'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens
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'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens

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MessageSujet: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeVen 9 Juin - 3:08


'Cause Working Just Don't Work For Me

« Docteur ! On a besoin de quelqu’un dans la tente des… » D’un geste de ma main gantée de latex, je repousse le jeune infirmier qui s’est jeté sur moi en apercevant mon sarreau comme un lion sur une gazelle. « Pas maintenant ! Je dois procéder à une vaccination en urgence ! Dégagez la voie s’il-vous-plaît ! » « … Docteur, le chapiteau de la vaccination est de l’autre côté du camp... » Je soupire dans mon masque. « Je sais, je vous y rejoints dans deux minutes, je dois m’occuper de récupérer du matériel. » J’attrape le jeune homme par les épaules et l’envoie dans la direction opposée à la mienne. Avant qu’il ne puisse revenir à la charge, je décampe et me faufile entre les habitants qui défilent dans les allées séparant les chapiteaux. J’entre dans la première tente à ma gauche et je jette un regard circulaire aux alentours. Enfin seul. J’ai évité de peu la catastrophe. Avec mon masque chirurgical, mon bonnet et mes lunettes de protection en plastique, je peux me déplacer dans le campement sans que personne ne me reconnaisse, mais je n’avais pas pensé au fait que la blouse blanche me désignait comme premier répondant en cas de problème médical. Il faut se le dire, les urgences de ce genre sont plutôt fréquentes quand on injecte à plusieurs personnes par jour un vaccin sensé vous empêcher de vous réveiller après votre mort avec une irrépressible envie de dévorer tout être humain à proximité. Alors que me m’approche d’une chaise pour souffler, l’autre entrée de la tente se soulève et laisse passer trois véritables médecins en pleine discussion. Avant que l’un d’entre eux ne s’aperçoive de ma présence, je fais demi-tour et retourne en plein soleil.

Ce n’est pas la première fois que j’ai recours à des tactiques de dissimulation pour échapper à une quelconque responsabilité. La plupart sont un peu moins élaborées que ce déguisement, mais habituellement les situations que je cherche à éviter ne sont pas aussi pénibles que celle qui m’a été confiée aujourd’hui : corvée nettoyage de restants de zombies. La vaccination attire une foule de gens jusqu’au campement et du même coup une flopée de rôdeurs qui y voient un buffet à volonté. Afin de garder la zone environnante la plus sécuritaire possible, plusieurs moyens de défenses sont installés à proximité de la plage pour que nos amis déjà morts ne puissent pas importuner ceux qui désirent vivre un peu plus longtemps. De temps à autres, il faut faire un peu de ménage après le passage des zombies, et franchement, je préfèrerais encore me faire un marathon cinéma de Nicholas Sparks. L’odeur est plus qu’écœurante, un horrible relent de pourriture qui s’attache à vous et à vos cheveux pour des jours et des jours. La première et dernière fois que je me suis retrouvé avec ce boulot sur les épaules, j’ai dû brûler mes vêtements et couper ma crinière pour échapper aux effluves de Putride no 5. Pas question que cela se reproduise aujourd’hui. Alors que je cherche une nouvelle cachette pour passer la journée, je vois venir en sens contraire quelqu’un que je connais. Connaître est un bien grand mot à vrai dire; il s’agit de l’ami d’Aelysia, un type qui est venu nous rejoindre peu après notre installation sur la plage. Nous avons déjà discuté une ou deux fois Naël et moi, mais sans plus. Toutefois, je sais qu’il est plutôt marrant et en le voyant approcher de moi, une idée commence à germer dans ma tête…

« Monsieur ! Oui, vous là ! Venez avec moi, nous avons une urgence sur les bras ! » Je ne sais pas s’il m’a reconnu sous mon costume, mais je m’en fiche. Je l’attrape par le bras et le force à me suivre jusqu’à un chapiteau que je crois tranquille. L’endroit sert d’entrepôt pour la marchandise peu utile ou à faible valeur de troc, mais que nous conservons tout de même. Comme prévu, les lieux sont vides. Y poster un garde serait une perte de ressources humaines. Je me place face à Naël et repousse mon masque sous mon menton. « Surprise, c’est moi ! » Je retire mes lunettes et mes gants, que je pose sur une boîte d’élastiques, puis je libère ma chevelure du bonnet. Je prends place sur une pile de ramettes de papier avant de continuer : « Je me suis dit que tu avais l’air de quelqu’un qui cherchait une excuse pour ne pas travailler, alors me voici ! » Je ne connais pas encore très bien Naël, mais nous avons au moins ce truc en commun : nous confier une tâche est le meilleur moyen de nous voir disparaître. Jusqu’à présent, je n’ai jamais vu l’homme faire autre chose que traîner, parfois seul, parfois avec Aelysia. Ce duo est plutôt improbable – la jeune femme est si sérieuse, si dévouée à sa tâche – mais il faut croire que les contraires s’attirent. Au départ, je me suis demandé comment ils en étaient venus à se côtoyer. J’ai cru qu’ils avaient fait la route ensemble pour venir jusqu’ici, mais j’ai appris que ce n’était pas le cas. Voilà pour moi l’occasion rêvée de percer ce mystère.

You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.

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Nael S. Warrens

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeJeu 15 Juin - 14:17


'Cause working just don't work for me

Ce n'est pas qu'on s'ennuie chez les sauveurs mais ... Si, en fait ! On s'ennuie. Vraiment. Beaucoup. Aelysia passe le plus clair de son temps le nez dans des bouquins en tout genre et Naël, lui, n'a pas de réelle occupation attitrée. Il passe un peu le balai par ci, nettoie un peu par là, mais c'est tout. Et il fuie ce genre de responsabilités autant que possible. Mettez un balai entre ses mains et tout ce qu'il aura envie de faire c'est mettre de la musique en fond pour danser et user du manche comme d'un micro ! Autant dire que ça ne plairait pas aux autres habitants du campement, et qu'il passe donc le plus clair de son temps à esquiver ceux qui pourraient bien essayer de le faire travailler. Travailler ! Un bien grand mot. Qu'il n'a jamais réellement connu et usé. Être guitariste à temps partiel, dans divers bars qu'il croisait sur sa route éternelle, n'a jamais réellement été un job pour lui. Certes, il en tirait un peu d'argent, mais c'était un loisir plus qu'autre chose. Il s'éclatait comme un fou. Il ne se privait jamais pour y retourner et, par-dessus le marché, il ne se lançait là-dedans que quand l'envie le prenait. Le reste du temps, il fuyait. Un peu comme maintenant. Heureusement, il est aussi agile que quand il a un nunchaku entre les mains. C'est pourquoi il parvient à se fondre dans la masse. Tête baissée et pull trop large sur les épaules - il meurt de chaud là-dessous, d'ailleurs -, il essaye de ne pas se faire repérer. Cela semble plutôt bien fonctionner ... Au début, en tout cas. Parce que, tout à coup, une main se saisit de son bras.

Il n'a d'autre choix que de suivre le mouvement, tant bien que mal, sans trébucher. Nous avons une urgence sur les bras ? Diable, mais de quoi s'agit-il donc ?! « Euhm ... Oui ... ? » Hésitant, un brin fébrile aussi. On ne le prend pas pour un sauveur lui, au moins, hein ? Non parce qu'il n'a rien d'un sauveur. Rien d'un héros, d'un médecin, d'un scientifique, d'un chercheur, de quoi que ce soit de ce genre. Il sait écrire, compter jusqu'à ce qu'il n'ait plus assez de salive pour prononcer un seul mot mais ça s'arrête là. Un peu inquiet, Naël regarde où il vient de s'arrêter. Un endroit qu'il ne connaît guère. Faut dire qu'il n'est pas là depuis assez longtemps pour avoir tout visité ... Et puis les coins où il n'est jamais allé, il met du temps avant de se décider à tenter. Sait-on jamais, s'il croisait un responsable lui demandant d'aller faire les pires horreurs dans telle ou telle tente. Finalement, ses yeux se posent sur l'homme qui l'a attiré jusqu'ici, lequel vient de baisser son masque. « OH ! » La bouche grande ouverte et l'air débile, il a tout d'un gamin sous le choc d'une surprise bien réelle. C'est Oliver. C'est bon, tout va bien. Au bout de quelques secondes, le temps qu'il lui faut pour récupérer, un large sourire idiot étire ses lèvres. OUF ! Le voilà donc sauvé. Lui qui avait peur de devoir travailler, il sait maintenant que ce ne sera pas le cas. Pas avec Oliver. Ils se ressemblent à ce niveau-là, tous les deux. Du moins de ce qu'il en sait.

Un long soupir s'échappe de sa bouche. Soupir de soulagement. Soupir de plénitude. Libéré, délivré ! « Ohlala j'ai eu peur ! » Il le fait remarquer mais, à vrai dire, ça doit se lire sur son visage. L'inquiétude n'a pas encore totalement disparue : et si on les retrouvait ici ? A cette idée, il coule un nouveau regard un peu partout autour d'eux. Où sont-ils, d'abord ? « On ne nous retrouvera pas ici ? » Dis comme ça, c'est un peu flippant c'est vrai. On dirait presque qu'ils fuient une horde de rôdeurs. A deux, ce n'est pas bien pratique d'ailleurs. Mais non, en réalité, ils fuient juste le travail. JUSTE. Franchement, ils se prennent tous pour des sauveurs ici, pourquoi diable auraient-ils besoin de son aide à lui, Naël, pauvre guitariste qui aurait presque pu finir illettré ? Presque, mais pas tout à fait. Quand même. Il a été à l'école pendant quelques années. Soudain, les sourcils de Naël se froncent. Il vient de remarquer la tenue d'Oliver et y'a de quoi se poser des questions là. Il le connaît assez pour savoir qu'il n'aime pas travailler, mais il ne sait pas ce qu'il faisait comme boulot, autrefois. Et la raison pour laquelle il est là, chez les sauveurs. Est-il possible qu'il soit médecin, et qu'il ne l'ait jamais su ? « Mais tu vas où dans cette tenue, en fait ? » Moyen détourné de l'apprendre sans lui demander directement s'il a des notions de médecine plus grandes que Naël ne se l'était imaginé. C'est un peu le descendre, que de penser ça de lui alors il le garde dans un coin de sa tête pour l'instant. Ça vaut mieux.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeDim 18 Juin - 23:17


'Cause Working Just Don't Work For Me

L’expression de surprise de Naël me confirme que je l’ai bien berné avec ce costume, ce qui m’incite grandement à recommencer ce stratagème à l’avenir, lorsque je voudrai éviter les désagréments du travail. Vite, un sourire remplace l’effarement sur son visage et l’homme me certifie que je l’ai réellement effrayé. Ce n’était pas mon intention première, mais me réjouit tout de même. Avoir su que Naël ne m’aurait pas reconnu malgré ma voix, je crois que j’aurais poussé plus loin la farce. Pas au point de l’envoyer faire mon boulot dans les pièges à morts-vivants à ma place, ça non, je ne suis pas (aussi) sadique, mais j’aurais bien trouvé un petit truc pour le faire paniquer encore un peu. Je me dis toutefois que c’est mieux ainsi. Il arrive que je développe trop mes blagues et je ne voudrais pas m’aliéner un possible partenaire pour mes futures périodes d’inertie. En ce moment même, Naël ne semble pas encore totalement à l’aise, me demandant s’il y avait des chances qu’on nous retrouve ici. « À moins qu’une grave pénurie de trombones n’affecte le campement, je crois qu’on pourra rester dans cette tente jusqu’au repas du soir. » Je comprends son inquiétude, ce camp est tellement étendu et peuplé qu’il est difficile de trouver un coin tranquille pour ne rien faire. Avec l’arrivée massive des survivants, il y a toujours un boulot qui nous attend au détour. Toutefois, nous sommes toujours moins à risque d’être retrouvés ici que si nous déambulions en plein air, déguisés ou non.

La conversation enchaîne justement sur mon costume et ce que je comptais faire, accoutré ainsi. « Campagne de vaccination obligatoire pour tous les petits nouveaux. Ce sont les ordres les plus récents. » Je lui fais un clin d’œil pour lui indiquer que je blague, mais j’attends tout de même quelques secondes avant, histoire de voir si son expression va changer une nouvelle fois. Je n’ai pas eu le temps de discuter longtemps avec lui, alors je ne peux pas savoir si Naël est venu nous rejoindre après avoir reçu l’injection ou si, comme moi, il attend toujours avant de d’y procéder. Je sais que certaines personnes, même ici, sont contre le vaccin. Je ne pourrais pas tous les nommer, la plupart gardent leurs réticences secrètes, mais ces personnes existent bel et bien. Même si cette découverte est une avancée prodigieuse, il est vrai que quelques éléments sont plus problématiques. Certains pensent qu’il n’a pas été suffisamment testé avant qu’on commence à piquer à gauche et à droite. Pour ma part, les effets secondaires me retiennent encore de le faire. J’aurais la chance de ne ressentir aucune douleur (merci dommages neurologiques d’enfance !), mais je ne pourrais sûrement pas échapper à la fièvre, la nausée, les hallucinations… Non, je vais attendre que le vaccin soit moins violent avant d’accepter de le recevoir.

