Je te plumerai la tête ... [Fever]
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Je te plumerai la tête ... [Fever]

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MessageSujet: Je te plumerai la tête ... [Fever] Je te plumerai la tête ... [Fever] Icon_minitimeMer 21 Nov - 20:26

C'était au volant de sa Dodge Charger que la belle brune arriva en vue de la cité des anges. Elle marqua une pause pour observer le coucher de soleil sur la ville avec en fond l'immensité de l'océan qui se mélangeait au ciel dans une flamboyante explosion de couleurs. Après un bref moment de contemplation, Luka appuya sur l'accélérateur pour s'élancer en direction de la ville et son moteur s'emballa dans un nerveux vrombissent. Elle alla retrouver ses gars au motel de la plage comme convenu pour voir les informations récoltées et décider d'un plan d'intervention. Apparemment, la piste de Charles Belrtam conduisait ici, à Los Angeles. L'homme semblait penser pouvoir échapper à la justice en venant se noyer dans la foule des anonymes avec l'aide de ses "ami(e)s". En arrivant, elle fut accueillie par Warden, un grand métisse afro-américain de deux mètres vingt et d'environ cent cinquante kilos de muscle. Comme la plupart de ses gars, Luka était allée le chercher dans l'armée et tout comme elle, c'était un ancien Marines. Ce qui était bien avec lui, c'était que la brunette savait à quoi s'attendre grâce à cet esprit de corps qui animait ces Marines reconvertis: SEMPER FIDELIS !

Sous bonnes escorte, elle arriva au QG de l'équipe. Là, il y avait Igor et Billy qui étaient en train de préparer leurs armes pour l'intervention. Billy était un ancien SAS, un rouquin grande gueule taillé comme une allumette qu'il ne fallait pas sous-estimer. Puis Igor, l'ancien Spetnaz Gru blond comme les blés qui ne l'ouvrait quasiment jamais sauf pour trinquer à la vodka une fois la mission conclue avec succès. Une belle brochette de malades que Luka dirigeait à la baguette et qu'elle aimait bien. Un rapide briefing permit de choisir le meilleur moment pour intervenir. D'après les informations, cette saleté de vermine devait diner dans un resto chic sur Sunset Boulevard. L'idée d'aller foutre la merde chez les gens de la haute tout en faisant son boulot plaisait beaucoup à l'ex gamine des quartiers pourrit de Détroit. C'était décidé, ils interviendraient ce soir pendant le repas de monsieur et de manière habituelle, c'est-à-dire musclée. Après tout c'était une enflure de fugitif et il n'y avait pas de pitié à avoir cette sale race.

Toute la petite troupe se mit en route pour le lieu du "rendez-vous". Les trois gars montèrent dans leur Hummer tandis que Luka prit sa Dodge. Ils roulèrent pendant une bonne demie heure avant d'arriver en vue de leur cible. Luka fut la première à descendre de sa voiture et de quelques signes passa ses ordres. Sans un mot, les gars quittèrent leur véhicule pour se mettre en position. Warden rejoignit la brunette pendant qu'Igor et Billy faisait le tour pour rentrer par les cuisines pour éviter toute fuite par derrière. Sans rien dire au portier ni au maitre d'hôtel qui s'assurait que les clients avaient bien réservé, Luka entra et détonna de la faune locale avec son look de motarde. Effectivement, avec son jean troué, sa chemise de bucheron ouverte, son haut de bikini et son blouson en cuir, elle était loin de faire couleur locale. L'un des pingouins tenta de lui barrer la route et se retrouva avec un Glock 17 sous le nez qui lui fit changer d'avis. D'ailleurs, elle en profita pour demander son chemin.


- Luka Mahoney: Dit bonsoir à mon pote Glockl 17. Tient et pendant que tu y es pignouf, dis-moi où se trouve la table de Beltram.

