stuck in hell. (leandro & branwen)
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stuck in hell. (leandro & branwen)

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MessageSujet: stuck in hell. (leandro & branwen) stuck in hell. (leandro & branwen) Icon_minitimeLun 11 Aoû - 3:11

we're now stuck in hell

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

Cela faisait maintenant trois mois que Branwen avait rejoint la camp de la zone 51, trois mois qu'elle s'était remise en question en se disant qu'il fallait peut-être mieux être en groupe, fixe, plutôt que de vagabonder seule comme elle l'avait fait. Grâce à son ancien métier elle avait eu la possibilité d'assister et d'aider au centre médical de la base, au moins ça l'occupait, elle ne restait pas des heures innactive. La seule chose qu'elle appréciait lorsqu'elle était seule sur la route était le mouvement, elle bougeait constamment sachant pertinemment que si elle s'arrêtait elle pouvait se faire attaquer à tout moment. Elle avait réussit à augmenter son endurance, elle avait déjà marché deux jours et deux nuits sans dormir, elle était épuisée mais elle devait continuer d'avancer, sans vraiment savoir où aller. Au fond de son être, une part d'elle se disait qu'elle pouvait revoir son frère, qu'il était encore vivant et qu'il l'attendait, seulement cette part était infime. Il était peut-être en vie, mais elle allait avoir du mal à le retrouver étant dans un pays étranger lorsqu'elle l'épidémie a commencé à se faire connaitre. Malgré tout cela, toutes ces expériences, elle avait réussit à en tirer quelque chose de positif. Après tout, toute expérience nouvelle surmontée est en quelque sorte une amélioration de soi-même, grâce et à cause de tout ce qu'elle a vécu, Branwen a réussit à se forger une carapace, une carapace qui lui sert à se protéger des autres et d'elle-même aussi. Elle faisait tout pour passer innaperçue, pour que personne ne s'intéresse à elle et elle avait plutôt bien réussit cela. Seulement un homme en particulier retenait son attention, Leandro. Il faisait parti de ceux qui l'avait sauvé avant qu'elle se retrouve dans la base, sans lui et les autres hommes qui étaient en sa compagnie, elle ne serait sûrement plus là aujourd'hui, ou du moins plus là en tant que personnes vivante et censée.

