[FLASHBACK] In the eye of chaos | Faith & Ezeckiel.
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[FLASHBACK] In the eye of chaos | Faith & Ezeckiel.

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MessageSujet: [FLASHBACK] In the eye of chaos | Faith & Ezeckiel. [FLASHBACK] In the eye of chaos | Faith & Ezeckiel. Icon_minitimeVen 30 Jan - 19:12

in the eye of chaos


Darkness is never so far Δ Faith & Ezeckiel.


C’était supposé être une saison hivernale, mais pourtant, dans ce désert aride on se serait cru dans un été qui se répétait inlassablement. L’air était sec, le vent était léger, provocant une agréable sensation de fraîcheur. Casquette sur la tête, Faith était bien armée afin d’éviter l’insolation. Tout ce qui lui manquait, c’était des lunettes de soleil. S’étant trouvé un prétexte pour sortir de la zone 51 ne serait-ce qu’un instant, elle était ravie de s’être échappée de cette prison. Elle ne supportait plus d’être enfermée de la sorte. C’était pénible et surtout, ennuyeux. Elle ne savait pas vraiment comment faire pour que le temps cesse d’être aussi lent. Après tout, que pouvait-elle bien faire ? Les gardes surveillaient les allées et venues de pratiquement tous les arrivants. Alors ce jour, elle comptait bien le savourer. Ça ne ferait de mal à personne de se débarrasser d’elle pendant une journée, de toute manière. Le nombre de gens qui appréciait réellement la blonde était… disons très minime. On ne remarquerait son absence que pour les bonnes raisons. Une journée de tranquillité, voilà ce que c’était. Et le fait qu’elle adresse un dernier regard froid aux gardes ne fit que confirmer cette affirmation. Une fois sortie de la zone, elle jeta un regard circulaire autour d’elle, rehaussant son sac à dos sur ses épaules. Ceci fait, elle entama ses pas, laissant son regard se poser sur un vieux bâtiment qu’elle pouvait apercevoir à l’aide de ses jumelles. Ce n’était pas vraiment loin d’où elle se trouvait : peut-être une vingtaine de minutes à pieds, et c’était chose faite. Même si les ressources trouvées devaient être rangées avec celles des autres, ça ne lui ferait pas de tort de mettre de côté deux ou trois choses bien utiles. On ne sait jamais quand l’opportunité de s’en aller se pointerait enfin. Ça pourrait déjà être un endroit où trouver refuge, le temps de mettre la main sur un véhicule.

- Ma pauvre Faith, regarde dans quoi tu t’engages… paumée dans un coin perdu du monde. Même pas un seul arbre, à part ces petits cactus merdiques, pesta la blonde à haute voix, histoire d’alléger le pas.

Et sur tout le long du chemin qui menait vers le bâtiment qu’elle avait repéré plus tôt, elle ne cessait de râler et de maudire toutes les personnes qu’elle connaissait, même si elles n’étaient pas présentes. Elle n’avait de cesse de se demander pourquoi elle était venue ici. Elle était bien où elle était, sur le bord de la route. Là-bas au moins, il y avait un minimum de civilisation. On pouvait dire que dans cette ville, quelqu’un y vivait. Quelqu’un était forcément envie. En plein dans le Nevada, qui sait ce qu’il pouvait arriver ? Lui suffisait de se prendre les pieds dans un nid d’insectes pour se faire piquer par un scorpion. Du moins, c’était ce qu’elle pensait. Dans les déserts, elle savait juste que ça se produisait. Peut-être elle n’aurait pas dû suivre les aventures de La Momie, dans le fin fond du désert d’Egypte. Ca devait lui faire passer le temps, que de râler sur à peu près tout ce qu’elle trouvait à redire dessus : elle ne s’était pas rendu compte qu’elle était arrivée à destination. Elle avait un peu les chocottes, quand même. Dans les films d’horreur, ce n’était jamais conseillé de se trouver dans des lieux abandonnés. Dans un monde apocalyptique, il fallait en plus redoubler de prudence. Un pas trop pressé lui vaudrait de se faire transformée en buffet gratuit.

- Bon, fais pas ta couillonne, s’encouragea Faith, soufflant un bon coup.

Entamant alors un pas vers l’avant, elle glissa sa main vers son épaule et attrapa sa lampe de poche dans son sac, plus son katana. Elle fronça les sourcils et alluma l’appareil, avant de pousser la porte, dans un geste plutôt lent. Le bâtiment était plutôt grand : trois étages, peu de fenêtres et des portes qui ne semblaient guère en forme. Ça ressemblait à un vieux bâtiment de la santé. Il y avait des bureaux ouverts en verre et c’était incroyablement blanc. Des armoires étaient dévalisées et des boîtes vides de médicaments traînaient sur le sol. Elle n’était certainement pas la première à être venue ici. Elle espérait bien ne pas dépérir ici. Il fallait qu’elle garde le sil –

- Merde !, chuchota la blonde tandis qu’elle venait de renverser une lampe en se prenant les pieds dans l’un des câbles, se retrouvant sur le sol par la même occasion.