Sans dire un mot, le pauvre bougre indiqua d'un doigt tremblant la direction à suivre pour tomber sur le malfrat en fuite. La brunette rejeta en arrière l'homme qui semblait complètement désarticulé. Personne n'osa s'opposer à son avancé vers sa cible. Déjà, dans son dos, le pingouin en chef se saisit du téléphone pour appeler la police. Luka arriva à la table de Charles et sans un mot prit place comme si de rien n'était. La femme qui tenait compagnie à l'homme semblait outrée d'une telle grossièreté, mais la chasseuse de prime n'en avait rien à faire du moment qu'elle le chopait ce beau salop. Il avait en plus une belle prime sur sa tête de 100.000$. Toujours sans un mot, elle prit le verre de la blonde peroxydée pour boire une gorgée de champagne et grignota quelques amuses-gueules avant de se présenter.

- Luka Mahoney: Salut Charles ! Dit-elle en posant son glock 17 sur la table avec sa main dessus. Moi, je suis Luka et je viens te chercher pour te ramener à Dallas. A toi de voir si ça se passera bien ou s'il faut que je te ramène par la peau du cul.

L'homme commença à regarder nerveusement dans toutes les directions et remarqua qu'il n'avait aucune possibilité de s'échapper sans tomber sur les hommes de la brunette qui lui faisait presque face. Il aurait bien pu tenter de se jeter sur elle pour la maitriser, lui prendre son arme et s'en servir comme bouclier pour sortir d'ici. Cependant, il évalua les chances de succès à zéro. Cela se voyait qu'il cherchait à trouver une échappatoire à son triste sort. Finalement il saisit sa compagne de diner pour la jeter sur Luka et se rua sur une personne se trouvant à la table voisine. Il saisit un couteau en passant et utilisa une jeune femme comme bouclier en lui collant sa lame de fortune sous la gorge.

-Charles Beltram: Que personne ne bouge ou je la crève ! Et laissez-moi filer d'ici immédiatement.
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MessageSujet: Re: Je te plumerai la tête ... [Fever] Je te plumerai la tête ... [Fever] Icon_minitimeDim 25 Nov - 13:04

Luka & Fever
« JE TE PLUMERAI LA TETE ... »

« - FEVER ! TA MAIN !

La brune sillonne entre les rangés des voitures abandonnées telles des carcasses vides. Un cimetière du vestige passé, de la 'puissance' de l'homme. Ses guiboles chaussées de Rangers galopent à toutes allures alors que ses bras striés fendent l'air, tendus vers la main gigantesque d'un grand Black. Il hurle, jure en lui crachant d'aller plus vite. Tandis que les cadavres ambulants s'agitent et s'évertuent à la poursuivre. Une chance pour elle qu’ils soient d'une lenteur affligeante. Néanmoins, le nombre est une force. Ce n'est pas un petit groupe, c'est une meute gigantesque. Une armée de mort-vivants. Un Romero en live. Putain d’ironie.

- JE FAIS CE QUE JE PEUX ! Qu'elle beugle, chopant finalement la main de Doc' en soufflant avec difficulté.

D'un simple mouvement il soulève son corps squelettique et amorphe, jetant un coup d'œil rapide derrière elle avant de pourlécher ses lèvres en sueur. Heureusement pour eux, la brune parvient à escalader la rambarde de métal et à poser les pieds sur les marches avant de suivre le noir qui n'attend plus.

- Ca va céder dès qu'ils vont s'acharner dessus, grimpe là-dedans.

Un ordre bref et sans appel qui l'incite à escalader une énième fois une fenêtre brisée, d'où elle aperçoit une constellation de bouts de verres émiettés et sanglants. Fever saute, écrasant les morceaux sous ses pieds avant de se retourner vers Lewis, l’aidant à barricader la fenêtre avant de choper le couteau sous le cuir de ses Rangers. Un magnifique bijoux de chasse qu'elle n'hésite plus à utiliser. Derrière elle, les grondements sourds typiques des cordes vocales mortes vibrent dans l'air. Ce son devenu si familier qu'il ne lui fait pratiquement plus rien. Sa bouille tâchée de terre et de sang embrasse la pièce du regard, aux aguets, longs filets bruns tressés dans son dos pour ne jamais gêner ses courses effrénées.
- Ca me semble vide ici ... »

