[FLASHBACK] Never get caught...
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MessageSujet: [FLASHBACK] Never get caught... [FLASHBACK] Never get caught... Icon_minitimeMar 11 Déc - 0:20

En ce 19 août 2009, il avait fait chaud, très chaud, si chaud que le soleil lui cramait la peau au dernier degré et qu'il était sans cesse en train de remonter ses lunettes de soleil tant il suait. Des auréoles sous les bras, tachant sa chemise couleur crème et l'inspecteur Eugene Kowalsky espérait de tout coeur être envoyé en Sibérie en cet instant précis... Bon sang ! Quel four, cette bagnole !

"Relax, Gene, lui lança son collègue - un connard du nom de Bradford - d'une voix trainante, la clim' est naze, mais c'est pas si mal !".

Eugene garda le silence, un regard d'acier en direction de son compagnon d'infortune : là était sa seule réponse. Voilà bien depuis plus de 19 heures qu'ils planquaient dans cette damnée caisse, à cuire comme des homards (particulièrement lui, devenu rouge brique) et à puer la sueur. C'était tout bonnement insupportable...

Mais pourquoi étaient-ils là d'ailleurs ?

Sur la 79ème, les inspecteurs Kowalsky et Bradford surveillaient ce qu'ils appelaient un "bourbier". C'était simple. En apparence, c'était l'appart' de quelqu'un d'ordinaire, de préférence jeune et à la gueule pas trop louche. Le jour, c'était comme ça.
La nuit, c'était bien différent... Y avait du passage et du beau monde ! La saloperie de racaille de Harlem et du Bronx réunis : les putes, les macs, les dealers et leurs disciples... Tout ce petit monde se retrouvait dans cet appart' et faisait son trafic pour certains "privilégiés" ; entendez par là les clients réguliers et pas les crevards de merdeux de junkies errant dans les rues et ruelles voisines... Pas la mafia non plus, non... Ce genre de boulot était trop désorganisé pour leur appartenir.
Mais la nuit qu'ils venaient de passer à planquer avait été bien infructueuse et Eugene commençait à songer que ses renseignements étaient éventés et qu'il s'était gourré d'adresse. Jusqu'à ce que...

"Là, putain ! Là !".

Le particulier qu'il avait en vu ne vienne à sortir de l'immeuble pouilleux où il logeait. Un gamin d'une vingtaine d'années, cheveux bouclés et épais. Lorsque le gosse passa sous un lampadaire, Eugene n'eut plus aucune doute. Bradford avait foutrement raison ! C'était son client ! Pour sûr, il le reconnaissait... Ses yeux d'un verts perçants, qui l'avaient tant troublé sur les photos prises par son autre collègue Barton, ne laissaient désormais plus de place à l'incertitude.

"On fonce".

"T'es taré ?".


Bradford l'observa sur un étrange regard puis, comme une certitude cette fois :

"T'es dingue".


"Non, annonça froidement le polac, je suis sûr de mon coup. Si on ne chope pas Tony Manloni maintenant il risque de monter en puissance et en influence. En deux semaines, il a déjà rallié deux quartiers, sans compter le soutien qu'il peut avoir chez certains gangs blacks... On le chope !".


Puis Eugene se tassa dans son siège afin de passer inaperçu. Le gamin revenait droit vers son immeuble, comme si de rien n'était. Il devait être près de 7 heures du soir et les rues n'étaient pas vraiment désertes mais qu'à cela ne tienne ! Il ne voyait aucun mal à montrer sous les yeux de ce peuple que la police agissait sur ce trafic. Faire parler du monde, réveiller des consciences pour que les langues se délient : telle était sa véritable motivation. Après tout, Tony n'était-il pas qu'un maillon de la chaîne ?
L'inspecteur Kowalsky ouvrit brusquement la portière de sa voiture et descendit le premier, suivi par un Bradford à présent déterminé. Le flingue coincé dans le dos, il repoussa simplement un pan de sa chemise afin de montrer le plus important.

"Jeune homme !", lança-t-il en direction de l'individu.

Découvrant davantage le pan, la plaque de police brillant sous le soleil. Impassible, d'un calme olympien et d'une froideur extrême, Kowalsky ajouta :

"Veuillez nous suivre, s'il vous plaît".

