To the death (pv Mikhaila & Phoenix)
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Une annonce importante arrive...
Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez

To the death (pv Mikhaila & Phoenix)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeDim 17 Avr - 15:09


To the death.
ft.  Mikhaila & Phoenix


Les sifflotements que Phoenix ne cessait plus, semblaient presque témoigner d'une certaine bonne humeur de sa part. Ce qui pouvait sembler étrange et malvenu compte tenu de leur situation à tous. A l'humanité entière même. Mais il n'était pas forcément de bonne humeur. Il était juste ... Lui. Fidèle à lui même. Froid et imperméable à tout ce qui arrivait autour de lui. Les gens qui crevaient dans son groupe, ceux qui semblaient vraiment agoniser de ne pas pouvoir manger plus qu'il ne leur était permit. Tellement insensible, qu'il avait prit l'habitude punir très violemment, tous ceux qui osaient les défier lui, sa soeur et Pierce. Et peu de gens avaient la "chance" de pouvoir rejoindre leur groupe. Il fallait être sacrément costaud et à même de faire rapidement ses preuves pour cela. Et ça concernait tout le monde, vraiment. Même Mikhaila qu'ils avaient trouvés et enfermés dans l'une des nombreuses maisons de Bodie. Elle était pourtant son ex femme. Enfin, officiellement, pas son ex vu que les papiers n'avaient pas eut le temps de passer entre toutes les mains et d'être signés pour officialiser la chose. Mais elle était quand même son ex. Et il ne ressentait plus rien pour elle. Enfin, pas qu'il sache. Il refusait toute trace de sentiment. La seule personne pour laquelle il s'inquiétait, c'était sa soeur. Mais elle n'avait pas vraiment besoin de ça. Elle pourrait s'en sortir seule. C'était une battante comme on n'en fait plus. Mikhaila aussi d'ailleurs. Elle avait survécut par il ne savait quel miracle jusqu'à présent. Et maintenant, elle était enfermée dans une baraque poussière, avec juste une petite bouteille d'eau qu'on prenait la peine de lui apporter tous les jours et quasiment pas de bouffe. Elle avait également droit à une couverture pour les nuits qui pouvaient être fraîches, et rien de plus.

Bon, elle avait aussi droit à un peu de distraction de temps en temps, quand Phoenix prenait la peine d'aller la voir. Il adorait ça, le fait de pouvoir la narguer ... De lui montrer qui était le chef ici et que sa vie ne dépendait que de lui. Il pourrait décider qu'elle se fasse lyncher devant tout le monde ou qu'elle se fasse jeter dans une horde de zombies ... Mais il ne le ferait pas. Un quelque chose en lui l'empêchait de faire un truc pareil. Et pas uniquement parce que le chef en lui, lui criait que cette nana était une battante qui pourrait s'avérer très utile pour la survie du groupe. Pour autant, il n'était toujours pas décidé sur son sort. Et ce matin, il s'approcha de la petite maison dans laquelle elle était enfermée, en sifflotant toujours. La hache accrochée à sa ceinture, tapait doucement sa cuisse à chaque pas. Ses chaussures salies par la terre, ne faisaient aucun bruit quand il marchait. L'habitude de devoir se faire discret. Toujours. Il cessa de siffloter quand il se concentra sur l'ouverture de la porte. A défaut d'avoir des clés pour les serrures, ils avaient du trouver des moyens de maintenir les portes bien fermées. La poignée de celle ci était maintenue bien en place par des cordelettes accrochés à la rambarde de bois qui entourait la petite terrasse devant la maison. Il prit le temps de bien la dénouer, avant d'ouvrir la porte avec prudence. Elle pourrait être tapie près de là, prête à bondir. Mais ce n'était pas le cas. Il l’apercevait dans l'ombre, près d'une fenêtre aux carreaux trop crades pour que le moindre rayon de soleil puisse entrer. Sans un mot, il referma la porte qui grinça, fit un pas à l'intérieur et attrapa une chaise. Il la tourna de sorte à s'asseoir à califourchon dessus, les bras croisés sur l'accoudoir. Dans sa main, la bouteille d'eau pour Mikha. Si, bien sûr, il daignait la lui donner. Bien dormi ? Comme si ça l'intéressait vraiment.

(c) made by panic!attack

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeLun 18 Avr - 14:14

To the Death

Diego & Mikhaila

L’air était lourd et nauséabond dans cette maison poussiéreuse. Du moisi avait élu domicile à certains endroits de la demeure et la crasse s’était accumulée. La pièce principale était vide de tout, éclairée par une lumière qui tentait vainement de traverser les carreaux crasseux des fenêtres pourtant marqués par quelques traces de doigts afin d’essayer de faire le lien avec l’extérieur. Une bouteille d’eau vide gisait au milieu de la pièce, comme un totem qu’il était bon de visualiser à chaque minute qui passait. Dans un coin sombre, une couverture était disposée à même le sol, sale, couverte d’une poussière qui ne souhaitait plus s’en décrocher. Mikhaila était assise dessus, silencieuse. Les paupières closes, elle était adossée au mur, ses bras encerclant ses genoux. Les traits tirés par la soif, la faim et la fatigue, elle semblait endormi ou morte, alors qu’elle n’était que plongée dans ses pensées. Ses cheveux blonds reposaient sur ses épaules, sales, couverts de terre et de saletés diverses. Son visage, autrefois magnifique et respirant la joie de vivre, était creusé par la faim, asséché par la soif et marqué par la fatigue. Ses yeux semblaient encerclés d’un bleu-violacé qui n’étaient pas des marques de coups, mais bien des cernes démontrant la fatigue qu’elle avait pu accumuler au cours des derniers jours. Ses lèvres étaient marquées par la sécheresse de son corps, bariolées de fissures desquelles pouvaient parfois glisser quelques gouttes de sang. Son regard semblait bien plus abattu aujourd’hui qu’il n’avait pu l’être lorsque ces imbéciles l’avaient trouvée. En bref, on pouvait dire qu’elle avait une sale gueule.

Mais il y avait une chose dont elle pouvait se réjouir : elle était en vie. Cette notion s’était quelques peu complexifiée avec le temps, mais c’était là le sentiment principal qu’elle ressentait, bien qu’elle savait sa vie encore menacée. Et le pire, dans tout ça, c’est que celui qui la gardait en joug était celui qui avait partagé les plus beaux moments de sa vie avec elle. Diego de la Vega. Quelle ne fut pas la surprise de la jeune femme lorsqu’elle se retrouva, désarmée et désemparée, face à lui. Lui qui avait accueillie sa femme – enfin, ex, mais sur le papier, ils n’étaient toujours pas divorcés – en riant et en se moquant bien de cette situation cocasse, lui faisant comprendre en quelques instants que c’était bien lui le chef des opérations ici et que c’est bien lui qui déciderait de sa mort ou sa survie. Elle s’était indignée, révoltée contre pareil traitement mais fut tout simplement enfermée en guise de réponse. Les premières heures, elle avait hurlé, cherché à s’enfuir par tous les moyens possibles et imaginables, mais la condition physique de la jeune femme s’était épuisée. Son rationnement se faisait à hauteur d’un petit repas par jour accompagné d’une bouteille d’eau. Pour le reste, elle n’avait rien. Pas de quoi se doucher, pas de quoi faire ses besoins – elle bénit d’ailleurs les toilettes encore existantes de la maison pour ce problème là – et surtout, pas de quoi se reposer et reprendre des forces. L’armée, à côté, c’était une croisière cinq étoiles. La solitude, elle avait su la tolérer sans grande peine. En revanche, ce qui la rendait folle un peu plus chaque jour, c’était les passages réguliers de son ex-époux qui prenait un malin plaisir à venir lui torturer le moral, lui rappelant qu’elle était sa place et à quel point il avait su réussir dans ce qu’il entreprenait. Les sarcasmes de la jeune femme commençaient d’ailleurs à s’épuiser et elle craignait bien ne plus avoir la force de l’écouter, bientôt.

Elle ne savait quel heure il pouvait être quand elle entendit les sifflotements se rapprocher. Instinctivement, elle releva la tête, la posant contre le mur. Elle aurait pu se lever et l’attendre dans la pénombre pour lui sauter dessus et lui offrir tout l’amour du monde à l’aide de ses poings, mais elle n’en avait plus la force. Elle cherchait à s’économiser et à rester en vie. Les sifflotements s’arrêtèrent et bientôt, la porte s’ouvrit, faisant entrer plus de lumière dans la pièce. Mikhaila plissa les yeux, habituée à demeurer dans l’obscurité. Diego referma la porte et la Russe d’origine entendit le grincement familier d’une chaise. De son pas de loup, il s’avança vers elle et se plaça à califourchon sur sa chaise, la toisant de ce regard qu’elle ne lui connaissait pas. Mais les yeux de la blonde tombèrent rapidement sur cette bouteille d’eau qu’il tenait en main et elle se mit à saliver, s’imaginant alors vider le contenu de cette dernière cul-sec. D’un ton supérieur et clair, il lui demanda si elle avait bien dormi. Elle aurait pu envoyer des éclairs à l’aide de son regard, Diego serait certainement mort et enterré à l’heure qu’il était. Mais ce n’était pas le cas et elle finit par dévier ce regard assassin en lâchant un soupir. Elle déglutit alors avec difficulté avant d’ouvrir durement sa bouche sèche pour parler d’une voix faible et pourtant emplie de haine. « J’avais oublié qu’il fallait toujours que tu la ramènes dans la pire des situations… Ça ne me manquait pas ça… » Elle eut un rictus qui se voulait être un sourire narquois puis toussa. Elle reprit une profonde inspiration avant d’ajouter. « Même l’armée ne traitait pas ses prisonniers comme tu le fais… »
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeLun 18 Avr - 22:14


To the death.
ft.  Mikhaila & Phoenix


Diego savait parfaitement que les conditions de détentions, à Bodie, étaient foutrement mauvaises. En même temps, le but n'était pas de se faire accueillant avec tous ceux qui mettaient un pied par ici. Il ne faudrait quand même pas qu'ils éprouvent tous l'envie de rester dans le coin tout de même. Et puis ils étaient comme n'importe quel autre groupe de survivant sur ce plan là : ils ne pouvaient pas faire confiance à n'importe qui. Le temps passé dans ces petites maisons crasseuses était donc en quelque sorte un test. Parce qu'il fallait aussi s'assurer que ceux qui rejoignaient les rangs, ne soient pas faibles. Ils n'avaient déjà que trop de boulets au goût de l'argentin. Mais son ami et partenaire, Pierce, avait tendance à le raisonner. Il ne faudrait tout de même pas dézinguer la moitié de leur groupe, sous prétexte qu'ils étaient inutiles. Ca pourrait pousser les autres à se rebeller. Et alors, ils se foutraient dans une merde encore plus noire ... Bref, Diego était bien forcé de se ranger à l'avis de son pote sur ce coup là. Mais ce n'était pas pour autant qu'ils allaient accueillir davantage de monde. Il fallait déjà se serrer à la ceinture ... Mikha serait une exception. Dans le fond, dès le départ, Diego avait su qu'il finirait par l'autoriser à rejoindre les rangs. Il savait quel genre de battante elle était. Mais encore faudrait-il qu'elle aussi ait changé d'état d'esprit. Que son âme se soit au moins autant assombrie que la sienne et que sa pitié n'existe plus. Il n'y avait plus de place pour ce genre de sentiment et d'état d'âme ...  Et si elle en était encore dotée, elle ne resterait pas. Installé à califourchon sur sa chaise, il continuait de faire lentement balancer la bouteille d'eau dans sa main. Il voyait bien avec quelle insistance et quelle envie elle la regardait. Rien de plus logique. Une seule petite bouteille n'était pas suffisante pour une journée entière. Mais ils ne pouvaient pas se permettre d'en donner à tort et à travers, à des gens qui ne faisaient pas partis de leur groupe.

