des coutures de sa culotte. Luke aurait pu s’arrêter là, faire demi-tour et passer à autre chose, mais son bras refusait de faire marche arrière. De son regard incertain, il venu chercher une autorisation dans les yeux de Bonnie, sans savoir sous quelle forme celle-ci aurait pu se manifester. Retenant son souffle, il laissa finalement ses doigts s'aventurer timidement sur le tissu, explorant avec gourmandise de nouveaux horizons qu'il n'aurait jamais pensé avoir eu l'occasion de sonder. Partager ce moment avec Bonnie était à la fois exaltant et inquiétant, pourtant Luke ne s'arrêtait pas. Sa main se faisait même de plus en plus instante à mesure où celui-ci commençait à prendre ses repères. « J'ai.. Envie de toi. » avoua-t-il le souffle court, comme si cela n'était pas suffisamment évident. Comme si Luke ne lui avait pas déjà montré physiquement qu'il la voulait. Devant cet aveu sincère, Luke se sentait faible, dépendant et même si cela ne lui plaisait pas, il ne pouvait s'empêcher d'apprécier cette situation décalée et contraire à tous ses principes. Doucement, ses joues devinrent brûlantes et une fois de plus, les mots lui échappèrent dans un murmure doux : «...Je t'aime. »

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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeMer 10 Fév - 19:23

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Tes yeux se fermèrent et tu laissas échapper un souffle qui trahissait toute l'envie qui avant envahit ton être. Ses caresses étaient une bénédiction pour ton corps qui n’avait été que trop malmené depuis des années. Les bouffées de chaleur virent successivement t'envahir, laissant ton corps parler plus que tu ne l'aurais cru. La chair de poule vint faire dresser les poils de tes bras, frisson de désir qui était en train de te rendre folle. Tu capturas les lèvres de Luke, tes bras l’attiraient contre toi, c’était comme si vos corps étaient faits pour se rencontrer et se découvrir. L’innocence n’était plus présente. C’était plus violent, plus passionné. Ta bouche vint à nouveau se poser dans son cou, tu aurais probablement pu y laisser ta marque. Au fond de toi, même si tu avais décidé de ne plus réfléchir sur les conséquences de cette soirée, tu savais que tu allais te mettre dans une situation délicate. Tu n’étais déjà pas la bienvenue dans les lieux, l’hostilité d’Abby et la méfiance de Nikolas était clairement palpable en ta présente et s’ils venaient à savoir que tu l’avais « séduit », les choses risquaient de ne pas aller en s’améliorant. Mais tu t’en foutais royalement, Abby n’était qu’une princesse qui finalement n’avait d’intérêt que pour sa personne et son avis t’intéressait autant que de connaitre le nom des rôdeurs que tu croisais, et Nikolas, n’avait pas vraiment son mot à dire dans les affaires de son aîné. En guise de réponse, tu vins lui souffler au creux de l’oreille « Moi aussi » mais tu dis rapidement prise de court. Lorsqu’il te déclara quelque chose que tu n'avais pas cru entendre. Lentement tu te détachas de lui, plongeant tes yeux dans les siens. Avais tu fabulé ces mots ? Ou alors c’était une farce qu'il te disait cela comme un propos pour te remercier de l'accepter ainsi contre toi. « Euh..j…dit le encore » susurras-tu presque d'une manière enfantine. Tu trouvais en toi une douceur que tu pensais perdue, toi qui jouais les sauvages, c’était comme s’il avait su toucher une corde sensible. L’espoir que s’il te le disait une seconde fois tu remarques que ce soit vrai ou un doux mensonge. L'une de tes mains glissa tendrement contre sa joue, effleurant ses lèvres. La révélation n'avait en rien fait disparaître tes envies, cela devait se voir à ta respiration rapide, à ton regard qui continuait de bifurquer sur ses lèvres. Ta seconde main elle, suivait l’élastique de son caleçon, tu te fais presque timide. De toute manière, tu n’étais pas libre de tes mouvements, il était en position « de force ». Et toi, tu étais comme une gamine qui attendait le matin de réveillon pour avoir son cadeau. «  S’il te plait » ajoutas-tu toujours d’une petite voix enfantine. Tu ne savais pas, ne comprenait pas, ce qui se passant dans ton cerveau et avec ton corps. C’était comme si tu étais devenu en quelques instants quelqu’un d’autre. On t’avait échangé avec un modèle moins sauvage, tu continuais tes élans de tendresse. Tu te surpris, car tu étais effectivement dans une attitude de séduction, alors que tu n’en avais pas besoin. Mais c’était comme instinctif, plus fort que toi, tu voulais simplement qu’il le redise, qu’il le pense, qu’il te fasse vibrer encore et toujours.

