ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine.
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Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
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MessageSujet: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeMer 28 Oct - 22:24

Abbygail Sanders
PRÉNOM(S) † Elle se nomme Abbygail, tout bonnement, un choix de ces deux parents, mais beaucoup de gens l'appelle Abby. NOM † Sanders est le nom qu'elle à hérité de son chère père, quelque chose qui à toujours beaucoup pesé sur ces épaules. Être une Sanders, c'est pas aussi simple qu'on le pense. ÂGE † Seulement dix-neuf années de vie se trouvent derrière-elle, beaucoup d'autres l'attendaient, mais qui sait ce qui peut arriver maintenant. DATE DE NAISSANCE † Née le sept novembre 1996, sous une belle neige fine. LIEU DE NAISSANCE † Elle à vu le jour dans l'état de Washington, plus précisément dans la petite ville de Redmond. ANCIEN LIEU D'HABITATION † Sa maison à toujours été Redmond, avant qu'elle ne soit forcé par ces choses de quitter Washington, aujourd'hui elle n'a plus de maison. ANCIEN MÉTIER † Ces parents l'ont toujours soutenue financièrement, elle aurait pu essayer de voler de ses propres ailes mais elle n'a pas eu le temps pour ça, elle est donc une ancienne étudiante, qui avait beaucoup d'ambition, ou était-ce celle de son père? STATUT FAMILIAL † Célibataire, elle à eut quelques petites relations mais rien de très sérieux ou passionnelle. Bien qu'un beau brun fait battre son cœur un peu trop fort à son goût. ORIENTATION SEXUELLE † Hétérosexuelle, les femmes c'est pas pour elle. QUELQUES TRAITS DE CARACTÈRE † Abbygail est une femme fière et confiante qui se tient debout, peu importe la situation. Elle ne courbera jamais l’échine. Bien que beaucoup ne s'en doute pas, elle est plutôt intelligente et futée. Il lui arrive d'être capricieuse, mesquine et un peu méchante, mais jamais sans raison. D'ailleurs, elle refuse souvent qu'on lui dise non. Elle possède un côté plutôt possessif et protecteur, bien qu'elle le démontre en montant des plans diaboliques et plutôt loufoques, et qu'elle ne se l'avoue pas. Un peu égoïste sur les bords, elle sait ce qu'elle veut et l’obtiens, toujours. Elle ne se ne se gênera pas pour montrer aux autres ce qui lui appartient. Finalement, elle est aussi un peu casse-cou et cherchait constamment à ressentir de nouvelles sensations fortes, mais bizarrement, elle ne se cassait jamais un seul ongle.. CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR † Nicola Peltz, la jolie trop jolie. coeur2 GROUPE QUE TU SOUHAITES REJOINDRE † Abby se serait tout de suite mise en route lorsqu'elle aurait reçu le message radio, elle déteste être dehors, elle aurait d'ailleurs été très nostalgique et effrayée à l'idée de devoir retourner à l'extérieur lors de l'explosion de la zone. Elle chercherait un groupe semblable, bien structuré et aimable, je ne la vois pas ailleurs que chez Angel Camp, elle est loin d'être un ange mais elle ne ferrait pas de mal à une moche, enfin.. physiquement parlant. m'voyez. CRÉDIT AVATAR † Odistole.

Oo... Okay je sais, j'abuse sérieusement. Il faut qu'on m'arrête ou qu'on m'assomme QUELQU'UNNN. AHH Je suis accro... sniff Mais cette fois c'est vraiment mon dernier, PROMIS, JURÉ, SI JE MENS J'VAIS EN ENFER. (je vais sûrement y allez dans ce cas) Naaah pour de vrai, c'est mon dernier. woof  Dites coucou au bambino de mes comptes. 05 & nooes mon potit, c'est pas ici que tu trouveras le code. face

Décris ton caractère d'avant l'épidémie puis de maintenant.
Je suis assez compliquée, en vrai. J'ai plusieurs facettes, je dirais même que j'ai trois personnalités distinctes. J'ai toujours agis selon l'endroit où j'étais et les personnes avec qui je me tenais. Par exemple à l'école, j'aimais bien jouer à la reine, j'étais capricieuse et superficielle, ma réputation était tout ce que j'avais à l'époque et j'ai passé une bonne partie de mon adolescence à la bâtir. À la maison par contre, là je descendais bien rapidement de mon trône : mon père ne laissait rien passer, absolument rien. J'ai toujours du rapporter de généreuses notes, j'ai toujours du être parfaite et à la hauteur de ses attentes disproportionnées. J'était sa fille unique et il comptait bien faire de moi une héritière digne de ce nom. Parfois, j'avoue qu'il me faisait un peu peur, même si il n'a jamais levé la main sur moi, n'y même mimer de vouloir le faire. Il en mettait beaucoup sur mes épaules et cela m'a toujours beaucoup pesé, j'avais l'habitude de me laisser aller une fois toute seule dans ma chambre ; la seule place où je ne ressentait pas la pression du monde entier, où je pouvais être moi-même. Finalement, il y a lorsque je me retrouvais dans la cour des garçons Harrison, mes voisins, je rentrais toujours pleine de boue, et ça valait la peine de subir la colère de mon père puisque je m'amusais à chaque fois comme une petite folle. C'est chez eux que j'ai trouver une deuxième maison, beaucoup plus chaleureuse, c'est seulement là-bas que je pouvais sourire sincèrement et rire de bon cœur. J'étais bien jalouse de leur petite famille, puisque la mienne était loin d'être aussi belle. Luke, le cadet, est d'ailleurs la cause de la naissance d'une toute nouvelle facette de moi-même, il s'avère que je suis très possessive et protectrice, tout spécialement envers celui-ci.

