ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou
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ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou

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B. Alliyah Elwenn

B. Alliyah Elwenn
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MessageSujet: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeVen 29 Juil - 18:09

Roads untraveled

Bodie et son atmosphère hors du temps. Ses vieilles voitures abandonnées, ses bâtiments qui semblent si fragiles et sur le point de s'écrouler. S'il y avait, autrefois, des personnes pour rénover tout ça et s'assurer que la ville fantôme devenue ville touristique ne s'effondre pas sur elle-même, ce n'est plus le cas aujourd'hui. En un sens, c'est assez plaisant pour Alliyah d'en faire le tour. D'observer chaque maison, chaque fissure sur les murs. Elle est même montée dans l'une de ces voitures sans roues qui n'a plus la moindre utilité. C'était assez ... étrange, comme expérience. Mais elle la ferait se reproduire sans hésiter si cela s'avérait nécessaire. Depuis le temps qu'elle est là, elle a largement eu le temps de faire le tour de chaque bâtiment encore inoccupé, d'en admirer les vieilles fondations et d'en apprécier le spectacle. Elle en est sûre, ce n'est qu'une question de temps avant que Bodie ne disparaisse quasi totalement, par manque de travaux effectués sur celle-ci. Elle est peut-être d'un naturel pessimiste, ou alors elle tire plus vers le réalisme ... Mais quoi qu'il en soit, elle en a plus qu'assez de passer le plus clair de ses journées à observer des murs qui ne seront plus d'ici quelques années. Oh, elle fait aussi quelques aménagements dans sa maison - ridiculement petite mais de laquelle elle prend anormalement beaucoup soin -. Mais cela ne l'occupe pas outre-mesure. Et finit toujours par arriver un moment où elle se fait chier. C'est pour ça qu'elle participe parfois à quelques expéditions mises en place par d'autres membres du groupe de Bodie, quand elle ne sort pas par elle-même, seule la plupart du temps. Aujourd'hui, elle s'est levée du mauvais pied. Mais cela lui est passé dans l'heure qui a suivi, au cours de laquelle elle a réparé son toit qui menaçait de rendre l'âme pour de bon. A présent, elle sait qu'elle veut sortir. Partir à l'aventure.

Elle pourrait aller voir Livia directement et lui demander d'aller se "promener" avec elle, mais elle ne le fait pas. Pas parce qu'elle n'aime pas passer du temps avec elle, mais parce qu'elle n'a pas envie de donner l'impression de former une équipe avec elle. Ce n'est pas le cas. Elles ne sont pas toujours collées l'une à l'autre, et sont toutes deux très indépendantes. Livia non plus n'aimerait pas qu'elles soient associées comme tel alors c'est très bien qu'elles fassent chacune de leur côté leurs petites expériences. « Qu'est-ce qu'il y a d'intéressant à faire aujourd'hui ? » Quelle demande, sa machette négligemment posée sur son épaule et les yeux plantés sur le visage de celui qui lui fait face. Enfin, plus ou moins. Un bureau les sépare, et le mec est installé sur une chaise bien confortable. Pour autant qu'elle sache, il ne sort jamais de cette petite maison, à l'entrée de Bodie et du grillage installé par les premiers survivants venus ici. Alors qu'Alliyah mâche de manière répétitive - et un peu lourdingue il faut le dire - son chewing-gum, le mec lève la tête et lui répond. « Pillage d'un petit groupe à une cinquantaine de kilomètres de là. Si t'es assez rapide, les trois autres ne sont pas encore partis. Ils te brieferont mieux en chemin. » Elle hoche la tête et, de manière un peu robotique, tourne les talons et sort de là. Ses pas rapides lui permettent d'arriver à temps. Là, trois types - il y a clairement un manque de femmes dans cette putain de ville fantôme - l'attendent. Enfin, non, ils sont sur le départ. Et quelques minutes, ils sont tous dans la voiture, prêts à décoller. C'est là qu'elle tourne la tête en direction de son voisin de banquette arrière. Fred. Bien sûr. Elle aurait dû prêter plus attention à qui allait l'accompagner cette fois-ci dès le départ. Quoi que cela n'aurait rien changé : elle serait venue quand même. Personne ne la fera reculer devant une mission comme celle-là. D'ailleurs, elle a hâte. Besoin de se défouler.


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Fredricksen A. Hardwick

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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeDim 4 Sep - 23:12


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Si t’assures pas un minimum le réapprovisionnement du camp et sa sécurité, on te montre rapidement où se trouve la sortie, ou alors on t’apprend ce qu’il y a de l’autre côté du voile en un coup de machette ou de poignard dans le dos. C’était assez simple, et ça m’allait. C’était la première fois que j’acceptais de rejoindre un groupe et c’était bien parce que Bodie n’était pas le genre de camp sur lesquelles j’étais tombé ces dernières années. Il n’y avait pas beaucoup de prise de tête, et lorsqu’il y en avait on y mettait rapidement fin d’une façon violente mais efficace, et comme je ne faisais jamais partit des conflits ça aussi, ça m’allait. J’avais beau avoir le sang chaud, encore plus depuis l’épidémie, mais si j’avais appris une chose de Bodie c’est qu’il y avait bien plus pire que moi. J’avais accepté de rejoindre ce groupe parce qu’il était tout de même plaisant d’avoir un toit sur la tête la nuit, et des murs pour se protéger du vent. Certes les maisons étaient très vieilles et les planches laissaient entrer un peu le soleil tôt le matin, mais c’était beaucoup mieux qu’en pleine forêt et à l’affût d’un rôdeur ou pire encore, d’un autre survivant. À part les nuits de garde et le fait qu’un de ces salops d’ici pourrait bien décider qu'il a envie de me trancher la gorge dans mon sommeil, je dormais beaucoup mieux. Sauf que ça ne voulait pas dire que je désirais passé tout mon temps au camp, loin de là, même si il n’y avait n’y clôture, n’y murs autour, sortir était libérateur et fracasser quelques crânes l’était tout autant, c’est pourquoi je me portais très souvent volontaire pour les sorties organisés, même si ils nous arrivait de tomber sur des pauvres gens que mes coéquipiers du jour abattait sans aucun remord ou la moindre hésitation, mais c’était déjà moins fréquent que lorsqu’ils se décidaient à piller une autre organisation de survivants presque aussi grande que la nôtre qui ne leur avait absolument rien fait, dans ces cas-là il y avait souvent de vrai massacre, et si ils ne se faisaient pas tuer, avec tout ce qui était rapporté à Bodie, ils ne survivaient très certainement pas longtemps après ça…

C’est donc à l’arrière d’un camion occupé par deux autres types souvent croisé et avec lesquelles j’étais parfois sortit que je m’installe en silence, nous avions déjà préparé cette excursion hier alors il n’y avait pas grand-chose de plus à dire. C’était souvent comme ça, dans un silence impeccable, que se passait la plupart de mes sorties, quelques ordres et directions seulement étaient lancé et ce n’était pas plus mal, ça me rappelait le temps où je voyageais seul et c’était plutôt apaisant, lorsque je tombais sur des bavards c’était toujours très long… Le ronronnement du moteur se fait entendre et alors que je tourne la tête vers la fenêtre à ma gauche, m’attendant à voir le paysage défiler d’ici peu, une portière s’ouvrit et se referme après qu’un poids en plus ce soit ajouté au véhicule. Je fronce les sourcils et tourne la tête, surpris de voir qu’Alliyah avait pris place sur le siège à ma droite ; c’était une blague ? Moi qui me réjouissais un peu plus tôt de cette mission… Il m’arrivait d’oublier sa présence au camp, mais un jour ou l’autre elle finissait toujours par réapparaître, heureusement qu'elle était assez réservée et filait droit, en plus de bien se débrouiller, c’était alors facile de faire comme si je ne la connaissais pas, et dans un sens c’était un peu le cas, elle comme moi n’étions plus ces gamins du lycée, en plus d’avoir grandis l’apocalypse nous avait obligé à s’adapter et donc devenir encore un peu plus différent. « T’es qui toi ? » demande l’homme dans la quarantaine qui se trouvait derrière le volant, semblant assez agacé qu’elle se soit joint à nous pour la raille. L’autre homme, un peu plus jeune, grimace et répond presque aussitôt. « Oh ferme-là Dave, elle se débrouille, en plus c’pas plus mal elle est jolie. » Le blond se tourne sur son siège et lui sers un sourire mauvais. Je roule des yeux, déjà agacé, quel débile celui-là, il se réveillait seulement lorsqu’il y avait une femme pas trop loin…


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B. Alliyah Elwenn

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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeMar 13 Sep - 21:15

Roads untraveled

C'est bien sa veine ça, tiens. Elle entre dans la voiture et remarque aussitôt qui sont les trois personnes avec qui elle va effectuer cette mission. Elle aurait peut-être dû demander avant ; cela ne lui aurait probablement pas fait changer d'avis mais, au moins, elle aurait pu s'y préparer. Au lieu de cela, elle a largement le temps d'être surprise par la présence de Fred, sur le siège voisin au sien. Elle ne le regarde pas quinze ans, ni même une minute durant. Elle a tôt fait de détourner le regard, et de se préoccuper plutôt des deux autres types qui feront partie de cette excursion. Eux aussi, ont remarqué son arrivée. Et parlent d'elle comme si elle n'était pas là. Malgré elle, elle plisse les lèvres et fronce les sourcils. Ils se foutent de sa gueule, c'est ça ? Les discriminations de ce genre, ça date d'une autre époque ; une époque révolue et tout à fait derrière eux. Alors ils ont plutôt intérêt de la fermer ou ils ne feront pas long feu. Si elle tient à préserver sa place à Bodie, elle n'hésitera pas à la mettre sur la balance pour une question d'honneur et de fierté. Quoi qu'en même temps, elle sait qu'on ne lui en tiendrait pas rigueur, dans l'ancienne ville fantôme. A Bodie, les survivants se fichent bien d'en voir certains - qu'ils ne côtoient pas à longueur de temps - crever ou ne pas rentrer d'expédition telle que celle-ci. Alliyah se reprend rapidement et se penche légèrement en avant pour être à hauteur du visage de celui qui est assis devant elle - le jeune, qui vient de parler d'elle comme d'un morceau de viande -. « Je te conseille de regarder devant toi, ma machette n'a pas vu de chair fraîche depuis trop longtemps. » A cela, elle ajoute un rire sardonique avant de se laisser tomber en arrière, son dos allant toucher le siège. Là, elle espère que c'est clair. A présent, les trois types sauront qu'elle n'a aucune envie de rigoler, et qu'elle est même plutôt de mauvais poil. Bon, Fredricksen la connaît un peu mieux que les deux autres ; à moins qu'il ait tout oublié. Mais, bizarrement, elle ne croit pas à cette hypothèse. Il se souvient de tout, c'est sûr.

Pour autant, elle n'a aucune envie d'en parler avec lui pour s'en assurer ; et elle est d'ailleurs persuadée qu'il en va de même pour lui. A quoi bon remuer le passé ? C'est un temps plus que révolu, qui n'intéresse personne et encore moins les deux principaux intéressés. Il n'y a pas grand chose à en dire de toute façon. En tout cas, ils se comportent tous les deux comme deux parfaits étrangers, et cela convient très bien à Alliyah. Elle n'a aucune envie que des bruits commencent à courir sur elle, à Bodie, qu'on la voit comme plus faible qu'elle ne le laisse paraître. Et Fredricksen doit penser exactement la même chose. Après tout, c'est lui qui se faisait taper dessus et qui se laissait faire ... Malgré tout, Alliyah se tourne vers lui, sans sourire, sans aucune expression apparente. « Hardwick, c'est ça ? » Hop, elle lui laisse entendre qu'elle ne se souvient pas de son nom, qu'elle ne se souvient d'ailleurs de rien. Bizarrement, elle ne l'a pourtant jamais vraiment oublié. Il n'a pas joué de rôle majeur dans sa vie, n'en a même pratiquement pas joué du tout, et voilà où ils en sont ... Elle se rappelle de son prénom, et même de son nom de famille ; elle peut aussi essayer de prétendre qu'elle ne le connaît que de Bodie, ce qui ne semble pas si crédible. Qui s'amuse à appeler les autres par leur nom ? Qu'importe, les deux de devant ont l'air crétin pour deviner quoi que ce soit et, hormis eux, il n'y a que Fredricksen et elle. Parfait. « Je croyais que t'étais trop craintif pour quitter Bodie. » Le faire chier, l'attaquer, voilà sa manière à elle de se protéger vis-à-vis de ce qu'il représente ; pas grand chose quand on y réfléchir mais, pour une personne comme Alliyah, beaucoup trop. Tant pis si cela lui déplaît, elle n'est pas le genre de fille à prendre des pincettes quand elle s'adresse aux autres. Et, à vrai dire, elle l'est d'autant moins lorsqu'il s'agit de quelqu'un qu'elle connaît ... et qui pourrait aisément s'en prendre à sa réputation - si tant est que l'on puisse appeler cela ainsi -.


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Fredricksen A. Hardwick

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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeJeu 6 Oct - 18:12


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J’avais rapidement été ennuyé par l’altercation entre les trois autres occupants de cette voiture, regardant plus ou moins devant moi, captant la nature sèche qui qualifiait si bien Bodie par la fenêtre du conducteur qui répondit simplement aux paroles de la brune en rigolant, trouvant certainement drôle que le petit blond qui avait plutôt voulu, d’une manière bien tordu, défendre un peu Alliyah des préjugés qu’il avait à son égard, ait finalement été remis durement à sa place et ce n’était pas pour me déplaire moi non plus. Il y avait très peu de gens qui traînaient dans le coin et qui méritaient, à mes yeux, une quelconque considération. Je me contentais de ne pas chercher les problèmes, mais bien entendu il n’était pas question que je me laisse marché sur les pieds comme j’avais l’habitude de le faire avant l’apocalypse. Un certains silence s’installe et je ne m’en plains pas, rassuré d’entendre enfin le son du moteur ronronner alors que le véhicule s’éloigne du camp ; plus vite on partait d'ici et plus vite on revenait. Je ne tenais pas particulièrement à passer plus de temps qu’il le fallait avec la brune. Depuis que tout avait commencé je n’avais encore croisé personne qui me connaissait d’avant, je ne souhaitais pas sa mort mais j’aurais bien voulu ne jamais la revoir, même si elle m’avait en quelque sorte aidé dans le passé. Sauf que tout ça c’était loin, très loin, je ne lui devais plus rien et pour une fois je voulais avoir été suffisamment insignifiant pour qu’elle ne se rappelle pas de la petite place que j'ai eu un jour dans sa vie. Pour moi c’était une tout autre histoire, je n’aurais jamais pu oublier ce nom, personne n’avait jamais rien dit pour prendre ma défense dans le passé à part elle et ma soeur et ce n’est pas comme si j’avais eu beaucoup d’amis même après le lycée. J’avais Analyss, ma sœur et quelques connaissances du garage et ça m’allait parfaitement comme ça d’ailleurs. Alliyah avait surement eu une vie bien remplie, enfin, c’est ce que j’aimais bien m’imaginer puisque c’est ce que me conviendrais. Je n’avais pas du tout l’intention de reparler de notre enfance à qui que ce soit, de mon côté, mais de ce que j’ai vu du nouveau personnage à date elle pourrait bien être du genre à tout cracher, elle, rien que pour le plaisir de voir les autres membres du groupe ne plus du tout me prendre au sérieux.

Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle m’adresse la parole et c’est pourquoi je pose sur elle, pour ma part, un regard plus surpris et curieux qu’autre chose. Hardwick ? Depuis quand mon nom était connu au camp ? Je plisse les yeux, d’autant plus lorsqu’une attaque suit cette question débile ; j’étais convaincu qu’elle savait pertinemment que c’était moi, Hardwick. Qu’est que j’avais fait ou juste ? Je lui avais à peine adressé un seul regard, c’était totalement gratuit. Alors je commence à douter du fait qu’elle puisse ne se rappeler de rien. Surtout que je ne vois pas où et de qui elle aurait pu entendre de pareilles conneries. Je sortais régulièrement, je fermais toujours ma gueule et j’obéissais en bon petit soldat. Je cherchais des noises à personne et je n’avais jamais causé de problèmes, c’était loin d’être le cas de la plupart des gens de Bodie ; ils étaient tous trop fier, ou trop coléreux. Si j’avais envie d’en cogner quelques uns parfois ? Oui, souvent même, mais je me retenais, parce que je tenais à ma place ici. C’était simple et c’était chacun pour soi, ça me convenait parfaitement et je pouvais passer des nuits plus ou moins tranquilles et confortables en retour. Pris d’assurance, je lui souris en coin en retour, ne semblant pas le moins du monde vexé par ces paroles. Qu’est que j’en avais à foutre de ce qu’elle pensait ? Je détourne même le regard avant de répondre. « Tu devrais penser à te trouver des sources plus fiables ma jolie » répondis-je d’un ton amusé, me foutant clairement de sa gueule. Si elle n’avait pas remarqué de loin que j’avais changé, en insistant elle remarquerait rapidement que je n’étais plus du tout le même et que ces attaques je les lui rendrais sans aucune hésitation. Je ne tenais pas à foutre de l’huile sur le feu pour l’instant puisque l’énervée était selon-moi une mauvaise idée si je tenais à ce qu’elle ferme sa gueule, mais si elle tenait à ce que je m'énerve pour de bon je n’allais certainement pas reculer. Je n’étais plus le gamin trop doux qu’elle avait défendu puisque trop faible pour tenir tête à des grosses brutes dans son genre, je n’avais plus besoin de personne pour me défendre et elle en prendrait pleins la gueule si elle me cherchait un peu trop à mon goût.


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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeJeu 13 Oct - 22:23

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Elle n'a pas pu s'en empêcher, Alliyah. Il a fallu qu'elle l'ouvre et qu'elle lui parle. Ce n'était pourtant pas grand chose, qu'une broutille. Une broutille qu'elle ne regrette d'ailleurs pas le moins du monde. Mais c'était ça ou rester silencieuse ; ce qu'elle aurait bien évidemment pu faire. Sauf qu'elle n'a pas envie d'entendre les autres crétins ricaner et parler entre eux comme deux gonzesses en mal de mec. Non, vraiment, ça ne l'intéresse pas. Elle préfère plutôt se concentrer sur son voisin de banquette, qu'elle connaît depuis bien longtemps. Plus longtemps qu'elle ne l'avouera jamais. L'occasion de lui parler ne s'était encore jamais vraiment montrée, c'est le moment ou jamais. Elle n'a pourtant pas grand chose à lui dire, peut-être qu'elle se contentera de quelques menaces sous-entendues. Après tout, elle a tout intérêt à ce qu'il ne dise rien à personne de leur "relation" passée. Tout comme, elle en est sûre, lui aussi préférerait qu'elle la ferme à ce sujet. C'est un accord tacite qu'ils pourraient passer, mais Alliyah se méfie des êtres humains. De lui plus que d'un autre. Elle a du mal à croire qu'il ait pu passer de la personne qu'elle a connue à ... ça. Elle ne l'a jamais vu à l'oeuvre, mais s'il est à Bodie c'est bien parce qu'il a fait ses preuves, non ? Elle a du mal à avoir de fortes convictions à ce niveau-là, il faut bien l'avouer. Elle doute beaucoup de lui, beaucoup d'elle, beaucoup de tout. Forcément, il faut qu'elle se forge sa propre idée. Et pour ça, rien de mieux que de tester ses limites et ses capacités de patience. Elle ne sait pas jusqu'où elle-même est capable d'aller mais, pire encore, elle ne sait pas jusqu'où lui tiendra. Elle va voir. Pour l'instant, elle n'en est qu'à ses débuts et il a l'air de vouloir jouer les indifférents. En fait, il lui donne même l'impression de ne pas se souvenir d'elle ; mais elle n'est pas dupe, ni stupide. Elle ne croira rien de cela. Pas tant qu'elle n'aura pas eu un semblant de conversation avec lui. Un semblant, parce qu'elle n'a pas non plus envie de papoter comme une fillette avec ce mec.

Elle prête un brin d'attention - et sur une très courte durée - aux deux types de devant. Ils n'ont plus ouvert la bouche depuis tout à l'heure, mais il lui semble bien qu'ils ne tarderont pas à le faire. Sans doute pour parler d'un plan, et du groupe qu'ils vont tenter de rejoindre. En attendant, celui qui est du côté conducteur vient de mettre un peu de musique, et Alliyah entend peu après sa voix s'élever. Bien. Revenons à nos moutons, donc. Elle se tourne en direction de Fredricksen, qui semble volontairement regarder à l'opposé d'elle. Il le fait exprès, c'est sûr. Mais elle ne se laissera pas si facilement mettre sur le côté. Elle veut le tester. Et, ma foi, s'il ne se souvient réellement plus d'elle, elle prendra cette chance pour ne jamais plus lui adresser la parole. Tout en, bien sûr, tâchant de ne pas laisser son orgueil en prendre un trop gros coup. « Ma source, c'est moi. Je suis fiable. » Plus qu'il ne l'imaginera jamais. Fière de sa répartie, Alliyah arbore un sourire prétentieux. Mais il lui faut déjà passer à autre chose. La voiture arrivera sans doute bientôt à destination, et elle veut savoir avant. S'il se souvient d'elle, s'il a l'intention de jouer les bâtards en allant répéter à qui veut bien l'entendre qu'elle était une bonne samaritaine, autrefois. Et que, du coup, elle l'est peut-être encore aujourd'hui. Sa machette la démange, putain. Elle ne peut pas être vue comme une bonne samaritaine, c'est la mettre dans la peau d'un agneau qu'elle n'est pas. « C'est qu'on ne te voit pas souvent dehors. Tu as l'air de préférer rester en sécurité. » Clairement, elle le cherche. Et, double clairement, elle est prête à toute éventualité ; s'il s'énerve dans l'habitacle même de cette voiture, elle ne sera pas prise par surprise. Il est hors de question qu'elle se laisse être mise en danger. Et il est hors de question qu'elle ne sache pas pourquoi cet idiot est à Bodie. Depuis quand ils laissent rentrer les premiers venus sans se poser plus de questions que ça ?


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Fredricksen A. Hardwick

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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeLun 2 Jan - 23:52


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Je me rappelais bien de cette période. C’était loin maintenant, très loin, même que depuis le début de l’épidémie tout cela me semblait encore un peu plus loin. Alliyah était la dernière personne que je pensais croiser à nouveau, que ce soit avant ou après le début de cette toute nouvelle façon de vivre. Quelles étaient les chances que nous nous retrouvions tous les deux sur la banquette arrière de ce camion ce matin ? J’aurais très certainement répondu qu’elles étaient quasi-impossibles si on me l’avait demandé quelques années plus tôt, et pourtant, on y était. Bodie n’aurait jamais été notre choix si nous avions dû le faire dans le temps où on s’était connu, cela m’amène donc à me demander d’où venait tous ces gens que je côtoyais jour et nuit depuis mon arrivé à la ville fantôme, quels étaient leurs métiers, avaient-ils des familles ? Qui étaient-ils ? Du moins, c’est ce que j’essayais de me demander, peut-être pour oublier la présence de la brune à mes côtés ou pour arrêter d’entendre ces deux idiots à l’avant, avant qu’elle ne m’adresse la parole. Ça aussi, c’était plutôt inattendu. Enfin, aujourd’hui je ne la connaissais plus, pas que je l’ai vraiment connu dans le passé non plus, mais elle avait toujours été silencieuse avec moi et je n’avais pas été différent avec elle. J’aurais été parfaitement à l’aise avec cette ancienne méthode, mais apparemment Alliyah ne l’était pas. Alors que je préférais jouer à l’indifférent, faire comme si je ne l’avais pas reconnu dès le premier jour, la brune, elle, préférait me rentrer dedans et me provoquer, mais je n’ai pas tellement envie d’entré dans son jeu... pour l'instant. De toute façon il n’y avait pas tellement de possibilité vu que nous étions tous les deux coincé dans cette voiture. Une fois sur le terrain, par contre, cela pourrait changer. Je reste détendu, comme je le faisais toujours, plus particulièrement lorsque je me retrouvais dans une situation délicate. Elle l’était bien, puisque si je faisais comme si ces mots et sa personne, même, me passait dix pieds par-dessus la tête, je savais qu’elle pouvait, en un clin d’œil, ruiner la réputation que je m’étais construire à Bodie, le seul camp qui ne m’avait jamais convenu.

Alors je pouffe de rire devant son air sérieux et provocateur, mais surtout vu les mots qu’elle venait de prononcer. Quelques secondes passent et mon rire ne fait que s’accentuer, je trouvais la situation toujours plus un peu plus drôle à chaque fois que je posais à nouveau les yeux sur Alliyah. « Pardon mais… » Je finis tout de même par essayer de me calmer un peu, j’attirais un peu trop l’attention des deux cons qui nous accompagnaient à mon goût. « C’est la première fois que je te vois, petite, alors je vois vraiment pas en quoi tu me connaîtrait un tant soit peu » rétorque-je une fois que mon rire c’est un peu plus essoufflé. Lorsque je l’avais vu pour la première fois, elle était à peu près de ma taille mais avait deux fois plus de courage, aujourd’hui c’était différent. J’avais grandi, dans les deux sens du terme. Nos altercations, aussi brèves étaient-elles autrefois, n’étaient plus les mêmes, mais elle savait se montrer tout aussi intimidante que dans le temps. Sa cible avait tout simplement changé. Sauf que je n’étais plus une cible et cela depuis longtemps. Je ne savais pas ce qu’elle avait l’intention de faire mais pour ma part, je savais que parler serait une grave erreur. Dévoiler son secret c’est dévoiler le mien en même temps et la seule chose qui l’empêche de tout cracher -si seulement elle se rappelle de tout, mais vu son attitude j’opterais pour l’affirmatif- c’est qu’elle savait que j’avais aussi quelque chose sur elle à cracher en retour. Si elle se l’ouvrait, je n’aurais plus rien à perdre et ça, si elle était un tant soit peu maligne, elle le savait. C’était donc la même chose de mon côté. Sauf qu’elle n’aimait surement pas se sentiment, cette petite voix qui lui disait que je pouvais faire tout s’écrouler dès que l'envie me prenait. Moi non plus, mais comme je savais -la plupart du temps- me contrôler et pas elle, je me sentais beaucoup plus amusé qu'autre chose, finalement. En tout cas, je savais que maintenant que j’allais me retrouver sur le terrain avec elle, il faudrait que je sois d’autant plus prudent. Les gens de Bodie n’étaient pas dignes de confiance mais elle encore moins ; me planter un couteau dans le dos afin d’enterrer sa vie d’avant avec moi lui démangeait surement depuis des semaines, peut-être pensait-elle que l’occasion se présentait enfin et peut-être que je penserais semblablement si j’étais également l’être ignoble qu’elle semble être devenue et que je prétends être moi aussi devenu.


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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeSam 21 Jan - 0:17

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C'est vrai, cette situation n'est pas idéale. Pas du tout, même. Alliyah aurait préféré faire ce trajet avec quelqu'un d'autre à ses côtés. Même les deux crétins assis à l'avant de la voiture la dérangent moins que ce Fredricksen. Parce qu'il évoque malgré lui le passé, parce qu'il représente tout ce qu'elle a essayé de fuir toute sa vie. Elle préférerait, donc, que cette excursion se soit faite sans lui. Pas sans elle, parce qu'elle n'est pas prête à renoncer à une tuerie pour ses beaux yeux ... ou pour, justement, les fuir. A vrai dire, il réussit sans même en avoir conscience à la déstabiliser. Il réussit à faire comme s'il ne la connaissait pas, indéniablement mieux qu'elle. Faut dire que si Alliyah est très douée pour se faire passer pour qui elle n'est pas, feindre des émotions ... C'est quelque chose qu'elle perd peu à peu au fil des jours. Elle se dévoile telle qu'elle est réellement, elle commence à s'assumer et à apprécier cet univers qui lui offre tant de possibilités. Avec Fred, c'est donc assez étrange. Parce que, bien évidemment, elle préfère qu'il ne dise rien de leur lien passé, mais elle ne sait pas s'il s'en souvient. Elle ne sait pas non plus s'il n'a pas l'intention de le dire dès que l'occasion se présentera, pour ternir la réputation de la brune à Bodie. Alors elle le teste ... En vain, jusque là. Pour le coup, il est vraiment plus doué qu'elle. Elle est juste très bonne pour le cacher, et ne se prive pas pour sourire à tout va et se moquer de lui. Au moins autant qu'il le fait de son côté. « Hum hum. Pas très observateur pour quelqu'un qui réside à Bodie ... » Ne sont-ils pas censés tous être, au sein de la ville fantôme, un tant soit peu malin ? Enfin, non, ce n'est pas le terme approprié. Il y a de sacrés crétins par là-bas ... Elle peut plutôt dire qu'il n'est pas très observateur. Ça colle parfaitement avec l'idée qu'elle se fait de lui. Mais du coup, ça ne répond toujours pas aux questions qu'elle se pose toujours. Inlassablement, en boucle. Se souvient-il d'elle ?

