Do you remember my face ?

The first time

Clint & Ambroisie

Nous commencions à former un groupe assez solide, du moins c’est ce que je pensais. Natasha venait de nous rejoindre et nous commencions à former une petite famille de quatre personnes. Il était temps que je puisse partir aussi seule en repérage, histoire que nous puissions gagner du temps. Il fallait au mieux trouver un lieu sûr et en second lieu, trouver des ressources, peu importe ce que c’était. Bien que je nous voyais mal manger de la pâté pour chien. Un léger soupir m’échappa alors que je pataugeais dans un terrain boueux juste après la pluie. Il faisait déjà nuit, mais il fallait dire que j’ignorais l’heure. Normalement nous aurions dû déjà monter un camp et veiller les uns sur les autres, mais nous ne connaissions rien de l’endroit et nous voulions éviter quelques ennuis que ce soit. Ce n’était pas que dans les films que les survivants décidaient de piller les autres, de les violer, de les tuer ou encore pire… de les manger. Donc, trouver une bâtisse quelle qu’elle soit serait plus rassurant. Nous pourrions plus facilement veiller les uns sur les autres et ne pas être une cible de choix, du moins, au premier abord.

J’avais toujours sur moi l’arme de Rémy, bien que je ne l’aie jamais utilisé pour conserver les balles. Je préférais être prudente et employer cette arme que lorsque nous aurions des recharges. Pour seule arme que j’avais appris à manier parfaitement, j’avais mon couteau. De toute façon, seuls les rôdeurs devaient être mes ennemis, j’essayais de toujours bien traiter avec les autres survivants. Même s’il fallait l’avouer, j’étais recouverte de la tête aux pieds. Un foulard cachait grossièrement mon visage, je portais des bottes avec un pull à manches longues et évidemment un pantalon.  Je parvins à me hisser un chemin à travers de nombreux buissons avant de tomber sur une maison qui semblait un peu plus isolées des autres. Si personne n’y vivait, ce serait parfait ! Il n’y avait plus qu’à espérer que des vivres y étaient aussi entreposés. Resserrant un peu plus l’emprise du foulard autour de mon cou, je m’avançais prudemment, j’étais toujours en alerte à cause des nombreux Leucos que nous croisions sans cesse.

Mon beau-frère était avec Natasha et Remy était parti en solitaire tout comme moi. Peut-être que si nous avions été plus prudent, j’aurai pu faire équipe avec le second policier du groupe. C’était à noter pour notre nouvelle expédition. Dans tous les cas, je ne nous voyais pas rester plus d’une semaine dans cette ville. Je souhaitais toujours trouver un corps médical qui étudiait sur le phénomène mondial auquel nous avions à faire. Il fallait maintenant sauver le plus grand nombre et la recherche scientifique ne pouvait qu’aider dans ce sens. Se terrer et se protéger soi-même n’étaient pas une solution en soi. Plissant les yeux, il me semblait distinguer quelques formes mouvantes. J’hallucinais sans doute, j’avais l’impression que c’était des chiens ! C’était une très bonne chose de savoir que certains animaux s’en sortaient, mais cela allait être d’autant plus compliqué de savoir si je pouvais pénétrer dans la maison sans risquer de me faire mordre…

Starseed

hrpg:

