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Salomé Olsen

Salomé Olsen
Salomé Olsen
SUPER MEMBRE
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× Âge du perso : : 25 ans

× Caravane + colocataires : : Autrefois dans la caravane 9C avec Valentina M. Gomez. Désormais dans la caravane 1D avec Mason Pope.

× Poste assigné : : Autrefois assistante dans les champs, désormais cultivatrice de fruits et de légumes.

× Effets du vaccin : : Aucun, car non vaccinée.

× Messages : : 1142

× Points de vie : : 282

× Copyright : : Avatar (dracarys.) | Signature ()

× Avatar : : Alycia Debnam-Carey

× Et ton p'tit pseudo ? : : SneakySkunk




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MessageSujet: Cut-me-no-slack Cut-me-no-slack Icon_minitimeLun 19 Aoû - 3:40

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Fear keeps us focused on the past or worried about the future. If we can acknowledge our fear, we can realize that right now we are okay. Right now, today, we are still alive, and our bodies are working marvelously.
L’air est lourd d’humidité ce soir. La sérénade des insectes est assourdissante également. Depuis qu’elle a mis un pied à l’extérieur, qu’elle est retournée explorer la ville abandonnée, qu’elle a croisé des survivants dehors, elle a complètement oublié les mauvaises choses qui l’attendaient dans ce village. Saïd n’est pour elle qu’un souvenir, qu’un type qu’elle a menacé de dénoncer. Chose qui, pourtant, n’est jamais arrivé. Alors qu’elle entrait dans la bâtisse, la dernière fois, son regard a croisé celui d’un garde, un ami de Mason Pope. Elle a eu peur que ce dernier imagine qu'elle venait dénoncer Mason. Alors, elle a simplement fait demi-tour, espérant stupidement que Saïd aurait compris le message, qu’il la laisserait tranquille.  

Ça lui fait du bien, le soir, lorsque les habitants prennent refuge dans leur caravane ou lorsqu'ils se rassemblent pour terminer la soirée à la place publique avant que l'heure ne soit au sommeil. Même si Salomé apprécie la présence de ces personnes, qu'elle sent son humanité revenir grâce à la bonté d'une poignée de proches, elle affectionne ce moment de la soirée où elle vient discrètement faire sa lessive au bord du lac.

- Merde.

En chemin vers le lac, elle se cogne l'orteil sur une bouteille vide laissée dans l'herbe. En voulant éviter de tomber, son panier de vêtements s'est renversé. Elle venait les laver de toute manière, alors même s'ils sont davantage salis. Une petite voix en elle déteste voir les déchets traîner. Le monde est peut-être parti en vrille, mais il n'est pas à négliger non plus. Elle n'est pas pressée, prend le temps de ramasser la bouteille en vitre. Les lueurs de la soirée lui permettent de voir que c'est une bouteille d'alcool.

- Certains se sont amusés ce soir, elle pense à voix haute.

C'est en se retournant pour aller déposer la bouteille sur une table à pique-nique que son oeil capte une curieuse forme. Sur une corde suspendue se balance un drap blanc encore lourd d'humidité. Quelqu'un l'a laissé sécher au gré du vent. Mais ce n'est pas le drap qui l'interpelle, plutôt ce qui se trouve derrière. Elle plisse les yeux. Une silhouette masculine? Ce n'est pas évident de voir dans la pénombre. Est-ce la personne qui s'amuse à laisser traîner ses boissons ici et là? Elle n'est pas d'humeur à ce qu'un gamin essaye de l'effrayer. Elle ne sait d'ailleurs pas si la personne regarde dans sa direction. Mais elle a peur, c'est plus fort qu'elle. Son coeur devient d'abord trop calme, comme s'il permettait au reste de ses organes de s'activer pour qu'elle daigne prendre ses distances.

Mine de rien, elle revient sur ses pas sans lâcher la bouteille. Elle s'accroupit à la hauteur de son panier, commence à remplir celui-ci des vêtements tombés. Malgré elle, ses doigts tremblent. Sur le dessus du tas, elle laisse la bouteille. Non pas pour la jeter immédiatement, mais pour s'en servir si jamais on lui voulait du mal. C'est stupide, elle pense. Rien ne peut arriver de grave. La communauté est sûre. Elle doit s'en convaincre. Elle n'est pas en état de panique extrême au point d'analyser ou d'envisager le pire. Elle a presque peur de se redresser pour faire demi-tour vers sa caravane. Elle inspire, se lève.