Depuis que la fin du monde à débuté, certaines choses on changé. J'ai pris conscience que l'épidémie changerait même jusqu'au plus sensé des hommes, et que maintenant que le chaos c'est installé bien confortablement sur notre Terre, certains en profiterons un peu trop. J'avoue être totalement terrifiée, et cela depuis la première fois que j'ai été confrontée à l'une de ces choses, qui était d'ailleurs mon père. Je suis toujours sur le qui-vive, j'arrive à peine à dormir et les cernes sous mes yeux le prouvent bien. Pourtant, cette épidémie eu le mérite de me retirer ce lourd poids que je portais tous les jours avant, à la maison comme à l'école. Toutes les choses qui me paraissaient futiles avant me manquent maintenant, je me rend compte de l'importance qu'elles avaient dans ma vie, mon confort et ma chambre rien qu'à moi, la bonne odeur du savon et du parfum, la musique et le sentiment de sécurité presque absolue... sont des choses que, je sais aujourd'hui, je ne ressentiraient plus jamais, ou presque -d'ailleurs je tuerais pour un pot de beurre de cacahuète, mais bizarrement, même si ma vie est menacée à chaque heure de chaque journée, je me sens enfin libre, et ça c'est un sentiment que je cherchais depuis longtemps.

D'autres choses sont pourtant resté les mêmes. Depuis que j'ai conscience du monde qui m'entour, on me demande d'être la meilleure dans tout ce que j'entreprend, sans exception, et se débarrasser des rôdeurs est maintenant une activité plus que pratiqué. Je n'ai, malheureusement pour toi, pas perdu mon côté fier, je tiens toujours à me défendre toute seule, et même en temps d'apocalypse j'ai le don de me montré capricieuse, comme avant, même un peu plus.
Que ressens-tu quand tu vois un zombie ? Est-ce que tu les tues ? Si oui, que ressens-tu ?
À l'intérieur, je panique. J'ai, encore aujourd'hui, un peur bleu des rôdeurs, comment ne pas être complètement terrifiée lorsque la mort te fais face, et littéralement parlant ? Ils peuvent te condamner en une seule morsure, je n'aurais jamais cru un jour avoir autant peur d'une mâchoire. Le bruit qu'elles produisent en se claquant l'une contre l'autre glace le sang dans mes veines à chaque fois, mais tout ça, je ne le laisse jamais paraître, enfin, j'essaye. Rien ne parle plus honnêtement qu'un regard, et le mien ne peux mentir, devant les yeux morts des rôdeurs je ne peut m'empêcher de vouloir crier et m'enfuir en courant, mais je ne suis pourtant pas comme ça : je ne recule pas, jamais. Alors je me tiens droite, et je me bat, et surtout, je n'accepte l'aide de personne. Hors de question qu'on me prenne pour une incapable, alors je joue à la femme forte, même si je ne sais pas vraiment me battre comme un soldat. À chaque fois, j'improvise et à chaque fois, j'ai peur que se soit mon dernier combat. Je me dis pourtant qu'avec le temps j'apprendrais, il le faudra bien après tout, la situation ne va pas en s'arrangeant et je ne mettrais certainement pas ma vie dans les mains de quelqu'un d'autre ; personne ne pourrait me protéger pour toujours de toute façon, et même avant tout ça, j'ai pris l'habitude et j'ai été élevée pour que jamais je n'ai à me cacher derrière quelqu'un d'autre.

As-tu perdu beaucoup de proches et les pleures-tu encore ?
Je n'ai jamais vraiment eu de proches, oui j'avais beaucoup d'amis, même que des gens auraient pu ramper jusqu'à mes pieds avant, mais en vrai, personne ne me connaissait vraiment ou était assez proche de moi pour dire qu'ils me connaissaient réellement. J'ai perdu mes parents, certes, et j'avoue que ma mère à laissé un trou béant dans ma poitrine, elle me manque énormément, et je m'ennuie de ses mots réconfortants. Mon père... Je l'aimais, oui, impossible de ne pas le faire, mais même si c'est peut-être horrible de dire ça, être loin de lui me fait un bien fou. Ce n'est pas nouveau, lorsque je sortais de la maison je respirais toujours mieux, alors que je suffoquais à l'intérieur, mais maintenant qu'il est mort, c'est encore plus horrible de le dire. N'empêche qu'il me manque aussi, avec le temps, même si je n'étais pas toujours d'accord avec lui. Depuis sa mort j'essaye de lui trouver des excuses pour le pardonner, j'essaie de me dire que tout ce qu'il voulait c'était mon bien mais qu'il s'y prenait simplement mal.. Peut-être que je n'arrive pas à vivre avec l'idée que mon père n'était qu'en fin de compte une horrible personne. Sinon, il y avait les Harrison, je m'étais attaché à cette petite famille, ils ont été un réconfort pendant plusieurs années, je les ai perdu quelques semaines après le début de l'épidémie, je ne sais pas ce qu'ils sont devenus, à part l'aîné... et d'ailleurs, je me surprend souvent à penser à eux, ils me manquent eux aussi, et je préfère me dire qu'ils vont tous bien, enfin, le mieux qu'on peut aller dans une situation semblable.
Penses-tu avoir évolué depuis le début de l'invasion ?
Apparemment non, j'ai bien frôlé la mort quelques fois parce que je tenais à me défendre toute seule, je suis restée fière, et même si cela risque de me coûter la vie un de ces jours, je ne crois pas être capable de changer sur ce point, autant crever fièrement que de vivre et d'avoir honte. J'ai toujours eu une estime de moi en béton, et j'ai toujours marché la tête haute, ce n'est pas une foutue épidémie de zombies qui me mettra à genoux. C'est dur et parfois j'ai bien envie d'abandonner, mais c'est plus fort que moi, je suis incapable de me dire que je ne suis pas assez forte pour survivre, peut-être qu'en fin de compte l’encadrement stricte de mon père aura servie à quelque chose. Je crois qu'étant un peu suicidaire, ma fierté m'aide à restée debout, même si à l'intérieur je me brise à petit feu face à autant d'horreurs et de morts.