Si sa tête a envie de croire que non, son instinct, lui, est formel : bien sûr que oui. Bien sûr qu'il n'a rien oublié. Et qu'il se contente de prétendre. Mais comment en être sûr ? Comment avoir la certitude qu'il n'ouvrira pas sa grande gueule dès que ça commencera à devenir dangereux pour lui ? Putain, si elle le pouvait elle le menacerait sur le champ jusqu'à ce qu'il avoue tout. Evidemment, elle ne le fait pas. Ils ne sont pas seuls. Et les deux types, à l'avant, d'ailleurs, semblent avoir remarqué leur manège, peut-être même écouté leur conversation. « Puisque vous vous entendez si bien, vous partirez de votre côté, et on partira tous les deux du nôtre. » A l'arrière, Alliyah pince les lèvres. Il ne manquait plus que ça, tiens. Qu'on lui colle au cul ce crétin de Hardwick. Et pourquoi on ne lui fout pas un peu la paix, hein ? D'ailleurs, la jeune femme lève sa jambe, suffisamment pour mettre un coup dans le siège de celui qui a pris la parole. Sa rangers en cuir s'écrase contre le tissu, faisant virevolter un petit nuage de poussière au passage. « J'savais pas que vous entreteniez ce genre de relations tous les deux. Vous en faites pas, on vous laissera faire ce que vous avez à faire derrière un buisson. » Elle fait ensuite claquer sa langue sur son palais, toujours aussi agacée. Putain mais dans quelle genre de merde est-ce qu'elle se retrouve encore ? Avec Livia, tout serait nettement plus simple. Plus qu'avec ces idiots là. D'ailleurs, Alliyah se tourne de nouveau en direction d'Hardwick. « On dirait que ça va être juste toi et moi, Hardwick. » Et la voilà qui cligne des yeux à de multiples reprises, l'air aguicheur. Elle finira par obtenir les informations qu'elle veut, coûte que coûte. Quel que soit le prix à payer, elle trouvera un moyen. Pas au point d'être prête à se ridiculiser, évidemment. Ce serait trop éloigné de ce qu'elle est, et de ce qu'elle est censée être, en tant que membre active de Bodie. Mais c'est aussi pour ça qu'elle a besoin de savoir. Elle ne laissera rien ni personne se mettre en travers de sa route.


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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeLun 27 Fév - 22:19


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C’était difficile d’imaginer qu’à un moment de ma vie j’avais pu l’apprécier. Ce n’était pas sorcier, il me semble, de rester assis tous les deux sur cette banquette et de se la fermer. De prétendre qu’on n’a jamais entendu nos noms nulle part avant Bodie et d’oublier. C’était simple, comme plan, mais il ne plaisait pas à Alliyah, apparemment. Après tout ce temps passer à Bodie, maintenant que j’y pense, si l’un de nous deux était assez bête pour balancer l’autre, ça serait déjà fait, non ? Et de la façon dont elle parlait, elle savait que j’étais au camp avec elle depuis un moment, surement. Ça avait dut la surprendre, j’imagine, mais moi aussi j’étais un peu surpris. Il est vrai qu’elle était un peu sombre même dans le temps et même un peu agressive, mais je pensais qu’elle avait bon cœur, qu’elle n’acceptait pas l’injustice. Aujourd’hui si elle était à Bodie, c’est que ça avait forcément beaucoup changé, elle devait prendre un malin plaisir à dépouiller les moins chanceux que nous, ceux qui n’avaient pas su changer. Il y en avait qui ne possédait tout simplement pas la force pour le faire, et parfois je me dis que si ce n’est pas moi qui les dépouille, ça sera un autre, plus tard, de toute façon. Sauf qu’il y avait encore quelque chose qui me bloquait et qui m’empêchait de poser de tels gestes, c’était comme ça. Je souffle tout en me tournant vers la fenêtre alors qu’Alliyah poursuit, mais j’imagine que je l’avais un peu cherché cette fois, sauf que ce petit jeu m’ennuyait déjà. « Je m’intéresse aux choses importantes. Si tu l’avais pas encore compris, t’en fais pas tellement partie. J’voulais pas briser ton petit cœur comme ça mais fallait bien que quelqu’un te le dise un de ces jours. » En même temps, c’était se donner beaucoup d’importance. Notre groupe n’était pas immense, quand même, on se connaissait un peu entre nous c’est vrai, mais bon, on n’était pas cinq non plus, alors que je prétende ne jamais l’avoir vu faisait quand même assez sens, de plus que c’était la première fois qu’on se retrouvait sur la même excursion. De toute façon, les gens là-bas, je n’y faisais pas tellement attention, parce que, très sincèrement, je m’en foutais. Je faisais mes petites choses et j’en restais là.

« Puisque vous vous entendez si bien, vous partirez de votre côté, et on partira tous les deux du nôtre. » Je roule des yeux, alors que le paysage est toujours celui à qui j’accorde assez d’importance pour daigner y poser les yeux plus de cinq secondes. Génial, il fallait en plus que l’autre décide qu’on se sépare et que bien entendu, je me retrouve avec la brune. Je sortais pour me détendre et me défouler et si habituellement je ne pouvais ne pas faire confiance aux gens qui m’accompagnaient là encore moins, alors ça risquait d’être très long. Je laisse Alliyah s’occuper de son cas, puisque j’avais trop la flemme de le faire moi-même. J’avoue que je ne peux pas m’empêcher de sourire un peu en coin vu sa réplique. Pour une fois qu’elle ne m’était pas adresser, je pouvais me permettre d’apprécier sa répartie cinglante. Sauf que ce fut un très court moment de répit, puisqu’elle se retourna à nouveau vers moi, la bouche en cœur. Je grimace légèrement, convaincue qu’elle se moquait ouvertement de moi, mais si c’était le cas il n’y avait que moi qui pouvais le comprendre et donc, à part lui demander, il n’y avait aucun moyen de savoir. Je me rappelais avoir eu l’air débile, devant elle, alors peut-être qu’elle avait compris dans le temps, ou peut-être que j’avais dramatisé la situation, tout simplement. En tout cas, je détourne à nouveau le regard assez rapidement. « Génial » me répète-je presque pour moi-même, soufflant ce mot sur la fenêtre. Heureusement, on arrivait à destination et je pourrais enfin sortir de ce foutu camion, respirer un peu, fracasser quelques crânes et je l’espère, régler ça une bonne fois pour toute. On allait peut-être discuter ou se battre à mort, ça dépendait de son approche, moi j’étais partant pour les deux, même si je préférais la discussion. C’était tout nouveau, cela dit, autrefois j’aurais surement même essayé de provoquer la bataille moi-même, mais je n’étais plus seul aujourd’hui et c’était injuste de demander à Ellyn de faire attention à elle si je ne faisais pas un minimum de même de mon côté, mais si ça devait dégénérer de ce côté-là, elle pouvait être certaine que je n’allais pas la laisser me poignarder dans le dos.


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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeDim 5 Mar - 11:42

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C'est vraiment casse-couilles, pour Alliyah, d'être ici. Elle préférerait être encore à Bodie ou pourquoi pas, ailleurs avec quelqu'un d'autre. Genre avec Livia, ça pourrait au moins être drôle. Là, avec lui, avec eux plutôt, elle se fait royalement chier. Elle essaye donc de faire passer le temps comme elle peut, en emmerdant Hardwick, en emmerdant les deux de devant. Ça a l'air de fonctionner parce que, pour une fois, elle est celle qui parle le plus. Un comble quand on la connaît ! Son voisin de banquette n'a pas l'air d'apprécier ce qu'elle lui dit, alors qu'elle, elle se marre clairement bien. Sa réplique ne suffit pas à la mettre hors d'elle. Non, en fait, c'est plutôt drôle de le voir se débattre désespérément dans le vide. Elle pourrait presque l'imaginer comme un bébé agacé et frustré de ne pas pouvoir se déplacer par lui-même. C'est un peu de cette façon qu'elle le voit : un bébé. Un gamin. Et elle ne comprend vraiment pas ce qu'il fout à Bodie. Visiblement, les deux autres crétins vont leur laisser la possibilité d'explorer ce terrain-là, et à Alliyah de vérifier s'il y a bien sa place. Loin d'elle l'envie de le dénoncer - par peur, surtout, que son propre passé refasse surface -, mais franchement ... Elle veut savoir. Au moins pour sa sécurité à elle. Les types ne répliquent pas mais la regardent de travers dans le rétro, et elle leur fait un doigt bien senti. C'est drôle, parce qu'ils sont incroyablement cons ces deux-là. Des fois, elle se demande même comment ils font pour parler sans buter sur les mots et sans faire une faute à chaque phrase. Ils sont stupides. Profondément. La voiture ne tarde pas à s'arrêter, et Alliyah est parmi les premières à sortir. L'air revêche et énervé, les deux de devant se barrent sans demander leur reste. La jeune femme récupère sa machette puis claque la portière derrière elle. Elle ne fait confiance à personne alors elle garde aussi son sac à dos avec elle. On ne sait jamais ce dont ils sont capables ! En un rien de temps, la brune rejoint Hardwick qui semblait vouloir la fuir. Et puis quoi encore ! Elle ne laissera pas passer pareille opportunité.

Ce qu'elle veut, c'est s'assurer qu'il ne la dénoncera pas. Et ce qu'elle peut lui offrir en échange, c'est d'en faire de même. Ils restent d'abord très silencieux. Elle en a oublié ce qu'ils faisaient là à la base, tiens. Quel est l'objectif de cette excursion déjà ? Bah, sans doute trouver des vivres. Et donc tuer de pauvres survivants incompétents s'il y en a qui croisent leur route. Pour l'instant, la question ne se pose pas et Fredricksen a l'air de savoir où il va. Très bien pour lui, tant mieux pour elle. Elle n'a qu'à le suivre sans rien dire. Parce que si elle a toujours autant envie d'en savoir plus sur sa façon de fonctionner à présent, elle n'est pas capable de trouver une façon de le dire. Pas qu'elle se gêne de sa potentielle réaction - genre de l'agacement pur et dur -, mais qu'elle n'est pas capable de prendre des pincettes, de s'enquérir de la santé de l'un, de la santé de l'autre. Elle s'en fiche. Royalement. Elle a un objectif précis, et elle entend bien trouver un moyen, à un moment ou un autre quand l'occasion se présentera, de le remplir. Il prétend ne pas la connaître devant les autres, sans doute pour la "rassurer" sur l'état de leur relation et des confidences qu'il pourrait avoir envie de faire à quelqu'un de Bodie, mais ça ne fonctionne pas, ça non. Elle se pose toujours autant de questions, et se méfie toujours autant de lui. C'est aussi simple que ça. Alors, pour l'instant, ce qui l'intéresse le plus, c'est évaluer ses compétences. Il est hors de question d'aller où que que ce soit avec lui à l'avenir s'il n'est pas capable de se défendre. Un boulet, elle n'en veut pas. Alors en voyant approcher une mini horde de rôdeurs - si elle compte bien, ils sont sept dont un rampant -, elle se dit que c'est l'occasion rêvée. Elle s'arrête à quelques mètres d'eux et lance à Hardwick : « Allez, montre moi ce dont tu es capable. » Et non, elle ne lui laisse pas le choix. S'il n'est pas content, c'est pareil. Elle est peut-être plus jeune que lui, mais il lui semble avoir déjà fait ses preuves auprès de lui il y a bien longtemps.


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Fredricksen A. Hardwick

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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeMar 14 Mar - 4:47


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Enfin, je peux sortir de ce camion de malheur, enfin, je respire un peu, et ça fait du bien. En voyant les deux autres se diriger à notre gauche, je devine que notre direction est donc vers la droite. On avait rapidement discuté des endroits qu’on nous avait sommé de fouiller. Par là-bas, du coup, il y avait une petite fermette, si je me rappelais bien. Enfin, ce coin était assez paumé alors peu importe sur quoi on tombait… Tant qu’on rapportait des vivres au camp, ça faisait l’affaire au chef, la plupart du temps. Je pars dans cette direction sans vraiment attendre Alliyah. Elle n’était pas mon problème et je n’étais pas sensé avoir à m’occuper d’elle. De toute façon, rapidement, elle me colle au basque à nouveau. Heureusement, elle reste silencieuse un moment et m’offre un petit moment de répit. Ça serait con de croire qu’elle allait se la fermer tout le long de cette sortie, mais ça ne me coûtait rien d’espérer. Après tout, nous avions des comptes à régler, non? Elle insistait tant, dans le camion, que je ne pouvais pas croire qu’elle allait tout simplement décider d’abandonner maintenant, alors qu’on se retrouve enfin seuls et qu’on peut parler librement du passé sans avoir peur qu’une oreille indiscrète n’apprenne ce qu’on cherche avec tant d’ardeur à enfouir au plus profond de nous-même, mais aussi à oublier, j’imagine, même si c’était plus facile à dire qu’à faire. Alors c’est comme ça qu’on se retrouve curieusement tous les deux à marcher en silence vers ce que je pensais possiblement être une ferme à piller, inhabité et débordante de vivres de préférence, mais bon, encore là, il ne fallait pas rêver, non plus. C’était quand même bizarre, comme situation. J’ai cherché ma sœur partout, et je n’ai croisé personne de ma famille, de mes anciens amis ou collègues de travail, mais bien entendu il fallait que je tombe sur Alliyah, que je n’avais pas vu depuis des années et que je ne souhaitais pas spécialement retrouver. Y’avait bien que la vie pour nous faire pareille crasse.