ToScroll, 2018

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Saïd Tucker

Saïd Tucker
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Roxanne - Ambroisie - Anissa - Logan - Aileen et Logan - Clint - Ryan- Salomé - Samira

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MessageSujet: Re: Cut-me-no-slack Cut-me-no-slack Icon_minitimeVen 30 Aoû - 15:25

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Fear keeps us focused on the past or worried about the future. If we can acknowledge our fear, we can realize that right now we are okay. Right now, today, we are still alive, and our bodies are working marvelously.
Tout le monde riait comme des hyènes folles autour de lui, et Gale se sentait pris au piège au coeur de tous ces bestiaux. Ses poings se pressèrent autour de ses oreilles, comme ultime recours pour que les cris cessent de lui déchirer les tympans, et faire des lambeaux de son coeur sensible d'enfant.

Arrêtez. Je ne suis pas un bébé. Je peux le faire. Je peux tuer moi aussi. affirma-t-il, une voix montant dans les aigus lorsqu'il se sentait attaqué, ce qui était le cas à cet instant. Du haut de ses huit ans, il essayait de faire face, la tête haute, face à ses camarades de classe qui s'amusaient à le tourmenter à la première occasion. Parce qu'il est maigrelet, parce qu'il est adopté, parce qu'il n'est pas comme les autres. Il est gentil. Trop.

Tuer quoi ? Ta dignité ? Tu vas pleurer encore si on arrache les oreilles d'un renard ? ricanna Orian, le chef de la bande, douze ans bien tassés.

Ou te plaindre à Saïd parce qu'on t'aura donné un peu trop de coups ? Booouhhh Papa ils sont méchants avec moi. C'est même pas ton vrai père. Tout le monde le dit. Quoi ? Ton vrai père ne voulait pas de toi ? ajouta Riven, le bras droit du caïd de la bande, en se penchant vers le plus faible, impitoyable, avant de lui balancer le poing dans la figure qui envoya le plus jeune s'étaler au sol, sous les rires sadiques des autres enfants.

Fais tes preuves, si tu veux t'intégrer. Rapporte moi une tête, et je te prendrais peut-être au sérieux.
persiffla Orian, en lui tournant résolument le dos. Tous, ils le laissèrent par terre, et Gale serra la terre sous ses doigts, et cracha un jet de sang. La détermination dans les yeux. Il allait tuer quelqu'un. Il leur prouverait, à tous, qu'il n'était pas moins qu'eux.

Gale avait bien remarqué les regards de son père sur une survivante… Salomé Olsen. Ainsi, il pourrait plaire aux autres de sa classe, et rendre fier son père. Durant des semaines, il a préparé son coup, il a étudié ses habitudes. Il a bien vu comment son père la regardait. Il la voulait morte. C'était donc une bonne chose. Caché derrière un drap blanc, le gamin attend le bon moment… Il a volé un couteau dans les propres vols de son père. Ce dernier qui le cherchait depuis des heures…


Gale ? que le basané gueulait à tout va, à la recherche de son fils. Il voulait lui parler d'une chose importante. Qu'à partir de ce jour, il serait à nouveau bien plus présent pour lui, que l'alcool … Il allait ralentir. Car voir son fils s'endormir dans sa couchette, pour au moins avoir son odeur, cela lui brisait le cœur. Saïd voyait bien que son fils ne s'intégrait pas, et il voulait faire tout ce qui était en son pouvoir pour l'aider.


Gale ! Saïd n'abandonnait pas, les mains en porte voix. Le jeune gamin entendait les appels incessants - et presque désespérés - de son père, mais il ne pouvait pas sortir de sa cachette, pas tout de suite.

En s'approchant Saïd tomba sur la vision d'une Salomé, au lac, un panier en osier, garnis de linges sales, entre les mains.

Mais qui voilà... siffla l'arabe entre ses dents, en décidant qu'il pouvait bien faire un léger détour.