Un sourire ironique se dessina sur les lèvres masculines, quand son ex renonça à l'affronter du regard. Il préférait ça. Désormais, il détestait qu'on lui tienne tête. Même si, à une autre époque, il aimait quand elle, elle le faisait. Mais justement, plus rien n'était pareil désormais. A commencer par lui qui n'était définitivement plus le même homme. La réponse qu'elle lui apporta ne fit que s'accentuer son sourire ironique. Tes commentaires sont de moins en moins percutant.  Je pense que tu commences à être sérieusement épuisée. Ce qui ne le faisait pas culpabiliser outre mesure, cela va s'en dire. Mais quand même, tout au fond de lui, il se devait d'admettre qu'il ne voudrait pas qu'elle clamse. Et même, il pourrait aller jusqu'à avouer qu'il la voulait dans son groupe. Son commentaire sur les conditions des prisonniers, ne lui fit ni chaud ni froid. Justement. Nous ne sommes pas à l'armée. Et aucune loi ne nous empêche de laisser crever qui on veut, pour un peu qu'il nous est inutile. Avec un soupir, il se releva et attrapa sa chaise par son dossier pour se rapprocher d'elle. Celle fois, il s'installa confortablement sur son siège quand il l'eut reposé un peu plus près d'elle. Il posa la bouteille d'eau juste devant elle. Il était vraiment tout proche. Ce qui ne l'inquiétait pas outre mesure. Epuisée comme elle l'était, elle n'avait certainement aucun réflexe. Et lui était nettement plus en forme, mieux nourrit et plus reposé. T'as vraiment une sale gueule. Commenta-t-il sans l'ombre d'une émotion, regard rivé sur son visage. Je crois que pour ton propre bien, tu ne devrais même pas revoir la lumière du jour. [/color]Non sérieux, elle n'y survivrait même pas. Pour le coup, elle pourrait bien tomber en cendres ou autre connerie du genre.  Un bref coup d'oeil à sa montre lui apprit que l'heure de son repas approchait. C'était toujours ça de gagner. Il devrait peut-être aller demander un peu plus pour aujourd'hui. Il commençait à se dire que la torture devait prendre fin. Inutile de lui faire endurer ça plus longtemps. Et le mieux serait qu'elle reprenne quelques forces avant de sortir de là.

(c) made by panic!attack

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeMar 19 Avr - 15:53

To the Death

Diego & Mikhaila

Elle était épuisée, à bout. Outre l’aspect physique, c’était également son mental qui en avait pris un coup et elle espérait simplement obtenir une mort brutale et rapide qui ne lui arracherait aucune douleur. Mais connaissant Diego, il avait préparé quelque chose de bien pire. Peut-être espérait-il la voir crever de faim, tout simplement ? Mikhaila priait intérieurement pour que ce ne soit pas ça parce qu’elle ne se voyait pas subir ce genre de chose. Elle avait toujours voulu subir une mort qu’elle n’aurait pu voir venir. Un accident de voiture fatal, une balle dans la tête… Même se faire foudroyer était une chose à laquelle elle aspirait davantage. Mais visiblement, on ne lui offrirait pas cet honneur et il y avait plus de chance qu’on la laisse choisir entre mourir de faim et mourir dévorée par les rôdeurs.

Elle releva les yeux après avoir parlé et constata le sourire qui arborait les lèvres de cet homme qu’elle avait un jour aimé de tout son être… Et qui ne la laissait pas encore indifférente. Les termes de leur rupture n’avaient jamais été mis en cause par elle, mais c’était lui qui avait choisi de la quitter. C’était lui qui avait voulu partir en lui tournant le dos, se basant sur des bruits de couloirs, des photos publiés dans les magasines people et des rumeurs qui menaient les journalistes jusqu’à sa porte. Seule la vraie demande de divorce était un fait, le reste n’avait toujours été que spéculations. Et même après tout cela, Mikhaila n’avait jamais livré son corps et son cœur à un autre homme que lui. Lui qui s’amusait maintenant à la voir à ses pieds, sans la moindre répartie, sans la moindre force. Il lui fit remarquer ces deux faits et elle accusa le coup dans un soupir, laissant sa tête aller contre le mur et fermant les paupières. Elle avait cette terrible impression d’être déjà morte et de pourtant continuer à souffrir comme jamais elle ne l’avait subit. L’armée, à côté, c’était une promenade de santé et Diego savait tout cela. Elle eut beau défendre ce point de vue, il ne manqua pas de lui rappeler que l’armée était loin derrière eux. Les lois et la discipline étaient mortes avec elle.

Elle laissa ses jambes s’étendre afin de trouver une position plus confortable. Chaque mouvement lui coutait. La déshydratation lui tiraillait les muscles et elle avait fini par ne plus essayer de bouger de la journée. Mais Diego soupira et bougea la chaise, se rapprochant d’elle. La proximité ne l’effrayait pas, au contraire. Il restait, au fond de lui, l’homme qu’elle avait aimé, même si elle avait réussi à le haïr depuis quelques jours. Il déposa alors la bouteille d’eau à portée de main de la jeune femme qui le regarda d’un air méfiant. Elle ne bougea pas dans un premier temps, attendant comme un signal qui lui permettrait de la prendre. Mikhaila garda ses yeux plongés dans ceux du chef de Bodie. Sans rien transparaître, il lui fit alors part de son avis sur son état. Une sale gueule La blonde ne put s’empêcher de rire avant de tousser de nouveau à cause de sa gorge asséchée. Elle tendit la main vers la bouteille et en but une petite gorgée. La sensation que cela lui procurait était folle et elle avait envie de réitérer l’expérience, encore et encore. Mais elle savait qu’il fallait faire attention à sa consommation car elle n’aurait rien de plus jusqu’au lendemain. Elle reprit une autre petite gorgée tandis que Diego lui dit qu’elle devrait ne jamais revoir la lumière du soleil.

Elle rit de nouveau. Perdait-elle la tête ? Il était possible que la chaleur et le manque d’eau la fasse à moitié délirer, elle le savait. Mais là, elle trouvait simplement risible le fait qu’il aille jusque là. « Tu peux pas t’empêcher de vouloir me tenir à l’écart du monde hein ? C’est marrant comme certaines choses ne changent pas, malgré tout… » Elle rit un peu plus avant de tousser encore. Une nouvelle gorgée d’eau calma le feu de sa gorge et elle fixa celui que les autres appelaient par un autre nom qu’elle avait connu. « Alors quoi, Diego… Tu comptes me garder en cage comme un oiseau qui servira de garde-manger à un matou affamé? » Elle faisait la maline, mais dans le fond, ce genre de détails l’intéressaient. Elle qui pensait connaître par cœur cet homme se montrait soudainement bien démunie et peu capable de dire encore qu’il s’agissait là du même homme. Elle finit par fermer les yeux. « Si tu souhaites me tuer, fais ça vite et bien. Considère ça comme une dernière volonté de ma part que je suis en droit de te demander… » Elle n’était pas prête à se laisser faire, évidemment, mais si elle pouvait en savoir plus sur ses intention la concernant, cela pourrait la rassurer. Dans tous les cas.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeJeu 21 Avr - 23:17


To the death.
ft.  Mikhaila & Phoenix


Diego savait parfaitement que l'état de sa fe... De son ex, était entièrement de sa faute. S'il ne l'avait pas laissé se déshydrater et s'affamer ici, toute seule, elle ne serait pas dans un état aussi pitoyable. Aux portes de la mort même. Deux ou trois jours supplémentaires et ça en serait fini d'elle, il en était bien conscient. Et malgré les apparences, ce n'était pas vraiment ce qu'il désirait. Il était pourtant très dur avec elle. Presque plus qu'avec n'importe quel autre prisonnier qui avait été ici avant elle. D'une certaine façon, peut-être cherchait-il à la punir. A la faire souffrir pour toute la peine qu'elle même lui avait faite par le passé. Ce qui l'avait poussé à demander le divorce, sans chercher davantage d'explications. A cette époque où elle avait l'air de le trouver trop con de croire à toutes ces foutues rumeurs. Et qu'à cause de ça, elle n'avait pas réellement cherché à le rassurer. Encore aujourd'hui il ne comprenait pas pourquoi. Si c'était parce que ces foutues rumeurs étaient bel et bien fondées. Ou si c'était parce qu'elle n'arrivait pas à croire qu'il puisse douter. Mais bordel, n'importe quel homme à sa place aurait douté. Elle était belle et sexy. Plus qu'il n'était permit. A l'armée c'était déjà un problème, parce que les femmes étaient rares dans les rangs. Mais Diego était toujours là, un oeil surveillant ses arrières.  Finalement, leur idée d'entamer une vie normale, avait été une belle connerie. Il soupira et se passa une main sur le visage alors qu'elle lui renvoyait, consciemment ou non, des tas de souvenirs de leur passé commun, en pleine gueule. Ferme-la ... Daigna-t-il seulement grogner, en lui lançant un regard noir. Mais dans le fond, à quoi bon se défendre face à elle qui n'était plus qu'un déchet ? Elle porta enfin la bouteille à sa bouche quand une quinte de toux interrompit son rire. Il la regarda faire sans broncher. Il se pencha un peu pour poser ses coudes sur ses cuisses, sans la quitter du regard. Le volume de sa voix était vraiment très bas et il avait un peu de mal à saisir chaque mot qu'elle parvenait tant bien que mal à souffler.

