LILWYN&WILLIAM ◭ « Oh god. You're here. »
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Une annonce importante arrive...
Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez

LILWYN&WILLIAM ◭ « Oh god. You're here. »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage

Anonymous

Invité
Invité



LILWYN&WILLIAM ◭ « Oh god. You're here. » Empty
MessageSujet: LILWYN&WILLIAM ◭ « Oh god. You're here. » LILWYN&WILLIAM ◭ « Oh god. You're here. » Icon_minitimeLun 19 Nov - 21:34


If I'm alive and well, will you be there
holding my hand ?

La fatigue étreint tes muscles. Combien de temps s’est-il passé depuis le début de l’épidémie… ? Une bonne paire de mois, c’était certain. Et tout autant de temps que tu souffrais de solitude. De temps en temps, lorsque tes prunelles venaient se poser sur ton alliance, tu sentais ton cœur faiblir. Tu la fixais quelques instants, les souvenirs remontant indéniablement à la surface :

    Mike ▬ Chérie, relaxes-toi. Nous sommes en vacances… Le soleil est là.
    Lilwyn-Rainbow ▬ Je sais bien… Mais je ne cesse de réfléchir.
    Mike ▬ Ca va aller. Je te le promets.


Et à ce moment, ses lèvres venaient se joindre aux tiennes pour un long & tendre baiser, rempli d’amour. Fixant le ciel, tu déclares pour toi-même, d’une voix emprunte de mélancolie :

    Lilwyn-Rainbow ▬ Au moins, tu n’as pas connu l’épidémie. Je t’ai épargné ça…


Maigre consolation, cela va de soit. Mais il te fallait trouver une excuse, trouver quelque chose pour soulager ta conscience du poids qui flottait au dessus : L’assassinat du seul homme que tu aies aimé. L’homme que tu avais choisi pour obtenir le statut de mari, d’époux. L’homme avec qui tu avais pensé faire des enfants, pour qui tu aurais arrêté cet emploi débile qui n’apportait que mort & désolation. De toute façon, Mike allait mourir. Mieux valait que ce soit de ta main. C’est ce qu’incluait implicitement le contrat que vous aviez signé en vous déclarant mari & femme. Le fait d’aider l’autre à tout moment… Pour toutes les choses désagréables qui surviendront. Ton seul regret est de n’avoir été sa femme que pendant deux années. Seulement deux.

Le soleil caresse ta peau. Il darde ses rayons chauds sur le Monde, comme si tout était encore normal, comme si rien ne s’était passé. Comme si des milliers de morts-vivants ne foulaient pas la terre à la recherche d’une friandise. Et dans le cas présent, cette friandise… C’était toi. Tu attrapes tes armes : une machette & un pistolet. Ils t’encerclent. Tu tranches les têtes qui sont les plus près & tu prends tes jambes à ton cou. Mieux vaut ne pas trop tenter le destin… Ce dernier est connu pour avoir un humour très particulier. Tu te faufiles dans un passage que tu crées à travers ces monceaux de chaires mortes – et pourtant debout – pour monter sur ta bécane – trouvée il y a quelques jours avec encore assez d’essence pour te permettre de voyager un peu – & t’enfuir loin d’ici.

Tu n’étais venue que pour trouver quelques vivres & des médicaments – la migraine continuait de t’enlacer, malgré le chaos qui régnait, en période de menstruations – et cet objectif était à présent rempli. Tu écumes les villes aux alentours d’Olympia, n’osant pas pénétrer dans cette grande ville en étant seule. Et si elle était infestée de marcheurs ? Tu risquerais de mourir. Et ce n’était certainement pas dans tes plans d’avenir. Alors tu repoussais toujours plus l’arrivée à Olympia, quand bien même ta curiosité venait à piquer ta peau & à pousser tes jambes pour te rapprocher toujours plus de ce poison.

Et tes pensées ne sont dirigées que vers ton passé. Les demoiselles – tes amies – qui étaient présentes à ton mariage ; ton mari ; ton frère… William. Ce salaud… Tu mourrais d’envie de le voir & de le serrer contre toi, pour mieux lui balancer ses quatre vérités dans les dents ensuite. Tu ne parvenais pas à le pardonner de t’avoir envoyé sur les roses juste parce que tu voulais vivre ta vie. Tu avais pensé que vous étiez proches… Que rien ne pourrait entacher ce lien sacré que vous partagiez. Et pourtant, les évènements l’avaient rongé comme de l’acide. Comme les rôdeurs sur de la chair vivante : rapidement, goulument, pour qu’il ne reste que quelques miettes. Il t’avait protégé, durant des années. Et tu l’avais aimé, étant présente dès qu’il commençait à faiblir. Il avait été, pendant longtemps, le seul homme à tes yeux. Aucun de tes deux autres frères n’avait été aussi proche de toi ou à l’écoute comme lui.


