Vous étiez nombreux autrefois. Une planète surexploitée par des mains qui ne voulait que la détruire pour le profit. Car rien n’était une question se survit à cette époque, tout était une question d’argent. De bénéfice. Mais toi, tu avais toujours voulu voir, tout ce que l’homme n’avait pu toucher, tout ce qu’il n’avait pu détruire. Car si l’homme est un destructeur, tu étais né pour être un explorateur. Le regard émerveillé pour des choses futiles, des niaiseries qui n’intéressait que toi, et toi seul. Car tes parents, eux, ils n’y voyaient qu’une lubie d’un cœur encore innocent et ignorant de ce qu’était la vie. Tu pouvais courir des heures durant. Juste courir pour en voir toujours plus. Car rien n’avait jamais su satisfaire ton regard, tu n’arrêtais pas d’en vouloir plus. D’en voir davantage.
Tu aimais dire que tu étais un personnage d’un conte sorti des pages de ses aventures, que tu t’étais perdu dans un monde qui n’était pas fait pour toi et qui ne voulait pas de toi. Mais c’était des mensonges, douce fabulation des réclamations de ton cœur. Tu ne voulais pas de cette vie. Tu voulais un monde moins pourri. Moins détruisent. Des mots d’enfants, qui on disparut avec les temps. Car même si ton cœur était resté aventureux, en grandissant c’était des parents qui commençaient à te brider, ils ne voulaient pas d’un rêveur, d’un aventurier, non, ils voulaient d’un petit homme qui serait prêt à la relève. Et c’est probablement ce dont tu serais devenu, si tu l’avais pas rencontré. Car enfant, tu restais souvent dans ton coin, les autres ne t’intéressaient que rarement. T’amusant à les surnommer les idiots aux yeux clos. Car personne ne voyait le monde comme toi, personne ne voulait partir et vivre une aventure. Sauf lui, Asher. Ton compagnon de crimes, l’ami des rêveries. Vous auriez probablement refait le monde de vos maigres mains, mais vous vous étiez trouvé comme si le destin t’avait fait une faveur. Quelqu’un comme toi qui rêve d’autre chose que tout ce merdier sans fin qu’était la vie. Sans lui, tu aurais probablement eux une scolarité de solitaire, restant assit dans un coin de la cours à écouter de la musique, regarder les autres passer et faire comme si tu t’en fichais. Et grâce à lui, t'en as rencontré d’autres gamins comme toi. Il vous avait réuni et tu en avais fait du chemin, toi le gamin solitaire. Car sans eux, tu ne serais pas la moitié de la personne que tu étais destiné à être.
Mais le monde, lui, il avait de décider les règles. L’homme ne serait plus qu’une proie de plus. Et comme toute proie la seule chose que vous saviez instinctivement, c’était qu’il ne fallait pas rester seul. C’était du suicide. Mais vous étiez des chanceux dans ce merdier, car vous étiez ensemble. Mais vous étiez malheureux aussi dans cette saloperie, car vous assistiez aux morts des autres, impuissant.

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C’était presque l’obscurité totale dans al forêt et même si le groupe c’était trouver une certains organisation, il était difficile de ne pas se sentir prit par une légère peur, lorsque la nuit débutait. La chaleur du feu de camp arrivait à peine à te réchauffer, incapable de dormir à cause de la morsure du froid qui ne voulait disparaître. Tu restais cependant immobile allongé sur le sol, tu devais te reposer mais était incapable d’atteindre les bras de Morphée. Fixant le ciel, les étoiles, tu te perdais dans tes pensées. Avez-vous tant péché que vous étiez destiné à vivre ainsi ? Cœur rongé par des visions qu’avant vous associez qu’à des films. Des vulgaires effets spéciaux qui avait été crée pour faire frémir les cœurs des plus fragiles. Tous prisonnier d’un cauchemars qui était désormais votre vie.