Elle se demandait ce qu'il comptait faire d'elle. Logique. Et elle était bien incapable de le deviner, vu qu'il n'était clairement plus le même homme. Vraiment rien à voir avec le Diego qu'elle avait connu. La seule chose qui n'avait pas changé chez lui mais dont elle ne pouvait pas avoir la moindre idée, c'est l'amour qu'il lui portait toujours. Il l'avait su à l'instant où il avait posé les yeux sur elle, quelques jours plus tôt. Le temps était passé, les choses avaient changé ... Mais pas ça. C'était le genre de sentiment dont il ne pouvait se défaire, quoi qu'il en dise et en pense. C'était juste ainsi. Stupide ... Mais inéluctable. Je ne pense pas que tu sois en droit de me demander quoi que ce soit ... Il prit le temps de l'étudier du regard, avant d'ajouter avec ironie : Ni en position, ni en état, de le faire non plus. Elle ne pouvait finalement rien faire d'autre que d'attendre et voir ce qui allait advenir d'elle. Mais si tu n'étais pas dans un état aussi misérable, je suppose que tu réaliserais que le but n'est pas de te tuer. Tu penses vraiment qu'on aurait utilisé nos vivres, pour une personne vouée à crever à la fin ? Comme si ce n'était pas assez difficile de trouver de l'eau et de la bouffe par les temps qui couraient. Non, elle n'allait pas mourir. En tout cas, pas de ses mains. Et pas volontairement. Bois ton eau, on t'apportera une autre bouteille. Il serra les dents ensuite, comme si ça lui coûtait d'avoir une aussi "bonne nouvelle" à lui annoncer. A part d'eau et de bouffe, de quoi t'as besoin ? Demanda-t-il ensuite, sur un ton un peu brusque. Parce que ça lui coûtait sacrément quand même. Et ce, même si c'était déjà prévu dans sa tête depuis le début. Ou presque en tout cas. Il avait réellement envisagé de la laisser crever le premier jour. Avant que sa raison ne le rattrape. Il la regardait froidement et en silence maintenant. Attendant juste de savoir si elle avait besoin d'une couverture supplémentaire, d'une lampe, d'un bouquin ou il ne savait trop quel autre genre de merde. Tant que ce n'était pas une putain d'arme. Ni un tour dehors. Sérieusement, elle n'était pas en état de mettre un pied dehors pour le moment.

(c) made by panic!attack

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeVen 22 Avr - 10:55

To the Death

Diego & Mikhaila

Un léger sourire en coin était né sur ses lèvres dès lors qu’elle s’était rendu compte de l’effet des mots sur lui. Le simple fait qu’il lui demande de la fermer alors qu’elle évoquait le passé était un avantage pour elle, autant que cela lui réchauffait le cœur. Il se rappelait. Il n’avait pas oublié toutes ces choses qu’ils avaient vécues ensemble et qui avait fait, d’une partie de leur histoire individuelle, une histoire commune. Mais l’effet était à double tranchant car cela la renvoyait elle aussi dans des zones de son histoire qu’elle avait préféré oublier. Les disputes, les moments de doutes et cette incompréhension de voir l’homme qu’elle aimait chercher à s’éloigner d’elle, lui jetant à la figure toute cette paperasse contenant des photos toutes plus incertaines que les autres. Et elle, elle avait fait mine de ne pas comprendre, de passer au dessus avec une désinvolture sans nulle autre pareil. Elle avait joué avec le feu et avait fini par se bruler, constatant avec tristesse la finalité qu’avait souhaitée cet homme un jour. Le divorce. Même si sur le papier, ils étaient toujours mariés, il ne devait pas se considérer autrement que divorcé, libre de sa vie. Peut-être même avait-il profité davantage de cette nouvelle vie qu’avait offerte la fin du monde, enchainant les liaisons et les femmes ? L’idée ne fit qu’enfoncer un peu plus la Russe de naissance dans le fond du trou et elle préféra noyer son rire et sa peine dans sa bouteille d’eau qu’elle buvait à petite gorgée.

A sa demande, il n’était pas prêt à accéder. Au contraire. Il lui répondit sèchement qu’elle n’avait nul droit de lui demander quoi que ce soit. Un soupir échappa alors à la jeune femme qui sentait ses forces l’abandonner à chaque nouveau mot prononcé par cet homme cruel qui fut jadis un époux aimant et doux. Elle déglutit avec difficulté le peu de salive qu’elle avait dans la bouche, sentant sa gorge se serrer tandis que ses yeux emplis d’un désespoir certain se posaient sur le sol. Elle allait donc finir par crever dans une lenteur infinie et dans de grandes souffrances qu’il s’amuserait encore et encore à lui infliger de manière quotidienne comme il était en train de le faire actuellement. Jusqu’à ce qu’il fasse une réflexion bien plus positive. Il n’était pas en train de la nourrir pour rien. Il n’était pas en train de lui offrir le bien le plus précieux sur terre pour ensuite la voir s’éteindre et se transformer en un monstre qui serait assoiffé de sang et de chair et qui se ruerait sur lui sans se poser de question. Non, s’il faisait tout cela, c’était dans le but de la garder en vie et il avait raison sur un autre point : elle était bien trop faible pour constater ce genre de choses. A vrai dire, son propre état commençait à l’inquiéter. Sentir ses forces la quitter était une chose qu’elle n’avait jamais été obligée de subir jusqu’à présent et il lui devenait difficile de ressentir ses muscles l’abandonner un par un, elle qui avait tout fait pour rester une véritable guerrière jusqu’à sa capture, prenant soin de s’entraîner de manière régulièrement afin de garder les réflexes appris à l’armée et garder ses muscles forts et opérationnels. Mais en l’espace de quelques jours, tout ceci l’avait quittée et elle devrait faire avec.

Elle posa ses yeux sur ceux de Diego, cherchant un peu de compassion dans son regard, ne trouvant que la froideur et la rage. Lui serra les dents, lui disant qu’elle pouvait boire en toute liberté car son rationnement était terminé. Elle entrouvrit les lèvres, ne sachant que dire et se contenta de boire avec un peu plus d’allégresse le contenu de la petite bouteille, reprenant son souffle après quelques gorgées. Elle sentait déjà les bienfaits à venir de cette fin d’isolement et espérait bien pouvoir se relever d’ici peu. Puis, il lui demanda ce qu’elle souhaitait d’autre. L’idée de demander une bouteille de Vodka et un lit à baldaquin pour fêter ça se fit sentir, mais elle savait qu’elle ne ferait que l’exaspérer un peu plus. L’esprit de Mikhaila se contenta alors d’analyser son état et de faire une liste des priorités. « De quoi manger… Un vrai repas. De l’eau et de quoi me rafraichir. Et de quoi dormir plus confortablement… » Elle n’allait pas lui dire « s’ile te plaît » en plus, non ? Elle but de nouveau une gorgée d’eau avant de froncer légèrement les sourcils, soudainement sceptique. « Je ne comprends pas… Pourquoi m’avoir retenue ici et affaiblie si c’est ensuite pour me requinquer et me laisser partir ? » Elle devait avouer que rester auprès de Diego la tentait, mais après ce qu’il lui avait fait, elle n’en avait pas réellement l’envie. Elle avait beau sentir son cœur frémir dès qu’elle posait ses yeux sur les traits de son visage, elle ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir d’avoir agi ainsi avec elle. Que penseraient tous les autres acolytes de ce tyran qu’il était s’il la voyait se promenait dans leurs rangs, elle que Diego avait torturé des jours durant jusqu’à la laisser s’approcher dangereusement du seuil de la mort.

Elle posa la bouteille d’eau à ses côtés et replia ses jambes, essayant de les mettre sous son corps. Puis, elle essaya de se mettre debout, s’appuyant fortement au mur. « J’aimerais aussi sortir prendre l’ai. Cet endroit empeste, j’ai besoin de fraîcheur… » Tout pour vous agacer, dites-vous ? Mais vous n’avez encore rien vu…
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeDim 24 Avr - 13:38


To the death.
ft.  Mikhaila & Phoenix


Diego grinça des dents quand il vit le sourire pour le moins victorieux, sur les lèvres de Mikha. Elle savait qu'elle avait marqué un point et l'avait atteint en mentionnant leur passé de la sorte. Au moins comme ça, elle savait qu'il n'était pas aussi froid et aussi insensible qu'il voulait bien lui même le faire croire. Et ça, ça l'emmerdait pas mal qu'elle le sache ! Lui même fut bien amusé en retour quand elle sembla s'imaginer qu'il accéderait à sa requête. Ce n'était pourtant pas quelque chose de trop contraignant. Elle voulait une mort rapide et brutale, histoire que ce soit vite fait et terminé. Mais le fait est qu'il ne comptait pas la tuer. Il ne l'affirmait pas encore clairement devant elle, mais ce n'était pas du tout le but de la manoeuvre. Même si les apparences assuraient le contraire. Non, il n'allait pas l'éliminer. C'était désormais plus clair dans son esprit. Il ne souhaitait pas sa mort. Raison pour laquelle il l'invita à boire davantage d'eau. Jusqu'à plus soif même. Maintenant, il pensait surtout à lui redonner des forces et à ce qu'elle retrouve une bonne santé. Elle ne se fit pas prier pour porter de nouveau la bouteille à ses lèvres pour boire davantage. Il leva les yeux au ciel quand elle répondit à sa question. Evidemment, l'eau et la bouffe c'était prévu puisqu'il comptait l'aider à remonter la pente maintenant. Après l'avoir bien faite tomber tout au fond, il allait l'aider à grimper. C'était vraiment décidé maintenant et il n'y aurait pas de marche arrière possible. Je peux essayer de te trouver un matelas mais je te garantis pas qu'il soit plus confortable que le sol. Et plus de couvertures. Soupira-t-il avec un haussement d'épaules. Tu veux aussi que quelqu'un vienne passer un coup de balais ? Ajouta-t-il avec ironie. Il n'y avait pas eut de grand ménage de printemps où que ce soit. Ils s'étaient contentés du minimum. Dans les chambres un petit coup pour dépoussiérer et voilà tout. De toute façon, avec tout ce à quoi ils devaient faire face, ce n'était pas un peu de poussière qui allait les tuer. Ce serait foutrement dommage quand même ...

Il eut un rire sans joie quand elle l'interrogea. Comme s'il comptait lui offrir une pleine liberté. N'importe quoi. Dans un premier temps, il allait plutôt continuer de l'enfermer la nuit pour l'empêcher de se tirer. Et la journée, toujours garder un oeil sur elle. Qui a dit que tu allais être libre de partir ? C'est pas le but. Sans doute même que, depuis le début, il savait qu'elle rejoindrait les rangs. Qu'elle soit d'accord ou pas. Oh il était évident qu'il ne s'y était pas super bien prit pour lui donner envie de rester. Mais il avait certainement eut l'envie de se venger pour leur passé commun. Tu vas rester, pour le bien du groupe. Ces quelques jours à te savoir en sale état ici, c'était juste pour mon propre plaisir. Et il n'éprouvait aucune honte à ça. Ni à l'avouer devant elle. Au contraire même. Il plissa les paupières quand, tant bien que mal, elle entreprit de se lever. Et il n'amorça évidemment aucun mouvement pour l'aider. Et tu comptes sortir marcher en étant dans cet état là ? Tu vas pas faire trois pas avant de t'écrouler. Et il ne fallait pas compter sur lui pour lui filer un coup de main, bien sûr. Enfin, c'était son affaire après tout. Si elle voulait prendre le risque ... Lui même déplia sa haute silhouette, sans difficulté. Il était encore assez tôt le matin, pour qu'il ne fasse pas trop chaud dehors. Et il ne devrait pas non plus y avoir trop de gens. Raison pour laquelle il fini par obtempérer. Il quitta la petite maison et observa les alentours pour s'assurer qu'il n'y avait pas trop de gens alentours. Et même s'il avait quand même autre chose à foutre que de la promener comme un petit chien chien, il l'attendit et prit les devants en contournant les petites bâtisses, pour qu'elle le suive. Dans son état, elle ne risquait pas de s'enfuir de toute façon. Alors la surveiller n'était pas trop compliqué. Il n'empêche qu'il ne pouvait s'empêcher de rester aux aguets. Pierce n'étant plus dans les parages depuis quelques jours et pour quelques autres encore, c'était à lui que revenait l'entière surveillance de Bodie. Il ne pouvait pas déléguer ça à qui que ce soit. Si ce n'est sa soeur mais elle n'était pas aussi vigilante que pouvaient l'être Pierce et Diego eux même. A l'instant, il aurait bien fait un bref détour par la maison qu'il occupait avec son ami et sa soeur, pour rapporter un peu de bouffe à Mikha, mais il ne voulait pas trop la quitter des yeux non plus.