Pour le moment. Mais le reste de sa phrase vient mourir dans le fond de son crâne. Elle observe plus attentivement l'agencement de la pièce, les murs autrefois ornés d'une tapisserie sobre et délicate son tâchés d'éclaboussures sanglantes. Traces noirâtres et coagulées. Les lustres, fait dans le métal si présomptueux qu'est l'or, pendent encore avec fragilité au plafond dont le blanc autrefois d'une blancheur implacable est passé d'un jaune couleur pisse. Autrefois. . Oui, Fever reconnaît ce restaurant. Pas au même endroit, pas au même emplacement. Mais tellement identique à celui de ses souvenirs. L’odeur particulière de la plage lui revient en mémoire, ne lui laissant que pour consubstantiel et dernière réminiscence l’image de morts échoués sur le sable blanc.



LOS ANGELES - 2008

Elle n'en revient pas. Fever fixe longuement la devanture luxueuse, tout en se retenant de frapper l'épaule de Lise. Sa peste d'amie sait pourtant qu'elle a les restaurants bourgeois en horreur.

« - Sérieusement ... Lise. Je rentre pas là-dedans. Gronde-t-elle en croisant les bras.

La blonde l'avait prévenue : 'Habille-toi chic ce soir ! '. Fever s'était contentée d'une robe simple et sans fioriture, noire, s'arrêtant à deux centimètres des genoux en la moulant comme un saucisson, n’abandonnant pas pour autant sa vielle veste perfecto ainsi que ses chaussures montantes, elle a au moins fait l'effort d'abandonner ses Rangers. Un look un tout petit trop Rock'n'roll pour les coincés du fion qui se pavanent là-dedans. Oh, bien-entendue, la jeune femme a les moyens, elle ne s'estime simplement pas dans cet état d'esprit qu'elle qualifie quotidiennement de ringard, coincé, et étriqué d’esprit.
-Oh c'est bon, arrête de faire la gueule ! Gémit la naine sautillante à côté d'elle en lui tirant le bras. Retire ta veste et fout la sous ton bras, ça passera très bien.

Un ' Tu me fais chier' résonne faiblement dans leur espace alors qu'elle se laisse entraîner, affichant une moue blasée alors que Lise annonce leur réservation. Le regard du pingouin manque de la faire exploser alors qu'il leur montre une table pour deux, au fond du restaurant. Ben voyons, juste à côté d'un couple qui fait aussi tâche qu'elle dans ce décors de la haute. Les regards se font insistants dans sa nuque alors qu'elle progresse rapidement, dépassant Lise qui elle, se dandine jusqu'à sa chaise. Lise et Fever. Fever et Lise. Soit le jour et la nuit. Collées ensemble nuit et jour.

- Tu vas voir, ils font les meilleurs spécialités 'cal-french' de toute la région ! S’extasie-t-elle en faisant ressortir son accents légèrement Texan.

Septique, la brune agite sa frange nerveusement sur son crâne, notant que personne ne lui a proposé de lui prendre sa veste. Tant mieux.

