I will hold as long as you like[TERMINE]
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I will hold as long as you like[TERMINE]

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MessageSujet: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeJeu 29 Mai - 22:17

Amethyst ∞ William
You saw my pain, washed out in the rain. Broken glass, saw the blood run from my veins but you saw no fault no cracks in my heart and you knelt beside my hope torn apart
Le soleil perce les rideaux de fortunes des fenêtres brisées, les rayons s'étendent sur ma peau, la réchauffant. Un nouveau jour se lève sur la dégaine de cette vie en friche, vie qui ne tient qu'à un fil, putain de vie. L'opercule de mes paupières s'ouvrent d'une paresse encore palpable : des heures de sommeil qui n'arrivent jamais réellement à reposer mon esprit étriqué, cette fatigue mentale qui ne cesse de m'enrôler dans ses abysses sans fond. Parfois, il me prend l'idée stupide que ce n'est qu'un rêve, que tout cela n'a été qu'un cauchemar abjecte et que je me réveillerais dans mon lit avec Troy et Roderick qui s'agitent dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Chose qui n'arrive jamais, laissant la réalité prend ses droits sur ma vie, me délester de mes propres illusions. A peine réveillée,  je suis déjà crevée, crevée par cette vie, rincée. Ma carcasse se redresse, l'oeil embué de sommeil, l'oeil sonde les alentours : ok, rien à craindre. Il n'y a autour de moi que des cadavres qui ronflent, profitant de leurs repos pour s'évader, partir ailleurs mais moi, mon sommeil ne me permet pas de m’évader. Constamment, les souvenirs se ressassent, me rappelle à l'ordre, me rappelle que je suis la seule qui a survécu. Ils sont tous morts, tous et il ne reste que moi, que ma foutue gueule déglinguée. Rapidement, comme une impulsion, un tic maladif, mon regard se pose sur la parcelle de sol occupée par William mais je n'y trouve qu'une couverture dépliée, du vide, un vide qui tranche. La mécanique de mon cœur s'embourbe, rate des battements, trouille implosée dans mes boulons rouillées. Où est William ? Mon visage s'affole dans toutes les directions, le cherchant avec avidité, besoin d'un contact oculaire, de le greffer dans ma réalité. C'est viscérale autant que ça m'agace en latence car qui dit dépendance, dit vautrage en beauté si William … si William … non je ne veux pas y penser. Mes mirettes le trouvent, posé dans un coin de la pièce à faire je ne sais quoi, ignorant ma présence comme d'habitude. Rassurée, je me relève, couverture en main et me plante devant son faciès, sympathie incarnée. Ironie quand tu nous tiens. « Franch'ment, tu pourrais plier ta couverture. Un peu d'savoir-vivre, l'fossile » Sur ces mots cachant avec venin mon soulagement de sa présence, je lui balance la dite couverture en pleine poire. Un bonjour à la Amethyst, de rien, vraiment. Quittant les lieux, je lâche la destination de mes pas, une habitude que j'ai dû prendre : il faut toujours qu'il sache où je suis et l'inverse est aussi dans le contrat. Un contrat qu'on a passé en sourdine, coulant de source. « J'vais au réfectoire, j'ai la dalle. J'te ramène quelque chose ou … ? Non tout compte fait, vas-y toi-même » Et je tire ma révérence de chieuse dès le matin. Au réfectoire, pas de lait, que des fruits fatigués : foutage de gueule. Du lait, on en a ramené dernièrement et ça trouerait pas le cul des gens d'en foutre au self, merde. Bon, on est mieux servi que par soi-même, non ? Je dégage de là pour me rameuter rapidement à la réserve, j'adresse un signe de tête aux gardes surveillant l'entrée avant de me stopper quand l'un deux salut William. Flexion, je me retourne direct. « T'sais … j'vais juste chercher une brique d'lait » M'enfin, commentaire inutile car de toute façon, c'est ainsi et que je râle pour la forme car le savoir toujours de près ou de loin de moi, ça me rassure, me permet de mieux respirer. « J'vais signer pour nous deux » J'accole mon nom et le sobriquet de Fossile pour désigner William, oui, oui j'ai un sens de l'humour transcendant. Je pénètre les lieux et agglutine mon regard aux rayons, histoire d'accompagner le lait, histoire de se remplir le ventre correctement. « T'vas prendre quelque chose ou pas ? » Je lui adresse un regard en biais avant de reporter mon attention sur les étagères, faisant le tour. « T'devrais t'faire une cure de vitamines, t'es pas d'la dernière fraîcheur non plus » Lui envoyer des piques ? Dieu seul sait que c'est un plaisir que je n'arrive pas à me refuser. Bien que souvent, ces piques, je ne les pense pas, les balançant juste pour le faire grogner. Son âge ? Je m'en branle complètement, il pourrait avoir 10 ans de plus ou de moins, ça ne changerait rien. William est William, point final.  
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Dernière édition par Amethyst Bartholomew le Jeu 24 Juil - 5:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeSam 31 Mai - 13:34



    AMETHYST & WILLIAM

    I will hold as long as you like.


    Chaque foutue nuit, c'était la même chose. Les rêves qui se transformaient en cauchemars. La montée en puissance d'une peur panique contre laquelle je n'étais pas capable de lutter. C'était beaucoup trop fort pour moi. Beaucoup trop fort pour n'importe qui plongé dans un profond sommeil. Pas si profond que ça en réalité. Dès les premiers involontaires soubresauts de mon corps, j'ouvrais les yeux. Nuit après nuit, c'était le même manège. Les cauchemars qui peuplaient mon sommeil et qui finissait par me réveiller, faute de parvenir à demeurer inconscient quand mon corps s'agitait. Et comme à chaque fois, soit je tentais de me rendormir, soit je me levais. Et comme ce coup ci, l'aube était là, j'abandonnai ma couverture derrière moi et m'éloignai pour me caler dans un coin de la salle. Faute d'avoir assez de chambre pour tout le monde, la plupart d'entre nous se retrouvaient dans ce truc qui servait de dortoir. On dormait à même le sol, pour laisser le confort et la tranquillité des chambres à ceux qui étaient en famille. Ou en couple. Je n'étais ni l'un ni l'autre. J'avais bien une nana dans mon sillage. Mais ce n'était rien qu'une emmerdeuse de première. Souvent je me disais que si je la foutais aux rôdeurs, je serais au moins tranquille. A nouveau. Comme avant que je ne lui sauve ses fesses de merdeuse. Sauf que voilà. Non seulement je n'étais pas ce genre de monstre là. Mais en plus, fallait bien que j'admette qu'elle ne me laissait pas indifférent. Je n'étais qu'un faible et je le savais bien. Mais c'était comme ça. Je l'aimais bien cette emmerdeuse. Et je devais être maso parce que ça ne me déplaisait pas quand elle venait m'emmerder. Comme elle le fit justement ce coup ci. Je me contentai d'un très bref coup d'oeil dans sa direction quand elle m'apostropha.

    Mais bien vite, elle me balança ma couverture sur la tronche et je grommelai quelques paroles que moi seul pouvait entendre, dans ma barbe. Putain d'emmerdeuse. Mais qui semblait, encore et toujours ,éprouver le besoin de me dire où elle allait, quand elle partait. Je ne savais pas si elle le faisait pour me rassurer. Ou si c'était pour se rassurer elle. Au cas où elle disparaîtrait ou autre, que je sache vers où aller pour la retrouver et la sortir d'un pétrin dans lequel elle se serait foutu. Elle en était bien capable cette idiote ! « Sois pas pressée d'revenir surtout. » Grommelai-je en reposant pourtant les yeux sur elle quand elle s'éloigna. Je n'allais pas faire ça, hein ? Je n'allais pas la suivre comme un toutou pour savoir où elle allait, ce qu'elle foutait et si elle ne risquait vraiment rien ... Hein ? Ca me regardait plus. Et puis merde dans cette zone, on était en sécurité ! Je fini pourtant par déplier ma carcasse courbaturée par cette position assise que j'avais adopté pendant un moment de trop apparemment. La fatigue n'y était sans doute pas étrangère. Je quittai la salle en silence, songeant que j'allais seulement demeurer dans les parages. Sauf que je n'eus pas même le temps d'arriver au self, que je la voyais en ressortir et s'éloigner. Elle allait au self qu'elle m'avait dit. « T'avais parlé du réfectoire. Pas de la réserve. » Me contentai-je de marmonner en guise de réponse. Et je la suivis sans aucune gêne, pinçant les lèvres quand je la vis signer pour nous deux. Elle et son humour vraiment merdique. Je lui en foutrais des fossiles dans la tronche à cette emmerdeuse. Elle en rajouta une couche avec son idée de vitamines. Putain ! Je m'emparai du premier truc qui me passait sous la main, un stylo, pour le lui envoyer droit dans la tête. « Prend c'que t'es v'nue chercher et arrête de m'emmerder pisseuse. » Lâchai-je froidement, avant de faire le tour des rayonnages. Bordel c'était vraiment nous qui avions ramené tout ça ? Et on n'avait même pas le droit de prendre plus que notre part. Avec un soupir, j'allai m'adosser à un mur, à côté de la porte de la chambre froide.


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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeSam 31 Mai - 21:49

Amethyst ∞ William
You saw my pain, washed out in the rain. Broken glass, saw the blood run from my veins but you saw no fault no cracks in my heart and you knelt beside my hope torn apart
Sans cesse les interrogations viennent polluer mon psychisme éparpillé. Il ne reste que des questions dont les réponses sont parties se crever ailleurs, des points d'interrogation en suspens comme des épées damoclès au dessus de ma tranche. Souvent, la même question revient : quand mon tour arrivera ? Parce qu'il arrivera bien un jour ou l'autre, je ne vois pas pourquoi la mort ne voudrais pas de ma dégaine, elle enrôle tout le monde dans sa noirceur et moi je ne fais que me faire gagner un peu plus de temps. Je me demande parfois si j'aurais la force de me plomber la gueule si un jour funeste, je me fais mordre. Me laisserais-je me transformer ? Je n'ai aucune envie de finir en rôdeur, de bouffer des gens, je n'ai pas envie de finir comme ça. Parmi ce monticule de questions, il y'a celle qui revient en sourdine, en fond sonore comme un murmure jamais lassé : William, ouais William, est-ce qu'il me laissera tomber ? Lui qui me donne souvent l'impression d'en avoir marre de ma carcasse foutue. Lui qui me donne parfois l'impression d'en avoir rien à foutre de moi et qui pourtant est encore dans mon sillon, à veiller sur mes arrières. Le jour où il en aura marre viendra-t-il ? Et moi, qu'est ce que je deviendrais ? Il n'est pas mon frère, il n'est pas relié à moi de façon tangible alors il ne me doit rien. La mort n'est pas que l'épilogue de cette vie de perdition, il y a aussi l'abandon, je le sais bien. Peut-être que ça, ça me fait bien plus peur que la mort. La mort, on ne ressent plus rien, on est fini mais l'abandon … on est encore bien en vie pour en subir les affres, en supporter la lente torture qu'est ce putain de sentiment car à chaque fois, elle ramène avec elle les griffes de la solitude, la profonde solitude. Celle qui peut arracher brutalement un cœur et l'éclater sur le sol. Un sentiment trop vu, trop connu, un sentiment qui a régné ma vie et j'en ai marre, marre.