(c) made by panic!attack

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeMar 26 Avr - 11:14

To the Death

Diego & Mikhaila

Elle sourit avec un peu plus de douceur quand il annonça qu’il était prêt à chercher pour elle un matelas qui serait, en théorie, plus confortable que le sol dur de la maisonnée dans laquelle elle était enfermée depuis plusieurs jours maintenant. Visiblement, il n’y avait qu’en théorie que le matelas serait plus confortable, la pratique se révélant certainement tout autre. Mikhaila haussa les épaules, comme si ça lui était soudainement égal de savoir ce genre de choses. En revanche, quand il lui demanda avec un brin d’ironie si elle ne souhaitait pas que quelqu’un vienne passer le balai, les envies de luxe de la jeune femme reprirent le dessus. « Ma foi, j’ignorais que vous aviez une femme de ménage… Mais ce serait avec plaisir, merci. » Et le pire était certainement qu’elle venait de dire cela dans le plus grand sérieux. Elle reporta son attention sur la bouteille d’eau qu’elle tenait, buvant encore et encore jusqu’à essayer d’étancher sa soif. Mais cette sensation était bien trop encrée dans son esprit pour qu’elle se sente soudainement mieux. Ses muscles demandaient cette eau précieuse et son corps tout entier semblait désirait être recouvert de ce doux contact frais que seule l’eau pouvait offrir.

Mais bien vite, la soif devint le dernier de ses soucis. Un rire qu’elle n’appréciait guère sortit de la gorge de Diego, prenant place dans la pièce vide dans laquelle elle se trouvait. Un frisson lui échappa tant ce genre de chose ne ressemblait pas à cet homme qu’elle avait connu et aimé auparavant. Qu’était-il devenu de cet amant admirable qui faisait tout pour la rendre plus confiante, qui luttait à ses côtés et qui lui montrait de mille et une façons la manière dont il l’aimait ? Il semblait avoir été tué. Mais la question qui hantait l’esprit de Mikhaila depuis quelques jours n’était pas de savoir s’il était vraiment devenu cet homme cruel qu’il prétendait être, mais bien si cela n’était pas en partie de sa faute. Elle songea rapidement aux papiers du divorce qui reposaient dans son sac, caché elle ne savait où… Tandis que son époux lui faisait entendre qu’il n’était pas question pour elle de partir. Elle retint sa respiration, plongeant son regard dans le sien, affirmant sa force malgré les faiblesses que son corps avait décidé de montrer. Était-il sérieux ? Il n’avait jamais eu l’intention de la laisser partir… Tout comme il semblait ne pas avoir eu l’intention de la tuer ? Mais alors, pourquoi ? Pourquoi se donner cette peine de manquer de la laisser mourir ? La réponse ne tarda pas à arriver.

Il souhaitait qu’elle reste afin de s’intégrer au groupe et afin de le soutenir. Il avait donc pleinement conscience qu’elle n’était pas n’importe qui et qu’elle était un élément fort de cette nature qui tournait autour d’eux et qui avait fait en sorte de détruire le monde entier. Cependant, il avait aussi voulu jouer avec elle et avec la vie de son ex-femme. Il avait voulu prendre du plaisir à la voir souffrir et à la voir à ses pieds, s’attendant certainement à ce qu’elle finisse par le supplier de la tuer, comme elle avait presque commencé à le faire. « Connard… » L’insulter ne résoudrait rien, mais c’était une manière pour elle d’extérioriser un peu ce qu’elle pouvait ressentir au fond d’elle. Jamais elle ne s’était cru capable d’haïr quelqu’un autant qu’en cet instant, et encore moins Diego. Quand elle songeait à leur vie d’avant, elle ne pouvait croire ce qu’elle voyait et ce qu’elle entendait de sa bouche. Ce n’était plus le même homme, clairement. Ce monde l’avait transformé en pervers sadique, lui ajoutant cela à son statut de chef qu’il avait longuement porté. Il était devenu un véritable monstre.

Quand elle lui fit part de son souhait de marcher un peu et de sortir prendre l’air, il ne put s’empêcher de se montrer sarcastique. Apparemment, il ne la croyait pas capable de supporter son propre poids et d’aligner deux pas sans s’écrouler. Mikhaila lui adressa un regard noir. « Tu veux parier ? » Et elle s’était levée. Appuyée contre le mur, elle perçut l’incroyable effort que ceci représentait pour elle. Mais elle voulait bouger, autant pour faire du bien à son corps que pour prouver à ce prétentieux chef qu’il était qu’elle était toujours autant déterminée qu’elle avait pu l’être à l’époque. C’était cette même détermination qui la forçait parfois à s’élever contre les ordres qu’il lui donnait et qui la poussait à le défier. C’est cette détermination qui les avait rapprochés. Mais aujourd’hui, elle souhaitait simplement lui prouver qu’il n’avait fait que toucher la surface des choses, l’affaiblissant physiquement mais la renforçant dans son mental – même si ce dernier avait commencé à flancher.

Il ne l’aiderait pas et, de toutes manières, elle n’aurait voulu aucune aide et surtout pas la sienne. Il s’avança vers la sortie et ouvrit la porte, laissant le jour entrer dans cette baraque sombre. Les yeux de la blonde se plissèrent tandis qu’elle s’avançait en s’appuyant contre le mur. Sa marche était lente, mécanique, mais elle était encore fonctionnelle et, bien que ses jambes tremblaient, elles tenaient. Elle finit par arriver sur le pas de la porte et leva le bras, protégeant son regard habitué à l’obscurité d’un soleil brulant. Ses pupilles se contractèrent laissant l’iris bleuté de ses yeux se révéler sous son plus beau jour. Son corps et ses vêtements avaient beau être sales, elle n’en demeurait pas moins belle, ainsi naturelle. Elle suivit son ex-mari sans mot dire, laissant le silence s’installer. Quand ses yeux se furent habitués à la lumière, elle commença à observer les alentours. Peu de monde était sorti et le matin se levait encore. Elle posa son regard soucieux sur les maisons qui l’entouraient avant de continuer à marcher de ce pas hésitant. Sa volonté était grande et elle ne souhaitait pas un seul instant céder et plier l’échine pour se retrouver face contre terre. C’était intolérable. Alors, elle demeurait prudente. Puis, elle souhaita revenir sur le sujet qu’ils avaient eu dans sa cellule quelques instants plus tôt. « Et si je refuse de rester ici ? Tu vas me garder captive à vie, attendant de me voir changer d’avis ? Tu n’as aucune autorité sur moi, Diego… Plus maintenant. » C’était bon de le lui rappeler et de voir comment il réagirait à cela. Ils ne s’étaient pas vus de puis quoi… Quatre ? Cinq ans ? Et il espérait la voir plier devant lui comme la soldate qu’elle était autrefois ? Avait-il oublié qu’il avait demandé le divorce ? D’ailleurs, en parlant de ça… « Je pourrais récupérer mon sac ? Je parie que tu as fourré ton nez dedans ? »
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeJeu 28 Avr - 18:40


To the death.
ft.  Mikhaila & Phoenix


Est-ce qu'elle pensait sérieusement qu'il allait lui trouver quelqu'un pour faire un peu de ménage dans la maison qu'elle occupait ? Ou, tout comme lui, elle faisait tout simplement preuve d'ironie ? Difficile à dire. Trop pour que Diego ne rebondisse là dessus. Raison pour laquelle il se contenta d'un bref froncement de sourcils et ne prit pas la peine de rebondir là dessus. C'était inutile, il n'y avait tout simplement rien à ajouter. Il n'allait pas faire le ménage par ici et pas non plus demander à qui que ce soit de le faire. Elle se démerderait toute seule, une fois qu'elle aurait retrouvé des forces. Si ça arrivait ! Toutefois, il n'hésita pas le moins du monde à lui expliquer les raisons pour lesquelles il l'avait maintenu ainsi captive. Il savait très bien qu'elle n'allait pas du tout apprécier d'entendre ça. Rien de plus normal ! D'autant plus que ça lui confirmait, sans aucun doute possible, qu'il n'était plus du tout l'homme qu'elle avait autrefois connu et épousé. Il n'avait même plus rien à voir avec ce qu'il avait été. Et il assumait totalement. Parce que dans le monde actuel, il fallait vraiment changer et évoluer pour être en mesure de se défendre et de faire face aux choses nouvelles. En tout cas, Diego assumait entièrement ce qu'il était devenu, ainsi que ce qu'il avait fait subir à son ex épouse. Elle avait souffert, ouais. Eh bien c'était ainsi ! Elle l'avait quand même bien cherché. Soit, dans une autre vie. Mais une vie dont il ne se rappelait que trop bien. Qu'elle l'insulte ne fit rien de plus que l'amuser. Il n'allait clairement pas culpabiliser pour autant. Ni commencer à s'émouvoir devant elle. Son avis la concernant était toujours aussi clair et aussi tranchant. Et il y avait peu de chance, voir aucune, pour que ça change ! Il n'hésita pas à se moquer encore un peu en semblant bien persuadé qu'elle n'allait pas pouvoir se lever. Elle était dans un trop sale état pour ça selon lui. Et dans le fond, oui il s'en fichait pas mal ! Il avait même ardemment désiré que son état empire pour n'être maintenant plus que ... Cette chose presque sans vie qu'elle était. Et il n'éprouva aucune peine à la voir se lever avec difficulté. De toute façon, sa décision de la requinquer, était bien prise désormais. Et il ne reviendrait certainement pas là dessus. Tant pis s'il éprouvait toujours beaucoup de rancoeur à son encontre. Elle serait un bon élément pour l'ensemble du groupe ...