Verdict. Ce n’est pas si mal. Si on ne compte pas les gloussements incessants et niaiseux de la Pimbeche qui fait office de compagne au type à côté d’eux. Le genre de branleur notoire de premier ordre, vêtu du plus mauvais gout. Chemise au col en pique, aux motifs à s’en taper la tête contre le mur. Le tout formant une très mauvaise imitation d’Al Pacino dans Scarface.
- Médecine …
Fever incline légèrement la tête vers Lise, évitant d’interpréter ses paroles.
- Ouais. Neurologique. Se contente-t-elle de préciser en portant la fourchette d’argent devant ses yeux, identifiant la nourriture de son nouveau plat sans grand succès.
- Le prends pas mal, hein ? Mais … Pourquoi ? C’est tellement … Opposé à ce que tu voulais faire avant.
Parce que. La brune reste muette, mâchouillant sa nouvelle découverte sans trop y prêter attention. Gésier. Et alors qu’elle s’apprête enfin à lui apporter une réponse, le vacarme du fond attire l’attention de toute la pièce. Fever, peu encline à s’extasier devant toutes démonstrations sortant de l’ordinaire, se contente d’hausser les épaules tout en dévorant son assiette. Jusqu’à qu’une brune s’avance tout croc dehors, remixe entre le bucheron du dimanche et la pin-up type des plages californiennes ne bondisse sur la table voisine – comme par hasard – pour y poser un énorme flingue. Le genre qui porte un nom avec un chiffre, si vous voyez. En face d’elle, Lise s’agite nerveusement en tentant de choper son sac, prête à décamper au moindre signe. Quant à Fever, elle écoute d’une oreille distraite le dialogue entre tout en serrant son couteau. Reflex défensif. Et bénie soit-elle. Dans cette jungle urbaine qu’est Los Angeles, tout peut arriver. Et pour cause, le ringard aux cheveux rejeté en arrière par un gel jette alors sa compagne d’un soir, avant de s’extirper de sa place. Et elle le voit, le temps d’une fraction de seconde, jeter son dévolue sur Lise.
-NON ! Qu’elle rugit avant de s’interposer, ne se doutant pas de ce qu’elle vient de faire.
Fever vient de prendre la place de Lise. Et la blonde comprend alors, lui jetant un regard de chien battu. Arrête de chialer. Qu’elle aimerait lui intimer. Elle déteste les gens qui pleurent. La sale gosse s’agite alors dans les bras du type qui pue le mauvais tabac.
- Que personne ne bouge ou je la crève ! Et laissez-moi filer d'ici immédiatement.
L’ordre est infructueux, succinct, et lui éclate les tympans. Dos courbé, la jeune femme sent la lame sous sa gorge, mortelle arme de fortune qui peut lui couter la peau d’un instant à l’autre. Et alors qu’elle plonge son regard d’un vert pale dans ceux masqués de la brune, Fever serre des dents sans broncher. Réalisant que le couteau qu’elle tenait quelques secondes plus tôt lui avait glissé des mains, pendouillant en équilibre sur le bord de la table. La détresse de la situation l’empêche de raisonner clairement, elle ignore quoi faire, alors, avec la trouille aux tripes, elle attend, priant pour que la dite Luka ne soit pas un de ces guignols armés à peine foutue de tirer. Néanmoins, elle n’en a pas l’air.
- … S’il-vous-plait … Lui faites pas de mal ! Gémit Lise à côté d’elle, le visage ruisselant de larmes. Des tâches de rimmel souillant sa bouille adorable.
Et alors que l’agitation dans le restaurant se concentre autour d’eux, Fever ne voit plus que cette lame toute proche, presque inaccessible.




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MessageSujet: Re: Je te plumerai la tête ... [Fever] Je te plumerai la tête ... [Fever] Icon_minitimeMar 4 Déc - 16:08

Et voilà ! L'action était lancée maintenant. Beltram avait un otage, une jeune femme brune, plutôt grande et assez maigre. Puis au pied de cette drôle de statue, il y avait une gnome pleurnichant de laisser son amie partir. De l'autre côté, on pouvait voir la blonde peroxydée complètement affalée de tout son long sur le sol du restaurant. Luka avait esquivé l'objet volant non identifié de manière très calme. Ceci dit, cela l'avait assez retardée pour l'empêcher de chopper Charles avant qu'il ne trouve le moyen d'attraper un bouclier humain. D'un rapide regard, la brunette regarda la salle pour voir un peu la configuration des lieux et comment était exactement positionné ses hommes.

