Leave them burning and then you're gone | Wyatt
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Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
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Leave them burning and then you're gone | Wyatt

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MessageSujet: Leave them burning and then you're gone | Wyatt Leave them burning and then you're gone | Wyatt Icon_minitimeLun 14 Nov - 18:15


leave them burning and then you're gone

En me levant ce matin, je m’étais souvenu que j’avais une tâche plutôt anodine à accomplir avant d’aller vaquer à mes occupations. Il était presque 6h00 du matin. J’étais normalement levé avant ça. Je n’avais besoin que de 5 heures de sommeil chaque nuit et je dois avouer que j’aimais me lever avant le soleil et avant les autres. Je jetais à nouveau un coup d’œil à la vieille montre que je portais au poignet droit et continuais ma marche en sifflotant. Le soleil commençait à peine à se lever, j’aurais presque pu entendre les oiseaux si ce n’était des rôdeurs qui sillonnaient toujours les environs. Même si je ne les entendais pas, ça ne voulait pas dire qu’ils n’étaient pas là. C’était ça le truc avec les morts, on avait l’impression d’être en sécurité mais il y en avait toujours un ou deux de caché quelque part pour nous donner une bonne frousse.

À travers la brume matinale, j’aperçus enfin la cabane où était retenu le prisonnier qu’on avait attrapé à l’Angels Camp (je disais on, mais je n’avais rien à faire là-dedans, je n’avais même pas participé à cette attaque). Par contre, je devais participer à sa survie. Malheureusement, il faut nourrir les prisonniers et leur permettre d’aller faire leurs besoins à l’extérieur (C’est comme un chien !). Et c’était exactement ce que j’avais à faire ce matin. En arrivant à la porte de la cabane, je regardais par la fenêtre et vis le jeune homme en train de dormir. Et bah merde, y’en a qui ont le sommeil plus facile que d’autres. Je déverrouillais la porte avec la clé qu’on m’avait prêté et ouvrais sans vraiment faire attention au bruit que je faisais, cette action fut malheureusement beaucoup trop silencieuse pour moi. Normalement, j’aimais faire des entrées remarquées, mais on ne m’avait pas accordé celle la. J’haussais les sourcils, soupirais et laissais la nourriture au sol devant la porte que je refermais derrière moi en ressortant. Le truc barbant avec les prisonniers, c’est qu’ils ne possédaient rien donc en plus de bouffer nos vivres, on ne pouvait pas les voler. Il n’y a donc rien d’intéressant ou de particulièrement amusant à avoir comme tâche de voir à ce que le prisonnier soit nourrit. C’était pas la première fois qu’on m’incombait de cette tâche mais au moins je recevais une compensation.

Comme j’étais pas un salaud, je m’assoyais à l’ombre d’un arbre près de la cabane pour attendre le réveil du jeune homme. Si j’avais pu partir, je l’aurais fais, mais il avait droit à une sortie le matin. Et puis de toute façon, je pouvais bien précipiter son réveil. J’étais pas un salaud, mais j’étais un con. Quoi c’est la même chose ? Je pris des petits cailloux trainant par terre et les amassais dans ma main gauche. Puis lorsque je jugeais que j’en avais suffisamment, je commençais à les jeter un à un contre la fenêtre de la cabane. Est-ce qu’il y a quelque chose de plus énervant que les ‘’toc toc’’ de pierres contre une fenêtre ? Selon mon expérience non. S’il n’était pas réveillé dans les 5 prochaines minutes, j’utiliserais une manière plus drastique de réveil hâtif. Ouh Charlie, tes méthodes de torture sont à chier.

«You are the Dancing Queen, young and sweet, only seventeen. Dancing Queen, feel the beat from the tambourine ! »

« Ta gueule Swick ! »

Personne n’appréciait mon talent de chanteur ici, s’en était presque triste. J’envoyais un doigt d’honneur à l’homme qui passa et il me lança un regard noir à lequel je ne pu qu’éclater de rire. Les survivants ici essayaient de se la jouer gros dur mais la moitié d’entre eux n’auraient même pas eu les couilles de venir me foutre une raclée, comme celui qui venait de passer, une grande gueule.

You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.



Dernière édition par Charlie Swick le Lun 4 Sep - 4:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Leave them burning and then you're gone | Wyatt Leave them burning and then you're gone | Wyatt Icon_minitimeMer 21 Déc - 15:06