Pour l'instant, il lui offrait un semblant de liberté en l'accompagnant au dehors. Il ne veillait pas du tout sur elle. Il restait seulement dans les parages pour s'assurer qu'elle ne se faisait pas la malle. Malgré son état, elle pourrait tout à fait choisir de fuir, si elle en avait l'opportunité. Or, avec Diego sur le dos, aucun risque que ça n'arrive ! Il était beaucoup trop vigilant, même si ça ne se voyait pas du tout. C'était naturel chez lui d'être constamment sur le qui-vive. Maintenant plus que jamais. Il était tendu, les bras croisés sur le torse et le regard rarement posé sur elle. Aussi fut-il surprit qu'elle prenne la parole après un bon moment de silence. Il posa enfin les yeux sur elle, sourcils légèrement froncés. C'était évidemment plus simple de balancer une personne qui espérait rejoindre le groupe, que de convaincre quelqu'un de venir s'il ne le souhaitait pas du tout au départ. Diego ne s'attendait donc pas à n'obtenir aucune résistance de la part de Mikha. Surtout après ce qu'il lui avait fait subir, des jours durant. Tu trouves que voyager seule, est plus simple ? Pour un homme, c'était déjà compliqué. Mais pour une femme, ça devait l'être plus encore. Un homme qui tombait sur un sale groupe, se faisait voler et dans le pire des cas, il était tué. Mais une femme ... Une femme pouvait subir tout un tas de trucs, et rien de bien plaisant. Une femme pouvait rapidement devenir un simple objet entre les doigts de types mal intentionnés. Quand bien même elle savait se défendre au départ, comme c'était le cas de Mikha. Ta présence serait une bonne chose pour toi, comme pour le groupe. Evidemment, il ne parlait pas pour lui. S'il avait pu s'en passer, il l'aurait fait avec le plus grand des plaisirs -du moins tentait-il de s'en convaincre-. Mais il savait ce qu'elle valait et il avait pu constater ces derniers jours, que rien n'avait changé. Elle était toujours aussi forte. Ce serait trop con de passer à côté de ça, simplement parce qu'il la détestait à en crever. Il leva les yeux au ciel à la mention de son sac. Que veux-tu que j'en ai à foutre de ton sac ? Je m'occupe pas de ça. Les armes et les vivres ont été récupérés. Evidemment. On a qu'à aller le chercher maintenant, si t'es toujours capable de marcher. Ajouta-t-il avec ironie.

(c) made by panic!attack

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeMar 10 Mai - 12:19

To the Death

Diego & Mikhaila

D’un geste maîtrisé, elle repoussa quelques mèches de cheveux collées à son visage derrière son oreille. Elle n’avait pas de miroir sous le coude mais, pour une fois, elle n’en voulait surtout pas un. Elle se serait certainement fait peur. L’image qu’elle renvoyait avait longtemps été une chose qu’elle chouchoutait et voilà qu’elle devait faire fi des apparences pour simplement penser à survivre. La vie était merdique, c’était certain, et c’était chaque jour pire que la veille. Lorsqu’elle évoqua le fait de partir et de retourner seule dans cette jungle hostile qu’était devenu le monde, Diego chercha à savoir si elle pensait que voyager seule n’était pas plus simple. Elle haussa les sourcils et les épaules. « J’m’en suis tirée, jusque là, non ? Les mecs qui te servent de jouets sont les seuls à avoir posé problème… Et ils m’ont eu dans un moment de faiblesse. » Elle ne savait pas s’il avait eu vent de la manière dont ses gars l’avaient coincée. Elle n’en doutait qu’à moitié, ce vicelard de Peter s’étant certainement vanté de l’avoir tripotée sans scrupules. Quoique, apprendre qu’il s’agissait de l’ex-femme de son patron l’avait peut-être refroidi en partie et il s’était certainement abstenu de crier sur tous les toits qu’il lui avait pétri les miches. Un léger sourire en coin se dessina sur les lèvres de Mikhaila tandis qu’elle songeait à cela.

Diego reprit la parole de cette voix que la blonde avait du mal à lui attribuer, lui assurant que cette situation qu’il proposait serait une bénédiction pour elle. Mais aussi pour eux. Elle haussa les sourcils, surprise de cet aveu qu’il faisait sans même lui accorder un regard. La Russe avait bien conscience qu’il ne parlait pas de lui, cela faisait longtemps qu’elle n’en attendait pas autant de sa part. Mais elle était agréablement surprise qu’il reconnaissait la valeur qu’elle représentait, cette force à la fois mentale et physique – en tant normal, évidemment – et qu’il voyait en elle un bon soldat, comme autrefois. Elle connaissait les gestes, elle savait agir. Le sang froid lui avait été enseigné tout comme la discipline lui avait permise de se calmer et de se poser, d’écouter et d’apprendre. Quand elle quitta l’armée, son statut de présentatrice demandée l’obligea à garder la forme ce qui impliquait une activité physique régulière. Parce qu’elle aimait ça, elle continua les sports de combats en plus de la course et la natation. Son hygiène de vie était excellente et elle pouvait continuer à mettre une sacrée raclée à quiconque cherchait à l’embêter. Mais pour l’instant, lorsqu’elle baissa les yeux et qu’elle vit son corps décharné et bien maigre, songeant à ses jambes qui la portaient à peine, elle ne put s’empêcher de lâcher un soupir. « Tu m’imposes une remise à niveau sur le plan physique, tu sais… » Elle mourrait d’envie d’enfiler des vêtements propres. De sentir sa peau libre et au contact d’un air pur et frais plutôt que coincée sous des couches de fringues puantes et sales.

Elle tourna alors autour d’un autre sujet qui l’intriguait. Son sac. Ses effets personnels. Si Diego avait fouiné dedans, alors il se serait rendu compte qu’elle avait toujours attaché une énorme importance à de simples morceaux de papiers et qu’ils les concernaient tous les deux. Mais contre toute attente, la réaction désabusée de son ex-mari força la blonde à faire la moue, presque déçue qu’il n’ait pas cherché à savoir ce qu’elle pouvait trimballer. Mais peut-être que cela n’était pas plus mal. S’il avait vu ces documents, il aurait pu se rendre compte des sentiments qu’elle accordait encore à cet homme du passé qu’elle avait terriblement aimé et qu’elle n’avait pas été capable de quitter. Une faiblesse de sa part qui la placerait directement à ses pieds et il n’en aurait été que plus ravi, au vue de la situation présente. D’un ton ironique, il lui proposa d’aller le chercher, mettant en doute sa capacité à se déplacer. Le regard de la blonde se plissa. « T’as toujours parié sur le mauvais cheval, Diego… Ca ne change pas. Je te suis. » Il y aurait quelques petites choses dans ce sac qui feraient le plus grand bien à la jeune femme, elle le savait, à moins que quelqu’un ne lui aurait pris ces petites choses. Elle fit quelques pas, comme pour montrer à Diego qu’elle pouvait très bien le suivre n’importe où. Mais ils n’avaient pas repris la route depuis quelques minutes que sa jambe droite la lâcha, et elle tomba, se rattrapant de se mains fragiles sur le sol dur, lâchant un jurant trahissant son agacement. Elle reprit son souffle quelques instants. Puis, elle chercha à se remettre sur ses pieds, sans la moindre aide. La tâche fut compliquée mais elle finit par la surmonter, redressant le menton. « J’ai trébuché. » Un peu de fierté mal placée ? Très certainement. Dans tous les cas, elle espérait arriver très bientôt à destination car les vertiges commençaient à monter, et elle savait que bientôt, les chutes seraient plus fréquentes, jusqu’à celle où elle ne pourrait pas se relever.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeDim 29 Mai - 20:01


To the death.
ft.  Mikhaila & Phoenix


Diego avait un peu de mal à croire qu'il était possible de survivre éternellement en étant totalement seul. Surtout pour une femme. Non pas qu'il s'imaginait qu'elles étaient forcément plus faibles que les hommes. Mais il fallait se rendre à l'évidence. Les mecs, rendus fous par cette apocalypse, perdaient totalement la raison quand ils trouvaient une femme. Elles n'étaient plus que des bouts de viande fort appétissants. Et même celles qui savaient se défendre comme c'était bien le cas de Mikhaila, ne pouvaient lutter éternellement. Et moins encore face à plusieurs hommes à la fois. Ouais et t'aurais justement pu tomber sur plus tarés que mes gars. Elle aurait pu se faire violer sur place. Ensuite, elle aurait été tuée. Ou bien embarquée pour être encore violée. Quoi qu'il en soit, même si les hommes de Diego l'avaient un peu bousculée, elle s'en était bien sortie. Elle n'allait pas trop mal quand elle était arrivée à Bodie. Aujourd'hui, les choses étaient un peu différentes, pour des raisons plutôt évidentes. Il lui lança un regard noir quand il s'avisa du petit sourire au coin des lèvres. Il ignorait ce à quoi elle était en train de penser et il était foutrement énervé de ne plus être en droit d'être curieux à son sujet. Lui qui était devenu froid et insensible, ne pouvait pas se permettre le moindre sentiment et la moindre émotion pour qui que ce soit. Et moins encore pour elle qui faisait désormais partie de son passé. Diego avoua à demi mot qu'il avait besoin d'elle. Même si, bien entendu, c'était plus pour le groupe que pour lui même en tant que personne. Il s'était bien débrouillé sans elle ces dernières années et il avait déjà fait le deuil de leur mariage depuis belle lurette. En tout cas, c'était ce dont il tentait de se convaincre depuis un bon bout de temps maintenant. Elle avait raison sur le fait qu'il allait lui falloir une sacré remise à niveau sur le plan physique. Elle n'était plus que l'ombre d'elle même et il savait très bien que c'était de sa faute. Sans pour autant culpabiliser ... Et alors ? Je ne pensais pas que tu avais peur de quoi que ce soit. Rétorqua-t-il simplement avec ironie. Quand elle l'interrogea au sujet de son sac, il vit une brève moue déformer son visage toujours joli. Comme si elle était déçue qu'il n'ait pas cherché à fouiller dans son sac. Etait-elle déçue ? Difficile de le savoir, ça faisait une éternité qu'il ne l'avait pas eut sous les yeux et il avait donc tout naturellement perdu l'habitude de s'amuser à déchiffrer ses expressions.

Peut-être se trompait-il sur cette interprétation qu'il venait de faire. Il était quand même curieux de savoir ce que pouvait contenir son sac maintenant. Elle répondit évidemment à sa petite provocation alors qu'il émettait l'idée qu'elle ne soit pas en état de marcher pour aller récupérer son foutu sac. Il ne répondit rien, se contentant d'un haussement d'épaules et d'un coup d'oeil ironique. Et en silence, ils s'éloignèrent de la petite maison, pour en contourner d'autres et prendre la direction de celle dans laquelle étaient rangés les derniers trucs volés ou récupérés, qui n'étaient ni des armes ni de la nourriture. Ils n'avaient pas commencé à marcher depuis bien longtemps, quand la jeune femme s'écroula dans la terre sableuse. Diego pivota pour la regarder mais n'amorça pas le moindre geste pour l'aider. Elle se releva donc tant bien que mal, trébuchant un peu et les jambes tremblantes. Il ne crut évidemment pas un mot de son excuse et se contentant de la regarder en silence durant quelques secondes. Il fini par s'approcher d'elle et s'empara de son menton entre ses doigts pour lui faire redresser la tête. T'étais pas en état de marcher. Comme s'il ne le savait pas déjà avant ça ... Il lui tendit une bouteille pour la forcer à boire. Et quand ce fut le cas, il s'éloigna de nouveau. Ils continuèrent un petit moment mais ce coup ci, il gardait un oeil attentif sur elle. Et dès qu'il la vit vaciller de nouveaux, il marmonna dans sa barbe et se rapprocha pour la rattraper in-extremis. Putain, ta fierté et toi, vous m'emmerdez ! Grogna-t-il avec un agacement certain. Il se pencha pour l'attraper par les cuisses et la soulever de terre sans difficulté. Elle était devenue un véritable poids plume ! Il n'eut donc aucun mal à la flanquer sur son épaule pour faire demi tour et la ramener dans la petite maison qu'ils venaient de quitter. Je vais le chercher seul, ton putain de sac. Il la reposa sur sa couverture sale et poussiéreuse, ramena la bouteille près d'elle et s'éclipsa. Il eut quand même le réflexe de fermer la porte pour qu'elle ne puisse sortir. Il fit rapidement l'allé retour et en chemin pour revenir, il céda à la curiosité en ouvrant le sac. Il n'y avait pas grand chose là dedans. Mais la liasse de papiers qui s'y trouvait, attira tout de suite son attention. Il l'en extirpa et ce fut au moment d'arriver devant la porte de la petite maison, qu'il comprit de quoi il s'agissait. Il entra, les mâchoires crispées et le regard froid. C'est ça que tu voulais pas que je vois ? Il ne savait pas du tout ce qu'il était supposé ressentir. De la colère, de la tristesse, de l'amusement ou de la frustration. Sans doute un peu de tout, tout simplement.

