[FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam
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[FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam

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Emily C. Foster

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MessageSujet: [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam Icon_minitimeMar 23 Aoû - 23:38

Play with me, just one time
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Sam & Emily
Nevada. A priori, nous y étions toujours, mais plus le temps passait et plus les rôdeurs avaient rendus toutes les villes similaires. D’ailleurs, une pensée m’avait déjà traversé, mais comme toutes les communications avaient été coupées, est-ce que les autres pays étaient touchés aussi ou est-ce qu’ils fermaient les yeux sans nous aider ? J’osais espérer, de façon terrible, qu’ils étaient tout simplement touchés eux-aussi. Sinon cela relevait de l’inhumanité de ne pas nous tendre la main. Quoi que, il y avait deux choix pour des nations qui n’auraient pas été touchées. La première, nous tendre la main. La seconde, éradiquer l’endroit de la surface de la Terre. Alors il était plus logique et rationnel de penser que tout le monde avait été touché. Je pensais à des sujets bien philosophiques alors que cela faisait quelques semaines que j’avais retrouvé mon père. Sarah me manquait, parce qu’elle, au moins, ne tuait pas les personnes qui nous accompagnaient. Son côté humain ou simplement le fait d’avoir un modèle féminin me manquait. Mais je ne pouvais pas non plus laisser mon père sans le suivre. La famille passait avant tout le reste et je savais pourquoi il était devenu amer, froid et monstrueux. Je l’étais aussi au fond, rien ne m’empêchait de prévenir les groupes qu’il ne fallait pas nous prendre avec eux. Mais la survie était la raison du plus fort…

« Sam » Du moins, je pense qu’il s’appelle comme ça, mais nous avons rejoint le groupe il n’y a que trois jours. « Qu’est-ce que tu faisais avant… Tout ça ? » L’apocalypse permettait de faire des rencontres inattendues parfois et le fait de ne pas être de la même génération ne bloquait plus les dialogues ou les relations amicales. Soit on était ami, soit on était ennemi, il n’y avait plus de réelles nuances après cela. Perchée sur l’une des voitures du groupe qui avait rendu l’âme, j’étudiais Sam du regard tel un chat qui guette le pied de l’humain qui le nourrit pour jouer avec. J’étais persuadée depuis longtemps qu’il ne fallait pas s’attacher aux personnes du groupe. Soit elles mourraient de la main des rôdeurs, soit de celle de mon père. Les conséquences restaient les mêmes. Ils allaient forcément mourir, bien que je savais que mon sort serait tôt ou tard le même. Il était fortement improbable d’imaginer que l’apocalypse rencontre une fin heureuse.

La suspicion était le mot d’ordre dans cette nouvelle vie et j’avouais que parfois je me posais des questions sur Sam qui se rapprochait de la carrure de mon père. Bon, il n’avait pas d’enfants avec lui, donc il n’avait pas de réelles raisons d’être un monstre pour protéger les siens. Mais c’était presque amusant de pouvoir imaginer ce qu’aurait été mon père, sans moi. Le résultat aurait été sans doute bienveillant, mais je ne fréquentais Sam que depuis peu. Il était impossible pour moi d’être certaine d’être en face de quelqu’un de bien. Seul le temps répondrait à ma question, à moins qu’une lame me traverse le crane avant que l’information ne remonte à mon cerveau. Mes conversations avec Théodore me manquaient terriblement et pouvoir avoir de nouvelles relations me permettaient d’avoir toujours l’illusion qu’il était près de moi. Je savais pertinemment que j’étais moins en sécurité avec Théodore qu’avec mon père ou qu’avec Sarah. Mais j’aurai aimé rester avec lui… Malgré son incapacité à témoigner de l’affection à autrui. Sa présence avait toujours su me réconforter et me donner l’illusion que rien ne pouvait m’arriver. Théodore était à lui tout seul un savoir académique sans limites et au moins à ses côtés, j’étudiais de façon bien plus intéressante et bien moins ennuyeuse qu’à l’école.

« Tu as rejoint le groupe depuis longtemps toi ? » Bien sûr, le pauvre pourrait difficilement me retourner la question tout en faisant semblant d’être intéressé. Il était là à notre arrivée après tout. Je me demandais toujours comment mon père arrivait encore à inspirer confiance à un groupe. Sans doute que je n’étais pas étrangère au processus pour amadouer les petits groupes. C’était horrible, mais je savais que je n’étais qu’un outil de séduction finalement. Elle est petite et fragile, comment croire que son père ne soit pas quelqu’un de bien ? En plus si elle est toujours en vie, c’est qu’il sait s’y prendre son vieux ! Oui, mon père sait s’y prendre pour trancher des gorges ou tirer une balle en pleine tête. Il lui arrivait de décapiter quelqu’un sans prendre la peine de planter une lame dans la tête de sa victime. Un rôdeur sans corps n’était pas un danger. Oui, peut-être, mais c’était immonde de laisser un pauvre bougre dans cet état. « J’ai cru voir un pommier pas très loin… Je ne sais pas si les pommes sont mangeables, mais ça te dirais d’aller voir avec moi si on peut ramener quelque chose aux autres ? » Je mourrais de faim et je savais que le groupe risquait de s’emporter si les deux nouvelles bouches de la famille ne ramenaient rien. Mais je n’allais pas prendre les risques seule et je n'allais pas y aller avec mon père non plus qui avait réalisé que mes anciens compagnons de voyages qui étaient encore en vie me manquaient.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam Icon_minitimeLun 5 Sep - 23:28