La réplique ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde et je ne me presserai pas de revenir par pur égo mais forcément, ça me touche quelque part. J'aurais aimé être tout aussi importante pour William qu'il l'est pour moi mais les choses sont ainsi et je n'ai d'autres choix de faire avec. C'est tellement cliché de se retrouver à être dépendante de son sauveur, de son protecteur, tellement cliché de s'y être attacher aussi fortement. La vie n'est plus ce qu'elle est et je crois qu'il n'y a plus de place pour les sentiments, à quoi ça sert tout de façon si ce n'est finir troué du ventricule qui bat à peine ? « C'bon, Rockson ! M'fait pas un caca nerveux pour ça » Je ressemble à une adolescente en pleine crise d'ado, la scène ressemblant à une banale esquisse de mon feu quotidien, quand je sortais et que Troy ou Roderick surveillait que je sois bien à l'endroit que j'avais déclaré. Les relents des souvenirs me remontent à la gorge comme une bile, penser à mes frères bascule mon humeur dans ses retranchements les plus sombres. Putain de merde. « C'toi l'emmerdeur ici … Souris un peu, ça t'donnera moins l'air d'être constipé » J'attrape quelque fruits sur les étalages et m'enfonce vers la chambre froide, le croisant à nouveau, adossé au mur. Je m'y engouffre, profitant au passage de le bousculer allègrement pour le plaisir et pour le « pisseuse ». Je sais c'est puérile mais c'est un plaisir que je ne m'ampute pas. Partant à la recherche d'une foutue brique de lait, je sonde les rayons plus ou moins remplis quand je sursaute, lâchant un cri de surprise et sautant sur mes gardes quand la porte de la chambre froide se referme d'un claquement sec. « P'tin ! T'fais exprès ou quoi. Fais chier, j'ai eu peur » Trouvant l'objet de ma venue, je la secoue sous le nez de William avant de m'avancer vers la porte « C'bon, j'ai trouvé le lait, on s'barre avant de se geler le cul » Ma main se pose sur la poignée qui refuse d'aller dans mon sens. Une fois, deux fois, trois fois, la quatrième, j'arrose la porte d'un coup de pied agacé. « Fais chier … La poignée est bloquée » Flexion, extension, je me retourne vers William, soudainement inquiète et remontée contre la porte. « William, j'déconne pas, cette putain d'porte veut pas s'ouvrir » Larguant mes victuailles à même le sol, je pars en guerre contre la porte qui bouffe ma frustration et ma nervosité grandissante. J'ai pas envie de finir frigorifiée, merci bien.
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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeDim 1 Juin - 12:29



    AMETHYST & WILLIAM

    I will hold as long as you like.


    Dès les débuts de l'épidémie, je m'étais juré de ne jamais m'attacher trop vivement à qui que ce soit. Parce que c'était prendre un peu trop le risque de perdre cette personne et d'en souffrir terriblement. Malheureusement, je n'avais pas choisi ce qui avait fini par arriver. A savoir, le fait que je me sois autant attaché à la jeune personne qu'était Amethyst. J'avais pourtant tenté de repousser tous ces sentiments et tous les trucs comme ça qui me poussaient sans cesse vers elle. Mais il était déjà beaucoup trop tard. Oh je n'étais pas amoureux d'elle, ça non ! Pouah quelle horreur ! Bon en fait j'en savais foutrement rien. Je savais seulement que je tenais un peu trop à elle et que je ne savais que faire ni comment me comporter à son encontre. Le fait est que ça me tuerait de la perdre. Mais que je refusais catégoriquement qu'elle s'en rende compte ! Elle allait être encore plus emmerdante si elle réalisait un truc pareil. Je n'en doutais pas un seul instant ! Or, je ne voulais pas lui offrir des raisons de se payer ma gueule, sur un plateau d'argent ! C'était juste impensable ! Par contre, je ne pouvais pas totalement lui cacher que je m'en faisais sans cesse pour elle. Je la suivais donc encore et toujours, pour veiller sur ses fesses. Je craignais toujours qu'il ne lui arrive malheur. Même depuis que nous étions dans cette zone qui semblait être bien sécurisée. Sait-on jamais si un type croisait sa route et, la trouvant à son goût, décidait de l'embarquer dans un coin sombre ? J'ignorais si elle était taillée pour faire face à ce genre d'événement traumatisant. Si elle saurait se défendre et s'échapper face à un type un tant soit peu costaud. Je n'étais pas sûr à ce propos ...

    « Parce que tu crois que t'es plus souriante toi peut être ? T'es tout le temps désagréable gamine. » Lui fis-je remarquer sur un ton narquois. Ou alors elle ne l'était qu'avec moi. Ce qui était loin d'être impossible ! Mais ouais, c'était quand même assez chiant ! Je levai les yeux au ciel quand elle me bouscula, sans doute pour avoir osé la traiter de pisseuse. Ah oui ça se permettait de donner des surnoms bien sentis, mais quand il y avait le retour d'ascenseur derrière, ça se vexait ou s'énervait. Je ne savais vraiment pas ce qui me retenait de lui flanquer une correction à celle là. Elle avait tellement le don de m'agacer, que je la suivis dans la chambre froide sans trop réfléchir. Et quand la porte claqua, je ne réagis pas à ça, trop agacé par les paroles de la brune. « Oh ça va, t'savais que j'étais dans les parages quand même ! J'vais pas non plus m'arrêter d'respirer pour ton petit bonheur. » Lâchai-je sur un ton agacé, en attendant sagement qu'elle termine de prendre ce qu'elle était venue chercher. Avant de me figer quand elle mentionna la porte bien fermée. Merde. C'était logique putain. « Pousse-toi d'là ! » M'agaçai-je en la poussant assez vivement, pour prendre le relais. Mais non. J'eus beau tirer, lever, tourner la poignée dans tous les sens et même frapper dans la porte à coups de pieds en même temps, rien n'y fit. Elle ne bougea pas même d'un demi millimètre. « PUTAIN ! » Gueulai-je en foutant mon poing dans la porte. Je fis un bref tour des lieux pour voir s'il n'y avait pas un pied de biche ou un truc qui y ressemblerait. Mais ce n'était évidemment pas le cas. On était dans un putain de frigo ! Un frigo qui ne s'ouvrait que de l'extérieur ! « J'sais pas c'quoi l'pire. Etre enfermé dans un frigo ou être enfermé dans un frigo, avec toi. » grommelai-je en portant mes mains à mon visage. Ne pas penser au froid. Ne pas penser au froid. Ne pas ... Putain ça caillait !


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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeLun 2 Juin - 10:28

Amethyst ∞ William
You saw my pain, washed out in the rain. Broken glass, saw the blood run from my veins but you saw no fault no cracks in my heart and you knelt beside my hope torn apart
Un sourire se greffe à mes traits, un sourire faux, un mensonge taillé de toute pièce. « Oh ! J'sais être agréable … j'ai juste pas envie de l'être avec toi » Je lui envoie en pleine poire mon sourire avant de le faire disparaître tout aussitôt pour une face plus maussade. La vérité, c'est que j'aimerais être agréable avec lui, après tout, ça ne serait qu'un juste retour des choses. Il m'a évité tant de fois de finir sous terre alors il mériterait bien que je sois agréable avec lui, que je lui montre ma reconnaissance plutôt que me contenter de la ressentir sans le laisser en être le témoin mais je m'y refuse. Être agréable serait laisser une porte ouverte, ça laisserait ce que je ressens avoir raison sur moi et je ne veux pas laisser cette partie de moi gagner. Dans le silence de mes propres abysses, je peux encore m'aveugler, me perdre dans ce labyrinthe, le mien de labyrinthe. Je peux enterrer, rejeter, me coller des illusions sous les paupières pour fuir la vérité car la raison le sait fatalement : avoir des sentiments, c'est se jeter d'une falaise. C'est prendre un risque, le risque de souffrir encore une fois et tout le monde ici a eu son lot. C'est ça la triste vérité de ce monde, on se barricade derrière des murailles pour empêcher la souffrance de venir nous écorcher vifs. Pourtant, tous mes sourires, je voudrais les lui offrir à lui mais ça. Le peu de bon qui reste en moi, je voudrais le lui montrer mais je suis paralysée, handicapée, amputée. « C'sûr ! Comment ai-je pu oublier ! J'peux sentir ton odeur à des kilomètres à l'ronde » Boutade légère mais qui n'allègera certainement pas l'ambiance et ce sentiment de se retrouver prisonnier dans le froid. Je grogne sourdement quand il m'éjecte de ma position comme si j'étais un sac à patate. « Pas l'peine de m'éjecter comme si j'étais d'la merde non plus » Ce geste m'agace au plus haut point et je me retiens de lui balancer la première chose que ma main trouve sur les étagères. Chose que je ne fais pas, bien évidemment. D'un, je me retrouverais sûrement à en prendre le double en retour et de deux, j'ai pas envie de lui faire du mal, bien que parfois, je ne me retiens pas du tout. Aujourd'hui, c'est différent, je suis bloquée dans une pièce de quelque mètres carré avec lui et que je ne pourrais clairement pas me barrer d'un claquement de doigts.

Je le laisse s'énerver contre la porte, reculant sagement vers le fond du frigo, mes bras déjà en rempart sur moi-même pour contrer le froid. « J'peux en dire autant pour ma part » Mes mains me frictionnent avec fougue, tenter de m'offrir un semblant de chaleur mais c'est quasi inutile. Merci à ma foutue maigreur, le froid me grignote de toute part. A ce moment précis, je regrette de ne pas avoir plus de graisse pour me tenir au chaud. « Il f...fait f...froid, merde » Et voilà que je me mets déjà à claquer des dents en tournant en rond inlassablement. Il ne faut pas que je reste immobile, il faut que je bouge même si ça ne sert à rien sur le coup. Merde. « G...génial ! Survivre t...tout ce temps p...pour finir con...congelé ! » Comme un lion en cage, je fulmine comme une idiote toute seule à faire les cent pas. Seul moyen trouvé pour foutre un uppercut à mon angoisse grandissante ou du moins tenter. « O...On va pas cr...crever ici, hein William ? Ils v...vont bien se r...rendre compte qu'on est p...pas ressorti de la r...réserve, p...pas vrai ? » Sans réfléchir, je me tourne vers lui pour tenter de me rassurer, je le fais d’instinct, poussée par la situation présente. Puis aussi parce que c'est ce que j'ai toujours plus ou moins fait, constamment me tourner vers lui, me reposer sur lui même si parfois, ça m'insupporte. Je m'insupporte d'être si incapable de me prendre en charge correctement et d'avoir toujours besoin de lui.  
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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeLun 9 Juin - 18:32



    AMETHYST & WILLIAM

    I will hold as long as you like.


    Quelle garce. Quelle foutue garce. Franchement, ça lui coûterait quoi d'être un peu plus sympa avec moi ? Un bras ? Une jambe ? Sans déconner, je la trouvais franchement chiante. Mais je devais être sacrément maso puisque je n'avais jusqu'alors jamais trouvé le courage de me tenir éloigné d'elle. Et plus encore, j'allais quand même jusqu'à la protéger, au lieu de la laisser se démerder seule. « Ouais c'est ça. J'ai jamais entendu personne dire de toi que t'étais agréable. » Marmonnai-je avec ironie. Je me contentai de lui lancer un regard noir, en guise de réponse à ses paroles qui se voulaient sans doute vexantes. De toute façon, elle faisait tout pour me faire sortir de mes gonds. Et plus elle le faisait, plus je savais que c'était uniquement pour ça. Donc moins je réagissais. Enfin ça c'était ce que je voulais bien lui laisser croire. En réalité, pour sûr que ça me faisait chier de l'entendre me débiter toutes ces vacheries. Le pire, c'était que parfois je me demandais si elle ne le pensait pas véritablement. Et avec cette hypothèse là, difficile de ne pas être un tant soit peu vexé dans ma fierté et mon amour propre ! Et je touchai sans doute à tout ça chez elle, quand je l'éjectai comme si elle n'était pas grand chose, de devant la porte qui s'était refermée, nous faisant prisonniers. Je n'étais pas encore en panique. Nous avions connu tellement pire depuis le début de l'épidémie après tout. Même affronter de basses températures en plein hiver !

