You gotta be kiddin' me. {Dwayne}
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You gotta be kiddin' me. {Dwayne}

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MessageSujet: You gotta be kiddin' me. {Dwayne} You gotta be kiddin' me. {Dwayne} Icon_minitimeLun 29 Aoû - 20:48

You gotta be kiddin' me.


Les mauvaises habitudes sont dures à perdre, surtout quand il s’agit de drogue. On a beau y aller doucement, une fois qu’on a le nez dedans (au sens propre comme en sens littéral), c’est difficile d’arrêter. Pas impossible et je le sais ça pour l’avoir déjà fait mais bon, à l’époque, j’en avais l’envie, vraiment l’envie. Je voulais me ranger, arrêter mes conneries, me construire une belle vie mais aujourd’hui, j’ai plus grand-chose à construire hein… Vous allez me dire qu’on est tous dans le même bâteau mais c’est pas vrai, tout le monde n’est pas dans le même bâteau. Y’a des gens qui ont perdu beaucoup, y’a des gens qui ont tout perdu, et y’a des gens qui s’en sont plutôt bien sortis. Dans ceux qui ont tout perdu, y’a ceux assez balèzes pour pas se laisser ronger par la douleur : j’ai jamais prétendu faire partie de ceux-là, jamais. Franchement, quand la vie s’amuse à vous faire miroiter des petits morceaux d’espoir pour finalement mieux vous les retirer, faut pas s’attendre à des putains de miracles. J’ai cessé d’y croire y’a bien longtemps aux miracles. Je préfère croire en la valeur sûre qu’est la drogue pour ce qu’elle m’apporte même si ce n’est qu’occasionnellement. Malheureusement, ça a beau être occasionnel, le stock diminue sans se renflouer et ça commence à me stresser. Doucement mais sûrement, y’a la peur du manque qui s’installe. Je sais que ça va être laid si jamais je suis en manque. Je sais que ça va être dangereux, pas que je m’inquiète tant que ça de ma propre santé mais bon… Mourir à cause d’une crise de manque ce serait quand même très con : ça m’empêcherait de buter davantage de rôdeurs et tant qu’à partir, j’aimerais autant le faire en beauté et pas comme un con de junkie tout seul dans ma caravane.

C’est pour ça que je prends la route aujourd’hui.

Je vais marcher, fouiller, marcher, fouiller, avec l’espoir de finir par tomber sur un petit trésor blanc. Après tout, j’ai déjà réussi à me fournir deux fois, la chance pourrait bien être de mon côté une troisième fois. Je quitte Yosemite sans prévenir personne, comme d’habitude en fait. J’ai beau être assez proche (contre toute attente) de certaines personnes, je ne rends de compte à personne. Le fusil sur l’épaule, toutes mes affaires dans mon sac à dos (parce qu’on sait jamais et que je pourrais bien ne plus remettre les pieds là-bas si j’ai pas le choix), je m’éloigne donc sur les routes, prudent, comme d’habitude, prêt à en découdre, comme d’habitude aussi. Il me faut pas mal de temps avant de tomber enfin sur un petit patelin aux maisons abandonnées, enfin visiblement abandonnées mais là encore je vais me montrer prudent : les mauvaises surprises, j’ai déjà donné. Les quelques rôdeurs que je croise, je les tue au couteau : les balles c’est trop précieux et le flingue ça fait trop de bruit, c’est bien en dernier recours si on n’a pas le choix et puis c’est mieux de garder les balles pour les vivants en fait de toutes les façons, au possible en tout cas. A pas feutrés et toujours avec prudence, je pénètre à l’intérieur de la première barraque et si je ne trouve pas de poudre blanche, je tombe sur un reste de rhum. Pas grand-chose, un bon de bouteille, deux verres tout au plus mais c’est le genre de truc qu’on se refuse pas. Alors, je l’enroule dans une chemise et la place avec précaution dans mon sac avant de continuer la fouille. Je vous passe les détails des deux corps décomposés que je croise à l’étage et qui sont bien morts hein, bougent plus, en même temps vu leur état…