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Ils avaient enfin décidé qu’on pouvait se poser une petit heure histoire de fouillé les voitures qui nous entourait, boire un peu d’eau et se reposer. Je suivais toujours sans rien dire ou me lamenter, mais je ne pouvais pas dire que cette petite pause ne me réjouissait pas. Pas que j’étais particulièrement fatigué, j’avais vécu beaucoup plus aride comme environnement, mais c’était durant mon jeune âge. Pourtant, je suivais bien le groupe et je n’étais pas du genre à me plaindre, la douleur, la faim, la fatigue, c’était tous des facteurs que je ne prenais que très peu en cause. Certes, j’écoutais mon corps, mais au lieu de soupirer, d’être agacé et dérangé, je les subissais en silence, faisant preuve d’un calme désarçonnant. Il était inutile de dépenser son énergie en s’y attardant un peu trop, et c’est seulement après les avoir pleinement accepté que les vivre deviens beaucoup moins désagréable, surtout que ces sensations ne m’était pas totalement étrangère et lorsque l’épidémie avait commencer je ne m’étais pas retrouver complètement déboussolé comme la plupart des gens qui m’entouraient et des survivants en générale, j’avais volontairement choisis de vivre et de connaître la misère, la pauvreté et la faim, ce qui m’avait beaucoup appris. Je bois quelques gorgées d’eau puis je m’éloigne un peu du groupe, m’installant dans l’ombre d’une vieille voiture. Je pose ma planche au sol, m’installant en indien contre celle-ci et fermant les yeux quelques minutes, c’était désagréable puisqu’il y avait encore un peu de bruit autour de moi et des voix également, mais bon, vu que nous nous déplacions en ce moment je devais faire avec et me concentrer un peu plus. Je respire doucement et tente de ne plus penser à rien, d’oublier ce qui se trouvait autour de moi, où j’étais et qui m’accompagnait, je fais le vide complet dans mon esprit et doucement je finis par ne plus rien entendre du tout. Les traits de mon visage se décontractent complètement alors que je suis finalement dans un état second et apaisant. Si je n’avais pas le temps de beaucoup méditer il était beaucoup plus difficile pour moi de garder mon calme et de rester rationnel lorsque des situations stressantes se présentaient, c’était néfaste pour moi comme pour les autres et depuis ces dernières semaines les autres l’avaient bien compris, alors personne ne disais jamais rien lorsque je m’installais et on ne venait pas non plus me déranger à moins que ce soit vraiment important, mais il ne fallait pas croire que je n’aidais pas le groupe au contraire, j’étais l’un des rares qui ne refusaient jamais d’aider, de partir en mission ou d’exécuter un ordre, j’étais un bon petit soldat et en prime j’étais surement le seul du petit groupe à ne m’être jamais plains une seule fois de mon sort.

J’avais à peine eu le temps de méditer une dizaine de minute lorsqu’une voix féminine beaucoup trop proche pour être ignorer me dérangea. Normalement, j’aurais surement tenté de la faire taire, toujours engourdit du silence qui régnait depuis quelques minutes dans ma tête, mais comme de nos jours cela pouvait s’avérer important, je me laisse doucement revenir à la réalité, les bruits et les voix me parvenus à nouveau aux oreilles puis j’ouvris les yeux, tournant la tête vers la jeune brune qui venait de m’adresser à nouveau la parole. Je me rends alors compte qu’elle était simplement venue dans le but de faire la conversation et je ne pouvais pas tellement lui en vouloir d’être venu puisqu’elle n’était parmi nous que deux trois jours, elle ne me connaissait donc pas depuis assez longtemps pour savoir que ce n’était pas le bon moment pour me tenir compagnie, bien que je n’avais jamais lever le ton puisqu’on était venu me dérangé en pleine méditation, j’avais beaucoup plus de contrôle sur moi-même que cela. « Bonjour Emily. » Je lui souris un peu, semblant presque fatigué et pourtant je me sentais en forme, j’étais tout simplement très détendu. « J’étais botaniste, j’étudiais les plantes » dis-je ensuite pour répondre à sa question. Je les étudiais toujours d’ailleurs, bien que c’était beaucoup moins pratique sans tout le matériel auquel j’avais accès avant, mais elles me fascinaient toujours autant et lorsque j’avais le temps je me permettais de partir quelques heures et de chercher quelques plantes intéressantes. « Depuis quelques mois, je crois, ce sont des gens bien. » J’avais bien croisé quelques survivants avant ça mais je ne m’étais encore joins à aucun groupe de cet ampleur, ayant eu de la difficulté à trouver des gens qui partageaient mes valeurs ou alors en grande partie. Je préférais voyager seul plutôt qu’être mal accompagné. « Oui avec plaisir. » Je lui souris à nouveau, me levant doucement et avec grâce de ma planche, sifflant ensuite en me rendant compte que Batman avait quitté mon épaule ; surement lorsque je méditais, puisque je ne m’en étais pas rendu compte. Le petit reptile sort du feuillage quelques secondes plus tard, mâchant toujours quelque chose et je me doutais bien que ça ne devait pas être appétissant du tout. Je le prends doucement et le glisse dans la poche avant de ma chemise, lui grattant un peu la tête. Je prends mon arc en main, simple précaution, et je suis fin prêt à la suivre vers le pommier qu’elle disait avoir vu non loin de là. « Tu te plais bien parmi nous ? » demande-je à mon tour, toujours souriant, une fois finalement en marche. Je ne me doutais pas qu’elle répondrait positivement, mais c’était pour faire la conversation et lui montrer que je m’intéressais à elle, moi aussi, elle semblait très gentille et si elle avait besoin de discuter je ne lui dirais pas non, même si j’aurais voulu médité un peu plus longtemps, mais j’aurais bien le temps pour ça lorsque la nuit tombera et qu’on s’installera tous quelque part pour se reposer durant les sombres heures.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam Icon_minitimeVen 16 Sep - 0:10

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La jeunesse n’y était pour rien, la fin du monde non plus, j’avais toujours eu un comportement un peu cavalier. Je n’attendais pas que les autres viennent vers moi, j’allais vers eux, au risque d’être irritable. Ce n’est pas que je ne remarquais pas qu’ils étaient occupés, c’est seulement que j’occultais cette information de mon esprit, je franchissais cette barrière, j’osais, je m’imposais. Au risque d’en énerver plus d’un. Certaines personnes sont toujours occupées, prise par autre chose, par l’instant, le présent, comment pénétrer leur univers sans les déranger ? C’était impossible. Alors j’étais fautive, complètement coupable quant au calme brisé de celui que je surnommais Sam, n’étant même pas certaine d’avoir retenu son prénom complet. La méditation était toujours quelque chose qui me passait au-dessus. Je n’en comprenais pas l’utilité fondamentale, mais c’était peut-être dû au fait que j’agissais comme une pile électrique. La seule fois où j’avais tenté l’expérience, j’avais tenu une minute à peine et j’avais eu l’impression de perdre une heure de ma vie. L’angoisse. Alors j’ai tendance à plutôt penser que je délivre les gens qui sont en pleine méditation, je les sauve de l’ennui. D’autant plus qu’il n’y a pas plus risqué dans ce nouveau monde. Dormir était un risque, mais un risque calculé, parce que sans sommeil… Déjà on meurt au bout d’un moment, mais en plus on est moins en alerte et on se sent dépérir à vue d’œil. Alors pourquoi risquer encore un peu plus notre survie à s’enfermer dans une bulle de silence simulée ? Non, vraiment, ça me dépassait, au point où j’en concluais presque que je sauvais la vie de Sam en l’empêchant de vivre sa vie. Je n’étais pas méchante au fond, c’est seulement que je ne réalisais pas toujours ce qui pouvait être réellement important pour les autres. Mais je respecterais ses prochaines méditations si c’était important pour lui. Après tout, je n’étais personne, je n’avais pas à priver un autre être humain du peu qu’il lui restait dans cet endroit d’infamie.

