I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver
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Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
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I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver

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MessageSujet: I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver Icon_minitimeJeu 18 Mai - 5:50

I think that God is gonna have to kill me twiceWill & PrénomJe fixe la porte du magasin depuis tout à l’heure. Me demandant si j’ai le courage d’y entrer malgré la vitrine défoncée et les quelques rôdeurs que j’ai rencontré en me rendant ici. Et si je tombe sur un mort à l’intérieur ? C’est pas comme si j’avais Riley avec moi. J’ai décidé de partir seul ce matin, me disant que je ne trainerais pas longtemps dans les parages. Depuis quelques semaines on squatte un appartement tout en haut d’un immeuble. Comme ça on est sûr que si un rôdeur ou un autre survivant entre, on l’entendra avant qu’il n’arrive à nous. En fait, j’ai plus peur des autres humains que des rôdeurs. Le rôdeur ne risque pas de monter les escaliers de 10 étages. Et comme on a piégé certaines marches pour qu’on soit avertit en cas d’intrusion, bonne chance à ceux qui s’essayeront. C’est pas comme si on était bien dangereux non plus. On fait ça pour notre propre sécurité. On ne peut pas risquer d’être prit par surprise, pas dans notre monde. Ça nous est arrivé beaucoup trop souvent au début de l’épidémie pour que nous n’apprenions pas de nos erreurs. Maintenant nos trucs sont presque infaillibles.

Et aujourd’hui, me voila seul devant un magasin de vêtements ayant probablement déjà été dévalisé depuis longtemps. Qu’est-ce que je croyais faire là ? Prendre des vêtements dans un magasin qui me semblait déjà vide au premier coup d’œil ? Je lâchais un juron, jetais un coup d’œil de chaque côté de la rue (comme si une voiture allait arriver et me faucher…) et marchais d’un pas décidé vers l’établissement. Vêtements ou pas, il fallait que j’aille voir si je voulais être sûr. Et il nous fallait vraiment des vêtements. Ceux qu’ils nous restaient étaient soient crasseux, déchirés ou trop léger pour la température. Je m’approchais de la vitrine déjà cassée et regardais à l’intérieur, essayant de repérer une menace avant que celle-ci ne s’en prenne à moi. Il ne semblait rien y avoir, tant mieux pour moi. Mon passe temps préféré n’était pas de me battre avec tout ce qui bougeait dans les environs. Je préférais grandement me tenir loin des coups de feu et des grognements. Je passais par-dessus le bas de mur qui restait et tentais de ne pas me déchirer un tendon sur la vitre tranchante qui était restée sur le bas de la fenêtre. Avant l’épidémie, je détestais faire les courses, surtout pour les vêtements. En temps normal, je ne me serais procuré que des bleus de travail avec des bottes à cap d’acier mais se procurer des vêtements s’était, si on peut le dire ainsi, complexifié avec l’arrivée des morts.

Au premier coup d’œil, il ne restait que les vêtements chics et les robes, ce qui était loin d’être utile. Riley me mettrait bien un pied au cul si je lui ramenais des robes. En m’enfonçant dans le magasin je repérais des jeans que je m’empressais d’enfourner dans un sac de voyage que j’avais trainé juste pour l’occasion. En ouvrant des tiroirs poussiéreux, je trouvais des bas que j’embarquais également. On en a jamais trop ! Je m’arrêtais quelques secondes devant un miroir et grimaçais en y voyant mon reflet. Autrefois on me disait que j’étais crasseux, mais aujourd’hui s’était bien pire. Si moi je me trouvais sale et que je m’écœurais alors je devais être vraiment dégueulasse. Disons que les douches fonctionnelles ne couraient pas les coins de rues. Et que l’eau que nous avions et bien… on la buvait ! Je me dépêchais de quitter ma propre silhouette en me promettant de tourner le regard lorsque je verrai des miroirs.