Dernière édition par Abbygail Sanders le Lun 2 Mai - 2:11, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeMer 28 Oct - 22:29


You're the escape from my daily routine.

This is my fucking story

This is my Kingdom Come
Redmond, 15 ans

Je n’avais pas beaucoup dormis cette nuit, ça commençais à devenir une habitude maintenant. Lorsque je suis sorti du lit, j’avais d’énormes cernes sous les yeux et je me suis presque fait peur lorsque je me suis retrouvé devant la glace. J’aurais tant voulu rester dans mon lit, ne jamais ouvrir les rideaux et empêcher le soleil de cette nouvelle journée d’entrer dans ma chambre aux murs couvert de peinture lilas. J’aurais seulement voulu faire comme si le monde ne tournait plus à l’extérieur. Pourtant, comme à chaque matin, je me suis lever et je me suis préparé pour les cours. Je ne pouvais pas me permettre une journée de repos, bien qu’il m’ait arrivé de sécher les cours et d’imiter la signature de mon père pour motiver mon absence. J’avais bien caché mes cernes et fait ressortir mes yeux bleus, puis j’avais peinturé mes lèvres d’un rose doux, après quoi j’avais rassemblé mes longs cheveux roux en une couette négligée pour descendre en bas et profiter de mes deux toasts au beurre d’arachides. Lorsque l’heure avait sonné, un sourire en coin avait étiré la commissure droite de mes lèvres roses alors que j’enfilais sur mes épaules ma veste et mon sac, attrapant ensuite ma planche à roulette. J’attendais toujours que l’autobus passe devant ma maison pour laisser les roues rouges de ma planche tombés contre l’asphalte, après quoi j’embarquais contre celle-ci et me mettait à pousser de mon pied droit pour rattraper le long véhicule jaune bourré de gamins et gagner en vitesse. À chaque fois, j’arrivais au coin de la rue avant l’autobus et laissait ensuite ma planche prendre le contrôle et ralentir en embarquant dessus de mes deux pieds alors que le vent caressait mes joues maquillés.

Arrivé devant l’imposante bâtisse, je ralentissais considérablement, rangeais ma planche dans mon sac discrètement, relâchais mes longues boucles contre mes épaules et mon dos avant de traverser la rue à grande enjambée, chaussé de converse bleu ciel. Une fois à ma case, je les retirais et enfilais mes bottines de marque, et voilà qu’un masque de glace glissait contre mon visage et que je claquais la porte de mon casier. C’est à ce moment que quelques-uns de mes toutous ne tardaient pas à me rejoindre dans ma marche vers les classes. La plupart m’énervait, mais j’en avais quelques préférés. Sam, par exemple, était une grande blonde à qui j’interdisais de portée des talons hauts, hors de question qu’on me surplombe. Bien qui lui arrivais de s’habiller comme un torchon malgré mes quelques petits conseils, elle était plutôt marrante, c’est pourquoi elle était en quelque sorte mon bras droit. S’en suivait Pamela, une asiatique un peu trop frêle et qui emmerdait tout le monde avec ces longs discours sur l’écologie. Elle, c’est plutôt son côté sadique qui l’a sauvait, elle avait toujours des idées folles, la plupart n’étaient pas réalisables, seulement dans mes rêves les plus fous, mais on a bien mis sur pieds une vingtaine de ces idées et à chaque fois, je dois l’avouer, c’était une réussite. Elle était presque aussi parfaite que moi sur ce point, presque. Finalement, il y avait la secrétaire, son vrai nom c’était Valérie, mais c’était beaucoup plus drôle de l’appeler la secrétaire. Sur son nez tâchés de rousseurs reposait fièrement des lunettes carrés d’un rouge foncé plus ou moins flamboyant, elle était toujours pencher sur son cellulaire et était très organisé et perfectionniste, trop même. Elle n’avait rien de spécial, mais elle était plutôt gentille. J’avoue que parfois, j’y allais un peu fort avec elle, et Sam ne m’aidait pas, au contraire, mais le plus drôle c’est qu’elle semblait ne pas vraiment comprendre lorsque faisait des blagues sur elle, surement trop concentré sur ce stupide jeu addictif auquel elle ne cesse plus de jouer...