Je poursuis en répondant à sa question pour vrai cette fois. Il faut bien que je sois sérieux une fois de temps à autres si je veux que les autres m’apprécient un minimum. « Je vais ici, tout bonnement. La tenue est un simple camouflage, je ne vais vacciner personne aujourd’hui. En fait, je ne crois pas qu’on me ferait confiance avec une seringue dans les mains… Bref, c’était ça ou nettoyer des restants de rôdeurs, alors le choix n’a pas été difficile. » En parlant, j’ouvre une boite d’élastique à proximité et j’en attrape une poignée. Je commence à les lancer sur les objets à proximité, comme un jeu de dards improvisé. L’une des bandes élastiques atteint un paquet de chandelles (nous avons encore des génératrices et des piles alcalines, ces chandelles ne serviront pas avant un bon moment). « Et toi ? Où est-ce que tu allais avant que j’arrive ? T’aurais-je interrompu en plein boulot ? » Je pousse un petit gloussement. Je me doute bien que non. Lorsque je l’ai agrippé par le bras, tout à l’heure, Naël avait tout l’air du mec qui ne voulait absolument pas de faire remarquer. J’ai moi-même peaufiné cette technique des jours durant au laboratoire de New York, alors sais bien de quoi je parle. Je lance un nouvel élastique qui atterrit lamentablement sur le sol de sable. Je commence déjà à me lasser de ce jeu, alors je reporte mon attention complète sur Naël, espérant qu’il réussisse à me divertir tandis que le temps passe.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeDim 25 Juin - 17:04


'Cause working just don't work for me

Ce n'est pas tous les jours, même ici, que l'on se fait tirer par le bras et entraîner dans la première tente à portée. Naël est, par conséquent, grandement soulagé de découvrir qui se cache sous le masque. Oliver. Avec lui, il ne risque rien. Pas de boulot harassant ou dégradant, pas d'ennui non plus. Ils s'entendent bien, tous les deux, mêmes s'ils ne se connaissent au final pas encore très bien. L'ancien guitariste prend tout de même le temps de s'inquiéter de l'endroit. Se pourrait-il qu'on les retrouve ici et que, par conséquent, on finisse par les assigner à un boulot ou un autre ? Visiblement, non. Et un petit soupir de soulagement s'échappe d'entre les lèvres de Naël en entendant la réponse de son acolyte. Pro de la flemmardise, comme lui. Raison de plus pour bien s'entendre, hein ? Maintenant, il peut laisser place à sa curiosité et essayer de comprendre le pourquoi du comment sa tenue. En entendant sa première réponse, sa réaction ne se fait pas attendre : haussement de sourcils et gros yeux, en plus d'un pas fait en arrière. Non ?! Vraiment ?! IMPOSSIBLE ! Naël pourrait presque hurler et ouvrir grand la bouche pour laisser libre cours à sa surprise. Mais il n'en fait rien ... Et heureusement, parce qu'Oliver finit par s'auto-contredire. Ou, en tout cas, par lui faire comprendre qu'il plaisantait ; un clin d'oeil et Naël laisse échapper un nouveau soupir de soulagement. Il sait que ce n'est pas quelque chose que l'on peut réellement étaler, par ici. Mais Naël refuse, pour l'instant, de faire le vaccin. Peut-être que ça viendra, peut-être qu'un jour ou l'autre il se laissera porter par ce mouvement. Mais pas maintenant. Et, peut-être aussi, jamais. Il ne sait pas ce qu'il en est d'Oliver alors il refuse de trop étaler son point de vue. C'en est presque surprenant de le découvrir si prévenant, et à l'affût de ce genre de détails. Mais il tient à sa vie, et il fait confiance à Aelysia pour bien l'informer.

Comblant le silence, Oliver reprend ce qu'il vient de dire, et s'explique enfin sur sa tenue. En entendant cela, Naël ne peut qu'exploser de rire. Glousser, serait sans doute un terme plus exact mais passons. « Mais c'est très malin ça, dis donc ! » En même temps, Naël le sait : Oliver est malin. Et quand il veut quelque chose, il s'en donne les moyens. En l'occurrence, il avait l'air de vouloir éviter à tout prix de travailler ... Et il y est parvenu ! Il en deviendrait presque un modèle pour lui. Presque, parce que Naël se débrouille quand même pas trop mal de son côté. En revanche, sur certains aspects, il prendra peut-être bien exemple sur Oliver. Il faut savoir piocher dans les idées des autres à gauche et à droite pour survivre ... C'est la dure loi de la jungle ! « Moi, en plein boulot ? Tu m'offusquerais presque, jeune homme ! » Et il joue les traumatisés ... ça dure trois secondes, avant qu'il explose de rire et poursuive sur sa lancée. « Mais non pas du tout. Je fuyais justement les responsables, j'essayais de ne pas trop me faire remarquer ... La routine quoi ! » Pour quelqu'un là depuis peu de temps, Naël prend quand même déjà beaucoup ses aises. Au lieu de travailler, donner un coup de main et prouver son utilité, il est caché dans une tente avec Oliver - dans la même optique que lui -, à le regarder jouer avec des élastiques. Quoi qu'il vient d'arrêter son petit manège. « Tu crois qu'on peut réussir à se faufiler jusque dehors sans se faire repérer ? J'ai quelques CDs intéressants dans ma voiture ... Parmi d'autres petites choses. » PLEIN de paquets de bonbons les attendent là-bas ! Alors, certes, ils sont collés et pas tous aussi bons qu'autrefois, mais ce sont des bonbons tout de même. Et, pour Oliver, Naël est prêt à en sacrifier quelques uns. Si c'est pas beau tout ça !

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeMar 27 Juin - 0:03


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À voir la réaction de Naël lorsque je lui fais croire que je suis ici pour le vacciner de force, je crois comprendre qu’il fait partie de la catégorie des réticents. Cela m’amène à me demander comment le type a pu nous rejoindre dans les premiers temps si ce n’est pas pour recevoir l’injection. Les possibilités pour sa présence ici sont presque infinies : Blessure ou simple curiosité ne sont que des exemples parmi tant d’autres. Non pas que ce soit important remarquez, ce groupe accepte pratiquement n’importe qui et j’en suis la preuve vivante. Pas besoin de compétences médicales ou scientifiques particulières, bien qu’on demande tout de même de mettre la main à la pâte au meilleur de nos capacités (oups…) Une fois la surprise passée, l’homme me complimente maintenant sur mon costume et je le remercie à l’aide d’une petite révérence. J’ai l’étrange impression qu’à l’avenir, deux médecins supplémentaires vont souvent déambuler dans les allées du campement sans jamais soigner personne… Une idée qui ne me déplaît pas, tant que personne ne découvre notre stratagème. Naël répond ensuite à ma question, m’indiquant comme je le pensais que lui aussi cherchait une échappatoire à une quelconque responsabilité. « La routine » selon lui, une routine que je connais bien moi aussi.

Je suis en train de lancer le dernier élastique de la boîte lorsque mon comparse me demande s’il serait possible de se faufiler hors du camp. Je hausse un sourcil, surpris par se demande. Celui qui avait peur d’être surpris en train de perdre son temps ici voudrait maintenant aller au-devant du danger ? Pas que nous soyons des célébrités au sein du camp, mais les gardes ont quand même une légère idée de qui sort régulièrement de ce camp et pour quelle raison. Je ne sais pas si cela vaut la peine de prendre de tels risques, mais je regarde ma boîte d’élastiques vide et je me demande si au final, cela ne vaut pas mieux que de faire une chaîne de trombones. « Tu es sûr de vouloir sortir ? Parce qu’il se peut fort bien qu’on se fasse attraper. Mais bon, si tu veux tenter le coup, je pourrais toujours remettre mon déguisement de médecin et faire croire aux gardes qu’on a une urgence en-dehors des grilles… » Si mon costume a réussi à berner Naël, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas fonctionner une nouvelle fois avec les responsables de la sécurité. Avec tout le monde qui entre et sort d’ici, il se peut fort bien qu’un nouveau docteur ait fait son apparition. « Dans ton cas… Tu pourrais jouer mon garde du corps si tu as une arme sur toi. Je ne crois pas qu’on puisse te faire passer pour un militaire, mais il arrive souvent que des civils intègrent la sécurité, donc ça devrait fonctionner avec des lunettes de soleil et un couvre-chef. »

J’attends la réponse de l’homme pour savoir s’il est sérieux ou non dans son intention de s’éclipser de la plage. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Bon, je dois avouer qu’en tant qu’ancien musicien, l’idée d’écouter quelques CD m’interpelle. Cependant, a-t-il seulement un lecteur pour que nous puissions les faire jouer ? Sans électricité, difficile de profiter de sa musique. Deux possibilités me viennent à l’esprit : soit l’homme à une radio à pile, soit sa voiture fonctionne toujours. La seconde option me paraît la moins probable. Après tout, il lui faudrait trouver de l’essence et effectuer lui-même les réparations de son véhicule. Je ne sais pas s’il est doué en mécanique, mais je sais en tout cas que trouver du carburant est difficile. Les militaires du camp partent souvent en expédition pour nous renflouer et les choses se révèlent de plus en plus ardues à chaque sortie. À mon avis, « sa » voiture n’est qu’une carcasse dans laquelle il a emmagasiné des souvenirs de son passé. Je préfère m’en assurer avant de risquer ma liberté. « Elle fonctionne toujours, ta voiture ? C’est avec elle que tu es venu en Californie ? » J’ai cru entendre qu’il n’était pas originaire de la côte Ouest et qu’il n’y vivait pas lorsque l’épidémie s’est déclarée.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeVen 30 Juin - 11:57


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L'idée de cette sortie, Naël vient tout juste de l'avoir. Elle est complètement improvisée et cela doit s'en ressentir dans sa façon de la présenter, parce qu'Oliver affiche un air complètement incrédule. Naël, lui, arbore plutôt un sourire satisfait, et pas peu fier de lui. Tout de même son acolyte trouve d'ores et déjà une parade pour leur permettre de se faufiler jusqu'à dehors, à l'endroit où Naël a caché sa voiture et tous les souvenirs qu'elle contient. « J'ai une arme oui ... Et un nunchakuuuu. » Toujours aussi fier de lui quand il en parle, de celui-là. Ce n'est pourtant pas l'argument le plus efficace en faveur de sa survie - il en faut, des coups, avant que ça n'achève pour de bon un rôdeur -, mais ça lui plaît bien à lui. Et pour rien au monde il ne s'en séparerait, de son nunchaku. « Ça me va comme idée. Tant que ça peut fonctionner de toute façon ... » Cela dit, ce sera peut-être bel et bien la seule et unique fois où cela fonctionnera. Très vite, les gardes comprendront que ce ne sont que deux plaisantins pas foutus de faire un minimum d'efforts sur le camp pour se montrer utiles. Peut-être même qu'ils auront là, tout de suite, des soupçons. Après tout, ils n'ont pas la carrure de ceux qui partent en expédition - encore moins avec un Oliver dans cette tenue et avec un Naël au nunchaku accroché à la ceinture -. Mais pourront-ils, pour autant, décider de les empêcher de s'en aller ? Certainement pas. Ce n'est pas vraiment le mode de fonctionnement des sauveurs. Et puis ... « Oh et franchement les militaires sont forts pour se battre et tout ça ... Mais réfléchir ce n'est pas trop leur truc. » Grosse généralité sans queue ni tête. Ils sont plutôt malins, en réalité, les militaires. Mais c'est plus rassurant de les envisager sous un mauvais angle. Et Naël sourit de plus bel, rasséréné pour de bon par cette sortie en perspective.

Mais des doutes subsistent toujours du côté d'Oliver. Naël pensait presque que le terme "CDs" suffirait à le plonger dans un état d'excitation intense duquel rien ni personne n'aurait pu l'extirper. De toute façon, il trouve toujours réponse à tout, l'ancien guitariste. Ce n'est pas cet instant précis qui fera exception à la règle. « Elle fonctionne toujours Paulette, bien sûr ! » Encore cette fâcheuse manie de donner un prénom - différent à chaque discussion qu'il a -, à sa voiture. Mais il s'en fiche bien, d'avoir l'air d'un crétin. Ce n'est pas lui qui porte l'affreuse tenue actuelle d'Oliver, après tout. « Et ouiii elle tient bon depuis le début. Depuis avant tout ça en fait. J'ai fait New-York-Nashville puis l'Ouest, l'Est, le Sud, bref tout ce que tu peux imaginer. » C'était quand même plus simple. Quand il lui suffisait d'aller dans une station d'essence pour trouver de quoi la remplir, sa petite Paulette. Maintenant, les temps sont durs et c'est sans doute la cause même de l'intérêt soudain d'Oliver. A n'en pas douter, il doit se demander s'il a de l'essence et donc réellement de quoi écouter un CD. « Si c'est la question, j'ai encore un peu de carburant et quelques bidons en réserve donc de quoi écouter quelques musiques. » Pas plusieurs albums non plus, mais Naël entend bien faire ce sacrifice pour leur prospérité, à tous les deux. Avant cela, un long voyage semé d'embûches les attend. Et il a besoin de savoir qu'il ne sera pas seul pour les traverser, ces embûches. « Alors, tu en es ? » Impossible, pour lui, de trouver de meilleurs arguments que ceux-là. Entre les musiques à écouter et les bonbons à dévorer, il ne pourra pas faire mieux. Mais Oliver a l'air d'être un type sensé, alors il finira par accepter. Naël, en tout cas, veut le croire. Ne serait-ce que pour sa propre santé mentale.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeLun 3 Juil - 1:37


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Vraiment, ce Naël est complètement timbré, que je pense tandis qu’il me raconte qu’il possède un nunchaku, non sans une certaine fierté. J’éclate de rire à cette révélation, parce que je sens que ce n’est pas une blague de sa part mais la pure vérité, ce qui rend le fait encore plus hilarant. J’aime de plus en plus ce type qui fait grandement changement de tous les autres habitants du campement. Ces scientifiques et ces militaires sont d’un tel sérieux et je n’en peux plus de les entendre parler de taux de vaccination, de pourcentage d’échec, de niveau des ressources vitales, etcetera. Après tout, nous avons survécu à une fichue pandémie, pouvons-nous profiter quelques instants du fait d’être encore en vie ? Pour Naël, cela semble être la priorité en ce moment, puisqu’il me confirme son intention de se rendre à sa voiture selon le plan proposé. Bien, alors il ne nous reste plus qu’à nous préparer et à partir. Je ne sais pas où se trouve sa voiture alors il nous faudra peut-être un peu de temps pour l’atteindre, aussi bien s’y mettre tout de suite. Je me croise les doigts pour que le stratagème fonctionne parce que, malgré ce que Naël vient de dire sur les militaires, il se trouve que certains (trop) sont capables de réfléchir. Les plans simples sont souvent les meilleurs, mais se sont aussi les plus terrifiants, car il n’y aura qu’un masque chirurgical pour me protéger des gardes de l’entrée.