La lumière du soleil filtrait à peine dans la cabane dans laquelle j’étais allongé et où je dormais. Cet espace étroit, je le connaissais bien depuis que j’avais croisé la route d’Alliyah, le jour de l’attaque de Bodie, j’avais appris que ce camp de barge s’appelait ainsi, sur l’Angel Camp. Combien de temps s’était écoulé depuis ce jour ? Combien de foutus jours, voir de semaines étais-je retenu ici. J’avais perdu la notion du temps et j’avais même cessé de compter. De toute façon, cela ne servait à rien, je ne savais même pas si je pourrais un jour partir d’ici. Je ne savais même pas si Liam était encore en vie, si quelqu’un s’occupait de lui, je ne savais pas ce qu’était devenu mes amis, Maebh…J’étais exténué, je dormais peu, il fallait que je tombe de sommeil après plusieurs jours pour finalement pouvoir m’endormir et on ne me le permettait pas forcément. J’avais beau tenté de m’échapper, même si j’étais parvenu à sortir de cette cabane, je n’aurais pas pu quitter l’enceinte du camp. C’était toujours plus simple quand Alliyah était là, même si ce n’était pas pour autant un cadeau, comme j’étais son prisonnier, elle me permettait de sortir. Je restais avec et même si je pouvais bouger, mes journées n’étaient pas meilleures. Je la suivais vadrouiller, faire du mal aux autres, me torturer psychologiquement et tout faire pour que je devienne un monstre comme elle. Mais je résistas même si c’était dur, même si je me sentais sombrer vers la folie, même si mon humanité se dissipais peu à peu pour laisser place à des envies ne m’ayant jamais traverser l’esprit : tuer, me défendre, agir. Ce n’était pas moi tout ça et pourtant, je sentais après chaque jour qui passe mes convictions vacillées Le pire était que j’avais de la sympathie pour cette femme, j’apprenais à la connaitre, à voir au-delà de ce qu’elle dit et elle était surtout la seule personne avec qui je passais du temps. Bien entendu, je lui en voulais et je la détestais, pour m’avoir éloigné de mon fils, pour avoir menacé de le tuer si jamais je résistais, pour tout ce qu’elle me faisait et pourtant à chaque fois que j’avais eu l’occasion de la tuer, je ne l’avais pas fait. Je n’arrivais pas à m’y résoudre, je n’arrivais pas à retirer la vie de quelqu’un. C’était au dessus de mes forces.
Je n’avais entendu qu’un léger bruit lorsque la porte s’était ouvert mais je n’y prêtais plus aucune attention. A quoi bon, pour regarder celui qui m’apportait ma gamelle et lui offrir la satisfaction de se foutre de moi ? Je préférais encore continuer à dormir un peu. C’était la seule chose à peu près agréable qu’il me restait possible de faire ici. D’autant plus que je savais qu’à partir du moment où je serais réveillé, une journée de merde allait commencer… Une longue et pénible journée. Je fus tout de même étonné de ne pas me faire réveiller d’un coup de pieds dans le ventre, d’une insulte ou de toute autre genre d’humiliation auxquelles j’avais déjà eu droit tant de fois. C’est alors que je commençais à entendre des petits bruits contre la vitre de ma cabane. Presque réguliers. Des bruits qui devenait rapidement stressant. Passant mes mains sur mon visage plus pâle que j’avais, je me relevais difficilement sentant des courbatures dans mes jambes endolories à force d’être assis presque toutes la journée. Je ne jetais même pas un coup d’œil à la nourriture qu’on m’avait apporté. Je n’avais pas faim. Je le mangerais peut-être plus tard mais pas maintenant en tout cas. Je poussais alors contre la porte, recevant alors la lumière du jour en pleine figure, me faisant plisser les yeux. Je tentais comme je pouvais de me protégé du soleil en passant ma main au dessus de mes yeux pour faire office de visière mais ça restait assez rudes de bon matin. Je jetais un coup d’œil à celui qui s’était amusé à me réveiller sans bouger de ma cabane. Mes jambes étaient tremblantes mais je tentais de ne rien montrer. De toute façon, cela devait être le cadet de ses soucis. Je posais mon regard dans le sien attendant la suite des événements. Après tout si la porte de ma cabane était restée ouverte, c’est bien qu’il attendait quelque chose de moi. « Et bien, je suis là. » Ma voix était rauque à force de ne pas être utilisé. Je ne prenais pas non plus le risque de m’approcher de lui ni même de me déplacer.  Je n’avais plus peur à force d’être ici mais je préférais encore éviter les mauvais traitements.
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MessageSujet: Re: Leave them burning and then you're gone | Wyatt Leave them burning and then you're gone | Wyatt Icon_minitimeDim 25 Déc - 6:51


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Je m’étais mis à siffler. Refusant de montrer à l’autre qu’il avait réussi à me faire taire. Personne ne pouvait me faire taire, même moi. Puis je remarquais enfin du mouvement dans la fenêtre de la cabane. Ce salaud avait enfin décidé de se lever. J’avais fait en sorte qu’il n’ait pas droit à une grasse matinée. Je me relevais légèrement, prêt à me remettre sur pied. Il lui fallu plus de temps que je cru pour apparaitre à la porte. Et puis, il avait pas touché à sa nourriture. Il avait un problème ou quoi ? Je lui apportais généreusement de quoi manger et il n’en mangeait même pas un tout petit morceau. C’était presque insultant. Est-ce que je m’étais pointé ici ce matin pour rien ? C’était pas comme si j’avais d’autres choses à faire non plus hein…  Je me relevais et m’approchais tranquillement de la cabane, le fixant d’un regard accusateur. Il avait pas mangé la bouffe que je lui avais apportée et il avait l’air d’un cadavre. Si j’avais pas été au courant, je l’aurais prit pour un rôdeur. Autant pour lui, je ne le tuerais pas aujourd’hui (enfin j’crois).

Il était tout tremblotant dit donc. Comme une feuille qui tombe d’un arbre. Ça aurait pu m’inquiéter. Mais à la place je faisais comme si je n’avais rien vu. S’il mangeait ce que je lui donnais, il aurait plus d’énergie, c’était son problème s’il voulait rien se mettre dans l’estomac. Comme on dit, le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée. Je m’arrêtais à quelques mètres du jeune homme et croisais les bras. « C’est quoi ton problème. Je t’ai apporté de la nourriture et tu y as même pas touché. » Il ne semblait pas vouloir s’approcher. Je devinais qu’il devait avoir eu de pires bourreaux que moi. J’étais pas du genre à tabasser l’ennemi, tout dépendant de la situation bien entendu. « T’es malade ? Quelqu’un t’as tapé trop fort ? » Continuais-je en esquissant un sourire. J’avais pas pu m’empêcher. C’était beaucoup trop tentant de narguer quelqu’un aussi tôt dans la journée. Comment rendre le prisonnier de bonne humeur ? Lui poser des questions à lesquelles il n’aurait probablement pas envie de répondre.

Plus sérieusement, je voyais bien qu’il avait besoin de se bouger un peu. Il était encore endormi et il ne semblait pas avoir marché depuis un petit moment. Je ne savais pas qui était venu lui porter de la nourriture la dernière fois et s’il l’avait laissé sortir mais j’espérais que l’intérieur de la cabane n’était pas souillé de… bien vous savez quoi. De toute façon, ce serait le jeune homme qui serait coincé dans la cabane puante si c’était le cas. « Tu viens avec moi. J’ai des trucs à faire, tu vas pouvoir te rendre utile et m’aider. » J’avais trainé mon sac à dos avec moi ce matin et j’avais l’intention d’aller remplir quelques gourdes d’eau à un ruisseau qui coulait pas très loin. Je devais aussi couper du bois pour le feu mais à voir l’état du jeune, j’avais plutôt l’impression que j’aurais à faire cette tâche par moi-même plus tard. Il se contenterait de me suivre sans rouspéter et j’allais essayer d’être… agréable ? Je ne lui laissais pas le temps de me répondre (il est prisonnier quand même) et commençais à marcher vers la direction opposée de la cabane. S’il me suivait pas, j’aurais qu’à l’enfermer de nouveau dans sa cabane. Et il aurait qu’à se contenter de son repas jusqu’à la fin de la journée.