    Mais évidemment rien de tel que ce que nous étions en train d'affronter en cet instant. Un frigo, ce n'était quand même pas rien .Et je du bien reconnaître que je n'allais pas parvenir à rouvrir cette porte, malgré toute ma bonne volonté ! J'abandonnai donc cette idée. Et après un court instant à réfléchir sans trouver la moindre solution, je me détachai de la porte. Pour aller m'asseoir contre un mur. Bien vite, Amethyst se senti obligée de se mettre à paniquer et tout le tralala. Je grommelai dans ma barbe, ramenai mes jambes contre mon torse, croisai mes bras sur mes genoux et y logeai mon front pour m'enrouler sur moi même. « Ils savent qu'on est là. Si on tarde trop, y vont finir par nous chercher. » Lui fis-je remarquer en tentant de garder un entier contrôle sur mon corps, pour ne pas me mettre à trembler comme elle même le faisait. Retenir les frissons et tremblements du corps, c'était encore la meilleure façon de lutter contre le froid. « Si tu viens t'mettre près d'moi, t'auras peut-être moins froid. » Finis-je par soupirer. Je ne doutais pas un seul instant qu'elle allait refuser mon idée. C'était pourtant la seule chose à faire pour ralentir l'action du froid sur nous. M'enfin tant pis, je prenais le risque qu'elle me foute en plein visage, qu'elle préférait encore crever en se congelant, que se coller à moi d'une façon ou d'une autre.


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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeMar 10 Juin - 12:02

Amethyst ∞ William
You saw my pain, washed out in the rain. Broken glass, saw the blood run from my veins but you saw no fault no cracks in my heart and you knelt beside my hope torn apart
Une grimace insolente s'étend sur mon visage avec en bonus les yeux qui se lèvent au ciel en réponse à son regard noir auquel j'ai l'habitude. Un jour sans un regard noir de William n'est pas une vraie journée, une journée sans l'agacer signifie que je ne suis pas dans un bon jour, c'est prouvé. « Pour ça, faudrait p'être que t'arrive à te sociabiliser, m'sieur l'sauvage » En même temps, le faite qu'il s'attire aussi facilement les foudres des autres personnes gravitant autour de nous m'arrange pas mal. Manquerait plus qu'il se greffe à une autre personne et encore une autre et une autre pour qu'après je finisse floutée dans le paysage. J'ai pas envie de me faire reléguer en arrière plan et c'est ce qui pourrait m'arriver si je continue sur cette pente glissante. Sauf que voilà, c'est plus facile de lui balancer des piques plutôt que de lui dire carte sur table que je veux rester avec lui, que je crains qu'il me largue dans un coin comme un chiot abandonné. Je le regarde se rouler en boule comme un chat de son calme éternel comme si la situation ne le dérange pas des masses. Oh que j'aimerais avoir son sang froid, son calme face à toute épreuve mais je ne suis que moi. Une stressé, une paniquée de la vie. Je le fixe recroquevillé sur lui-même et là, pour le coup, il a l'air d'un petit enfant qui se cache, envolé l'image du William chieur en tout temps. Il devient juste un homme avec ses propres fêlures mais des fêlures que je connais pas, qu'il n'a jamais dit, jamais à moi. Sûrement que j'en vaux pas la peine ou juste qu'il n'en a parlé à personne. J'en suis certaine qu'il en a des écorchures, ça se sent mais c'est une voie à laquelle je n'ai pas accès, sûrement que j'en aurais jamais accès. Je capte à la volée ses mots et fait avec en ronchonnant, claquant la porte du pied au passage pour le plaisir. « C'te couperait la langue de dire  «  tout ira bien, Amethyst, ne t'en fais pas. Ca va aller » ?! » Bon, je râle pour la forme mais au fond, c'est ce qu'il vient de dire non ? Qu'on ne restera pas ici jusqu'à moisir en bloc de glace. Je reprend le contrôle de ma mâchoire mais pas de mon corps qui tremblote comme une tapette. Je sais pas comment il fait pour ne pas trembler de froid, je ne sais pas comment il fait, il m'agace à parvenir à se contrôler à ce point.

Un rire nerveux m'échappe quand il soulève l'idée de venir se poser près de lui. Un rire que je ne peux empêcher sous la perception d'un semblant d'intimité partagée avec lui. Nerveuse ? Ouais. Faut le dire, la proximité la plus intime que j'ai eu avec lui, c'est lui pissant sur un arbre, me gueulant de dégager et moi, dos à lui, à quelque mètre à attendre qu'il aie fini. Trop peureuse pour m'aventurer plus loin et pas assez folle pour me mettre plus près. Le soir, on dort pas si loin de l'autre mais y'a toujours une sacré distance entre nous et l'hiver qu'on a passé : chacun se démerdait comme il pouvait donc ouais, nerveuse je le suis. Je suis pas totalement conne, je sais bien que m'asseoir à un mètre de lui ne sera pas du tout efficace, nope, pour ce que ce soit efficace, faut que je sois collée à lui. Pour le coup, je tarde un peu l'échéance et tourne en rond encore un peu, pesant le pour et le contre avec moi-même. « C'plutôt toi qu'veut avoir moins froid. M'la fais pas à l'envers,  moi ç...ça v...va ! » Merde et mes dents qui reviennent claquer, tout pour me rendre moins crédible. Je soupire, passe mes mains glaciales sur mon visage et je capitule, perdant la bataille contre le froid et ma fierté. Ma silhouette chétive va se clouer à lui, mon épaule touchant la sienne. « T'sais, t'ressemble à un gamin triste assis comme ça » Simple constatation plutôt qu'une moquerie qui se perd. Je l'imite et enroule mes bras autour de mes jambes repliées sur moi-même. Les parcelles de ma peau en osmose avec les siennes trouvent un semblant de chaleur, il est bien plus tiède que moi, sûrement parce qu'il n'est pas aussi maigre comme moi. Je laisse ma joue rencontrer l'arrondi de son épaule et s'y poser lentement au cas-où il me virerait de là mais je pourrais plaider comme excuse de vouloir me réchauffer. Je profite de sa tiédeur pour calmer les tremblements incontrôlables de ma dégaine et j'apprécie aussi en silence ce contact inédit, peut-être un peu trop pour être encore agacée par la situation. Je suis un cas désespérant pour finir par apprécier d'être coincée ici juste pour pouvoir être si proche de William. Franchement ? Je fais pitié « C'est une bonne idée au final » Je lui décoche un coup de coude furtif dans les côtes avant de reprendre ma position défensive au froid. « T'vois, j'te fais un compliment, j'peux être agréable »  
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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeVen 20 Juin - 21:18



    AMETHYST & WILLIAM

    I will hold as long as you like.


    Bordel. C'est qu'elle avait pas tort la merdeuse en plus. C'était même sacrément vrai toutes ces merdes qui sortaient de sa bouche en cet instant. A savoir, le fait que je ne risquais pas d'entendre certaines paroles bien précises à son encontre, puisque je ne fréquentais de près, pour ainsi dire personne. En réalité, elle était la personne de laquelle j'étais le plus proche dans toute la zone. Et en sachant que nous étions plutôt comme chien et chat, on pouvait dire que ce n'était pas l'extase du côté de mes relations diverses et variées. Mais ça, c'était parce que je le voulais bien ! Et donc, pas totalement du à mon caractère de merde. Je faisais en sorte d'éloigner les gens de moi, parce que je refusais catégoriquement de m'attacher et donc risquer de perdre ces personnes. C'était aussi simple que ça. « Plutôt crever qu'me rapprocher d'ces cons. » Grommelai-je sur un ton bourru, avant de me rouler carrément en boule pour tenter de retenir tant bien que mal, la chaleur de mon corps. Rien de bien efficace, je ne pouvais pas affirmer le contraire. Mais c'était mieux que de rester à ne rien faire comme elle en cet instant. « J'vais pas non plus t'dire que tout ira bien, puisqu'on en sait rien ! » Lui lâchai-je sur un ton des plus agacés. Parce que bon Dieu qu'elle pouvait m'énerver cette nana là ! C'était à se demander comment je faisais pour la supporter depuis tout ce temps. Pourquoi, au juste, je ne lui avais encore jamais tranché la gorge ? Franchement !? Surtout que ce serait un jeu d'enfant, autant dire clairement les choses ! Alors pourquoi ne l'avoir jamais fait ? Ah oui ... Parce que faible homme que j'étais depuis toujours, je tenais trop à elle pour supporter l'idée de la perdre. Foutus sentiments de merde !

    Je fus toutefois vraiment irrité quand elle rit doucement en réponse à mes dires. Ouais, j'aurais du m'en douter que l'idée de se flanquer contre moi pour qu'on se tienne un peu plus chaud, allait surtout la faire rire. Ou carrément la dégoûter. Bon, elle n'avait pas lâché un bruit de profond dégoût. Mais un rire, ce n'était pas bien mieux. Ca me montrait juste ce qu'elle pensait de moi et de cette idée. Et dans le fond, je ne pouvais pas lui en vouloir. Je devais passer pour un véritable pervers devant elle. Quelle horreur putain ! Mais je faisais avec depuis le temps. Je m'y étais fais ! « Ah ouais toi ça va ? Alors pourquoi qu'tes dents elles claquent comme ça, gamine ? » Lui demandai-je sur un ton plus narquois qu'autre chose, regard rivé sur elle. Elle me prenait pour un con ? Pour sûr que oui. Ca aussi c'était habituel ! En attendant, j'avais raison sur le fait qu'on aurait un peu plus chaud si on se tenait l'un à côté de l'autre, qu'éloignés. Je le savais. Et, dans le fond, elle le savait aussi ! Raison pour laquelle elle fini par céder et venir prendre place à mes côtés, son épaule tout contre la mienne. Bientôt remplacée par sa joue. « C'est seulement faire preuve d'honnêteté. J'te trouve toujours pas sympathique. » Lui fis-je remarquer sur un ton narquois. Je soupirai doucement et rentrai la tête dans les épaules, un peu plus encore. Il faisait vraiment trop froid pour que l'on puisse supporter ça bien longtemps. Même en se serrant le plus possible l'un contre l'autre. On aurait pu tenter corps nu contre corps nu. Mais plutôt crever que nous infliger ça ! « Moi par contre j'le suis, d'accepter que tu t'colles à moi comme ça ! » Ajoutai-je, toujours aussi rabat joie.