Le cours de mes pensées est ensuite brusquement interrompu lorsque je vois au loin marcher vers nous Juliette et ces moutons. Je me force à sourire et me penche pour l’enlacer maladroitement alors qu’un parfum dégueulasse à la cannelle me parvint au nez. Elle agit tout aussi hypocritement que moi lorsqu’on se parle quelques minutes et qu’en partageant nos nouvelles respectives une guerre silencieuse s’installe entre nous -avec elle c’était toujours une éternel compétition. Nous passons ensuite notre chemin, et mon sourire disproportionner s’estompe légèrement alors que je me penche vers Pam. « Tu te rappelles ton idée brillante avec les sauterelles, celle que nous à sortie la semaine dernière? » L’asiatique se redresse et braque ces petits yeux bruns foncé sur moi. « Eh... » Je ne lui laisse pas la parole plus longtemps, levant ma main parfaitement manucuré devant son visage. « Bien. On ira chercher celles du labo cet après-midi » affirme-je alors que mes talons frappent durement sur le sol crasseux de l’école et qu’on entre dans l’ascenseur. « Elle fait honte à François Nars. J’arrive pas à croire qu’elle s’est procuré son dernier mascara avant moi. Changement de plan, le casier c’est pas assez drôle, j’ai une bien meilleure idée d’endroit où les sauterelles s’amuseront beaucoup plus... » Les portes de l’engin se referment alors qu’un grand sourire amusé et diabolique étire mes lèvres joyeusement.


It was all too much
Redmond, 16 ans

Je l’avais bien réussi cette année. Ça m’avait pris une bonne semaine, j’avais récolté quelques minutes par ci par là pour accrocher les décorations et je m’étais lever une bonne heure avant mon réveil hier pour tortiller les lumières colorés autours de ses petites branches. Il ne manquait plus qu’un petit détail plutôt important. Je plonge alors ma main dans une petite boîte aux couleurs de Noël et en ressort les doigts pleins de fausse neige. Je laisse doucement tomber les flocons au-dessus de l’arbre et pendant quelques secondes il neigeait sous mon toit. Je souris, satisfaite de mon travail, tout en secouant mes mains pour me débarrasser des flocons qui étaient resté collé sur mes doigts. Je branche les lumières qui s’allument joyeusement, puis ferme la lampe du plafond pour lui donner plus d’éclat. Les murs étaient maintenant parsemés de points de toutes les couleurs, éclairant d’une lumière douce et qui mettait dans l’ambiance des fêtes juste assez pour nourrir le sourire qui ne voulait plus quitter mes lèvres. Dans le reste de la maison, c’était plutôt froid, et on n’avait jamais eu de grand sapin dans le salon et de bas sur la cheminée comme dans les films américains. Même à l’extérieur, la maison n’était pas décoré, on était toujours les seuls de la rue à ne pas accrocher de lumières. Mon père n’avait pas le temps n’y l’envie pour ça, il n’était parfois même pas là le soir du réveillon, alors à quoi bon. Il pensait que c’était une tradition stupide et il faisait de son mieux pour que cette soirée, censé être spéciale et magique, soit des plus ordinaire. Ma mère cuisinait bien de la dinde par contre, et une bûche à la cerise aussi. Délicieuse mais qui me faisait prendre trois kilos juste en la regardant. Du côté de la famille, les frères Sanders n’étaient plus en très bon terme, et mon grand-père était donc forcé de faire la ronde, étant là qu’une fois sur trois, et c’était mieux lorsqu’il ne l’était pas. Ma mère, elle, n’avait qu’une sœur. Ma tante élevait seule une petite fille adorable qui se nommait Jessica. Elles venaient toutes les deux, et lorsqu’on n’était que nous quatre, on passait un réveillon plutôt bien, presque comme je les souhaitais dans mes plus beaux rêves, les lumières et les décorations en moins.

Je souffle, observant mon petit arbre qu’il désapprouvera et qualifiera comme une perte de temps encore cette année, puis penche légèrement la tête sur le côté, plissant les yeux. J’avais l’impression qu’il manquait quelque chose…  Je me redresse vivement lorsque je comprends ce qu’il manque : l’étoile ! Je me retourne, la trouvant, abandonnée sur mon lit, puis je l’attrape et la pose au-dessus de l’arbre avec attention, retrouvant mon sourire. Pourtant, celui-ci se fane bien assez vite. C’était stupide, en vrai, ce que je faisais. Cet arbre.. Comme si ça arrangeait tout. J’enlève doucement l’étoile que je venais de poser, puis mon regard se porte sur la fenêtre à ma gauche : Luke faisait encore le débile de sa propre chambre. Je souris légèrement, trop même comme il était à peine visible, puis je secoue la tête, tirant sur le rideau. Je n’étais pas d’humeur. Le temps des fêtes c’était le pire moment de l’année à mes yeux, et j’étais bien la seule à penser cela, enfin, je n’avais encore jamais rencontré quelqu’un qui pensait comme moi. Tout le monde semble enjoué depuis que la neige à tomber, et moi je n’y vois rien de vraiment spécial : seulement le froid et ma planche rangé dans mon placard pour l’été prochain… Ça ne faisait qu’accentuer mon sentiment de solitude, en vrai, et pourtant ce temps de l’année sert à tous nous réunir, normalement. Seulement dans ma famille il n’y avait personne à réunir, et absolument rien à fêter. Je souffle, puis débranche les lumières de mon arbre, me retrouvant dans un noir presque opaque. Les lumières de la maison de Luke passe à travers mon rideau, le tintant de bleu et de blanc, et dérange le calme noir que j’avais essayé d’installer en éteignant celles colorés de mon arbre. J’aurais aimé avoir une grande famille comme lui, une famille qui s’aime, et le pire c’est que ce petit con ne se rendait même pas compte de la chance qu’il avait. Mon cœur se gonfle et je laisse finalement deux larmes coulés le long de mes joues. Je dépose l’étoile prêt de l’arbre sans vie puis me glisse dans mon lit froid, pleurant jusqu’à ce que le sommeil ait raison de moi.