Warden couvrait l'entrée du restaurant et franchement il n'y avait pas de quoi passer même pour une souris. A l'opposé, il y avait Igor qui couvrait les cuisines. Avec son air de malade de la gâchette, peu probable que ce trouillard de Beltram tente une sortie par là. Billy, lui se trouvait près des vitres qui donnaient sur la rue. Encore une fois, toute retraite semblait impossible pour le truand gominé. Il était fait comme un rat prit au piège. Il faisait face à la jeune chasseuse de prime, l'air nerveux, mais particulièrement déterminé. Luka ne savait pas spécialement ce qu'il avait fait, mais la prime disait que c'était un très gros poisson. Comme il n'y avait aucune réponse de la part de la brunette, il réitéra sa demande avec plus d'insistance. Et comme pour montrer sa détermination il appuya sa lame de fortune plus fort contre le cou de sa prisonnière.


- Charles Beltram: J'vous ai dit de me laisser filer ou j'la saigne.

Devant la scène qui dégénérait de minutes en minutes, le pingouin en chef hurlait au téléphone pour que la police rapplique le plus vite possible. Il faisait de grands gestes pour motiver ses troupes à aider la clientèle dans leur évacuation des lieux qui se transformaient doucement en O K corral. La situation faisait sourire Luka qui affichait un large sourire carnassier pour la circonstance. Avant toute chose et en préambule à sa réplique, elle retira ses lunettes de soleil. Ses hommes savaient parfaitement ce que cela signifiait et ils se tenaient tous prêt à intervenir.

- Luka Mahoney: La fille ! La prime ! La fille ! Hum ! J'hésite. Disait-elle en faisant la moue et un geste de balance avec ses mains dont une tenait le pistolet. Franchement, tu me poses un problème Charles. Plus précisément un cas de conscience. Puis regardant l'otage avec ses yeux vairons, elle lui posa une petite question. Dis-moi toi, à combien estimes-tu ta vie ? Sans attendre de réponse, elle se concentra de nouveau sur le truand gominé sentant fortement le patchoulis. Une véritable caricature de gangster italien. Bon, écoutes moi Charles. Je ne vais pas cracher sur 100.000$ comme ça. Faudra trouver mieux la prochaine fois.

Déjà dehors on pouvait entendre les sirènes hurlantes de la police qui était en approche. Il devait rester quelques minutes pour régler la situation avant de voir les cowboy arriver et foutre encore plus le merdier. Beltram savait que le temps qui passait n'était pas en sa faveur et il se montrait de plus en plus nerveux. D'ailleurs, sa voix si sûr pendant le repas avec la poupée peroxydée de tout à l'heure avait fait place à des petits couinements strident digne d'un castra cherchant à briser un verre. Il commençait à être vraiment agité et à détourner son attention de son otage, mais il beuglait de plus belle.

- Charles Beltram: Putain ! Laissez-moi filer ou j'la crève sans remord.

C'était des cris de désespoir qui arrivait aux oreilles de Luka qui rigolait bien de cette situation. Ses hommes étaient en position prêt à faire feu. Et elle continuait d'attendre le bon moment pour intervenir. Elle sentait monter en elle cette douce sensation d’excitation. Celle que l'on ressent dans un grand moment de stress comme quand on saute en élastique ou que l'on fait du tir pour la première fois. La situation était grisante et Luka prenait vraiment son pied à mettre en boite Beltram qui perdait de plus en plus pied.

- Luka Mahoney: Voyons Charles. Je t'ai déjà dit qu'il fallait trouver mieux que ça pour me faire renoncer à la prime qu'il y a sur ta tête. Et vas-y qu'elle remettait une couche. Bon Charles, il va falloir clore rapidement ce chapitre. Tu rentres avec moi sans histoire ou ...

Sans prendre le temps de finir sa phrase, la belle brune ouvrit le feu. Tir net et précis qui alla se loger dans l'épaule de la vermine. Sous l'impact et la douleur, il lâche sa lame de fortune et son otage en beuglant comme une fillette qui venait de se casser un ongle. A peine le coup de feu était partie que déjà Warden, Igor et Billy étaient sur Beltram pour l'immobiliser. Sans prêter plus que cela attention à l'otage qui était dans les bras du Gnome pleurnichard, Luka alla toucher deux mots à Beltram.