    Lilwyn-Rainbow ▬ J’espère que tu vas bien. J’espère que je me trompe & que t’es pas mort. Enfoiré. T’as pas le droit…


Murmures-tu pour toi-même en fixant l’horizon. Il n’y a pas que dans les films que regarder un point au loin rend nostalgique hein… Si tu restais debout ; si tu continuais de lutter… Ce n’était que dans l’espoir vain de retomber, un jour ou l’autre, sur l’une de tes anciennes connaissances. Et pourtant, tu n’étais pas le genre de femme à prier ou à espérer. Tu avais été, depuis ta plus tendre enfance, frappée par l’évidence : La vie était une véritable salope. Si un Dieu existait – chose dont tu doutais – il était loin d’être clément. Et si tu t’étais mariée dans une église, ce n’était que pour faire plaisir à la famille de ton époux.

Tu t’approches d’Olympia. Ton cœur tambourine contre ta poitrine. Qu’est-ce qui va t’attendre, une fois les portes de la ville franchies ? Une horde de rôdeurs, dans le pire des cas. La Mort, peut-être… Ou une ville de survivants. Pourquoi fallait-il que tu sois si cruche, à penser qu’une ville avait pu être épargnée ? Durant les mois qui avaient suivis l’épidémie, tu en avais été persuadée : Quelque part dans le Monde, il devait y avoir un endroit sûr. Mais tu perdais espoir, peu à peu. La vie continuait à te faire agoniser & à mettre de plus en plus de merdes sur ton passage. Il fallait être lucide… Le Monde n’était plus qu’anarchie & il tombait en morceaux.

Une forme attire ton attention. La personne – tu le devines – est rapide. Ca ne peut pas être un « marcheur ». Tu es tentée d’ouvrir la bouche & d’hurler quelque chose pour attirer son attention… Mais tu ne sais pas si quelques zombies se cachent. Alors tu la suis, tu lui cours après. Ses cheveux sont courts. Tu n’es pas rapide ; pas plus que lui. De fait, tu as énormément de mal à le rattraper. Car c’est un homme, tu le vois à sa musculature. Et finalement, tu décides de faire la connerie monumentale à laquelle tu as pensé :


    Lilwyn-Rainbow ▬ HEY ! Hey ! Arrêtez-vous ! S’il vous plaît !
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



LILWYN&WILLIAM ◭ « Oh god. You're here. » Empty
MessageSujet: Re: LILWYN&WILLIAM ◭ « Oh god. You're here. » LILWYN&WILLIAM ◭ « Oh god. You're here. » Icon_minitimeMer 21 Nov - 18:50




    Lilwyn && William

    Surprises in hell ...


    Je n'avais jamais été aussi sportif ni aussi endurant, que depuis que les zombies nous avaient envahis. Somme toute, c'était assez logique. Il fallait bien tenter de leur échapper. Car eux mêmes, n'éprouvaient jamais la moindre fatigue. Ils pouvaient courir indéfiniment, sans avoir besoin de s'arrêter pour reprendre leur souffle ou faire passer un point de côté. Non, ça ... Chez eux, ça n'existait tout simplement pas. Tant qu'ils voyaient un putain d'être vivant devant eux, ils couraient et faisaient tout pour l'attraper et en faire leur repas. Du coup, nous autres qui n'avions pas encore été tout à fait contaminés, nous devions bien nous développer en conséquence. Et à coup sûr, je n'étais pas le seul à prendre de plus en plus le coup. Courir était notre seul moyen de survivre finalement. Et quand on n'a pas le choix ... On l'a vraiment pas ! Courir ... C'était justement ce que j'étais en train de faire. Traverser une ville aussi grande que celle ci, c'était un risque qu'il ne fallait pas trop prendre. Mais le fait était que nous manquions de vivres et de quelques autres trucs et que nous étions bien obligés de pousser un peu plus loin, pour ramener tout ça. Depuis trois jours, je me trouvais donc dans le coin, avec quelques autres personnes du groupes. Les autres étaient restés dans notre campement, en pleine forêt. Les plus faibles en faisaient évidemment partis. Ce que je n'étais pas. J'étais plutôt de ceux qui étaient toujours partant pour ce genre d'expédition, pourtant jugées dangereuses. Il fallait bien que quelqu'un s'y colle de toute façon. Et puis je me voyais mal rester au campement comme un pauvre idiot, à attendre de voir ceux qui allaient revenir et ceux qui allaient juste mourir en pleine expédition. Bordel non, je préférais être constamment dans le feu de l'action. Quitte à crever un de ces quatre. Parce que j'aurais été imprudent ou parce que c'était juste l'heure de mourir, point. Bien entendu, j'étais un sacré coriace et je ne comptais pas me faire avoir comme un faible.