Your worst nightmare
Redmond, 16 ans

On était samedi matin et pour une raison qui m’échappe -à croire qu’inconsciemment je savais que se serait ma dernière nuit de bon sommeil avant longtemps- je dormais comme un petit bébé, enroulée et emmitouflée dans les couvertures de mon lit qui était une vraie pagaille puisque je bougeais constamment dans mon sommeil. C’est un bruit étrange qui me réveilla contre mon gré, on aurait dit qu’un vase s’était fait jeter à bout de bras et avait éclaté contre un mur. Je me réveille même en sursaut, sortant d’un rêve agité, avant d’hausser un sourcil. Avais-je bien entendu ou étais-je simplement encore un peu endormie ? Je ne me pose pas plus longtemps la question et je me laisse à nouveau tomber contre mes milles et un oreiller. J’avais envie de faire ma paresseuse mais la vie en avait décidé autrement. Moi qui pensait que je pourrais déguster une bonne orange et deux toasts baigné de beurre de cacahuète devant Bob l’Éponge dans mon lit et faire les magasins toute l’après-midi avec Sam et Pamela, j’étais loin de me douter que des plans beaucoup moins amusants m’attendaient pour ce samedi, et pour les années à venir aussi d'ailleurs. Je me fais de nouveau déranger par ce gros chat paresseux qui grattait compulsivement contre ma porte, ce qui était plutôt étrange puisqu'il était fidèle à ma mère celui-là et qu’il savait très bien qu’il ne pouvait pas entrer dans ma chambre, à moins qu’il souhaite un bon coup de pied au derrière -hors de questions qu’il se frotte contre mes vêtements et laisse ces poils roux partout ! Bien entendu je ne me lève pas pour cette sale boule de poil, mais c’est plus son couinement plaintif qui suit l’arrêt de ses pattes qui cognaient contre ma porte quelque seconde plutôt qui me fait me redresser à nouveau. J’entends des pas dans le couloir et des bruits humides vraiment écœurants. Bordel qu’est qui se passe encore ? Pas moyen d’avoir la paix, jamais ! Je me tire du lit avec humeur et glisse mes petits pieds aux ongles bleus dans mes pantoufles en cochonnets. « M’man ? Il à quoi Tigrou? » Je m’avance et pose ma main sur la poignée de ma porte mais fronce les sourcils en n’entendant pas de réponse. « Papa ? » Un grognement suivis de pas rapides sont mes seules réponses, et je doute que le chat soit capable d’autant de vacarme. Je pose doucement mon oreille sur le bois et sursaute lorsque quelque chose s’écrase contre celle-ci de l’autre côté. Après avoir poussé un cri, je me recule et panique, finissant par attraper ma lampe et dans l’instant j’avoue m’être battue quelque minute pour arracher le fil de sa prise électrique. Je l’avais à peine en main lorsque ma porte sortit de ses gonds et que… mon père s’avança vers moi la gueule grande ouverte et les bras tendu devant lui. Même dans mes pires cauchemars je n’avais jamais imaginé une telle chose, et je me fais presque attraper puisque je peine à croire que c’est vrai. Je lâche la lampe et elle se fracasse au sol, je cours et saute sur mon lit pour passer par-dessus. Il m’avait suivi dans mon petit manège et m’avait donc laissé libre passage vers ma porte. J’ai un haut-le-cœur lorsque je tombe sur la dépouille de Tigrou, les tripes à l’air en pleins milieu du corridor. Il s’était visiblement fait déchiré en deux puisque le sang était monté jusque sur les murs. Je l’évite du mieux que je peux et j’aboutis au salon où ma mère jonchait sur le sol face contre terre pendant que j’entends mon père glisser et tomber dans le corridor. Les larmes me montent aux yeux et je la retourne. Mes mains se tâchent de son sang et je tremble en me rendant compte qu’elle est morte. Je manque à nouveau de me faire attraper lorsque mon père aboutit à son tour au salon, la queue du chat entre les dents qu’il mâchouillait comme un chewing-gum. On tourne un bon cinq minutes autour du canapé avant que je ne l’entraîne dans la cuisine, j’essaye de l’assommer à l’aide de la porte du congélateur et je lui casse le nez, pourtant il ne semble pas plus se plaindre que ça. Cette fois on tourne autour du plan de travail et je lui balance tout ce que je trouve au passage ; le malaxeur, des pommes, des ustensiles, des assiettes… Il n’essaye même pas de les éviter et les prend tous en pleine tronche sans broncher. Lorsque j’attrape finalement un couteau, je pleure à chaude larmes et abondamment. « Papa arrête ! S’il te plaît ! » Aucune lueur de compassion, d'hésitation ou de regret dans son regard, ces yeux semblent morts et maintenant que je les observe ils ont changés de couleur ; il avait avant de grands yeux bleu pâle et presque gris comme moi, alors que aujourd'hui ils se teintaient d’un jaune-vert dégueulasse. « T’approches pas ! Ou-ou je vais l’utiliser ! » Je perdais pourtant mon temps, j’avais reculé jusqu'à la porte d’entrée et mes mots n’avaient absolument aucun effet sur lui. Le dos contre la porte et le couteau lever devant moi, je tremble toujours et je ne sais plus du tout quoi faire. Est-ce que j’allais me retrouver en prison? J’allais réussir à vivre avec la mort de mon père sur la conscience ? Mais était-il seulement encore mon père ? Je ne peux pas me poser des questions plus longtemps, il se penche pour me croquer et je réplique d’un coup de couteau en plein dans son œil, vivement et sans même penser. Son globe oculaire explose et j’en reçois en pleins dans mon visage. Je plisse le nez et ferme les yeux, relâchant le couteau et entendant le corps de mon père s’effondrer. La peur avait fait arrêter mes larmes mais elles redoublent maintenant. Je ne comprenais rien et je n’arrivais pas à arrêter de trembler n’y même de pleurer. Je m’éloigne de l’entrée et je m’installe dans la cuisine contre une armoire et je me mets en petite boule, choquée au plus haut point et ne réalisant même pas ce qui venais de se passer. Ça ne pouvait qu’être un mauvais rêve et pourtant je ne me réveillais pas, une odeur horrible agressait mon nez et le sang de ma mère et de mon père séchait doucement sur mes doigts alors que les minutes s'écoulaient, tout cela semblait bien réel… C’est donc en pyjama, souillé du sang de mes parents et surement aussi du chat vu les tâches sur mes pantoufles roses, les cheveux en bataille et le visage bouffis et rouge que je me lève, passe la porte patio, grimpe contre ma clôture de bois, tombe dans des buissons de roses et déchire mon t-shirt, puis cogne faiblement contre la porte vitrée des Harrison. Qu’est-ce que je pourrais faire d’autre ?