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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeSam 13 Fév - 20:11

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Il lui avait dit sans réfléchir. Ces mots pourtant si lourd de sens s'étaient échappés de ses lèvres avec une légèreté déconcertante. Sans qu'ils ne puissent les contenir, sans qu'il ne puisse les comprendre et maintenant que cela était fait, il les regrettait. Il avait peur que cette simple révélation ne la fasse fuir à jamais, mais à l'encontre de toute attente elle lui demanda de se répéter. L’incompréhension était à son paroxysme et le brun ne savait plus comment se comporter, lui-même étant perdu dans ses propres sentiments. En lui demandant ça, elle le faisait douter, se questionner. L'aimait-il réellement ? En toute sincérité ? Ou bien était-ce juste une façon malsaine de la remercier pour se qui allait suivre ? Personne n'avait jamais voulu lui prêter de l’attention comme elle le faisait là, jamais. Il n'arrivait même pas à savoir comment elle avait pu l'accepter aussi près d'elle. Cette Bonnie qui semblait pourtant si réservée, si sauvage. Il se sentait bien en sa présence, comme libéré de toute pression. Il n'avait pas besoin de jouer la comédie, à se faire passer pour quelqu'un qu'il n'était pas juste pour pouvoir survivre ou se faire respecter. Être avec Bonnie était libérateur. C'était peut-être ça finalement ce qu'ils appelaient tous "amour". Se sentir libre avec une autre personne. Alors oui, si tel était le cas... « Je t'aime. » Un nouveau murmure qui s'était fait désirer, qui avait pris son temps à s'échapper de ses lèvres légèrement étirées par un fin sourire. Il n'avait pas su répondre sur le coup, bien trop surpris par la requête de Bonnie, mais il l'avait finalement fait plus tendrement que jamais. En aucun cas de ce sourire il ne se moquait d'elle, il était juste heureux. Voilà bien longtemps qu'il n'avait plus pensé pouvoir vivre quelque chose de semblable, pas après tout ce qu'ils avaient dû traverser, tous autant qu'ils étaient. Pourtant il était là, dans ce camp avec son frère, Abbygail, Maebh... Et avec Bonnie. A partager ces quelques instants à l'abri des regards indiscrets. Même si quelqu'un pouvait rentrer dans la chambre à tout un instant, il en avait conscience mais, cela n'en était que plus excitant. Peut-être car il avait l'impression de faire quelque chose que personne ne cautionnerait, rendant alors cet acte interdit un peu plus délicieux qu'il ne l'était déjà. Sans décrocher son regard de celui de Bonnie, il laissa à nouveau glisser ses mains sur le côté de ses hanches et c'est avec une certaine hésitation, que ses doigts vinrent anxieusement s'accrocher sur le bord de sa culotte pour l'entraîner doucement le long de ses cuisses. Subissant le même traitement que le reste de leurs vêtements, celle-ci termina à son tour sur le sol, bien vite suivit du caleçon de Luke qui ne se fit pas attendre.