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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeMer 25 Juin - 13:05

Amethyst ∞ William
You saw my pain, washed out in the rain. Broken glass, saw the blood run from my veins but you saw no fault no cracks in my heart and you knelt beside my hope torn apart
Un regard percé d'une once de tristesse passe le temps d'un instant, heureusement qu'il se roule en boule pour ne pas le capter en cours de vol. Je m'interroge momentanément si dans ces « cons » ma dégaine en fait partie, si c'est pour ça qu'une sorte de distance se maintient toujours et encore. Est-ce qu'il préfèrerait crever plutôt que de se rapprocher de moi aussi ? Le doute s'installe et je n'ai pas la force ni l'envie d'aller obtenir une réponse à cette question devenue existentielle le temps d'un instant. Je préfère meubler en m'énervant sur sa réponse, bien qu'en soi, elle n'a rien de mal sa réponse, il est honnête car évidement, on en sait rien, on ne sait rien de quand on crèvera, de si tout ira bien. Je l'ai un peu en travers de la gorge tout de même, peut-être que j'aurais aimé qu'il me mente juste comme ça, pour essayer mais me connaissant, je lui aurais sûrement fait une remarque. Je sais, je suis une chieuse de haut niveau, je le sais, je le sais. « T'pourrais au moins faire semblant » Râlements mais la vérité c'est je devrais me faire à l'idée que William n'est pas Troy ni Roderick. Il a veillé sur mes arrières tout ce temps pour je ne sais quelle obscure raison mais il n'est pas l'un de mes frères qui veillait sur moi comme si j'étais un bien précieux. Je crois que William, lui, s'en branle de ma gueule mais au moins, il dira toujours la vérité sur la situation. Mes frères avaient l'habitude de me pondre des mensonges trouvés chez bisounours-land pour me rassurer. Chose qui était efficace mais qu'un petit temps, le temps de jouer à l'autruche, de gagner quelque secondes de paix intérieur. William, lui, me mentira jamais au moins. Enfin, je l'espère.

Mes yeux se lèvent au ciel, poussant un soupire que je fais durer exprès. « Pour faire parler l'grand manitou grincheux … Gamine, gamine, c'bon, j'suis majeure, vieux pecno » Et on sort l'attirail des surnoms mielleux et tellement doux qu'on aime se lancer à la figure, peut-être trop à vrai dire. « Et alors ? D'quoi tu te plains ? J'aurais pu n'rien dire aussi. T'veux que j'te dise quoi à la place ? Que t'es la meilleure chose qui m'soit arrivé depuis ce bordel ? Que j'ai une chance inouïe d'devoir me coltiner ta présence H24 ? Que sans toi, j'suis rien ? » Je prend un peu la mouche qu'il se refuse à croire que je peux être sympathique mais au fond, comment lui en vouloir ? Je suis une chieuse à couronner d'une couronne d'épine. Reine chieuse. Ouais, tout moi. Au moins, il ne peut pas deviner que sous mon ton sarcastique, la vérité se cache dans des mots dits de façon ironique mais qui reflète certaines choses que je pense et ressens réellement « J'en suis pas total'ment sûre mais en tout cas, c'pas toute les nanas d'la zone qui pourraient s'vanter d'avoir pu l'faire un jour vu que tu les fuis comme un gay » Et encore heureux car je crois que l'idée m'insupporterait grandement. Jalousie ? Ouais grande chance. Possessivité ? Ouais, sûrement un peu de ça aussi. Surtout, y'a d'autres femmes plus âgée que moi, des nanas mieux taillées que moi pour faire un duo plus harmonieux avec cette bourrique. Je le sais au fond, y'a un écart, un gouffre d'années entre nous. Si à moi, ça ne poserait aucun problème, je suis certaine que du côté de William, y'a peu de chance qu'un jour il puisse me voir de la même façon que je le perçois. Je sais pas ce qui m'énerve le plus, ça ou le faite de le percevoir d'une autre manière que le con qui me fait chier quotidiennement. La vie a un sens d'humour bien merdique, il faut que je tombe dans une apocalypse pour faire connaissance avec les rouages tortueux des sentiments : la bonne blague. « Au fond, ça veut dire que j'suis une VIP alors ? » Ca, c'est plus une question rhétorique pour me réconforter, me dire que je ne suis pas dans la même case le commun des mortel, enfin plutôt que j'aimerais le croire. « Tout à l'heure, t'as dit que t'préfèrerais crever plutôt qu'de te rapprocher d'ces cons … Tu m'as bien accepté dans ton cercle vital tout c'temps, tu m'as pas abandonné derrière toi. C'quoi la différence entre eux et moi ? » Ma voix se veut neutre, comme si je lui demandais s'il faisait beau ou autre question banale mais au fond de moi, le calme est ravagé par un orage, un tsunami. Sa réponse, je l'attends le ventre serré, sachant éperdument que cette dernière pourra me faire l'effet d'un coup de poing et qu'elle fera, je parle à William. Finalement, j'aurais mieux fait de ne pas la poser, de rester dans le noir. J'ouvre la bouche pour lui dire de laisser tomber, de ne pas répondre, de juste la fermer mais à mon plus grand étonnement, rien ne sort de ma gorge. Bataille entre le cœur et la logique. La logique veut pas savoir pour se protéger, le cœur, lui, veut l'avoir cette foutue réponse. Amethyst, parfois, franchement, ferme ta gueule sérieux.   
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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeDim 29 Juin - 15:27



    AMETHYST & WILLIAM

    I will hold as long as you like.


    Je n'étais pas fais pour tout ça là ... Prendre une personne sous mon aile et la protéger de tout et tout le monde. Je n'étais pas du genre à rassurer les gens, à les consoler et tout le tintouin. Si quelqu'un craquait, il craquait, point. Ce n'était pas mon affaire. Ca me concernait pas et je m'en branlais complètement. Raison pour laquelle je ne tentais même pas de rassurer Amesthyst à propos de tout ça. Ce n'était vraiment pas mon affaire si elle se mettait à paniquer davantage ou je ne sais trop quoi. Franchement, elle avait passé l'âge de croire que tout finirait par rentrer dans l'ordre tôt ou tard. Se bercer d'illusions, c'était bon pour les ado. Bon, soit, elle l'était quand même un peu encore, vu son jeune âge. Mais c'était son problème putain. J'étais pas son père, ni son frère, ni quoi que ce soit d'approchant ! J'étais un foutu étranger à sa vie. « Ca s'appelle du mensonge. » Lui fis-je sèchement remarquer, agacé par toute cette conversation qui ne menait à rien. Comme à chaque fois qu'on s'adressait la parole tous les deux, en même temps ... Je grommelai pour la énième fois dans ma barbe, quand elle m'insulta à peine cordialement. Enfin en même temps quand on insultait quelqu'un, ce n'était pas pour autre chose que pour l'atteindre méchamment. Quelle idée stupide ... Quoi qu'il en soit, elle m'emmerdait sacrément. Une bonne gifle de ma part ne lui aurait pas fait trop de mal ! « J'préfère qu'tu dises rien du tout et continue d'fermer ta gueule. C'est si difficile à comprendre, bordel !? » Demandai-je un brin trop fort, sur un ton emporté. Evidemment, la vérité était toute autre. Mais je ne pouvais pas lui avouer que je préférais encore quand on se prenait la tête tous les deux, à quand c'était le silence complet.

    Quand elle n'était pas dans les parages, je ne m'en faisais que trop pour elle. Et dans un même temps, elle me manquait sacrément aussi. Putain ça ne tournait vraiment pas rond du tout là haut. En même temps ce n'était pas si surprenant que ça non plus venant de moi. C'était bien mon genre que de suivre une ligne stupide et bizarre. Je me crispai et lui lançai un regard noir quand elle me compara ouvertement à un gay. Est-ce que j'avais l'air gay ? Est-ce que le fait de ne pas m'être tapé une nana depuis des lustres, faisait de moi un gay !? « J'suis pas gay ! » Crus-je bon de lui préciser avec véhémence. Mais je réalisai presque aussitôt que dans le fond ça la regardait pas. Enfin quand même, je ne pouvais pas la laisser dire et penser des choses pareilles ! Oh bordel, sans doute qu'elle avait cru bon de faire une telle remarque, justement pour me titiller; Ca n'aurait rien de bien bizarre en fait. Elle adorait tellement me faire chier aussi ... ! « D'abord t'en sais rien. Peut-être que j'vois quelqu'un mais qu'on est discrets. » Ajoutai-je en grommelant, toujours aussi agacé qu'elle ait seulement pu émettre cette idée à voix haute. Alors qu'elle était toujours aussi collée à moi, elle me posa une question qui me fit froncer les sourcils. Je tournai le regard à demi vers elle, pas certain de comprendre ce qu'elle demandait. Quand elle reprit la parole, je grinçai des dents et détournai le regard. « J'sais pas moi. » Soupirai-je en serrant et desserrant les poings. « P'têtre juste parce que je t'ai sauvé au départ et que depuis, j'me dis que ce serait trop con d'foutre ça en l'air, en te laissant crever maintenant. » Quoi !? Je n'allais quand même pas lui avouer que je ressentais des trucs trop bizarres pour elle en mentionnant le fait que, eh bien oui désolé mais ça me faisait flipper !?


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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeLun 14 Juil - 11:27

Amethyst ∞ William
You saw my pain, washed out in the rain. Broken glass, saw the blood run from my veins but you saw no fault no cracks in my heart and you knelt beside my hope torn apart
CCe que je veux par dessus tout c'est me rendre invulnérable, me rendre inatteignable. Je voudrais que les choses m'atteignent moins, me perce moins. Parfois, je voudrais m'amputer de mes propres émotions et les balancer par dessus bord mais cela n'est pas possible. Plus que ça, m'arracher mes émotions, ça serait me réduire à être comme ces foutus rôdeurs car c'est l'essence d'une conscience qui fait la différence avec eux et je n'ai aucunement envie d'être comme eux. Non, jamais. La vérité est là, indomptable, non négociable, je ne peux pas l'éviter : je suis quelqu'un de vulnérable malheureusement et force de constater … surtout avec William. Parfois ses mots me glissent sur le corps, ne me font aucun effet pas plus que son ton abrupt habituel puis y'a ces fois où, il hausse la voix, me gueule dessus. Ca me fait toujours l'effet d'une gifle, d'un poing en plein ventre. Je sais, je devrais être habituée à force mais non, pas vraiment. Qu'il m'envoie chier comme une merde, c'est une chose mais de me faire hurler dessus, non je crois que je m'y ferais pas. Mes frères ont rarement élevé la voix sur moi, je n'ai jamais été habituée à ce genre de communication. Peut-être que si chez William mais pas chez moi, pas moi. La différence se trouve dans le faite que mes frères m'aimaient, trop sûrement pour me gueuler dessus et William, eh bien William est William. Ma silhouette sursaute un tantinet à son coup de voix, mon poing se serre alors que mes dents se plantent dans la chair de ma joue. Il veut le silence, il l'aura. Je me la ferme et me redresse, ôtant ma tête de son épaule. Le froid me force tout de même à garder ma dégaine greffée à lui alors que mon orgueil m'ordonne de me relever et aller à l'autre bout de la chambre froide. Si j'étais habillée plus chaudement, je l'aurais fait mais c'est pas le cas.