Puis j’entendis des coups de feu tiré dehors et je figeais un moment. Je me planquais ensuite derrière le comptoir du magasin. J’empoignais la carabine de chasse que j’avais emportée avec moi et me relevais lentement pour voir ce qui se passait dehors. Il y avait un être humain (vivant) aux prises avec un être humain (mort). Je crois que c’est un bon résumé. Je les regarde combattre un moment et me rend compte que le survivant ne survivra pas longtemps si sa continue comme ça. Je ne ferais jamais ça normalement, mais j’ai pas envie d’avoir la mort de quelqu’un sur la conscience. Je me précipite à l’extérieur, range ma carabine et sort une lame accrochée à ma ceinture. J’analyse rapidement la situation et fonce sur le rôdeur, trop occupé à essayer de tuer l’humain pour me voir arriver. J’enfonce mon couteau dans le crâne mou du monstre et le retire presque aussitôt. À peine la menace écartée que j’entends d’autres rôdeurs au coin de la rue, probablement attiré par le coup de feu et les bruits de la bataille. J’en compte d’abord 6, puis 10 et j’arrête de compter, sachant que je n’ai aucune chance en essayant de les descendre. Je regarde brièvement l’inconnu.

« Si vous voulez vivre, suivez-moi. »

Puis je fonce dans une ruelle sans attendre de réponse. Je sais où je dois aller, je connais le quartier comme ma poche maintenant. C’est ce que je fais de mes journées en même temps que chercher des vivres. Et si l’inconnu veut survivre, ça ne tient qu’à lui(elle).
© Crimson Day


Dernière édition par Will Ashby le Mar 30 Mai - 6:03, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver Icon_minitimeLun 29 Mai - 23:51

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Saletés de rôdeurs ! Même si je cours au plus vite de mes capacités, je n’arrive pas à mettre suffisamment de distance entre ces créatures et moi. Dès que je me crois enfin à l’abri, un nouveau zombie, attiré par le bruit de mes pas ou par les grognements de ses semblables, apparaît sur la route devant moi ou surgit d’une ruelle latérale. Je ne connais pas assez bien les alentours pour me diriger vers un endroit sûr et, à ce rythme-là, je ne serai pas en mesure de continuer à fuir bien longtemps. Je m’arrête devant une boutique de vêtements, à bout de souffle. Je n’ai pas mangé beaucoup ces derniers temps et je dois garder des forces pour terminer la tâche qu’on m’a confiée. Le Colonel est assez paranoïaque pour envoyer des espions sur les lieux dès mon retour afin de s’assurer que j’ai bel et bien distribué ses saletés de bons de vaccins. Je sors le petit pistolet de ma ceinture et je vise les morts-vivants qui trottinent dans ma direction. J’ai réussi à en semer la plus grande partie, mais quatre d’entre eux sont toujours à mes trousses. Ma première balle se perd dans le vide, mais la seconde atteint un infecté en pleine tête. La troisième et la quatrième font également mouche. Il ne reste plus qu’un zombie, mais mes deux derniers coups de feu ratent la cible. Je grogne d’irritation, puis me dirige vers la bête pour lui défoncer le crâne à coups de poignée de pistolet, faute d’avoir une meilleure arme. Je réalise bien vite mon erreur, mais il est déjà trop tard.

Comment ai-je fait pour me retrouver en si mauvaise posture ? Vous pouvez remercier le colonel pour ce coup-là. Bon, lui dirait sûrement que la faute me revient entièrement. Suite à un petit incident plutôt grave dont je tairai les circonstances, je me suis retrouvé dans le bureau du colonel, qui était plus furieux contre moi qu’il ne l’a jamais été. Je m’attendais à une expulsion en bonne et due forme du camp, mais au lieu de cela, l’homme m’a remis une pile de bons de vaccin à distribuer dans un quartier où nous n’étions encore jamais allés. J’ai pris les coupons et la carte que le colonel me tendait, puis je suis sorti de son bureau pour me diriger vers l’armurerie, pensant me tirer de ma bourde avec une punition plutôt bénigne. On m’avait bien averti qu’on le saurait si je jetais ces bons au lieu de les disséminer à divers endroits pour que les survivants les trouvent, mais tout de même, la tâche n’était pas des plus compliquées. C’était ce que je croyais avant que le colonel ne m’interpelle de nouveau, me demandant où j’allais. À l’armurerie pour récupérer du matériel, puis à la cuisine pour les provisions et enfin dans mes quartiers pour me préparer avant de partir, que je lui ai répondu. Le sourire du colonel m’a fait comprendre que la punition se révélait plus ardue que je ne l’avais cru au départ. Il a sorti de derrière son dos un petit pistolet et un chargeur de six balles et m’a dit que c’était tout ce qu’il m’était permis d’apporter avec moi et que je pourrais me charger de trouver ma propre eau et ma propre nourriture en chemin. Le salaud voulait me voir périr en pleine mission, c’était évident comme son gros nez plein de points noirs au centre de sa figure de rustre. Voilà donc pourquoi je me retrouve dans une ville que je ne connais pas, désemparé et sur le point de connaître une fin horrible.