Plus l'acte semblait se rapprocher, plus Luke sentait une peur grandir dans sa poitrine, prête à lui arracher le cœur au moindre relâchement, au moindre signe de faiblesse ou d'hésitation. Plongé dans une sensation d’incertitude et de malaise intense, la peur de mal faire pris rapidement le dessus sur son envie pourtant si brûlante. Emprisonnant une dernière fois ses lèvres dans un baisé tremblant qui pouvait être traduit comme une excuse pour ce qui allait suivre, Luke venu maladroitement joindre leur deux corps, mélangeant leur essence respective pour ne former qu'une seule et même entité. Soutenir son regard tout le long de ce geste n'avait pas été possible et bien trop rapidement, Luke avait enfouit sa tête dans le cou de Bonnie dans l'espoir peut-être de faire redescendre ce malaise qui le bouffait de l'intérieur. Son corps vibra sous un plaisir incommensurable tandis qu'un puissant soupire traversa ses dents resserrées par l'émotion. Jamais la peur n'avait été aussi saisissante, si perforante. Luke ne voulait pas la blesser, ou la faire souffrir en maltraitant son corps de la sorte. Seulement, il savait bien que ce genre d'échange était toujours douloureux pour celui qui le subissait. Luke l'avait appris à ses dépends et ne bougerait sans doute jamais de ses positions. En fait, Luke se sentait comme redevable vis à vis de Bonnie, d'une façon dont il ne pouvait se l'expliquer... Il ne parvenait tout simplement pas à savoir ce qu'il avait pu faire de bien pour qu'elle lui accorde un tel cadeau... Pourquoi était-elle prête à endurer ça uniquement pour lui faire plaisir ? Luke n'était pas prêt à lui poser la question, pas maintenant... C'est alors avec lenteur et comme pour laisser le temps à leur corps de s'accoutumer à la présence de l'autre, qu'il engagea tendrement leur deux corps dans une danse charnelle à l’unisson, laissant finalement ce cocktail de saveurs embrumer ses dernières pensées troublées. Progressivement, Luke s'abandonna dans ce nouveau monde voluptueux qu'il pouvait à présent croquer à pleines dents.  

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Dernière édition par Luke Harrison le Sam 2 Avr - 1:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeDim 21 Fév - 15:43

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Bonnie&Luke




N’avais-tu donc pas réellement réfléchi à la finalité de vos actes ? Comme si tu avais rayé la possibilité qu’il se passe plus que de simple preuve d’affection, ton sentit ta boule au ventre grandir à la seconde ou il entreprit de te retirer le seul vêtement qui te restait sur la peau. Il fallait le reconnaitre, ton sentiment de mal-être était également présent parce que tu n’avais jamais être nu en présence de quelqu’un d’autre. C’était une sensation étrange qui te donnait tout simplement envie de disparaitre. Tu ne te reconnaissais plus, tu n’étais plus aussi courageuse. Comme si en un instant quelqu’un avait décidé de faire de toi une tout autre personne.

Tu sentais ton palpitant battre la chamade dans ta poitrine, prêt à exploser tant tu étais en train de prendre peur. La situation ne pouvait que te faire paniquer, comme si tu étais en train de réaliser que tu t’étais laissais entrainé dans une situation sans réfléchir. D’un point de vu cela n’était pas réellement faux, tu n’avais pas pris le temps de réellement songé à ce qui allait se produire, tu t’étais laissé simplement entrainé par des envies et des désirs donc tu ne comprenais rien. Ton corps se contentait simplement de se crisper, car il était en train de se remémorer les abus qu’il avait subis. Tu ne pus réprimer un hoquet de surprise alors que Luke vint joindre vos corps, même si cela n’avait rien de comparable avec ton passé. Ce n’était en rien violent, c’était toujours un acte tendre. Comme si  Luke n’était capable que de se montrer émotif et prévenant.  Cependant, ton corps se contenta de paniquer lorsqu’il vint agripper ta cuisse, un geste qui dans la situation actuelle ne faisait que te mettre en émoi. Instinctivement ta main vint se poser sur la sienne, celle qui te tenait, celle qui t’effrayait. Ne pas le voir était également un fait non négligeable dans ta terreur passagère.  Tes yeux vinrent en un instant se voiler de quelques larmes qui n’étaient que le fruit de ta peur. Laissant ta main libre glisser sur son cou, tu te devais de lui forcer quelque peu un acte qu’il ne voulait pas faire. Le forcé à te regarder, juste quelques instants pour te rassurer. Alors, tu l’obligeas à te faire face. Pendant quelques instants ta respiration s’était coupée, puis lorsque tes yeux vinrent à la rencontre de ses azurs, tu laissas échapper un souffle. Effaçant toute la peur qui t’avait envahi. Ton corps se détendit tout simplement. Tu laissas ainsi tes mains se perdent dans son dos , timidement. Prenant un second souffle, tu fermais les yeux, te laissant entraîné dans la dance de vos corps, légèrement tremblante. C’était réellement étrange, beaucoup plus terrifiant que ce que tu aurais pu imaginer. À vrai dire, tu ne t’étais jamais imaginé être dans ce genre de situation.