I'm just a sad song
Near Redmond, 16 ans

La nuit était tombé depuis quelques heures maintenant et je venais tout juste de refaire un petit tour de la maison, des fenêtres et des portes pour m’assurer que tout était encore bien barricadé et que c’était toujours calme aux alentours. Après avoir constaté que rien n’avais bougé depuis ma dernière ronde j’étais revenue m’installer près du canapé où dormais le petit dernier de la fratrie Harrison, entre lui et Niko qui lui sommeillait au sol emmitouflé dans un sleeping bag bleu ciel. Le sommeil tirait mes muscles et c’est pourquoi je déplie mes jambes le long du canapé, posant ma tête contre l’accoudoir. J'avais peine à rester éveillée mais je n’avais pas envie de les réveiller, ils semblaient dormir paisiblement et dans ces moments la peur et l’inquiétude quittait leur visage et c’était une image apaisante. Ils avaient de quoi s’inquiéter d’ailleurs et c’était le plus triste, leurs parents manquaient à l’appel depuis beaucoup trop longtemps déjà et maintenant Luke et Aidan ne rentrait plus non plus, il ne restait plus que nous trois. Je commençais sérieusement à m’inquiéter pour eux et c’était de plus en plus dur de paraître calme devant les garçons et de les rassurer d’une façon convaincante alors que moi-même je commençais à douter de leur retour. Je ne pouvais pas partir moi aussi, premièrement je me doutais bien que cette idée ne plairait pas beaucoup aux garçons et qu’après deux fois un « ça ira je reviendrais » ne serait pas suffisant pour les rassurer, deuxièmement je ne pouvais tout bonnement pas les laisser seuls, je me sentais beaucoup trop responsable d'eux et je m'en voudrais à mort si je devais ne jamais revenir moi aussi ou pire ; revenir et les retrouver sans vie... Le seul problème c'est que plus aucune solution de secours ne me venait à l'esprit maintenant. Sortir tous les trois c’était encore plus risqué, et si Luke et Aidan revenaient et qu’ils trouvaient la cabane vide on était pas plus avancer.. Mais comment savoir quand c'est vraiment nécessaire de partir ? Quand c'est le bon moment ? J'avais des frissons rien qu'à penser qu'ils pourraient revenir le lendemain avec des vivres, voir, quelques heures suivant notre départ de la cabane... On ne pouvait pourtant pas attendre pour toujours non plus.

On avait tous les trois très faim, plus spécialement le petit, et on avait plus rien. On s’était séparé les dernières conserves en minimisant nos portions le plus possible mais on en était finalement venu à bout… Si ils ne revenaient pas rapidement on serait forcé de faire quelque chose, de sortir forcement, et je ne pensais malheureusement pas être la meilleure personne pour les protégé de ce qui nous attendait dehors. Je n’avais tué qu’un seul rôdeur jusqu’ici et j’en faisais encore des cauchemars à chaque fois que je fermais les yeux. Je passe doucement mes doigts dans les cheveux d’Enzo, pensive. La situation devenait de plus en plus critique de jour en jour, et ça ne m’était pas arrivé souvent dans ma vie mais cette fois j’avais sérieusement envie de décourager, mais je n’avais pas le droit de baisser les bras ; pour l’instant les garçons n’avaient plus que moi et hors de question qu’ils périssent, pas tant que je vivrais ça c’est certain. Alors que j’allais doucement sombrer dans le sommeil, trois petits coups contre la porte me fait sursauter et ouvrir grand les yeux. Je me lève, serre la carabine qu’on m’avait laissée au cas où un peu maladroitement, n’étant pas du tout habile avec les armes à feu, puis m’avance doucement vers la porte, faisant craquer les lattes de bois. Trois petits coups plus insistants raisonnent à nouveau lorsque je pousse finalement le rideau de la petite fenêtre de l’entrée pour vérifier discrètement l’identité de notre invité alors que mon cœur s’affolait de peur et d’espoir, puis mes muscles se détendent automatiquement lorsque je reconnais le visage du paternel, au taquet devant la porte et semblant un peu inquiet que personne ne réponde, c’est pourquoi je m’empresse de le faire entrer. J’avais presque l’impression de rêvé, sans pourtant le dire à voix haute, on pensait tous plus bas que les rôdeurs avaient eu raisons de lui et de sa femme, et vu qu’il était seul on avait eu raison de s’inquiéter apparemment…