Branwen avait eu la chance de récupérer un lit dans les dortoirs. Elle savait que les places étaient limitées en vu du nombre important de résidents dans la base, elle avait même déjà vu des personnes dormir dans le couloir, à même le sol, juste couverts d'une simple couverture. Elle ne portait pas vraiment d'importance au confort, du moins plus maintenant. D'après les temps qui courent, la dernière chose qui l'importe sont si le matelat est assez mou ou pas, elle pourrait très bien le céder à quelqu'un d'autre étant plus dans le besoin. Elle s'était levée tôt ce mâtin là, elle n'avait presque pas dormi de la nuit étant plus habituée à la solitude qu'à la présence d'autres personnes autour d'elle. Entendre les respirations, les bruits de craquements ou bien de retournements, elle n'y était plus habituée. La seule chose qui lui manquait était le silence, le silence qu'elle trouvait parfois pesant mais qui n'était finalement pas si dérangeant. Elle avait donc passé la nuit à essayer de fermer les yeux, à essayer de s'imaginer diverses choses pour essayer de trouver le sommeil, mais rien de tout cela n'avait fonctionné. Elle s'était donc levé à la première heure pour pouvoir appercevoir les premières lueurs du jour se dessiner dans le ciel. Elle ne savait que faire de sa journée, hormis aider au poste de secours elle ne pouvait pas faire grand chose. Elle regrettait d'ailleurs de ne pas avoir quelques capacités qui pourraient la rendre utile, savoir pister les choses, savoir tirer tel un sniper, connaitre diverses techniques de combat au corps à corps, elle aimerait qu'on ait besoin d'elle pour telle ou telle tâche, elle voudrait se rendre utile. Cependant, elle est au courant que travailler au poste de secours la rend utile dans le sens où elle soigne les autres, elle les aide à aller mieux, elle les rassurent. La seule chose qui la dérange est le manque d'activité, elle n'a pas l'occasion de courir ou bien de se cacher, de ressentir de l'adrénaline, c'est ce qui lui manque. Même si elle sait pertinemment que ce n'est pas vraiment fait pour elle. C'était une assez belle journée, le soleil était présent et les rayons du soleil réchauffait la peau de Branwen, ce pourrait être ce qu'on qualifierait une très belle journée, si tout n'était pas gâché par une apocalypse de morts vivants avides de chaire fraîche. Pour la première fois de la journée elle croisa Leandro. Il lui arrivait souvent de se surprendre à le suivre, non pas comme du harcèlement mais plus comme un sentiment de confiance. Au fil du temps la jeune femme avait apprit à ne plus faire confiance aux autres, pour ne plus être déçue et surtout blessée. Mais depuis que Leandro lui a sauvé la vie, elle a une dette envers lui, une dette qu'elle ne pourra jamais effacer. Il est l'un des seuls, voire le seul à qui elle faisait confiance. Elle se mit à le suivre, tout d'abord assez discrètement, dans le sens où elle ne voulait pas qu'on les surprenne. Elle avait parfois peur d'être considérée comme une folle alliée qui suit les autres personnes, mais elle se sentait comme attirée par lui, attirée par une force indéterminable. Ils ne se parlaient que très rarement et savaient très peu de choses l'un sur l'autre, tous les deux n'étaient pas doués pour parler de soi. Elle espérait seulement pouvoir établir un contact avec la seule personne en qui elle avait confiance. Elle s'approcha à une distance suffisante pour qu'il puisse entendre sa petite voix hésitante. « Je peux t'accompagner ? On étouffe ici. » elle ne se sentait pas vraiment à l'aise, elle ne le connaissait pas tant que ça, mais la seule chose qu'elle savait à son propos, c'était qu'elle pouvait lui faire confiance.

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Leandro R. Morrisson

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MessageSujet: Re: stuck in hell. (leandro & branwen) stuck in hell. (leandro & branwen) Icon_minitimeVen 15 Aoû - 11:53



stuck in hell
(the walking dead) † There are some things you don’t come back from. You either live with them, or you don’t.
Cela fait un peu trop longtemps à mon goût que je suis coincé ici, dans cette zone qui offre, certes, de la sécurité, mais aussi beaucoup de bruits. Plus le temps passe, et plus les gens à venir s'enfermer avec nous sont nombreux. Sincèrement, j'en suis encore à me demander comment tout ce beau monde peut trouver de la place. Les dortoirs sont plein à craquer, à tel point que certaines personnes doivent dormir dans les couloirs, et dans tous les coins libres. Si je sais que c'est la meilleure chose à faire - à savoir venir ici -, je ne peux pas m'empêcher de trouver cela très risqué. Trop, sans doute. Il y a trop de survivants, donc plus de tensions qu'auparavant. Plus d'imprévu et de mésentente. Bien sûr, je reste à l'écart de tout ça. Parce que je n'ai aucune envie de me mêler aux tensions qu'apporte forcément la vie en communauté, en plus de tout le reste. Avant, j'aurais sans doute fait en sorte d'apaiser tout le monde, et de ne pas laisser tout ça briser le semblant de normalité que l'on a réussit à retrouver. Mais je ne suis plus comme ça. Je n'ai plus la moindre envie de calmer qui que ce soit, de me mêler à des histoires qui, dans le fond, ne me concernent pas. Mais je suis là depuis le début. Et, inévitablement, les gens s'imaginent que je peux leur être d'une quelconque utilité. Comment leur dire que ce n'est pas le cas ? Que j'ai déjà du mal à me contrôler moi-même ? Je n'ai aucun pouvoir sur quoi que ce soit, et certainement pas sur les personnes qui sont dans la zone. J'ai déjà dirigé une ou deux expéditions, mais je préfère largement sortir seul, ou en très petit groupe. De cette façon, je n'ai pas à supporter les babillages incessants, ni même à refréner mes pulsions meurtrières. Toujours envers les rôdeurs, bien sûr.