Je suis heureux d’apprendre que cette chère bagnole s’appelle Paulette, mais surtout qu’elle fonctionne toujours et qu’il y aura suffisamment d’essence pour que nous puissions écouter quelques CD. Je me demande déjà ce que nous pourrons faire jouer cet après-midi. Naël est-il plus du style classic rock ou hip-hop ? J’essaie de deviner ce qu’il apprécie, mais avec lui je vais de surprise en surprise. Il pourrait aussi bien être un adepte du pirate metal que de comptines pour enfants à ce que je sache. Pour ma part, je serais prêt à accepter presque n’importe quoi tellement je m’ennuie de la musique. Je ne me souviens plus de la dernière fois que j’ai eu l’occasion d’en écouter… Sûrement en 2012, avant que tout ça ne commence. Cette année-là, je me souviens que Chairlift et DIIV, deux autres représentants de Brooklyn, avaient sorti des albums tandis que mon propre groupe partait en dérape. Je garde malgré tout des bons souvenirs de cette période, musicalement parlant. Dans ma tête défilent tous les artistes que j’adorais à l’époque : Grimes et Purity Ring et Tame Impala… J’écarquille soudainement les yeux, sortant de ma rêverie. Un détail de ce que m’a raconté Naël m’avait complètement échappé jusqu’alors. « Hey, mais tu as vécu à New York toi aussi ? J’y étais quand l’épidémie s’est déclenchée ! »

Je ne sais pas pourquoi, mais le fait de rencontrer un autre ancien New Yorkais me réjouit. Après tout, New York était une ville avec son propre style de vie et il faut y vivre pour le comprendre. Il se peut que notre expérience sur la côte Est y soit pour quelque chose dans notre bonne entente. Cela nous fait un autre point en commun, en plus de notre paresse maladive. Il y a une certaine ironie dans le fait que nous fassions connaissance de l’autre côté du pays, mais mieux vaut ici que jamais. Néanmoins, je réalise qu’il ne s’agit peut-être pas du meilleur moment pour discuter, puisque nous avons un plan à mettre en œuvre. Je secoue la tête pour reprendre mes esprits et me concentrer sur notre objectif. « Tu auras tout le temps de me raconter ça en chemin pour rencontre Paulette. Parce que oui, j’en suis. » La seule idée d’écouter un ou deux CD m’enivrait déjà, mais maintenant que je sais que je pourrai en plus me rappeler des souvenirs de ma ville préféré avec quelqu’un qui la connaît, je suis deux fois plus décidé à quitter le campement. « Va chercher ton arme – tu peux laisser le nunchaku par contre – et rejoints moi derrière la tente la plus près de l’entrée. » Ce n’est pas dans mon habitude de donner des ordres, mais je suis surexcité par notre petite évasion. Je remets mes gants de caoutchouc, puis mon bonnet et mes énormes lunettes de plastique. Une fois le masque en place, je m’assure que mon pistolet est toujours dans ma ceinture, puis je sors du chapiteau pour me diriger vers la sortie. En chemin, je ne peux m’empêcher de fredonner un grand succès de 2012. « Hey I just met you… And this is crazy… » Oui, vraiment.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeLun 24 Juil - 11:34


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Rencontrer un type comme Oliver, c'est une chance. Naël le sait. Ce n'est pas tous les jours qu'on croise des mecs aussi timbrés que lui, bien que Naël ait comme l'impression de se débrouiller pas mal lui-même, à ce niveau-là. Cette idée, saugrenue en plus d'être inutile, a tôt fait de le laisser tranquille : il parle de Paulette et ses yeux brillent comme ceux d'un gosse de cinq ans face à un paquet de bonbons ouvert devant lui. Et ça ne va pas aller en s'arrangeant ... Puisque Oliver vient de lui apprendre qu'il a lui aussi vécu à New-York. Ils sont un peu en miroir là, pour le coup, tous les deux. Oliver a l'air surexcité d'apprendre ça ... Et Naël aussi. Ses yeux pétillent -encore plus- et sa bouche s’entrouvre. La surprise est de mise ! Quelles étaient les statistiques pour qu'ils se rencontrent ? Surtout si loin de leur ville "d'origine" ... « Oh naaan ! Dis-moi que tu déconnes ! C'est dingue. J'ai grandit à New-York. Mais je n'y suis pas resté toute ma vie. » Il a beaucoup voyagé, le petit Naël. Mais il a toujours gardé de fortes accroches à sa ville natale. Impossible de faire autrement. New-York, on l'a très facilement dans la peau. Et il y est revenu plus d'une fois, au cours des dernières années pré-épidémiales. Enfin, tout ça est bien beau mais ils ont à faire. Avant d'avoir la possibilité d'écouter cette musique - ce à quoi ils aspirent tant -, encore doivent-ils passer les gardes et la sécurité d'usage. Naël a peu de doutes, parce qu'il a un peu trop confiance en lui sans doute. Puisque Oliver en est - ce qui le fait BEAUCOUP sourire, Naël -, ils n'ont plus qu'à s'élancer. Il le suit sans plus se poser de questions - et sans rechigner face aux quelques ordres donnés par son nouvel ami -. Bon, en réalité, il le rattrape plus qu'autre chose, puisqu'il doit faire un détour pour se débarrasser de son nunchaku - snif snif - et récupérer une arme plus adéquate.

Il optera pour une hache ainsi qu'un flingue au chargeur vide - mais chut faut pas le dire -, les armes à feu n'étant pas son fort. De toute façon, ils ne vont pas bien loin, autant éviter de trop en faire. Il n'y a pas de risque, c'est ce qu'il faut se dire. ça évitera les urticaires et les boutons de stress. Naël se poste aux côtés d'Oliver, qui l'attend sagement. « BON. On y va ? » Son exubérance leur permettra peut-être de passer inaperçu. Ou pas, en fait. Mais ça lui donne un petit air attachant, non ? En tout cas, c'est ce qu'il se dit. Et il est sûr et certain qu'Oliver - ainsi qu'Aelisia - dirait la même chose s'il leur posait la question. Mais il ne le fera pas, question de principe. « Passera ... Passera pas ... On sera bientôt fixé, mon cher. » Parce que, en effet, ils s'approchent à grande vitesse des gardes postés à l'entrée. Sérieux, c'est dingue tout ça. Ils ne devraient pas stresser ainsi à l'idée de demander à sortir. Ça devrait se faire tout à fait normalement, et logiquement. Pas dans de telles conditions. Alors qu'ils sont presque à leur hauteur, Naël se met à chuchoter en s'assurant que Oliver soit le seul à l'entendre. « Je ne dirai pas un mot par mesure de sécurité et pour me mettre à fond dans le rôle. Tu vas gérer, j'en suis sûr. » En même temps, ce n'est pas le moment de le faire douter. Mais il n'a rien à dire de plus, Naël se redresse et, son arme à feu dans une main et la hache dans l'autre, accélère quelque peu le pas. Pour la première fois de sa vie sans doute, son visage est fermé et oh combien sérieux. Il va laisser parler Oliver histoire de ne rien gâcher mais, à côté de ça, il va tout de même s'efforcer de bien jouer sa partie. Allez, ça va fonctionner, on y croit..

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeVen 28 Juil - 21:41


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Je croyais avoir à attendre longtemps après Naël, mais il semble que son excitation a eu le dessus sur sa paresse. Je lui jette un rapide coup d’œil lorsqu’il apparaît devant moi. Le fait qu’il n’ait pas de nunchaku est satisfaisant, les armes qu’il tient dans ses mains le sont encore plus. Je tente de me mettre dans la peau d’un garde pour déterminer si notre combine fonctionnera… et je réalise que non. Comment faire croire à une expédition de secours si le médecin n’apporte aucun matériel médical ? « Une petite seconde et je serai prêt », que je dis à Naël lorsqu’il me demanda si le moment était venu, avant d’enfiler dans la tente à proximité. Je me fais discret pour que le personnel à l’intérieur ne me remarque pas trop et je chipe deux rouleaux de gaze, une bouteille d’un liquide inconnu et deux-trois instruments métalliques, que je jette dans une sacoche. Je retourne ensuite vers mon acolyte. « Allez, en avant toutes. » Je ne suis pas le plus stressé des hommes, mais je commence tout de même à être nerveux tandis que nous nous rapprochons des militaires. Je tente de rejeter les épaules vers l’arrière et d’afficher une attitude confiante, qui fera croire aux soldats à l’entrée que je sais ce que je fais, du moins je l’espère. Juste avant d’en arriver au point décisif, Naël me chuchote qu’il me laissera parler. Se mettre dans le rôle en restant silencieux ? On dirait plutôt une façon de me refiler la sale partie du boulot. Je lui jette un coup d’œil pour découvrir qu’il a troqué son éternel sourire contre un visage stoïque et qu’il a adopté une pose rigide. Chapeau, que je me dis dans ma tête. Il est vrai que cela le change de ne pas avoir la bouche fendue jusqu’aux oreilles.

Je ne sais pas ce que j’ai fait dans la vie pour avoir un karma aussi positif, mais au moment même où nous franchissons les limites du camp, un groupe de survivants approche pour y entrer. L’attention des gardes de l’entrée étant accaparée par des fonctions plus urgentes que de contrôler qui sort du campement, ils ne nous posent donc pas de questions tandis que nous passons. D’un geste du menton, je désigne à Naël une direction et je continue de marcher, passant devant les soldats d’un pas rapide – celui d’un médecin face à une urgence. « Eh vous-là ! Identifiez-vous ! » Je ressens un frisson me traverser la colonne vertébrale avant qu’une voix de femme réponde à la question et me fasse réaliser que la demande s’adressait aux survivants plutôt qu’à nous. Toutefois, je ne retrouve ma contenance complète que lorsque nous atteignons une cachette qui nous dissimule aux regards. J’en profite pour retirer mon masque chirurgical, humecté par l’air ambiant ainsi que ma respiration. Il fait chaud sous le soleil, mais je ne sais pas si la transpiration qui recouvre l’intérieur des gants est causée par la température ou bien par le stress. « Et l’Oscar du meilleur acteur va à… Naël et Oli ! »

Je pousse un petit rire discret, histoire de ne pas tout gâcher si peu de temps après notre évasion, puis je demande à Naël : « Alors, où se trouve cette chère Paulette ? » À partir d’ici, ce n’est plus moi qui guide, mais bien mon acolyte. Lui seul sait où se trouve sa voiture. Je retire le reste de mon costume – lunettes de protection et bonnet – et je roule le tout en boule dans mon sarreau, que je dépose sur le sol de notre cachette. Mieux vaut laisser le tout ici si je ne veux pas mourir d’un coup de chaleur avant d’avoir pu écouter une seule chanson. Je me relève ensuite, les bras légèrement écartés pour indiquer à Naël que je suis prêt à le suivre jusqu’à sa bagnole. En chemin, mes pensées retournent à ce que l’homme m’a raconté juste avant que je ne coupe court à la discussion pour mettre en branle notre plan de sortie. Un autre New Yorkais, ici, à mes côtés ! Je ne peux pas le croire encore. « Comme ça tu as grandi à New York, hein ? Moi je suis du Texas, mais j’ai déménagé à New York après l’école avec l’idée folle de devenir un musicien célèbre… et contre toute attente cela est presque devenu réalité. » Un autre coup de chance en réalité. Si la leader de notre groupe ne m’avait pas recruté, je crois que je pourrirais encore dans un appartement plein de moisissures ou que j’écumerais les mêmes bars pourris à jour des reprises d’Oasis, sans succès. Je n’ai jamais été doué pour faire les bons choix de vie, mais pour traîner avec les bonnes personnes, ça oui. Seulement, aujourd’hui, ce n’est pas en compagnie de ce genre de gens que je me trouve. Pas que Naël soit quelqu’un de mauvais, loin de là, mais lui et moi sommes beaucoup trop semblables pour que notre association ne nous attire pas un ennui ou mille.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeJeu 10 Aoû - 22:05