Le pistolet au sol, je maintiens le zombie par les poignets et tente de le repousser. Sa mâchoire claque dans le vide, de plus en plus près de mon nez. Une ombre approche latéralement et je me crois fini. Je ne peux batailler contre deux zombies en même temps. C’est le colonel qui va être content… Pourtant, la forme ne s’en prend pas à moi mais à mon adversaire, transperçant son crane d’une lame. Une fois libéré de son emprise, je me retourne vers mon sauveur, un homme que je n’ai jamais vu auparavant. J’ai le souffle court et je tente de reprendre le contrôle de ma respiration et de mon rythme cardiaque afin d’être en mesure de lui exprimer ma gratitude. Malheureusement, les coups de feu ont signalé ma position à tous les rôdeurs à ma suite, qui affluent dans notre direction comme des mouches sur du miel. J’aurais dû y penser avant de tirer… L’homme m’invite à le suivre si je tiens à la vie, une formule que je trouve un peu pompeuse, mais je ne peux pas le reprocher à celui qui vient effectivement de me sauver la vie. Il accourt alors vers une ruelle à proximité de la boutique sans attendre ma réponse. Je reprends rapidement mes esprits et je l’imite, accélérant la cadence pour le rattraper. Nous atteignons rapidement le bout de l’allée. « C’est quoi… la suite du plan… capitaine ? », je prononce entre mes inspirations sifflantes.



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MessageSujet: Re: I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver Icon_minitimeJeu 8 Juin - 5:58

I think that God is gonna have to kill me twiceWill & Prénom L’homme que je venais de sauver me suivi comme je le pensais. J’avais rapidement jeté un œil par derrière pour voir ce qui se déroulait et j’étais satisfait de voir que j’avais été assez rapide pour que les rôdeurs nous perdent presque tous de vue. Il restait encore quelques morts à nos trousses, mais je devrais arriver à les semer si j’utilisais le chemin habituel. Cet homme avait attiré tous ces rôdeurs sur lui en tirant de son arme à feu. N’avait-il pas comprit que le bruit les attirait ? Surtout celui d’une arme à feu. C’était comme un signal d’alarme pour les provoquer. De mon côté, je préférais les armes blanches. Et je n’utilisais les fusils qu’en dernier recours. C’était suicidaire de tirer dans un endroit où trainait une bonne vingtaine de morts. Ils n’attendaient qu’un signal d’alarme avant de foncer. Ils n’étaient pas très rapides, mais quand même. Leurs mâchoires étaient mortelles.

Une fois arrivé au bout de l’allée, j’entends l’homme me demander c’était quoi le plan. Il était déjà à bout de souffle, ça n’augurait rien de bon pour lui. Soit son combat avec le rôdeur l’avait essoufflé, soit son état physique était lamentable. Je gardais pourtant mes commentaires pour moi.

« La suite du plan c’est de me suivre. Ne vous arrêtez surtout pas. » Que je lui réponds en le regardant dans les yeux juste le temps de lui dire ces deux phrases.

On n’a pas le temps de s’arrêter ici plus que quelques secondes. Sinon les rôdeurs vont nous rattraper et je risque de devoir faire un détour s’ils nous voient passer le coin là-bas. Pour l’instant, soit on tourne à gauche, soit on tourne à droite. Et comme on fait face à un mur, impossible de continuer tout droit. Donc je me tourne vers la droite et reprend ma course, oubliant une fois de plus mon compagnon de malchance. S’il n’arrivait pas à suivre tant pis pour lui. Ça faisait longtemps que j’avais perdu tout esprit de compassion et de travail d’équipe. Sauf avec Riley, ça allait de soit. Mais elle était tout ce qu’il me restait de précieux dans ce monde qui appartenait aux morts. Et elle serait la seule pour laquelle je me sacrifierais. Pour ce qui était de cet homme sur lequel j’étais tombé, je l’avais libéré des griffes des rôdeurs, mais s’il voulait survivre il allait devoir faire l’effort de me suivre. Je ne trouvais pas que ce soit grand-chose, mais comme je ne le connaissais pas, je ne savais pas de quoi il était capable. Et je n’avais pas l’intention qu’il me suive jusqu’à notre campement. Je n’avais jamais trainé d’inconnu jusqu’à notre base et il ne serait certainement pas le premier. Je le laisserais à quelque part de sécuritaire en chemin et m’assurerait qu’il ne me suivrait pas.