You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.

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MessageSujet: Re: Leave them burning and then you're gone | Wyatt Leave them burning and then you're gone | Wyatt Icon_minitimeVen 30 Déc - 1:09

Je commençais vraiment à craquer, enfermé comme du bétail depuis presque un mois par une folle sadique et sa bande de potes tous plus malades les uns que les autres. Je perdais l’envie de me battre et même l’idée de revoir un jour Liam n’était pas suffisante à m’encourager. Je perdais l’appétit et l’affaiblissement se traduisait sur mon visage. Mais je ne pouvais pas abandonner, je n’avais rien pour me suicider et en aurais-je le courage ? Non je ne pouvais pas faire ça, je ne voulais pas leur donner la satisfaction de m’avoir brisé jusqu’à la mort, je ne pouvais pas abandonner mon fils dans ce monde, je ne pouvais pas trahir Leah, je devais être fort au moins une fois dans ma vie. J’avais trouvé la force de me lever et de sortir de cette maudite cabane. J’étais sortie lentement de l’endroit où j’étais retenu captif pour apparaitre devant la porte. J’étais ébloui par le soleil et je ne me sentais pas encore totalement à l’aise sur mes deux jambes. Je suivais l’homme des yeux, lui je ne l’avais encore jamais vu. Je ne me faisais pas d’illusion, il n’était pas à Bodie pour rien mais je caressais l’espoir de ne pas me faire tabasser aujourd’hui même si les regards qu’il me lançait n’était pas pour me rassuré. Je ne le quittais pas des yeux, lui lançant ce même regard signifiant que j’étais prêt. Prêt à affronter tout ce qu’il était décidé à me faire endurer, prêt à passer cette nouvelle journée et surtout prêt à ne pas plier. « J’ai pas faim. » avais-je répondu sur un ton monotone. C’était quoi mon problème ? Bordel j’avais envie de lui cracher toute ma haine en pleine figure. Mon problème c’était qu’une bande de tordu me retenait ici contre ma volonté, que les seuls motifs de mon ravisseur était que j’avais un potentiel que je ne soupçonnais pas et qu’à juste titre ça me coupait l’appétit. Les questions qu’ils me posaient ensuite ne me faisait pas rire. J’avais envie de lui décrocher son foutu sourire de son visage. Je savais que dans mon état, c’était impossible mais je me jurais intérieurement que je les tuerais tous. Un par un. Alliyah voulait voir le tueur qui était en moi, et elle en ferait les frais. Il avait su me redonné la motivation de continuer, rien qu’en me narguant. Je lui souriais alors, ce genre de sourire jaune que l’on fait lorsque quelqu’un fait une mauvaise blague sur vous. Je retournais lentement dans la cabane, prendre le repas que mon gardien m’avait apporté. Je ne devais pas crever, pas ici. Je n’avais pas faim mais je me forçais à avaler chaque morceau de nourriture en l’entendant me parler. J’allais devoir l’accompagner et l’aider. Génial, en plus d’être séquestré, je devenais un esclave. « On va faire quoi ? » avais-je demandé à voix assez basse, encore peu habitué à ce que l’on m’adresse la parole. Tant que je me retrouvais pas dans de beaux draps moi ça m’allait. Toutefois, je n’eus même pas le temps de poser ma question qu’il avait commencé à avancer vers je ne sais où. Je soupirais, avant de commencer à le suivre. Lui, semblait au moins un minimum vivable et il serait toujours de meilleur compagnie que ma cabane. « Euh par contre j’ai… » J’inspirais profondément indigné de devoir demandé la permission pour une telle chose mais je sentais que si j’allais dans un coin sans le prévenir, j’allais m’attirer des ennuis et ce n’était pas mon idée. « J’ai besoin de pisser. » J’attendais alors une réponse, heureusement, ils étaient assez sympathique pour me laisser sortir matin et soir faire mes besoins et là, je devais juste me vider la vessie. J’attendais les instructions de mon gardien pour la journée en espérant qu’il m’y autorise. C’était vraiment horrible de se sentir comme un vulgaire esclave et de ne pas avoir la moindre once de liberté.

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MessageSujet: Re: Leave them burning and then you're gone | Wyatt Leave them burning and then you're gone | Wyatt Icon_minitimeMar 3 Jan - 1:14


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Pourquoi il était ici ? Je ne comprenais pas et j’avais l’impression que sa présence à Bodie ne mènerait à rien. Ça servait à quoi de le nourrir et de le faire sortir de cette cabane à tous les jours ? Est-ce que ça allait nous apporter quelque chose ? J’avais l’impression que non. J’avais accepté de le sortir aujourd’hui parce que… j’avais pas vraiment le choix en fait. C’était un peu le problème de faire partit d’un groupe. Je pouvais faire souvent ce que je voulais, mais j’avais des périodes de ma journée qui ne m’appartenait pas. Être à Bodie avait ces avantages, comme avoir toujours accès à de l’aide pour faire des raids ou ne pas avoir peur de se faire attaquer. Mais j’étais loin d’être aussi libre que je l’aurais voulu. Comme par exemple aujourd’hui, j’étais coincé avec ce gosse récalcitrant (mais qui ne le serait pas dans sa situation). C’aurait pu être pire, mais ma journée ne faisait que commencer. Personne ne m’avait vraiment mit au courant de qui il était et de ce qu’il pouvait faire. Pourtant j’avais pas l’impression qu’il avait une grande importance. Il était quoi ? Le chef de l’Angel Camp ? Sûrement pas.

