[FLASHBAK] [PV Elijah] ~ L’instinct de survie, ça se développe de tout temps et à tout âge !
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C’était avant que j’arrive à la Zone 51. Six mois avant, en fait. J’avais pas encore dégotté le vieux tacot qui m’avait servi à faire le trajet jusqu’au camp. Je roulais en Harley, planquant quelques affaires dans le petit coffre à l’arrière et le reste entassé par-dessus et coincé avec des vieux câbles et des ficelles. Je trimballais quelques fringues qui me devenaient inutiles, des couvertures, et tout un tas d’outils en cas de panne et autres ouvre-boîte… J’avais mis une bonne heure à la faire fonctionner et à piger comment se conduisait un deux-roues…

Évidemment c’était pas le genre de véhicule qui vous permettait de passer dans une foule de zombies et d’en sortir sans souci. C’était facile pour eux de s’accrocher à ce qui dépassait, les jambes, le guidon, les tuyaux… Mais je prenais le risque, me déplacer à pied m’aurait bien trop crevé et je me fatiguais assez à sécuriser des endroits pour dormir.

Ce jour-là, j’étais arrivé à Denver, dans le Colorado. Je commençai à manquer d’eau, je devais trouver un bon pack de flotte, voire plus si je voulais pas crever de soif avec le soleil qui se mettait à taper…

Un silence de mort régnait dans la ville. Il ne semblait y avoir aucun survivant dans les parages. Tant mieux dans un sens, ça en ferait plus pour moi ! Je pris l’artère principale et la suivis pour me diriger vers le centre-ville, en roulant presque au pas. Si je poussai le moteur et fonçai comme un demeuré, j’allais attirer des hordes de zombacs, et bien que je me sentais d’attaque pour enfoncer quelques crânes, je préférais éviter les conflits inutiles… Je m’arrêtais à un feu rouge qui fonctionnait désespérément et observai les alentours un instant pour me diriger correctement. En même temps, j’écoutais les sons autour de moi, pour détecter de possibles grognements ou des pas traînants. N’entendant rien, je pris le temps de regarder le feu passer au vert avant de redémarrer doucement le moteur et de prendre à droite.

Filant entre les gratte-ciel depuis longtemps désertés de toute présence vivante et pensante, je franchis la limite du centre-ville pour me diriger vers les zones résidentielles. Les Supermarchés auraient pu être de bons endroits où s’approvisionner, mais j’avais compris depuis longtemps que dès que les communications avaient été coupées, presque tout le monde s’était jeté sur les réserves des magasins et avaient pillé les stocks de bouffe et de flotte. Et maintenant que tous étaient morts ou transformés en pourritures ambulantes, les stocks attendaient bien gentiment au fond des caves et des greniers. J’avais vu juste une fois, à San Francisco, il n’y avait pas de raison que ça soit différent ici !

En chemin, je profitai de l’air frais qui me passait sur le visage pour oublier le soleil. Après quelques minutes, je pus constater que mes espoirs de fraîcheur trouvèrent une réponse : le soleil fut masqué par d’énormes nuages gris. D’ici peu, il se mettrait à flotter…

Je fis rapidement le tour de quelques maisons pour constater que les lieux avaient été totalement désertés. Des cadavres dégueulasses jonchaient les rues, d’autres s’obstinaient à rester assis au volant de leur voiture, d’autres corps, encore, pendaient par quelques fenêtres, des fuyards rattrapés par la mort qui semait la terreur dans leur foyer… Je passai sans y prêter attention. N’importe qui ayant survécu aussi longtemps que moi ne s’offusquerait plus de ce genre de vision. L’odeur, par contre, commençait à me donner envie de vomir mes tripes… Je poussai doucement le moteur pour dépasser les ruelles les plus dégueulasses et trouver des lieux totalement désertés.

Là. Une maison qui me semblait intéressante ! De petite taille et semblable à toutes ses voisines, sa tronche me donnait envie d’aller y faire un tour. Je stoppai la moto devant l’allée et descendis, un sac à dos vide sur les épaules, ma crosse de hockey en main et mon Beretta à la ceinture. Je fis un petit tour du propriétaire avant de rentrer dans la maison, histoire de ne pas être surpris par un rôdeur qui se collerait contre une fenêtre.

Une fois que ce fut fait, je poussai délicatement la porte d’entrée et m’introduisit sans bruit à l’intérieur. Je fouillais les lieux avec méthode et stratégie, me focalisant surtout sur la cave, la cuisine, et la buanderie. Je trouvais plusieurs fringues à ma taille, un peu de savon et deux bouteilles d’eau bien planquées. Content mais pas satisfait, je rangeai le tout dans mon sac en soupirant et fermai les zippers en regardant dehors. En contrebas, dans la rue en parallèle de celle où j’avais garé ma Harley, trois zombies se déambulaient sur l’asphalte, clopinant d’un air las et affamé. Je replaçai le sac sur mes épaules et ressortit lentement de la baraque, mes mains tenant fermement ma crosse.

J’avais appris en regardant des championnats qu’un palet pouvait glisser à plus de cent kilomètres par heure lorsqu’il était frappé de plein fouet. Je n’étais pas un joueur en internationale, mais je devais avouer que ce genre d’information me confortait dans ma capacité à utiliser ma crosse avec efficacité… Je pris sur la droite et m’offrit le luxe de visiter la maison voisine. Mais déjà, des bruits étranges me firent douter de l’ingéniosité de cette idée.

Je me figeai un instant pour écouter et trouver l’origine des bruits. Des grognements de zombies et des coups répétés sur une porte en bois. Posté dans l’embrasure de la porte d’entrée, je regardai vers l’origine des bruits sans voir immédiatement la silhouette décharnée et putride qui se pointait sur ma gauche, depuis la cuisine…
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