Je continuais donc ma course dans l’allée que je venais d’emprunter pour m’arrêter au milieu de celle-ci. Je poussais la porte en essayant de me faire le plus discret possible tout en jetant un œil à l’homme qui me suivait. Nous ne semblions pas avoir été suivi par des morts, c’était au moins ça. Je le laissais entrer dans le bâtiment à ma suite et refermais derrière nous. Je m’assurais que la porte soit bien fermée avant de continuer à marcher dans la bâtisse. « On n’est pas encore en sécurité. Il y a quelques rôdeurs qui trainent dans le coin. » Juste au cas où il croirait pouvoir relaxer. C’est ce que j’ai cru la première fois que je suis passé par ici pour m’apercevoir que les rôdeurs entouraient presque tous les bâtiments adjacents. Et j’avais même du en tuer quelques uns pour me permettre de créer ce trajet sécuritaire. Au moins comme ça, je savais que rien ne tenterait de me tuer une fois à l’intérieur. Je jetais un regard à l’homme. Il semblait tenir le coup, j’espérais qu’il serait en état de me suivre pour le reste.
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MessageSujet: Re: I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver Icon_minitimeLun 12 Juin - 23:46

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Bon, je ne m’étais pas attendu à un itinéraire détaillé, mais peut-être un peu plus de sa part qu’un simple « me suivre ». L’homme semble savoir ce qu’il fait, voilà déjà un élément en sa faveur, mais son laconisme lui donne une allure presque mystique, comme s’il était le seul à connaître les secrets de ces ruelles et qu’il se refusait à les partager. Je n’ai pas le temps de reprendre mon souffle qu’il fonce déjà dans une ruelle perpendiculaire vers la droite. Je pose ma main sur le point qui tente de perforer mes côtes gauches, puis je me relance à sa poursuite. La vitesse est un élément clé lorsqu’on veut éviter les rôdeurs, plus patauds et beaucoup moins coordonnés dans leurs mouvements que nous autres humains, et pour l’instant cela semble fonctionner. Je ne vois encore aucun cadavre déboucher dans l’allée derrière nous. Cependant, je ne pourrai pas tenir le rythme encore longtemps, déjà que j’ai couru une bonne dizaine de minutes avant de rencontrer mon sauveur. Mon vœu est exhaussé ! Nous nous arrêtons au milieu de l’allée pour entrer par une porte et nous dissimuler encore mieux à la vue de nos suiveurs. Une fois la porte refermée derrière nous, je m’accroupis au sol pour reprendre mon souffle quelques instants.

Toutefois, mon compagnon ne semble pas vouloir que je m’éternise ici et me rappelle que nous ne sommes pas encore tirés d’affaires. Pour vrai, Sherlock ? « D’accord... je ne fais que... me reposer une minute. » Je me relève et jetai un coup d’œil aux alentours. L’entrée que nous venons d’emprunter est la porte de service d’un restaurant et nous sommes présentement dans les cuisines de l’établissement. Les comptoirs en acier inoxydable auraient besoin d’un bon coup de chiffon et je n’entretiens aucun espoir quant au contenu du garde-manger. Par contre, peut-être reste-t-il un couteau de chef bien aiguisé pour me permettre de me défendre si jamais nous tombons sur un nouveau groupe de zombies. Mes recherches visuelles en ce sens se révèlent vite vaines, quelqu’un a déjà eu la même idée longtemps avant moi. Pour tout dire, cela ne me dérange pas vraiment. Comme ça, j’ai une bonne raison pour que mon guide s’occupe de tout le travail manuel tandis que je reste en retrait. Je ne suis pas dupe, non, je sais bien que tout être humain normal ne laisserait pas un type comme moi profiter de lui, alors aussi bien lui servir une bonne histoire larmoyante pour lui forcer la compassion. « Quand je vous ai vu arriver, j’ai bien cru que ma dernière heure était venue. Les derniers êtres humains que j’ai croisés m’ont complètement dévalisé. Ils ont pris toutes mes réserves d’eau et de nourriture. La seule chose que j’ai réussi à apporter avec moi lors de ma fuite, c’est ce pistolet. »