Emi Burton


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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeDim 21 Fév - 23:00



can you hear it ?
ANGELS CAMP, CALIFORNIA. JUIN 2016. 03:00 am Sleeping at Last


Luke nageait en plein bonheur et plus rien ne semblait pouvoir l'atteindre. Il était comme isolé dans une autre dimension, plus douce et plus tendre. Englobé par toutes ces sensations délicieuses et envoûtantes qu'il ne voulait à présent plus quitter. Réitérant alors chacun de ses mouvements de peur d'en oublier le goût, Luke laissait son envie devenir plus intense, plus puissante. C'est avec force que son souffle tiède venu s'écraser de nouveau contre le cou de Bonnie qu'il caressait tendrement de sa deuxième main. Il était si envoûté par ce qui était en train de se produire qu'il ne parvenait même plus à s’apercevoir que tout n'était pas aussi rose qu'il semblait le croire. Comme aveuglé par sa propre excitation, Luke ne pouvait pas concevoir une seule seconde que ce sentiment exaltation n'était pas partagé. Et si sa tête n'avait fait que lui hurler que ce genre d'échange n'était jamais agréable pour l'autre, Luke avait fini par l'oublier une fois plongé dedans. Tout était absolument parfait à ses yeux et Luke ne voulait pas que ça s'arrête, pour rien au monde. Il voulait juste continuer de ressentir toutes ses saveurs qui le rendaient un peu plus fou à mesures des secondes passées à ses côtés. Luke l'aimait un peu plus à chaque instant. Quand la main de Bonnie venue sur poser sur la sienne, il n'en fut que plus confiant, ne pouvant même pas traduire ce geste comme une alarme sur ce qui allait suivre. Son propre désir, Luke le généralisait égoïstement, mais lorsque la main de Bonnie le força à l’observer, il comprit. Luke dû admettre son erreur une fois confronté à la dure réalité. Il était bien loin s'imaginer passer d'une relation consentante à... Quelque chose de forcé ? Mais en voyant les larmes de Bonnie, tout s’effondra. Le voile était tombé et Luke ne pouvait plus décrocher son regard du sien, comme paralysé par la peur. « D-Désolé... Je voulais pas... » S'immobilisant instantanément en comprenant ce qu'il était en train de faire, Luke resta un court instant muet, frappé d'une grande culpabilité. Il lui avait pourtant demandé son accord et ce à deux reprises consécutives... Il en avait même eu la confirmation. Ou était-ce encore une fois le fruit de son imagination ? De nouveau, le brun se mettait à douter, n'arrivant même plus discerner le vrai du faux, ni même à se remémorer ce qu'il s'était passé un peu plus tôt. La panique semblait avoir altéré ses souvenirs, le plongeant un peu plus dans un état second d'angoisse. Luke aurait pu y mettre sa main à couper, Bonnie avait accepté de le faire. Elle lui avait dit oui, il en était convaincu. Alors pourquoi pleurait-elle ? Lui avait-elle mentit juste pour lui faire plaisir ? Avait-elle changé d'avis entre temps sans qu'il ne s'en rende compte ? Ou peut-être lui avait-elle fait comprendre subtilement qu'elle ne voulait plus ?

Non... Ce n'était pas de sa faute et ça ne serait pas de sa faute, à lui. Baissant légèrement la tête, Luke détourna le regard une fraction de seconde, le temps de pouvoir reprendre ses esprits. Sans le vouloir, il reportait la faute sur Bonnie. Chose absurde et lâche, pourtant il ne voulait pas être le fautif dans cette affaire. Il ne voulait pas porter un viol sur sa conscience, c'était trop lui en demander. Il pouvait encaisser beaucoup de choses et porter tout un tas de responsabilité si on lui demandait, mais ça... Non. Il avait tout fait, absolument tout pour éviter d'en arriver là. Alors pourquoi les choses tournaient-elles ainsi ? Ce n'était pas juste... Fermant doucement les yeux pour revenir déposer son regard coupable dans celui de Bonnie, Luke finit par ajouter d'une voix qui trahissait sa nervosité : « Je... Je peux arrêter. Si tu veux. » Elle n'avait qu'un mot à lui dire et cette fois-ci serait la dernière fois qu'il le demande. Luke voulait une réponse claire, sincère. Malgré tout, la peur de l'entendre le prononcer était bien présente. Luke en crevait d'envie, mais pas au point de la forcer à le faire... Qu'est-ce qui le différencierait alors de tous ces autres violeurs qu'il critiquait tant, s'il n'arrivait pas à lâcher prise maintenant ? Rien. Peut-être était-ce déjà trop tard pour lui ? Luke ne devait pas être si différent d'eux, en fin de compte.