(c) made by panic!attack

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeMar 31 Mai - 23:36

To the Death

Diego & Mikhaila

Le monde entier était taré. Les gars de Diego ne l’étaient peut-être qu’un peu moins sur une échelle de folie établie de manière post-apocalyptique où les tueurs seraient normaux et les violeurs de simples déséquilibrés. Tout était parti en vrille et rien ne pouvait semblait pire que la situation que l’espèce humaine traversait aujourd’hui. Mais Diego avait raison, il y avait toujours pire. Enfin, de là à aller remercier ses gars pour l’avoir tirée de là, il ne fallait pas non plus pousser le bouchon. Alors la Russe ne dit plus un mot devant cette conversation qui menaçait de tourner dangereusement en rond et préféra laisser son presqu’ex-mari lui parler des pans qu’il avait pour elle maintenant qu’elle était destinée à vivre ici, à ses côtés. Il y a quelques années, elle aurait été soulagée de le retrouver et de savoir qu’il était prêt à l’intégrer dans son groupe. Mais aujourd’hui, après plusieurs jours de mauvais traitements et sans réellement avoir le choix de refuser, la perspective était soudainement moins attrayante. Alors, pour seule réponse, elle évoqua son état physique absolument misérable qu’il allait falloir remettre d’aplomb. Et une fois de plus, il chercha à la provoquer, évoquant le fait qu’elle se disait sans peur. Elle lui adressa un regard noir. « Je n’ai pas peur de ne pas y arriver. Je crains juste que ça ne prenne deux fois plus de temps que tu as mis pour me foutre dans cette merde. »

Et alors, elle avait parlé de son sac et de son souhait de le récupérer. Ensemble, ils avaient pris le chemin pour rejoindre l’endroit où il était entreposé mais la jeune femme sentait ses forces diminuer à chaque nouveau pas… Jusqu’à la presqu’évident chute. Elle se releva en chancelant, accusant un trébuchement inexistant mais essayant de garder la face, le plus possible. Il y eut un moment de silence durant lequel ni elle, ni lui ne bougea. Puis, il s’avança vers elle. A chaque nouveau pas qu’il faisait, laissant la distance se réduire entre eux, elle écarquilla doucement les yeux. Qu’allait-il faire ? Lui venir en aide et la soutenir ? Elle en doutait fortement et quand elle sentit ses doigts se refermer sur son menton, elle retint son souffle. C’était le premier contact physique qu’il plaçait entre eux. La première fois qu’ils pouvaient se toucher. La première fois qu’elle ressentait ses doigts sur son corps. Il n’y avait rien de doux dans le mouvement forcé de Diego mais pour Mikhaila, c’était la pire chose pour la faire replonger dans des souvenirs encore bien marqués. Elle l’avait toujours aimé et n’avait jamais douté que leur couple résisterait à toutes les épreuves que la vie lui imposerait. Mais elle s’était plantée sur toute la ligne, accusant coup sur coup les disputes, l’éloignement, les faux semblants devant les caméras et appareils photo et finalement, la réception terrible de ces papiers qu’elle avait précieusement conservé, comme s’ils ne faisaient qu’affirmer qu’ils étaient toujours mariés.

Elle entrouvrit les lèvres tandis qu’il la forçait à relever le regard vers lui, elle qui se sentait terriblement faible en cet instant. Ses yeux ne quittaient plus les siens et le temps sembla s’arrêter durant un court instant. Le sentir aussi proche avait été un rêve depuis le jour où il avait claqué la porte et aujourd’hui, c’était pour mieux la jeter à terre qu’il le faisait. Les dents serrées, il lui fit comprendre qu’il savait très bien qu’elle n’était pas en état de marcher et lui fourra une bouteille dans la main avant de relâcher son emprise sur elle. Alors elle déglutit avec difficulté et reprit son souffle, elle qui était restée en apnée durant ces longues secondes. Elle baissa le regard et dévissa la bouteille avant de boire plusieurs gorgées de cette eau claire qui lui fit le plus grand bien. Puis, elle referma la bouteille et la lui rendit, reprenant sa marche du mieux qu’elle le pouvait. Mais ce ne fut que de courte durée. Pire que la première fois, un vertige secoua tout son corps et elle manqua de s’écrouler au sol. La douleur ne vint pas. La dureté non plus. Cillant, elle réalisa alors qu’elle n’avait pas atteint le sol, qu’elle avait trouvé une prise ailleurs, tournant les yeux, elle croisa le regard furibond de Diego qui s’était interposé entre elle et sa chute.

Mikhaila ne comprit qu’à moitié ce qu’il lui grogna à la figure, ne comprenant que le fait qu’il était agacé par cette attitude de battante qui ne lui réussissait pas. Elle aurait aimé pouvoir s’excuser mais même ça semblait lui demander beaucoup trop d’énergie. Au lieu de ça, Diego se baissa et elle sentit la prise se créer autour de ses cuisses avant qu’elle ne quitte le sol en basculant sur son épaule. Instinctivement, elle se raccrocha à ses vêtements, craignant de se voir tomber la tête la première. Il se mit à marcher sans qu’elle ne prenne la peine de se débattre, sans qu’elle n’essaie de lutter. La portant sur l’épaule à la manière d’un sac à patates, il la ramena dans la maison puante et crasseuse qu’elle s’était fait une joie de quitter quelques minutes plus tôt. Fin de la balade. Elle soupira, lasse de se voir enfermée dans cet endroit miteux. Il la reposa sur sa couverture et elle reprit position contre le mur tandis qu’il pestait, lui annonçant qu’il allait aller le chercher seul, son sac. Il lui rendit la bouteille d’eau et tourna les talons, prêt à repartir vers son but du moment. La Russe prit un air désabusé lorsqu’elle l’entendit refermer soigneusement la porte derrière lui. Bah oui, elle était incapable de marcher mais, sait-on jamais, peut être pourrait-elle courir comme un lapin pour s’échapper. Elle haussa les yeux au ciel et dégoupilla la bouteille d’eau pour en boire quelques gorgées. Le temps passa, doucement, tandis qu’elle essayait de reprendre des forces en se réhydratant. Bientôt, elle aurait de quoi manger et alors elle pourrait se reposer de manière plus conventionnelle.

Mais ça, c’était avant que Diego ne fasse un retour plutôt marqué dans la demeure. D’une main, il tenait le sac si précieux de la jeune femme. De l’autre, une partie de son contenu. La liasse de papier qu’elle transportait depuis le début, suscitant bien des interrogations et du mépris. Son corps tout entier semblait tendu lorsqu’il lui aboya à la figure une question bien inutile au vue des circonstances. La blonde cilla, interdite devant cette découverte. Au fond d’elle, elle était en colère qu’il ait pu violer son intimité de la sorte. Mais dans le fond, le fait qu’il tombe dessus par lui-même lui évitait de lui avouer plus tard qu’elle possédait toujours ces documents. Elle lâcha un soupir avant de sourire en coin. « Ah oui, j’ai oublié de te dire, on est toujours mariés… » Elle leva la bouteille d’eau comme pour boire à sa santé et fêter la chose avant d’en boire une nouvelle gorgée. Puis, elle fronça légèrement les sourcils. « Remarque, vu la merde que tu m’as infligé, je suis peut être convaincue maintenant que c’était la meilleure solution. Si tu me trouves un stylo, je te signerai volontiers ces papiers, Diego. »
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeDim 5 Juin - 15:56


To the death.
ft.  Mikhaila & Phoenix


Contre toute attente, Phoenix était vraiment très surpris que son ex soit prête à faire partie de son groupe. Pas uniquement à cause de ces derniers jours de mauvais traitements. Mais aussi et surtout parce qu'elle le haïssait certainement de toutes les fibres de son corps, et plus encore. Ce dont il se fichait royalement, cela va s'en dire. Lui, il la détestait depuis plus longtemps encore. Depuis le jour où le doute avait lentement commencé à s'insinuer dans son esprit et que, plutôt que de le rassurer, Mikhaila avait préféré rire de lui et de son manque de confiance. Elle minimisait sans doute tout simplement l'état des choses, pensant que ça allait s'arranger avec le temps. Mais ce n'était pas arrivé. Il n'était pas prêt à passer outre ses craintes et ses peurs concernant l'état de leur amour et concernant sa fidélité. Et finalement, il en avait eut assez. Assez de ne pas savoir ce qu'il en était vraiment. Assez de ne pas avoir droit à de véritables explications de la part de la femme qu'il aimait pourtant encore. Et qu'il n'avait jamais tout à fait cessé d'aimer. C'était ce qui rendait les choses aussi douloureuses encore aujourd'hui. Le fait que ses sentiments ne se soient pas éteints. Ce n'était pourtant pas faute de l'avoir sincèrement souhaité. Mais ce n'était pas sur commande et il l'avait apprit à ses dépends. C'était mérité. Rétorqua-t-il froidement. Oui, c'était de sa faute si elle était dans cet état physique déplorable aujourd'hui. Mais c'était de sa faute, à elle, s'il lui avait fait subir ça. C'était sans doute totalement puéril de sa part d'avoir agit ainsi. Mais c'était de sa faute quand même. Elle ne l'avait que trop fait souffrir par le passé et il avait voulu lui rendre la monnaie de sa pièce maintenant qu'il en avait le pouvoir.