'Cause working just don't work for me

C'est vrai, Naël a refilé le sale boulot à Oliver. Et il ne le regrette pas. Il est trop mauvais acteur pour que ça fonctionne, si c'est lui qui parle et qui essaye de leur faire avaler un baratin. En fait, il sait que s'il ouvre la bouche - ne serait-ce que quelques secondes -, il débitera tellement de conneries - et à une vitesse ahurissante, attention mesdames et messieurs ! - qu'ils les feront enfermer. Si seulement c'est possible, bien sûr. Alors il se plie à ce que propose Oliver, le laissant partir faire il ne sait trop quoi. Il revient les mains pleines et Naël fronce brièvement les sourcils en voyant ce dont il s'agit, avant d'afficher l'air froid de celui qui est là pour protéger et pas pour rigoler. Ça doit lui faire un visage tout drôle. En pensant à ça, et en essayant de s'imaginer tirer la tronche, Naël est à deux doigts d'exploser de rire comme un crétin. Mais le fait qu'ils s'approchent désormais sérieusement des militaires montant la garde vers l'entrée - sortie, pour le coup - l'en empêche. Heureusement. Son air sérieux toujours collé au visage, il sent son cœur accélérer la cadence, et son front se couvrir de sueur. Pitié, qu'ils ne se rendent compte de rien. Quoi qu'il a l'air d'un type avec une furieuse envie d'aller aux toilettes. NON NE PENSE PAS A CA, NAËL ! SURTOUT PAS ! Une chance, les militaires sont occupés : un autre groupe, de quelques survivants, est en train d'essayer de se frayer un chemin jusqu'à l'intérieur du camp. Du coup, ils sont bien occupés, les gardes, et leur jettent à peine un regard. En même temps, ils sortent ... Ils n'essayent pas d'entrer - par effraction ou pas -. Du coup, ils ne représentent pas un réel risque. Naël attend quand même qu'ils se soient suffisamment éloignés des militaires pour ôter toute trace de l'affreux air qu'il affichait jusque-là. Il prend aussi deux minutes pour souffler, légèrement penché en avant, les mains sur ses genoux. Inspire, expire. Ce n'est plus de son âge, tout ça. Les situations de stress, il n'a jamais su les gérer ... Pour la simple et bonne raison qu'il n'en vivait jamais, dans le temps.

Une chance qu'il s'agisse de Naël ; il se reprend bien vite. Et se redresse brusquement, un sourire large de nouveau collé au visage en entendant parler d'Oscar. Il pousse sans doute le bouchon trop loin, mais il va jusqu'à lever les bras en l'air et sautiller une ou deux fois - bon cinq fois, d'accord -. « OUAIS ! On a gagné ! » S'il connaissait mieux Oliver, il se permettrait sans doute une petite danse de la joie comme il en a le secret, mais il se retient juste à temps, et baisse plutôt les bras, reprenant une posture plus ou moins normale. Ce n'est pas le moment de le faire fuir. Ils ont réussit un exploit, mais ils doivent en tirer les résultats désirés. « Viens, suis-moi donc. » Et le voilà qui s'élance en avant, le torse légèrement bombé et avec l'air fier de celui qui détient un secret. Oliver ne tarde pas à le rejoindre, et à reparler d'un sujet qu'ils ont un peu laissé tomber pour venir jusqu'ici. Une fois de plus, Naël ne peut pas cacher sa surprise en apprenant qu'il a, lui aussi, vécu à New-York. « Et bien oui. Je suis né, et j'ai grandit à New-York. Mais j'en suis parti assez jeune, parce que ... Parce que je voulais voir d'autres horizons. » Dis plutôt que t'étais un sale dealer ! Et que les flics commençaient à te courir après ! Non, il ne le dira pas. C'est derrière lui, tout ça. Et puis Naël doit rebondir sur autre chose là, ça vient juste de le faire tiquer. « Dis-moi pas que c'est pas vrai ! T'étais un musicien en plus de ça ? » Comme ils s'approchent des voitures, Naël se met sur la pointe des pieds - sans cesser de marcher - et pousse une exclamation de joie en repérant Paulette. Il s'en approche en quelques pas de gazelle et enfonce la clé dans la serrure du coffre - non, rien d'automatique avec cette vieille bique -. Cela lui permet d'ouvrir le coffre et d'en sortir .... SA GUITARE ! Ils sont tous les deux musiciens, comme il vient de l'apprendre, alors c'est le moment ou jamais de flatter son égo en la sortant et en la montrant aux alentours. Même si, pour le coup, il n'a qu'un spectateur. C'est vrai.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeLun 14 Aoû - 0:53


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Il n’y a pas que moi qui suis soulagé que nous ayons pu nous enfuir sans que les responsabilités nous rattrapent. Naël saute sur place, laissant définitivement tomber son masque de garde du corps maintenant que nous sommes loin des regards, puis prend les devants pour me mener à la rencontre de sa chère Paulette. C’est en chemin que j’apprends que monsieur est un New Yorkais d’origine, mais qu’il a délaissé la ville pour voir de nouveaux horizons. Sacrilège ! Comment peut-on vouloir quitter la plus belle ville au monde ? Quoique je peux comprendre si je compare sa situation à la mienne… Je ne serais pas resté à Houston pour tout l’or du monde. J’ai préféré m’enfuir dès que j’ai atteint la majorité pour des pâturages que je croyais plus verts. Je ne comprends pas comment certaines personnes font pour rester toute leur vie stationnées au même endroit. À force de sédentarité, tout notre entourage vient à nous connaître et vice versa. Bon, il est vrai que cela se révèle ennuyeux lorsqu’on est un menteur pathologique, mais peut-être que pour les autres cette familiarité est recherchée. Pour ma part, je suis plus que ravi que mon groupe soit venu s’installer en Californie, même si l’idée ne me plaisait guère au départ. Les quatre murs du laboratoire allaient me rendre cinglé et ici, nous avons recruté du sang neuf comme Naël.

Ce dernier semble un peu abasourdi d’apprendre que j’étais musicien. Si l’homme traîne encore ses CD malgré l’état du monde actuel, c’est qu’il doit être un fan de musique, mais je ne sais pas s’il sait lui aussi jouer d’un instrument. Si c’était le cas, je me trouverais donc face à un autre musicien de New York, quelque chose qui ne s’est pas produit depuis… eh bien depuis 2012 quoi. Je n’ai toutefois pas le temps de lui répondre, puisque nous approchons d’un rassemblement de voitures. Naël cherche la sienne avant de s’y diriger en sautillant. Je ne peux m’empêcher de laisser s’échapper un gloussement idiot face au comportement de mon collègue. Naël est beaucoup plus expressif que je le suis, bondissant d’un côté ou de l’autre tandis que je me contente de m’exprimer à l’aide de mon faciès. Je marche à sa suite jusqu’à enfin rencontrer Paulette. Je tapote le capot tandis que Naël se démène avec le coffre, débitant un : « Bien le bonjour Paulette, ravi de faire enfin votre connaissance. » La voiture est assez vieillotte, mais ce sont justement ces bagnoles ancestrales qui roulent toujours tandis que les bolides plus modernes ont rouillé depuis longtemps. Lorsque Naël extirpe quelque chose du coffre, je reporte mon attention vers lui pour me retrouver bouche-bée. « Ça alors, je n’y crois pas… », je murmure.

Je pose mes mains devant ma bouche, assailli par l’émotion. Une guitare ! Je pourrais presque pleurer, mais masculinité toxique oblige, je sèche mes yeux le temps de le dire. Je préfère garder mes larmes pour en retirer des avantages matériels de toute façon. Il y a si longtemps que je n’ai pas eu la chance d’approcher mon instrument préféré d’aussi près. Toutes les guitares dans les boutiques ont été fracassées par des émeutiers qui voulaient se la jouer rock star avant de mourir sous les crocs des rôdeurs. Naël a une de ces veines. Une voiture fonctionnelle, une guitare avec toutes ses cordes… Il faut croire que s’il y a un Dieu là-haut, il a ses petits préférés. Pas que je sois jaloux, non, mais au fond oui je le suis terriblement. Je conclus enfin que, si Naël semblait étonné de me savoir musicien, c’est qu’il doit lui aussi être un guitariste. Même si la musique risque d’attirer les rôdeurs, je ne peux m’empêcher de lui demander d’un ton insolent : « Allez mec, prouves-moi que tu sais jouer. À moins que tu sois ce genre de type qui gratouille un Wonderwall approximatif à chaque feu de camp pour impressionner les dames… » Je dois être clair ici : Wonderwall est l’une de mes chansons préférées. Je n’ai rien contre ceux qui jouent du Oasis aux feux de camp d’accord, seulement ceux qui massacrent Oasis aux feux de camp. Un classique, ça se respecte.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeJeu 17 Aoû - 14:03


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UN MUSICIEN ! Voilà ce qu'Oliver est. Un musicien, doublé d'un New-Yorkais. Mais bon sang comme le monde est bien fait ! Naël savait qu'il avait raison de garder espoir. Le monde n'est pas foutu, si des types comme eux traînent encore, bien vivants, et en pleine possession de leurs moyens. Tout excité, il en oublie de se la jouer prudent en regardant autour d'eux avant de s'élancer en avant. Mais ce n'est pas ici qu'ils croiseront un rôdeur, non ? C'est trop près du campement, et de ce côté-ci il y a encore quelques précautions prises. Histoire de ne pas laisser les voitures à la portée de tous. Quoi qu'il en soit, il ne se fait pas attaquer et arrive même sain et sauf jusqu'à sa Paulette. Il est tout sourire, en constatant qu'Oliver fait connaissance de la meilleure des façons avec son bébé à lui. Il lui prête le plus grand respect malgré son aspect quelque peu ... Repoussant. Et vieillot. Les deux lui correspondent. Mais Naël a autre chose en tête, tant pis pour son envie, à lui aussi, de bichonner Paulette. Il la nettoiera bientôt d'ailleurs. Ça l'occupera, en plus de l'éloigner un peu du camp et tout ça, de la meilleure des façons. Elle mérite bien un petit - ou gros - lavage, cette Paulette. Elle a tant fait pour lui, il lui doit bien ça. Au moins. Le coffre ouvert, Naël extirpe de là sa guitare - plus toute fraîche non plus, mais en état de fonctionnement - et la tend en direction d'Oliver qui, il vient de l'apprendre, est un musicien. L'expression sur le visage de celui-ci vaut tout l'or du monde et Naël explose de rire comme un gamin. Il a l'air ... ébahi ! Admiratif, aussi. C'est compréhensif. En plus de posséder une guitare fonctionnelle, Naël se rend compte qu'ils ont d'autres points en commun, tous les deux. C'est complètement dingue, quand même, quand on sait tous les kilomètres qui les séparent de New-York. Et tout ce qu'ils ont traversé, chacun de leur côté, pour en arriver là aujourd'hui.

Si Naël était un mec sentimental - ce qui n'est pas le cas, dommage -, il dirait sans doute que c'est le Destin. Qui les a amenés là tous les deux. Mais il en est loin alors il se contente de savourer sa chance et de passer de bons moments avec Oliver. Qui est un type génial, faut le dire. En même temps, ils se ressemblent alors ça l'aide à l'apprécier à sa juste valeur. L'air ébahi d'Oliver se transforme peu à peu en intérêt réel, et sa proposition met Naël dans l'embarras. L'espace de quelques secondes seulement, évidemment. Il n'est pas du genre à se laisser facilement impressionné. C'est juste qu'il a été pris par surprise ... Et qu'il ne sait pas bien ce qu'il pourrait jouer. « Bon d'accord mais je te préviens ... ça fait longtemps que je n'ai pas pu jouer. » Logique, quand il était sur la route c'était compliqué. Et puis il n'a jamais vraiment eu l'envie non plus de se pencher dessus. Naël pose ses fesses sur le bord de la voiture, à moitié dans le coffre toujours ouvert et met sa guitare en place sur lui. Il s'assure qu'elle est bien accordée, jouant quelques notes afin d'en être sûr. Enfin, il lance un petit morceau. Du Lenny Kravitz. Are you gonna go my way. Un peu hésitant au départ, Naël se fait plus assuré au fur et à mesure que les notes comblent le silence devenu si permanent, dans ce monde. En milieu de chanson à peu près, il s'arrête néanmoins de jouer. Un peu perplexe. « Je crois que ma mémoire commence un peu à flancher ... » Il en est très triste, évidemment. Mais Naël ne serait plus Naël s'il se laissait si facilement atteindre par des détails de ce genre. Il reprend donc très vite du poil de la bête et son sourire béat reprend toute sa place sur son visage. « Tu en as déjà joué ? Tu veux t'y essayer ? » Enjoué et impatient d'obtenir une réponse, il lui tend déjà l'instrument. Au cas où.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeLun 21 Aoû - 1:41


'Cause Working Just Don't Work For Me

Durant un instant, il semble que Naël est intimidé par ma requête. L’avais-je insulté en parlant de ces chansonniers amateurs autour des feux de camp ? Il m’arrive parfois de parler trop vite et d’offenser les autres sans le vouloir véritablement. La plupart du temps, cela ne me dérange pas trop, mes interlocuteurs ayant l’habitude que je les injurie de façon volontaire de toute façon. Mais là, avec Naël, ce n’est pas du tout l’effet recherché. À vrai dire, il est l’une des rares personnes que je tente d’impressionner. Il n’est pas le premier avec qui je suis amical, mais le plus souvent, je le fais pour obtenir compensation en échange. Nourriture, protection, et cetera. Ce n’est pas ce que je recherche avec Naël. J’ai l’impression de tout simplement bien m’entendre avec lui, quelque chose qui ne m’est pas arrivé depuis un bon moment. Il n’y a pas d’arrière-pensées, pas de manipulations, rien de tout cela. Lui et moi, nous passons du bon temps tous les deux et c’est tout ce qui compte. Il faut dire que nous en avons des similitudes qui facilitent notre bonne entente. Nous avons tous les deux vécu à New York, nous sommes tous les deux musiciens – nous jouons du même instrument d’ailleurs – et nous semblons avoir la même philosophie de vie. Le travail passe après tout le reste. Mes craintes semblent injustifiées, puisque Naël attrape bien vite la guitare que je lui tends pour nous jouer un air de rock.