Il tourna un regard en direction de Bradford. Ce dernier raffermit sa position et tendit un regard de défiance en direction du gamin ; un regard de flic genre "fais pas le con...". Il savait cependant que Bradford espérait de tout coeur n'en resté qu'au regard et ne pas passer au menace. Lui-même s'en foutait.
Il jeta un coup d'oeil à droite, à gauche. Bien. La population commençait à sortir la tête de ce qu'elle était en train de faire. Certains badauds commençaient même à s'approcher. Et d'une voix plus prompte :

"Allez...".

Avant d'arquer un bras dans sa direction, l'invitant à le suivre jusqu'à la voiture...
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] Never get caught... [FLASHBACK] Never get caught... Icon_minitimeDim 16 Déc - 16:10


    Never get caught...





    † EUGENE,LUKA&LUKAS†
    Aout 2009 ? La chaleur éprouvante et suffocante. Il la déteste. Sa peau colle, ses membres engourdies sont moites de sueur et, il n’a incontestablement pas les moyens de se payer la climatisation. Ce mois-ci, la note est déjà bien dure à payer. Le décor potable et à peu-près vivable, il le doit à son énergique et meilleure amie. Qui, citons –là comme il se doit ‘ Refuse de dormir dans une porcherie’ lorsqu’elle fait une pause et séjourne chez l’apprenti éditeur. Dit éditeur qui, de son côté, lève sa bouille amorphe vers son réveil avant se bondir du matelas craquelant sous le poids sautant.
    « -PUTAIN ! PUTAIN ! J’suis en retard ! SAMUUUUUUUUUEEEL ! BOUGE TON CUL !
    Dit Samuel, bien-entendu, déjà parti de son côté. Le brun rage et injure son pantalon, bien peu coopératif dans sa précipitation.
    -Elle va me tuer ! Putain, elle va me tuer !
    Et tel l’écho de ses paroles, son téléphone sonne, tintamarre vibrant dans l’air alors qu’il enfile sa chemise et sa veste fraichement repassées la veille.
    - Manchester. Il est 10 heures. Ne me dites pas que nous n’avez toujours pas investi dans un réveil ? Soit. Mon café n’est pas sur ma table. J’espère sincèrement que vous n’entendrez pas ce message, si c’est le cas, c’est qu’êtes encore chez vous ! Si vous êtes encore chez vous, c’est qu’il va falloir songer à un nouvel assistant. Je veux mon café écrémé : Deux sucres, cannel, une pincé de poudre au chocolat, sur ma table à 11h30 tapante ! Est-ce que c’est clair ? Ah, et j’ai laissé un dossier sur votre bureau ! *Silence, avant qu’une phrase murmurée dans le combiné ne lui donne une nouvelle envie de meurtre* Enfin … Si on peut appeler ça un bureau. HEM. 40 Manchester. Pas une minute de plus.


    Et tel un coup de feu sonnant le départ, le combiné claque. L’esclave de cette sale sorcière fixe sa montre, écarquillant les yeux avant de maudire son réveil.
    - Si j’avais un peu de temps libre je pourrai m’en racheter un autre ! POUFIASSE ! Qu’il invective, se tortillant sur place, chopant un gâteau au passage avant de prendre affaires et chaussures.
    Ce boulot était une idée de merde. Tout bonnement, la simple envie de se tirer d’Alma donner des ailes, l’époque où il grimpait aux arbres était belle est bien révolue. Finie Niet. A son grand malheur. Lukas avait trouvé un job, et quel job ! Etre l’esclave de Samantha Rose Parker. Absolument génial ! Chemise seulement à moitié rentrée, miettes de gâteaux sur le col et chaussure à peine lassées, Lukas prend une pause, rien qu’une petite minute, pour se défaire de cette allure débraillé et pittoresque. A côté de tout cela, son aspect est assez potable. Aujourd’hui, ses cheveux frisants avec outrance ne se tiennent pas si mal sur sa bouille fade et rougie par le manque de sommeil l'est moins que la veille. Ses vêtements de marques sont parmi les rares qu’il dispose, en réalité, ce n’est qu’un port obligatoire. Oui, Parker est l’antipode même de la femme parfaite, une Collaboratrice. Celle du diable en personne. En bref, il l’a hait. Et il n’avait vraiment pas idée. Cette journée serait sûrement l’une des pires de toute son existence.