Plus le temps passait et plus certains de mes défauts se trouvaient exacerbés malgré moi. Je n’étais pas mauvaise ou méchante, mais mon père était devenu un monstre et mon comportement se montrait forcément plus détaché. J’éprouvais moins d’empathie pour autrui, ou du moins, je comprenais moins qu’à une époque. Parce que je ne voulais plus comprendre, je ne voulais plus éprouver de peine. Je m’étais déjà enfuie une fois, pour finir par choisir de nouveau ma famille, mon sang, plutôt qu’être rationnel et rester avec un être humain qui avait encore toute sa tête. Parce que oui, même si je ne m’opposais plus au comportement de mon père, je le savais. Il ne devait plus avoir toute sa tête après toutes ces atrocités. Sam était en quelque sorte une nouvelle figure paternelle que je regardais plus avec nostalgie qu’autre chose. Après tout, je ne connaissais rien de lui, mais parfois il me faisait vraiment penser à la façon dont mon père agissait avant. C’était agréable de retrouver une forme de normalité. Savoir mon nouveau compagnon de voyage botaniste me faisait penser étrangement au film Predators où celui dont il fallait le plus se méfier était justement celui qui avait le plus de connaissances au sujet des plantes. Il fallait toujours se méfier de l’eau qui dort… « Oh et en quoi consistait ton métier ? » A part, bien sûr, connaître les différents poisons et avoir donc la capacité de nous tuer sans même être inquiété pendant un repas. La pire des réponses étaient encore à venir, je n’avais pas le moins du monde envie d’entendre que les personnes de ce groupe étaient des gens biens. J’avais tellement de morts sur la conscience que je préférais me consoler en me disant que, peut-être, elles n’étaient pas de bonnes personnes. Je ne pouvais empêcher mon père de continuer ses actes. Il y avait bien un moyen, mais je m’y refusais. Je ne voulais pas la mort de mon propre père sur la conscience. C’était la personne qui comptait le plus à mes yeux, peu importe ses actes.

Soudainement, c’est quelque chose de parfaitement curieux qui attira mon attention. « Qui est-ce ? » J’avais beau être distante avec les gens, je n’étais pas impoli au point de demander ce que c’était concernant un animal de compagnie. Je n’avais fait que l’apercevoir, mais de toute évidence, c’était vivant et bien plus malin que moi pour trouver de la nourriture. « S’il est végétarien, on lui trouvera sans doute quelque chose aussi pour lui… Près du pommier. » Encore heureux, il y avait encore des endroits où la nature était belle et où la fin du monde prenait un nouveau visage, qui aurait pu plaire aux écologistes, si seulement il en restait encore qui n’étaient pas devenus des rôdeurs. Une fois en chemin, il était quand même bon de dire à mon nouvel allié que j’étais parfaitement inutile en cas de danger. « Par mesure de précaution, je préfère te prévenir. Je suis un boulet, je ne tue pas les rôdeurs. Je ne peux pas me résoudre à tuer quelqu’un, quand bien même il est considéré comme mort. » Comment est-ce que le groupe aurait pu douter de moi ou même de mon père alors que j’étais un être aussi pacifique ?... Il était bien là le souci, tout le monde pensait que l’on était semblable, et c’était loin d’être le cas. « Pour être honnête, je ne sais pas… Je connais encore personne et je sais que l’on représente deux bouches à nourrir de plus, alors je tente plutôt de me faire discrète ou de me rendre utile comme je peux. » L’honnêteté était devenue très rare chez moi, mais parfois il était bon de l’être pour ne pas paraitre suspect non plus. Je les voyais déjà tous avec une balle entre les deux yeux, c’était dur de s’attacher ou de se penser contente d’être dans un groupe avec ce genre d’images en tête.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam Icon_minitimeMer 26 Oct - 2:41


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Je me demandais pourquoi elle posait autant de questions. Peut-être était-elle une jeune fille bien curieuse, ou alors elle s’ennuyait. C’était normal, je pense, pour quelqu’un de son âge. Personnellement, il m’en fallait beaucoup pour m’ennuyer. Elle m’avait vu méditer alors elle devait déjà s’en douter. Finalement, lorsque je m’ennuyais le plus, c’est quand je faisais quelque chose qui ne me plaisait pas. Il ne fallait pas compter les sorties et les corvées qu’engendrait la survie aujourd’hui, ça, ça me plaisait, c’était utile, ça aidait. Je m’ennuyais parfois lorsque je regardais des films, par exemple. Ce n’était pas productif du tout et souvent je trouvais les histoires bien invraisemblables. Emily, par exemple, rêvait surement de retourner dans le temps où elle pouvait passer ces après-midi sur l’ordinateur et devant des séries. Je le comprenais, je l’acceptais, comme j’acceptais la plupart des gens, d’ailleurs. Tant que ce en quoi ils croyaient était juste, respectueux. « Je travaillais dans un laboratoire et j’étudiais différentes plantes en espérant découvrir quelque chose de nouveau. Cela dit, durant la majeure partie de ma vie, j’ai appris le fonctionnement et les dons de centaines de plantes, leurs réactions et comment les aborder une fois en laboratoire. » Je n’avais pas choisis la branche la moins longue et la moins difficile, après tout, beaucoup de ceux qui étaient dans ma classe le premier jour étaient parti, avaient abandonnés. Au bout du compte, je n’avais pu travailler que deux années, trois si je n’avais pas passé la dernière sur le canapé d’April, mais il était vrai que je n’avais pas commencé aussi tôt que certains l’avaient fait. Du coup, je n’avais fait aucune grande découverte et je n’avais pas réussis à aider beaucoup de personnes. Je n’avais fait qu’apprendre et voyager. Je me tourne ensuite vers Emily en lui souriant. « Et toi ? Tu étudiais en quoi ? » osais-je lui demander. Ce n’était plus vraiment un sujet de conversation commun, aujourd’hui, j’espérais qu’elle ne se sentirait pas trop nostalgique en repensant au futur qu’elle à, jadis, déjà rêvé d’avoir mais qu’elle n’aura certainement jamais. Sauf que je n’étais pas quelqu’un de narcissique, bien au contraire, alors parler seulement de moi n’était pas dans mes habitudes, ça me mettait mal à l’aise, je retournais toujours la question, c’était de la politesse, pour moi, même si je ne me vexais jamais lorsqu’on ne retournait pas mes questions, ou lorsqu’on ne me remerciait pas, par exemple. Finalement, je n’en demandais pas beaucoup.