HRP : T'inquiète po sexey ! Je vais essayer d'en faire des plus courts aussi si tu veux !  coeur1

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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeMar 23 Fév - 2:36

can you hear it?
Bonnie&Luke



« J… j’ai… » Tu te trouvais idiote, de devoir dire concrètement ce qui était en train de se passer dans ta petite tête. Tu ne supportais pas son poids sur toi, cette masse, cette sensation qui réveillait en toi de vieux démons. S’il se cachait, tu avais simplement la sensation de revivre le passé, tel un vulgaire sac de viande dont on avait usé. Comme si tu n’étais pas capable de ressentir quelque chose, Dieu seul sait qu’ils n’en avaient rien à faire. Tu pris une petite inspiration, qui fit entendre quelques sanglots, tu le regardais fixement. Il avait l’air paumé, il avait l’air même vexé. Ce que tu pouvais concevoir, mais tu n’étais pas capable de te contrôler sur le moment. C’était quelque chose que tu n’avais pas senti arrivé, un sentiment de terreur venu d’une simple sensation. Ta bouche s’entre ouverte, les lèvres tremblantes. Tu ne pouvais pas tout lui expliquer, tu ne pouvais pas tout simplement lui dire tout ce qui était en train de passer dans ta tête, tu en avais conscience. « J’ai… besoin de te voir. » Laissant doucement tes mains tremblantes glissez le long des bras de Luke. Pour te rassurer, pour l’apaiser. « Je ne peux pas… » Tu avais réellement la sensation que tu étais en train de perdre tous tes moyens. C’était finalement étrange d’être confronté aux autres, de faire face à la réalité. Des envies et des peurs qui se heurtaient sans ménagement dans ce petit corps que tu avais, incapable de faire face à l’un comme à l’autre. Habitué à fuir la réalité, incapable de t’expliquer réellement. « Si tu te caches » finis-tu ta phrase ? En soi tu n’expliquais pas grand-chose. Mais l’essentiel était dit. Tu ne pouvais pas, s’il continuait à se cacher ainsi. C’était comme si tu devais le forcer à la confrontation, mais c’était comme ça. La lueur de la bougie n’était déjà qu’une bien maigre lumière qui finalement était la seule chose qui avait fait que tu n’aies pas paniqué jusque-là. Tu ne pouvais pas réellement savoir si c’était assez concret pour qu’il comprenne. De toute manière, tu n’avais pas envie qu’il comprenne la totalité de la situation. Même si tu savais parfaitement que beaucoup de personnes devaient avoir rapidement compris d’où venaient ton agressivité et ta méfiance envers la majorité de la population du camp. Personne n’était idiot, même pas en période postapocalyptique. Il y avait simplement les gens qui ne s’intéressait qu’a eu, ceux qui fermait les yeux en espérant qu’ainsi ils ne seraient pas confrontés à la vérité, eux généralement était encore plein d’illusion et d’espoir, ils détournaient le regard sans réellement le faire. Puis probablement les pires, ceux qui savaient, ceux qui avaient parfaitement conscience des situations, mais qu’ils préféraient taire. Personne ici n’avait posé les questions, ils s’étaient simplement contentés de te regarder de loin et faire leurs suppositions. Et tu ne voulais pas qu’ils aient de réponse. De toute manière, ils n’avaient pas posé les questions. Tes yeux posés sur Luke, tu pris une profonde inspiration. Finalement, il fallait que tu sois plus claire. « Je ne veux pas… que tu arrêtes… juste… ne te cache pas. S’il te plait » tu laissas échapper tes mots un peu lentement, dans un murmure. Et finalement tu hésitas un instant puis tu laissas tes lèvres se poser sur les siennes, .