J’étais toujours en train de marcher lorsque je l’entendis parler. Me rendant compte qu’il ne me suivait pas, je me retournais pour le regarder, les sourcils froncés. J’avais pas compris ce qu’il venait de me dire et j’espérais que c’était plus que pertinent. Parce que j’avais pas envie de perdre encore plus mon temps avec un prisonnier aux basques. Je savais que je serais payé pour avoir fait ça, sinon j’aurais jamais dis oui. Je regardais le jeune homme, le fixant d’une manière à le faire parler le plus vite possible. « Euh par contre j’ai… » Je gardais le silence, me demandant bien ce qu’il voulait. Il voulait que je le laisse s’enfuir ? Que je le tue pour abréger ses souffrances ? « J’ai besoin de pisser. »Je grimaçais en le regardant, n’ayant pas du tout pensé à ce léger détail. Faut bien croire que lui aussi avait envie de pisser comme tout le monde. J’étais pressé, mais pas au point de le laisser se pisser dessus. « Et ben vas-y ! Je suis pas ton institutrice, si t’as envie de pisser vas pisser ! » C’était pas le garçon qui m’exaspérais mais la situation. Je lui faisais signe d’aller faire ce qu’il avait à faire dans le côté de la cabane et me retournais à moitié. Comme ça j’avais toujours un œil sur lui sans vraiment avoir à le regarder directement. Pas que la nudité dérangeait qui que ce soit de nos jours, mais c’était toujours préférable de laisser un peu d’intimité aux gens.

Il avait mangé, il était en train de pisser et il lui fallait quoi après ? J’avais rien d’autre pour lui sauf un peu d’exercice pour se dégourdir les muscles, s’il en avait. S’il avait survécu jusqu’à présent c’était qu’il devait avoir un talent ou une grande gueule. Moi j’avais les deux. Je m’ouvrais la gueule quand il fallait et j’étais plutôt doué en mécanique, donc les gens aimaient bien me garder dans les environs même s’ils n’appréciaient pas toujours ce que j’avais à dire. À Bodie c’était facile d’être détesté, mais plus pour nos paroles que nos actes. Ici tout le monde menaçait tout le monde, c’était un peu le chaos. Même moi je m’y retrouvais pas parfois. Je regardais l’otage revenir dans ma direction et le regardais un moment sans rien dire. « J’m’appelle Charlie. C’est quoi ton nom ? J’ai pas vraiment envie de t’appeler l’otage donc si je savais ton prénom ça nous arrangerait tous les deux. » Premièrement, ça serait bizarre de l’appeler l’otage (j’étais pas terroriste quand même) et deuxièmement il aurait peut être pas envie de me créer trop de problèmes si je lui faisais un peu la conversation. Ce serait à ma façon, mais c’était mieux que rien. J’imagine qu’on lui avait pas souvent parlé ici. Et peut être qu’à force de discuter, il en viendrait à me dire qui l’avait apporté ici et pourquoi. C’était ça qui m’intéressait le plus.

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MessageSujet: Re: Leave them burning and then you're gone | Wyatt Leave them burning and then you're gone | Wyatt Icon_minitimeVen 10 Fév - 0:40

Je ne savais même pas pourquoi j’étais retenu ici, enfin si je savais les raisons plus ou moins loufoque d’Alliyah mais pas pourquoi on acceptait de me garder ici et vivant. J’étais faible, démuni de tout matériel, je n’avais pas de ressources et on me gardait enfermer dans une cabane. Si au moins, on avait exploité mes capacités médicales j’aurais compris, bien que je préférerais crever qu’aider une de ces enflures mais me séquestré pour me garder cloitrer dans une cabane, je n’en voyais pas l’intérêt. Me faire plier ? Me torturer psychologiquement ? Me briser, c’était déjà fait. Il ne me restait plus rien, plus aucune dignité, plus aucune envie de lutter ni de me lever chaque jour. La seule chose qui m’empêchait vraiment de ne pas céder et me laisser mourir, c’était de revoir encore et encore le visage de mon fils, me dire qu’il devait se sentir incroyablement seul à Angel Camp et espérer pouvoir un jour le revoir. Mais même cela commençait à ne plus suffire pour ne pas que je perde pieds. Je finissais même par préféré rester enfermé plutôt qu’être obligé de sortir pour me retrouver une journée entière avec l’un de ces malades pour me faire torturer physiquement et mentalement. Au moins, je n’avais plus peur du monde qui m’entourait, j’étais plongé dans l’horreur à longueur de journée, ce que je craignais m’étais arrivé et avec le temps, je m’y faisais. Je commençais même à penser à toutes les façons possibles de me venger, de les faire mourir un par un. Je perdais mon humanité, je voulais qu’il paie pour ce que je subissais et pourtant c’était à Alliyah que je devais en vouloir et seulement à elle. Mais celui avec qui je me trouvais aujourd’hui semblait différent. Je n’allais pas jusqu’à dire que l’on aurait dit un enfant de cœur mais il n’avait pas une attitude aussi hostile que les autres envers moi. Plus indifférente mais ça me convenait tout autant. Il me tapait sur les nerfs tout autant en revanche mais j’avais surtout l’impression que même s’il allait à s’amuser à courir sur mes nerfs, j’allais quand même avoir une journée de répis. Mais avant de partir, j’avais certain besoin… Naturel à accomplir puisqu’on me gardait enfermé dans une cabane. « J’préfère demander, histoire que tu m’crève pas parce que je m’éloigne sans autorisation. » Un sourire forcé dans la limite de l’arrogance, je partais vaquer à mes occupations. Si mon séjour ici avait eu un minime point positif, c’était bel et bien qu’il avait développé mon caractère et mon répondant. J’étais loin du faible qui avait supplié qu’on le libère le jour de son enlèvement. Je faisais face à tout ça, je n’avais pas le choix et j’apprenais à vivre avec. Si ça leur plaisait, tant mieux pour moi je vivais, si ça ne leur plaisait pas, tant mieux pour moi et je me libérais de cet enfer les laissant dans une sacrée merde, parce qu’Alliyah elle rigole pas, elle veut que je reste en vie. J’sais même pas vraiment pourquoi parce que j’ai toujours pas montré une seule once de potentiel de tueur. J’étais donc partie et m’étais mis de dos pour effectuer mes petites affaires. Pas que j’ai encore la nécessité d’avoir de la pudeur vu que certains de mes précédents tortionnaires ne voyait pas d’intérêt à me laisser de l’intimité mais parce que c’était quand même plus agréable de faire ses petites affaires sans qu’on vous observe. J’étais revenu juste après, sans grand dynamisme mais sans trainer non plus. Ca faisait presque bizarre de pouvoir marcher libre, je posais alors mon regard sur l’un de mes poignets dont les différents liens serrés autour avait laissé quelques marques et brûlures qui allait sans doute devenir des cicatrices avec le temps, ou pas. Il avait repris la parole et j’avais posé mon regard sur lui, fermant un œil et plissant l’autre, ébloui par le soleil matinal qui me tapait sur la figure. Il n’allait pas me faire de mal vu le teint de mort que j’étais en train d’attraper à cause de l’obscurité, mais j’allais sans doute chopper une bonne migraine au passage. Pas le plus invivable que j’ai à géré, même si mes stocks de médicaments m’avaient gentiment été volés par les membres du groupe. Il s’était présenté, il s’appelait Charlie. C’était bien la première fois que l’un d’entre eux faisait ça, les prénoms des autres, je les avais appris en les entendant, pas quand on me demandait comment je m’appelais en retour. « Je euh… Je m’appelle Wyatt. » Je n’enchainais pas avec des enchantés parce que sans vouloir le vexer, j’aurais quand même préféré ne jamais avoir à le rencontrer. Mais j’étais là et je n’avais pas trop le choix alors autant prendre la perche que l’on me tendait et profité de cette journée de répits. « J’ai pas trop l’habitude qu’on m’parle. » avais-je simplement conclus pour lui expliquer cette soudaine hésitation quand à mon prénom. Je ne savais toujours pas ce qu’on allait faire mais si je pouvais bouger, j’allais pas dire non. « Et on va faire quoi aujourd’hui ? T’as dis que j’allais t’être utile. » Histoire d’avoir l’occasion de retourner dans ma cabane si son programme craignait trop.
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MessageSujet: Re: Leave them burning and then you're gone | Wyatt Leave them burning and then you're gone | Wyatt Icon_minitimeVen 17 Fév - 3:10