- Luka Mahoney: Tu vois Charles, je te l'avais dit de me suivre sans faire d'histoire. Tu vois ce que ça donne de choisir la manière forte ?

- Charles Beltram: Putain ! Espèce de salope ... Aîeeeeeeeeeee ! ! !

Ne le laissant pas finir sa phrase, Luka appuya très fort sur la blessure à l'épaule de fugitif. Elle faisait pression avec son pouce qui labourait la chair pour s'enfoncer dans l'orifice d'entrée de sa balle. C'était sa façon de faire taire les gens qui avaient un langage ordurier à son encontre. Le timing était parfait, car la police commençait à arriver sur les lieux du drame. En prévision, Luka prit sa carte pour la mettre bien en évidence afin que les policiers restent calme et ne jouent pas aux cowboy avec elle et ses hommes. Maintenant, il allait falloir expliquer le pourquoi du comment de tout se merdier et cela allait prendre pas mal de temps.
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MessageSujet: Re: Je te plumerai la tête ... [Fever] Je te plumerai la tête ... [Fever] Icon_minitimeDim 9 Déc - 18:43

Luka & Fever
« JE TE PLUMERAI LA TETE ... »

[ERREUR. TEXTE PERDU]



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Dernière édition par Fever J. Ackermann le Jeu 27 Déc - 11:07, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Je te plumerai la tête ... [Fever] Je te plumerai la tête ... [Fever] Icon_minitimeLun 17 Déc - 21:05

Et voilà la police qui débarqua en escouade d'assaut comme s'il devait faire face à une monstrueuse menace terroriste ou quelques choses de ce genre. Cependant, telle la cavalerie, ils arrivaient largement en retard. Ceci dit, il fallait maintenant que Luka s'explique avec le responsable des flics afin de pouvoir repartir avec son gibier de potence et ainsi toucher sa prime à Dallas. De leur côté, ses hommes étaient morts de rire de voir la flicaille arriver et se la jouer Rambo. Sur un vrai champ de bataille, ils en auraient fait qu'une bouchée de cette bleusaille de la manœuvre. Cela n'avait pas pour effet de mettre la police dans de bonnes dispositions pour écouter la brunette.

- Un flic: Putain ! ! ! Lachez vos armes ou on fait feu !

Et paf ! Ça n'avait pas manqué de provoquer l'hilarité générale des chasseurs de primes. De son côté, la "patronne" tentait tant bien que mal de garder son sérieux et son calme devant des bouffons pareil. Ce qui ne fit que faire monter la tension du côté des agents de police. Leur nervosité était bien palpable dans l'attitude ainsi que dans leur voix. L'un d'eux réitéra la demande d'un ton plus sec et menaçant.

- Un autre flic: Obtempérez bande d'enfoirés ou ...

Ce n'était jamais une très bonne idée d'insulter Luka ou ses hommes. Surtout quand on ne savait pas à qui on avait à faire. Alors, sans lui laisser le temps de finir sa phrase, la belle brune prit la parole sur un ton sec et son regard se fit dur. Son attitude désinvolte venait de faire place à celle d'une prédatrice prête à bondir sur sa proie. Même les flics avaient senti ce changement de comportement et d'aura.

- Luka Mahoney: Écoute-moi bien bleusaille. Je ne laisse jamais personne m'insulter sans qu'il en paye le prix. La belle brune tatouée s'arrêta quand elle remarqua l'arrivée de l'homme qui allait calmer le jeu. Officier Tempeny, comment allez-vous ?

C'était un homme de forte stature avec un ventre proéminent. Un afro-américain avec une coupe de cheveux digne des Jackson Five. Ce gars était certainement un reliquat des années 70 que la ville avait retrouvé dans ses placards. Ne sachant pas quoi en faire, ils le mirent où ils le purent. Bref, tout cela pour dire que ce n'était pas un génie ... Bien au contraire. Mais il avait l'avantage de connaitre Luka et ses méthodes expéditives. L'homme paraissait grognon comme si on venait de le tirer de son lit, mais l'expression de son visage changea pour quelque chose de plus doux et blasé à la fois.