À plat ventre contre le sol, elle se redressa lentement, avant d’entendre une sorte de grognement, derrière elle. Pivotant le visage vers la source du bruit, son cœur manqua un battement en remarquant qu’un des zombies se trouvait entre la sortie et elle. Elle aurait pu facilement le tuer, si sa lampe de poche ne s’était pas brisée et que d’autres grognements venus d’ailleurs ne se faisaient pas entendre. Bon. C’était le temps du plan B : la fuite. Se redressant aussi vite qu’elle pu, elle jeta un œil vers l’un des escaliers qu’elle pouvait apercevoir dans le fond du bâtiment, avant de courir vers ce dernier, armée de son katana en cas d’extrême urgence.
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] In the eye of chaos | Faith & Ezeckiel. [FLASHBACK] In the eye of chaos | Faith & Ezeckiel. Icon_minitimeJeu 26 Fév - 15:51

Ezeckiel surveillait avec attention la jauge d’essence. Prévoyant, il savait exactement combien de carburant il dépenserait d’ici à son retour dans la Zone. L’habitude. Le contrôle de la vitesse, notamment grâce au régulateur qui marchait encore. Chaque goutte était précieuse. On ne pouvait s’offrir le luxe d’en gaspiller plus que nécessaire. Pour une fois, il avait décidé de s’aventurer seul, au-dehors. Si d’ordinaire il préférait partir en compagnie de quelques survivants de la Zone, il avait passé son tour cette fois-ci. Et pour cause, il ne se sentait pas d’humeur à faire la causette. La situation avec Aileen s’avérait de plus en plus tendue. Il avait suffisamment eu de mal à la convaincre de le suivre entre les murs sécurisants qui s’étaient offerts à eux… et de son côté, elle lui faisait bien sentir qu’elle ne resterait pas outre-mesure à l’intérieur lorsque cela n’était pas nécessaire. Au final, il avait l’impression qu’elle passait plus de temps dehors que dedans, ce qui avait l’art de le rendre doucement dingue. Surtout alors qu’elle paraissait le fuir avec une application à toute épreuve. Il y avait des jours où il ne parvenait pas à masquer le poids de cette relation désormais ambiguë, et pas dans le bon sens. Alors, comme le jour où il l’avait rencontrée, il était parti en solitaire dans l’optique de récupérer quelques pièces utiles. Pas trop loin de leur base, Ezeckiel avait repéré à l’aller un garage de taille impressionnante qui pourrait lui être bien utile. Quelques véhicules avaient besoin de nouvelles pièces, et il ne faisait confiance qu’à lui pour les récupérer. C’était sa tâche, le truc qui lui incombait. Et il tenait à faire ça bien. Les règles du groupe, il savait s’y plier sans mal. C’était ainsi que l’on survivait, pas autrement. Et cette notion, à savoir celle de trouver sa place, était porteuse de réconfort à ses yeux. Il aurait souhaité communiquer cela à Aileen. Mais elle était incapable de se fondre dans leur communauté, ainsi qu’elle le lui avait toujours prouvé. Prenant ses distances, souvent méfiante… Prudente. Il était peut-être son dernier lien avec la Zone.  Et qui sait si un jour elle cesserait tout bonnement de revenir ? Cette idée le paralysait.

Au moins avait-il pu mener son devoir à bien. Sur le siège côté passager, deux grands sacs bourrés d’outils, de pièces… Il avait même réussi à trouver de l’huile et un demi-bidon de carburant bien planqué derrière tout un fourbi monstrueux. Se retrouver dans un garage lui était aussi agréable que douloureux. La nostalgie était une vraie connasse, et il lui en fallait peu pour se replonger dans ses souvenirs d’autrefois. Il avait largement dépassé le cap de croire que tout ceci n’était qu’un gigantesque cauchemar, bien trop fou pour être vrai. Alors il encaissait, chaque jour, cette foutue réalité qui était devenue leur purgatoire. Ou plutôt leur enfer. Derrière lui, via le rétroviseur, il apercevait toute la poussière qui retraçait sa trajectoire plus sûrement que jamais. Il s’en fichait. Cela faisait un moment qu’il n’apercevait plus de rôdeurs. L’étendue était trop vaste pour eux, lorsqu’aucun bâtiment n’était à vue. Il fallait se rapprocher un peu de la Zone pour en trouver quelques-uns. Certaines bâtisses désertées les poussaient à y trouver refuge. Alors qu’il commençait à avoisiner les parages nettement plus familiers, son regard tomba d’ailleurs sur l’une d’elles. Il aurait pu passer outre et continuer, mais un curieux attroupement le poussa à freiner et ralentir tandis qu’il s’arquait, fronçant les sourcils en se demandant ce qui pouvait attirer leur attention ainsi…  

1+1=2.