« Oh ! Quoi ? J'ai touché l'point sensible d'ta virilité ? » Je ne tiens pas ma langue et l'ouvre tout de même, plus fort que moi, je peux pas résister surtout quand je perçois que ça le fait royalement chier. Tiens donc. « Si t'es pas gay, c'quoi ton type d'femme alors ? Hein ? Balance » Je plante mon regard dans le sien d'un air provoquant, le défiant de me répondre. J'en reste pas non plus là et continue sur ma voie, me détournant légèrement pour lui faire face. « Ah ouais ? Big new ! J'serais curieuse d'savoir qui c'est vu que t'es H24 collé à mes basques ! Vas-y ! Crache l'morceau, Rockson. T'as serré qui ?! » y'a peut-être un peu trop de fougue dans ma voix, débit animé par une jalousie qui prend vie en sourdine. Si ça me fait chier ? Pas qu'un peu, ouais. Ca a le don au moins de me réchauffer sur place. Mes yeux fixent ses poings qui se dé-serrent et se resserrent en cadence alors qu'il me balance que ça serait con de foutre en l'air d'avoir sauver ma misérable vie en me laissant crever. Ca le fait tant chier que ça de veiller sur mon cul ou quoi ? J'implose enfin, le barrage s'ouvre. « C'pour t'donner bonne conscience c'ça ?! J'suis qu'un p'tin d'trophée pour t'rappeler ta B.A du siècle ?! Ah ouais c'sûr, ça s'rait con d'gaspiller ça. Moi qui pensait, après tout c'qu'on a traversé c'était parce que  j'comptais, n'serait qu'un peu, un tout p'tit peu. Connerie ! Va t'faire foutre, Rockson. J't'emmerde mais d'une force ! » Je me redresse complètement pour dégager loin de lui, tant pis pour le froid, merde au froid. La colère a le don de me faire bouger sur place, occulter un peu le froid. Mes poings s'enfoncent dans la porte dans l'espoir de signaler notre présence et qu'on nous ouvre enfin. Là, à cet instant précis, je veux être loin de lui et plus voir sa face.   
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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeLun 14 Juil - 17:13



    AMETHYST & WILLIAM

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    Je ne savais jamais comment me comporter avec Amethyst. Tout simplement parce qu'elle ne réagissait jamais de la même façon. Un coup elle demeurait froide face à mes réponses narquoises et trouvait même la force d'en rire. Alors que certaines fois ... Elle semblait vexée, voir carrément blessée. Ainsi, quand je haussai un peu le ton, j'eus la surprise de la sentir se décoller un tantinet de moi. Je soupirai mais ne bougeai pas, la laissant faire. Et finalement, même si je venais un peu de la vexer, elle ne se fit pas prier pour reprendre les moqueries à tour de bras. Putain mais elle n'arrêterait donc jamais de m'emmerder !? Fallait croire que non. Sinon, elle s'ennuierait sans doute ! « Arrête, bordel ! Qu'est-ce que ça peut t'foutre d'abord, de savoir quel genre de femme me plait et combien j'ai pu en serrer ces derniers mois, hein ? » Demandai-je avec un agacement palpable. Le fait est que je n'avais eus aucune femme entre les bras, depuis fort longtemps. Des mois avant l'épidémie, même ! Autant dire une éternité. Et le fait est que je tâchais de ne pas trop y penser. Alors pourquoi cette idiote semblait-elle décidée à me rappeler ces détails assez emmerdants en soit ? A croire qu'elle ne vivait vraiment que pour faire de ma vie un véritable enfer ! Si c'était vraiment son but, alors je ne pouvais pas nier qu'elle y parvenait très bien. Sans doute encore mieux que dans ses plus folles espérances, c'est dire ! Sauf que ça, je refusais de trop le lui montrer !

    Elle était en train de me titiller sérieusement. Quand elle voulut savoir pourquoi je continuais de veiller sur ses fesses, au lieu de juste la laisser se démerder, je du inventer une sacré connerie. Je pensais qu'elle ricanerait ou lèverait juste les yeux au ciel. Je pensais pas que ça allait la vexer, quand même ! Là, j'étais carrément surpris par sa réaction disproportionnée. Et j'eus même un peu de mal à comprendre ce qu'elle me racontait. « 'tain mais qu'est-ce qu'y t'prends encore ? » Grognai-je en la voyant cogner dans la porte. Au moins, elle devait être en train de se réchauffer maintenant. Je soupirai et dépliai ma carcasse endolorie, avec une légère grimace. Le froid engourdissait tous mes membres. « A quoi tu t'attendais hein ? Tu voulais m'entendre t'dire que je tiens à la foutue petite emmerdeuse que t'es et que j'supporterais pas qu'tu crèves ? Bah voilà, j'te l'dis, c'est le cas. » M'agaçai-je en serrant les dents. J'en avais déjà trop dit, ça commençait à m'emmerder de lui avouer tous ces trucs. Surtout en sachant qu'elle allait très certainement utiliser tout ça contre moi, pour se payer toujours plus ma gueule. C'était en grande partie pour cette raison que je tâchais de ne jamais trop lui en dire à ce sujet et encore moins à lui montrer quoi que ce soit ! « Que j'sache, des imbéciles j'en ai sauvé plusieurs. C'pas pour autant que je veille sur leurs fesses comme j'le fais avec toi. Si t'étais plus maline, tu t'en s'rais rendue compte. C'est bon, t'es contente ? »


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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeMar 15 Juil - 7:21

Amethyst Bartholomew a écrit:
Amethyst ∞ William
You saw my pain, washed out in the rain. Broken glass, saw the blood run from my veins but you saw no fault no cracks in my heart and you knelt beside my hope torn apart
La colère me submerge, augmentant mon flux sanguin qui tambourine contre mes tempes. Une colère dirigée contre William mais aussi contre moi-même. Ouais, contre ma propre dégaine pour avoir imploser de la sorte alors que jusqu'ici, je me maîtrisais ; pour m'être attaché à ce vieux pecno qui n'en a rien à foutre de tout et surtout de moi. Je suis comme piquée à vif, blessée … Putain, il a réussi à me blesser à ce point ?! Merde quoi, il a pas le droit de m'atteindre comme ça, pourquoi j'ai laissé ça se faire ? Merde, merde merde. La déception s'installe, lente mais lourde. Envolés les espoirs, bim, par terre en mille morceaux, atterrissage forcé, atterrissage foiré. « Y'm'prend quoi ? Mais y'm'prend que t'es qu'un sale con, v'là tout ! Oh et puis merde, ferme-la ! Ferme ta grande gu... Quoi ? » Arrêt sur image. Pause ! Le temps se fige l'espace de quelque secondes. Il vient de dire quoi là ? J'ai rêvé ? Ouais, je dois être en plein rêve, c'est pas possible. Sauf que le froid qui me mord la chair me rappelle que non, je ne suis pas en plein rêve. C'est la réalité. Ma silhouette se détourne lentement de la porte pour lui faire face, mon regard déstabilisé tombe sur lui et tente de le sonder, en vain. Je me dandine d'un pied à l'autre, miraculeusement silencieuse. Ces mots ont réussi à me souffler sur place et me laisser interdite. Ces mots que j'espérais tant entendre et dont je ne m'attendais pas à ce qu'ils sortent, là comme ça. Pour le coup, ouais, je suis émue mais j'attends le revers de la médaille. Y'aura-t-il la chute bientôt ? Se lèvera-t-il pour me dire « Ahaaa ! P'tite conne, je t'ai bien eue » J'attends, j'attends mais rien de tel ne se passe. Se pourrait-il que j'ai eu tort jusqu'ici ? Que je me sois trompée ? Que réellement, nous avons tissé un lien qui est tout aussi important pour moi que pour lui ?

Un moment, me faut un moment pour encaisser le truc. Mes jambes deviennent du coton, je sais pas trop si c'est l'effet que ces mots me fait ou le froid mais mon corps glisse contre la porte et bim, je me retrouve assise comme une idiote foudroyée. Prenant appuie sur mes bras, j'approche de quelque centimètres vers lui avant de me stopper, restant plantée sur le sol. « Ouais, j'suis contente même s't'viens d'me traiter d'emmerdeuse et d'insinuer qu'je suis stupide dans la même minute … enfin, ç'dépend » Je me racle la gorge, incertaine. Putain que j'aime pas être comme ça, si peu sûre de moi-même. Je l'ai pas vu venir, moi, j'ai pas pu me préparer. « T'le pensais réellement c'que t'viens d'dire ? Pas qu'j'suis une emmerdeuse, j'sais que t'le pense ça mais … le reste ? »    
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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeSam 19 Juil - 3:03



    AMETHYST & WILLIAM

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    J'avais un mal fou à comprendre Amethyst. Non, en vérité, je ne la comprenais pas et ne l'avais jamais comprise. je ne voyais pas pour quelle raison elle pouvait bien s'emporter de la sorte, simplement parce que je niais m'être attaché à elle ou quoi que ce soit de ce genre. Elle devrait plutôt se réjouir de penser que je n'avais rien à foutre d'elle. Dans le sens où je devrais pouvoir la laisser tranquille, tôt ou tard. Non ... ? Bon apparemment non. Elle continua de me gueuler dessus et s'arrêta finalement de façon assez subite. Surpris par son arrêt soudain, j'arquai les sourcils en l'étudiant du regard, pas trop certain de savoir ce qu'il lui prenait maintenant. Elle nous faisait une rupture d'anévrisme ou quoi ? Non, elle avait juste l'air complètement sonnée. Au point de se laisser glisser le long de la porte. Non sérieux, elle était en train de clamser là, non ? Je fronçai un peu les sourcils cette fois, en la suivant du regard tandis que ses fesses trouvaient enfin le sol. Bon en fait, elle était soit en état de choc avancé, soit complètement figée par le froid. Dans les deux cas, je devrais peut-être m'inquiéter un peu plus pour elle, non ? Soit, peut-être pas, vu qu'elle avait encore la force de s'avancer vers moi. Seulement de quelques petits centimètres à vrai dire. Mais c'était déjà pas si mal me semblait-il .C'était la preuve qu'elle était encore consciente et tout ça. Juste sonnée, donc, de toute évidence.

    Ses premières paroles me firent lever les yeux au ciel. Elle n'avait donc vraiment retenu que ça ? D'un côté, vu comme ça devait être trop bizarre de m'entendre dire des trucs sympas, y'avait de quoi trouver très chelou que je débite de telles paroles ! Et pourtant, si je les disais, c'était bien que je les pensais, du début à la fin ! Même si ça avait l'air de pas mal la surprendre. Et dans le fond, y'avait de quoi ! « Franchement, c'est l'genre de truc qui m'déchire la gueule quand j'le dis. Donc j'l'aurais pas dis si j'le pensais pas. » grommelai-je sur un ton assez agacé, de la voir douter à ce point. Même si d'un côté, je pouvais comprendre qu'elle ait de pareils doutes. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'elle pouvait m'entendre dire des trucs aussi sympas. Et surtout à son encontre en fait ! Enfin ouais, y'avait quand même de quoi avoir de sacrés doutes. « C'est beaucoup plus facile pour moi de t'dire que t'es qu'une sale gamine chiante que j'rêve d'étrangler. » remarquai-je toujours sur le même ton, remontant de nouveau mes jambes contre moi pour enrouler mes bras autour. Un peu comme un gamin boudeur. Ou juste comme un type qui commençait à sacrément se les peler. Voir, un peu des deux, tout simplement ! « Et arrête d'me r'garder comme ça ! Ca m'met mal à l'aie ! » Lâchai-je assez soudainement, en lui lançant un regard noir. C'était plus pour la forme que pour autre chose. je ne tenais pas à laisser un silence gênant et bizarre s'installer !