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Bon au moins maintenant je savais son nom. Pas question que je l’appelle Truc pendant toute l’avant midi. J’avais entendu d’autres survivants du camp l’appeler l’otage ou des trucs dans le genre et je dois avouer que c’était vraiment loin de me plaire. Mais allez pas croire que je suis un gentil. Je suis poli, je parle bien mais je suis quand même un enculé. Je sais me tenir c’est tout. Et juste assez longtemps pour qu’une confiance s’installe et que j’en profite. Ça, les petites têtes ne l’ont jamais compris. Suffit de créer un lien avec quelqu’un pour l’arnaquer. Faut dire que ça empêche un avancement dans une relation amicale d’une manière assez brusque, mais ça permet de survivre et d’être craint. Mais je savais que Wyatt ne m’accorderait pas sa confiance. C’était une partie perdue d’avance. Ou peut être pas… Ce serait une partie plus compliqué que les autres que j’avais joué mais qui sait. Et il avait pas l’habitude qu’on lui parle. Je n’étais même pas surpris.

« Parce que t’as rencontré que les p’tites têtes du camp. On est quelques uns ici avec plus d’habiletés que seulement buter des rôdeurs et intimider. » Répondais-je à son commentaire.

Mais c’était pas pour autant que j’en étais plus gentil. Mes plus grands plaisirs de la journée ne consistaient pas seulement à faire chier tout le monde à Bodie. C’était aussi de me prélasser dans l’herbe et somnoler quelques heures. Ça arrivait parfois, quand les zombies décidaient de se tenir à l’écart juste assez longtemps pour que je ferme les yeux. Je regardais le jeune homme un moment avant de recommencer à marcher dans le sentier que j’avais emprunté juste avant qu’il ne m’avise de son envie de pisser. Mais il avait encore une question. Je comprenais peut être pourquoi les autres ne lui faisaient pas la conversation. Il parlait pas mal pour un otage. Je me retournais de nouveau pour lui faire face, légèrement agacé d’être dérangé encore une fois. Il voulait sortir ou pas ?

«On va faire du porte à porte pour demander la charité. » Répondais-je du ton le plus sarcastique que je pouvais emprunter.

J’avais dis ça ironiquement mais est-ce que ça fonctionnerait vraiment ? Pas ici en tout cas. Peut être de là où il venait. À l’Angel Camp est-ce qu’ils se donnaient de la nourriture entre eux en échange de rien du tout ? Est-ce que je m’étais trompé de camp ? Est-ce que le plus gros défi de ma vie serait de rejoindre l’Angel Camp et de mendier pour avoir de la bouffe gratuite ? Je pourrais faire semblant d’avoir été un otage à Bodie et ils me prendraient en pitié. N’importe quoi. Je regardais Wyatt et lui faisais signe de se dépêcher.

« Sérieux t’en as d’autres des questions comme celle-là ? Tu crois que je vais t’emmener tuer des zombies ? J’ai du bois à couper et à livrer. Tu vas m’aider. » L’informais-je finalement.

Je me remis en marche enfin, espérant qu’il n’allait pas me faire arrêter une autre fois parce que j’avais bien l’intention d’aller le renfermer dans sa cabane s’il n’arrêtait pas avec ses questions. C’était pas comme si je lui demandais de faire quelque chose de vraiment dangereux ou fatiguant. Juste à la bordure du camp, j’avais trouvé des arbres abattu probablement juste avant l’épidémie et ils étaient encore suffisamment bons pour servir de bois de chauffage pour les membres du camp. Mais je ne faisais pas ça gratuitement. Je coupais le bois certes, mais je demandais paiement. Ça m’occupait un peu l’esprit pendant la période morte. Ça faisait quelques semaines qu’on ne m’avait pas invité à participer à un raid donc je m’ennuyais. Et mon meilleur moyen d’accéder à des vivres c’était ça, couper le bois et le vendre. Je préférais grandement les raids, mais ceux-ci se faisaient plus rares, je devais me trouver d’autres moyens pour me nourrir. J’entendais des pas derrière moi, signe qu’il avait enfin décidé à me suivre. Je roulais des yeux et accélérais un peu la cadence. On avait moins d’un kilomètre à faire, mais à pied c’est toujours plus long.