J'attends toujours que Vance vienne. Tes jérémiades ne l'ont pas intéressé ? questionna avec une belle ironie le bouclé qui peinait à trouver le sommeil depuis que la jeune femme avait décidé de jouer aux dénonciations.

ToScroll, 2018

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Salomé Olsen

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MessageSujet: Re: Cut-me-no-slack Cut-me-no-slack Icon_minitimeLun 2 Sep - 15:02

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La voix de l'homme la fait tressaillir, car il arrive derrière elle, d'une voix abattue. Un regard vers le drap, elle ne distingue plus de silhouette. Hallucination avec les ombres? Était-ce Saïd qui était caché? Peu importe qui était là, il semble s'être déplacé. Elle reporte son attention à l'homme.

- T'es soûl?

La question est la première qui lui vienne à l'esprit à voir son état tendu. Sans oublier cette bouteille vide qui pourrait éventuellement être la sienne. Et malgré tout, Salomé sait qu'il n'est pas dans cet état à cause d'elle (du moins pas en majeure partie). Saïd refoule beaucoup d'émotions, beaucoup de mauvaises actions. Elle le sait, ils ont eu cette discussion, autrefois et récemment. Saïd se laisse transporter vers la noirceur sans lutter, visiblement incapable de faire des efforts. Ce sont des observations d'une fille qui cadre mal les gens. Peut-être a-t-il toujours été cet homme malveillant qui empoigne le bras des femmes, leur soufflant des menaces de mort au creux de l'oreille.

- Je n'ai rien dit à Vance. Pas encore.

Elle aurait pu mentir. Mais savoir que Saïd est peut-être sous l'effet de l'alcool lui donne une impression de déjà vue : la violence de Mason, sa façon de lui tirer les cheveux pour la clouer au sol. Elle avait oublié ce détail, Salomé, après toutes ces années. Elle se souvenait de la force brute, mais pas des doigts entrelacés si brusquement à ses mèches. Heureusement qu'elle garde de bons moments passés avec Pope en mémoire, parce que sinon elle s'en voudrait de lui avoir pardonné.

- Tu devrais rentrer dormir, Saïd.

Elle ose s'approcher malgré l'altercation de la dernière fois, mais c'est surtout pour qu'elle puisse contourner : elle fera sa lessive une autre fois. Immobile une fois à un mètre de lui, elle se sent obligée d'être plus douce que la dernière fois. Maintenant qu'elle sait qu'il est au village, la surprise de le croiser est moins forte.

- Considère-toi chanceux que je prenne mon mal en patience, parce que j'aurais vraiment voulu qu'ils te fassent payer.

Sa voix se veut calme, mais c'est dur de ne pas céder à cette haine qui la submerge en sa présence. En réalité, l'occasion ne s'est pas présentée correctement pour le dénoncer. Et Salomé, qui préfère généralement ne pas mentir, sent l'angoisse monter d'un coup. Elle n'arrive pas à ressentir le besoin de lui pardonner. Non, elle ne pourra jamais pardonner ce que qu'il a fait. Oui, ils vont entendre parler des menaces de la dernière fois.

Heureusement que son panier crée une distance supplémentaire entre eux. Elle n'aurait pas supporté qu'il ose encore une fois la toucher. Est-ce qu'elle peut espérer qu'il soit dans un autre état d'esprit que la dernière fois? Qu'il se soit calmé après les menaces? Saïd a trop fait de mal à répétition pour s'en sortir une nouvelle fois. Lorsque l'occasion se présentera, Salomé ira dénoncer. Mais pour ça elle doit avoir en face d'elle les bonnes personnes, pas des gardes qui se moqueront et prendront le partie de Said. Et il est important que les amis de Mason ne soient pas à la bâtisse principale. Elle tient à son intimité. Saïd devrait s'estimer chanceux qu'elle soit apte à prendre sur elle certaines actions posées.

ToScroll, 2018

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Saïd Tucker

Saïd Tucker
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MessageSujet: Re: Cut-me-no-slack Cut-me-no-slack Icon_minitimeVen 6 Sep - 18:32

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Fear keeps us focused on the past or worried about the future. If we can acknowledge our fear, we can realize that right now we are okay. Right now, today, we are still alive, and our bodies are working marvelously.
- T'es soûl?