Un large sourire étire mes lèvres lorsqu’elle remarque mon petit caméléon casqué. C’est vrai que ce n’était pas tellement commun, comme animal de compagnie, même que plus grand monde en avait, c’était des bouches de plus à nourrir, finalement. Batman lui, n’était pas très difficile, si il avait faim il partait à la chasse puis il revenait, dormait, mangeait, dormait, mangeait… Il était encore moins difficile que je ne l’étais, et j’étais dur à battre. « C’est Batman, mon caméléon. » Je le sors de ma poche et ces petites pattes battent l’air, signe qu’il n’aime pas cette position, alors je le dépose rapidement dans la paume de ma main après avoir glissé mon arc au travers de mon corps. « Il est bête comme ces pattes, mais il sait écouter. » Rapidement, alors que je parlais, il remonte le long de mon bras et retrouve ma poche de chemise pour y dormir. « Il est aussi très paresseux. » Je souris doucement tout en reprenant mon arc en main. Je secoue ensuite doucement de la tête tout en observant les alentours, m’attardant ensuite sur la jeune brune. « Il se nourrit principalement d’insectes, mais je le laisserais se promener. » Vu comment il était retourné rapidement se rouler en boule dans ma poche je ne l’imaginais pas tellement partant pour une balade, cela dit. Il avait surement le ventre plein. Nous marchons encore un peu avant qu’Emily ne m’avoue ne pas tuer de rôdeurs, mais je lui souris simplement, puisque cela ne m’importait peu, même si c’était tout de même bon à savoir en cas d’attaque. « Très bien. » Je n’avais aucun problème avec cela, comme je le disais plus tôt, je respectais les croyances des autres sans aucun problème et comme ça n’avait rien d’irrespectueux, au contraire même, il n’y avait aucun problème avec moi. On voyait déjà les pommiers au loin. La brune avait raison en disant qu’ils étaient à proximité, elle était loin d’être un boulet, comme elle disait. Peu importe ce qu’on faisait, aidé était tout ce qui comptait à mes yeux et c’est ce qu’elle venait de faire. Sans elle peut-être que nous aurions passé à côté de ces pommes sans même s’en rendre compte et comme les ressources se faisaient de plus en plus rares ce genre d’oublis n’était pas recommandé. « Tu n’es pas du tout qu’une nouvelle bouche à nourrir, tu es de nouveaux yeux, de nouvelles oreilles. Regarde ce qu’on va rapporter aux autres grâce à toi. » Je lui souris à nouveau, me voulant rassurant. Je n’aimais pas voir quelqu’un ne pas croire en lui-même puisque personne, souvent, le faisait à leur place. Cela dit, je me donnais comme mission de le lui apprendre, si elle le voulait bien. Il est vrai qu'observer les adultes agir devaient la faire se sentir un peu plus inutile que les autres, mais toutes les mains sages étaient importantes et peu importe à quel point ce qu’elle faisait pouvait paraître petit à ces yeux, ça comptait, elle changeait les choses.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam Icon_minitimeMer 25 Jan - 12:25

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Tic-tac. Le lapin blanc s’était enfui depuis longtemps. L’espoir s’était embrassé puis avait été soufflé par une bourrasque. Parler ou ne pas parler n’avait plus aucune quelconque importance pour moi. Je savais que je me déplaçais avec la mort elle-même. Mon père s’était réincarné en cette dernière et s’attacher à une nouvelle personne voulait dire avoir une perte supplémentaire à prévoir. Un nouveau trou béant dans mon cœur qui ne faisait que grandir de jour en jour. J’aimais mon père, je le couvrais et n’informait jamais les autres membres de nos nouveaux groupes à quel point nous étions un signe néfaste pour eux. L’histoire de Sam me rappelait l’histoire d’un film que j’avais vu et ce n’était pas de très bons augures. Mais je savais déjà quel était l’oiseau de nuit qui allait fondre sur ses proies et cela m’étonnerait bien que Sam en soit un aussi. La culture était quelque chose qui me manquait, pouvoir s’endormir dans son lit sans prendre le risque d’être une proie endormie, aussi. La vie était déjà compliquée à la base, mais maintenant, ce n’était plus que de la survie et cette dernière me paraissait sans aucun intérêt. A quelle fin devions-nous survivre si rien d’heureux ne nous attendait ? Si ce n’était qu’horreur et torture, la survie me paraissait d’autant plus surfaite. Mais je n’étais pas du genre à approuver le suicide sous quelque forme que ce soit. C’était de la lâcheté. Ce qui n’enlevait en rien le fait que la vie n’avait plus aucun sens logique depuis de longs mois déjà.

« Il y avait un film qui s’appelait Predators… Un peu comme nous maintenant, plusieurs personnes se retrouvaient sans se connaître. Ils ne savaient pas pourquoi ils étaient là, mais ils savaient au moins une chose : ils n’étaient plus sur Terre. En fait, les predators voulaient des adversaires à leur hauteur. Il y avait un biologiste dans le groupe des personnes perdues, il était spécialisé dans les poisons… Il était du côté des predators. Je le trouvais fascinant, c’était seulement dommage qu’il soit du mauvais côté. »

Innocence d’enfant ou maladresse volontaire de ma part, à vrai dire, je l’ignorais moi-même. J’y pensais, alors il fallait que je lui dise. Les rôles étaient différents bien sûr, mais le contexte ne l’était pas tant que cela à mes yeux. Quand la question me fût retournée, c’était comme si soudainement, je ne me souvenais plus du tout de ma vie passée, comme si elle n’avait jamais réellement existé. « Je ne m’étais pas encore orientée… J’étais curieuse de tout, je voulais apprendre à tout prix… Plus par curiosité qu’avidité, mais je ne m’étais arrêtée sur rien en particulier. J’imagine que l’on ne sait pas tous ce que l’on veut faire quand l’apocalypse arrive quand on a seulement dix-sept ans. » Affirmais-je avec un sourire en coin, plus amusée que terrifiée. Je prenais tout au second degré aujourd’hui. Tout du moins, il fallait le croire. Il n’y avait pas de raisons de pleurer ou de paniquer, cela ne servirait à rien, alors autant mettre les regrets de côtés, au moins durant quelques heures. Je verrais bien après si mes sentiments me rattrapent, mais pour le moment, je gérais à ma façon.