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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeDim 20 Juil - 12:51

Amethyst Bartholomew a écrit:
Amethyst ∞ William
You saw my pain, washed out in the rain. Broken glass, saw the blood run from my veins but you saw no fault no cracks in my heart and you knelt beside my hope torn apart
L'état de choc ne me lâche pas, je peine encore à encaisser les mots de William, à les situer dans ma réalité. C'était si soudain, si abrupte, je n'aurais jamais pensé qu'il les dirait et pourtant, je les attendais tellement. J'ai envie de me foutre une gifle juste pour bien me réveiller, me sortir de cette léthargie qui me ressemble pas. En une phrase, échec et maths, William est parvenu à me couper le siffler. Autant il a réussi à me foutre dans une colère sombre, autant à l'aide de quelque mots, il a réussi à me calmer d'un claquement de doigts. « D'accord, okay, j'te crois. J'te crois William » Il venait de confirmer ses dires, de leur donner une autre dimension de réel et je ne pouvais que m'incliner à ça. Il le pensait, il le pensait. Mon ton se radoucit, mon regard perd de son intensité colérique, je m'apaise au fur et à mesure, du moins autant que le froid me le permet. Commence à se pointer en moi la culpabilité de m'être autant emporter contre lui et de l'avoir insulter de tous les noms. Je n'aurais pas dû, même si au fond, ça a permit qu'il me dise ce dont je crevais de savoir, d'entendre un jour mais même, je n'aurais pas dû. Pourquoi c'est si facile pour moi de l'insulter au lieu de dire ce que je pense et ressens réellement ? Au jour d'aujourd'hui, il est franchement difficile de s'ouvrir car la souffrance n'est jamais bien loin, c'est triste. « J'sais, j'comprend. Comme il est plus facile pour moi d'te balancer tout un tas d'horreur en pleine face alors qu'je pense pas qu'ça d'toi » Se lancer à l'eau n'est pas chose aisée et je galère, faut bien l'admettre. Sûrement que c'est le moment de lui dire certaines choses que je n'ai jamais dit, après tout, il s'est jeté à l'eau et je veux pas qu'il soit le seul à le faire. Ca ne serait pas juste, pas juste du tout. Je le vois se terrer un peu plus dans son coin, ramenant ses jambes contre lui comme un petit garçon qui boude ou qui se les gèle. L'idée me glace un peu plus sur place : l'aurais-je blessé ? Je veux pas le blesser, William, je veux pas. Si quelqu'un d'autre le blesse, ça me ferait chier, très chier mais venant de moi, c'est encore plus insupportable. Je ne suis pas censée le heurter, lui qui m'a sauvé et qui a veillé sur ma dégaine tout ce temps.

« Désolée, j'voulais pas t'mettre mal à l'aise » Que je balance d'une voix étonnement douce et à bien y voir clair, depuis qu'on se connaît, c'est bien la première fois que je m'excuse auprès de lui. Les excuses, ça n'a jamais réellement fait parti de mon langage, passant mon temps à lui en foutre plein la figure et à faire la gueule si jamais j'étais vexée. D'ailleurs, je dois admettre que c'est sûrement la première fois que mon regard le fout bien mal à l'aise, je crois pas que c'était déjà arrivé auparavant. Mon regard avait quoi de différent là, à ce moment précis, hein ? Je détruis la distance qui se trouve entre nous et me retrouve face à lui, les mains posées sur ces genoux. « Dis William, j't'ai blessé ? Si c'le cas, pardon, j'voulais pas. J'aurais pas dû t'insulter et t'hurler d'ssus » Mes doigts pianotent sur ces genoux par nervosité, j'appréhende sa réaction et combat mon envie de le prendre dans mes bras. Une envie qui me vient comme ça subitement, une envie que j'ai souvent eu mais que je n'ai jamais laissé faire. Est-ce qu'il me rejettera ? Est-ce qu'il m'enverra chier ? Est-ce qu'il s'énervera ? Je ne sais pas et je ne le saurais jamais si je ne le fais pas, pas vrai ? Je me lance à l'eau : je me redresse sur mes genoux et passe mes bras autour de lui, le cœur en bordel, appréhendant sa réaction. Sans l'attendre, je continue sur ma voie avant de me retrouver éjectée. « J'te l'ai jamais dit alors que j'aurais dû d'puis tout c'temps, merci de m'avoir sauvé et d'avoir veiller sur moi jusqu'à aujourd'hui. Grâce à toi, j'suis encore en vie et … et … j'me sens plus seule parce que j't'ai toi, j'ai pas b'soin des autres. Même si t'es chiant comme l'enfer, j'resterai avec toi, t'me perdras pas. » Sauf bien sûr si un jour, je me rate et qu'un rôdeur me mord mais ça, j'ai pas besoin de le préciser, il le sait, on le sait : personne n'est à l'abri de rien mais au moins, je voulais qu'il sache que je ne risque pas de le lâcher. On est ensemble dans ce bordel et on le restera jusqu'à la fin. « Maint'nant si tu n'y vois pas d'inconvenient, j'vais rester comme ça parce que ç'me réchauffe et j'me les gèle grave. Façon même si t'y vois un inconvénient, m'enfous, j'bougerai pas » Ok j'avoue, c'est aussi une excuse pour le garder contre moi. Maintenant que je suis contre lui, j'ai aucune envie de rompre le contact. En plus, c'est tout bénef', ça a le don de me réchauffer aussi.    
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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeDim 20 Juil - 23:56



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    J'étais choqué de moi même. Incapable de réaliser tout à fait ce que je venais tout juste de faire. Est-ce que je venais vraiment de lui avouer tous ces trucs dingues concernant ce que je ressentais pour elle ? Apparemment ouais ! Et encore, je n'avais pas tout dis. Je n'étais pas allé jusqu'à lui avouer que je pensais avoir des sentiments presque amoureux pour elle. Pour sûr, elle m'aurait rit à la gueule. Et même si elle ne l'avait pas fait, j'aurais quand même regretté de moi même. Parce que c'était pas un truc acceptable par les temps qui couraient, pour sûr. Et puis même avant que le monde ne vire à la merde comme ça, je n'étais pas fait pour les trucs de ce genre. Alors il était préférable que je la ferme ,voilà tout ! Mais je venais quand même de lui dire ces trucs dingues et j'étais franchement gêné de m'être ainsi laissé aller ! Je fus assez surpris de l'entendre me dire qu'elle était comme moi. Qu'elle aussi ne pensait pas que des atrocités sur mon compte. Forcément que j'étais surpris, ouais. Et pourtant ça lui tenait apparemment à coeur que je ne la déteste pas vraiment. C'était bien pour une raison précise, non ? En tout cas, j'étais quand même surpris. « Ah ouais ? Tu penses quoi d'autre alors ? Que j'suis trop sympa d'toujours être sur ton dos pour m'assurer qu'y t'arrive rien ? » Demandai-je avec ironie, même si j'espérais l'entendre me dire des trucs plus sympas que ça. Ouais ça changerait quoi.

    Je grognai un peu quand elle sembla incapable de regarder ailleurs que dans ma direction. Ca me mettait bien trop mal à l'aise pour que je ne lui en fasse pas la remarque. Je la fis donc. Et elle s'excusa aussitôt. Borde, elle commençait à avoir un très étrange comportement là quand même !Mais c'était pas désagréable n'empêche. Alors je ne dis rien. Je me figeai quelque peu quand, finalement, elle me rejoignit pour se poster accroupie devant moi et qu'elle posa ses mains sur mes genoux. Qu'est-ce qu'il lui prenait au juste ? Là ça devenait un peu flippant quand même. « J'suis habitué. » Répondis-je sur un ton qui se voulait prudent. Jusqu'à ce que j'écarquille les yeux quand elle se redressa pour me prendre dans ses bras. Bordel. C'était flippant, bizarre, surprenant ... C'était ... C'était vraiment bon ! Alors avec une bonne minute de retard, je fini par enrouler mes bras autour d'elle. Lentement et à peine. Parce que je n'étais pas du tout habitué à avoir de telles démonstrations d'affections. Et ça se voyait. Ca se sentait à ma façon de me tenir, droit et figé. Incertain et hésitant. Et je fus encore plus surpris par ses mots. C'était assez ... Incroyable. Mais c'était génial. D'entendre tout ça ... « J'ai pas fais tout ça pour qu'tu m'remercie. » Grommelai-je plus pour dire de, que tout à fait sérieusement. J'étais touché par ses mots. Surtout de l'entendre me confirmer que je n'étais plus seul. Entre autres choses ... Je soupirai un peu quand elle fit la chieuse. Plus pour la forme qu'autre chose pour elle aussi, sans doute. « Tu s'ras peut-être mieux si tu r'viens à côté ... » Remarquai-je en dépliant mes jambes pour l'attirer à côté de moi. Mais plutôt que de la pousser à reprendre sa position initiale, j'attirai sa tête contre mon torse et enroulai mes bras autour d'elle. J'ignorais pourquoi je faisais tout ça. Sans doute juste parce que j'en avais autant envie que besoin. « Au moins si on crève, on crèvera en bons termes ... » Fis-je remarquer en laissant échapper mon premier rire depuis ... Une éternité !


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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeLun 21 Juil - 12:36

Amethyst ∞ William
You saw my pain, washed out in the rain. Broken glass, saw the blood run from my veins but you saw no fault no cracks in my heart and you knelt beside my hope torn apart
William, c'est une énigme sur deux pattes, un mystère ambulant, un livre fermé. Aux autres ou juste à moi, j'en sais rien. J'aimerais pouvoir dire qu'après tout ce temps à ses côtés, je le connais par coeur mais ça serait mentir. Je ne sais pas grand chose de lui si ce n'est décrypter son visage, savoir quand je l'agace, reconnaître au ton de sa voix que je dépasse les limites. Je ne sais rien de son passé, de ce qu'il a vécu avant de me rencontrer, d'avant l'épidémie, je ne sais rien de tout cela et ce n'est pas faute d'avoir essayer de pêcher des infos ci et là mais je n'ai rencontré que du silence et des points en suspension. Parfois, je me demande si ça lui arrive de se sentir seul, s'il la ressent cette solitude encrassée dans nos vies comme une alternative inévitable, seul même avec moi qui gravite autour de lui comme un atome dépendant. J'aime à me dire que non, que je change la donne, que s'il m'a gardé tout ce temps avec lui c'est que ma seule présence arrivait à éventrer sa solitude mais au fond, je n'en sais rien. La vérité est ailleurs, avec lui. « Sympa, hmm, p'être quand t'as envie. Trop protecteur, sûr'ment l'bonne expression. J'pense qu't'es un type chiant comme si tu t'efforçais d'te rendre détestable mais tu t'es foiré parce qu'moi, j't'aime bien au final. J'pense qu't'as un bon fond mais qu't'ne laisse personne l'voir puis j'pense que malgré la date d'péremption qu'approche d'la fin, t'es pas trop mal pour ton âge » Allons bon, ça ira hein ? Je vais pas non plus lui dire que je le trouve très attirant, je vais pas lui donner le plaisir de se foutre de ma tête. Puis ça fait trop cliché : la petite jeunette qui en pince pour son sauveur, plus âgé qu'elle. Façon, vu le fossé d'années qui se creuse entre nous, j'ai aucune chance. Il doit préférer les femmes de son âge et moi, j'en suis bien loin. En plus, selon ses dires, il verrait peut-être quelqu'un ... je mettrais la main sur ce quelqu'un un jour ou l'autre.