Bien qu’il se soit excusé de son manque de pratique, Naël se débrouille bien jusqu’au milieu de la chanson environ, puis il s’arrête dans son élan. Il faut dire que je le comprends. Cesser une activité durant près de cinq ans peut vous rendre rouillé lorsque vous vous y remettez, quand bien même vous la pratiquiez régulièrement avant. Revenez sur le marché du célibat après cinq ans en couple, par exemple, et vous verrez que la drague vous est difficile. Naël me tend ensuite l’instrument pour que je m’y mette à mon tour. Si j’ai déjà joué ? Mec, c’était ma carrière ! Comme je sais maintenant que Naël aime bien la musique rock, je me décide de changer de registre pour une chanson que je connais sur le bout des doigts : Torn de Natalie Imbruglia. Vous pouvez rire, tous autant que vous êtes, mais il s’agit d’un classique contemporain qui ne se démodera jamais. Je me souviens des premières notes à la perfection et je joue l’introduction du morceau sans problème. Je me mets même à chanter, tiens. « I thought I saw a man brought to life. He was warm, he came around like he was dignified… » Je n’ai pas la plus juste des voix, mais je sonne toujours mieux que Katty Perry sans autotune, c’est déjà ça… Bien vite les choses dérapent quand j’entame le prérefrain en ajoutant beaucoup trop d’émotions à mon chant. « There's nothin' where we used to lie. Conversation has run dry. That's what's going on ! » Au refrain, je hurle carrément, couvrant presque le son de la guitare. « I'm all out of faith. This is how I feel ! Wide awake and I can see the perfect sky is torn ! » Je sais que je bousille complètement l’ordre des paroles, mais à ce stade, c’est le mieux que je peux faire. Quant aux accords, ils sont plutôt approximatifs eux aussi.

J’arrête après le premier refrain, la plaisanterie ayant assez duré. Une petite révérence, un gloussement idiot et je remets l’instrument à son propriétaire. « L’Oliver Show est terminé. Il ne faudrait pas que les zombies rappliquent ou pire encore, que les militaires décident de venir investiguer ces cris de mort. » Je crois que je me débrouille encore bien avec la guitare, mais c’est surtout parce que cette chanson est l’une des premières que j’ai apprises. Lorsqu’elle est sortie, je devais avoir environ dix ans, peut-être onze, je ne sais plus. Ma mère levait toujours le volume de la radio lorsqu’elle l’entendait, c’était l’un de ces morceaux préférés. J’ai voulu lui faire plaisir et j’ai appris cette chanson pour lui jouer à son anniversaire. Ma version était encore plus horrible que celle que je viens de jouer, mais cela m’a donné le goût de poursuivre et a fait de moi un musicien. Ce petit interlude musical m’a rappelé le bonheur que j’avais à jouer. Rien de tel pour remonter le moral d’un type qui était en peine de sa peau. « Alors, est-ce que Paulette nous réserve d’autres surprises ? » Du genre un CD ou deux que je rêverais de réécouter. Je dis Paulette, mais c’est plutôt Naël qui ne cesse de sortir des lièvres de son chapeau. À mon avis, le reste de l’après-midi va passer beaucoup trop vite.

You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeMer 30 Aoû - 16:57


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En prêtant sa guitare à Oliver, Naël ne s'attendait pas vraiment à cela. Pas à cette chanson, et pas à cette justesse dans la gratte. Pourtant, Oliver lui a confessé être un musicien. De toute évidence, il a déjà joué de la guitare. Et plutôt deux fois qu'une ! Ce n'est pas parfait, notamment parce que sa voix ne l'est pas, mais Naël est assez impressionné. Le choix de la musique reste étonnant, tout de même. Il ne dit rien, cela dit, profitant plutôt d'écouter de la musique jouée en live, ce qui change clairement de ses CDs qu'il fait tourner en boucle depuis des mois, des années. Et dire qu'il n'y aura plus de nouveauté ! A moins, bien sûr, que les choses évoluent dans le bon sens et que tout revienne à la normale - si seulement c'est possible -. Seulement, Naël n'est pas homme à croire aux miracles. Alors tout ça, il n'y croit pas une seconde. Il est plutôt du genre, de toute façon, à vivre au jour le jour. Bien ancré dans le présent, il l'est. Et il entend bien le rester. Alors qu'Oliver poursuit sur sa lancée musicale, Naël, lui, l'écoute avec attention. Fascination, même. Pendant qu'il y est, il dodeline de la tête de gauche à droite, savourant chacune des notes et essayant de retrouver les paroles de la chanson. Rien n'y fait, il n'a pas dû l'écouter assez souvent. Aucune importance ! Ce qui compte, c'est la musique. La saveur recouvrée des notes qui s'enchaînent dans le plus pur des ordres. Quand cela cesse, c'est difficile, pour Naël, de revenir à la réalité. Il le fait, à un moment, parce qu'il n'a plus le choix. Parce que, aussi, ils se doivent de passer à autre chose tous les deux. Il prend quand même quelques secondes pour l'applaudir. En temps normal, il aurait sans doute ajouté à cela quelques WOUHOUU et sifflets bien placés. Mais rien, dans leur situation, n'est normal. Alors il se contente de quelques applaudissements, avant de récupérer sa guitare pour la replacer dans le coffre, bien en sécurité. « Ouais, t'as raison, ça serait dommage qu'ils viennent gâcher notre spectacle. » Si tant est qu'ils puissent qualifier cela de spectacle. Après des années sans avoir pu toucher une guitare une seule fois, il y a forcément des incohérences et des conséquences variées.

On pourrait s'imaginer que Naël perdrait espoir après cette obligation de revenir sur Terre, mais ce serait bien mal le connaître. En réalité, c'est grâce à Oliver qu'il n'en arrive pas là. Il vient de lui rappeler que Paulette regorge encore de surprises. Tout son sourire recouvré, Naël se remet à sautiller et referme le coffre. « Si tu veux bien te donner la peine de passer du côté passager, mon cher. » Il fait un rapide geste de la main en direction de l'autre côté de la voiture, avant de se précipiter, lui, du côté conducteur. Evidemment, il a beau apprécier Oliver, il ne va pas lui permettre de se mettre derrière le volant ! Ça, c'est son privilège. Une fois ou deux, Faith s'y est placée et ça avait de quoi lui donner envie de se tirer les cheveux, de fermer les yeux et de tomber dans le coma le temps que tout ça se fasse. Là, la question ne se pose pas : ils n'ont pas l'intention d'aller où que ce soit. Juste d'écouter de la bonne musique, comme cela devient trop rare. Se plaçant derrière le volant, Naël allume le contact, et fouille dans le vide-poche de sa portière pour y récupérer l'emballage contenant tous ses CDs. Il en extirpe un en particulier, qu'il met dans le fente de la radio, en prenant soin de cacher les inscriptions dessus pour conserver la surprise. « Prends-en plein les oreilles. » Finalement, ce sont les notes de Just Like Heaven de The Cure qui se lancent. Il en a d'autres en stock, qu'Oliver ne s'indigne pas. D'ailleurs, Naël profite que ce ne soit que le début de la chanson pour lui tendre son stock d'albums. A lui de faire le choix de la prochaine chanson. Il y a de quoi faire là-dedans, Naël a conservé de son ancienne vie tous ses anciens albums des plus grands artistes rock, toutes générations comprises. Et, il est vrai, il en a récupéré quelques uns sur sa route depuis le début de l'épidémie - faut bien trouver des aspects positifs à cette foutue apocalypse -.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeDim 3 Sep - 3:43


'Cause Working Just Don't Work For Me

J’ai droit à quelques applaudissements à la fin de ma chanson, comme si j’étais en train d’offrir un véritable spectacle et non un massacre d’une magnifique chanson pop. Je ne m’en plains pas, remarquez, surtout que je n’ai pas eu la gentillesse d’offrir le même traitement à mon nouvel ami (oups…) Égoïste ? Moi ? Oui, cela peut arriver… Je préfère mettre cela derrière moi et suivre les indications de Naël. Je me dirige du côté droit du véhicule et ouvre la portière pour m’installer confortablement sur le siège passager de Paulette. Ce sont toujours les vieilles voitures qui ont les sièges les plus confortables, étrangement. Tandis que je me dandine pour trouver la position d’écoute parfaite, Naël prendre place derrière le volant et entreprend ensuite d’écumer sa pochette à disques pour trouver la trame sonore du reste de notre après-midi. J’essaie de jeter un coup d’œil à la collection du DJ, mais le petit cachottier ne veut pas me laisser voir quel album nous allons écouter… Bah, je le découvre bien assez tôt. Je ne reconnais pas immédiatement le rythme de batterie, mais dès que les premières notes de guitare se font entendre, je peux déjà mettre le doigt sur l’artiste. The Cure ? Excellent choix ! Naël est vraiment un fan de rock alors. Comme ma ballade sentimentale a dû lui écorcher les oreilles !

La collection de disques passe de mon côté, m’indiquant que j’aurai le prochain choix, mais mon attention retourne en entier à la chanson qui joue quand les paroles débutent. Je ne peux m’empêcher de secouer la tête au rythme de la musique. Je deviens vite sentimental, mais je tente de réprimer les larmes qui menacent de couler. Je ne veux pas gâcher mon maquillage tout de même ! Je blague, j’agis juste par fierté devant Naël, mais qu’est-ce que le fait de réécouter un simple CD peut me chambouler en ce moment ! Il s’agit de quelque chose que je croyais avoir perdu à tout jamais. L’électricité n’est plus, les piles sont utilisées pour des appareils plus utiles que les radios portatifs et nous avons tous perdu l’habitude de traîner des CD encombrant avec nous. Enfin, tous sauf Naël, béni soit-il ! Je me décide enfin à attraper la pochette que Naël m’a prêtée pour que je puisse y chercher notre prochain morceau. Il faut l’avouer, mon collègue a une collection très variée et complète ! La vaste majorité dans le domaine du rock, mais le choix va des Stones à Oasis en passant par Led Zeppelin et U2. Je me perds quelques instants au creux de ce véritable mini-musée de la musique, puis je me décide enfin et attrape un CD pour le tendre à Naël.

J’ai moi-même des goûts très éclectiques, mais une époque du rock en particulier m’a toujours fasciné et c’est le grunge. J’étais très jeune à l’époque, pas en âge de comprendre que je manquais la meilleure décennie que l’humanité n’ait jamais connu, mais comme tout adolescent en révolte, je suis tombé sur Nevermind un jour et ce CD ne m’a jamais quitté depuis. En attendant que Naël change les disques, je jette un coup d’œil au paysage par la fenêtre. Habituellement, l’arrière-plan est toujours en mouvement lorsqu’on se trouve en bagnole, il m’est donc étrange de voir que rien ne bouge. « Ah ce que je peux m’ennuyer des voyages en voitures… Je n’en possédais pas une, mais ça me manque tout de même. » Même si toutes les Ferrari du monde sont désormais à ma portée, l’essence ne coule plus aussi facilement qu’avant et les routes sont pour la plupart encombrées de véhicules abandonnées. Plutôt difficile de circuler dans ces conditions… Je me tourne vers Naël, qui a dû connaître son lot de périples au volant de sa Paulette. J’en sais encore peu sur ces péripéties, alors je me décide à le questionner sur le sujet : « Dis-moi, quand tu as commis le crime de quitter New York pour ne jamais revenir, où es-tu allé ensuite ? » Il est difficile de faire mieux que NY, mais certaines destinations seraient meilleures que d’autres. Chicago ? Pas trop mal. Las Vegas ? Yark !