Do You Remember My Face ? Ambroisie & Clint

  Il avait lancé la viande aux chiens, sans même prendre en compte l’avis de la jeune femme. Elle avait peut-être faim elle aussi ? Au et puis qu’es ce qu’il en avait à faire en fin de compte, qu’elle est faim ou non, ses chiens étaient plus important qu’elle. Clint ne vivait plus que pour eux, et ce n’était certainement pas une pure inconnue qui allait les priver de nourriture.  Et au moins, elle avait eu l’intelligence de ne pas protester, elle aurait put avoir des problèmes, le brun face a elle aurait bien put s’énerver, en réalité, lui-même ne savait pas trop ce qu’il aurait fit si elle avait protesté ou avait essayé de l’empêcher de donner la viande aux chiens. Mais bon, en général les gens, surtout les femmes, aimait les animaux.  Clint était devenu un mystère, même pour lui-même. Il n’était même plus capable de savoir quelle allaient être ses réaction. Lui-même ne savait pas vraiment ce qu’il pensait vraiment. Il était devenu imprévisible pour lui-même. Mais cela ne semblait pas lui faire peur ou le faire s’interroger sur sa santé mentale.  En réalité il en avait même complètement rien a foutre.  Comme de quasiment tout ce qui l’entourait maintenant. Cette femme ? Le fait qu’elle vive ? Il n’en avait rien à foutre. Cette baraque  complètement dévastée par sa crise de nerfs ? Rien à foutre.  Les morts dehors ? Rien a foutre. Ce qu’elle faisait là dehors toute seule ? Il n’en avait rien à foutre, même s’il avait posé la question. C’était surtout pour quoi s’attendre venant d’elle. Il n’avait absolument pas peur d’elle, il aurait peut-être du, il ne savait pas et s’en bâtait l’œil totalement.  Elle était surement plus intelligente que lui, pas qu’il ne soit pas intelligent. Il avait un QI dans la norme, une intelligence moyenne, alors qu’elle, elle semblait bien plus intelligente. Mais lui était plus costaud, sans doute moins rapide, elle semblait plus agile que lui, mais lui savait encaisser surement mieux les coups qu’elle.  Comme il la battait sans effort sur le plan physique, il ne la craignait en aucun cas.  Il écouta la réponse a sa question et se laissa a nouveau tomber sur le canapé miteux, qui grinça sous son poids et l’invita d’un geste à s’installer sur un des fauteuils encore en état. «C’est parfois mieux d’être seul. Au moins personne nous fais chier et on n’a pas à s’inquiéter d’autre chose que sa peau. » A force de parler, sa voix commençait a être petit a petit moins rauque, et lui faire moins mal a la gorge.  Elle avait donc un groupe ? Bof, pas de quoi s’inquiéter, il n’aurait pas de problème avec eux car il ne comptait pas faire de mal a cette femme. Il ne la blesserait pas plus que cette petite coupure, si superficielle qu’elle avait déjà arrêter de saigner, qu’elle avait au cou, et il ne voulait pas non plus la tuer. Pourquoi faire de toute façon. Il ne mangeait pas de chair humaine et ne voulait pas en donner non plus a ses bêtes.  
Il veiller a ce que ses animaux ne contractent pas la  « maladie du sang ». Cette « maladie » qui donner aux chiens le goût du sang et surtout l’envie de tuer, juste pour le plaisir. Et puis aussi car ce serait très rapidement dangereux pour lui de vivre avec des chiens qui avaient goûté a la chair humaine. Il remarqua qu’elle lorgnait les chiens, surement qu’elle était prête à courir aux moindre signe de danger de leurs part.  Par chance, elle n’avait rien a craindre tant qu’il était là avec elle. Il ne put s’empêcher de sourire un peu amusé.  Un sourire qui devait encore plus lui donner l’air d’un enfoiré de première. S’en était un et en plus c’était marquer sur son visage, mais rassurez vous, il le vivait parfaitement bien. «Faut pas s’inquiéter d’eux. Tant que j’en donne pas l’ordre, il t’feront rien.» Il avait dit cela d’un ton assez neutre. Il haussa ensuite les épaules, il ne croisait pas vraiment de gens, et ne s’en portait pas plus mal.  «Non. Les gens cours quand ils voient les chiens. Je crois plus des…Comment tu dis là, Leuc-machin là.» Dit-il d’un ton très neutre. Il pourrait même semblait adoucie tout d’un coup. Il était beaucoup moins  méfiant vis-à-vis d’elle maintenant qu’il en savait un peu plus et qu’il l’avait vue bouger et donc qu’il avait un peu put juger de son comportement.

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