Captifs, comme des animaux. Ça sonne bête non? Pourtant nous étions traités comme du bétail dans cette partie du monde inconnue, là où vivent les fou. Nous étions captifs et je me demandais qui allait y passer en premier.

I want to be free

 Cela faisait maintenant une semaine précisément que j'étais dans cette cage. J'avais apprise à connaitre des gens mais j'avais surtout vu le pire d'entre eux. Au départ, certains étaient tellement torturés qu'ils frisaient la folie, on ne devait pas les approchés. Cela durait quelques jours, le plus longtemps fut une semaine justement. Nous étions tous à notre pire, agonisant pour un peu d'eau et de la nourriture infecte. Nous étions traités comme des animaux, battus comme des traîtres, ignorés comme de vulgaires sans âme. Jamais je n'avais vu des êtres humains aussi sans pitiés envers des innocents, et pourtant j'avais rencontrés de vrai psychopathes depuis l'épidémie mais jamais aussi sans pitié que ces gens là. Dans les gens qui vivaient le même calvaire que moi, une jeune femme devint mon amie, ou dirais-je plus mon alliée dans les circonstances. Elle s’appelait Sam, elle vivait dans la zone avec moi avant que ces gens nous enlèvent. Nous avons tissés des liens, partageant notre nourriture et nos inquiétudes. Je comptais sur elle et elle comptais sur moi, nous voulions tous deux nous rendre à la zone lorsque tout ça serait terminer, ainsi nous allions y arriver ensemble.

Cependant, au cours de l'après-midi à en juger la position du soleil, les tortionnaires comme j'aimais les appelés l'avaient sortie de la cage pour une balade. J'étais folle de curiosité à savoir pourquoi ils l'ont emmenés, s'ils allaient la ramenés, s'ils l'avaient torturés mais surtout ce qu'ils lui voulaient. Cela faisait une heure et demi que j'étais sur le bord de la cage, la tête entre deux barreaux et regarder de tout côtés ce qui devait bien se passer. Je n'autorisais personne à venir me parler, j'ignorais toute possibilité de conversation avec quelqu'un d'autre, je voulais être attentive à son possible retour. C'est avec joie que je revis son visage au bout de deux heures. Mal en point mais toujours vivante, Sam se fit balancer dans la cage comme une vulgaire marchandise. Dès qu'ils furent partis, je m'approchai d'elle tout de suite, la posant sur mes genoux. Elle semblait si fatiguée.

« Que c'est-il passer Sam? »

Puis je me mis à réfléchir. C'était probablement due à la tentative d'évasion que nous avions effectuer il y a deux jours. Nous avions réussi à faire un petit trou, dans le fond de la cage, pour passer sous les barreaux et nous l'avions cacher avec le cadavre de quelqu'un qui avait laisser sa peau la veille. Cependant, nous avions fait l'erreur fatale d'attendre jusqu'à la nuit pour s'échapper, mais le décès de l'homme fut constater plus vite que prévus et son corps fut recueillis, notre plan fut dévoilé au grand jour à notre grand désespoir. Par contre, je ne comprenais pas en quoi cela regardait Sam puisque avec tout le monde qu'il y  avait dans la cage, personne ne semblait nous avoir dénoncés et jusqu'à maintenant, ils ignoraient que cela pourrait être nous.  Je flattai les cheveux de Sam, doucement, je savais que tout ce dont elle avait besoin pour le moment c'était d'être réconfortée.

« Ne t'inquiète pas, même s'ils découvrent, nous allons sortir d'ici. Nous avons vécu pire que ça, nous allons nous en sortir vivantes... »

Je tentais de croire en mes propres paroles mais chaque jour cela devenait de plus en plus difficile.

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