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeSam 9 Sep - 22:59


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Redécouvrir tout cela fait un bien fou à Naël. Pourtant, cela lui arrive encore régulièrement d'écouter de la musique de cette façon. Plus aussi souvent qu'autrefois, c'est certain, mais régulièrement tout de même. C'est sans doute le fait que, cette fois, il n'est pas seul. Non, Oliver est à ses côtés. Et, tout comme lui, il profite pleinement de ce moment unique, exceptionnel. Ce n'est pas tous les jours qu'une pareille occasion se présente et ils ont tous les deux très envie de ne rien en oublier. Chaque note, donc, passe par leur oreille experte. Chacune d'entre elle est savourée à sa juste valeur, et Naël va jusqu'à laisser tomber sa tête en arrière, avant de fermer les yeux. Il a passé à Oliver la pochette remplie de disques. A lui, désormais, de faire le choix du prochain album écouté. The Cure était un groupe parfait en tout point, mais un peu de variété ne pourra pas leur faire de mal. Pour l'instant, il profite de la musique, de chaque note et Naël ne tarde pas à, lui aussi, dodeliner légèrement de la tête. Gauche, droite, gauche, droite. Le tout, évidemment, en rythme avec la musique. Pareil moment ne se reproduira pas de si tôt alors il ne faut pas flancher ; il a beau être exténué - la faute à ses nuits encore catastrophiques malgré la sécurité relative dans laquelle il vit désormais -, ce n'est pas le moment de s'endormir. Alors, assez rapidement, il se redresse. Et il fait bien, parce que c'est à Oliver de faire un choix de chanson ... Et quel choix ! Naël pousse un petit cri d'excitation en entendant les premières notes d'un de ses groupes préférés de tous les temps. Nirvana ! La vie ! Il se met même à chantonner, sans réellement connaître les paroles pourtant. Pas cette chanson. La suivante peut-être, mais pas celle-là. A ses côtés, Oliver semble partir dans ses souvenirs. Des souvenirs qu'il ne vivait pas vraiment pourtant ... Puisqu'il n'avait pas de voiture, selon ses dires.

C'est cette information qui fait, d'emblée, tiquer Naël. « Tu n'avais pas de voiture ? Mais comment tu faisais ? » Lâche-t-il, l'air ahuri. C'est qu'il l'est vraiment. Cela lui semble tout à fait inconcevable de vivre sans voiture. C'est toujours le cas, mais de manière différente. Auparavant, c'était difficile de pouvoir faire quoi que ce soit sans avoir son propre moyen de transport. Oh, mais quelque chose vient de faire tilt dans son esprit. Avant qu'Oliver ait pu dire quoi que ce soit, du coup, il reprend : « Oh mais à New-York il y avait tous les transports qu'il fallait. » Et bien oui ! Cela remonte à il y a bien longtemps, mais il s'en souvient. Le métro, le train, le tram : il y a tout à New-York. Absolument tout ! C'était d'ailleurs préférable - car plus rapide - de voyager en transport en commun qu'avec sa propre voiture. Les routes étaient souvent - pour ne pas dire tout le temps - bondées. Naël n'y est pas retourné depuis longtemps alors il ne peut pas dire si c'était toujours comme ça, quelques mois avant le début de l'épidémie. D'ailleurs, Oliver poursuit sur le sujet New-York - un de leur -nombreux- points en commun -. « Je sais je sais ... Je suis un traître. » Surtout une persona non grata qui ne voulait pas finir en prison mais ça c'est un détail. Un détail qu'il n'a pas envie de partager. Qu'il ne juge, de toute façon, pas -ou plutôt plus- important. « Et bien j'allais un peu partout en fait. Pour tout avouer, je vivais dans ma voiture. Paulette ici présente était ma maison. » Il lui arrivait tout de même de faire des stops dans des hôtels et / ou auberges, histoire d'avoir plus de confort et un accès plus aisé à des douches mais c'était assez rare. Il se débrouillait bien sans ça. Et puis, les responsables des bars dans lesquels il travaillait lui permettait souvent d'accéder à des douches. Autant dire qu'il avait toujours de quoi faire. « Et toi t'as jamais eu envie de quitter New-York alors ? Ça te suffisait ? » Après tout, il ne sait pas encore grand chose de lui. Ça viendra peut-être ... Si Oliver accepte de se livrer un peu plus.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeMar 12 Sep - 3:02


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Apparemment, mon choix de musique plaît à Naël, à le voir chantonner les paroles de Smells Like Teen Spirit – ou quelque chose qui s’y rapproche – et dodeliner de la tête au rythme de la chanson. Il faut dire que je n’ai pas de mérite, je n’ai fait que choisir un CD de sa collection personnelle, difficile pour lui de trouver quelque chose à redire alors. Surtout qu’avec Nirvana, il est quasi-impossible de se tromper. Il faudrait ne pas avoir d’âme pour détester ce groupe ou encore être un de ces fanatiques d’hair metal qui considère que le grunge a tout gâché (donc, ne pas avoir d’âme). Toutefois, un élément qui ne semble pas faire l’unanimité entre moi et mon pote Naël est le fait de ne pas posséder de voiture. Son air offusqué est drôle à voir, sa question l’est encore plus. Comment je faisais sans bagnole ? Hum… Eh bien je vivais à New York, le paradis des taxis jaunes et du métro qui tombe en panne, voilà ce que je faisais. Il m’arrivait aussi de profiter de la gentillesse de certains amis qui, eux, étaient assez fortunés pour s’acheter une voiture en plus de payer un loyer exorbitant et assez patients pour prendre le volant dans la ville aux multiples embouteillages. Bien vite, Naël réalise que ma situation n’était pas des plus atypiques et qu’elle représentait même le quotidien des New Yorkais.

Pour sa part, Naël avait peut-être un véhicule, mais il lui servait également de maison. Un choix qui peut se comprendre si, comme il le dit, il a réellement vécu un peu partout. Je n’ai pas de difficulté à le croire, puisqu’il a traversé le pays d’un océan à l’autre. Entre les deux, il y a une foule d’escales (presque) aussi invitantes que New York. Nous revenons encore une fois sur le sujet de cette ville quand Naël me demande si je n’ai jamais eu envie d’autre chose que la Grosse Pomme. À ce moment, Teen Spirit fait place à In Bloom et j’ai l’impression que ma nostalgie passe en mode exponentiel. Je ne suis pas vraiment le type qui parle le plus de moi-même. Bien souvent, je préfère mentir et inventer un ramassis de n’importe quoi plutôt que de m’épancher sur ce que je suis réellement ou sur ce que je ressens. Néanmoins, il semble que les étoiles soient alignées aujourd’hui pour que je me confie un peu à mon nouvel ami, sans trop camoufler la vérité. « NY est un pays à l’intérieur d’un pays. Il y avait tellement de gens, tellement de restaurants et de boutiques, tellement d’opportunités. Je dois t’avouer qu’au départ je ne vivais pas dans un coin pour moi, j’ai essayé de traîner avec des gens qui étaient hors de mon monde… Mais une fois que j’ai rejoint Brooklyn, j’ai su que je ne voulais plus partir. »

Partir signifiait retourner au Texas et il ne s’agissait pas d’une éventualité que j’envisageais avec joie. La vie artistique était plutôt pas mal à Austin, avec le SXSW entre autres, mais… Je ne sais pas, le Texas me rappelait trop Charlie et mes erreurs et les problèmes de notre famille. Je n’avais jamais quitté l’état avant de partir pour New York, j’étais resté coincé entre les mêmes frontières durant presque deux décennies. J’avais besoin de sortir et d’explorer le monde. New York était un rêve pour moi, c’était la ville des Strokes et des Ramones et des Yeah Yeah Yeahs. Et puis c’est devenu ma ville, celle de mon groupe, celle où vivait ma meilleure amie. J’avais peut-être envisagé de la quitter lorsque le groupe avait dérapé et que j’ai perdu Harley de vue, mais au final il a fallu que les zombies me forcent la main pour que j’entre dans le tunnel Lincoln. « En fait je suis parti quand je n’ai plus eu le choix… Le virus avait infecté l’île et j’ai décidé de traverser au New Jersey. Finalement, je suis revenu dans l’état de New York pour rejoindre le labo. Et depuis je sème le trouble partout où je passe, quand je décide de rester à l’intérieur du camp il va sans dire. » C’était mon histoire, en gros. Pas de détails, mais pas de mensonges non plus.

Lorsque les premières notes de Come As You Are décollent, je passe les CD du côté conducteur, histoire de ne pas monopoliser trop longtemps le système de son. « Et toi, dis-moi, pourquoi as-tu décidé de venir nous rejoindre ? » Pour ma part, c’était la nourriture facile et la paix d’esprit, mais peut-être a-t-il d’autres raisons de son côté.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeVen 22 Sep - 11:35


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Une chose est sûre : le courant passe bien entre Oliver et Naël. En même temps, pas étonnant, ils ont beaucoup de points en commun. On dit, en général, que ce sont les opposés qui s'attirent ... Mais avec eux, c'est différent. Amicalement, ils sont fait pour s'entendre, c'est sûr. Naël ne sait pas si une réelle amitié est possible dans un monde comme celui-là - du moins pas au sens où on l'entendait autrefois, bien qu'il n'y soit familier que de très loin -, mais ils peuvent toujours essayer. Passer un peu de temps ensemble et, ainsi, se remémorer de bons souvenirs concernant leur vie d'avant. Celle qui, forcément, leur manque un tant soit peu. Pour Naël, c'est assez étrange : il a toujours vécu ce genre de vie - sans les rôdeurs bien sûr -. Toujours, ou presque. Il était sur les routes, vivait dans sa voiture et passait le plus clair de son temps seul, à chantonner et bouffer des bonbons. Ça lui allait bien. On ne peut pas dire que rien n'a changé, depuis, mais il n'évolue pas non plus un monde totalement aux antipodes de ce qu'il avait autrefois. Et ça lui va toujours aussi bien. Il est juste content d'apprendre à connaître Oliver, et de découvrir comment lui vivait à New-York. Ils n'en gardent vraiment pas les mêmes souvenirs et c'est normal. Mais, il est vrai, Naël ressentait, et ressent toujours, un certain manque quand ils en parlent. Rien n'égale jamais la Grosse Pomme. On trouve tout là-bas, comme l'explique si bien Oliver. Enfin, on trouvait de tout. Cela doit bien avoir changé à présent ... « Ce n'est pas faux ... Je comprends que tu aies pu y rester si longtemps. » Et jusqu'au bout, s'il en croit son récit. Il aura tenté le tout pour le tout, mais la réalité, et l'horreur de celle-ci, ont finit par le rattraper et le forcer à s'en aller. C'est comme ça, c'est la vie. Naël, sur ce coup-là, ne peut pas comprendre ce qu'a ressenti Oliver à ce moment-là. Sans doute un mélange d'horreur, de tristesse et de nostalgie desquels il n'est pas familier. Pas du tout. « Pfiou. Ça a quand même dû te faire drôle une fois que tu as dû quitter New-York ... »

Vivre à un seul endroit -ou presque- toute sa vie et tout perdre du jour au lendemain, forcément cela a des conséquences. Naël ne l'a pas vécu, et ne peut qu'essayer de le comprendre ... Sans réel succès. Ce n'est pas dans son tempérament, pas dans ses habitudes. Il évolue dans son univers à lui, un univers que peu de personnes peut comprendre et intégrer. Logique. Il est très particulier, et il le sait. La musique résonne toujours dans leurs oreilles, mais Naël ne l'entend que de loin. Il est trop concentré sur cette discussion. Et puis, il a l'habitude, lui. Cette radio, il l'allume souvent. Ses CDs, il les écoute souvent. Enfin, moins maintenant qu'il est dans le campement. D'ailleurs, la question d'Oliver fait écho à ses pensées actuelles. Il luit faut néanmoins quelques secondes de réflexion avant qu'une réponse ne se développe. « Et bien ... J'étais avec un groupe avant. Mais on voyageait toujours beaucoup et tout ... Et puis je commençais vraiment à fatiguer. Alors je suis venu ici sans eux. » Il n'a pas envie de préciser qu'il a été complémentent abandonné du jour au lendemain. Par la faute de celle qu'il aurait pu appeler une amie, et par celle qu'il considérait presque comme sa fille - à sa façon à lui évidemment -. « On n'est pas si mal ici tu ne trouves pas ? D'ailleurs, ça fait combien de temps que tu es avec eux ? » Les questions affluent soudain et, comme il le comprend après, c'est son moyen à lui de noyer le poisson, de s'éloigner du sujet qui le tracasse le plus et qui le met mal à l'aise. C'est comme ça que ça marche, oui oui oui. « Et le vaccin ... Tu l'as fait ? » Un petit rire lui échappe quand il se rend compte qu'il est vraiment en train de poser PLEIN de questions. Mais il s'en fiche, il ne revient pas sur tout ce qu'il vient de dire. Non, il se contente d'attendre la réponse d'Oliver qui, il le sait, ne tardera pas à arriver. Enfin, en théorie. L'espèce humaine n'est pas celle qu'il connaît le mieux, et dont il maîtrise le plus tous les tenants et aboutissants.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeDim 24 Sep - 17:37


'Cause Working Just Don't Work For Me

Est-ce que cela m’a paru bizarre de devoir quitter New York ? Oui et non. Étrangement, je crois que cela m’aurait plus affecté si j’avais dû faire le choix de partir. J’aurais considéré cette décision comme une trahison. Cependant, j’avais été forcé de prendre la fuite, tout ceci était hors de ma volonté. Lorsque je repense aujourd’hui à ma vie d’avant, oui, je regrette profondément ma ville d’adoption, mais sur le coup j’étais trop préoccupé à sauver ma peau pour penser au fait que je quittais la cité de mes rêves, le cadre de vie que j’avais chéri pendant toutes ces années. À ce moment, je croyais encore que le problème des zombies se résoudrait rapidement, que le gouvernement trouverait une solution et que je retrouverais mon loft de Brooklyn sous peu… J’avais été plutôt naïf. Mais bon, je suis comme un chat qui retombe toujours sur ses pattes, jamais on ne peut me déstabiliser. J’ai croisé la route de Ferguson, puis celle des scientifiques, je me suis adapté au petit problème que posent les rôdeurs, j’ai appris à tirer… mais surtout, j’ai trouvé un moyen de poursuivre mon mode de vie d’indolence dans un monde ravagé par la mort et la violence. J’ai tout fait pour que mon existence continue de ressembler à celle d’avant, seulement elle se déroule sous les palmiers plutôt qu’à l’ombre des gratte-ciels. Pour éviter d’avoir à préciser toute ma pensée, je ne réponds à Naël que par un haussement d’épaules qu’il pourra interpréter comme il le préfère.