Ezeckiel fit confiance à son instinct et braqua furieusement, faisant rugir les pneus contre la terre sèche à la surface inégale. Si l’un des leurs venait de se faire coincer, ce n’était pas le moment de la jouer à chacun pour soi. Le véhicule dessina un arc-de-cercle, dans le but de voir si une sortie était envisageable de l’autre côté. À son grand soulagement, il aperçut une sorte d’escalier de secours rouillé qui longeait la paroi, ce qui ancra sa décision. Il pria pour que les rôdeurs n’en viennent pas à contourner les lieux eux non plus, misant sur leur cervelle ratatinée depuis un bail. Ezeckiel pila en se garant le plus près possible de ce moyen de sortie et se pencha pour saisir la hache qu’il gardait toujours dans cette bagnole au cas où. Son Glock était chargé à ras-bord, mais il préférait économiser ses munitions autant que possible et se contenter d’œuvrer d’abord à l’arme blanche. À peine quitta-t-il l’habitacle sécurisant qu’il perçut le frisson particulier de l’adrénaline. Et de la peur. Il l’ignora autant que possible, grimpant les marches rapidement en évitant de poser les mains sur la rampe, préférant les serrer autour du manche de son arme pour forcer la porte du deuxième étage et pénétrer à l’intérieur, la première refusant obstinément de s’ouvrir.  Il y faisait sombre, et il ne devait qu’aux fenêtres sales l’éclairage quasi-inexistant de la scène en contrebas. Il entendait les grognements coutumiers des zombies et chercha à distinguer autre chose. Un son humain. Ses yeux forcèrent, cherchant à vaincre la pénombre en vain. Portant deux doigts à ses lèvres, il siffla en désespoir de cause.

« HEY ! Quelqu’un de la Zone ici ?! »

Un « BUMP ! » métallique le fit brutalement pivoter. Le visage pourrissant d’un des monstres lui apparut, dangereusement proche. Il se propulsa vers l’arrière, ses reins rencontrant brutalement la rambarde donnant sur le vide. Pris de court, il parvint à se redresser pour flanquer la lame de sa hache au niveau de la mâchoire du rôdeur, dans un son écoeurant auquel il ne s’habituait pas. Du pied, il repoussa le cadavre pour la dégager, s’apprêtant à en voir arriver de nouveau dans l’obscurité. Bordel de merde… Même le battant ouvert dans son dos ne l’aiderait pas en cas d’arrivée massive.

« OH ! S'IL FAUT SE BARRER C’EST MAINTENANT ! DEUXIEME ETAGE ! »


Dernière édition par Ezeckiel L. Livingston le Mar 17 Mar - 23:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] In the eye of chaos | Faith & Ezeckiel. [FLASHBACK] In the eye of chaos | Faith & Ezeckiel. Icon_minitimeVen 6 Mar - 17:20

in the eye of chaos


Darkness is never so far Δ Faith & Ezeckiel.


Il faisait atrocement sombre dans ce vieux bâtiment. Ayant perdu sa seule source de lumière, Faith était totalement à la merci du destin et tétanisée. Elle avait toujours eu  peur de mourir depuis l’apocalypse et se retrouver dans des situations de ce genre n’aidait en rien. Son cœur battait la chamade, alors qu’elle tentait de bien que mal de se frayer un chemin jusqu’au bout du couloir. Elle n’y voyait pratiquement rien ; seul ses mains et son ouïe pouvait l’aider dans cette épreuve. Ses mains étaient posées droit devant elle alors qu’elle courait presque. Elle faisait attention aux obstacles qui pouvaient se dresser sur son chemin, mais c’était plus facile à dire qu’à reproduire. Elle se cognait contre les meubles et le coin des bureaux. A chaque bruit qu’elle faisait, des lamentations et des grognements se faisaient entendre en guise de réponse. Comme un avertissement. Son souffle était court et elle ne su combien de temps il lui restait, avant qu’elle n’arrive à s’échapper de cet endroit maudis. Elle avait toujours des idées plus stupides les unes que les autres, ces temps-ci. N’importe quoi semblait être une bonne excuse pour se tirer de la zone 51 et échapper à la population nouvelle. Elle qui détestait les foules, elle aurait tout donné pour être en compagnie d’un être humain, en ce moment. C’était toujours mieux que de mourir seule, ici, avec aucun témoin ou support. Elle soupira longuement, se mordant intérieurement la joue, alors qu’elle se cogna à nouveau contre un bureau. Elle étouffa une plainte, tandis qu’elle passa par-dessus ce dernier, enjambant l’obstacle. Mais alors que sa jambe passa de l’autre côté du meuble, elle se sentie agrippée par la cheville de son autre jambe et elle poussa un cri de surprise, mélangé à la peur. Elle donnait des coups de son pied agrippé, attrapant ce qu’elle pu pour se tirer de cette emprise. Son katana avait glissé de ses mains et elle ne parvenait pas à le récupérer, de l’autre côté. Merde. Merde. Merde. Il allait bientôt la bouffer, si elle ne se dépêchait pas de se tirer de là. En plus, d’autres zombies semblaient soudainement s’intéresse à elle d’un peu trop près. Elle était dans une situation vraiment pourrie et rien ne s’arrangeait, hormis le fait qu’elle su trouver un objet pour gagner du temps ; un vieux crayon. Elle n’hésita pas un seul instant et s’en saisi, avant de le planter dans le crâne du zombie face à elle, qui retomba mollement contre sa jambe. Haletante, elle reprit possession de son membre et ramassa son arme sur le sol, alors qu’elle parvint à se faufiler dans le fond. La seconde qui suivit résonna à ses oreilles comme un vrai miracle. Une voix salvatrice qui demanda si quelqu’un se trouvait dans ce vieux bâtiment.