Si seulement le temps avait fait son boulot correctement, aujourd'hui il ne ressentirait plus rien du tout pour elle. A commencer par cette attraction physique qui avait toujours existé entre eux. Elle se rappelait à lui maintenant qu'ils se retrouvaient trop proches physiquement l'un de l'autre. Au point qu'il y ait un contact, aussi léger et dénué de tendresse soit-il. Il avait posé ses doigts sous son menton pour lui faire relever la tête et il le regrettait déjà. Comme il regrettait de se sentir obligé de soutenir son regard. Il peinait à conserver sa froideur en étant aussi proche d'elle. C'était une véritable torture, même s'il n'en montrait rien. Quand elle vacilla de nouveau, il l'empêcha de tomber cette fois. Là encore, il regrettait son geste réflexe. Mais il n'aurait finalement prit aucun plaisir à la voir s'étaler une seconde fois et n'aurait pas non plus aimé la voir s'abîmer de plus en plus. Elle était à bout de force, c'était inutile d'insister plus longtemps. Elle avait besoin de manger avant de faire quoi que ce soit. Et d'un sommeil vraiment réparateur. Plus de confort donc. Il la flanqua sur son épaule en songeant qu'elle ne pesait rien du tout. Et effectivement, c'était bien ça. Elle ne pesait pas grand chose et il n'était pas compliqué de la porter comme ça. Il la ramena donc à bon port. Elle devait sans doute regretter d'être déjà de retour dans la petite maison qu'elle espérait quitter au plus vite. Mais tant pis pour elle. Elle n'aurait pas du faire sa maline comme ça et assurer qu'elle était tout à fait prête à retrouver la lumière du jour et à marcher. Elle n'était pas encore assez remise pour ça, ça crevait les yeux.

Ce fut donc seul qu'il du rejoindre la destination qu'ils avaient prévu ensemble. Il allait y récupérer ses effets personnels qui semblaient tant compter pour elle. Il était curieux d'en comprendre la raison alors il ne se priva pas pour fouiller dans le sac alors qu'il était en train de revenir auprès d'elle. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il fut très surpris de découvrir les papiers du divorce. Qu'elle n'avait, de toute évidence, jamais signé. Il ne comprenait pas pourquoi. Et il avait besoin de le savoir maintenant. Il grinça des dents quand elle lui répondit en souriant, qu'ils étaient toujours mariés. Elle semblait trouver ça très amusant. En tout cas, si c'était une blague, elle était bien la seule à en saisir le sens. Lui n'était pas amusé du tout. Parce qu'il ne comprenait pas. Pour quelle putain de raison elle n'avait jamais signé ces papiers.  Et pourquoi elle les avait encore avec elle. Comme si ça avait toujours un sens pour elle. Comme si leur mariage signifiait encore quelque chose pour elle. Il avait quand même un peu de mal à envisager cette idée. Il pensait depuis beaucoup trop longtemps, être le seul pour qui ce mariage signifiait encore quelque chose. Au point où il portait toujours son alliance, accrochée à un chaîne fine autour de son cou.  Au départ il la gardait parce que ça lui rappelait qu'il avait un jour commit la grosse connerie de tomber amoureux d'une femme au point de l'épouser. Aujourd'hui, il ignorait pourquoi il l'avait toujours. Mais c'était le cas. Quand bien même elle était bien planquée sous ses fringues. Parce qu'avant ces derniers jours, tu ne pensais pas que le divorce était une bonne solution peut-être ?Il ne prit pas la peine de répondre à sa requête. Il n'avait entendu que la partie qui l'intéressait le plus. Enfin, dans le sens où il était surtout curieux de saisir où elle voulait en venir. Il est vrai qu'il était parti comme un voleur, sans se soucier de ses sentiments. Mais maintenant il voulait savoir. Même s'il savait sans l'ombre d'un doute, qu'il avait fait le bon choix en partant et en demandant le divorce. Il soupira quand la porte s'ouvrit. C'était l'heure du repas pour Mikha. Discrètement, il replia les papiers qu'il enfonça dans la poche de sa veste et balança le sac dans un coin de la pièce. Il récupéra la chaise qu'il installa un peu plus loin du lit de fortune de son ex et y prit place en attendant que le jeune homme qui apportait de la nourriture, s'en aille.

(c) made by panic!attack

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeMer 8 Juin - 15:43

To the Death

Diego & Mikhaila

« Ce n’est pas moi qui suis partie. » Son ton était mi-accusateur, mi-surpris du tournant que prenait cette conversation. Mais elle ne put en dire plus car la porte de la maison s’ouvrit sur un jeune homme. Mikhaila dévia alors le regard de son ex-mari, comme si elle souhaitait masquer le trouble qui l’avait envahie à cet inconnu qui, pour une fois, garda le silence. Était-ce la présence de Diego dans la pièce qui le força à garder le silence, ou bien simplement la tension palpable entre les deux interlocuteurs qu’il venait de déranger ? Toujours était-il que cet abruti pris juste le temps de déposer auprès de la jeune femme son repas du moment avant de partir, sans prononcer le moindre mot. Pendant ce temps, celui qui était toujours marié à la jeune femme s’était installé sur la chaise, non loin d’elle, mais assez loin pour ne pas qu’elle puisse le toucher en allongeant le bras. La porte se referma et Mikhaila lâcha un soupir. Elle se prit la tête dans ses mains frêles, essayant de reprendre ses esprits. Elle ne toucha pas à la nourriture. Il fallait d’abord qu’elle lui parle, qu’elle essaie de comprendre également, qu’elle puisse savoir pourquoi lui était parti.

Elle reposa son regard clair sur lui, lui adressant un léger sourire traduisant sa gêne et la pudeur qu’elle avait vis-à-vis de ses sentiments. « A t’entendre, je suis coupable de tous les torts. Mais ce n’est pas moi qui ai claqué la porte après une énième dispute… » Et pourtant, l’idée lui avait traversé l’esprit, elle qui s’était sentie oppressée, blessée… Il ne pouvait pas le savoir, mais il avait attaqué la part d’elle qui était toujours aussi sensible. La part d’elle qui avait vécu cette enfance terrible en Russie et qui aurait préféré mourir mille fois plutôt que de devoir se rappeler de cela encore et encore.

Elle replongea dans ses souvenirs, revivant ces disputes avec Diego, lui qui commençait à penser qu’elle était capable de le tromper. Comment pouvait-il imaginer cela ? Il avait équilibré son monde tout entier. Il avait fait d’elle une femme forte quand beaucoup auraient pu penser qu’elle s’effondrerait au bout de quelques coups. Elle s’était surpassée pour toujours lui plaire davantage parce qu’il rendait tout ce combat pour la vie réel. Mikhaila n’avait pu lui dire. Elle n’avait pas pu lui raconter qu’elle avait été frappée, violée par un père terriblement cruel qui avait fini par causer sa propre mort et celle de sa femme, manquant d’emporter sa fille par la même occasion. Et si tout aurait pu disparaître ce jour là, les fantômes du passé avaient hanté la jeune blonde jusqu’en Argentine, la poussant à désirer mourir. Et quand enfin elle fut prête à se relever, souhaitant s’engager dans l’armée, il est arrivé dans sa vie. Il a tout changé et d’un lieutenant tyrannique qui voulait faire respecter son autorité auprès de cette tête de bois blonde, il était devenu un amant terrible qui pouvait panser toutes ses plaies rien qu’en lui disant trois petits mots entre deux baisers emplis de douceur. Je t’aime.

Mais tout ceci, elle ne pouvait pas le dire. Elle se contenta de regarde Diego avec mélancolie, essayant de ne pas se montrer faible mais bien dure comme il lui avait appris à l’être. Elle poussa un nouveau soupir avant de boire quelques gorgées d’eau. « Quand j’ai reçu ces foutus papiers… Le jour où je les ai reçus… C’est peut-être le seul où je n’ai pas pris l’antenne de toute ma carrière, alors que l’on m’attendait pour la présentation de l’édition du 20h. Tu m’as enfoncé un couteau dans le cœur, Diego… Je ne pensais pas que tu irais jusque là, jusqu’à ça. » Elle se mordit la lèvre inférieure, retenant un déluge d’émotion qu’elle ne souhaitait pas lui accorder. Non, il n’aurait pas cette victoire, il ne la rendrait pas si faible. Elle releva le menton avant d’aviser son sac qu’il avait jeté dans un coin. Elle pinça les lèvres avant de se lever difficilement pour aller le chercher. Elle se fichait de ce que pouvait dire Diego là, elle voulait lui montrer que oui, elle avait toujours cru en leur mariage. Elle se saisit du sac et revint sur sa couchette de fortune avant d’ouvrir la petite poche intérieure du sac et d’en sortir un anneau doré. « Pour te répondre… Non, je n’ai jamais vu le divorce comme une finalité et j’aurais préféré que tu me les donnes en main propre, ces foutus papiers, histoire que l’on puisse discuter, plutôt que de me les coller dans une enveloppe. Ces pour ça que je n’ai jamais voulu les signer. Parce que je continuais de croire que ça te forcerait à revenir. Et puis tout est parti en couille et quand je suis passé chez toi, tu n’étais déjà plus là… »

Elle observa son alliance en silence, jouant avec pendant quelques temps, la repassant même rapidement à son doigt avant de l’enlever. « Je devine que c’est la seule option que tu envisageais, toi… Qu’est-ce que j’ai fait pour que tu en arrives là, Diego… A me haïr autant… » Elle posa son alliance devant lui, se retournant vers son assiette de fortune qu’elle saisit. « Si tu veux enterrer notre mariage, fais-le. Quelle importance ça a, à présent ? Tu me détestes et t’as surement déjà baisé la moitié de la côté Ouest des États-unis alors t’as raison… Je devrais essayer de te haïr vraiment moi aussi, pas uniquement pour ce que tu as fait ces derniers jours, mais aussi pour tout le reste. » Elle lui adressa un dernier regard avant d’attraper un morceau de viande séchée et de le manger, observant la fenêtre sale et l’extérieur qui filtrait péniblement à travers elle.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeDim 19 Juin - 11:38


To the death.
ft.  Mikhaila & Phoenix


Il y avait certainement beaucoup trop de non-dits entre les deux ex, qui faisaient qu'ils étaient incapables de se comprendre et de se pardonner à l'heure d'aujourd'hui. Mais l'un comme l'autre, ils étaient trop campés sur leurs positions pour envisager une autre façon de voir les choses. C'était trop difficile de se mettre dans la peau de l'autre pour tenter de comprendre plus de choses. C'était même impossible, vu qu'ils n'arrivaient pas du tout à se comprendre. Et puis bien d'autres choses entraient en ligne de compte de toute façon. Quand ils furent de nouveau seuls tous les deux dans la pièce, la jolie blonde laissa apparaître une certaine gêne. Comme si elle était en train de se décider à vider son sac mais que c'était très difficile après ces années de silence, d'absence, de non-dits, de ressentiments plus ou moins logiques et réels. Contrairement à elle, Phoenix ne laissa rien paraître. Il ne se dérida pas non plus face à l'apparition d'un timide sourire. Il restait froid et distant, comme il savait si bien le faire. De toute sa vie, il n'y avait eut qu'à l'époque de son mariage qu'il s'était enfin laissé aller à ses sentiments et émotions. Il s'en sentait enfin le droit et assez en confiance pour ça. Ce n'était plus le cas aujourd'hui. Il n'était plus tout à fait l'homme qu'elle avait connu autrefois. Et elle devait bien le sentir. Elle semblait fin prête à vider son sac aujourd'hui. Lui se contentait de la regarder fixement, toujours sans rien laisser paraître. De toute façon, il avait beaucoup trop de fierté pour se laisser aller à ce genre de démonstration émotive. Il préférait la regarder craquer devant lui, se fissurer au fil des mots. Il se sentirait alors plus en confiance et plus tranquille du coup.