Batman m’intriguait plus de raisons. Avant que tout soit signe de mort, j’adorais la vie sous toutes ses formes. « Je pense que j’aurai aimé être scientifique ou travailler dans un parc animalier. » Glissais-je mine de rien, seulement fascinée par la petite créature qui me faisait face. « Tu peux le caresser ou il n’est pas tactile ? » Question indirecte d’une certaine façon, mais je n’allais de toute façon pas embêter l’animal qui semblait n’avoir qu’une seule envie : dormir. Oui, avoir un animal de compagnie me manquait. Plus grande, j’aurai aimé en avoir un ou même plusieurs. Ils sont souvent plus fidèles que les amis humains que l’on peut se faire au cours de sa vie. Les pommes étaient toutes proches et à vrai dire, cela faisait tellement longtemps que je n’en avais pas mangé que je n’étais même plus sûre du goût qu’elles étaient censées avoir. Entendre que j’avais pu me rendre utile me faisait à la fois plaisir et me terrifiait. Je nourrissais des personnes qui finiraient sûrement très mal à cause de mon père… Fallait-il que je prévienne Sam ? Mais le faire conduirait mon père à la mort et la mienne suivrait tout aussi rapidement. « Merci, j’aime bien faire attention aux détails… J’espère qu’elles sont encore bonnes cela dit. » Une petite grimace accompagnait ma question sous forme d’affirmation. Sont-elles encore comestibles après tout ? Instinctivement, je faisais glisser mon sac à dos dans ma main, prête à y mettre le plus de pommes possibles. « On va bouger souvent, n’est-ce pas ? Si ce n’était pas le cas on aurait pu essayer de faire pousser quelque chose près des pommiers… » Suggérais-je en sachant très bien que rester sur place était quelque chose de peu recommandés malgré tout.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam Icon_minitimeMar 28 Fév - 5:01


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Emily était de très bonne compagnie, tout compte fait. Elle posait beaucoup de questions mais j’aimais bien, puisqu’elle me rappelait le bon vieux temps. C’était rare qu’on croisait des gens comme elle, qui n’avait pas l’air d’avoir complètement changé. Je ne la connaissais pas avant, mais j’avais l’impression qu’elle voulait quand même resté elle-même. Peut-être que je lisais mal en elle, aussi, c’était une possibilité. En tout cas, sa curiosité m’amusait et s'il devait y avoir quelqu’un pour l’en empêcher ça n’allait certainement pas être moi. En fait, tout au contraire, j’avais bien l’intention de l’encourager là-dedans. Ce n’était pas parce que c’était l’apocalypse qu’apprendre était stupide, bien au contraire. Après tout, nous n’avions pas grand-chose à faire d’autre que de se parler, lorsque nous nous posions. C’était si triste de voir ce genre de chose aussi simple, les petites choses de la vie, disparaître, puisque même si elles n’avaient rien de très spéciales, elles faisaient de nous des humains, tout simplement. Certains l’oubliaient, parfois, que nous étions dans la même équipe. Ils se battaient entre eux pour aucune raison valable, il suffisait de travailler ensemble. Je croyais, sincèrement, que si tout le monde pensait comme ça, nous ne saurions plus du tout dans cette misère. Si les rôdeurs nous en font voir de toutes les couleurs, c’était bel et bien les humains qui créaient le chaos pur et dur, et non pas les morts. J’imagine que l’absence d’autorité et de lois avait fini par rendre fou certains d’entre nous… Je souris en coins alors que la petite me parle d’un film qu’elle a vu et je souris en coins. Je n’y vois là-dedans aucune menace, je ne pensais même pas que c’était un commentaire déplacé de sa part, à vrai dire je trouvais ça plus amusant qu’autre chose. « Je ne pense pas avoir vu ce film, mais en tout cas, tu n’as pas à t’en faire, je ne suis pas dans l’équipe des méchants. Je suis dans ton équipe à toi. » Je lui souris toujours, d’une façon très douce et qui se veut rassurante, j'avais cet effet apaisant sur les gens. « En réalité, je ne suis pas vraiment un maître des poisons, si c’est ce que tu te demandes. Ce qui me fascinait, chez les plantes, c’était la vie, et pas la mort, mais il est vrai que j’en connais qui sont venimeuses. Peu de celles qui sont les plus dangereuses se trouvent ici, aux États-Unis, mais certaines ne sont pas comestibles. » Je me mets à regarder autour de moi, par réflexe. Maintenant qu’on parlait de plantes, je cherchais à voir si il y avait quelque chose à lui montrer pour illustrer mes propos, mais je ne trouvais pas grand chose de très spéciales.