You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.


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MessageSujet: Re: Leave them burning and then you're gone | Wyatt Leave them burning and then you're gone | Wyatt Icon_minitimeSam 11 Mar - 11:23

Tu étais étonné qu’il ne t’ait demandé ton nom, ça te faisait presque te sentir comme une vraie personne, même si dans le fond tu n’étais pas grand-chose pour autant. Tu n’avais pas la sensation d’être un déchet, tu n’irais pas jusqu’à dire que ce type, Charlie, te réservait un traitement cinq étoiles mais c’était franchement pas le pire par rapport à d’autres dégénérés de son camp. Mais tu ne te reposais pas sur tes lauriers, ce type même s’il était bien plus agréable que les 90% d’idiot de Bodie, n’était sans doute pas là pour rien pour autant. Tu te méfiais de tous le monde ici, tu avais vu la plupart agir à Angel Camp et ce camp était responsable du sang de bien de tes proches sans même compter ta captivité ici. Pourtant, pouvoir interagir avec quelqu’un t’avait presque manqué, Alliyah jouait avec tes nerfs, elle avait d’après elle vu un potentiel en toi et te conditionnait pour que tu le deviennes. Pourtant, ce n’était pas le cas, tu avais souvent des envies de vengeance sur ceux qui te maltraitait mais au fond de toi, et tu te détestais de penser ainsi, tu commençais à ressentir de la sympathie pour celle qui t’avait enlevé au tien. Tu ne devais pas continué à penser ainsi, tu ne voulais rien savoir de tous ces monstres. Charlie justifiait ton manque d’habitude à parler au fait que tu n’avais rencontré que les petites têtes du camp et qu’il y en avait quelqu’un ici qui était légèrement plus évolué. « Ca doit être ça. » avais tu simplement répondu. Tu ne savais pas vraiment si ce type valait mieux que les autres même si jusqu’à présent, avec lui tu ne vivais pas un calvaire. De toute façon, tu n’arrivais même pas à te réjouir car tu ne voulais pas être là mais tu n’avais visiblement pas le choix. Tu avais fini par le suivre ne pouvant t’empêcher de lui poser une énième question, tu étais ainsi, tu parlais beaucoup et malheureusement il ne pourrait rien y changer, sauf par la force comme il le faisait tous. Mais sa réponse te fit comprendre que tu dépassais peut-être les bornes lorsqu’il employa le sarcasme, ce à quoi tu ne répondais pas. Tu savais bien qu’ici, la seule chose que l’on risquait en faisant du porte à porte, c’était de se prendre un coup de couteau ou une balle en pleine figure. Finalement vous recommenciez à marcher avant qu’il ne reprenne la parole sur un ton agacé, te demandant même avec ironie si tu croyais qu’il t’emmènerait tuer du zombie. Tu n’espérais pas pour lui et encore moins pour toi car tu n’en avais encore jamais vraiment tué. Tu ne savais pas réellement te défendre, et pourtant tu étais maintenant avec ton fils, le seul survivant de votre famille étant donné que ta mère avait péri lors de l’assaut de Bodie sur l’Angel Camp. Mais couper du bois semblait plus dans tes cordes. Et puis au moins, cette journée là passerait vite si tu te montrais occupé et tu te rêvais déjà à espéré qu’il te prenne plus souvent avec lui pour ce genre de tâche car tu n’en pouvais plus de rester enfermé. Tu le suivais calmement le long de ce chemin que tu ne connaissais pas vraiment, pendant quelques minutes. Tu n’étais pas au top de ta forme et tu te sentais plutôt faible physiquement mais tu allais au moins faire ce qu’on te demande, même si le soleil tapait plutôt fort sur vos crânes. Mais tu ne te plaignais pas et tu avançais, te contentant simplement de remonter les manches de ton vieux haut sale de plusieurs semaines depuis ta prise en otage. Tu puais mais personne ici ne s’en souciais ni n’avait eu l’idée de t’emmener au point d’eau pour que tu te baigne. Toi tu ne sentais plus ta propre odeur même si c’était malheureux à dire. Une fois dans la clairière, tu t’étais mis dans un coin attendant qu’il te dise quoi faire, les bras croisés tout en observant la sorte de petite clairière pleine de bois. Génial, tu posais alors ton regard sur ton surveillant de la journée. « Y a du boulot ici. »
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MessageSujet: Re: Leave them burning and then you're gone | Wyatt Leave them burning and then you're gone | Wyatt Icon_minitimeVen 17 Mar - 2:27


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J’étais pas sûr encore que j’allais passer une bonne journée. D’ailleurs c’était rare que je passais une bonne journée. Je suis pas du genre bourru ni grognon, mais devoir trainer l’otage de quelqu’un d’autre avec moi toute la journée, c’était plutôt ennuyant. J’aurais eu d’autres choses à faire plus intéressantes en dehors du camp, mais il était hors de question que je le sorte de Bodie. Une idée pour qu’il tente de s’enfuir et réussisse. J’avais vraiment pas de chance avec ce genre de mission. J’étais pas un bourreau. J’étais un voleur. Moi je vous volais et après je m’enfuyais à toutes jambes. Mais avec le jeunot derrière, j’étais coincé. Y’avait une raison pour laquelle j’avais jamais voulu d’enfant et c’était pour ça. Je détestais avoir quelqu’un de collé à mes basques. Et dans un autre sens, je ne refusais jamais de faire quelque chose contre un quelconque paiement. Alors je marchais dans le petit sentier menant au bois que j’avais élu comme mien. Personne ne l’avait réclamé parce que personne ne voulait avoir à le couper. En temps normal je crachais sur le travail physique, mais comme j’ai dis tout à l’heure, je n’avais rien de mieux à faire pour l’instant. C’était ça ou dormir au soleil toute la journée. Et je suis tellement gentil et sympathique que j’ai décidé d’offrir au jeune un peu de travail. Contre lequel il ne sera pas rémunéré. Et ouais, j’encaisse tous les bénéfices. C’est pas une démocratie ici.