- Officier Tempeny: Bordel de merde. Mahoney, c'est encore toi tout se foutoir ? Dit-il en faisant signe à ses hommes de baisser leurs armes.

- Luka Mahoney: Ouais, c'est moi mon gros. Je te présente Charles Beltram qui est recherché par le département de la justice de Dallas. Sa tête vaut 100.000$. Dit-elle en montrant le blessé qui était sous la bonne garde de ses hommes.

Déjà les premiers secours entraient pour soigner qui en avait besoin. Apparemment, l'otage en avait vachement besoin. Son état était proche de celui de la catatonie. L'un des infirmier se dirigea vers Beltram afin de lui prodiguer les premiers soins. L'homme en blanc ne semblait pas très à l'aise entre les trois chasseurs de primes qui ne le lâchaient de l’œil. De son côté Luka se dirigea vers le policier qui l'avait insulté elle et ses hommes et lui fila une magistrale droite digne d'un Rocky en pleine forme. Aussitôt, l'officier Tempeny dû calmer ses hommes et prit le brune à part pour parler sérieusement de la situation et de tout le reste.

- Officier Tempeny: Non mais ça ne va pas de frapper un flic ?

- Luka Mahoney: Tu me connais assez pour savoir que l'on ne m'insulte pas impunément.

- Officier Tempeny: Ce n'est pas une raison.

- Luka Mahoney: Vas-y, coffre-moi alors.

- Officier Tempeny: Non merci. Je n'ai pas envie d'avoir plus de problème.

- Luka Mahoney: On est d'accord alors ?

- Officier Tempeny: Pas le choix surtout.

Pendant ce temps, l'otage commençait à reprendre vie. Petite à petit elle se rendait compte de tout ce qui venait de se passer et du terrible enjeu de cette "altercation". Telle une furie, elle bondit de sa chaise pour partir à la chasse. Son objectif ? Retrouver la folle qui avait joué avec sa vie et elle se mit à vociférer en direction de Luka qu'elle venait de repérer.

- Fever Akermann: QUI PREND LE RISQUE DE TROUER UN CIVILE EN PUBLIC POUR UNE POIGNÉE DE FRIC ?! A PART UNE DENEGEREE ! HEIN ?!

Elle semblait vraiment remonté contre la chasseuse de prime. C'était chose dangereuse que de provoquer la brune. D'ailleurs, l'officier Tempeny fit de son mieux pour détourner l'attention de Luka, mais ce fut peine perdue. La brune tatouée regarda d'un œil mi-amusé mi-intrigué arriver cette jeune femme. Elle ne manquait pas de tempérament, mais ce n'était pas suffisant pour impressionner la chasseuse de primes. Elle se dirigea vers Fever de sa démarche féline. Une fois à sa hauteur, sans rien dire et sans aucun signe avant coureur, Luka embrassa la brune énervée par sa mésaventure. Un de ces baisers langoureux et passionnés dont elle avait le secret. Puis elle regarda la jeune femme et lui dit en substance.

- Luka Mahoney: Ça à l'air d'aller, de quoi tu te plains ?
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MessageSujet: Re: Je te plumerai la tête ... [Fever] Je te plumerai la tête ... [Fever] Icon_minitimeJeu 27 Déc - 11:04

Luka & Fever
« JE TE PLUMERAI LA TETE ... »