Mon cœur rate un battement alors que je me mets à me mordiller la lèvre inférieur, prise de remords. Il est habitué à quoi au juste ? A se prendre des insultes de ma part ou bien à être blessé ? Non parce que si je pars sur la deuxième option, ça voudrait dire un tas de choses, ça voudrait dire surtout qu'il a connu des blessures encore et encore. Si ça me touche ? Oui, forcément. Attend, c'est ses bras, là, autour de moi ? Cachée de sa vue par notre position, un sourire étire mon visage alors que mon cœur s'emballe à la folie. C'est la première fois qu'il me prend dans ses bras, bon faut dire que c'est la première fois que je le prend dans les miens de bras. Il me faut une minute pour ressaisir de pourquoi et comment on a fini là, comme ça, dans les bras de l'un et l'autre alors qu'habituellement, on s'envoie des perles de conneries en plein visage. Malgré que ce soit agréable, une sorte de malaise persiste comme s'il ne l'avait jamais pris quelqu'un dans ses bras ou pire comme si jamais personne ne lui avait offert d'affection. Ca, ça serait réellement triste car moi, j'en ai reçu de l'affection par mes frères. J'ai eu cette chance mais peut-être pas William. « P'être juste pour qu'quelqu'un t'prenne dans ses bras un jour » Je me hasarde à dire ça, du tac au tac, sans réellement réfléchir bien que je ne pense pas qu'il aie fait tout cela pour un but précis.

Renversement de situation, William me déloge de ma position et m'en trouve une autre. Je pensais qu'il allait juste me replacer à ma position première mais non, non ! Ses bras s'enroulent autour de moi, mon corps contre le sien et mon visage apposé à son torse par lui-même. C'est pas possible, c'est tout bonnement pas possible !! Me retrouver contre lui, c'est un besoin que j'ai souvent ressenti, souvent lorsque que j'avais besoin de réconfort mais je n'ai jamais trouvé ni le courage ni le bon moment pour. Pour le coup, ouais, je suis sur le cul mais je dois admettre que c'est agréable, tellement que bêtement j'aimerais qu'on nous retrouve pas. « C'me dérange pas d'crever ici » Forcément, là, dans ses bras, je m'en fous royalement du reste. J'entends le battement de son cœur, sa respiration qui se répercute contre ma peau, je pourrais rester des heures comme ça à vrai dire même dans ce froid. Soudain, un son sort de sa gorge, un son que je n'ai jamais entendu jusqu'à aujourd'hui : son rire. Brusquement mon visage se relève vers le sien, surprise dans mes iris. « Attend, t'viens d'rire, là ? J'ai pas rêvé ?! William Rockson a rigolé ? » Par sécurité, je resserre mes bras autour de lui, histoire qu'il se défasse pas de moi mais là, je suis sur un petit nuage. Il a rigolé en ma présence et ça, ça représente bien plus qu'un simple rire ou alors c'est moi qui voit des choses où il y en a pas. « T'devrais rire plus souvent, j'l'aime bien ton rire. P'être qu'je devrais plus souvent m'enfermer avec toi dans une chambre froide, ça a l'air d'bien t'faire rire. M'enfin, chacun son sens d'l'humour hein, j'juge pas » Que je balance, un sourire amusé sur les lèvres cachant maladroitement mon trouble, celui d'être si proche de lui et de son visage. « Là, t'peux pas nier qu'j'peux être gentille » Les mots sortent brouillons comme pour planquer ma nervosité grandissante car la vérité c'est que je n'ai jamais été si proche d'un homme à part mes deux frères.  
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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeLun 21 Juil - 22:08



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    C'était très étrange ce soudain besoin, de ma part, de l'entendre me dire des trucs sympas, non ? De vouloir qu'elle me dise qu'elle m'appréciait bien et tout ça. Très étrange pour une personne comme moi, pour sûr. Parce que j'étais habitué à ne récolter qu'haine et insultes. Et que, forcément, je m'en contentais sans jamais avoir l'envie ni le besoin que l'on m'apprécie. Je n'avais pas besoin d'être apprécié de qui que ce soit. J'étais bien comme j'étais. Enfin ça, c'était ce que je voulais bien me faire croire, évidemment. La vérité était toute autre. Mais je me refusais à l'avouer à haute voix ... Quoi que c'était un peu ce que je venais de demander à Amethyst quand même, de façon assez indirecte. Et sa réponse fut ... Assez surprenante. Encore un peu et j'allais croire que j'étais à son goût. Ce qui était très con vu que nous avions plus de vingt ans de différence d'âge. Donc, c'était sans doute juste une façon de parler pour elle. Ca ne signifiait rien du tout ! Pas ce que j'aurais aimé que ça signifie en tout cas. Là, c'était sûr et certain ! Alors pas la peine de se monter un film totalement fou non plus hein ! « Ouais ça va hein ... C'est pas parce que j'ai l'âge d'être ton père, que j'suis vieux. C'est toi qu'est une gamine. » Lui fis-je remarquer avec ironie. Même si ça me déchirait bien la bouche de mentionner le fait que je pourrais être son père. Ce n'était pas tout à fait le rôle que j'avais envie de jouer à son côté. Bordel je me sentais tellement mal quand je m'avouais une chose pareille ! C'était tout de même sacrément honteux que d'avoir de telles envies à l'encontre d'une nana si jeune, non ? Ouais, pour sûr. Je devrais en avoir honte, vraiment ...

    Je soupirai doucement quand elle émit l'idée que j'avais fais tout ça pour être prit dans les bras de quelqu'un. Connerie bordel ! Mais ça devait signifier que ça se voyait comme le nez en plein milieu de la face, que je n'étais pas du tout habitué à ce que l'on ait d'aussi gentils et doux gestes à mon encontre. J'étais sérieusement gêné à l'idée qu'elle s'en soit rendu compte. Et pourtant, je n'avais pas du tout le courage de me détacher d'elle. J'étais trop bien en cet instant, pour détacher mon corps du sien. « Arrête ! J'ai pas fais tout ça pour une raison pareille. » Grognai-je avec une once d'agacement. Est-ce qu'elle pensait que je ne faisais que des trucs par intérêt ? Encore un peu et elle allait me dire qu'elle s'attendait à ce que je lui demande d'être payé en nature ? Bordel, j'osais espérer qu'elle ne me voyait pas du tout comme ça. Ce serait sacrément gênant sinon. Je n'étais pas ce genre de type. J'avais beau avoir mes besoins comme tout le monde, je savais quand même garder le contrôle. Fallait pas déconner non plus ! Et pourtant j'étais bien en train de déconner. De rire, pour être plus précis. Et ça choqua évidemment Amethyst, qui se redressa pour me regarder. Je perdis aussitôt le sourire, gêné. Comme un gosse prit sur le fait en train de faire une grosse connerie. « Arrête ... » Marmonnai-je, franchement gêné par son regard insistant et son air si surpris. Même s'il y avait de quoi ... « Arrête ça aussi ! Les compliments tout ça, c'est ... trop bizarre. » Grommelai-je ensuite, toujours dans le même état. Si je n'avais pas été frigorifié, peut-être bien que je me serais mis à rougir tiens ! « Si on pouvait être enfermés dans un endroit moins froid la prochaine fois, c'serait bien. » Ajoutai-je sans réfléchir. Et je regrettai aussi vite mes mots. Ca ressemblait à une invitation ça, non ?Ouais clairement. Et tout ça parce que j'étais sacrément troublé par le peu de distance entre nos deux visages. Pendant une ou deux secondes, mon regard flotta même sur ses lèvres. Puis je me forçai à faire mine de rien. Je ne voulais pas passer pour un vieux pervers; Surtout pas par elle ! « T'en fais p't'être un peu trop. » Tentai-je de faire remarquer pour cacher mon trouble.


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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeMar 22 Juil - 14:51

Amethyst ∞ William
You saw my pain, washed out in the rain. Broken glass, saw the blood run from my veins but you saw no fault no cracks in my heart and you knelt beside my hope torn apart
L'âge d'être mon père. Génial. Il savait choisir ses mots William pour mettre l'ambiance. M'enfin tu me diras, il n'est pas censé savoir cette attirance à condamner que je me tape depuis … oh je ne sais même plus depuis quand ni comment ça a commencé. Ca m'a juste sauté à la figure comme ça, un jour. Au fond, peut-être que c'était déjà là depuis le début mais que je l'ai occulté ? Qui sait ? Chose certaine c'est que là, je suis refroidie, en tout cas autant que je peux l'être présentement. Comme si j'étais pas assez glacée comme ça tssk. Une gamine, ouais, je suis que ça à ses yeux : un truc fragile qu'il faut couver, protéger. Qu'il me traite de poussin tant qu'on y est ! Je fais pas le poids et cette idée me perce l'intérieur comme un ballon d'eau qui se déverse en mon for intérieur. Un goût d'amertume avec un zeste de déception, sûrement, oui. « T'te vois quand même pas comme mon père j'espère ?! Parce qu'j'ai pas b'soin d'un père, ça t'abandonne t'jours » Je n'ai aucune envie qu'il me voit comme son rejeton. Encore qu'il me trouve rien d'attirant, je pourrais le supporter mais qu'il me perçoit comme sa fille : ça serait un fardeau trop lourd. Plus que ça, le sujet paternel est un terrain miné, des bombes de déceptions et d'aigreur, j'en parle jamais, même avec Rodrigue et Troy c'était tabou car notre père n'en a jamais réellement été un. Il m'a abandonné aux services sociaux et cela tracerait le même destin si William se trouve l'âme d'un père envers moi : il finira lui aussi par me lâcher. Puis merde, je veux pas d'un père et je vois pas William ainsi, point barre. J'hausse les épaules et lui laisse croire qu'il a le dernier mot. J'ai pas envie de le contredire, il a l'air de tenir à à cette image qu'il se donne : celui qui n'a pas besoin d'être pris dans les bras de quelqu'un. Pourtant, il se défait pas de mes bras et cela suffit à me donner raison malgré lui. De toute façon, on a rien sans rien, non ? Y'a bien un but à ce qu'il m'aie sauver la vie, maintenant faudrait mettre le doigt sur ce but mais vas décrypter du Rockson : même un doctorat en science c'est de la pâté à côté. Par contre, faut pas une licence pour capter sa mimique gênée collée à son visage en réponse à mon regard fixé à lui. « N'me dis pas qu't'vas rougir ?! Oh … C'trop chou » Bon, je me moque un peu mais c'est avec tendresse, bien entendu ! Je suis la tendresse incarnée, tout le monde le sait. « Quoi ? T'préfère quand j'te balance d'la merde à la figure ? T'es difficile à satisfaire, Rockson, franch'ment ! Faut savoir c'que t'veux à la fin ! » Et voilà, chassez le naturel et il revient au galop : je me remets à râler comme d'habitude. Faut croire que même dans ses bras, aussi proche de lui, je ne perds pas mes habitudes, mweh, on se refait pas je crois bien.