Le sourire vil de Saïd franchit la barrière de ses lèvres, alors que tel un prestidigitateur il sort une bouteille à moitié pleine de son manteau en la levant bien haut.

- J'ai L'AIR d'être SOÛL Salomé ??

Demande le survivant à la seconde précisément où son pied droit trébuche à cause de morceaux de verre brisés au sol, sur cet humus irrégulier. Ce n'était pas les morceaux de verre du grand bouclé, mais il reconnaissait là les traces d'un amateur de rhum maison.

- Quoi ? Tu vas me mettre sur le dos toutes les bouteille brisées que tu trouves par terre maintenant ?

L'interroge le basané, avec ce qu'il estime être de l'humour. Ses pas le rapprochent non seulement de la survivante, mais également de son fils toujours caché derrière le drap blanc prêt à l'attaque… Attendre le moment propice, c'est la marque de la race intelligente. C'est Saïd qui lui a appris.

- Je n'ai rien dit à Vance. Pas encore.

Poursuit la grande brune. C'est donc pour cela que personne n'est venu le chercher… Qu'attend-elle ? Qu'il perde la tête et se dénonce tout seul ?

- Pourquoi ?

Questionne-t-il. Même si, franchement, on s'en fout du pourquoi ! Parce que…

- ça ne m'empêche pas de mal dormir la nuit. A chaque fois que je ferme les yeux, j'ai peur de ne jamais me réveiller. A cause de toi mon fils sera livré à lui-même. Seul. Sans personne pour le protéger. Et je ne le permettrai pas. Personne ne lui fera de mal sous prétexte qu'une petite cruche ressent l'envie de jouer aux justiciers. Mais je vais t'apprendre Salomé, que tout n'est pas blanc ou noir. Si tu penses libérer le monde d'une personne à peine humaine, tu oublies toutes les bonnes choses dont elle peut recéler sans que tu ne puisses le soupçonner. Tu croyais quoi hein ? Que je n'étais qu'un monstre ??! Et non Salomette, tout n'est pas si simple…

Un rire sans joie échappe au brun, alors qu'inconsciemment peut-être, le basané lève le nez vers la pleine lune qui les éclaire. Une nuit fraîche sans nuages. Seul le vent ose les déranger, faisant voler les embruns de l'un à l'autre, et des odeurs que même un Saïd bourré finit par reconnaître. Gale. Il n'est pas loin. Ou alors il est passé par là…

- Tu devrais rentrer dormir, Saïd.

Le dénommé Saïd éclate d'un rire froid, tout en reprenant connaissance de la discussion qui a cours. Pour faire passer ces paroles qui lui ont brûlé les oreilles, l'arabe boit une nouvelle gorgée de sa boisson. Certes, il va ralentir, c'est sa lubie du moment… Mais ce n'est qu'une gorgée…

- Et si je n'en ai pas envie, hein ? Et si je voulais plutôt mettre fin au risque que tu engendres ?

Questionne le brun, avec intérêt.

- Considère-toi chanceux que je prenne mon mal en patience, parce que j'aurais vraiment voulu qu'ils te fassent payer.

Here we go again : Salomé, la blanche colombe ! Elle, elle n'a jamais rien fait de mal, soi-disant ! Si la justice existait pour tout le monde cette planète ne serait remplie que de fantômes et de regrets d'avoir inventé une règle aussi stricte. L'ordre n'est jamais parfait, il faut le plier, le tordre, à sa convenance. Sinon, personne ne s'en sortirait. Malheureusement, ce sont toujours les plus pourris qui manient le mieux l'art de la "justice".

- Moi aussi j'ai envie de plein de choses. Mais on n'a pas toujours ce qu'on veut Salomé. Même si parfois, ce qu'on veut… On peut l'obtenir, avec de la patience. Et un peu d'intelligence.