Etre en état de choc n’est pas une excuse, ce n’est qu’un état secondaire qui vous plonge dans une certaine torpeur. Le choc, en lui-même, reste l’après. Quand vous vous relevez, et que vous réalisez que vous auriez pu partir sous le simple joug d’un ridicule petit lame d’argent. Et la colère d’un crétin qui n’avait pas su gérer sa vie honorablement, comme beaucoup de ses confrères. Et alors qu’elle se tient de tout son long près de la sortie du restaurant de luxe, Fever se moque bien du silence pesant sui règne, alors que tout le monde fixe les deux femmes se jaugeant, plantée là face à face. Morflée, elle l’a déjà fait. Elle a donné, donnera encore. Jamais on entendait la brune se plaindre de quoi que ce soit, ses camarades et ses collègues ignoraient tout d’elle. Seule Lise, cette petite blonde adorable qui se tenait derrière elle, yeux écarquillaient en connait chaque détail, chaque ligne. Mais pourtant, cette fois, elle ressent ce besoin imminent d’hurler, de protester. Oui, Fever en a sincèrement marre. Elle ne fait plus attention à ce qui l’entoure. Les vielles bourges et les jeunes pimbeches, portant les chiwawa tremblants, leurs fourrures immondes et leurs parures absurdes. Elle ne distingue que cette femme, à la prestance insolente. A la carrure fine, forgée par les années. Aux minuscules à peine perceptibles. Cet étrange spécimen qu’elle est.
Etrange spécimen qui s’approche d’elle se dandinant dans une démarche féline, presque sauvage. La brune ne bouge d’un poil, fixant de ses prunelles bleutées la silhouette qui s’avance dangereusement, de plus en plus près, beaucoup, beaucoup trop près… Attendez une minute. Un mouvement de recule par réflexe la prend alors que la femme est collée à elle. Sans avoir le temps de dire ouf, ses lèvres s’accrochent aux siennes, sa langue elle, plonge dans l’interdit pour s’allier à la sienne. Fixe. Le tout dur une fraction de secondes. Le voilà, le vrai choc. Se faire embrasser par une femme, qui de plus, a manqué de lui trouer le bras, si ce n’est la poitrine, quelques minutes plus tôt. Ou une heure ? Elle n’a plus de notion du temps. La ‘femme’ dont elle ignore toujours l’identité s’exclame avec sarcasme :
«
- Ça à l'air d'aller, de quoi tu te plains ?
- Euh … Je … Balbutine-t-elle.
Le silence semble de plus en plus lourd, ponctué par-ci par-là par des exclamations soit amusées, soit indignées. Puis elle réalise, plaque sa main contre ses lèvres et se retient de cracher par terre. Peu importe le sexe de celui qui se tient devant elle, qu’un homme en fasse de même, et Fever aurait réagi exactement de la même façon. Pas sans sa permission ! Néanmoins, les femmes ne sont pas vraiment dans son registre. Et la stupeur la cloue sur place. Sa minettes tremblantes descend lentement pour balloter contre sa taille, et d’une moue intriguée, elle demande :
- Z’avez déjà songée à consulter ? Nan ? Bah faudrait ! Viens, Lise, on se tire !
- Non, mademoiselle, votre blessure n’est pas refermée ! Proteste un infirmier qui a assisté à la scène sans rien dire.
Mais la brune rejette la main gantée au latex et pousse l’homme, chopant la main d’une lise toujours sous le choc.
- Tu … Tu devrais peut-être l’écouter Fev’ …
- J’ai dit, on se tire ! Répète-t-elle sans demander son reste. »

Oh si elle savait, oui si seulement elle savait, qu’un jour, elle croiserait à nouveau le chemin de cette dingue.

****

« - Amour ? Oh ? T’es là ?
Deux doigts claquent dans l’air, faisant cligner ses yeux perdus dans le vague. Emportée par ses souvenirs, Fever en a presque oubliée qu’elle est à présent dans un vieux restaurant désaffecté, oublié de tous.
- A quoi tu pensais ?

- Hum ? Oh. Oui, pardon. Rien, rien du tout … On devrait rester là un petit moment, nan ? Répond-t-elle distraitement. Je suis épuisée de courir partout … Ca me semble pas si mal ici ... Achève-t-elle dans un soupir. »

Oui, épuisée … Elle l'était depuis bien longtemps.



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