Enfin, je ne pouvais pas y faire grand-chose. Alors je souffle un bon coup et je chasse ces pensées de ma tête, me concentre sur l’objectif. Cependant, rapidement, le calme qui c’était installé est dérangé par une petite horde de rôdeurs qui semblaient sortir de nulle part, mais ce n’était pas comme si ils allaient signaler leur présence pour nous faciliter les choses. Heureusement, ils étaient à une bonne distance pour l’instant, on avait le temps de nous préparer un minimum pour le bain de sang. Alors que ma machette tombe de mon épaule sur laquelle elle reposait depuis quelques minutes déjà, je me tourne vers la brune à mes côtés. Elle aussi à une assez bonne distance et tant mieux. J'hausse un sourcil alors qu’elle me dit de m’en occuper tout seul. Je reste immobile un moment, je la fixe, je la juge un peu même, puis j’hausse les épaules ; ça fait plus de tête à écraser et à couper pour moi. Tant pis pour elle. Je fais tourner ma machette d’une geste habile et je m’avance vers la horde de rôdeurs d’un pas assuré. Je suis calme, comme d’habitude, en contrôle, mais bientôt je savais que seule la rage deviendrait mon essence. Je coupe d’un coup sec la tête du premier ; pas le temps de s’amuser tout de suite, ils étaient tout de même sept. Je pousse d’un coup de pied l’un d’entre-deux qui s’approchait un peu trop à mon goût, pour être capable de lui tourner un peu le dos, m’occupant de son compagnons barbu et bien en chair. Je lui plante ma machette sous la mâchoire qui s’arrête alors en mouvement, toujours ouverte. Je la retire ensuite brusquement, du sang tâche ma chemise, de la poussière s'élève alors que son corps tombe. Je me tourne vers le rôdeur que j’avais repoussé quelques secondes plus tôt, mais qui était revenu en force, forcément. Je devais sentir bien bon, tout le contraire de lui. Il était torse nue et on voyait ces côtes sous sa peau qui pourrissait, il avait perdu la majorité de ces cheveux et de ces dents, aussi ; il n’était pas beau à voir, en plus de ça. Je sers le manche de mon arme à deux main, me donne un bon élan et la lui plante au niveau de la tempe. Son œil gauche gonfle et se délaisse de son orbite, je retire ma lame souillée et il tombe à mes pieds. Plus que quatre, dont seulement trois étaient debout.

Ce n’était pas très excitant, mais je m’amusais quand même. Après tout, je sortais du camp non seulement pour prendre l’air mais aussi et surtout pour me défouler un peu, ça m’empêchait de cogner sur les autres occupants de Bodie et donc de foutre la merde et de perdre ma place, la dernière fois que je désirais vu que c’était la première fois que je me sentais à l’aise en groupe, et qu’il fallait que j’avoue que c’était quand même vachement plus facile de survivre à plusieurs. Je découpe une deuxième tête qui vole plus loin et roule un peu, ensuite. Je laisse ensuite les deux autres, plus celui qui rampait, saliver encore un peu en reculant et en les laissant essayer de m’atteindre. Je coupe une main, un bras... Ils finissent par être obligé se pencher vers moi de tous leurs corps, claquant des dents. J’en pousse un par terre qui tourne ensuite en rond en essayant de se relever, ou de me retrouver, peut-être ; peu importe. Je reste ensuite immobile et quand le moment et opportun, je fous ma lame entre les deux palets du dernier debout. Il essaye de m’astiquer, de m’atteindre, alors ma machette s’enfonce un peu plus et doucement dans sa chair en lambeaux. Lorsqu’il commence à ralentir, je donne un bon coup sec et il s’effondre à son tour. De nouvelles gouttes de sang sur ma chemise qui devenait franchement assez sale. Peut-être que je trouverais quelque chose de nouveau à me mettre où on se rendait avec Alliyah. Le rampant manque de me prendre l’un de mes pieds avec ces mains aux ongles qui manquaient ou qui se relevaient à force de se traîner par terre. Ses boyaux laissaient une belle trace de sang sombre sur le sol. Je lui écrase le crâne à l’aide de ma botte et frappe sans m’arrêter pendant un moment, même lorsqu’il avait cessé de bouger. Le dernier tournait toujours par terre comme un con, je lui plante entre les deux yeux ma machette, en me penchant tout simplement, la laissant bien droite. Inutile de se casser la tête. Je me redresse ensuite, le calme est revenu. J’essuie ma machette avec ma chemise ; de toute façon elle était déjà dégueulasse, maintenant. Je la lève, elle brille au soleil et ça me fait plaisir. Elle avait été splendide, aujourd’hui. « Bon, j’espère que t’es pas trop fatiguée, princesse. On a encore de la route à faire » dis-je en m’adressant à la brune, restée les bras croisés, et levant enfin de nouveau les yeux vers elle alors que ma machette reprend sa place sur mon épaule. Je souris un peu, ce massacre m’avait défoulé et donc calmer un peu les nerfs. Elle avait peut-être voulu m’énerver, mais au final elle m’avait fait une faveur.


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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeMar 21 Mar - 16:47

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Pour ce qui est sans doute la première fois depuis qu'ils sont partis tous les quatre, Alliyah décide de laisser s'installer le silence. Ils ne sont plus que tous les deux, alors ce n'est peut-être pas plus mal. Et puis elle aime ça, le silence. C'est même quelque chose qu'elle vénère habituellement, qu'elle cherche toujours à obtenir dans diverses situations. Pour le coup, ça n'a pas vraiment été le cas aujourd'hui. Fredricksen en est d'ailleurs le premier témoin. Le fait est qu'elle voulait pousser à bout ses limites, voir jusqu'où il est capable de tenir dans sa prétendue hypothèse du type qui ne la reconnaît pas. Elle sait que ce n'est pas vrai, qu'il sait bel et bien qui elle est, et quand et où ils ont déjà eu l'occasion de se rencontrer. Il ne peut pas ne pas s'en souvenir, c'est impossible et impensable. De son côté, Alliyah n'a rien oublié. Et elle n'a aucune envie de voir resurgir son passé ici, et maintenant. A Bodie, elle se sent vraiment très bien. Elle sait que c'est un endroit fait pour elle et qu'elle est en train d'y déployer ses ailes comme jamais auparavant. La dernière chose qu'elle veut, donc, c'est voir ses espoirs s'envoler, et sa place là-bas remise en question. Parce qu'elle ne doute pas qu'au moindre truc qu'elle voit aller de travers, elle prendra la tangente sans se poser de questions. Bodie est un endroit où elle sait et sent qu'elle a une place. Mais pour autant, elle n'oublie pas qu'elle est, là-bas, entourée de gens sans scrupules. Elle ne fait d'ailleurs partie. Et en tant que femme, elle sait aussi qu'elle doit redoubler d'efforts pour se faire respecter, et tenir à distance certains gros lourds qui habitent là-bas. Ce Fredricksen, elle doit donc le tester. Elle n'aura jamais suffisamment confiance en lui pour baisser totalement, et définitivement, sa garde, mais elle veut au moins s'assurer qu'il ne représente pas pour elle une menace directe pour elle. Pour l'instant, cela se passe plutôt bien. Mais elle n'en sait pas encore assez sur lui, sur la personne qu'il est devenu pour se faire une opinion plus complète.

Elle lui demande donc de s'occuper des quelques rôdeurs qui s'approchent d'eux. Il ne lui faut pas bien longtemps pour constater qu'ils sont sept au total, et Fredricksen s'élance en avant pour s'occuper d'eux. Il n'a pas eu l'air d'y réfléchir à deux fois, et Alliyah note aussi qu'aucune once de peur n'a semblé traverser son visage. Un point pour lui. Cela n'empêche pas la brune de l'observer avec attention. Armé de sa hache, il lui offre un spectacle plutôt satisfaisant. Mais un peu long pour elle, qui reste là, en arrière, à attendre que les choses se fassent "pour" elle. Elle s'autorise donc un bâillement en cours de route, toute dépitée qu'elle est de ne pas pouvoir faire chauffer sa machette. D'ailleurs, il faudra qu'elle s'essaye à une attaque avec une hache comme celle qu'il tient, et qui lui sert à se débarrasser de ces infâmes rôdeurs. Sans lui dire, évidemment, il pourrait croire que c'est parce qu'elle admire son style. En réalité, tout ce qu'elle admire, c'est la grâce de la hache, et la finesse de sa lame. Elle coupe, éventre, fracasse et défonce sans rien laisser intact sur son passage. C'est étrangement fascinant, de voir tout ça. Et Alliyah y prend un plaisir qu'elle ne cherche même pas à masque. Preuve supplémentaire s'il en fallait une qu'elle n'est pas à Bodie pour rien. D'ailleurs, il va falloir qu'elle le prouve elle aussi. Elle ne peut pas supporter l'idée qu'un type, ce type-là, puisse penser qu'elle n'en vaut pas la peine, qu'elle n'est pas assez forte pour s'en sortir seule. Alors elle va prouver ce qu'elle vaut, dès que l'occasion se présentera. Pour l'instant, Fredricksen vient de finir d'éliminer les rôdeurs qui menaçaient de porter atteinte à leur vie, et il s'approche d'elle, l'air conquérant et fier de lui. Loin d'être admirative, Alliyah doit s'avouer tout de même assez soulagée. Il semble loin, le temps où il avait besoin d'une fille plus jeune que lui pour sortir indemne de la cour d'école et ses alentours. Evidemment, elle garde ça pour elle mais la pensée est là, plus vive que jamais.

Elle n'aurait jamais pensé le revoir un jour, ça c'est sûr. Et encore plus dans un monde comme celui-là. Si un jour une pensée à son propos avait traversé son esprit, elle ne se serait pas dit "ah, lui doit bien s'en sortir". Oh ça non. C'est même tout l'inverse, elle aurait plutôt pensé un truc du genre "pauvre bougre, il n'a pas dû vivre bien longtemps et a certainement souffert". Visiblement, elle se serait trompée sur toute la ligne. S'est trompée sur toute la ligne même. « Je suis toujours en pleine forme. » Ca, ce n'est pas tout à fait vrai. Pas tout à fait. Mais pour le coup, ça ne peut que l'être : elle n'a pas foutu grand chose depuis qu'ils sont partis de Bodie. D'abord, elle est restée sur la banquette arrière de la voiture. Et depuis qu'ils ont quitté celle-ci, elle n'a pas non plus bronché. C'est Fredricksen qui a prit d'assaut les rôdeurs en travers de leur route, et c'est elle qui a joué les spectatrices. Elle déteste ça, d'ailleurs, habituellement. Cela lui évite pourtant de se mettre en danger - et c'est bien souvent ce qu'elle cherche avant toute chose -, mais c'est aussi une bonne façon de se faire passer pour dépendante. Et elle ne peut pas se permettre d'avoir l'air faible, surtout à Bodie. Alors, prenant les devants, Alliyah commence à s'avancer en direction de l'endroit qu'ils vont visiter dans un premier temps. Elle ne va pas rester en arrière éternellement, ça non. « Les prochains, j'en fais mon affaire et ne t'avise pas de te mettre en travers de ma route. » Un peu virulente, comme façon de lui présenter les choses, peut-être. Mais c'est Alliyah, et il a plutôt intérêt à s'y habituer ; parce que si elle ne pourra jamais être sûre à 100% de sa fiabilité, elle compte bien lui coller aux basques dès que l'occasion se présentera.


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Fredricksen A. Hardwick

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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeLun 27 Mar - 5:01


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On n’avait jamais vraiment été amis, Alliyah et moi, et apparemment nous n’étions pas du tout faits pour l’être. Elle ne m’avait jamais vraiment aimé, j’étais juste le gamin trop débile pour se défendre tout seul, celui qui l’obligeait à sortir les poings alors qu’elle aurait surement préféré rester tranquille. Elle ne le faisait surement pas pour moi, surtout pour sa conscience, j’imagine, et celle-là avait bel et bien quitté le navire depuis longtemps. Aujourd’hui ce sentiment était réciproque. Ce n’était pas que j’avais oublié tout ce qu’elle avait fait pour moi dans le passé, mais c’était justement, derrière-nous, et ça n’avait plus du tout d’importance, surtout maintenant que le monde était ce qu’il était. J’avais changé, et elle aussi, comme tout le monde, alors je ne voyais pas en quoi il était utile de ressasser ces vieux souvenirs poussiéreux. Si elle gardait sa grande gueule fermée, je garderais la mienne -tout aussi grande, faut le dire- fermée, aussi. De toute façon, je n’avais jamais été très bavard. C’est pourquoi la brune me semblait aussi agaçante, à toujours jacasser de ça et de si. Surtout que pendant de longues minutes j’avais été enfermé dans la même boîte qu’elle, sans aucune possibilité d’échappatoire. Ça m’avait paru être une éternité, mais heureusement nous avions finis par arriver à destination. Bien entendu, rien ne pouvait être parfait, alors on m’a mis en binôme avec Alliyah. Cela dit, jusqu’à maintenant, ça n’avait pas été si mal. Étonnamment, elle avait fini par s’arrêter de parler, et on avait même rencontré des rôdeurs qu’elle m’avait permis -ou obligé serait plus juste- à exterminer. J’étais donc beaucoup plus détendu que je l’étais tout à l’heure. Déjà, il était temps que je sorte un peu du camp, ensuite, la brune m’avait tellement tapé sur la tête durant le trajet jusqu’ici que ça n’avait fait qu’aggraver mon cas. Du coup, je n’allais pas du tout me plaindre de l’occasion. Je fais mon travail bien et d’une façon efficace, sans oublier de m’amuser au maximum. Ma machette c’était dégourdie et je ne me sentais plus bouillir à l’intérieur, ce qui était relativement une bonne nouvelle. Après avoir nettoyé consciencieusement ma lame, je retourne donc d’un pas plutôt léger vers ma coéquipière, qui a, elle, toujours le même air mauvais et désagréable, mais ce n’était pas comme si j’en avais quelque chose à foutre de ces humeurs, c’était bien son problème. J’hausse donc les épaules d’un air nonchalant, et la laisse passer en avant, de toute façon c’était plus sur comme ça. Je marche derrière-elle en regardant autour de moi et en espérant qu’on prenait la bonne direction, mais je me fiais à l’endroit où le pick-up était toujours stationner, puisqu’on le voyait encore d’où on était, on s’aventurait à peu près à la bonne place. D’une façon ou d’une autre, il nous suffisait seulement de trouver de quoi ramener au camp pour faire plaisir au chef, donc peu importe où on trouvait nos choses, finalement…