2 souls in a Ghost Town
Washington, 16 ans

J’avais quitté les Harrison depuis un moment maintenant. En plus de mon père zombie, la dépouille d’Aidan hantait mes rêves elle aussi, mais heureusement, ou malheureusement, je ne sais plus trop, je n’arrivais à dormir que très peu vu que je n’étais plus qu’avec moi-même ; donc impossible de trouver le sommeil normalement. Il m’arrivait tout simplement de tomber presque dans le coma, trop épuisée, et je me réveillais à chaque fois en sursautant, surprise de constater que j’étais toujours en vie et qu’aucune de ces créatures ne m’étaient tombé dessus durant mon sommeil. J’avais plutôt le sommeil léger normalement mais vu comment je m’assommais presque en m’endormant je ne comptais plus vraiment sur cela. Je ne sais pas exactement ce qui m’avais pris de partir comme ça, comme si j’allais tomber miraculeusement sur Luke alors qu’il serait revenu si seulement il le pouvait. J’avais stupidement signé mon arrêt de mort à moi aussi, mais vu l’état d’isolation dans lequel j’avais été plongée depuis le début de l’épidémie, voyant doucement le nombre de notre petite famille diminuer de jour en jour… j’ai commencé à croire qu’on allait tous y passer et qu’il ne restait plus grand monde. Jusqu'au jour où je me suis stupidement aventurer dans un musée pour voler -si c’était bien encore du vol- les barres de chocolat et les petits paquets de chips dans les machines distributrices, de quoi prendre trente kilos j’vous jure. J’avais à peine finis d’en vider une deuxième et je fermais mon sac lorsque j’ai entendu un énorme vacarme en bas ; un idiot avait défoncé la vitrine du musé avec une jeep wrangler couleur camouflage. Je me suis avancé près du garde-corps pour regarder en bas et je n’en croyais pas mes yeux, cet idiot riait à gorge déployé en plus de ça, et comme si ce n’était pas assez, une bonne quarantaine de rôdeur lui courait après. Nos regards se croisent une fraction de seconde et il semble amusé au plus haut point. Il était suicidaire ou quoi ? Je serre la barre d’aluminium, figée de peur et perdue dans mon esprit paniquée devant autant de ces choses. Bordel de merde comment j’allais me sortir de là ? C’était la fin ? Je reprends doucement vie puis cours vers les marches sans me poser plus de question, mais les rôdeurs montaient déjà vers moi, je me tourne et tombe sur cinq autres rôdeurs qui, eux, avaient pris les escaliers de gauche. Je suis au bord de la crise cardiaque et je suis forcée de me rendre à nouveau à la rampe vitrée, reculant en essayant de repousser les rôdeurs du mieux que je le pouvais en les poussant de mes poings et mes pieds. « SAUTE ! » J’ouvre grand les yeux. « PARDON ?! » Le moteur de sa jeep émet un fort vrombissement et deux coups de feu se font entendre et me font sursauter lorsque j’arrive finalement au garde-corps. « SAUTE ! » Je me retourne et aperçois la Jeep juste en-dessous. J’y lance mon sac avant de passer par-dessus la barrière. Je déglutis en regardant en bas, si il n’y avait pas autant de grognements autour de moi j’aurais carrément été pour cette acrobatie, ce n’était pas très haut mais j’avoue que...- Plus de le temps de penser, je sens des doigts visqueux se posés contre ma main droite et je lâche un cri, me tournant pour assommer de mon coude le rôdeur avant de me dépêcher à descendre pour le grand saut. Maintenant pendue par les bras, accrochée au plancher du deuxième étage, je regarde à nouveau en bas, priant pour bien atterrir. Les rôdeurs se penchaient maintenant pour me croquer les doigts et je suis forcée de lâcher prise. D'autres coups de feu se font entendre juste avant que j’atterrisse sur la banquette arrière miraculeusement, mais j'avais toujours été une casse-cou chanceuse. Le véhicule émet un couinement désapprobateur et j’entends tous mes sacs de chips éclatés sous mon poids lorsque je tombe sur le côté. Il démarre en trombe et je me cogne la tête contre la portière puis grimace alors qu’il rigole et se dirige à nouveau vers la vitrine qu’il venait de défoncer pour déboucher sur la rue. « Ça c’était tout un spectacle ! » s’exclame t’il enthousiasme. Mais sur quel fou j’étais tombé moi ? Je me frotte doucement le crâne et une douleur dans ma cuisse se révèle alors que l’adrénaline tombe, je n’arrivais qu’à fixer le ciel bleu, choquée et ne me remettant pas du tout des derniers événements. « Oh et au fait, moi c’est Simon. »