Poursuit Saïd qui tient à présent sa bouteille d'une drôle de manière, comme s'il la soupesait… Pour estimer sa puissance, sa lourdeur, la puissance d'un impact potentiel. Mais non, tuer Salomé ici et maintenant n'est pas une bonne idée. Elle serait capable de hurler et de réveiller tout le village. Il faudrait l'emmener dehors… Et la livrer aux rôdeurs. Et Saïd pense à Roxanne… Qu'est-ce qu'elle en penserait ? Dans le fond, c'est sans doute pour la blonde que Saïd n'a pas encore mis fin à l'existence de Salomé. Roxanne l'éloigne de ses envies de meurtres, de son manque de scrupules, en lui rappelant l'humain qui se loge encore en lui. Cet homme qu'il peine tant à retrouver lorsque son démon est là, à ranimer les facettes les plus sombres du spectre immense de sa personnalité. C'est ce qui rend la situation si complexe, ses envies assassines VS son envie douloureuse de ne pas décevoir la seule personne qui a sû lui pardonner et croire en lui. Non. Il ne peut pas la décevoir. Pas une nouvelle fois… Du bout des doigts, Saïd laisse tomber au sol, dans un bruit étouffé par les touffes d'herbe, ce qu'il pensait devenir une arme. Pour l'instant du moins.

- Te tuer c'est me ramener en arrière. Ce serait comme si je n'avais pas évolué depuis ma tentative de suicide. Mais quoi que tu puisses en penser : ce n'est pas le cas. Et j'ai envie de te tuer Salomé, c'est vrai, sache le. Car ce serait facile. Et que je me sentirai enfin pleinement libre. Et peut-être qu'un jour je le ferai. Comme peut-être qu'un jour tu me dénonceras à Vance pour les fautes que j'ai commises. Tu m'as plongé dans le doute, mais ce soir, je t'entraîne avec moi. Comme moi, on pourra te retirer ta vie au moment où tu t'y attendras le moins. Au moment où, peut-être, tu te sentiras la plus heureuse. Bienvenue dans le monde du doute et de la paranoïa. J'espère que tu y passeras des moments aussi délectables que les miens.

Elle a fait de sa vie un Enfer, ce n'est que "justice" que lui rendre la pareille.


ToScroll, 2018

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Mason Pope

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MessageSujet: Re: Cut-me-no-slack Cut-me-no-slack Icon_minitimeMer 9 Oct - 20:06

Il y a des habitudes qui se font grâce à la famille, aux amis. Comme celles qui consistent à prendre un repas par jour avec son frère et Emily. Il y a des habitudes qui se font grâce au travail. Comme celle de surveiller Salomé quand elle travaille au champ, et que lui se retrouve à couvrir la zone du mur près des terres cultivables. Et il y a ces habitudes malsaines qui ne sont créées que par une seule et unique chose ; un tourment égoïste qui ensevelit le reste du monde. Ces voix qui ne cessent de vous envahir le cerveau quand une pensée n’est pas fugace. Les choses sont difficiles à vivre pour ceux qui ne les acceptent pas. A croire que Mason parvient à garder le sourire, parce qu’il accepte complètement ce qu’il est. Aux yeux des autres, aux yeux des siens, mais surtout dans ceux de Salomé. Le monstre de la chambre enfantine n’a plus rien de vicieux ; miraculeusement guéri.

Comme tous les soirs, il part en compagnie d’une quelconque personne pour évacuer les frustrations de la journée. Faire le tour du camp en courant est la dernière chose qu’il fait de la journée. D’abord, ils suivent un chemin ensemble. En discutant, ou en silence, tout dépend de la personne qui ce trouve à ses côtés. Puis leur chemin se sépare lorsqu’ils arrivent près du point d’eau ; c’est là que Mason s’éloigne pour prendre son souffle, pour prendre sa clope s’il en a une. Surtout pour laisser ses yeux découvrir Salomé qui s’en va laver son linge au moment le plus mal choisi de la journée. Elle réfléchit de façon étrange ; comme personne d’autre, c’est surement ce qui le fait tant fondre.

Si parfois il ne la voit pas ; car il est arrivé trop tard (jamais trop en avance car il attend toujours), ce soir là, les choses sont différentes. Les cheveux longs et doucement parfumés de Salomé ne sont pas seuls ; les boucles entremêlés d’un homme sont à ses côtés. Saïd, sans l’ombre d’un doute. Mason le reconnaîtrait entre cent avec sa tignasse qu’il a envie d’attraper pour tout couper. C’est ce qu’on faisait à l’armée. Mais dans l’ombre, Mason préfère rester. Quitte à tirer plus lentement sur le joint d’herbe qu’il avait glissé entre ses lèvres, à bonne distance. Caché parmi les branches de ces arbres qui font un parfait coupe vent, un parfait par vue

Des brides de la conversation viennent à ses oreilles. Il comprend qu’ils parlent d’alcool lorsque l’autre sort sa fiole. Une seule phrase de Salomé vient à ses oreilles lorsque le vent souffle dans sa direction ; Je n’ai rien dit à Vance, pas encore. Ses sourcils se sont automatiquement froncés, il a failli se brûler avec la cigarette aromatisée.