De toute façon, nous changions de sujet, et comme je m’intéressais tout autant à elle qu’elle semblait s’intéresser à moi, je l’écoute avec attention. Ça me surprend un peu qu’elle arrive à parler de l'apocalypse avec autant de légèreté vu son âge, mais peut-être que c’était sa façon de gérer les choses, nous avions tous notre façon à nous après tout. « Oh, je vois, mais tu sais, c’est normal, je pense, qu’à dix-sept ans tu n’avais pas encore choisis une direction. Ce n’est certainement pas à dix-sept ans que j’ai choisis de devenir docteur en botanique, je pensais a beaucoup d’autres choses. » Je rigole doucement en me rappelant à ce que j’aspirais à son âge… Fumer du cannabis et voyager à travers le monde étaient ce qui m’intéressait plus particulièrement, puis il y avait aussi Natasha, plus importante que tout le reste, bien entendu. Je secoue doucement de la tête, chassant ces pensées et en revenant à la brune. « Si tu veux, je peux t’apprendre quelques trucs. Je n’ai pas passé ma vie le nez dans les livres, mais il y a bien quelques domaines qui m’ont intéressé plus que d’autres » lui propose-je ensuite. Ce n’était qu’une proposition qu’elle était libre d’accepter ou de refuser, après tout je le ferais pour lui faire plaisir alors si ce n’était pas le cas ce n’était pas la peine, n’est-ce-pas? Alors que Batman redevient le sujet principal de la conversation, je caresse rapidement sa petite tête chaude au creux de ma poche de chemise, resserrant ensuite à nouveau mon arc. « Batman est gentil, mais grognon. Je te le passerais bien mais il risquerait de te mordre, c’est un vrai petit bébé quand il s'y met, mais ce soir il risque de sortir et d’être plutôt agité, si je me fie à ces habitudes. Tu pourras le prendre un peu à ce moment-là. Tu aimerais ? » Je lui souris à nouveau, lui adressant à nouveau un regard. J’étais plutôt détendu mais je restais tout de même prudent, donc j’observais régulièrement les alentours. Nous arrivons ensuite près des arbres et je range une nouvelle fois mon arme en la passant en bandoulière sur mon épaule. Je fais tout comme Emily, ouvrant mon sac et le posant au sol, m’intéressant aux pommes. « Je ne pense pas qu’elles ne seront pas bonnes » explique-je en cueillant un premier fruit. Pour m’assurer de leur santé, je sors l’une de mes étoiles de ninja, coupant un morceau de la pomme que je tenais. Sa chaire était bien belle et elle semblait juteuse à souhait. Je nettoie un peu l’autre côté de celle-ci puis je croque dedans, effectivement elle était délicieuse. « Mh. » C’était rare de trouver quelque chose d’aussi frais dans lequel croquer. « Le groupe sera content. » Je lui souris grandement, enfin le plus que je pouvais la bouche pleine, espérant qu’elle comprenne que c’était grâce à elle, qu’elle n’était de ce fait pas du tout inutile et qu’elle allait même faire très bonne impression sur les autres membres du groupe lorsqu'on allait leur ramener ces pommes. « C'est une bonne idée, mais effectivement, on préfère bouger régulièrement. En tout cas, pour le moment. Nous n’avons de toute façon jamais trouvé d’endroit qui nous convenait vraiment, pas assez pour s’y poser. Peut-être si un jour on trouve quelque part de bien où fonder quelque chose.. » lui explique-je tout en me mettant à cueillir les plus belles pommes que je voyais. J'étais pleins d'espoir et j'étais très loin de me douter de ce qui allait arrivé, en réalité... parce que je ne pensais jamais à ce genre de chose, je voyais toujours l'avenir d'une façon positive, puisqu'il n'y avait absolument aucune raison de penser autrement, selon-moi, même si on pouvait se tromper, parfois.


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Emily C. Foster

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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam Icon_minitimeMar 28 Fév - 12:16

Play with me, just one time
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Sam & Emily
Un sourire se dessina sur le bord de mes lèvres. J’aurai bien aimé qu’il soit réellement dans mon équipe. Autrefois, quand j’avais perdu mon père ou que je l’avais tout simplement fuit, j’avais pu faire équipe avec de bonnes personnes. Mais le sentiment de devoir rester fidèle à ma famille avait toujours été plus fort. Pour moi, j’étais seule responsable de la métamorphose en monstre de mon père. Il avait voulu me protéger à un tel point qu’il en était devenu l’incarnation de la monstruosité. L’humanité l’avait quitté pour un seul but : la survie de sa famille, bien que nous ne soyons pas au complet. Finalement il avait sacrifié toute sa vie pour sa fille unique, son fils n’étant pas auprès de lui. Toute mon existence avait privé le monde de l’homme qu’il était. Maintenant, une part de moi n’aspirait qu’à fuir, mais mon cœur se souvenait de qui il avait été et ma responsabilité me disait de rester. Au fond, il m’arrivait parfois de me demander s’il finirait par me tuer moi aussi, par habitude ou par lassitude. M’aimait-il toujours encore ou était-ce par habitude que mon père assurait ma protection ? L’écoutant avec attention, je me demandais si quelqu’un décidait de tuer encore de façon douce ses victimes et dans ma réflexion, je me rendais compte à quel point, par moments, mon esprit devenait lugubre.

« Je ne le pensais pas méchant, je le trouvais intriguant. Le personnage, dans le film ! Je sais pas… Je l’aimais bien et je n’arrivais pas à lui en vouloir d’avoir pactisé avec les monstres. Il était surtout égoïste à mes yeux, plus que méchant ou cruel. De toute façon, comme dans beaucoup de films, il est mort d’avoir choisi le mauvais camp. Les méchants se tuent souvent entre eux… J’ai du mal à comprendre les survivants qui préfèrent tuer les autres. »

Mon père inclus. Je ne comprenais tout simplement pas comment on pouvait devenir aussi indigne de confiance sans se douter qu’un jour, la balle allait revenir de plein fouet et les faire chuter un à un. Sauf que dans leur méchanceté inhumaine, ils risquaient d’emporter toute notre race dans les décombres avec eux. La vermine a toujours été la plus résistante.

« J’imagine que ça doit être intéressant, mais je me demande si je ne me serais pas sentie coupable d’abimer des plantes pour faire des recherches dessus. J’avoue que je ne me range pas de l’avis des végétariens… Les plantes ne bougent peut-être pas comme nous, mais elles vivent belles et bien. Enfin, c’est sûr que lorsque l’on sait s’y prendre, on ne les abime pas vraiment, n’est-ce pas ? »

Les plantes allaient peut-être bien mieux s’en sortir que nous, c’est tout du moins ce que je leur espérais. Elles au moins ne s’entretuaient pas, sauf les plantes parasites bien sûr… Mais c’était encore autre chose. Finalement, Sam était parfois semblable aux plantes. Il était calme, il savait faire ressentir un certain bien être pour autrui. Il était à l’écoute, altruiste et aidait les autres. Les plantes, après tout, nous aidait bien à rendre l’air respirable pour nous. Les plantes et les animaux se rendaient services mutuellement.
Quant à l’apocalypse, je préférais voir cette période comme ce qu’elle devrait être, avec un début et une fin. J’espérais simplement, naïvement, en voir la fin de mon vivant. Tous les espoirs étaient permis… Quoi qu’il en soit, pleurer ou ne pas en parler ne changerait rien à la situation. Il fallait vivre avec et l’accepter. J’avais croisé des gens avec mon père qui étaient en plein dénis. Tous étaient morts, la vérité leur étant beaucoup trop insupportable à assumer. Cependant, mes yeux pétillèrent de malice à l’évocation d’en apprendre peut-être d’avantage sur certains domaines. Théo m’avait beaucoup aidé, mais malheureusement nos chemins s’étaient séparés…