Des tas de question se bousculent à mon esprit lorsque mon nouvel ami évoque les circonstances qui l’ont mené ici. J’aimerais en savoir plus sur son groupe et leurs périples, et puis sur tous les éléments que Naël passe sous silence. Qu’est-il advenu de ces autres survivants ? Les a-t-il quittés d’un commun accord, parce qu’il désirait se poser plutôt que voyager, ou bien y a-t-il une autre raison derrière son départ ? Malgré ma curiosité agaçante, je préfère ne pas pousser mes interrogations. Après tout, il m’arrive aussi de répondre de façon évasive à ses questions, alors je ne me mettrai sûrement pas à lui reprocher d’agir ainsi. La conversation se poursuit sur un autre sujet de toute façon. Plusieurs mêmes, puisque Naël enchaîne les phrases les unes après les autres, clôturant par un petit rire nerveux. J’essaie de mon mieux de lui répondre dans l’ordre. « C’est vrai que c’est pas mal. Ce serait mieux si les militaires nous laissaient souffler, mais sinon… J’ai vu pire comme campement. » Nous avons la nourriture en abondance, des tentes pour nous abriter du soleil, une troupe de médecin à notre disposition en cas de soucis. Il faut faire preuve d’inventivité pour éviter les corvées qu’on nous assigne, mais autrement la vie est douce sur cette plage. Sûrement plus que celle de nomade que Naël a quittée.

« Je suis avec eux depuis presque le début. J’ai passé un certain temps à Jersey après avoir quitté Manhattan, puis il y a eu un appel radio pour inciter les scientifiques, médecins et compagnie à rejoindre un labo sécurisé. » J’ai passé tellement de temps en leur compagnie qu’ils en connaissent maintenant trop sur Oliver Swick. Certains contrevérifient tout ce qui sort de ma bouche, car ils connaissent ma propension au mensonge, tandis que d’autres ont une bonne idée d’où ils peuvent me trouver quand je me décide à fuir le boulot. C’est peut-être pour cette raison que traîner avec Naël me fait tellement de bien. Lui n’a aucune idée préconçue de qui je suis et je compte justement en profiter en abordant le sujet épineux suivant. « Ce vaccin, je te jure… J’ai été malade comme un chien à peine deux minutes après l’injection. Fièvre, nausée, vomissements, douleurs articulaires et musculaires… Je me suis mis à halluciner des trucs aussi, je voyais ma sœur aux quatre coins de la tente, c’était assez flippant. » J’ai volé toute cette histoire à un jeune homme qui s’est arrêté au camp récemment et qui a passé un sale quart d’heure par la faute du sérum. Un autre qui va sûrement regretter longtemps sa décision ! Peut-être est-ce le fait d’avoir été si honnête avec Naël sur mon parcours qui me pousse à contrebalancer avec cette histoire, qui sait. Je ne pouvais tout de même pas raconter autre chose que la vérité à quelqu’un avec qui j’ai autant de similitudes ! Mais la vérité est lassante, tandis que les inventions sont un délice. Et puis il s’agit d’un mensonge minuscule… « Et toi ? Tu nous as rejoints après l’avoir reçu ? Ou bien tu hésites toujours ? »

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeDim 1 Oct - 13:59


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Naël ressent un tel plaisir à découvrir la personne qu'est Oliver, qu'il ne se prive plus et le bombarde tout à coup de questions. Si un rire nerveux lui échappe, ce n'est pas parce qu'il regrette. Pas plus parce qu'il se sent honteux d'avoir tant d'intérêt pour lui. Non, c'est juste parce qu'il a parlé vraiment vite et que, d'une certaine façon, il a peur que certaines questions échappent à Oliver, ce qui fera qu'il ne répondra pas. Enfin, si tel est le cas, Naël n'aura pas la moindre honte à les répéter. Encore et encore, jusqu'à obtenir une réponse somme toute assez satisfaisante. Pour l'heure, Oliver n'a pas l'air déstabilisé outre-mesure et il entreprend même de lui répondre. Avec franchise, sans doute. Mais que ce soit le cas ou non, Naël ne se rendra compte de rien, lui-même n'étant pas doué pour décrypter les émotions d'autrui - ni même les siennes, à vrai dire -. « Oh oui ça c'est sûr, qu'il y a pire. » Et Naël ne fait pas particulièrement allusion à ce campement de fortune qu'il a quitté pour s'installer ici - parce que, à lui, ça lui allait plus que très bien -, mais c'est surtout à la zone qu'il fait référence. Il n'en a rien oublié. Et avec le recul qu'il a aujourd'hui, il peut dire que tout ça était franchement mal organisé. Certes, il y avait des tours de garde, un rôle pour chacun, des possibilités de partir et de sortir à volonté. Mais en comparant avec ce qu'ils ont ici, chez les sauveurs, il a la conscience aiguë que quelque chose manquait, à l'époque. Une certaine rigueur, un certain désir de faire évoluer les choses dans le bon sens et de rétablir l'ordre sur Terre. Mais assez de pensées philosophiques, Naël a une passion soudaine pour l'histoire contée par Oliver. Ainsi, il a été à Jersey après New-York. Ainsi, il a entendu un appel radio et a rappliqué ici assez rapidement après le début de l'épidémie. Des différences, finalement, qui leur permettent de se distancer l'un de l'autre après tous ces points en commun qu'ils ont bel et bien été obligés de soulever. Plutôt que de répondre et de l'interrompre dans ses réponses, Naël se contente de hocher la tête. Pour ça, ça fera l'affaire.

Tout ce qui tourne autour du vaccin est, de toute façon, ce qui l'intéresse définitivement le plus. Ainsi, Oliver s'est fait vacciner. Pendant quelques secondes, l'ancien guitariste regarde son ami différemment. Avec distance, recul et un certain besoin de comprendre. Pourquoi ? Pourquoi avoir décidé de se faire vacciner ? Pourquoi avoir fait le choix d'être malade, de subir ces affreux effets secondaires pour, potentiellement, quelque chose qui ne servira pas ? Enfin, quoi que, s'ils sont si nombreux à venir pour se faire vacciner, c'est sans doute pour une seule et bonne raison : ce doit être efficace. « Ah ouais quand même ... » Marmonne-t-il dans sa barbe tout en essayant toujours de réaliser le pourquoi du comment. Naël essaye de se mettre à sa place, mais en vain. Pour cela non plus, il n'est pas doué. En revanche, il n'a guère de difficultés à répondre à sa question. Du moment que ça le concerne lui, hein ... « Non non j'avoue que je ne l'ai pas encore fait. Et je ne sais pas, à vrai dire, si je vais me lancer ... C'est un saut de géant en avant que je ne suis pas certain d'être prêt à franchir. » Les risques qui vont avec, il les connaît. On les lui a expliqués en long, en large et en travers. Et après ce que vient de lui dire Oliver, il doit avouer ne pas se sentir plus enclin à pencher en faveur du oui, allons-y ! Soyons fous et prenons tous ces risques ! Naël y réfléchit encore. Et sans doute qu'il en aura encore pour un bout de temps ... « Mais pourquoi tu as décidé de le faire, toi ? Tu crois que ça fait vraiment effet ? Ce doit être sacrément douloureux quand même. » Revenir là-dessus est sans doute une mauvaise idée, d'autant qu'Oliver parle d'avoir halluciné la présence de sa sœur. Mais, de manière assez bizarre et inhabituelle venant de lui, Naël en a besoin. Clairement, il penche plutôt du côté du non, en ce qui concerne le vaccin - et Aelysia l'aide à aller dans ce sens-là -. Il ne sait pas s'il a franchement envie de changer d'avis ... Mais l'intérêt qu'il porte à tout ça est sincère. Et plus que réel.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeMer 4 Oct - 3:03


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Alors comme ça, Naël est lui aussi du côté des indécis ? Je n’arrive presque pas à le croire. Pas qu’il ne veuille pas se faire vacciner pour l’instant, ça non, je peux le comprendre, mais plutôt que nous aillions encore une ressemblance de plus à ajouter à la liste. On croirait presque que Naël me fait marcher depuis toute à l’heure tellement les coïncidences sont énormes. Je pourrais en devenir paranoïaque et croire à une mascarade, mais je préfère ne pas m’embarquer sur ce chemin et plutôt célébrer notre rencontre. Cela ne nous arrivera sûrement pas une seconde fois, de rencontrer quelqu’un d’aussi semblable à nous-même. Mon attention revient sur la discussion une fois la découverte assimilée. Selon mon ami, le vaccin est une décision cruciale à ne pas prendre à la légère et j’approuve d’un geste de la tête. J’ai eu l’occasion de voir bon nombre de gens le subir et je peux affirmer que dans tous les cas, le processus a été douloureux et difficile. Certains l’ont-ils regretté ? Je ne pourrais pas le dire, la plupart des gens ayant décidé de repartir là d’où ils étaient venu suite à l’intervention. De toute façon, les bénéfices de ce vaccin ne se feront sentir qu’après notre mort…

Naël me demande maintenant pourquoi j’ai pris la décision de me faire vacciner, une question qui fait frémir le menteur en moi de contentement. Il n’y a rien de plus satisfaisant que de savoir que notre interlocuteur a mordu à l’hameçon, a avalé tout rond l’énorme tissu d’invention qu’on a tricoté devant lui à son insu. Il y a des lustres que je n’ai pas eu l’occasion de sentir mon pouls accélérer et mes méninges surchauffer à la recherche du meilleur mensonge, celui qui déclenchera la réaction désirée chez l’autre. Cette réinvention constante a longtemps été mon quotidien, j’étais un maître du bobard, mais comme toute bonne chose d’antan, l’épidémie me l’a ravi. Comme nous sommes en plein retour dans le passé, nous racontant chacun notre tour nos vies respectives, aussi bien replonger également dans mes mauvaises habitudes. « Je ne sais pas s’il fait effet puisque je ne me suis pas fait mordre depuis, mais je l’espère. Quant à savoir pourquoi… C’est la même chose pour la plupart des gens qui le demandent à mon avis. Un mélange de différents facteurs qui nous poussent à subir le processus malgré les effets secondaires. Quand on a perdu quelqu’un aux mains de ce virus, on ne veut pas que nos proches ressentent la même chose par notre faute… Alors on accepte de souffrir pour eux. »

Tout en prononçant ces mots, je fuis le regard de Naël et je regarde par la fenêtre du passager. Comme si j’étais perdu dans mes pensées et mes souvenirs des êtres aimés disparus, ou comme si j’essayais de contenir mes larmes et conserver ma dignité face à quelqu’un que je viens tout juste de rencontrer. Du moins, c’est l’impression que j’espère donner. J’ai toujours eu un don pour le mélodrame, alors j’espère ne pas en avoir trop fait avec ma réponse. Pour ne pas laisser le malaise s’installer trop longtemps, je pousse un soupir et je me retourne vers Naël pour ajouter : « Et puis on a tous déjà vu un rôdeur traîner à moitié à poil, l’air complètement ridicule, mais incapable de s’en rendre compte. Je ne veux pas que ce rôdeur, ce soit moi, et que tout le monde puisse voir de quoi j’ai l’air sans chemise et pantalon. » Je ponctue la fin de ma phrase d’un éclat de rire sincère. Cette dernière raison est la seule qui me pousserait vraiment à aller aux devants de l’aiguille. Une fois mort, je me contrefiche bien de passer le reste de ma « vie » à la recherche de cervelle fraîche jusqu’à ce que je tombe de décomposition. Je n’aurai conscience de rien de toute façon.