Je garde une bonne distance entre nous, au moins deux bon mètres. Je ne voyais pas l’utilité de marcher à ces côtés, pas besoin de lui donner une raison de plus pour qu’elle l’ouvre à nouveau, en plus elle semblait être attachée à l’idée d’être la tête de notre duo. Comme bon lui semble. Elle ne l’était pas vraiment, moi je suivais les ordres et ce n’était pas elle qui les donnait, mais qu’elle pense être celle qui mène, si ça peut lui faire plaisir, ne pouvait pas faire de mal. Avec un peu de chance, ça l’a rendra moins désagréable, mais je n’y comptais pas tellement. Après tout, je ne me rappelais pas l’avoir vu sourire une seule fois au camp. Je ne la voyais pas souvent, puisque je ne levais que très peu les yeux vers les gens, je les voyais mais ne m’y attardait tellement pas que finalement ils passaient sans que je ne m’en aperçoive réellement. Les quelques fois où je m’étais rendu compte qu’elle était là, elle avait toujours ce même air. Faudrait que quelqu’un lui dise un beau jour qu’elle va finir par s’en faire des rides. Cette personne, ça ne sera certainement pas moi, en tout cas. Ou peut-être que si. Ça dépendait de la suite des événements. Pour l’instant, je n’avais pas particulièrement envie de l’énerver plus que ça, j’appréciais le silence comme on appréciait une bonne musique autrefois. Il n’allait surement pas durer, alors c’était maintenant ou jamais, de plus que, bientôt, nous allons avoir autre chose à faire de plus important que d’observer le ciel bleu et les oiseaux. Assez rapidement d'ailleurs, on se retrouve sur une plaine. C’était assez beau, mais j’en avais vu à la pelle, des paysages, depuis le début de tout cela. En tout cas, on savait qu’on était sur la bonne route. « Normalement, il y a une ferme dans le coin » dis-je alors, ne sachant pas si elle était au courant d’où on allait exactement. Après tout, elle c’était un peu ajouté à la dernière minute à notre équipe, et pas vraiment pour mon bonheur. « On est surement pas loin. » Y’avait pas vraiment grand-chose d’autre à dire. On se remet donc en route. On n’était pas particulièrement pressé mais nous n’avions pas prévu de pique-niquer ici ou danser sous le soleil, alors autant faire notre travail et retourner chacun de notre côté le plus rapidement possible. Je la laisse toujours marcher devant moi, si elle le voulait. Finalement, il n’y avait pas grand-chose qui me dérangeait, elle le comprendrait rapidement. Tant qu’elle était là pour la même raison que moi, c’est-à-dire faire les courses, tout allait relativement bien se passer, mais bizarrement, j’avais cette intuition… et elle me disait clairement de ne pas baisser ma garde, pas tout de suite, et jamais. On était loin d’avoir terminé, et je ne connaissais pas Alliyah, je ne l’avais jamais connu, je ne savais pas ce qu’elle voulait et quels étaient ces intentions, mais j’imagine qu’elle allait très bientôt m’en apprendre plus à ce sujet…


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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeJeu 30 Mar - 22:16

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Ce silence, Alliyah se décide -enfin- à le respecter. Elle ne sait pas bien pourquoi, sans doute que c'est tout aussi agréable pour elle que ça a l'air de l'être pour Hardwick. Elle ne le brise pas, se contentant d'avancer et, quand l'occasion se présente, de voir ce qu'il vaut. Après tout, elle ne garde pas de bons souvenirs de lui. Loin de là même. C'est assez surprenant, de constater qu'il se débrouille plutôt bien avec les quelques rôdeurs qu'elle lui a généreusement laissés. Mais en même temps, elle s'en doutait ; il n'est pas à Bodie sans raison. S'il était toujours le garçon mal dans sa peau et fuyard qu'elle a connu -ou en tout cas côtoyé de loin-, il ne serait pas là. Il serait probablement déjà mort. Du coup, d'une certaine façon et jusqu'à un certain point, tout ça l'intrigue. Comment en est-il arrivé jusqu'ici ? A quel moment est-il devenu ce type capable de se défendre seul ? Des questions, elle s'en pose. Mais cela ne signifie pas pour autant qu'elles vont être prononcées à voix haute, ou qu'elle va tout faire pour obtenir des réponses claires et nettes. Dans le fond, elle s'en fiche un peu. La seule chose qui l'intéresse vraiment, dans cette histoire, c'est de savoir s'il va, oui ou non, la dénoncer. Parler de leur passé commun et évoquer les actes généreux d'Alliyah. C'était égoïste plus qu'autre chose, avec un semblant de pitié peut-être, mais ça il ne le sait pas forcément. Elle ne devrait pas y accorder tant d'importance, elle finira peut-être par le réaliser. Après tout, même s'il ouvrait sa gueule, elle ne sait pas si qui que ce soit en aurait quelque chose à foutre. Cela appartient au passé, elle n'était qu'une gamine à l'époque. Et elle a déjà prouvé maintes et maintes fois qu'elle ne fait plus dans les bons sentiments. Du moins, pas souvent et pas avec n'importe qui. Elle coule un regard en direction de Hardwick, ce qui achève de la convaincre qu'avec lui, ça n'arrivera pas. Elle ne le supporte tout simplement pas, et il semblerait que ce soit réciproque. Tant mieux. Avec un peu de chance, ils n'auront pas à refaire équipe dans un futur proche. Cela les arrangerait bien tous les deux, Alliyah en tête de liste. C'est pourtant elle qui, à plusieurs reprises, revient à la charge. C'est amusant, de voir son visage se décomposer et s'enlaidir de rage. C'est fort drôle, pour elle, d'essayer de le pousser à bout, de voir jusqu'où il est capable de supporter tout ça. La patience n'a pas l'air de faire partie de ses qualités, mais elle verra bien au fur et à mesure des heures qui s'écoulent. Elle a encore le temps.

Quand il dit qu'ils ne sont sûrement pas loin de la ferme qu'ils cherchent, elle se contente de hocher la tête. « Je ne sais rien de l'endroit où on est supposé aller, alors tu devrais passer devant. » Elle ralentit le pas afin de lui permettre de la dépasser. Il est toujours aussi lent ou bien cela lui est réservé aujourd'hui précisément ? Elle s'efforce de ne rien dire à ce propos, pinçant les lèvres pour se faire. Inutile de rajouter aux tensions déjà exacerbées. « On va dans une ferme, alors ? » Comme elle a été rajoutée tardivement à cette expédition, elle ne sait pas grand chose de leurs objectifs, si ce n'est rien du tout. Elle peut tout juste deviner qu'ils sont là pour trouver des vivres. Mais quoi ? Où ? Et comment ? Impossible de le dire. Elle peut juste faire des suppositions et ce n'est pas très brillant. A Bodie, elle ne s'occupe certainement pas de gérer les stocks ! Elle s'occupe des siens et ne va jamais piocher dans la réserve. Comme ça, au moins, on ne peut pas dire d'elle qu'elle vole ou profite de ce que les autres récupèrent. Quoi qu'elle ne se gênera pas si elle est vraiment en rade de quelque chose. Faut pas abuser non plus. Après tout, n'est-ce pas là le but de la vie en communauté ? Elle n'en sait que peu là-dessus, dans le fond. Sa vie avec d'autres personnes est quasi inexistante. A l'époque, déjà, où le monde tournait encore à peu près rond, elle détestait ça. La vie en communauté. Le partage. Être obligée d'avoir une vie sociale pour faire bonne figure. Et cet enfoiré d'Hardwick la renvoie, sans le vouloir et sans même s'en rendre compte, à cette vie-là. A cette époque qu'elle déteste tant, qui la rebute plus qu'elle ne le dira jamais. Ouais, franchement, c'est décidé : moins elle le croisera à l'avenir, et mieux elle se portera. Elle va profiter de cette sortie là pour vérifier ce qu'il vaut et essayer de le cerner un peu mieux. Il n'est pas bavard mais bon, elle fera avec ... Ou plutôt sans.


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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeVen 7 Avr - 22:32


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Je marche derrière Alliyah d’un pas plutôt régulier, résolu à rester celui qui suivait et non celui qui menait. J’étais peut-être trop prudent mais c’était mieux que de ne pas l’être assez, j’imagine. Enfin, ce n’était pas tellement mon genre, de l’être à ce point. J’avais pris goût aux risques, j’étais devenu téméraire. Sauf que si je devais mourir, je n’avais pas non plus envie que ce soit d’une façon débile, pour une raison ou pour une autre, j’avais envie de me battre jusqu’au bout, et de mourir pour une bonne cause, ou un truc stupide dans le genre. En tout cas, m’éteindre d’une balle dans le dos et de la main d’Alliyah me paraissait être l’une des pires morts, pas l’une des plus douloureuse, non ça serait plutôt rapide et efficace, comme mort, mais dans le sens que ce serait dégueulasse de finir comme ça. En plus, si on y pensait, ça serait aussi tout de même assez ironique. Elle était celle qui m’empêchait de me faire tabasser à la petite école et voilà qu’adultes, la brune serait celle qui appuierait sur la gâchette, qui m’enlèverait la vie, une vie qu’elle a aidé à protéger dans le passé ? C’était bien la preuve, en tout cas, que ça n’avait plus d’importance, cette vie qu’on avait eue avant, qu’on ne devait surtout pas se fier sur nos anciennes expériences, ou sur tout ce qu’on pensait savoir de nos amis et de nos voisins... L’apocalypse nous avait changés, c’était un tout nouveau monde, avec de tout nouveaux humains. On faisait table rase. C’était d’ailleurs pour cela qu’Alliyah m’harcelait de questions dans le camion, non ? Pour s’assurer que ce passé restait là où il devait normalement être. J’essayais du mieux que je pouvais, moi-même, d’effacer de ma mémoire ce temps, de tout effacer ce que je pouvais être, parce que comme devait se le dire la brune ; ce gamin qu’elle avait connu n’aurait jamais survécu à tout cela, pas comme je l’avais fait. Je ne pensais même pas que l’homme que j’étais devenu par la suite s’en saurait sortit sans Analyss, non plus. Il aurait eu aucune raison de se battre, pas aussi férocement en tout cas, et ces gens-là c’était ceux qui partaient les premiers. De son côté à elle, ce n’était pas tellement surprenant. Elle avait, je pensais, toujours eu un sale caractère, et elle m’avait prouvé il y a longtemps qu’elle savait déjà se défendre, ce qui était loin d’être mon cas…

J’avais donc profité du silence pendant qu’il avait duré, sauf qu’après un moment il avait été nécessaire que je prononce quelques mots, quand même. Nous faisions équipe après tout, c’était donc indispensable. J’avais l’intention de faire le minimum, certes, mais ce n’était pas comme si j’en faisais tellement plus avec d’autres coéquipiers qui venaient eux aussi de Bodie. J’hoche simplement de la tête alors qu’elle me répond, mais ne passe pas pour autant en avant. Je me contente de rester à côté d’elle. Comme ça je pouvais la diriger tout en gardant un œil sur elle. D’après-moi, il n’y avait rien d’autre à ajouter ; on allait dans une ferme du coin et on prenait ce qu’on pouvait. En gros c’était ça. Elle devrait comprendre elle-même, comme une grande fille, puisqu’après tout c’était ce qu’on faisait la plupart du temps ; chercher des vivres à rapporter au camp. Sinon, si on faisait quelque chose de plus spécial, je lui aurais du coup expliqué le tout, mais comme je ne le faisais pas, je me disais que c’était clair qu’il n’y avait rien de particulier à faire durant cette sortie. De toute façon, c’était à elle d’être mieux informé, et de ne pas s’ajouter à des rails à la dernière minute. Ça nous aurait évités à tous les deux d’être en compagnie de l’autre. N’empêche, la brune c’était un peu calmé depuis que j’avais massacré les rôdeurs, depuis que nous n’étions plus dans le camion avec les deux autres cons. Je me demandais pourquoi. On était enfin seuls, on pouvait enfin parler librement, et elle décidait de lâcher le morceau juste comme ça… C’était bizarre. À moins qu’elle se soit rendue compte que ce n’était pas la bonne stratégie à adopter avec moi, ou alors, elle avait compris ce que je lui disais entre les lignes ; tu n’existes déjà plus pour moi. Si elle n’existait pas, je n’avais rien à dire à son sujet et elle pouvait dormir sur ces deux oreilles. Enfin, c’était donnant-donnant. Je n’allais tout de même pas rester les bras croisés si elle décidait de son côté qu’elle me connaissait. Peut-être qu’elle me sous-estimait -personne ne pourrait l’en blâmer- mais en tout cas, elle avait surement comprit que je n’étais plus du genre à me laisser faire. J’avais répondu à toutes ces piques cinglantes et je ne l’avais pas du tout laissé me déstabiliser. J’étais aujourd’hui un ennemi a considérer, si elle était maline un minimum, elle le savait désormais.


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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeDim 9 Avr - 20:21

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Le silence est roi, avec Fredricksen, visiblement. Alliyah ne sait pas si elle en est étonnée, soulagée ... Ou si c'est la méfiance qui domine le tout. Après tout, pourquoi décide-t-il de rester silencieux ? Pourquoi ne cherche-t-il pas à savoir si, elle, elle va ouvrir la bouche à son propos ? Au final, cela renforce ses soupçons plus que ça ne les fait taire ou ne les atténue, tout simplement. Pourtant, le fait de le voir tuer des rôdeurs sans problème apparent l'a un peu rassuré. Au moins, elle sait qu'il n'est plus le lamentable garçon qu'il était autrefois. Celui qui avait besoin d'être défendu par une fille plus jeune que lui pour réussir à se sortir des situations les plus délicates. Mais il n'empêche que, tout le reste, c'est toujours là. Elle ne sait pas si elle peut lui faire confiance. En fait, elle connaît déjà la réponse : non. Bien sûr que non, elle ne peut pas lui faire confiance. Il n'en vaut pas la peine. Personne n'en vaut la peine. Sa méfiance fait partie intégrante de son caractère depuis toujours, mais il s'est renforcé avec l'épidémie. Elle ne peut pas faire confiance à qui que ce soit. Il n'y a qu'elle en qui elle peut se fier. Elle, et Livia à l'occasion. Et encore ... Elle reste tout de même sur ses gardes. Surtout que, faut bien l'avouer, Livia est une personne instable. On ne sait jamais à quoi s'attendre, avec elle. Alliyah se demande parfois si elle est vraiment saine d'esprit, à des moments, ou si elle est toujours complètement folle, toujours dans un espèce de délire morbide. Enfin, ça ne l'empêche pas de l'apprécier à sa façon, et d'aimer passer du temps avec elle. C'est toujours amusant, surtout parce qu'elle est complètement timbrée, d'ailleurs. Elle ne dit jamais non à une bonne petite bagarre, à une escapade, meurtrière ou pas. C'est toujours agréable, donc, d'être à ses côtés. Elle n'est peut-être pas toujours très fiable, mais au moins Alliyah sait qu'elle ne se démonte pas face à une horde de rôdeurs. Ni même face à un certain nombre de survivants. Non, elle, elle est même plutôt du genre à foncer dans le tas avec sa batte de baseball. Enfin bref, retour à la réalité. Plutôt que de passer devant elle comme la brune lui a demandé, Fredricksen se contente de rester à sa hauteur. Elle lève les yeux au ciel, mais ne dit rien. A quoi bon ? Il a l'air d'aimer n'en faire qu'à sa tête.