« J’ai un ami qui m’a appris beaucoup de choses quand on était ensemble, ce serait avec plaisir ! Est-ce que tu pourrais m’apprendre la médecine des plantes par exemple ? »

Soigner était devenue pratiquement une obsession comme si, sans m’en rendre compte, je souhaitais réparer les erreurs de mon père de cette façon. Bien sûr cela ne mènerait pas à grand-chose, mais je préférais être du côté des gens qui soignaient plutôt que du côté de ceux qui condamnaient. Malgré moi, j’affichais un petit air pincé concernant l’animal. C’est vrai que j’aurai bien aimé être plus proche de lui. Mais c’était le droit le plus stricte de Batman de refuser. Ce n’est pas parce que l’on est un animal de compagnie que l’on doit passer de main en main. Je secouais la tête, me ravissant, devant être respectueuse de la toute petite chose qui trouvait refuge avec Sam.

« S’il préfère rester avec toi, je ne vais pas l’embêter. Il a le droit de choisir qui il apprécie ou non. » Affirmais-je avec un petit sourire polit pour cacher ma déception. Après tout, Batman avait des droits lui aussi.

Observant les pommes et en commençant à en détacher une, je songeais soudainement qu’à part un plaisir fugace, cela ne tiendrait pas longtemps dans l’estomac des membres du groupe. « C’est une bonne chose qu’elles soient comestibles mais… J’ai presque l’impression que c’est cruel d’avoir le droit à des pommes maintenant alors que l’on n'en aura peut-être plus jamais à l’avenir… » Je pensais encore de manière peut-être trop sombre, mais malgré moi je commençais à m’attacher à Sam et je risquais de le perdre vu le monstre qui me suivait partout. Théodore avait eu la chance de s’en sortir, encore heureux… J’espérais qu’il allait bien, tout comme Sarah d’ailleurs ! « Tu as déjà dû changer de groupe depuis le début ? » Inutile d’évoquer le nombre de groupes que j’avais connu personnellement… Les prévenir, j’aurai pu et j’aurai dû. Mais l’enfance me rendait prisonnière parfois et la sagesse ne me venait qu’après.



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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam [FLASHBACK] Play with me, just one time - feat. Sam Icon_minitimeSam 11 Mar - 4:00


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Ce n’était pas rare pour moi d’aborder les rudiments de mon ancien métier avec d’autres survivants. Après tout, ça pouvait servir aujourd’hui, même que c’était assez utile. On ne pouvait plus se procurer n’importe quels médicaments à n’importe quel moment, mais en même temps c’était un peu semblable avec les plantes…. De plus qu’il était plutôt compliqué de faire des pommades en ces conditions, encore plus en ce moment, sur la route. On pouvait toujours faire des tisanes, mais encore là, la plupart du temps c’était mieux de garder le peu d’eau qu’on trouvait pour la réhydratation. Enfin, ce n’était pas en y infusant quelque chose que cela n’allait plus soulager la soif, mais bon ce n’était pas tellement pratique et c’était se casser la tête pour pas grand-chose ; c’est ce que la plupart des survivants devaient penser en tout cas. Surtout qu’il fallait trouver les bonnes plantes, et ça c’était plus dur qu’on pouvait le penser. Il y en a pleins, on en voyait chaque jour, mais si on regardait bien c’était souvent les mêmes. Après, ça n’aurait absolument rien du goût que pouvait avoir les tisanes et thé en vrac que les gens pouvaient se procurer en un simple voyage au supermarché du coin, c’était beaucoup moins raffiné, c’était pur. Parfois aussi, le dosage était difficile à contrôler sur le terrain, et les effets pouvaient finir par être plus néfastes qu’efficaces ou encore trop peu puissants pour faire une réelle différence… Après tout, nos corps étaient maintenant habitués à être tout de suite soulagé aux moindres petits accrochages. Un mal de tête ? Tu trouvais le pot de cachet dans l’armoire à pharmacie. Une petite coupure ? C’était directement la petite crème et le diachylon. Un rhume ? On se droguait au sirop parce qu’on ne voulait surtout pas être ralentit. Notre organisme baignait donc constamment dans les petits soins, et plus on en prenait, plus il nous fallait quelque chose de puissant. Je doutais donc d’être capable de sauver une vie à l’aide des plantes, mais il est vrai que je pouvais soulager quelques maux, si bien sûr je trouvais des survivants qui ne préféraient pas allez dépouiller les pharmacies les plus proches et c’était bien rare. Sinon, si je le voulais vraiment, il est vrai que je pourrais peut-être être capable de faire un peu de poison, mais je ne vois pas pourquoi je ferais ça. Je n’avais aucune mauvaises intentions envers qui que ce soit, je n’en avais jamais, et il était bien entendu absolument hors de question d’apprendre ce genre de chose à quelqu’un.

Je souris doucement en adressant un regard à Emily, alors qu’elle me parle de ce personnage dans le film qu’elle avait vu, ce biologiste. Je souris d’avantage lorsqu’elle m’avoue ne pas comprendre ceux qui se tuaient entre eux, aujourd’hui. « J’ai du mal à comprendre aussi. Enfin, dans un sens j’imagine que c’est plus facile de tuer et de prendre que de partager… Après, je pense que c’est surement l’absence de lois qui a fait que certaines personnes se sont senties puissantes… » J’hausse les épaules. Je n’avais pas tellement de réponse, cette fois. J’avais souvent réponse mais pour ça… J’avoue que je n’arrivais pas non plus à comprendre. J’essayais, pourtant… « On pourrait tous s’entraider, à la place… Peut-être même qu’on aurait déjà trouvé une solution à tout ça si nous pensions tous comme ça... » Cette fois je parlais sur un ton un peu plus triste. Je laissais mes sentiments transparaître. Très peu mais assez pour lui envoyer des ondes quelque peu négatives. J’essayais de le faire le moins possible, mais j’imagine que j’avais vraiment besoin de méditer, finalement. Histoire de retrouver un certain équilibre. Celui qui me qualifiait si bien.