- Je suis ici !, cria la blonde, histoire qu’il puisse l’entendre.

Elle n’avait pas envie qu’il l’abandonne, maintenant qu’il avait entendu de ses nouvelles. Ayant donné un lieu précis d’où la rencontre devait avoir lieux, Faith se précipita vers l’escalier et grimpa les marches aussi vite qu’elle pu, essayant tant bien que mal de ne pas tomber ou de dévaler les marches comme une idiote. Elle prit une grande bouffée d’air, histoire de se redonner de la bravoure et passa la tête du côté du premier étage, vérifiant que la voie était libre pour accéder au deuxième étage. Un group de zombies se distinguait dans la pénombre, voyant simplement quelques silhouettes vagabonder. Elle retint sa respiration, comme si elle avait peur de les attirer de son côté, ou simplement de se faire repérer à nouveau. Pour une fois, il fallait qu’elle soit prudente et qu’elle ne fonce pas dans le tas tête baissée. Elle agrippant la rampe des escaliers  et colla son dos contre cette dernière, voulant ainsi passer incognito. Malheureusement, rien n’était jamais silencieux, avec eux. Le groupe de zombies qui la chassait plus tôt revenait à la chasse et elle entendait du grabuge dans les escaliers. Pour l’instant, le petite amas de cette chose dans le couloir du deuxième étage n’avait pas encore réagit et il fallait qu’elle se dépêche. Elle se retourne et fit face à face avec peut-être trois ou quatre zombies. Se mordant la lèvre le plus fort possible, elle agrippa son katana et fendit l’air de ce dernier, droit dans le crâne de la première chose qui voulu la dévorer. Alors que les suivants arrivèrent, elle su qu’elle ne pouvait pas tous les tuer et sans tirer indemne, alors elle vit volte-face et couru dans l’escalier qui menait au second étage, là où la voix d’un homme s’était précédemment faite entendre. Elle avait l’impression qu’elle allait défaillir sous peu. Son cœur battait tellement fort dans sa cage thoracique, qu’elle n’entendait que le son irrégulier de ses propres battements, contre ses oreilles. Comme si on avait pressé ce dernier sur son tympan. Elle frôlait l’évanouissement et ce n’était que l’espoir qui lui redonnait encore une dernière poussée d’adrénaline. Derrière elle, on menaçait de la bouffer et devant, elle ne savait trop. Arrivée à destination, elle vit un halot de lumière provenir du fond du couloir et une ombre bien vivante se faisait voir, elle aussi. Elle leva la main dans sa direction, sans savoir si lui pouvait la voir.

- Je suis là ! Attendez !

Sa voix était fébrile et la peur se faisait entendre dans cette dernière. Il ne lui fallu pas un instant de plus pour se décider, et courir vers la sortie. Mais rien n’était sécurisé, ici. C’était un grand bureau ouvert, donnant sur des petits bureaux en verre. Tout pouvait sortir de n’importe quel endroit et encore une fois, il ne fallait jamais s’imaginer qu’on était en sécurité. Devant elle venait de surgir une masse de zombies. Elle ne savait pas combien ils étaient, mais elle ne voulu pas le découvrir. Elle pivota le menton et chercha une échappatoire. Là-bas, il y avait un grand bureau donc la porte semblait intacte. Elle se dirigea vers celui-ci, avant de s’y enfermer, reculant dans le fond de la pièce, regardant les zombies taper dans la vitre d’un air dévoreur.