Le bruit était devenu votre pire ennemi, en particulier lorsqu’il se faisait lointain. Tu te redressas lorsque tu l’entendis, ce craquement. Il n’était pas rare de tomber sur un mort errant dans les bois à tenter de localiser de la chair à dévorer, ce qui signifie : vous. Les craquements des brindilles, le bruissement des broussailles et le froissement des feuilles se firent plus nombreux. Mais vous n’étiez déjà plus allongé, vous étiez tous sur vos pieds prêts à vous battre, ou à fuir, tout allait dépendre de ce que vous hurlerez votre esprit un bruit sur la gauche attira ton attention. « Et merde.» Tu ne réfléchis pas, tu levas ton arme. Tirant deux coups de feu rapides et ce fut payant. Un mort apparut dans l’obscurité, la gueule ouverte, tombant au sol les bras tendus, cherchant toujours à quelque chose. Tu l’avais touché mais pas tué. Alors tu reculas hâtivement et lui tira une balle dans le crâne. Jamais gamin tu n'avais rêvé de jouer les guerriers. Les armes à feu n'avaient jamais réellement captivé ton intérêt mais maintenant c'était nécessaire, tu étais tombé dessus pendant que vous fessiez le tour d'un port. Vous étiez tombé sur quelques armes à vrai dire, que vous vous étiez répartie, comme si vous vous répartissiez le gouter pour qu'il n'y ait pas de jaloux.  « Désolé mon beau, j’suis pas d'humeur à me faire mordre.» Mais pas le temps de souffler non, car le bruit n’a pas disparu, ce n’était pas le seul, probablement le premier d’un troupeau. Un troupeau de mort, ça aurait pu être marrant, mais en fait c’était gracieusement chiant. Un gémissement lugubre se fit entendre. « Allez faut qu’on bouge !» ordonna Asher. Tout le monde se précipita, attrapant respectivement leurs sacs, ce qui serait oublié sera perdu. On avait plus le temps de préparer sagement son sac maintenant. C’était fini ce bon temps. Ton réflexe était toujours le même attraper Sonia par le bras pour la forcer à courir. Car elle n’était plus que l’ombre d’elle-même depuis la mort de Kate et tu avais peur qu’elle fasse une connerie, tu avais pris le rôle d’un frère, après tout vous étiez tous comme une fratrie. Alors tu l’as tirais, pour qu’elle aille plus vite. Mais là vous l’entendez, non . La triste réalité vous rattrapait . « HANS !» Un cri lointain, c’était Beth, qui hurlait. La voix d’Asher, qui se fit entendre. Putain. Putain, putain, putain, putain. Tu te doutais bien de ce qui s’était passé mais tu devais pas t’arrêter. Alors évidemment, Sonia elle voulait faire demi-tour, car Hans c’était son monde, mais tu te contentais de la forcer à avancer. « S’il te plait Sonia, ne t’arrête pas.»
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Vous étiez en plein milieu d’une rue, une stratégie qui allait à l’encontre de tout ce que ton instinct se survit te disait de faire. Mais elle était révolue l’époque ou ton cerveau hurlant de longueur les murs, dos contre le ciment à surveiller les moindres recoins susceptibilité de cacher un mort. L’expérience te hurlait de dégager ton maigre cul de survivant du centre de la route, mais maintenant tu étais capable de rester plutôt calme.
Dans ce nouveau monde, il n’y avait pas de tactique, pas de règles qui pouvaient assurer une survivent durable. La panique par contre n’était que la chose qui pouvait le plus facilement vous plonger dans la tombe. Ou plutôt à la mort. Donc désireux de manger de la chair humaine fraîche... La panique donc, était la seule chose qui pouvait plus facilement vous mettre en danger.
Comme souvent, le silence régnait. Tu n’entendais que les bruits de vos pas, à Asher et toi. Tu donnas un coup de pied à une ronce qui, comme des milliers d’autres, avait passé le printemps à pousser dans une fissure de la chausser. « Marre de la verdure?» demanda à voix basse Asher. « C’est juste que ça me rappelle que tout ça va disparaître d’ici quelques années.» murmuras-tu. «Quoi ?» « Tout ça.» d’un geste vague tu désignas la rue, les bâtiments. «Ce qui pousse dans les fissures, c’est qu’un début. D’ici quelques années, ça sera une vraie jungle. Comme si le monde voulait effacer la moindre trace de notre passage.» « Ça va pas disparaître d’un coup. Ils trouveront sûrement un vaccin avant.» Tu laissas échapper un souffle, passant ta main devant la bouche, te retenant de dire ce qui te passait par la tête. Malheureusement, il te connaissait trop bien pour ne pas l’avoir remarqué. « Quoi ?» tu osas les épaules. « Tu veux que je te dise quoi . Les autres sont tous morts, on ne croise que des... Cadavres avides de chair humaine. Et tu penses à un vaccin . Tu t’es jamais dit qu’on était peut-être les derniers . Les derniers cons du monde... Tu me diras ça aurait été marrant comme titre pour un film.» esquissant un sourire, même si tu savais qu’il fallait essayer de positiver, tu avais de plus en plus de mal. Vous aviez perdu tant de personnes que le moral avait du mal à être présent. Mais heureusement que tu l’avais encore Asher, ton meilleur ami, si tu l’avais perdu t’aurait probablement cessé de lutter. Le silence tu pouvais le supporter, mais perdre ce qui se rapprochait le plus de ton frère ce n'était pas la même chose. On dit qu’on ne choisit pas sa famille . Ben c’était complètement faux. Car lui c’était tout ce qui te restait et vous aviez beau de ne pas avoir le même sang, vous n’en restiez pas moins des frères. « Mais bon ça va, j'suis content. Je sais que j'suis pas le plus con des deux.» puis tu rigolas presque de bon coeur.