Va falloir qu'elle reste silencieuse, donc. Il ne répond même pas à sa question, se contentant d'un hochement de tête. C'est drôle, parce qu'elle préfère généralement ne pas parler du tout. Maintenant qu'elle est avec elle qui ne parle pas, elle le regrette presque. Comme si parler lui évitait de penser aux conséquences possibles de la présence de ce mec là en particulier, à Bodie. Qu'importe. Il est là et elle est là pour une bonne raison. Ils vont fouiller cette ferme et retourner au camion, avant de prendre la direction de Bodie. Ils semblent arriver devant la ferme et, la première, Alliyah s'aventure à l'intérieur. Elle y va avec des pincettes, tout de même, prenant garde à ne pas être prise par surprise. Sans vraiment consulter Fredricksen, elle monte les escaliers et arrive au premier étage. Il n'a qu'à s'occuper du rez-de-chaussée. En haut, elle retourne tout. Mais il n'y a rien ... Du moins, rien de plus que des vêtements et quelques babioles, qu'elle récupère. Ceux qui sont en bon état en tout cas. Le reste n'a guère d'importance, et il semblerait qu'ils aient ce qu'il faut, à Bodie. Ce n'est pas le plus urgent. Elle trouve un chandelier à l'étage, et le glisse dans son sac. Ça peut toujours être utile. Quelques bougies et des allumettes. Bon, c'est toujours ça. Elle refait un dernier tour rapide, ayant déjà inspecté tous les placards. Puis elle redescend et rejoint Fredricksen. Elle ne lui montre pas ce qu'elle a trouvé, ça ne lui semble pas utile. « J'imagine qu'il faut qu'on fouille le jardin aussi. » Fait-elle simplement remarquer avant de, effectivement, prendre la direction de l'arrière de la maison. Elle se doute que c'est l'objectif premier de leur visite. Quelqu'un a dû remarquer des plantations ou un truc du genre. Et, en effet, en plus des quelques arbres fruitiers qui traînent de ça et de là, elle trouve quelques plants de terre avec des légumes - pommes de terre, haricots verts à vue de nez, d'autres trucs aussi il semblerait -. Et un peu plus loin, une cabane. Il y aura sans doute des animaux là-dedans, il lui semble d'ailleurs entendre des poules. Parfait, cela signifie qu'il y aura sans doute des oeufs mangeables. Mais du coup, elle se demande où peut bien être le propriétaire de la ferme, ou en tout cas la personne qui vivait là jusque récemment ... Tout devrait être partie en cacahuètes dans son jardin. Et, à l'inverse, cela semble très bien entretenu. Bizarre, cette histoire.


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Fredricksen A. Hardwick

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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeSam 15 Avr - 7:43



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Le reste du trajet vers la petite ferme qu’on devait fouiller se fait en silence et c’est tant mieux. Alliyah semblait avoir enfin compris que je n’étais pas le type qui parlait de tout et de rien, tout le temps. Je ne gaspillais pas ma salive pour rien. Surtout pas pour des gens dans son genre. Je dis ça et je sais que je la juge avant de la connaître ; oui puisque je ne la connaissais plus, même que je ne l’avais jamais vraiment connu… Sauf que si elle était à Bodie, ce n’était certainement pas pour rien. Pourtant, moi aussi j’étais là-bas, et je n’étais pas un psychopathe sanguinaire pour autant. Cela dit, il y avait quelque chose chez la brune qui me disait qu’elle n’était pas dans la même situation que moi. Peut-être que l’avenir me le dira, ou me détrompera, au contraire. Pour l’instant, je décide que de rester sur mes gardes, d'imaginer le pire, est la meilleure stratégie d’entre toutes. Je garde donc un œil sur elle tout en marchant et en la guidant. Elle reste à sa place et regarde droit devant elle, de son côté, aucune embûche sur le chemin n’arrive alors, que ce soit concernant ma coéquipière ou les rôdeurs. Dès que nous sommes à destination, elle entre puis monte à l’étage, je comprends donc qu’elle me laissait fouiller le rez-de-chaussée et je me mets rapidement à la tâche. Contrairement à la brune qui faisait du bruit et que j’imaginais foutre le bordel partout, je suis assez respectueux avec ce qui se trouve sur mon plancher. Je prends ce que je pense intéressant et utile à notre groupe sans pour autant tout retourner à l’envers ; c’était inutile de toute façon. Je ne trouve pas grand-chose au salon ; des couvertures, surtout. Dans la cuisine, cela dit, je trouve masse de boîtes de conserves et de pots massons. Il y avait des légumes, des fruits, de la confiture… des sauces et de la viande, même. J’en prends quelque uns, je les ouvre et je me rends compte que c’est frais. Ça ne pouvait pas être sur ces tablettes depuis le début de l’épidémie, quelqu’un vivait toujours ici, ou il y a très peu, en tout cas. Sauf que si il avait quitté sa ferme, pourquoi laisser tout ça ici ? Pourquoi ne pas l’emporter avec lui, ou du moins le maximum qu’il pouvait traîner ? Les armoires étaient pas mal remplies, pourtant, et elles me faisaient donc douter du départ de cette personne…

Je me retourne lorsque j’entends Alliyah redescendre et je referme le pot que j’avais en mains avant de le ranger dans mon sac. J’hausse un sourcil alors qu’elle me parle du jardin, et je souris en coin. « Wouah… Mais t’es un vrai génie toi ! » répondis-je sur un ton sarcastique. Bien sûr qu’il fallait fouiller le jardin ! Je secoue de la tête alors qu’elle sort et je continue de paqueter les réserves de la cuisine, la laissant s’occuper de l’extérieur vu que j’avais toujours du travail dans la maison. Je fais ensuite les autres pièces qu’il me restait à fouiller, ramassant quelques trucs ici et là, rien de très spécial. Lorsque j’ai finis, je me dirige vers le jardin mais m’arrête juste avant de poser un pied dehors ; la porte d’entrée venait de s’ouvrir et de se refermer. Je me fige alors, lance un regard par-dessus mon épaule et en me concentrant sur tout ce que l'intrus faisait comme bruit, je me rends compte qu’il sifflait joyeusement, comme si il revenait d’une balade printanière des plus banales. Je reste planté-là, un peu surpris d’être témoin d’une scène qui semblait aussi … normal, mais pas le normal d’aujourd’hui, le normal d’avant. Je sors de justesse de la cuisine et me glisse contre le mur à côté de la porte alors que l’homme entre dans le salon. Pendant un instant, je tends l’oreille pour m’assurer qu’il agissait toujours comme si il était seul, et lorsque je suis sûr qu’il ne m’a pas vu, je fais signe à la brune un peu plus loin dans le jardin de revenir en vitesse. J’aurais bien crier mais… « Hey ! Qu'est que tu fou dans mon jardin ?! » Je sursaute légèrement, ne m’étant pas attendu à l’entendre aussi près, rapidement et fort, et je me colle un peu plus au mur pour m’assurer qu’il ne me surprenne pas moi aussi. D’où j’étais, tout ce que je voyais moi, c’était le bout de son fusil, qui semblait être une carabine, et qu’il pointait forcément dans la direction d’Alliyah. Mes yeux se promènent d’elle au fusil, et j’hésite pendant un instant. Je pouvais toujours fuir, sauver ma peau, et espérer qu’elle se fasse tuer par ce type. Sauf que si elle survivait… Je pouvais être sûr qu’elle viendrait me le faire payer sévèrement. En plus, qu’est que j’allais dire au camp ? Là-bas, ils savaient où on était censé allez durant cette sortie, et si on apprenait que je n’avais pas tiré ce gars… En plus, je n’étais pas comme ça. Je ne fuyais plus, puis peu importe ce qui se passait, l’un deux devait mourir, et peu importe c’était lequel, j’allais avoir des remords. Je sors donc doucement mon beretta, que j’avais glissé à ma ceinture, et je fais un petit signe de tête à la brune pour lui dire que je la couvrais. Elle allait avoir à me faire confiance sur ce coup-là et j’allais avoir à en faire de même de mon côté, bien malheureusement.
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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeMer 19 Avr - 13:31

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Fouiller l'étage n'est, en effet, pas du tout une partie de plaisir. D'avance, elle devine qu'il n'y aura rein - ou presque - à récupérer. Les gens ne sont pas bêtes, ils gardent tout au rez-de-chaussée, en général. Mais elle ne se gêne pas pour tout retourner, au cas où ... Elle perd vite patience, en constatant que ses recherches sont vaines. Une fois toutes les pièces faites, en rapidité, elle redescend et rejoint rapidement Fredricksen. « Oui je sais, merci bien. » Elle ignore la très évidente ironie qui suinte de chacun de ses mots. Bah, elle sait bien que c'est un emmerdeur de première de toute façon. Elle n'est pas du genre à vouloir parler en permanence, mais lui joue définitivement dans une autre catégorie encore. Il est chiant. Foutrement chiant. Et elle se demande bien ce qu'il fout à Bodie, lui qui n'a jamais été le genre de type à pouvoir se défendre seul. Enfin, il doit avoir changé. Mais il est toujours aussi emmerdant, ça c'est une certitude. Avec un peu de chance, elle n'aura pas de nouveau à participer à une expédition avec lui. Quoi qu'elle aime bien jouer les lourdes avec lui. En fait, plus il l'envoie chier et essaye de la faire taire, et plus elle a envie de parler, de bavasser. C'est tellement amusant, de voir sa face se décomposer. Elle sait qu'il en a ras le cul d'elle, et elle adore ça. Un sourire faux puis elle disparaît dans le jardin. Ah, seule de nouveau. Elle adore ça, même si elle garde un œil distrait sur la ferme et la pièce où elle devine Fredricksen en train de s'activer. Elle ne lui fait pas confiance, ne le fera jamais. Elle sait, en revanche, qu'il n'a aucune envie d'avoir à retourner à la voiture sans elle. Pas parce qu'il serait perdu seul - quoi que -, mais surtout parce qu'on lui poserait des questions. Beaucoup de questions. Enfin, ça ne suffit pas pour que la brune laisse baisser sa garde. De toute façon, pour l'instant, elle est trop occupée à examiner le jardin. Dans un coin de celui-ci, un des plus reculés, elle trouve des légumes. Il n'y en a pas beaucoup qui soient mangeables, mais quelques uns tout de même. Alors elle en arrache plusieurs, en prenant garde à ne pas abîmer la plantation ce qui leur permettra de venir en récupérer d'autres d'ici quelques semaines, et les glisse dans son sac à dos. Là, elle ramène tout ce qui a déjà bien poussé et qui est arrivé à maturation - ou presque -. Bon, ce sera toujours ça. Alors qu'elle se dirige vers la cabane juste à côté, une voix la fait pivoter sur ses talons. Une voix d'homme, qu'elle ne reconnaît pas. Rien à voir avec Fredricksen, elle en a l'intime conviction.

Et, en effet, quand elle se retrouve face à une carabine et un homme qu'elle n'a jamais vu de sa vie, elle comprend qu'elle est dans un sacré pétrin. Oups. Où il est, cet enfoiré de Hardwick ? Il ne l'a quand même pas laissé dans cette situation sans se gêner, hein ? Elle fait un pas en avant, mais pas un seul de plus. En effet, le mec a levé un peu plus haut encore sa carabine, et elle comprend qu'il n'hésitera pas à tirer. D'ailleurs, il lui beugle quelques absurdités à la gueule. Elle, elle sourit, l'air désolé. Le meilleur air désolé qu'elle a en stock. « Je cherchais à manger ... Les temps sont durs, vous savez. » Oh, il doit le savoir. Le mec semble hésitant tout à coup. Quoi ? ça fait combien de temps qu'il ne s'est pas retrouvé face à une femme celui-là ? Elle prend un air triste cette fois, consciente de bien jouer la comédie. Elle n'a fait que ça toute sa vie, en même temps. « Je suis ... Désolé ... je peux tout vous rendre et même deux-trois trucs en plus que j'avais déjà ... » Heureusement qu'ils n'ont pas accès à l'eau autant qu'ils le voudraient, à Bodie. Comme ça, elle a réellement une allure de misérable en plus de donner l'impression d'être complètement à la rue. Ce n'est pas totalement faux : les maisons de Bodie sont abandonnées depuis si longtemps qu'ils pourraient tout aussi bien vivre à ciel ouvert. Cela fait une éternité - au moins - que les toits ne sont plus étanches. Alliyah profite du petit moment d'hésitation du mec pour regarder autour d'eux, comme pour chercher une issue en ayant l'air paniqué. Comme ça, elle peut repérer Hardwick et comprendre que non, il n'est pas parti. Il est toujours là, et il est sans doute sur le point de la tirer de cette situation. S'il n'était pas armé, il y a bien longtemps qu'elle aurait jeté sa machette - avec grande précision - afin de lui enfoncer dans le crâne et de se sortir de là par elle-même. « Je ferai ce que vous voudrez ... » Sûr qu'elle pourrait y avoir seule. Si Hardwick ne l'aide pas, elle se débrouillera et lui montrera de quoi elle est capable. Suffit de l'amadouer un peu, ce mec. Et d'ici quelques secondes, il lui proposera une tasse de thé et elle pourra se débarrasser de lui sans aucune difficulté. Tous les mêmes.