Une fois arrivé dans la clairière où le bois a été abattu, je retire la veste que j’ai enfilé ce matin et la laisse tomber sur le sol. Il n’y a rien à l’intérieur de toute façon, qu’on me la pique juste pour voir. À la ceinture, j’ai un pistolet que je traine toujours avec moi, même à Bodie. On sait jamais. Y’a tout un tas de cinglés ici qui n’attendent que ça une balle entre les deux yeux. Et je me ferai pas prier pour la leur tirer. Disons que je fais pas souvent copain copain avec les brutes dans le coin. Je suis plus du genre à analyser au jour le jour les comportements des gens que je rencontre. Et me demander s’il y a du potentiel. Je parle du potentiel d’être une victime. Je m’avance dans la clairière, laissant le jeune homme derrière moi. Derrière un gros tronc d’arbre, j’ai caché les haches que je possède. Pas la meilleure cachette du monde vous me direz, mais qui va venir ici dans l’espoir de trouver quelque chose de potable ? Pas moi en tout cas. J’en attrape une pour moi et avant d’en prendre une autre, je tourne la tête et analyse Wyatt. Est-ce que je lui file une hache ou il risque de me trucider avec ? Je fronce les sourcils et prend une hache dans mon autre main libre. Deux haches à la main, j’ai l’air d’un véritable tueur en série. Je m’approche du jeune homme et lui tend une des haches.

« Tu choisis un arbre et tu le coupes en morceaux. Je pense pas avoir besoin de t’expliquer. T’es capable de te service d’une hache non ? »

C’était quand même simple comme boulot. Il avait qu’à tailler un arbre en bûche et on couperait les bûches après pour pouvoir les livrer. Je savais pas si on aurait le temps d’en couper assez pour faire plusieurs livraisons mais j’espérais que oui. Je ne savais pas s’il était un travailleur rapide et méticuleux. Pas que c’était super important, mais je préférais le travail bien fait.

« Coupe les bien droites. Quand on en aura assez on les réunira au même endroit. »

Est-ce que j’étais clair ? Parce que pour moi ce l’était. De toute façon, s’il avait des questions j’osais imaginer qu’il les poserait. Il avait encore sa langue après tout. Et à ce que je pouvais voir pour l’instant, il ne l’avait pas dans sa poche. J’empoignais plus fermement ma hache et partais à la rencontre du premier arbre qui était sur mon chemin. Je levais mon outil bien haut dans les airs et la laissait retomber avec force contre le tronc de l’arbre. Le bois se fendit sous le coup de hache et je levais les yeux pour observer à la bordure de la forêt. Souvent, quand je donnais le premier coup, c’était là que les rôdeurs arrivaient. Je me demandais si j’allais attrouper les morts aujourd’hui, en espérant que ce ne soit pas le cas.

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MessageSujet: Re: Leave them burning and then you're gone | Wyatt Leave them burning and then you're gone | Wyatt Icon_minitimeMar 27 Juin - 10:05

Tu t’en doutais déjà, la journée allait sans doute être loin d’être de tout repos. Tu ne l’espérais plus depuis que tu t’étais retrouvé de force à Bodie. Mais tu avais la sensation que même si ce type ne plaisantait pas et n’avait pas l’air très causant, il ne serait pas le pire tortionnaire auquel tu avais déjà pu faire face. Toutefois, tu restais méfiant, tu te doutais bien qu’il n’était pas un membre de ce foutu camp pour rien et tu ne comptais pas forcément jouer avec ses nerfs. De toute façon à quoi bon si tu ne sortais pas du camp, tu n’irais pas bien loin et tu te ferais encore fracasser la figure. Mais le jour où quelqu’un te sortait de l’enceinte de cette fichue ancienne ville abandonnée, tu n’hésiterais sans doute pas si les conditions de permettait de ne pas y risquer ta peau. Le but n’était après tout pas que tu meurs après avoir déjà enduré tant de chose. Tu l’avais alors suivi sans faire d’histoire jusqu’à cet endroit rempli d’arbres sans d’abord comprendre qu’aujourd’hui tu allais utiliser la force de ses petits bras et couper tes bras à la sueur de ton front. Toutefois au fur et à mesure que tes pas suivaient les siens, tu commençais à comprendre ce qu’il attendrait de toi, en voyant certaines buches déjà coupés ou des arbres tranchés. Toutefois tu ne disais toujours rien pour ne pas encore avoir à agacer ce type qui ne te semblait pas être un modèle de patience, surtout avec un otage dont tous le monde se fichait, sauf peut être Aliyah elle-même, mais elle passerait sans doute très vite à autre chose. Alors tu attendais ses instructions, qu’il te dise de bouger ou quoi faire, comme un petit chien obéissant. Et tu détestais avoir ce rôle mais tu serrais les dents, encore et encore. Tu n’avais pas le choix en pensant au jour où tu parviendrais à aller loin d’ici. Pour l’instant tu devais continuer à jouer les faibles, ce que tu étais en l’exagérant pour qu’on ne se méfie pas de toi, même si tu avais l’impression qu’avec ces idiots, ça ne changeait rien tant que l’on pouvait faire le mal. Tu l’avais suivi du regard allé jusqu’à un gros tronc pour prendre une hache, en attendant les bras croisé sans le quitter du regard avant qu’il n’en prenne une autre pour te la donner. Génial, tu ne t’étais jamais servi d’une hache, tu n’avais même jamais coupé des buches et voilà que tu allais devoir t’improviser bucheron. Tu avais écouté ses instructions, prendre un arbre et le couper en morceau. La journée allait encore être bien longue et surtout interminable. « Ca devrait aller. » Tu soupirais intérieurement, déjà que ton état de santé n’y était pas, que tu n’avais rien dans le ventre, voilà que tu allais transpirer. Mais tu ne rechignais pas, ce n’est pas comme si tu avais le choix de toute façon. Tu t’étais dirigé tranquillement vers l’un des troncs étendus sur le sol avec tout le calme que tu avais en toi. Et tu avais levé ta hache pour l’abattre sur le tronc, une fois, deux fois trois fois. Tu voyais bien une entaille commencer à apparaitre mais tu n’en voyais déjà pas le bout pour faire une vulgaire buche. Mais quelle idée il avait de se lancer dans un business de bois lui. Tu entendais ses instructions, les couper bien droite. Qu’il te laisse déjà en couper une et on en reparlera. Tu avais légèrement sursauté en entendant le premier coup de Charlie, il avait de la force et l’écho t’avait surpris. Et tu reprenais tes coups sur la tienne, mais tu avais moins de force, pour faire la même entaille que lui en un coup il t’en avait fallu quatre. Tu te concentrais sur la tienne et lorsqu’enfin tu sépara la première buche de son tronc, tu te rendis compte que la coupe n’était pas net. Déjà que tu avais fait de ton mieux, il n’allait pas se plaindre. C’est alors que tu entendis des grognements typiques de rôdeurs, l’un venait de ta direction, d’autres vers la sienne. Bah biens, voilà que les rôdeurs pointaient le bout de leur nez, toi qui pensait qu’elle ne pourra pas être pire. Déjà que tu ne savais pas très bien te défendre, quoi qu’avec une hache tu te doutais bien que tu pourrais lui faire plus dégât qu’il ne t’en ferait. Tu reculais vers lui quand même par précaution, pour ne pas rester aux abords des bois. « Il en vient de partout. » Tu ne savais même pas pourquoi tu lui parlais alors que tu allais sans doute te faire envoyer bouler. Tu brandissais ta hache en voyant qu’il se rapprochait encore mais tu avais peur, clairement, tu avais peur parce que tu n’aimais pas te défendre ni avoir à te battre.
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MessageSujet: Re: Leave them burning and then you're gone | Wyatt Leave them burning and then you're gone | Wyatt Icon_minitimeDim 23 Juil - 7:11