Emi Burton


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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeMer 24 Fév - 1:48



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ANGELS CAMP, CALIFORNIA. JUIN 2016. 03:00 am Sleeping at Last

Quand Bonnie prononça ces quelques mots la voix tremblante, cela sonna comme une évidence à ses oreilles. En fait, c'était une sensation assez étrange, comme si Luke aurait dû le comprendre de lui-même sans qu'elle n'ait à le dire, à l'avouer à haute voix. Pourtant il n'y était pas parvenu. Pire que ça, il était complètement passé à côté, ne se doutant pas une seule seconde que ces larmes pouvaient découler de cette absence de contact visuel. Luke se sentait stupide... Baissant une nouvelle fois le regard pour venir cligner doucement des yeux, il ne parvenait à savoir s'il se sentait honteux de son comportement ou bien soulagé qu'elle ne lui demande pas de tout arrêter. Comme si en lui disant de continuer, elle lui laissait une seconde chance de ne pas être aussi con, peut-être. C'était tout de même triste de devoir ainsi tout lui dire et cela le laissait réellement penser qu'il était à côté de la plaque. Malgré tout, il la remerciait. Car même s'il n'admettrait sûrement jamais son erreur, il savait à présent ce qui n'allait pas et pourrait faire en sorte d'arranger les choses. Tout du moins essayer. « Ok »  Fut sa seule réponse, lâchée dans un murmure vide d'émotion, avant de laisser ses lèvres se faire emprisonner par celles de Bonnie, prolongement un peu plus ce baiser avant de le laisser se briser de lui-même. Attrapant à bout de bras la lampe torche posée sur la table de nuit - qu'il avait récupéré des mains de Bonnie un peu plus tôt - Luke venu l'allumer dans un petit craquement avant de la reposer sur la table, à une certaine distance d'eux. Avec tout ça, Luke avait complètement perdu la notion du temps. Il ne savait pas quelle heure il pouvait être, ni même à quelle heure il était arrivé dans la chambre, mais une chose était sûre : la lumière d'une lampe ne changerait pas grand chose quant à la sécurité qui planait déjà sur eux. Ils vivaient à présent dans un camp protégé, alors autant profiter de cela pour pouvoir vivre la nuit comme bon leur entendait.

Ce gâchis de ressource qui l'aurait fait grincer des dents dans d'autres circonstances, Luke s'assurerait qu'il soit bien remboursé. Trouver une pile ne devait en soit pas être quelque chose d'impossible. Il finirait bien par s'en dégoter une nouvelle lors de l'une de leur sortie et si cela pouvait permettre à Bonnie de se détendre, il n'allait pas passer à côté. Encore une fois, ils pouvaient se le permettre. Reportant son attention sur Bonnie pour venir prendre appui sur ses deux coudes, Luke resta un petit moment immobile au dessus d'elle, le regard légèrement paniqué. Le fait d'être ainsi baigné dans une lumière plus significative avait le don de le mettre mal à l'aise. Comme s'il réalisait enfin la proximité qu'il partageait avec la brune. Maintenant qu'il la voyait aussi clairement, aussi proche de lui, les choses semblaient bien étranges... Passant rapidement l'une de ses mains dans ses propres cheveux en bataille comme si cela allait arranger quoi que ce soit à ses traits tirés par la fatigue, Luke se retenu de laisser un sourire angoissé se dessiner sur ses lèvres. Si c'était ce qu'elle souhaitait voir, qu'il en soit ainsi, mais au vu de ses cernes prononcées et creusées par le manque de sommeil, nul doute qu'elle en ferait des cauchemars par la suite. S'écartant encore un peu plus d'elle pour laisser suffisamment d'espace entre leur visage, Luke ne pu contenir plus longtemps ce rire qui lui brûlait les lèvres depuis déjà de nombreuses secondes. « Désolé... » s'excusa-t-il quasi instantanément dans un nouveau murmure, de peur de la vexer. Cela n'était pas contre elle. Luke était juste terriblement... Mal. Mais cela n'excusait en rien le fait de rire aussi nerveusement devant les larmes encore présentes de Bonnie. Cela ne faisait même que renforcer ce sentiment de malaise qui l'occupait. Il devait vraiment passer pour le dernier des abrutis à sourire de la sorte.