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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeSam 29 Avr - 17:56



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Rapidement, j’avais pris ma décision ; je devais l’abattre. C’était la seule solution. Je ne pouvais pas le laisser tirer sur Alliyah et je ne pouvais pas non plus la laisser se débrouiller toute seule alors qu’il était évident que c’était à moi de m’occuper de ce type. J’étais le mieux placé, c’était plus stratégique. Si je ne le faisais pas, alors elle saura que je ne suis pas comme elle, pas comme tous ces gens qu’on côtoie à Bodie, que je n’ai pas ma place dans ce camp, que je me l’ai simplement faite, cette place. Alors il n’avait plus à se poser de questions. Tout, au fond de moi, me disait de ne pas faire ça, seule ma tête savait que je ne pouvais rien faire d’autre, qu’il n’y avait pas d’échappatoire. La vie elle était comme ça aujourd’hui, tu tirais ou alors tu te faisais tirer. Il y a longtemps de cela, j’avais décidé d’être du bon côté du canon, puisque c’était de cette façon qu’on survivait dans ce nouveau monde. Je ne faisais rien d’inutile, je ne faisais pas le mal gratuitement, mais parfois j’étais forcé de outrepasser mes convictions, mes valeurs, comme je l’étais aujourd’hui, vu la situation dans laquelle nous étions. Alors je sors mon arme et je la tiens fermement, alors qu’Alliyah nous offre à tous les deux tout un spectacle. Quelle comédie ! Je grimace légèrement en voyant cet air qu’elle prenait, comme si elle était une pauvre femme désemparée, perdue, seule, qui crevait de faim depuis des jours… Je ne pouvais pas dire que ce n’était pas convaincant, mais lorsque tu savais la vérité, c’était tout autre chose, puisque tu étais conscient de ce à quoi elle pensait. Mille et une façons de tuer cet homme devait en ce moment même lui traverser l’esprit, ce n’était que manipulation, que mensonge. Derrière ce masque se cachait que de mauvaises intentions, et c’est que ce qui rendait le tout aussi dégelasse. Alors je décide de détourner le regard, de me concentrer sur ma propre tâche, puisque si je ne le faisais pas, il se pourrait bien que je change d’avis, que je décide que la personne qui méritait de mourir ici c’était elle. En réalité, je me le disais déjà, mais je pensais à moi avant tout, dans cette histoire, puisqu’il le fallait bien.

Mon œil gauche se ferme, je vise, puis j’attend. Après quelques minutes, le canon de son arme se baisse, il s’avance, sourit un peu puis ouvre la bouche afin de lui répondre quelque chose, mais déjà, l’une de mes balles se logeait dans son crâne et il tombe au sol, son arme imposante avec lui. J’avais ressentis la détonation vibrer dans tous les membres de mon corps, une sensation plus que désagréable. La culpabilité m’envahit aussitôt, mais je suis forcé de la restreindre et de l’enfermer quelque part au fond de moi-même ; ce n’était vraiment pas le moment de perdre mon sang-froid. Mon expression reste donc figé, renfermé, et ne laisse rien paraître. Comme si je faisais ça de mes journées ; abattre des types que je ne connais pas et qui ne m’ont rien fait du tout, juste pour le plaisir du sang, juste pour ajouter une vie de plus à la liste de toutes celles que j’avais arrachées à leurs propriétaires. Sans un regard dans la direction de la brune, je range mon arme, puis je m’avance vers l’homme. Je me penche et je le tire un peu par les jambes avant de le prendre, le balançant sur mon épaule. Bordel, on sentait bien cet estomac trop bien choyé, en tout cas… Je perçois finalement la brune et pour éviter qu’elle croit que ce que je faisais c’était de bon cœur -ce qui était le cas- et surtout pour éviter qu’elle ouvre cette grande trappe, je décide de me justifier. « Quoi ? On va pas le laisser d’vant la porte. Faudra repasser et j’viens tout juste de laver mes bottes. » Je marche déjà vers l’autre extrémité de la petite fermette. « Dépêche-toi. Les rôdeurs vont se ramener ici maintenant et on a pas ramassé assez de truc. » Je n’avais pas envie d’en parler, surtout pas avec elle, alors je l’avais empêché de me répondre, disparaissant sur le côté de la maison, cherchant quelque part où le déposer. Il me démontait déjà l’épaule. Rapidement, j’aperçois une croix en bois et je m’approche de celle-ci. Un nom y était gravé mais j’avais du mal à lire et donc à comprendre. Je finis par me dire que c’était surement quelqu’un à qui il tenait, vu qu’il s’était donné tout ce mal. Alors je décide de le déposer juste à côté. Je le regarde un instant, mais je suis rapidement forcé de lever de nouveau les yeux. Je passe une main contre mon visage, tentant de me ressaisir. Je respire un bon coup, puis je me retourne, cherchant quelque chose pour le couvrir. Je ne pensais pas que cela éviterait qu’il se fasse bouffer mais bon. Je pose finalement une bâche au-dessus de lui, sur laquelle je dépose deux roches afin qu’elle ne s’envole pas. C’était au moins ça. Pour l’instant, je n’avais pas le temps de lui creuser une tombe et de toute façon, Alliyah allait poser trop de questions, questions auxquelles je n’aurais pas de fausses réponses à lui pondre. Donc je laisse comme ça pour le moment, je me dis que j’allais revenir dès que je le pourrais, puis je vais à la recherche de ma coéquipière qui je l’espérais en avait profité pour continuer de fouiller ce qu’il nous restait à fouiller. Il nous faudrait rapporter beaucoup plus au camp si on voulait qu’on ne nous rigole pas à la gueule…
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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeLun 1 Mai - 22:00

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Alliyah a bien conscience d'être face à une situation délicate. Seule, elle aurait eu du mal à s'en sortir. Du mal ... mais elle serait sans doute parvenue à un résultat concluant. Elle a déjà manipulé des gens pour se tirer des pires situations, elle ne voit pas ce qui pourrait être différent aujourd'hui. Pour autant, elle est quand même - jusqu'à un certain point - soulagée de ne pas être seule. Elle ne le voit que du coin de l'oeil, de loin, mais elle sait qu'il est prêt à tirer à tout moment. Et c'est tant mieux. Cela ne l'empêche pas de continuer son manège - sans doute un peu pour faire sa maligne et montrer ce dont elle est capable. Et cela marche ... quelques secondes - minutes, peut-être - d'hésitation, et elle voit l'arme du mec se baisser. Il la regarde, ouvre la bouche pour dire quelque chose ... Mais n'a pas le temps de dire quoi que ce soit : une balle vient traverser sa tête. Alliyah est fascinée par le spectacle de ce corps qui s'effondre sur le sol. Elle n'en perd pas une miette, elle ne détourne pas le regard. Elle reste immobile pendant un long moment, obnubilée par la vision de cet homme écroulé sur le sol. Fredricksen la prendra sans doute pour une folle s'il la voit ainsi, mais elle s'en fiche bien. Au contraire, c'est assez jouissif pour elle de savoir qu'il peut la voir comme ça. Au moins, il saura d'autant mieux de quel bois elle se chauffe. Il a plutôt intérêt à faire profil bas et à ne pas montrer des signes pouvant mettre les gens sur la voie réelle de leur passé commun. Comment ils se sont connus, où et pourquoi. Elle finit d'ailleurs par relever le regard, croisant ainsi celui de Fredricksen. Il constatera sans mal la lueur un peu folle qui traîne derrière ses paupières.

Le premier, il se remet en mouvement. Alliyah, elle, se contente de le regarder faire, intriguée. Sa curiosité est totalement mise à vif lorsqu'il se penche, et attrape les jambes du mec. Ses sourcils se froncent, et ses mains - dont l'une toujours armée de sa hache - se pose sur ses hanches. Qu'est-ce qu'il est en train de faire, au juste ? Il doit deviner qu'elle se pose des questions, parce qu'il ne tarde pas à s'expliquer. « Si tu le dis. » Lâche-t-elle, très moqueuse. Il doit se foutre d'elle, ce n'est pas possible autrement. Elle ne dit rien de plus, aucun intérêt. Elle le laisse faire sa vie, et c'est tout. Elle ne compte pas le remercier pour ce qui vient de se passer, en tout cas. Et il ne compte pas non plus l'aider à transporter ce corps. En fait, elle ne comprend pas l'intérêt de ce qu'il est en train de faire, et elle préfère même ne pas le savoir du tout. C'est son problème, pas le sien. Elle hausse les épaules, et tourne les talons. Le jardin, elle doit fouiller le jardin. Elle ne lui répond pas quand il lui donne un ordre l'air de rien, ne cherche même pas à protester. Elle n'a pas que ça à faire. Elle n'agit que par et pour elle, il devrait le savoir maintenant. Quoi que, il n'est peut-être juste pas au courant. Bah, il finira bien par le comprendre si ce n'est pas déjà le cas ; elle n'est pas du genre à se faire passer pour ce qu'elle n'est pas. Du moins, plus. Parce qu'autrefois, elle n'avait pas le choix : elle ne pouvait certainement pas être elle-même. Mais l'apocalypse a tout changé. Et en bien. Pour elle, en tout cas. Elle peut désormais être qui elle veut, quand elle veut. N'est-ce pas merveilleux ?

Enfin, elle a du boulot, elle ne l'oublie pas. Pendant que l'autre idiot fait elle ne sait trop quoi derrière elle, elle continue son travail premier. Celui qui avait été interrompu par le type qui n'a pas fait long feu. Le jardin possède quelques légumes mangeables. Pas une trop grande quantité, mais suffisamment pour qu'ils ne rentrent pas bredouilles. Elle les récupère en prenant garde à ne pas tout arracher comme une sauvage - ils pourront revenir ici comme ça, et avec un peu de chance d'autres légumes auront poussé d'ici là -. Puis elle fait un tour dans la cabane, récupérant quelques outils qui pourront devenir des armes, ainsi qu'un arrosoir qui pourra servir si elle décide de se lancer dans le jardinage. Il y a aussi quelques graines, dont elle s'empare d'un geste rapide. Après tout, pourquoi pas ? La nourriture encore mangeable se fait rare ... Autant tenter de nouvelles choses. Sinon, ils ne feront pas long feu. Surtout qu'elle n'est pas très douée en chasse. Alliyah cherche celui avec qui elle est venue au départ, et s'arrête à sa hauteur. « Quelques légumes suffiront bien, non ? » Elle le pense, elle, en tout cas. Et elle espère qu'il sera de son avis ... Parce qu'il n'y a pas autant de choses qu'ils auraient pu le désirer, dans cette maison. Ils ne peuvent pas inventer ce qui n'existe pas.


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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeDim 14 Mai - 1:36



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Voilà que je m’éloignais du corps de cet homme, que je le laissais derrière-moi, une des balles de mon beretta en plein dans la tête, comme une signature de mon passage, comme la preuve de mon crime. Aujourd’hui, tout le monde n’en avait rien à foutre, du bien et du mal, puisqu’il n’y avait plus personne pour nous foutre en prison, puisqu’il n’y avait plus aucune justice, qu’on pouvait faire ce qu’on voulait et que souvent, ce que les gens voulaient, ça n’avait rien de bienfaisant. J’en avais été témoin il y a quelques minutes à peine, même si je l’avais compris depuis longtemps et que ce n’était donc qu’une preuve de plus. Alliyah avait adoré le spectacle, je l’avais vu dans ses yeux lorsque j’avais daigné lui adresser un regard. Ils pétillaient, comme ceux d’un gamin à qui on aurait offert la chose pour laquelle il gueulait depuis des semaines. Je n’avais pas envie de voir à quoi elle ressemblait lorsque c’était elle qui enlevait la vie, si le simple fait d’être témoin d’une mise à mort la mettait dans un tel état. Elle avait bel et bien changé, et elle avait bel et bien sa place parmi les sadiques de Bodie. Que je l’ai connu avant ou non, ça ne changeait absolument rien, puisque je ne la connaissais plus. La Alliyah de ce temps était morte, morte et enterrée. Elle était très loin. Je n'avais donc pas intérêt à merder, la brune n’aura aucun scrupule, elle me butera ou racontera à qui veut entendre quelle fillette j’étais jeune sans la moindre hésitation. Pas que j’avais l’intention de l’énerver avant ça, je cherchais à énerver personne, moi, je voulais seulement vivre tranquille dans ma cabane, sauf qu’il y avait toujours une part de moi, celle qui définissait qui j’étais avant et de laquelle je n’arrivais pas à totalement me débarrasser, qui essayait de voir le bien dans chaque personne que je rencontrais. Ça ne m’empêchait pas d’être méfiant, loin de là, mais ça m’empêchait, justement, de faire tout le temps ce que je venais de faire. Sauf qu’elle venait de me montrer que même si je cherchais vraiment, je ne trouverais rien du tout, pas chez elle en tout cas. C’est ce que je me dis tout en la retrouvant, alors que mon arme me brûlait la peau du dos, que je n’avais qu’une envie ; la prendre et la balancer quelque part, n’importe où mais loin, et ne plus jamais avoir à mettre la main dessus.