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Lorsque j’entendis le son de sa hache contre le bois, je me sentis un peu mieux. Sérieusement, j’avais presque cru qu’il déciderait de s’en servir pour me fendre le crâne. Si j’avais été lui, c’était probablement ce que j’aurais fait. Mais à le voir se servir de la hache, je compris rapidement qu’il n’avait probablement même pas assez de force pour simplement couper l’arbre. Alors lever suffisamment l’outil pour me fracasser le crâne avec, on va oublier pour tout de suite. Est-ce qu’on l’avait réellement laissé perdre autant de force ? Il peinait à séparer l’arbre en deux, on était loin d’avoir finit à ce rythme. Et moi qui croyais avoir eu l’idée du siècle en apportant l’otage avec moi. Deux paires de bras travaillent plus vite qu’une non ? Faut crois que je l’avais surestimé. Pourtant, normalement c’était le contraire. Mais c’était une mauvaise habitude justement. Sous estimé les autres et vous vous retrouverez rapidement dans le pétrin. Certains cachent bien leur jeu. J’eu le temps de couper trois bûches avant même qu’il n’arrive à en faire une. J’aurais presque eu pitié si ce sentiment avait fait partit de mon répertoire. Malheureusement pour lui, le bois était plus payant pour l’instant que ma pitié envers les otages du campement. D’ailleurs il était le seul non ? À moins qu’on est ramené d’autres prisonniers de l’Angel camp sans que je ne le sache. Ça pourrait très bien être le cas. C’était pas rare qu’on me laisse à l’écart de ce genre de truc. Surtout parce que j’avais très clairement dit il n’y a pas très longtemps que je ne comprenais pas l’utilité d’avoir des otages. En plus de manger notre bouffe et de prendre de la place, ils chialaient pour tout et n’importe quoi et ne coopéraient jamais. Au moins celui-là allait se rendre un peu utile. Du moins avant qu’il ne soit libéré ou qu’il ne meurt. J’espérais pour lui que personne ne lui en voulait suffisamment pour mettre fin à sa vie. Quoi qu’il y avait assez de tête brûlé à Bodie pour le tuer sans qu’il n’y ait vraiment de raison.

Wyatt sembla entendre la même chose que moi. Car lorsque je relevais la tête de mon ouvrage, il avait la tête tourné en direction de la forêt. J’étais pas fou, c’était réellement des grognements que j’avais entendu. Et merde, comme si j’avais besoin de ça. Qui est-ce qui surveillait le campement aujourd’hui ? Parce que sérieusement, ils faisaient un boulot de merde et méritaient de dormir quelques jours dans la cabane du jeune homme sans nourriture. Ça servait à quoi de placer des surveillants aux abords du campement si les morts arrivaient quand même à entrer ? Je poussais un soupir d’agacement et empoignais ma hache avec plus d’intensité. J’étais trop loin du campement pour appeler à l’aide. C’était une situation de merde, j’étais agacé et je n’avais pas du tout envie d’un affrontement avec la pire plaie sur Terre. J’entendis Wyatt dire qu’il y en avait partout et perçu de la nervosité dans sa voix. Est-ce qu’il serait capable de se défendre celui-là ? J’espérais pour lui qu’il savait manier la hache parce que je ne risquerais pas ma vie pour lui. Si ça devenait trop intense, je décamperais sans attendre une seconde pour voir s’il suivait. Je n’avais jamais risqué ma peau pour personne, je ne commencerais pas aujourd’hui.

« Fais usage du peu de muscles que t’as. C’est pas de ta cervelle dont t’as besoin, mais de ce que t’as dans les bras. »

Je sortais le pistolet attaché à ma ceinture et arrivais à tuer trois zombies avant qu’ils ne soient trop près pour que je ne puisse me servir de l’arme à feu. Maintenant c’était une question de force. Empoignant le manche de ma hache, je l’abattais avec violence sur la tête du rôdeur le plus près et tentais de rester près de Wyatt. Tant qu’on arriverait à les faire tomber l’un après l’autre, y’aurait pas de problème. Mais si on perdait trop de terrain, c’était la fuite. Pour l’instant c’était quatre rôdeurs que j’avais mit à terre. Notre chance de s’en sortir dépendant de la capacité du jeune. S’il n’arrivait pas à grand-chose, on devrait battre en retraite.

« Vise la tête ! » Ça semblait être un conseil stupide. Mais s’il ne savait pas comment les tuer ou qu’il ne l’avait jamais fait, ça nous sauveraient probablement la vie. On ne sait jamais.

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