Heureusement on change assez rapidement de sujet, on en revient aux plantes. Enfin, on parlait déjà un peu de ça mais il faut dire que ça avait fini par dériver vers un endroit un peu plus sombre et beaucoup moins sympathique, mais c’était surement nécessaire. Rares étaient les discussions, aujourd’hui, qui ne parlaient que des fleurs et du beau temps, et c’était très compréhensible. « Je vais te confier un secret » commence-je, alors, en me rapprochant un peu d’elle, retrouvant tout de suite ma bonne humeur. « … en fait il y a une technique bien spéciale pour retirer les plantes et même les arbres de la terre en maximisant leur bien-être. » Je me penche alors, déposant mon arc, et je m’approche d’un petit plan de trifolium repens, plus communément appeler trèfle rampant ou trèfle blanc, et pour les plus paresseux trèfle suffisait. Elle n’a rien de très particulière, cette plante, puisqu’Emily avait dû en croiser plusieurs fois, tout comme moi. Je place mes mains en entonnoir de chaque côté de celle-ci. « Alors c’est simple, au lieu d’arracher la plante à son sol brutalement, on utilise un instrument qui permet d’enlever la plante au complet, donc avec la majorité de ces racines. » Je mime le geste avant de me redresser. « Après, il faut bien entendu lui offrir un nouveau sol propice à sa nutrition complète. Ça les dérange un peu mais la plupart ne mordent pas. » Je lui offre alors un clin d’œil et un sourire en coin. « C’est certains que quelques biologistes que j’ai connu, très axé sur les sciences et la médecine, voyait les plantes comme des instruments, mais la plupart, surtout après tout ce que nous avons appris sur leurs fonctionnements, en prenait soins. Cela dit, comme dans toutes branches des sciences, il y faut faire des tests et analyser, donc il nous faut des échantillons. Sauf que la plante ne meurt pas si on sait se procurer ces échantillons de façon intelligente, elle se régénérera tout simplement, mais il y en avait bien quelques-unes, très rares ou en voies d’extinction, auxquels il nous était interdit de toucher. Enfin, nous les jeunes docteurs » lui explique-je alors pour la rassurer. En effet, très peu de plante mourrait à cause de nos études. Toutes les précautions, normalement, étaient prises afin de les préserver.

Je vois ensuite ces yeux briller, alors que je lui propose de lui apprendre de nouvelles choses. Mon sourire s’en nourrit. C’était très agréable de voir quelqu’un d'aussi curieux, mais peut être que c’était son jeune âge ou la vie qui semblait pouvoir nous échapper à chaque coins de rue, peut-être qu’elle ne voulait pas quitter ce monde sans l’avoir compris davantage. « Ça me ferais plaisir de t’apprendre quelques trucs. Si je trouve des plantes ou des fleurs intéressantes sur la route, je te les montrerais. Sinon, il y a bien quelques bases si tu veux t’initier à la biologie. » C’était tout de même curieux d’avoir une élève, parce que ça avait toujours été moi, l’élève, enfin pendant longtemps en tout cas, et même lorsque j’étais devenu docteur, il y avait beaucoup plus vieux et connaisseurs que moi dans le milieu et je n’allais certainement pas apprendre à qui que ce soit les choses de la vie. Peut-être qu’un jour, si j’avais vieillis, si je n’avais pas perdu ma femme, si il n’y avait pas eu l’épidémie…. Mais c’était beaucoup de si. Enfin, parlant de Batman, je le sens qui se tourne dans ma poche. Voilà, il s'était surement endormi et il cherchait un peu plus de chaleur tout au creux de ma poche. Afin de le réchauffer, je tire un peu sur ma veste bordeaux que je place au-dessus de lui en souriant un peu. « Il est amical, tu sais, c’est juste qu’il y a des moments où il préfère ne pas être dérangé. Je suis sûr qu’il t’aimera beaucoup. Laisse-le se reposer un peu et puis tu verras, il sortira de lui-même. » Après tout, Batman était un solitaire mais parfois il avait besoin de se dégourdir les pattes. Je savais qu’il m’appréciait plus particulièrement, et c’était dit très humblement, mais bien qu’il était grognon, il était également très prétentieux, il aimait l’attention et il aimait se faire chouchouter. « Tu lui caresseras la tête et il d’adoptera tout de suite. » Encore un petit secret que je lui offrais, suivis d’un nouveau clin d’œil complice.

On remplissait doucement nos sacs respectifs de pomme après que j’ai confirmé qu’elles étaient bien comestibles -et délicieuse en plus de ça- malgré le fait que je doutais qu’elles ne le soient pas. Bien que le monde des humains partait en cacahuètes, le monde écologique, lui, se remettait de nos dégâts et devait d’ailleurs s’en porter à merveille de son côté. Parfois je trouvais tellement triste de voir tout ce que nous gaspillions et tout ce qu’on gâchait, coupait, détruisait… Alors que ce monde était tellement beau, sa nature tellement complexe et unique, tellement plus importante que beaucoup de choses qu’on mettait pourtant en avant de tout. « Il faut voir le bon côté des choses, Emily. Aujourd’hui on a de la chance d’avoir trouvé des pommes, il faut en profité et s’en réjouir. Demain est un autre jour et il réserve lui aussi des surprises. » Toujours plus souriant, je lui remontait le moral sans aucune difficulté, c’était ma spécialité ; voir le positif dans tout et rien. Nous changeons ensuite de sujet, comme il fallait bien meubler le silence. Enfin, ce n’était pas quelque chose qui me dérangeait particulièrement, c’était d’ailleurs ce dans quoi je puisais en grande partie ma bonne humeur et mon optimisme. « Quelques fois, oui. J’étais premièrement avec une amie chère à moi et son frère, dans un camp. Plutôt bien installé. J’ai aussi passé beaucoup de mois en compagnie d’une jeune fille… J’ai aussi croisé quelques survivants moins agréables avec qui je n’ai passé qu’une ou deux nuits. Sinon, avant ce groupe, j’étais avec un jeune homme, Tommy qu’il s’appelait. On s’entendait bien, mais lorsqu’on a croisé, justement, les gens avec qui nous voyageons tous les deux en ce moment, nous avons eu un désaccord ; il voulait les dépouillés alors que moi je préférais partager les vivres. » J’en parlais toujours avec une certaine nostalgie au creux de la voix. Après tout, ça m’avait assez peiné de voir qu’il pensait ainsi, alors que je l’avais cru bon de longues semaines durant… « Et vous ? » demande-je en retour, l’incluant elle et son père dans cette demande, retrouvant un petit sourire. Oui, c’était plutôt dur de miner ma bonne humeur pour de bon, mais j’aimais croire que c’était ce qui faisait mon charme.


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