” - [...] qu'une petite cruche ressent l'envie de jouer aux justiciers. Mais je vais t'apprendre Salomé, que tout n'est pas blanc ou noir [...]” Il n’entend que ça, Mason, comme si le vent et les feuilles avaient décidé de danser aux moments les plus importants.

Salomé est entouré de nombreux monstres. Mason qui pensait être le seul, se voit piqué à vif par ce qu’il entend. Par ce qu’il voit de ses yeux. La façon dont Saïd a de regarder sa promise le rend fou. Il voudrait déjà faire un bond dans leur direction pour s'immiscer entre eux. Mais il ne le fait pas, car il pense à Blaze et ses mots tranchants “ ta jalousie te perdra “ qu’il avait dit, l’autre garde. D’ailleurs, il était bizarre ces derniers moments, Blaze ; voilà la pensée de Mason lorsqu’il tire une nouvelle fois sur son joint. Derrière le draps, il aurait du voir le gamin. Mais son attention est ailleurs.

” - [...] Et j’ai envie de te tuer, Salomé…”

C’est tout ce qu’il avait besoin d’entendre, Pope, pour faire tomber son joint en se brûlant les doigts avec. Et s’il aurait tout fait pour le récupérer -à cause du manque de nicotine, en temps normal, c’est tout le contraire. De sa cachette, il sort. Ses premiers pas brusques ne sont pas entendus à cause du vent qui est passé à ce moment, comme la fin des paroles de Saïd qu’il n’a pas pu intercepter.

” - J'espère que tu y passeras des moments aussi délectables que les miens.”
” - T’as un problème, Saïd ?” Qu’il demande, lorsqu’il s’avance vers eux en passant devant ce drap tendu. ” J’suis sur qu’on pourrait avoir de ces moments-là tous les trois.”

Si connaissant Mason, ces mots pourraient être une invitation pleine d’humour, le regard qu’il pose sur le basané n’a rien d’un trop plein d’amitié. Comme le bras qu’il passe autour des épaules de Salomé ; sans lui lancer le moindre regard il fait d’elle sa propriété aux yeux de celui qui l’a menacé.
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Salomé Olsen

Salomé Olsen
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MessageSujet: Re: Cut-me-no-slack Cut-me-no-slack Icon_minitimeSam 19 Oct - 2:40

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Fear keeps us focused on the past or worried about the future. If we can acknowledge our fear, we can realize that right now we are okay. Right now, today, we are still alive, and our bodies are working marvelously.
Une bouteille sortie, à demi vide, brandit à la façon d’un trophée dont on est fier. « J’ai l’air d’être soûl, Salomé? » Les jours passent et, de plus en plus, elle déteste entendre son prénom en travers des lèvres de cet homme, craché comme une boule d'hypocrisie. Il perd pied. Ses doutes sont confirmés. Il a abusé de l’alcool. Les doigts de Salomé se referment machinalement autour du panier en plastique qu’elle tient solidement. Il commence à argumenter. Elle préfère s’en tenir à ça, à cette rencontre nocturne et fortuite, plutôt que de transformer ça en débat. Mais c’est difficile de ne pas surenchérir. Elle a toujours ressenti ce besoin de confronter, de contredire.

- Pourquoi je n’ai rien dit à Vance?