---

Forcément quand t’es aussi con, tu n’as pas une vie très longue, encore moins en temps d’apocalypse. Il m’avait raconté son histoire et maintenant je comprenais mieux ce qui l’amusait tant et ce qui le poussait à faire de telles conneries constamment, je lui avais presque pardonné d’avoir mis ma vie en danger dans ce musée il y a bientôt un an de cela. Au moins il nous avait quitté d’une façon plutôt spectaculaire et je crois qu'il n'est pas déçu de sa sortie théâtrale si seulement il existait un là-haut, mais maintenant il me manquait ce fou, et le pire c’est qu’il ne m’a laissé qu’une foutue couverture de Stars Wars pour me rappeler de lui, il l'a chérit comme si c’était la plus belle chose sur Terre alors qu’il n’aimait même pas ce film. Moi non plus d’ailleurs, mais me voilà dans ce solarium, au milieu des plantes mortes et déshydratés dans cette couverture moche mais bien confortable je dois l’avouer, à rire toute seule en me rappelant les pires foutaises qu’il avait pu faire et dire. Je suis pourtant, et heureusement, bien vite arrêté dans ma mélancolie lorsque j’entendu une voix sortir de nulle part. J’ai premièrement paniquée en me disant que j’allais tombé sur un autre cinglé dans une jeep wrangler mais je me suis ensuite rendue compte que ce n'était qu'en fait que la radio qui m'annonçait un sacré bonne nouvelle. Après cette nuit, j’avais mis mon sac sur mon dos et j’étais montée dans la voiture de Simon, un deuxième lègue que j'ai malheureusement du laissé derrière moi quelque jour plus tard, pour me rendre au Nevada, bien décidée à trouver cette fameuse zone. J’avais fait une promesse après tout, à Simon et à moi-même également. J’allais me battre jusqu'à la fin et profiter des derniers instants de bonheur qu’il me restait vivre, et lorsque la dernière page se tournerait pour moi je ferais en sorte qu’on ne m’oublie pas, parce qu'Abbygail Sanders n'était pas n'importe qui, et tu t'en rendra compte bien assez vite.

You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.



Dernière édition par Abbygail Sanders le Lun 2 Mai - 5:27, édité 32 fois
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeMer 28 Oct - 22:41

DES BEYBEYS ! yerk yerk yerk
baise yeux bed bisou viens douche excite hearteye sexbed
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeMer 28 Oct - 23:50

yerk yerk
CALM YOUR TITS. hmfouet
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeJeu 29 Oct - 0:00

nop face diego cuty yerk lele
sxbd sxbd sxbd sxbd sxbd sxbd
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeJeu 29 Oct - 3:11

lele lele
RIEN QUE POUR LUCKY:
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Livia Volk

Livia Volk
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WILD
"I said, "Fuck 'em" If they thought I'd never be breathing again. I shoot dice, yeah, gamble with my life, yeah!"
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeJeu 29 Oct - 3:27

excite
Elle est un peu rousse quand même la dame. J'aime les rousses! J'peux faire 2 ou 3 bébés moi aussi?
huhu
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeJeu 29 Oct - 7:43

Bienvenue sur le forum, et bon courage pour ta fichette.
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeJeu 29 Oct - 12:57

Jamais elle s'arrêeeeeeete mais c'est comme ça qu'on l'aaaaime ! coeurrose

Bienvenue avec ta nouvelle choune, et bon courage pour ta fifiche bril
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeJeu 29 Oct - 17:06

Livia # Les rousses c'est la vie. coquin
viens

Jason # Merci. string

Myra # Mwahahahaha! demon1 coeurrose Merci Padaa! lele coeur1
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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeVen 30 Oct - 0:25

Qu'est-ce que j'aime l'idée de t'avoir contaminée yeux yeux coquin
Re-bienvenue chez toi coeurrose

Le pseudo est trop cool & le choix d'ava parfait woof
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeVen 30 Oct - 1:31

Merci ma Ailou! yeux coeurrose
& oui, tu m'as bien eu, j'suis accro.. mdl
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeVen 30 Oct - 10:40

Re re re re re re re re re re bienvenue :D

Bon courage pour le reste de ta fiche !!!
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Fredricksen A. Hardwick

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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeVen 30 Oct - 19:05

laugh Merci chou. coeurrose
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeMer 4 Nov - 9:32

TURNEEEEEEER *-*
Rebienvenuuuuuuuue <3
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeMer 4 Nov - 16:10

Bienvenuue à toi bril
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Fredricksen A. Hardwick

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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeMer 4 Nov - 18:07

Merci à vous deux. coquin coeurrose
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeJeu 5 Nov - 0:27

baise baise baise baise baise baise baise baise baise baise baise bed bisou dos fouet dos fouet sexbed sexbed sxbd
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeJeu 5 Nov - 2:09

coquin Soit patient petit.
ÇA VIENDRA.
sxbd sxbd sxbd
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeVen 6 Nov - 15:36

...
Mais en vrai t'es pire qu'Aileen quoé ! 05
RE BIENVENUE.
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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeVen 6 Nov - 16:38

Sorry mais non, j'ai toujours le palmarès coquin coquin
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeVen 6 Nov - 16:51

J'arrive plus vous suivre yerk
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeVen 6 Nov - 17:51

Je suis seulement une mini-Ailou. coquin coeurrose
Merci Noah aussi! gnu
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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeSam 7 Nov - 12:53

Oh comme c'est mignon coquin
Mais, tu sais, je connais ça : je suis sûre que tu finiras par être rattrapée par tes pulsions schizophréniques stp Arrow
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitimeSam 7 Nov - 21:10

C'est déjà le cas. mdl J'ai pleins de fiches que j'ai fait ou commencer que je garde dans mon ordi.. woof C'est trop addictif, surtout que j'ai beaucoup d'imagination alors déjà ça m'aide pas. laugh
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MessageSujet: Re: ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. ABBYGAIL ϟ You're the escape from my daily routine. Icon_minitime

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