La seconde maison ne donne rien. La troisième non plus. Dans la quatrième, je trouve une vieille trousse à pharmacie avec un scalpel rouillé et des produits périmés mais des compresses pas encore usagées que je récupère. J’hésite un instant puis décide d’embarquer le scalpel aussi : ça peut servir. Enfin, tout ça c’est bien beau mais quand j’arrive à l’intérieur de la cinquième baraque, je n’ai toujours pas de poudre blanche et ça commence à me gonfle : y’avait pas un seul consommateur dans le coin ? Je pénètre à l’intérieur du salon et me fige en entendant, il me semble, des pas à l’étage. Je tends l’oreille, silencieux, j’évalue. Le parquet grince un peu, les pas sont feutrés certes mais y’a bien quelqu’un qui s’avance mais on dirait que ça avance doucement sans traîner les pieds. On dirait le genre de pas que je fais moi-même en fait quand je suis quelque part et que j’essaye de rester discret. Je tends un peu l’oreille, essayant de percevoir des râles ou des grognements et n’entendant rien, je penche de plus en plus pour la présence d’un humain encore en vie à l’intérieur. Se pose la question de savoir si je monte ou si je me casse. Je pourrais me casser mais ça serait prendre le risque que la personne à l’étage m’aperçoive et me prenne en traître. Je pourrais monter mais ça serait prendre le risque que la personne à l’étage soit mieux armée que moi et planquer et me prenne aussi en traître. Ou je pourrais monter et réussir à moi prendre la personne en traîre.

Trois choix donc. Il ne me faut pas plus de quelques secondes pour me décider pour la troisième option.

Tout doucement, j’entreprends de monter les marches, restant le plus silencieux possible. Arrivé à l’étage, je me planque derrière un mur et tends l’oreille une nouvelle fois : je n’entends plus les pas ce qui est logique dans un sens puisque la personne était juste au-dessus de moi quand j’étais en bas, pour ça que j’entendais si bien. Bon… Il est encore temps de faire demi-tour… Non. Ce serait tellement con de passer à côté de provisions ou d’armes… Je m’avance donc dans le petit couloir, là encore en silence et quand j’entends un petit bruit derrière une porte entrouverte je m’arrête : la personne est dans la chambre juste derrière cette porte. Je reste un instant sans bouger, muet, puis, je prends une profonde inspiration avant de lever mon fusil et de pousser tout doucement la porte de la chambre avec le canon de mon fusil et finalement, mon canon se retrouve face à un autre canon : le type a dû m’entendre puisqu’il me vise tout comme je le vise. Bon. Voilà. Je reste calme, je suis toujours calme dans ce genre de situation et quand je plante mon regard dans celui de mon adversaire de l’instant… En fait, quand je croise son regard et que je regarde vraiment, je cligne plusieurs fois des yeux pour être certain que je rêve pas. Y’a des gens qui marquent, des gens qui comptent et je sais que celui qui se tient devant moi, il comptait pour quelqu’un qui comptait pour moi. J’oublie jamais un visage. J’ai jamais oublié le visage de Lincoln que j’ai considéré comme un frère à un moment de ma vie. J’ai jamais oublié le visage de son petit frère non plus et c’est son petit frère que je menace et qui me menace.

« Dwayne. » je dis.

Juste son prénom. Je le dis à voix basse mais il ne peut pas passer à côté.

« Ou alors j'deviens cinglé... »

Ce qui est totalement possible.

« Tu m'remets ? » je termine par demander.

Non parce que mine de rien, si c'est pas le cas, il va vouloir tirer et j'vais devoir me défendre et je voudrais pas buter le petit frère de celui que j'ai moi-même considéré comme un frangin.

(c) sweet.lips
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Iwan J. Graber

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× Âge du perso : : 48 ans.

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MessageSujet: Re: You gotta be kiddin' me. {Dwayne} You gotta be kiddin' me. {Dwayne} Icon_minitimeLun 17 Oct - 15:02

RP archivé suite à un changement de personnage. coeurrose
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