- Partez !, hurla-t-elle d’une voix sourde à l’inconnu, à travers le verre.

Si elle devait mourir, elle n’allait certainement pas entraîner quelqu’un d’autre dans sa chute.

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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] In the eye of chaos | Faith & Ezeckiel. [FLASHBACK] In the eye of chaos | Faith & Ezeckiel. Icon_minitimeMar 17 Mar - 23:50

Il entendit une voix, une voix féminine qui appela à son intention. Il n’avait donc pas rêvé. Ezeckiel remercia pendant une seconde et demie tous les instincts du monde qui avaient alors eu la bonne idée de se glisser en lui au moment où il s’apprêtait à rentrer. Il ne put identifier immédiatement de qui il s’agissait – et à vrai dire, il en aurait été bien incapable même en ayant confronté son regard à la jeune femme –, mais ça n’avait aucune importance. La priorité était de se sortir de là. Il crut entendre un bruit de métal, rythmé et rapide, qui semblait indiquer qu’elle provenait du rez-de-chaussée et qu’il lui faudrait grimper jusqu’à lui. Il aurait pu se ruer dans sa direction pour lui venir en aide, mais il craignait s’il s’éloignait de ne plus disposer de leur seule porte de sortie visible. Et pas question de perdre du temps à en chercher une autre. La situation était critique. Les rôdeurs étaient là, partout. Ils avaient eu le temps de coloniser l’endroit, chaque étage, chaque recoin. La peur, oui. La peur. Du fond de ses tripes provenait la crainte immortelle de voir cette journée devenir la dernière. Alors, la hache entama une danse de mort. Il n’aurait jamais cru un jour qu’il serait capable de manier un tel outil et avec une telle énergie. Pourtant, il s’employa à faucher tous les cadavres qui s’approchaient d’un peu trop près. L’un après l’autre. Son souffle devint bientôt court, et le manche se mit à peser entre ses doigts. La respiration rauque, les yeux exorbités, prêt à défendre chèrement sa peau sans que la panique ne daigne baisser d’un ton en lui, Ezeckiel crut qu’ils n’y parviendraient pas. Il s’éloigna de la sortie, à regret, esquivant d’un mouvement de hanche une mâchoire, qui se referma dans le vide, ne laissant derrière elle qu’un claquement sonore et ignoble. Aussi ignoble que les sons métalliques qui croissaient toujours plus… : la horde était probablement en train de suivre celle qu’il était venue sauver. Forcément. Elle lui cria de l’attendre. Il  ne s’entendit qu’à peine hurler pour couvrir le brouhaha ambiant :

« GROUILLE-TOI ! »

Il recula encore, perdant du terrain en revenant du côté de la rambarde. Se jeter dans le vide semblait soudain une mort tellement plus douce que de finir déchiqueté par ces créatures. Il en abattait une qu’une autre prenait sa place. Trop nombreuses pour lui. Beaucoup trop. Tant pis. Dans un grognement furieux et trahissant la fatigue qui elle trahissait sa force, il planta une dernière fois la hache dans le cou d’un des monstres. Elle y resta fichée pendant que le corps s’écroulait à ses pieds, à proximité.
Le jeune homme dégaina. Et tira. Vite. Faire de l’air. Respirer. Deux balles. Il remit son flingue à sa ceinture, précipitamment, et s’employa à extraire la lame couverte d’un sang noir et malodorant. Une odeur de pourriture emplissait ses narines, synonyme de mort. Reprenant du cœur à l’ouvrage, il se remit à faucher autour de lui, se donnant de l’élan pour mieux parvenir à ses fins. L’un des rôdeurs trébucha sur la silhouette inerte d’un congénère qui ne tenterait plus jamais de vaincre les lois trahies de la nature. Ezeckiel entendit distinctement ses rotules craquer puis exploser probablement  en des dizaines de débris d’os, tandis qu’il s’effondrait lamentablement à quelques centimètres de lui. Il recula dans un premier réflexe, peu désireux de se faire mordre à la cheville. Pourquoi pensa-t-il à ce moment précis à cette foutue réplique ?

*Rappelez-vous ! La cervelle c’est nickel, les rotules, c’est pas nul !*

Putain. Il aurait presque pu sourire.  En réalité, Ezeckiel souriait bien lorsque son pied cueillit le crâne de la créature, pesant de tout son poids dans une solide impulsion pour le faire éclater. Des débris de cervelle frappèrent le bas de son jean. Il n’y prit pas garde. Il se tourna pour apercevoir la fille. De loin, paniquée, courant à en perdre haleine avant qu’un groupe de zombies, attiré par ce grand bordel, ne s’empresse de s’intéresser à elle, la séparant de lui.