Je lève le son de la radio lorsque la chanson suivante, que j’aime beaucoup, embarque. Je sortirai sûrement sourd de cette voiture, mais je n’en ai rien à faire. La vie est trop courte pour ne pas en profiter dans les rares occasions qui nous sont offertes de le faire. L’après-midi a été génial, à écouter toute cette musique et à discuter de tout et de rien au lieu de nettoyer les pièges à rôdeurs. Cependant, comme la vie est injuste et que les bonnes choses passent toujours trop vite, je remarque que le ciel commence à se teinter d’orangé et de rosé. Le soleil se couche et bientôt il fera trop noir pour rentrer au campement de façon sécuritaire. « Oh non je ne veux pas retourner au camp ! Je veux pas, je veux pas, je veux pas ! » Une fois là-bas, je devrais encore une fois fuir les dirigeants qui se demanderont sûrement où j’étais tandis que quelqu’un d’autre s’occupait d’incinérer les restes de zombies. « À moins que tu veuilles revenir dans le passé et camper avec Paulette, je crois que nous allons devoir nous remettre en route bien vite. »

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeDim 15 Oct - 9:46


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Sur le coup, Naël est surpris d'apprendre qu'Oliver s'est fait vacciner. Faut croire qu'avec tout ça, il s'attendait à une ressemblance de plus entre eux. Il s'est trompé, et il ne cherche pas à comprendre. Il préfère plutôt se renseigner sur ce qu'il a ressenti, sur les effets indésirables qui, potentiellement, l'ont envahi depuis qu'il s'est lancé dans cette affreuse tentative. Pour Naël, il semble évident qu'il ne se fera jamais vacciné. Mais comme on dit, il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis, n'est-ce pas ? Face au ton dramatique d'Oliver, Naël ne dit rien. Il le laisse s'exprimer sur ce qui lui pèse sur le cœur. Il l'écoute avec attention aussi, parce que ce qu'il raconte est très intéressant pour un indécis comme lui. Qui sait, peut-être que dans le fond, il a envie que quelqu'un - ou quelque chose - réussisse à faire pencher la balance en faveur du « vaccine-toi ». C'est franchement mal barré mais sait-on jamais, hein ... « Ah ouais c'est pas faux, je n'avais pas vu les choses de cette façon. » Mais lui aussi explose de rire l'espace de quelques secondes. Il vient, avec tout ça, de s'imaginer, lui, cul nu, la bave aux lèvres, errer dans les rues d'une ville voisine qu'il a visitée quelques jours plus tôt. C'est vrai que c'est fort peu ragoûtant, ça ne donne pas envie du tout. Mais cela n'aide pas Naël à y voir plus clair dans sa décision à prendre. Ou, en tout cas, ça ne le fait pas changer d'avis. Il campe sur ses positions, bien qu'il ne repère aucun mensonge dans les dires de son nouvel ami.

Il a même bu chacune de ses paroles, peu soucieux de savoir si c'est la vérité. « Peut-être que je changerai d'avis un jour, qui sait. » Il n'en est pas certain, de ça. Mais bon, face à quelqu'un que l'on pense avoir sauté le pas, difficile de dire autre chose. Naël ne sait pas comment il va se dépêtrer de cette situation mais il espère, en tout cas, qu'Oliver ne fera pas part de ses doutes à ceux qui dirigent cet endroit. Ce serait un comble que, maintenant, et parce qu'il a pris le risque de se confier à quelqu'un pouvant facilement s'approcher d'un sosie, il se fasse jeter hors du campement. Non, il ne le souhaite pas. Bien au contraire. Il veut rester là. Peu importe à quel point il est inutile, peu importe à quel point il esquive les tâches trop ingrates. Peu importe, aussi, son côté très solitaire et étrange qui lui a valu des moqueries toute sa vie - dont il se fichait comme d'une guigne d'ailleurs -. Il se fiche de tout ça. Tout ce qui l'intéresse, lui, c'est de rester dans ce lieu sécuritaire aussi longtemps que possible, sans jamais oublier de rester sur ses gardes et de garder la main en termes de tueries de rôdeurs. Oliver étant sur le camp, en plus d'Aelysia, Naël n'a pas de raison de s'en aller. Il irait où, hein ? Il errerait de nouveau seul, triste, désabusé, incapable de se retrouver une véritable raison de vivre. Ce n'est pourtant pas un pessimiste, Naël. Mais la solitude a un effet dingue et à peine soupçonnable ... Chez chacun d'entre nous.

Perdu dans ses pensées, le jeune homme remarque à peine qu'Oliver, à ses côtés, a monté le son de la musique. Il ne remarque pas plus que le soleil est en train de se coucher sous leurs yeux. C'est la voix de son « ami » qui le fait redescendre sur Terre. Là, il se braque lui aussi en réalisant qu'ils doivent rentrer au camp. Et merde, fait chier. Naël aurait aimé pouvoir rester là éternellement, à écouter de la bonne musique en très bonne compagnie. Mais c'est raté. « Je veux pas non plus ... » Il réfléchit deux secondes avant d'ajouter : « Mais y'a pas le choix. » Et ouais, il n'a pas la moindre envie de reprendre sa vie de nomade. Ni aujourd'hui, ni demain. Pour autant qu'il le sache, peut-être que ce sera le cas dans trois mois. Mais pas maintenant, non certainement pas. « Si tu veux, la prochaine fois que je pars en expédition, je te préviens ? Comme ça, tu pourras venir avec moi si ça te chante. On pourra écouter de la bonne musique sans forcément s'arrêter où que ce soit - quoi qu'il faudra trouver de l'essence à un moment ou un autre. » Pas le choix, hein ... Mais Naël n'est même pas certain que ce soit le trip d'Oliver. N'est-il pas, au contraire, plus du genre à rester sur le camp bien tranquille ? Il ne va pas le juger pour ça, évidemment. Mais ça lui ferait très très plaisir qu'il accepte sa proposition. En attendant sa réponse - qui ne tardera pas c'est sûr -, Naël entreprend de ranger les CDs. Juste là où il les avait récupérés à la base, puis il coupe complètement le moteur de la voiture. Ça y est ... C'est l'heure de retourner sur Terre. De faire face à la vraie vie.

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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeMar 24 Oct - 23:11


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Même après mon histoire larmoyante complètement fausse (et à ma petite blague pour en revenir à une ambiance plus légère), je n’ai pas l’impression que Naël a changé d’idée quant au vaccin. Il me dit qu’il se lancera peut-être un jour, suite à quoi je lève les deux mains, paumes vers le ciel, l’air de dire À chacun son choix. À mon avis, sa phrase a surtout pour but de ne pas nous lancer dans un débat sur le sujet puisqu’il pense nos opinions opposées. Il faut croire que j’avais l’air convaincu du bien-fondé de la démarche avec mon discours. En vérité, je comprends très bien mon ami de ne pas vouloir se lancer dans l’aventure. En tant que non-scientifiques, il est plus difficile pour nous de comprendre tout le travail pour mettre au point un vaccin ainsi que toutes les précautions qui ont été prises pour notre sécurité. Tout ce que nous voyons, ce sont les gens fiévreux et vomissant, ceux qui ont l’air sur le point de trépasser suite à une simple piqure. Aussi bien laisser les chercheurs régler ces petits problèmes avant de nous lancer. Après tout, nous sommes bien assez en sécurité dans le campement pour pouvoir remettre à plus tard l’injection, qui ne nous est pas imposée qui plus est.

Bien vite, le temps est venu pour nous de nous remettre en chemin. Tandis que Naël ramasse ses CD pour les remettre dans leur pochette, j’ouvre la porte du passager et mets le pied hors de la voiture. Je m’étire après cet après-midi passée assis et me tourne ensuite vers le véhicule pour répondre à la question de Naël. Partir en expédition avec lui la prochaine fois qu’il se déciderait à sortir ? Je n’avais eu besoin que de quelques secondes pour prendre ma décision. « Oui bonne idée ! Je suis déjà partant ! » Ce n’était pas particulièrement mon genre de partir à la recherche de nourriture, matériel de survie ou armes. Cependant, cela ne semblait pas le genre de Naël non plus, surtout qu’il avait insisté sur la musique que nous pourrions écouter en chemin. À mon avis, il s’agit plutôt d’une excuse pour traîner loin des dirigeants du groupe. Et puis devoir trouver de l’essence en chemin se révélait toujours moins répulsif pour moi que le genre de travail qu’on me donnait ici, au campement. Si je pouvais fuir loin des yeux du Colonel avec un prétexte qui tenait la route, aussi bien saisir cette chance. Je fais quelques pas autour de Paulette, en attendant que Naël ait terminé son ouvrage avant de me remettre à marcher en direction du campement.

Je me sens aussi épuisé qu’après un long voyage en voiture, même si la nôtre n’a pas roulé d’un centimètre. Toutefois, cette fatigue m’est plus facilement supportable que celle que j’aurais ressentie si j’étais resté au campement à nettoyer les fosses à rôdeurs. Il faut aussi dire que l’odeur d’essence est préférable à celle de putréfaction. La journée a été très agréable et surtout très instructive. Je croyais être un modèle unique dans ce monde, mais Naël et moi avons tellement de similarités que je commence presque à me demander si nous n’avons pas été séparés à la naissance. Cette pensée me fait sourire. Une fois arrivé à l’endroit où j’ai laissé mon déguisement de médecin, je me dépêche d’enfiler masque, gants et sarreau, regrettant toutefois de ne rien avoir sous la main pour faire office de fausse hémoglobine. Bah, il faudra faire sans ! De toute façon, les gardes seront sûrement sur le point d’être relevés vu l’heure, il se peut donc qu’ils fassent preuve de moins de suspicion à notre égard, pressés d’aller retrouver la tente-cafétéria. « Alors, prêts à retourner au campement ? » Il faut aussi que mon garde du corps retrouve son expression féroce si nous voulons retraverser sans encombre.

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HJ : Est-ce que ça te va si on clôt le sujet avec ta réponse ? Smile
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MessageSujet: Re: 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens 'Cause Working Just Don't Work For Me || Naël S. Warrens Icon_minitimeJeu 2 Nov - 18:39


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La proposition de Naël tient la route, et a de multiples objectifs. Le premier étant, bien sûr, de nourrir un peu Paulette. Mais il y a aussi tous les plus petits buts, qu'il ne peut dire à voix haute sans craindre d'être mal vu. Avec Oliver, cela passerait sans doute mieux, puisqu'il lui ressemble énormément. Néanmoins, Naël ne peut se permettre de prendre le risque. Tout comme il a veillé à vite laisser de côté le sujet "vaccin", sur lequel des divergences d'opinion ont commencé à paraître. Aussi étonnant cela puisse-t-il paraître venant de lui, Naël se sent vraiment très bien sur le campement des sauveurs. Aelysia n'est sans doute pas étrangère - du tout - à ce sentiment. Et savoir, désormais, qu'il y a une personne comme Oliver vers qui se tourner ne fera que renforcer cette impression et ce besoin viscéral de se faire accepter. Evidemment, il a encore du chemin à parcourir avant d'être bien vu par tous - et ce n'est pas non plus son but - mais c'est en bonne voie. Il préfère rester sur ce sentiment-là plutôt que d'explorer trop en profondeur ce qui le sépare de ceux qui vivent ici. « Génial ! On programmera ça alors. » Si c'est possible, le sourire de Naël s'élargit encore. L'idée de pouvoir faire une petite sortie avec lui lui plaît vraiment beaucoup. Il sent qu'ils vont beaucoup s'amuser et avoir l'occasion d'écouter de multiples musiques. Toujours dans l'univers qui lui plaît, cela va sans dire. Avec un peu de chance, ils trouveront peut-être de nouveaux albums là où ils iront ... Il y en a bien dans les stations essence, n'est-ce pas ? Enfin, rien ne dit, déjà, qu'ils trouveront du carburant, mais bon ... Il faudra bien essayer, à un moment.

Pour l'instant, ils doivent rentrer au campement. Plus tard, dans les jours à venir, ils pourront se pencher plus amplement sur cette sortie. Naël doute que Oliver soit du genre à sortir souvent, du coup il s'occupera lui-même de tracer une route potentielle. Faudra qu'il trouve un plan mais il doit bien y avoir quelqu'un, dans le coin, qui en ait un, n'est-ce pas ? Encore faut-il qu'on veuille bien lui prêter ... Enfin, il réglera tout ça plus tard. Naël s'assure que tout est en place, et qu'il ne laisse rien de risqué derrière lui avant de sortir de la voiture à son tour. Oliver n'est pas loin de là, et ils sont assez rapides à se (re)mettre en route. L'ancien guitariste prend soin de ranger ses clés dans les poches de son jean, puis il s'efforce de redevenir le garde du corps qu'il était, en sortant. Normalement, les militaires ne seront plus les mêmes qu'à l'aller, mais sait-on jamais ... Et puis, prendre un rôle, comme ça, ça lui plaît. Ça lui plaît même beaucoup. « Oui ... Allons-y ! » Un bref regard lancé en direction d'Oliver, et Naël réalise que lui aussi est paré. De nouveau apprêté comme un scientifique ... Qu'il n'est pas. En quelques minutes à peine, les deux compères arrivent devant les militaires, et franchissent l'entrée du campement. Ils n'ont pas posé beaucoup de questions ... Et tant mieux. Cela leur a évité de mentir de nouveau, même si Oliver semble particulièrement doué à ce jeu là. Une fois un peu plus loin de là où se tiennent les gardes, Naël se tourne en direction d'Oliver. « Bon et bien à bientôt pour cette sortie alors. Ça a été un plaisir de te rencontrer. » C'est avec étonnement que Naël réalise, sur le chemin du retour jusqu'à "sa" tente, qu'il pensait vraiment ces derniers mots. Il a été sincèrement heureux de faire la connaissance de quelqu'un comme Oliver. Et venant de lui, c'est quelque chose.

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