C'est pourquoi, ce matin, j'ai attendu que le premier groupe de ravitaillement parte, avant d'en faire de même. Je n'ai vraiment pas la moindre envie de les accompagner, eux. Parce que la solitude me sied merveilleusement bien. Sans oublier que la moitié des survivants ici ont peur de moi. Et j'entretiens cet aspect-là. Au moins, ça m'évite bien des ennuis, et bien du temps perdu : personne ne perd de temps à essayer de me faire parler. Un regard noir suffit pour faire détaler la majorité d'entre eux. C'est d'un pas assuré, et déterminé, que je trace ma route à travers la zone, en ignorant les quelques yeux curieux qui se posent sur moi. Je me contrefous de la grande majorité d'entre eux. En fait, je n'ai aucune envie : sortir de là et m'éloigner de cet endroit étouffant. Quand une petite voix se fait entendre derrière moi, je ne mets que quelques secondes avant de me stopper brutalement. Je la reconnais aussitôt, cette voix, et un simple coup d’œil dans sa direction suffit à confirmer mes soupçons. Mes épaules se haussent d'elle-même alors que, d'une voix grave et lointaine même à mes propres oreilles, je lâche : « Bien sûr. » C'est tout. Rien de plus, rien de moins. Et, dans un mouvement, je m'aventure vers l'entrée de la zone, où on accepte de me remettre quelques armes. Un flingue de poing, un couteau de cuisine, et une machette. De nouveau, je me retourne vers Branwen qui, forcément, est toujours là. Ce n'est pas la première fois qu'elle m'accompagne et, de toute façon, elle ne me dérange pas. Elle n'est pas très bavarde, elle non plus. « Tu devrais prendre une ou deux armes aussi. » Après tout, je ne peux pas être certain d'être constamment derrière elle, à surveiller ses arrières.

Il faut qu'elle puisse se défendre d'elle-même. Pendant qu'elle s'occupe de ça, je vais récupérer un sac à dos avec le nécessaire. Deux bouteilles d'eau, et un peu de nourriture. Sans oublier une trousse de soin. Au cas où quelque chose tourne mal. Le type à l'entrée me donne quelques recommandations, celles dont ils ont l'habitude de m'abreuver, mais je ne l'écoute qu'à moitié. C'est toujours la même chose, de toute façon. Et je sais très bien ce que je dois faire, ou ne pas faire. Enfin, ils nous libèrent et nous accompagnent jusqu'à une voiture, généreusement prêtée pour cette sortie. Je me retiens de lever les yeux au ciel, voire de les envoyer chier. Sérieusement, ils en font trop. Et ne sont là que depuis quelques mois, alors que je suis là depuis le début. Faut-il vraiment que je leur rappelle ? Mais non, au lieu de ça, je monte dans la voiture côté conducteur, et démarre celle-ci. Le bruit du moteur réveillerait presque mon cœur mort. Presque, parce qu'il lui en faut beaucoup plus, malheureusement. Branwen ne tarde pas à me rejoindre dans la voiture et, enfin, je peux avancer la voiture. Et quitter cet endroit de malheur. « On visitera quelques maisons, pour ramener des vivres. » Je dis soudainement, conscient de bien devoir lui expliquer ce que l'on va faire. C'est elle, et uniquement à elle, qui a décidé de m'accompagner, mais je lui dois bien ça. Histoire qu'elle n'ait pas de mauvaises surprises ou ce genre de truc. Il faudra aussi que je la laisse quelques minutes, le temps d'aller trouver quelques rôdeurs à tuer. Je ne peux pas sortir et ne pas en profiter pour évacuer toute ma rage. C'est inimaginable, pour moi. Mais je ne peux pas non plus faire ça devant elle, alors je patienterais un peu. Quelques heures, tout au plus.
(c) AMIANTE


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