Il leva les yeux au ciel quand elle mentionna le fait qu'elle n'avait pas prit l'antenne ce soir là. Comme si ça allait lui faire quoi que ce soit à lui. Bien sûr, il savait que son métier c'était largement devenu toute sa vie. Bien plus que leur mariage du temps où il existait encore. Mais ce n'était pas pour autant qu'il allait s'émouvoir et s'imaginer que oui, son départ avait fait l'effet d'une bombe pour elle. Ou alors si c'était le cas, c'était uniquement parce que sa fierté en avait prit un sacré coup, voilà tout. C'est seulement ta putain de fierté qui en a prit un coup. Je suis certain que les médias ont adoré ce rebondissement dans ta vie. Affirma-t-il avec dédain. Il n'en savait rien pour ce qui était des médias, il se contentait de supposer. Parce que durant les six mois de leur séparation avant le début de l'apocalypse, il n'avait pas cherché à savoir quoi que ce soit à son sujet. Ca l'aurait tué d'apprendre par la presse à scandales, qu'elle l'avait déjà remplacé. Certainement avec l'amant qu'elle avait déjà au cours de leur mariage. Diego se figea totalement quand elle se leva. Il craignait qu'il ne lui prenne un coup de folie et qu'elle ne s'en prenne physiquement à lui. Et même s'il s'avérait qu'il était juste parano, il préférait tout de même rester sur ses gardes. Après tout, elle était en droit de le détester pour lui avoir fait un coup pareil par le passé. Finalement, elle se contenta d'aller récupérer son sac qu'elle ramena sur sa couchette de fortune. Il la regarda fouiller dedans, sans ouvrir la bouche et en extraire finalement quelque chose qu'il ne vit pas tout de suite. Ses doigts s'ouvrir sur un anneau doré qu'il ne connaissait trop bien, pour le lui avoir glissé au doigt bien des années plus tôt. Qu'elle l'ait encore ne l'étonnait pas trop.

Je te signale que j'ai essayé d'en parler avec toi. Pendant des mois tu as préféré rire de mes doutes plutôt que de les calmer. Qu'elle fasse mine d'être surprise par son départ aujourd'hui, l'agaçait au plus haut point. Elle avait bien du sentir la chose arriver non ? Ce n'était pas comme si tout était parfait et sans problème dans leur mariage comme au premier jour. Les choses étaient allées de mal en pis de jour en jour jusqu'au moment où il en avait eut assez. Assez de ne plus pouvoir lui faire confiance. Assez qu'elle ne soit plus capable d'avoir un discours cohérent quant aux supposées tromperies. Assez de voir des rumeurs -vraies ou fausses- concernant leur mariage, de partout dans cette putain de presse people. Ils n'étaient pas faits pour ce genre de vie là. Le regard de Diego se détourna qu'elle passa brièvement l'alliance à son doigt. Elle émit l'idée qu'il ait déjà pu baiser la moitié de la côte ouest des Etats-Unis. Non, il n'avait rien fait de tel. Mais en quoi ça l'intéressait alors que de son côté, il y avait peu de chance pour qu'elle ait eut une vie de none depuis leur séparation brutale ? Tu as eus tout le temps de me prouver, avant mon départ, que notre mariage n'était pas terminé. Tu n'as rien fais de tel. Tu l'as laissé sombrer. Tu pensais quoi ? Que j'étais un putain de pantin qui allait rester à tes côtés alors que tu me prenais pour un con ? Malgré le temps qui était passé, il éprouvait encore trop de ressentiment par rapport à tout ça. C'était sans doute la preuve que leur mariage comptait encore pour lui. Mais il avait trop de fierté pour l'avouer. Et trop de doutes pour seulement y penser. Je sais même pas pourquoi on a cette discussion aujourd'hui. On a fait de mauvais choix. On a choisi la mauvaise vie. S'ils avaient tenu six mois de plus, rien de tout ça ne serait arrivé. Une vie dans un monde apocalyptique semblait plus approprié pour deux personnes comme eux.

(c) made by panic!attack

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitimeJeu 7 Juil - 22:19

To the Death

Diego & Mikhaila

La fierté de la Russe était une chose que beaucoup de personne en ce monde avaient pu connaître. Peut-être était-ce parce qu’elle avait vécu l’enfer dans son passé qu’elle prenait soin de toujours paraître en contrôle de la situation, quelle qu’elle puisse être. Elle ne voulait pas que l’on puisse la trouver faible. Jamais plus elle ne le serait et c’était grâce à cela qu’elle avait survécu jusque là. Mais que Diego lui jette à la figure cette fierté mal placé, voyant en elle une excuse alors qu’elle essayait de lui prouver que les sentiments qu’elle avait pu avoir pour lui étaient plus vrais que nature… Ca l’agaça. Grandement. Mikhaila serra la mâchoire, lui adressant un regard assassin tandis que lui semblait se foutre royalement de ce qu’elle pouvait ressentir au plus profond d’elle-même. Elle ne releva pas, se contentant de maugréer vaguement quelques mots. « Les médias se foutent royalement de savoir que ce qu’ils racontent est vrai ou non… » Surtout les rapaces tels que les paparazzis… Elle avait évolué dans le milieu de l’image et de la télévision et savait très bien ce que ces oiseaux de mauvais augure pouvaient faire, la preuve en étant avec ce mariage échoué. Et pourtant, jamais ils n’avaient su pour les papiers car elle les avait gardé avec nuit et jour depuis qu’elle les avait reçu, ne permettant à personne d’entrer en leur possession et de les voir. Les seules rumeurs planant sur le divorce entre cet homme d’affaire célèbre et sa femme présentatrice télévisée n’étaient que des suppositions car plus personne ne les voyait s’afficher ensemble comme elle aimait le faire autrefois.

Puis, elle essaya d’obtenir des réponses à toutes ces questions qui trottaient dans sa tête depuis bien trop longtemps. Mais elle n’eut pour seules réponses que des accusations renvoyées dans l’autre sens. Tous deux étaient en tort mais il était bien trop difficile pour eux deux de l’admettre. Elle soupira devant cette nouvelle accusation. Oui, elle avait préféré balayer ces doutes d’un revers de main plutôt que de leur accorder du crédit et de leur offrir des explications claires nettes qui auraient peut être arrangées les choses. Mais elle refusait de croire que Diego puisse finir par penser que ces rumeurs puissent être fondées. Il ne savait pas tout d’elle et ignorait donc qu’elle ne pourrait pas, tout simplement, céder à l’adultère car elle n’avait confiance qu’en lui en tant qu’homme et avait bien peur de ce qu’un autre pourrait lui faire. Comme son père l’avait fait. Fallait-il donc qu’elle se replonge dans le passé afin d’en sortir ses démons pour qu’il comprenne ? Non. Elle ne le ferait pas. Elle n’y survivrait pas.

La haine qu’il avait pour elle était palpable dans ses paroles et elle finit par déposer son assiette à côté d’elle, l’appétit coupé pour le moment. Et finalement, comme si lui aussi trouvait la discussion éprouvante, il en vint à se demander à voix haute pourquoi ceci ressortait aujourd’hui. Ils avaient fait des choix, certes. Mais jamais Mikhaila ne pouvait penser qu’elle avait eu une mauvaise vie à ses côtés, si c’était ce qu’il insinuait. Elle laissa le silence se réinstaller tandis qu’elle ne bougeait pas d’un pouce. Elle ne fit que relever ses yeux bleus sur lui, le dévisageant de nouveau, admirant cette beauté froide qu’il possédait et qui l’avait déjà fait tomber dans ses bras par le passé. Il semblait impénétrable, implacable dans ses dires. Son regard était plus cruel qu’autrefois mais elle était presque sûre que le Diego qu’elle avait connu et aimé se cachait encore, là quelque part, sous ces airs de leader glacial. Et elle ferait tout pour le croiser de nouveau afin de pouvoir se laisser aller dans ses bras.

Elle ricana doucement avant de sourire. « Tu n’es qu’un idiot… Et je vais te le prouver. » Elle avait trois mots en tête depuis plusieurs minutes maintenant. Mais elle semblait incapable de les prononcer. Était-ce cette fierté redoutable qui en était la cause ? Certainement. Mais voilà, lui avait su l’affaiblir, la jeter à terre et la faire souffrir sans nul autre pareil. Il l’avait rendue fragile, presque docile et surtout, il était venu à bout de cette fierté dès lors qu’il l’avait pris dans ses bras pour la ramener à l’abri dans cette maison qui lui servait de prison. A cet instant, elle savait qu’elle n’était plus aussi fière qu’elle l’avait été en se dressant sur ses jambes. Sa bouche eut un rictus gêné tandis que ses yeux se fixaient au regard de son mari qui ne l’était plus vraiment. « Je suis désolée. Elle laissa le silence s’abattre après une telle révélation. Était-ce les mots qu’il souhaitait entendre depuis des jours qu’il l’enfermait ici, la privant de confort et de vivres ? Si tel était le cas, alors il pourrait être en paix avec lui-même. « Je te laisse libre de choisir mon statut à ton égard. Je l’accepterais, quel qu’il soit. » Mariés ? Divorcés ? A lui de choisir. Dans sa tête, elle avait tout fait pour arriver à cet instant, observant l’alliance qui était toujours placée au sol, non loin d’elle, proche de lui. Elle reprit son assiette et se saisit d’un morceau qu’elle mâcha rapidement. « Si je ne suis plus prisonnière du bourreau que tu as souhaité être, j’aimerais pouvoir manger en paix. » Elle le congédiait sans plus de cérémonie. Elle en avait assez. Elle sentait le masque se briser et les souvenirs revenir en surface. Elle avait besoin d’air, de temps, de pouvoir se retrouver seule pour se reconstruire après tout cela. Elle lui adressa cependant un dernier regard froid. « Tu m’as plongée en enfer. Je m’en relèverai. Mais laisse moi la simple satisfaction de croire que, le jour où j’irais mieux, que je pourrais m’entraîner de nouveau… Tu seras celui qui encaissera mes coups. Et alors, peut-être pourrais-je te pardonner. »
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé



To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Empty
MessageSujet: Re: To the death (pv Mikhaila & Phoenix) To the death (pv Mikhaila & Phoenix) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

To the death (pv Mikhaila & Phoenix)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Mikhaila ◘ Hello sweetie... Miss me ?
» The Wounds of Past ◘ Thomas & Mikhaila
» [FLASHBACK] I can't be tamed ◘ Pierce & Mikhaila
» Are you alive ? ~ Carmen & Phoenix ~
» It's my territory...Understand ? █ PV Phoenix

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BORN TO BE A WALKER :: ARE YOU ALIVE ? :: CEMETERY :: ARCHIVES DES RPS :: RPS TERMINÉS-