Voilà, il pose la question qui réveille son envie de parler. Mais elle n'a pas le temps de répondre. Les sourcils froncés, elle reste interdite lorsqu’il mentionne un “ fils “. A-t-il déjà mentionné un quelconque fils? Elle essaie de cacher sa surprise. Après tout, Salomé aurait facilement pu omettre ce détail, surtout si la vie de Saïd lui importait peu. Serait-ce une pointe de culpabilité à son ventre? Elle doit se raisonner, ne pas se laisser influencer. Ce n’est pas en mentionnant son “ fils “ qu’il se sauvera de sa sentence. Petite cruche. Les insultes remplacent les révélations. La dernière fois, il lui parlait de mort. Là, il se transforme en philosophe. Décidément, Saïd n’a plus toute sa tête. « Et si je voulais plutôt mettre fin au risque que tu engendres? » Et ça recommence. Il lui semblait qu’il était trop gentil. Qu’est-ce qui pourrait lui arriver, à Salomé, si elle décidait de briser la bouteille toujours dans son panier? Si elle brisait cette bouteille pour en avoir un bout tranchant, qu’elle l'enfonçait dans la gorge de Saïd? À cette pensée, elle se sent devenir un monstre ; elle déglutit. Son dégoût du sang risque d’être un problème. Saïd pourrait-il être son premier… son premier meurtre? Elle a de la colère, au fond d’elle, l’envie de se défendre pour sauver sa vie. Puissant contraste avec le confort dont elle est enveloppée en pensant aux belles choses de ce village.

Elle se sent devenir rouge de rage. Soit elle argumentera, soit elle frappera. À cet instant, sous les paroles faussement “ consciencieuses “ de Saïd, elle se sent défaillir. Comment peut-il oser lui parler de cette façon? Prétendre qu’il reprend sa vie en main alors qu’il est prêt à tuer, prêt à abandonner les gamins du village! Sans la nouvelle présence à son flanc, Salomé se sentait partir dans une rage folle, les yeux imbibés de larmes. Elle était tellement concentrée aux propos de l’arabe, que jamais elle n’a aperçu Mason se loger à ses côtés. Avec ce bras sur ses épaules, il doit sûrement ressentir toute la tension qui l’abrite.

- Ce sera sans moi, il allait partir de toute manière.

Salomé, elle pourrait se confier à Mason, pourrait lui avouer être presque morte à cause de Saïd, mais elle bloque. Autant qu’elle a bloqué au moment de le dénoncer. Si elle avait fait les choses correctement, cette discussion n’existerait pas. Saïd serait peut-être à l’isolement. Beaucoup de données externes l’influence. C’est ce qui rend la dénonciation si difficile. Pourquoi condamnera-t-elle Saïd, un vieil ami à son frère, pour le crime de l’avoir laissée pour morte, pour le crime de l’avoir menacée de mort, alors que Mason a sûrement fait pire? En général, Mason il attise ses pires instincts. Mais ce soir, il semble l'apaiser. Il prend sa défense, certes de manière territoriale et - d’où il arrive comme ça exactement? - ce qui la rassure, dans un sens.  Parce que Saïd - comme elle - vient de semer le doute à son esprit. Il a réussi à réveiller la peur de mourir, cette peur qui la prend aux tripes. Peut-elle croire que Mason soit là? Elle qui pense pouvoir tout gérer seule, ne ressent même pas le besoin de bouger. Elle voulait contourner Saïd, mais elle préfère rester immobile. Il est froid, son regard, à l’attention de l’arabe. Elle aurait eu peur d’être frappée, à cet instant précis, mais Mason est là. Elle a vu Mason à l’oeuvre. Mason il ne fuit pas, comme Saïd. Pope l'aide à se renforcer. Son coeur s’emballe. Elle doit être ce qu’elle a toujours été, celle qui s’affirme pour survivre. Elle panique, soudainement. Elle n’a pas parlé à Vance, car elle ressent la peur. Mais la boule que vient de faire naître Saïd veut jaillir, et la présence de Mason la fait grossir. Elle pourrait mettre fin à la conversation. Mais Salomé pense bizarrement.

- Saïd était un ami de mon frère et il m’a laissée pour morte.

Elle parle en fixant droit devant elle. Dans ce monde, dit de cette façon, ça lui semble soudainement banale. N'est-ce pas le lot de tous, finalement? Le dénoncer servirait à quoi? Sa propre voix lui semble curieuse.

- Si t'as envie de me voir morte, te gêne pas, si c'est si facile.

Mason s'est déjà proposé pour tuer pour elle, devrait-elle lui faire la grande demande ce soir?

ToScroll, 2018

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