    Descendant enfin au rez-de-chaussée pour filer au premier café du coin, Lukas admire la grande rue pratiquement déserte, sans même réaliser qu’il est lourdement épié.
    - Merde, ma valise !
    Demi-tour, on prend ses petites affaires et … On s’arrête.
    - Jeune homme !
    Lukas s’immobilise sur place, oscillant. C’est à lui qu'on parle ?
    - Hein ? Demande-t-il d’un air peu éveillé, haussant un sourcil tout en tordant ses lèvres pleines.
    - Veuillez nous suivre, s'il vous plaît.
    Non, doit y avoir erreur. Le brun fixe un moment les deux coéquipiers, un grand roux à la gueule de truand, pas franchement avenant, suivi de près par ce qui semble être son petit chien. Un type d’une bonne tête de moins que lui, avec ce meme look de flic quarantenaire amateur du cigare et du bon vieux scotch.
    - Vous devez vous tromper. Soupire-t-il, mains ballantes sur ses hanches.
    - Allez...
    Il fallait bien s’y attendre, le type amène une main ‘ avenante’ vers lui, l’invitant à ‘gentiment’ le suivre jusqu’à la jolie voiture qui fait ‘poin poin’.
    - Euh …
    Minute de silence, son regarde embrasse la rue toujours si peu habitée et revient à nouveau vers la main. Puis jusqu’au café du coin. Puis, à présent, jusqu’à l’horizon, là où se tient le centre. Non, pourquoi lui … Il n’a rien fait, rien demandé. Et il ne retournera pas vivre chez papa et maman !
    - Dites-moi, Rox et rouky, z’êtes sûr de pas vous gourer de client ? Non parce que mon cassier est plus vierge que moi alors … Ironise-t-il, son accent texan ressortant plus que jamais en agitant sa tête de connard éhonté.


    D’accord, la petite blague n’était pas obligatoire. Son sourire idiot devient alors soudain moue de frayeur, réalisant soudainement la situation. Son casier parfaitement vierge pourrait être terni par erreur.
    - Bon … Ok. N’vous énervez pas … Vous avez un mandat d’arrêt ? Je peux au moins savoir pourquoi vous voulez m’embarquer ? »Qu’il rétorque, retrouvant peu à peu sa contenance habituelle, les minutes suivants le réveil brutal passent et, le jeune homme se tient droit, passant une main dans ses filets bruns lui barrant la vue. Plan A. Négocier. Lukas n’est pas dupe, il vit dans une jungle urbaine. Dite ville où, si un flic s’arrête au pas de votre porte avec la seule idée de vous coffrer, vous n’avez plus qu’à prier. Les erreurs judiciaires étaient affolantes dans le coin. Oui, car il était pratiquement certains de devoir improviser un plan B assez rapidement.

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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] Never get caught... [FLASHBACK] Never get caught... Icon_minitimeMar 18 Déc - 17:14

- Luka Mahoney: Putain d'enculer de sa race maudite !

Cela claqua dans l'air étouffant comme un orage par temps couvert. Plusieurs personnes se retournèrent pour voir qui pouvait bien jurer comme un charretier dans l'enceinte de l'aéroport. Ce qui provoqua irrémédiablement une nouvelle salve de grossièretés.

- Luka Mahoney: Qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux ma photo trou duc ? Allez, bouge de là ! Dégage !

La réaction de la brunette faisait rigoler le vieux Tom qui avait fait le voyage avec elle depuis Dallas en avion en classe éco. Elle était très remontée de se retrouver ici pour chopper un fuyard du nom de Lukas Manchester. C'était le genre de chose qu'elle n'aimait pas. Puis ce gros porc de Gus avait dû lui assigner cette mission comme punition. Ouais, tout ça parce qu'elle avait osé lui dire que la prochaine fois qu'il aurait les mains un peu trop baladeuses, elle le châtrerait comme il se doit. Pendant que les deux compères attendaient les bagages, Luka continua son festival et finit même par attirer l'attention de la sécurité de l'aéroport. Deux agents vinrent à la rencontre de la brunette tatouée pour lui demander de se calmer un peu sous peine de se faire sortir des lieux.

- Un agent de sécurité: Mademoiselle ! On va vous demander de vous calmer un peu. Sinon on va être obligé de vous faire quitter les lieux.

- Luka Mahoney: Ouais ! C'est ça tête de pine. J'aimerai bien voir ça ...