« Et merde… »

Partir ? La laisser livrée à son sort ? Un frisson glacé le parcourut. Non… Non, il ne pouvait pas faire ça. C’était du suicide, mais il courut alors à son tour à travers le couloir qu’elle n’avait jamais eu le temps de parcourir en entier. Il ne tourna pas là où elle s’était arrêtée, priant pour que la porte tienne. Tous les bureaux communiquaient les uns avec les autres. Il devait forcément y avoir une seconde porte. Une seconde porte. Deux rôdeurs lui barrèrent la route. Il bouscula le premier violemment, croyant même lui emporter un bout d’épaule au passage, et envoya son poing dans la figure décharnée du second avant de les achever tous deux. Puis, il reprit sa course,l se forçant à oublier aussi rapidement le bruit produit par la chair putréfiée écrasée, et ne pouvant se retenir d’essuyer à la va vite ses phalanges contre sa cuisse. Il obliqua vers la gauche, dans le bureau adjacent en claquant la porte derrière lui, priant jusqu’au bout pour voir apparaître un autre battant vitré.
Une nausée le prit. Pas de battant. Pas d’échappatoire pour elle autre que la porte sur laquelle s’acharnait déjà une dizaine de monstres. Il s’approcha du mur, blême. Derrière ce simple mur elle se tenait là, probablement terrifiée, en train de compter les secondes qui la séparaient de la fin. Derrière ce simple mur.

Ce simple mur.

Ezeckiel s’approcha. Toucha la paroi qui ressemblait  un peu aux pores d’une peau humaine. Fragile ? Fragile. Il ne sut pas comment l’idée lui vint. Il ne sut pas s’il s’agissait de la plus stupide ou de la plus brillante qu’il aurait pu avoir ces dernières semaines. Tout ce qu’il sut, c’est qu’il recula de trois pas, pour mieux venir frapper de toutes ses forces le plâtre du tranchant de sa hache, déterminé à en découdre. L’usure, la mauvaise qualité d’un matériau que d’anciens employés avaient dû déplorer en constatant sa sonorisation pitoyable, s’avérèrent des atouts insoupçonnés. Il jeta un regard en arrière, mais aucun zombie n’avait encore ouvert sa porte à lui. Il avait le temps. Il avait le temps. Au cinquième coup, agrémenté d’un « HAN ! » de bûcheron, la paroi céda dans un nuage de poussière blanche. Pas beaucoup, mais assez pour qu’il parvienne à la perforer d’une cinquantaine de centimètres, au niveau de son bassin. Il posa un genou à terre, la cherchant aussitôt des yeux :

« HÉ ! PAR LA ! »

Ses mains tentèrent d’aggraver la blessure du mur trop mince, et il s’aida même d’un coup de son buste projeté contre elle. Si elle était assez mince, assez souple, elle pourrait passer. S’enfuir. Ou bien mourir avec lui.
Parce que quitte à crever ici, autant le faire à deux.
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] In the eye of chaos | Faith & Ezeckiel. [FLASHBACK] In the eye of chaos | Faith & Ezeckiel. Icon_minitimeMar 24 Mar - 14:39

in the eye of chaos


Darkness is never so far Δ Faith & Ezeckiel.


S’il y avait bien une chose à laquelle Faith était douée, c’était de se foutre dans le pétrin. Elle avait ce don, à chaque fois. Elle attirait les ennuis, comme d’autres attrapait un rhume. Elle se pensait maudite, à force de toujours se retrouver dans des situations délicates. Aussi loin qu’elle parvienne à se souvenir, elle n’avait jamais eu de chance. La seule chose qu’elle parvenait à attirer, c’était le danger. Et depuis cette sorte d’apocalypse de zombies, les choses ne s’étaient en rien améliorer. Elle avait son caractère et bien évidemment, parfois il était la source de ce qui lui arrivait. Elle était trop froide, trop agressive. Dès qu’on lui barrait la route, de quelle que manière qu’il soit, elle agissait à l’instinct. Elle ne réfléchissait pas aux conséquences et faisait ce qu’elle pensait être juste, sur le coup. Cependant, encore une fois, son instinct l’avait entraînée dans un beau merdier. Seule dans ce bureau sans aucune échappatoire, elle observait les zombies s’acharner contre la vitre, apercevant déjà quelques petites fissures contre cette dernière. Son cœur battait à tout rompre, tant elle était paniquée. Elle avait toujours eu la frousse de leurs dents qui pouvaient la dévorer en deux minutes. Elle avait tenté de rester en sécurité, mais elle avait bien échoué. Elle était complètement perdue et attendre tranquillement la mort ne l’aidait en rien. Elle devait faire quelque chose. Il le fallait. Mourir ici n’était pas une option envisageable, surtout dans ces conditions. Elle n’avait pas envie de servir de  buffet et encore moins de devenir l’une d’entre eux. Elle soupira un bon coup, avant de se tourner un instant vers le mur, s’appuyant contre le bureau afin d’y trouver un appui qui l’empêcherait de défaillir. Elle respira calmement, tentant de rationnaliser les choses. Se laisser déborder par les émotions n’était pas conseillé, surtout en moment de crise. Elle n’était pas une trouillarde ou encore une pleurnicheuse, alors non, elle ne perdrait pas le reste de dignité qu’elle avait, même si personne ne pouvait en être témoin. Elle prit une grande inspiration et ferma les yeux un instant, avant de pivoter une nouvelle fois contre la porte, ouvrant les paupières. Cependant, elle ne s’attendait pas à voir le type à qui elle avait parlé plus tôt rappliquer dans sa direction. Elle eut un instant d’absence. Elle ignorait si elle en était soulagée ou si elle était en colère contre lui, de risquer sa vie si bêtement pour… elle.