    Et c'était bien pour cette raison que je me montrais aussi prudent ce jour là, dans les rues de cette ville. Les autres m'attendaient dans une grande surface à l'autre bout de la ville. J'avais décidé de chercher si je ne trouvais pas de nouvelles armes, qui seraient susceptibles de venir s'ajouter à celles qui nous restaient encore. Nous savions que nous serions à court de munitions très rapidement, au rythme où allaient les choses. Or, nous ne pouvions pas nous le permettre. Quelques attaches de hordes de zombies, avaient eut trop raison de nous, pour que nous prenions maintenant le risque de voir ce genre de sale épisode, se réitérer. Malheureusement, j'étais arrivé trop tard. L'endroit avait déjà été pillé. Et évidemment, tout comme la bouffe, les armes et les munitions étaient les premières choses à partir. C'était malheureusement ainsi dans chaque ville que nous visitions, pour notre plus grand malheur. Mais pour ma part, je ne me décourageais pas et continuais de croire que nous finirions par trouver une véritable mine d'or. Ou, à défaut, que nous allions encore pouvoir tenir sans un tas d'armes à portée de main. Mais ça, j'y croyais un peu moyennement, je devais bien le reconnaître. L'espoir n'était pas notre meilleur ami depuis la pseudo fin du monde dont nous avions tous été les victimes. Si l'espoir nous avait été permit, nous n'en serions pas à un point aussi bas et insupportable. Selon moi en tout cas. Bref, de toute façon nous ne pouvions rien faire. Alors il ne servait à rien de ressasser tout ça et de penser au fait que nous étions tous plongés dans une sacré merde noire. C'était ainsi, point. Nous étions les pantins d'un destin qui se jouait de nous depuis six mois déjà. Souvent, je me demandais qui serait le suivant à y laisser sa peau, dans le groupe. Peut-être que mon tour finirait par venir. Mais je ne m'en souciais pas trop. Je n'aurais d'autre choix que d'accepter ce qui allait m'arriver de toute façon. Et puis, dans le fond, je m'en tapais un peu. C'était peut-être pour ça que je n'avais pas peur de me trimbaler seul dans cette grande ville. Prostré, je me cachais derrière les voitures, allant de l'une à l'autre, pour être le plus discret possible et éviter d'être vu, pour le cas où ma route croiserait celle d'un rôdeur. Mais ce n'était pas le cas. J'ignorais quand j'allais en rencontrer un ... Mais je le sentais mal.

    Alors même si je me dépêchais et courais dans la rue où régnait le chaos, je tâchais d'être prudent et le plus silencieux possible. Jusqu'à ce que ... « HEY ! Hey ! Arrêtez-vous ! S’il vous plaît ! » Cette voix féminine, me stoppa net dans ma course. Une survivante. En croiser de nos jours, était devenu un fait plus que rare. Les premières semaines, ça arrivait fréquemment. Mais depuis quelque mois maintenant, c'était un miracle que d'en rencontrer de nouveaux. Après un dernier regard circulaire autour de moi, pour m'assurer qu'il n'y avait aucun rôdeur dans la zone proche de moi, je m'accroupis derrière une voiture et pivotai à demi sur moi même. A peine eus-je posé le regard sur la jeune femme blonde, que mon coeur loupa un battement. Merde ... Merde ... Je ne pensais pas la revoir un jour. Et moins encore, depuis que l'apocalypse s'était emparé de tous les Etats-Unis et peut être même au delà. J'aurais sans doute du me réjouir de voir que ma soeur était toujours en vie et qu'elle était parvenue à survivre jusque là. Mais au lieu de ça, mon visage se ferma et je me détournai d'elle, sans un regard de plus dans sa direction. Ma course reprit de plus bel mais fut tout aussi rapidement interrompue. La voix de Lilwyn n'avait que trop portée. Une horde de rôdeurs sortaient d'une rue perpendiculaire à la notre et venait de nous apercevoir. « Putain d'abrutie ! » Lâchai-je à travers mes mâchoires crispées. Je fis demi tour et pris la direction de ma soeur, sans un regard pour elle. Je passai devant elle à vive allure, trouvai une ruelle sombre, achevai deux rôdeurs qui se trouvaient là et attrapai une échelle qui menait au toit d'un immeuble. Sans me soucier de Lilwyn, je montai rapidement, avant que les rôdeurs n'aient eut le temps de me rattraper. Une fois en haut, je me laissai tomber sur le gravier, étendu là face au ciel, le souffle court et précipité et les battements de mon coeur, totalement désordonnés. C'était moi une ...


Revenir en haut Aller en bas

LILWYN&WILLIAM ◭ « Oh god. You're here. »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» An other day in hell [WILLIAM&JACKIE]
» Don't fucking leave me ever again ~ William
» End of all days. ft Andrea & William
» Je t'arrache quoi en premier ? (PV William)
» L'espoir fait vivre - Ft. William

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BORN TO BE A WALKER :: ARE YOU ALIVE ? :: CEMETERY :: ARCHIVES DES RPS :: RPS NON FINIS-