Il fallut une intervention du vieux Tom pour calmer sa jeune collègue et désamorcer la situation qui devenait de plus en plus explosive. Ce gars avait un faux air de Clint Eastwood avec son regard acier et son petit sourire en coin. Puis, contrairement aux chasseurs de primes en général, il avait l'air d'un gentil bonhomme d'une cinquantaine d'année et un look plutôt BCBG. Bref, lui et Luka était vraiment un couple improbable, mais sur le terrain ça fonctionnait à merveille. Les deux se complétaient parfaitement au point de faire partie des meilleurs duo de la profession dans tout le Texas. Les bagages étaient enfin là et les deux filèrent assez vite sous l’œil sévère de la sécurité. Une fois dehors, le vieux Tom se dirigea vers une agence de location de voiture pendant que la brune se grillait une clope. Elle lui lâcha en substance d'un air désabusé.

- Luka Mahoney: Bravo mère Thérésa, tu leur as sauvé la mise à ses enfoirés de la sécu. Mais moi, j'ai toujours les nerf et il va vite falloir me trouver un défouloir.

Cela fit sourire un peu plus le vieux Tom. Après environ dix minutes d'attente, il revint avec une de ces cadillacs modernes avec clim et tout le confort. Juste ce qu'il fallait pour calmer un peu la brune qui commençait vraiment à avoir chaud dans cette fournaise. Elle grimpa dans son nouveau carrosse, non s'en avoir prit le temps d'insulter un gars qui l'avait un peu trop reluqué, invective ponctuée par un magistral doigt d'honneur. Le duo prit la route pour rejoindre la ville. Le paysage défila comme dans un rêve, mais Luka ne s'en souciait pas bien trop occupée avec des coups de fil à passer pour trouver la bonne info sur ce Lukas Manchester de malheur. Ils finirent par arriver en ville et toujours pas d'infos potables. Alors, le vieux Tom décida de prendre une petite pause dans un de ces petits pub irlandais comme on en trouve tant dans le coin. La brunette le suivi et commanda une pinte de Guiness. Ce à quoi le serveur lui demanda sa carte d'identité. Réflexion qui provoqua l'hilarité du vieux chasseur de prime et une envolée de petits noms d'oiseaux de la part de la brunette qui plaqua sa carte de chasseuse de prime sous le nez du pauvre serveur qui tirait une mine déconfite.

- Luka Mahoney: Arrête un peu le vieux. Ce n'est pas drôle. Bougonna-t-elle.

Finalement, la belle tatouée reçu LE coup de fil qui débloqua la situation. D'après l'informateur, la proie ne se trouvait pas très loin de leur lieux de détente climatisé. Sans prendre le temps de finir leur consommation, les deux compères prirent la route pour trouver leur cible. A peine ils passèrent la porte qu'ils furent prit à la gorge par un air brulant et ils pouvaient le ressentir jusque dans leurs poumons. Ceci dit, ils n'avaient pas le temps et il fallait foncer pour espérer prendre le gars rapidement. De ce qu'elle en savait, il était encore chez lui, mais certainement pas pour longtemps. Pas de temps à perdre. La brunette se mit à courir pendant que le vieux Tom alla chercher la voiture. En arrivant sur place, elle remarqua le manège entre un jeune homme et ce qui semblait être deux flics. Et à les sentir, ils devaient avoir planqué un certain temps à mariner dans leur propre jus. Elle ne se préoccupa pas plus que cela de l'affaire et s'engouffra dans l'immeuble de Manchester pour tenter de le trouver. Avant toute chose, elle fit une halte par l'appartement de la logeuse. La vieille bonne femme était fortement intéressée par ce qui se passait dehors, mais répondit de bonnes grâces à la chasseuse de primes.



- Luka Mahoney: Hello m'dame. Je cherche un certain Lukas Manchester. Vous ne savez pas où je peux le trouver ?

La vieille regarda quelques instants la brunette avec des yeux rond de merlans frits avant de pointer du doigt le jeune qui semblait avoir des démêlés avec la police. Et merde ! pensa-t-elle. De son côté, le vieux Tom arrivait enfin avec sa cadillac flambant neuf et se gara juste derrière la voiture des poulets. Luka se dirigea vers le vieux pour lui expliquer la situation ou tout du moins ce qu'elle en avait compris. Il sorti de la voiture et se dirigea en compagnie de la belle brune tatouée vers les trois autres protagonistes pour entrer dans la danse.

- Le vieux Tom: Salutation Gentlemen. Je me présente, Thomas Wootledge. Je viens spécialement de Dallas pour monsieur Manchester. Nous avons était mandaté par le tribunal fédéral pour le ramener afin qu'il puisse comparaitre.
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