Elle n’est pas vraiment difficile à trouver, puisqu’elle était toujours dans le jardin à ramasser des légumes, d’ailleurs j’en profite pour ramasser la carabine avec laquelle le propriétaire de cette fermette pointait Alliyah il n’y a encore pas très longtemps de cela et qui traînait toujours devant la porte qui menait à l’intérieur. J’espérais qu’elle en avait trouvé des potables et en quantité acceptable, puisque quelques légumes ce n’était pas grand-chose et les gens du camp se les arracherait. Qui n’avait pas envie de croquer dans quelque chose de frais pour une fois ? C’était rendu si rare, de nos jours. Lorsqu’elle me demande si tout ce que nous avions amassé me paraissait assez, je baisse doucement les yeux sur l’arme que je tenais dans ma main gauche, la droite était déjà occupée, fermée contre le manche de ma machette. « Tu as trouvé des munitions, toi ? » demande-je sans lever le regard vers elle. « Ça paraît stupide de ramener ça au camp sans munitions, encore plus si on est passé à côté. » Je lève finalement le menton dans sa direction. « Je propose que tu ailles refaire un tour de la baraque et moi j’vais faire la même dans cette cabane. » Je la pointe de ma lame avant de la laisser retomber le long de mon corps, m’y dirigeant déjà. À quoi bon attendre l’accord de la brune ? Je ne voyais pas, de toute façon, pourquoi elle serait contre mon idée, c’était logique. À moins qu’elle soit du genre à ne pas faire sa part du travail, qui sait. Je ne savais plus qui elle était et finalement je ne l’avais jamais vraiment sut. Il me semble entendre de plus en plus distinctement des piaillements et je salive déjà d’avance. Ça devait faire une éternité que je n’avais pas mangé du poulet, la viande juteuse se faisait rare, comme tout se faisait rare, finalement. Je refusais de passer à côté d’une occasion pareille, d’ailleurs, je refusais aussi que ce soit le camp qui en profite, cette fois. Parfois, fallait aussi penser à soi, surtout que les gens de Bodie ne faisait que ça, étaient égoïstes et hypocrites. La question ne se posait même pas, la plupart avait déjà glissé dans leurs poches quelque chose qu’ils auraient dû balancer dans la pile, forcément, et si tu n’en faisais pas de même parfois, tu te faisais bouffer tout rond, là-bas. C’était aussi simple que ça.
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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeSam 20 Mai - 22:51

Roads untraveled

Voir Fredricksen buter ce mec, ça a été jouissif pour Alliyah. Oui, jouissif. Elle n'a jamais vraiment été du genre expressive et compatissante, mais elle l'est encore moins depuis le début de tout ce merdier. Faut s'adapter, au fur et à mesure que le monde évolue, change. Et y a pas à dire, elle l'a fait de la bonne façon. Aujourd'hui, elle est prête à tout pour survivre, et elle ne recule devant rien pour cela. Tant pis si ça ne plaît pas à Fredricksen, elle s'en balance de toute façon. S'il est à Bodie, c'est qu'il n'est pas innocent non plus de toute façon ... Et la preuve, il vient de tuer ce mec sans état d'âme. Enfin, sans état d'âme, c'est vite dit. Elle sait pas, elle trouve qu'il y a quelque chose qui cloche dans cette histoire. Un peu de regret du côté du jeune homme, peut-être ? Possible. Elle n'a pas envie de creuser là-dessus, ça n'a jamais été le but de sa visite. Et pour être tout à fait franche, elle s'en cogne complètement. Ce qui compte, c'est qu'elle est encore en vie ... Et qu'ils ont quelques légumes frais à ramener sur le campement. Faudra pas qu'ils oublient de faire attention à remettre tout ça en état. Ce serait génial que ça repousse et qu'ils puissent revenir ici. Quoi qu'il en soit, Fredricksen n'a pas tort : ça aurait été vraiment bien qu'ils aient des munitions à rapporter, avec le fusil du mec, qu'il a ramassé. Elle hausse les épaules en le voyant faire sa proposition. De toute façon, c'est pas comme s'il lui laissait le choix, hein ? Si elle voulait faire sa rebelle et décider que les choses doivent se passer autrement, elle le ferait. Sans aucune hésitation, et sans aucun scrupule. Là, ce n'est pas le cas. Pour la simple et bonne raison qu'ils ont mieux à faire que se quereller sur qui va faire quoi. Elle tourne donc les talons sans rien dire, et retourne dans la maison. Là, elle décide de tout fouiller de fond en comble. Plus de scrupules, elle balance tout par terre si nécessaire, même les tiroirs des meubles. C'est comme ça qu'elle retrouve, au fond de l'un d'eux, une seconde arme scotchée.

Putain, il était pas con ce mec. Enfin, suffisamment con pour se faire tuer bêtement, quand même. Un petit rire ironique lui échappe, alors qu'elle la récupère en s'aidant de son couteau pour retirer le scotch. Un regard autour d'elle lui apprend que Fredricksen n'est pas là, parfait. Le chargeur de l'arme étant plein, elle le glisse dans sa ceinture et remet son tee-shirt par-dessus. Cette arme, elle sera pour elle. Pas question qu'elle partage tout ce qu'elle trouve, quand même. Ses efforts, sa récompense. La brune reprend ses investigations. Elle trouve de nouveaux trucs à côté desquels ils étaient passés, notamment parce qu'elle approfondit ses recherches en allant jusqu'à vérifier derrière les radiateurs, sous les canapés et fauteuils - qu'elle soulève sans prendre la peine de les remettre en place ensuite. Elle trouve même quelques cigarettes accrochées en haut d'un rideau, complètement dingue ! Son butin s'étale désormais devant elle, sur la petite table du salon et elle est plutôt satisfaite du résultat : quelques bouteilles d'eau, une gourde remplie de ce qui semble être du whisky, des paquets de mouchoirs en papier qui pourront toujours être utiles. Quelques douilles aussi, très visiblement pour le fusil qu'ils ont pu récupérer. En laissant ce qui ne l'intéresse pas en bas - elle met le reste dans son sac, peut-être qu'elle en mettra dans le "pot commun", peut-être pas -, elle va à l'étage et fait les mêmes recherches qu'en bas. De nouvelles douilles, des sachets de fruits secs et quelques barres de céréales mais rien de plus. Elle redescend donc, et vérifie l'endroit où se trouve Fredricksen. Cette fois c'est bon, faut qu'ils rentrent. S'ils traînent trop, les deux autres crétins sont bien capables de partir sans eux. « C'est bon, j'ai trouvé un peu de munitions. » Elle ne sait pas exactement où il est mais en théorie, il l'entend. Elle a suffisamment élevé la voix pour ça. Sans trop en faire non plus, elle ne veut pas rameuter tous les rôdeurs du coin. « Faut qu'on se bouge maintenant et qu'on retourne au point de rendez-vous. » Qu'il se bouge tout particulièrement. Parce que là, c'est elle qui l'attend. Pas l'inverse.


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Fredricksen A. Hardwick

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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeLun 22 Mai - 6:13



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ALLIYAH ELWENN & FREDRICKSEN HARDWICK
Alors que je m’occupais d’une dernière bête, je roule des yeux en entendant la voix agaçante d’Alliyah, qui semblait avoir terminé de repasser derrière-nous dans la maison. Elle allait devoir attendre encore quelques minutes. Je n’étais pas non plus à ses ordres et je n’étais absolument pas responsable de son bien-être. Peut-être que j’avais pris un peu trop de temps à ramasser les œufs qu’il y avait, mais je n’étais pas à l’aise, je n'avais jamais connu la ferme, et j’avais l’impression que les poules me fixaient d’un air bizarre. Le plus dérangeant, c’est que je ne pouvais pas faire un seul pas sans passer proche d'en piétiner une ! Elles étaient partout, bordel ! Ce n’était pas comme si je pouvais vraiment me permettre de tout échapper non plus, ça serait bien con. Heureusement, elles semblaient habituées à l’intrusion. De toute façon, ce n’était pas comme si elles pouvaient se souvenir de grand-chose, non ? J’hausse les épaules, m’essuyant les mains et prenant le temps de nettoyer aussi ma machette, afin qu’elle brille à nouveau. Je remets ensuite mon sac sur mes épaules puis je sors de la cabane, une boîte d’œuf en main. Je retrouve Alliyah, juste où se tenait le type que j’avais abattu il y a peu de cela. J’évite de regarder le sang encore frais qui tâchait les dalles de pierres et la pelouse du mieux que je le peux, me concentrant sur la brune. Elle n’avait pas l’air de bonne humeur, mais elle n’avait jamais vraiment l’air de bonne humeur, de toute façon, alors peu importe. « Une petite omelette ? » dis-je pour plaisanter, soulevant un peu la boîte. J’essayais aussi peut-être de jouer avec ses nerfs, parce qu’après ce qui venait de se passer, j’en avais bien besoin. Je passe à côté d’elle et j’entre dans lapetite maison. Je m’arrête, un peu surpris de voir tout ce désordre… Moi qui avais fait attention pour que cette endroit… eh bien, ne finisse pas dans cet état-là, justement. Elle n’avait donc aucun respect pour rien, celle-là ? Je ne fais pas de commentaire et je marche vers la porte d’entrée. « Allez, foutons le camp d’ici. » C’est d’un ton sec que je lui dis ça, ne lui adressant pas un seul regard et me retrouvant rapidement dehors.

Je ne pouvais plus attendre de rentrer au camp. En fait, j’avais surtout hâte de me retrouver tout seul. En fin de compte, cette sortie ne m’avait pas tellement aidé. Les seules choses positives auxquelles je pouvais pensé c’était au repas de ce soir et à la petite horde de rôdeurs dont elle m’avait laissé m’occuper. À part ça, ça avait été pénible. Ce n’était vraiment pas la première fois que je sortais avec des gens du camp et ils étaient souvent violents et pas très saints d’esprit, mais ils ne me dérangeaient pas, en général, parce que je n’en avais rien à foutre de leurs gueules et je me foutais encore plus de ce qu’il pouvait penser de moi. Certains, parfois, aimaient essayer de te rendre fou de rage, mais lorsqu’ils voyaient que ça ne marchait pas avec moi, ils laissaient rapidement tomber. Ce qui était différent avec Alliyah, c’est que je la connaissais d’avant et que la voir aujourd’hui, aussi différente, était perturbant. Sans compter le fait qu’elle savait des choses sur moi que personne ne connaissait au camp, même pas Ellyn, avec qui j’avais passé beaucoup de temps, et ce n’était pas n’importe quelles choses, puisqu’elles avaient le pouvoir de rendre ma vie infernal à Bodie. Aucune chance que ça ne passe inaperçu ! Après tout, on s’ennuyait, et jamais rien de bon ne sortait d’une bande de gars mauvais qui n’ont rien à faire de leurs journées. De plus que j’avais l’impression qu’elle pouvait avoir les mots pour m'atteindre, elle, vu qu’elle m’avait connu, même très brièvement, qu’elle avait connu l’ancien Fredricksen, qu’elle connaissait certains de mes points faibles… C’était comme si elle pouvait lire en moi et que ce masque qui bernait tout le monde n’avait absolument aucun effet sur elle. C’était énervant. Je refusais de me sentir vulnérable à nouveau, que ce soit devant elle ou quelqu’un d’autre, peu importe, je n’étais plus ce gamin. Je n’engage donc pas la conversation alors qu’on se retrouve à nouveau sur la route, refaisant le chemin à l'envers. Il n’y avait plus rien à dire, et dans une vingtaine de minute à peine, on retrouverait le camion et plus tard, le camp, où on allait prendre, pour le mieux, des directions opposés, oubliant, pour le mieux, tout ce qui s’était un jour passé entre nous.
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B. Alliyah Elwenn

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MessageSujet: Re: ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou ROADS UNTRAVELED † ft. Fredou Icon_minitimeJeu 1 Juin - 10:34

Roads untraveled

Fredricksen prend son temps, et Alliyah n'en est pas étonnée. Pas du tout. Ce doit être sa passion, dans la vie : l'emmerder. Elle plus qu'un autre. Elle. La jeune femme s'impatiente, mais ne dit rien de plus. Elle ignore d'ailleurs complètement sa question à propos d'une omelette. Il a l'air si fier de sa boite d’œufs que c'en est ridicule. Mais bon, elle ne dit rien là-dessus, elle sait quand même où sont les limites ... A peu près. Elle doit avoir de la chance, c'est tout ... Mais jusque-là, ça s'est toujours plutôt bien passé. Assez, en tout cas, pour qu'elle soit toujours en vie. C'est déjà ça franchement. Et elle n'a pas envie de tout gâcher en le mettant, lui, hors de lui. Il aurait pu la tuer tout à l'heure : il ne l'a pas fait. Alors, pour une fois, elle accepte de diminuer un peu la tension qui est la sienne, et de se montrer un tant soit peu moins méfiante vis-à-vis de lui. Vis-à-vis, surtout, de ce qu'il sait sur elle ... De ce qui pourrait facilement devenir des armes contre elle, à Bodie. Après tout, elle en a elle aussi. Suffit de parler de son passé peu glorieux et on ne le regardera plus de la même façon. En tout cas, ce mec a de sérieux problèmes psychologiques - oui, elle est très bien passée pour en parler alors elle se permet -. Mais il est lunatique au possible. Peut-être bipolaire, d'ailleurs ? En tout cas, d'un seul coup, alors qu'il vient de lui montrer sa boite tel un gosse tout fier de sa dernière création manuelle, il devient sec et cassant. Elle regarde autour d'elle, curieuse de comprendre. Hormis le fait que ce soit le bazar, tout à coup, elle ne comprend pas ce qui lui arrive d'un seul coup. Enfin, qu'importe : elle a très envie de partir d'ici. De retourner au camion puis, enfin, à Bodie. Ils vont retrouver les deux crétins mais ça n'a aucune importance tant qu'ils retournent jusqu'à la ville fantôme. Alliyah n'aspire plus qu'à aller se terrer dans sa petite cabane. Là, au moins, elle sera en paix. Seule. Tranquille. Sans personne pour lui casser les couilles - qu'elle n'a pas - et les oreilles.

Sur le chemin, donc, la brune laisse le silence s'installer. Il lui fait un bien fou. Il la requinque. Et elle s'amuse comme une folle, sautillant, faisant des pirouettes et des virages inutiles mais oh combien bénéfiques pour sa santé mentale. Elle se donne l'impression d'agir comme Livia mais aucune importance. C'est libérateur alors elle en profite. Et puis, elle se fiche bien de donner à Fredricksen l'impression qu'elle est plus folle qu'elle ne l'est réellement. Dans le fond, quelle importance ? Aucune. Il n'en a aucune. Et quelque chose lui dit qu'il n'aura aucune incidence sur son futur. Oui, elle change d'avis comme de chemise. Et oui elle s'est fait son opinion sur lui relativement vite - alors qu'elle semblait si convaincue de sa possible malveillance au départ -. Mais c'est comme ça. Elle est comme ça, et elle s'en contente bien. Si elle a réussi à survivre de cette façon jusque-là, pas de doute : elle peut continuer comme ça encore longtemps. Du moins, elle l'espère. Et puis si ça ne marche pas ... Tant pis, hein. Elle aura essayé de toutes ses forces au moins. A sa façon. Alors que leurs pas les a presque déjà menés jusqu'au camion - où les deux crétins les attendent visiblement -, la jeune femme tourne la tête dans sa direction. Sans cesser de marcher, elle lui lance : « Ce fut un réel plaisir de vagabonder à tes côtés, Hardwick. Au plaisir de collaborer de nouveau avec toi dans le futur ! » L'ironie suinte par chacun de ses pores, et de ses mots, mais elle s'en fiche bien. De lui donner une mauvaise impression, de se montrer presque méchante. Avec elle, au moins, il saura à quoi s'en tenir à l'avenir. Qu'il reste loin d'elle, et elle en fera de même. Comme ça, ça devrait marcher. A distance. Surtout, à distance.




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