Lui répéta-t-il le souffle court et avec une certaine hésitation dans la voix, de peur de paraître trop insistant dans ses propos. Avoir son regard ainsi plongé dans le sien ne faisait qu'incendier un peu plus ses joues déjà suffisamment brûlante et rouge écarlate. En plus de se sentir observé, le brun se sentait jugé, choses qu'il n'avait pas forcément ressenti quand la lumière était tamisée. Préférant alors fermer les yeux quelques secondes plutôt que laisser sa tête retomber dans le cou de Bonnie à la recherche de protection, Luke se faisait violence intérieurement pour se dire que tout allait parfaitement bien, même s'il lui était de plus en plus difficile de soutenir le regard de Bonnie. Luke n'y arriverait pas et réaliser cela le faisait encore plus désespérer.

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Dernière édition par Luke Harrison le Jeu 20 Avr - 21:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: can you hear it? | Flashback +18 |Luke can you hear it? | Flashback +18 |Luke Icon_minitimeJeu 25 Fév - 14:46

can you hear it?
Bonnie&Luke



Dans un soupir, tu laissas filer tout le stress qui t'avait envahi. Il devait probablement trouver ta requête idiote, du moins c’était ce que tu comprenais de son rire quelque peu nerveux. Dans une extrême douceur, tu laissas tes mains glisser sur ses joues, encadrant délicatement son visage qui finalement te rassurait énormément. De tout pouce, tu vins effleurer ses lèvres. Faire preuve de tendresse, du moins avoir cette envie, cette envie de garder Luke prêt de toi, ça te rassurait. Tu appréciais qu’il fasse des efforts pour te mettre à l'aise. Il ne cherchait pas à profiter d'un moment de faiblesse de ta part, au contraire tu avais le sentiment qu’il faisait de gros efforts pour que tu ne sois en  dérangé. Tes yeux vinrent se poser sur ses lèvres que tu avais toujours envie de capturer alors qu’il relancer cette danse entre vos corps. Tu ne pus réprimer un frisson qui parcourut ton corps. Sentant tes jambes se serrer à nouveau autour de sa taille. Tu trouvais quand même cela étrange, que ton corps sache comment réagir avec le sien. Alors que c’était tout simplement la première fois que tu acceptais de partager un moment comme celui-ci avec une autre personne. Dans un souffle, tu vins capturer ses lèvres, dans une grande douceur qui devient plus rapidement passion. Alors que ton souffle et ton palpitant s’accéléraient, tu laissas tes mains glisser dans ses cheveux, attirant davantage son visage contre le tient. C’était comme si tu allais prendre feu. Puis tu laissas vos lèvres se quitter à regret. Reprendre ton souffle, qui se faisait plus rapide, peut-être même plus audible. Alors que vos lèvres se frôlaient toujours, tu ne pus le retenir, il s’échappa de ta bouche. Doux murmure « je t’aime » finalement tu trouvais ça idiot de le dire de haute voix. De le dire à quelqu’un que tu ne connaissais que si peu. Mais tu avais l’impression que c’était le cas. Que tu voulais compter pour lui, et que tu voulais qu’il soit important à tes yeux. Doucement tu posas ta bouche sur son nez, puis son front. Tu avais envie de continuer à partager ce moment avec lui. Moment de tendresse qui finalement avait une innocence sans avoir rien d’enfantin.  
Tu étais finalement en train de réaliser que ce que vous étiez en train de faire était quelques choses que tu n’aurais jamais cru, ni même songé, possible. Le monde dans laquelle vous viviez était si compliqué et si tordu que tu ne pensais ne plus jamais avoir des instants de bonheur, ni même des moments où tu en j’oublierais presque le reste. C’était juste lui et toi. Bien qu’il fallait que tu reconnaisses que tu ne savais pas comment la situation en était arrivée ainsi. À vrai dire, tu t'en fichais pas mal. Tu étais juste en train de t’abandonner entièrement à lui. Tu te mordis la lèvre, réprimant un gémissement qui voulait naturellement se faire entendre, te retenant de l’embrasser, car tu savais que tu allais en perdre le souffle, la raison également.


Emi Burton
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