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Aujourd’hui tu avais décidé de prendre part à une activité importante pour la vie du camp, du groupe. Tu avais décidé de chasser. Domaine dans lequel tu n’excellais pas, mais tout le monde, même toi était conscient que la viande rouge était devenue une denrée importante pour être capable de survivre. Dans ce monde sans pitié, vous n’étiez plus capable de faire quoi que ce soit pour se nourrir de manière naturel. Vous n’étiez que de pauvres animaux qui c’était tant développé, qu’il avait perdu leur capacité d’agir et de survivre de manière naturelle, sans avoir à réfléchir. C’était quasiment impossible pour la majorité des êtres humains. Les animaux n’avaient pas besoin d’outils, eux. Alors ton manque de pratique dans la chasse travaillait ton ego. Jamais tu n’avais cherché à être le meilleur, mais tu voulais simplement être utilisé pour quelque chose. La chasse donc. Tu t’étais enfoncé dans la forêt, seul, chose qui t’avait été déconseillé mais tu avais été trop impatient pour attendre.
Et tu t’étais éloigné du campement, pendant un marché de plusieurs dizaines de minutes. Un lieu reculé, où se faisait entendre simplement la nature. Tu installas un piège et un à pas, l’espoir d’attraper un petit animal égaré, comme toi. Prenant place sur le sol, tu restas immobile et silencieux. Ce n'était pourtant pas bien compliqué. Mais la vie est une grande farceuse qui ne voulait pas te laisser victorieux. Car un animal se prit dans ton piège et il fallait maintenant le détacher pour pouvoir le mettre dans un sac afin de le ramener aux autres. Mais cela ne se passa pas comme prévu, tu l’avais mal saisi et il s’enfuit. Dans le feu de l’action tu fis en courant quelque pas en avant, trébuchant lourdement sur une des nombreuses racines des arbres qui emplissait les lieux. Un endolorissement dans la cheville, tu essayas de te remettre sur pied, mais la douleur fut si vive que tu ne tins pas sur tes deux jambes, basculant en arrière. Ton crâne tapa le sol. Puis ce fut le noir.
Lentement tu ouvrais les yeux, un visage au-dessus de toi, une voix murmurant mais pourtant qui semblait si lointaine. Tout était flou, tout était trouble, comme si la réalité avait décidé de revêtir un voile. Tu bougeas légèrement la tête marmonnant quelques instants des mots qui n’avait pas de sens, le coup sur la tête avait dû être violent, assez pour laisser une trace persistante. Tu commençais à devenir nerveux, bougeant de plus en plus, comme si tu comprenais enfin que tu ne savais pas ce qui était en train de se passer. « Chut, reste calme.» Encore la voix, ce visage floue. « Sonia ?» prénom d’un passé, celle que tu avais essayé de sauver en vain. Le remords peut être qui parler des années après les faits. Une main se pose sur ton front puis tu sombres à nouveau dans le noir.
C’est ironique de penser que même dans des situations ou on fait tout pour survivre, qu’on est en constante alerte, il arrive toujours des situations qui ne découlent pas d’une extrême malchance. Mais dans toute guigne existe une infime chance. La tienne avait été de te réveiller. Transportée dans un lieu, une espèce de cabane en bois plongé dans l’obscurité et dont la seule lumière était celle d'une bougie posée à côté de ton chevet. Tu tournas la tête, ton sac, ton arme. Tout semblait être en place - Tu le découvrirais quelques instants plus tard, il te manquait simplement tes goggles, - mais tu ignorais ou tu te trouvais, le crâne encore meurtri par une maudite douleur tu semblais incapable de te redresser. Putain, dans quel merdier t’était tombée . Le terrier du lapin blanc et t’avait fini aux pays des merveilles comme un pauvre maladroit incapable de tenir correctement sur tes pieds ou quoi .

Aileen L. Blackhood a l'immense plaisir de te valider !
Félicitations, tu rejoins le groupe des marginaux
Oh le petit bouchon Le rôle que tu lui donnes lui va hyper bien Et puis la relation Logan/Asher est vachement cool, je crois qu'il va nous falloir certains liens
En tout cas, amuse-toi bien avec ce personnage, j'ai hâte de suivre tout ça et de voir ce que vous comptez faire de ce qui reste du groupe


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