Un sourire étire mes lippes, frappée par la phrase qu'il vient de prononcer comme sur une impulsion. « AHA ! J'prends ça comme un aveu : ma présence est agréable, tell'ment qu'ça t'dérangerait pas d'être enfermé une fois encore avec moi. J'note, Mr.Rockson, j'choisirai mieux l'prochain endroit » Je fanfaronne un peu pour la forme mais au fond, je suis bien contente de savoir ce détail. Je le ressortirais pour la prochaine fois … ah bah oui, y'aura une prochaine fois, il me tend la perche, je vais la saisir, hein ! Il aura pas intérêt à râler ! Pour l'instant, c'est mon moi intérieur qui râle d'être si proche de lui mais de ne rien pouvoir faire parce que ça se fait pas. Puis pour tout un tas de raison aussi. L'envie reste présente, la tentation se fait plus forte que d'habitude à cause de cette proximité, de ses bras autour de moi, de nos visages aussi proches. On a jamais eu ce genre d'occasion et je dois avouer que je suis déphasée, perdue entre l'envie et la nervosité. Soudain, William me tire de mes pensées où l'ourlet de ses lèvres semblent être la seule conclusion. Fuck. « Hein ? Quoi ? … Moi ? J'en fais trop ?! » Je fais la moue, sourcils froncés, trouvant une issue dans cette diversion qui tombe à pique. « T'as pas trop froid, mon sucre d'orge ? S't'veux, j'me fous à poil et j'te passe mes fringues pour t'réchauffer … T'vois ? Ça c'en faire des caisses ! » Animée par l'envie de lui démontrer qu'il a tort, ma main glisse dans ses cheveux avec tendresse, un geste pas vraiment feint mais pour le coup, je suis déjà partie sur ma lancée. « Faudrait pas qu'tu finisse malade, mon p'tit cœur … Ca, c'trop en faire puis ça aussi ! » Collant les actes aux mots, je me hisse de quelque centimètres pour faire ce que je n'ai jamais fait et qui serait réellement trop en faire : l'embrasser sur la joue. Sauf que bien entendu, couille du destin, ça dérape, moi qui vise mal ou lui qui bouge pour m'éviter par méfiance, je ne sais pas trop, je sais plus tout est allé trop vite mais mes lèvres se retrouvent à la commissure des siennes. Arrêt sur image, je me fige sur place me rendant comte peu à peu de ce que je viens de foutre. Okay, c'était pas un bisou bouche contre bouche mais même, il s'est jamais passé ce genre de chose, jamais ! B-O-R-D-E-L : c'est tout ce qui me vient à l'esprit. Blanc total. Je reste à quelque centimètres de son visage, tétanisée. Qu'est ce que je viens de faire ?! 
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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeMar 22 Juil - 22:26



    AMETHYST & WILLIAM

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    D'accord, je n'aurais pas du lui faire remarquer que j'étais en âge d'être son père. Mais c'était un simple constat par rapport à notre différence d'âge ! Rien à voir avec le fait que je puisse ou non me voir comme étant un père pour elle. Bordel surtout pas ça, plutôt crever tiens ! Jamais de la vie ! Sinon j'étais au bord de l'inceste là. Pas qu'il allait se passer quoi que ce soit. Mais on n'éprouvait pas un putain de désir pour sa mioche, merde ! Or, c'était ce qui m'arrivait. Enfin elle n'était pas ma mioche et je la considérais pas comme telle hein. Mais malgré la différence d'âge de plus de vingt ans, je ressentais un quelque chose quand je la regardais. « Ca va pas non ? j'ai jamais eus l'instinct paternel t'façon. » Grognai-je en levant les yeux au ciel. Et ce, en grande partie parce que je pensais également que les pères n'étaient que des lâches qui prenaient un jour ou l'autre la fuite. Le mien l'avait fait. Et vu ce qu'elle venait de me lâcher, j'étais à peu près certain que le sien n'était pas non plus un modèle dans son genre. Rien de bien étonnant là dedans sans doute. De toute façon, j'aurais jamais voulu d'une gosse comme elle si j'avais eus le choix ! Non mais sans déconner, elle était obligée d'être aussi chiante là ? Parce que oui elle l'était à me regarder de cette façon insistante et à me faire des compliments à tour de bras. C'était trop gênant ! Tellement, que j'étais bien content du fait qu'il faisait trop froid pour que la température de mon corps n'augmente et ne me fasse rougir. parce que j'étais certain que ce serait arrivé avec quelques degrés de plus pour me le permettre. Et cette idiote le comprit apparemment !

    « La ferme Amethyst ! » Lâchai-je sur un ton plus agacé et désespéré, que franchement énervé ou autre. N'empêche qu'elle savait bien jouer avec mes nerfs cette emmerdeuse là ! « J'préfère quand tu t'tais ! » Lui fis-je remarquer toujours sur le même ton, bien qu'un peu plus vivement tant j'espérais lui faire entendre raison. Mais sans doute qu'il ne fallait pas trop rêver. Elle était le genre de nana à aimer chercher jusqu'au bout. Tant que je n'étais ni énervé ni en train de rougir comme un crétin, elle était bien capable de continuer sur sa lancée. Je soupirai une nouvelle fois à ses paroles suivantes. Blablabla. Elle entendait des messages là où il n'y en n'avait même pas. Bon ok y'en avait bien un là, tout à fait involontaire. Mais on ne pensait pas tout à fait de la même façon. Moi, mes pensées venaient de prendre un chemin bien plus ... Tortueux. Bref, j'avais des pensées perverses pour le coup. Alors plus aucun doute sur le fait que je ne la considérais bel et bien pas comme ma fille ni rien, tiens ! « C'pas franch'ment c'que j'voulais dire, nan ... » Soupirai-je sur un ton désespéré. Je lui fis ensuite une remarque qui sembla la booster à faire sa chieuse puissance mille. Je déglutis avec peine à l'idée qu'elle retire ses fringues pour me les filer. C'était surtout la partie "j'me fous à poils" qui était en train de me retourner complètement. Et mon regard hébété sur elle, était la preuve que je ne savais plus trop où s'arrêtait la plaisanterie là. Par contre, je reculai la tête par réflexe, quand elle glissa une main dans mes cheveux. Ouais là elle en faisait beaucoup trop par contre ! Fallait pas abuser non plus. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait au juste ? C'était à n'y rien comprendre ! « Bon ça suffit maint'nant ! » Tentai-je maladroitement, avant qu'elle ne se mette à vouloir embrasser mes joues. Mes joues, vraiment ? parce que là ça avait l'air d'être ma bouche qu'elle visait l'imbécile ! Et quand je me retrouvai, regard planté dans le sien, je ne su comment réagir. Elle avait l'air aussi incertaine que moi et ne reculait pas pour autant. hésitait-elle entre revenir plus près pour retenter ça ou prendre la fuite ? Bah merde, moi j'étais pas capable de me retenir là. Enfin si. Mais mon corps non. Parce que ce ne fut pas après réflexion, que j'agis. Mon visage s'approcha du sien sans que je n'en sois tout à fait conscient. Et ma bouche trouva la sienne dans le même mouvement. Pour un baiser bien plus réel que le sien. Enfin ... Il l'aurait été. Si des coups n'avaient pas été frappés à la porte au moment même où ma bouche rencontrait la sienne. Bordel c'était quoi ça !? C'était quoi ce ... La porte ! Je me redressai, poussant carrément Amethyst sur le coup, avant de me relever dans la seconde. Merde la pauvre. non tant pis !


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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeMer 23 Juil - 11:10

Amethyst ∞ William
You saw my pain, washed out in the rain. Broken glass, saw the blood run from my veins but you saw no fault no cracks in my heart and you knelt beside my hope torn apart
Je me rassure, me décrispe à l'entendre grogner exactement ce que je voulais comme réponse : qu'il ne se voyait pas comme mon père. Ca serait franchement malsain, non ? Moi, amourachée et l'autre qui me voit comme son rejeton, même les feux de l'amour font difficilement aussi merdique comme histoire romantique. Enfin histoire romantique, il n'y a rien de chez rien, tout est à sens unique et ça restera ainsi, je le sens. L'envie de faire un commentaire me chatouille les lèvres mais William me prend de court et sort son discours habituel : que je me la ferme. Je n'ai pas assez de doigts pour compter le nombre de fois qu'il peut me sortir cette phrase en une journée. Il aurait voulu quoi ? Que je sois muette ? Manque de pot pour lui, je ne le suis pas. « Eh bah j'suis pas là pour faire tout c'qui t'plaît » Mon insolence reprend ses droits, elle ne s'en va jamais bien loin de toute manière. M'enfin, je dis ça mais si jamais me rouler une pelle c'est ce qu'il aimerait alors je ferais ce qu'il voudrait sans problème. Rha ! Je commence à délirer dans ma tête avec moi-même : Amethyst, reste concentrée. De toute façon, je sais pas rouler une pelle, j'en ai jamais eu l'occasion mais il pourrait m'apprendre, non ? Oh putain ! Stop ! Ca suffit ! Je secoue la tête pour forcer mes pensées à se focaliser ailleurs et sur ce coup, William me donne un coup de main. Je chope en plein vol son regard ahuri qui se pose sur moi, qu'est ce j'ai dit encore de mal ? Je déconne, là ! Il le sait bien, non ? Même si dans le fond, bon, dans d'autres circonstances, peut-être qu'éventuellement j'aurais accolé les gestes aux mots mais pas aujourd'hui et surtout pas avec quelqu'un qui ne m'aime pas. Force de constater que mon cher protecteur a vraiment du mal avec les démonstrations d'affection, il suffit que d'une main dans ses cheveux et il prend la poudre d'escampette. A croire que ça lui fait plus peur qu'un rôdeur lui-même. Relax, c'est juste une main, c'est juste de l'affection, il va pas en crever.

Pour le moment, celle qui est à deux doigts de crever sur place, c'est moi. Moi et ma bourbe, enfin je crois que c'est ma bourbe, j'en sais que trop rien. Paralysée, mon corps ne se résout pas à reprendre sa position d'origine tout comme je n'arrive pas à formuler une phrase cinglante ou quoique ce soit pour me voiler la face. Court-circuit. Ma respiration s'arrête et mon corps est dévoré par des frissons quand les lèvres de William se posent contre les miennes. Simple contact, à peine effleurer, à peine appuyer mais elles se frôlent et me donnent la sensation d'avoir un courant électrique qui me traverse tout le corps. Pas le temps de revenir à moi, de me rendre compte de ce qui vient de se passer que je me fais rejetée sans douceur de ses bras. Vlam. La porte s'ouvre. Il me faut un temps de latence pour reprendre mes esprits et laisser ma cervelle intégrer le faite que je viens de me faire embrasser pour me faire jeter comme une merde. Un râteau en pleine gueule en quelque secondes. Un garde s'étend de tout son long dans l’embrasure de la porte, nous fixant avec un sourire narquois sur les lèvres. « Vous avez pas un autre endroit pour vous peloter ? » Piquée à vif, je me redresse telle une furie et me précipite vers la sortie, bousculant plus qu'il n'en faut William au passage. Qu'il aille se faire foutre. « Plutôt crever qu'de m'faire peloter par cet abruti ! Oh et puis merde, allez tous l'deux vous faire foutre » Je me tire de la chambre froide en courant sans demander mon reste pour aller me planquer dans un coin à l'abri du regard des gens. Mes doigts se posent sur mes lèvres qui quelque minutes plus tôt avaient celle de mon sauveur contre elles. Je viens de me faire embrasser et rejeter pour la première fois en quelque minutes top chrono. Mes doigts se resserrent, poings fermés alors que mon regard observe la silhouette de William sortir de la chambre froide. M'avait-il rejeté parce qu'il avait regretté ce qui s'était passé ? Parce qu'il voulait pas qu'on le voit si proche d'une gamine comme moi ? Ce que je retiens c'est qu'il ne me perçoit pas comme je l'aimerais qu'il le fasse et que ça n'arrivera pas. Au moins, si je crève, je crèverai vierge.
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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: I will hold as long as you like[TERMINE] I will hold as long as you like[TERMINE] Icon_minitimeSam 25 Oct - 15:58

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