Elle chercha ses yeux des siens, mais le brun avait du souci à se faire, avec les zombies qui lui sautèrent dessus. Merde. C’était de sa faute. Elle parvenait encore à mettre quelqu’un d’autre dans le pétrin ! ca en devenait monnaie courante, ça aussi. Qu’est-ce qu’il avait été idiot, de venir la chercher alors qu’elle lui avait dit de s’en aller. Non pas qu’elle n’était pas contente de peut-être échapper à la mort, mais elle refusait que quelqu’un d’autre crève pour sa pomme. C’était vraiment un mauvais jour : c’était peu de le dire. Elle se rapprocha de la porte vitrée, constatant les dégâts infligés contre cette dernière, avant de chercher le survivant des yeux. Mais elle ne le voyait plus. Quelques secondes plus tôt, il était juste sous ses yeux et là, il avait disparu. Peut-être avait-il finalement fait demi-tour ou… il s’était fait manger. Non. Non, elle devait supposer qu’il avait préféré rebrousser chemin. C’était une option préférable, que plutôt de se dire qu’elle avait causé la mort d’un type bien, pour rien, au final. Mais elle obtint rapidement une réponse à ses questions. Un bruit venait de la faire sursauter. Cela provenait du mur adjacent. Que se passait-il ? Une autre horde de zombies ou était-ce l’inconnu ? Elle espérait que ce soit lui. Et pour une fois, son vœu se réalisa. De l’autre côté du mur, on semblait frapper dessus avec quelque chose. Avait-il vraiment trouvé une sorte de marteau ? Elle l’ignorait, mais tout ce qu’elle savait, c’était que ce mur n’était pas le plus solide du monde, vu la façon dont les débris tombaient mollement contre le sol, laissant se répandre de la poussière dans la pièce. Elle plissa les yeux, ne se préoccupant même plus des zombies qui étaient en train de fissurer un peu plus le verre. Un mince rayon de lumière se fit apercevoir dans le mur et puis, un trou apparu. Il n’était pas énorme, loin de là. Mais suffisamment pour qu’elle puisse s’y faufiler rapidement et échapper aux zombies. Son cœur manqua un battement, tant elle n’y croyait pas. Il venait vraiment de risquer sa vie pour sauver la sienne. Elle ne savait même pas si elle aurait fait la même chose. Elle était tellement devenue peu confiante et craintive, qu’un risque aussi conséquent ne lui aurait même pas donné envie de mettre ne serait-ce qu’un pied ici, pour tenter de sauver un inconnu. Heureusement pour elle, cette personne ne lui ressemblait en rien. Si ça avait été le cas, elle serait déjà morte. Parce qu’elle aurait été morte d’ici deux minutes. Le verre avait cédé, derrière elle. Elle vit volte face, apercevant un pied chancelant pénétrer dans la pièce. Elle recula contre le mur perforé et elle pivota à nouveau vers le brun, lui lançant un regard mi-effrayé, alors qu’elle se décida à enfin passer.

- OK, aidez-moi à passer, dit-elle, tandis qu’elle lui tandis l’une de ses mains, histoire qu’il l’épaule.

De son autre main, elle agrippa le mur et tenta de passer l’une de des jambes. Mais ça ne fonctionnait pas. Il fallait qu’il l’aide, en la ramenant vers lui, histoire qu’elle soit tirée vers l’avant. Mais ses idées fusaient dans son esprit, alors que les zombies approchaient. Elle n’avait plus les idées claires.

- Tirez-moi putain !

Bon, le pauvre gars n’y pouvait rien, si tout cela arrivait. Mais Faith ne serait pas Faith, si elle ne se montrait pas de temps en temps agressive. En plus, la panique n’aidait en rien son côté sympathique à ressortir. Elle avait juste envie de se tirer de là et heureusement, elle parvint à se faufiler à travers la mince paroi, juste à temps pour éviter de se faire attraper la cheville au passage. Le cœur battant, elle libéra la main qu’elle avait donné au brun, prenant une grande respiration, avant de s’éloigner le plus vite possible du trou.

- Je vous remercierai plus tard, dit-elle finalement au brun.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] In the eye of chaos | Faith & Ezeckiel. [FLASHBACK] In the eye of chaos | Faith & Ezeckiel. Icon_minitimeMar 7 Avr - 2:05

Il eut le temps d’apercevoir l’espoir qui s’alluma brutalement dans les yeux de la jeune femme. Rien que pour  ça, les risques en valaient la peine. Il se pencha, espérant qu’elle pourrait se faufiler sans trop de difficultés. Derrière elle, il aperçut la porte céder, et la peur revint à la charge. Il n’hésita pas une seconde de plus et attrapa d’une main ferme la sienne, la tirant vers lui en lui insufflant un peu plus d’élan. Rapidement, elle bloqua, visiblement. Et commençait à paniquer. De son côté, il se retourna, craignant que « sa » porte à lui ne cède, mais toujours rien. Alors, sous son inflexion, il s’arc-bouta et la tira, y mettant toute sa force sans se soucier qu’elle s’écorche ou non. Ce ne serait pas cher payé, face à une morsure !

« Allez, allez, ALLEZ ! Pousse sur tes jambes, bordel ! »

Il manqua de se casser la figure lorsque, sous l’effet de la pression relâché, l’inconnue franchit enfin le passage. Il la relâcha pour récupérer sa hache, balayant ses mots d’un bref signe du poignet.

« Ouais, ouais, on verra plus tard pour les formalités. »

Il la précéda jusqu’à la porte, mais ne put se décider à en actionner la poignée sans se demander si un comité d’accueil ne les attendait pas de l’autre côté. Ils étaient tous les deux armés, et en courant vite… Il pivota pour chercher son regard.

« J’ouvre. Tu me couvres. On fonce. »

Ezeckiel n’attendit pas sa réponse et ouvrit. De l’autre côté, les rôdeurs s’étaient engouffrés dans la pièce à laquelle la jeune femme venait d’échapper, leur dégageant au moins le chemin. Cinq d’entre eux traînaient malheureusement encore dans le couloir, et il s’occupa des deux plus proches de lui, espérant qu’elle saurait se dégager le reste du chemin en continuant de courir vers la sortie, délicieux halo de lumière tranchant avec l’obscurité ambiante des couloirs. Ne pas trébucher. Ne pas trébucher. Au moment où cette pensée l’atteignit, son pied ripa dans une flaque de sang noir, et il ne dut qu’à un réflexe venu d’il ne savait où de ne pas se retrouver projeté contre le sol. Son poignet amortit la chute, dans un craquement de mauvais augure, et il ne put retenir un feulement de rage, se redressant aussitôt en priant pour qu’il ne se le soit pas totalement cassé. Certes, c’était le poignet gauche, mais tout de même… Il reprit sa course, chaque soubresaut, chaque mouvement rendant plus vivace la brûlure qui commençait à pulser au creux de son bras.
L’entrée menant à la sortie de secours se rapprochait de plus en plus. Ils allaient s’en tirer. C’était obligé. Ils n’avaient pas cavalé pendant un quart d’heure, ne s’étaient pas débattus comme des diables pour finalement…

Ezeckiel freina en se raccrochant à la rampe de sa main endolorie, gémissant de douleur. Les coups de feu avaient malheureusement fait leur œuvre.

« Oh putain… »

Les rôdeurs affluaient, en bas. Deux choix s’offraient à eux. Descendre les escaliers de secours comme des dératés en espérant arriver en bas et courir jusqu’à la voiture avant de se retrouver noyés dans la masse de morts-vivants, ou bien faire demi-tour et affronter les monstres qui se cachaient dans l’obscurité, n’attendant qu’un moment d’inattention de leur part pour se précipiter sur eux et les condamner à mort. Très peu pour lui.

« Faut qu’on descende. »

Il ne la regardait pas. Il ne pouvait pas la regarder. La bagnole paraissait si proche et si loin à la fois… Comme dans un cauchemar. Le dilemme pesait lourd, lourd contre sa poitrine. Mais dieu savait qu’il ne voulait pas faire marche arrière. Déjà, il les entendait arriver. Ceux qui avaient compris, à l’odeur, que les humains se tenaient là, chair fraîche à disposition.

« Viens ! »

Il commença à descendre les degrés rouillés qui, sous le poids de leurs semelles, rendaient un son clinquant, métallique et ô combien désagréable qui le hanterait pendant plusieurs nuits.
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