Si cet homme a eu assez de cœur pour venir sauver un inconnu, peut-être en aura-t-il encore en sachant qu’on m’a volé tout ce que j’avais. Mon histoire est assez crédible. Mes vêtements sont sales parce que le Colonel m’a empêché d’en apporter d’autres de rechange, je n’ai pas de nourriture avec moi parce que les seules réserves que j’ai dénichées se trouvent au creux de mon ventre et il est plus que probable que nous ne soyons pas les deux seuls humains dans cette ville. Du moins, je l’espère, sinon mon travail de distribution de bons de vaccins ne serait qu’une gigantesque mascarade, une tentative d’assassinat dissimulée. J’aimerais demander à mon coéquipier s’il habite dans le coin ou s’il est seulement de passage, mais je ne crois pas que le moment soit idéal pour une discussion de ce genre. Nous ne sommes pas encore assez éloignés des zombies et, même si ces derniers sont beaucoup moins rapides que nous, ils sont infatigables, eux. De plus, je crois avoir déjà utilisé la totalité de mes soixante secondes de pauses demandées. « Alors Boss, où est-ce qu’on va maintenant ? Je suis prêt pour un petit sprint. Un tout petit. » Juste avant de le suivre, je sors un bon de vaccin de ma poche et le dépose sur le réfrigérateur, où je le fixe à l’aide d’un aimant. Tant qu’à y être, autant en profiter pour terminer ce boulot de malheur.



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MessageSujet: Re: I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver Icon_minitimeJeu 22 Juin - 3:23

I think that God is gonna have to kill me twiceWill & Prénom Je lui laissais la minute qu’il m’avait demandée pour se reposer. Et j’en profitais pour explorer un peu le restaurant dans lequel nous étions entrés. J’avais déjà fouillé un peu les lieux auparavant, mais on ne sait jamais sur quoi on peut tomber. Même si je crois avoir tout trouvé, je suis sûr qu’il y a quelques trucs que je n’ai pas du voir avant. J’ai déjà trouvé un couteau assez impressionnant la dernière fois. J’ouvre une armoire pour y découvrir quelque chose qui n’y était pas la dernière fois, un énorme rat. Je grimace et referme la porte de l’armoire en ne laissant rien paraitre. Si ce moment m’était arrivé avant l’épidémie, j’aurais probablement tué ce rat d’un bon coup de batte de baseball. Mais ils étaient plutôt utiles maintenant. Grignotant les restes de rôdeurs qui ne pouvaient plus se déplacer. C’était la seule raison pour laquelle je ne l’abattais pas immédiatement. Et aussi le possible bruit que ça pourrait causer. Fallait juste pas se faire mordre, parce qu’on pouvait chopper des maladies dont on ne pouvait plus se débarrasser aujourd’hui. Alors que je fouille les tiroirs environnant en attendant que l’homme se rétablisse, je l’entends me parler et lève brièvement la tête pour le regarder. Il avait été dévalisé, et bien. J’imagine que c’est ce qui arrive quand on tente de socialiser justement. Je fronce les sourcils et fouille dans mon sac à dos pour en sortir une barre tendre (qui porte très mal son nom si vous voulez mon avis) et la lui lance, en espérant qu’il l’attrape au vol.

« Tenez, c’est pas mal tout ce que j’ai sur moi. »

Et c’est tout ce que j’accepte de te donner. Qu’il ne croit pas que je sois un bon samaritain non plus. J’avais pas que moi à nourrir. Il y avait Riley aussi qui m’attendait et espérait probablement que j’ai trouvé quelque chose de potable. Je n’avais eu le temps de trouver que des vêtements neufs, c’était mieux que rien. Je me penchais par la suite pour ouvrir l’armoire sous l’évier et découvrait, caché derrière des tuyaux une boite de boules de naphtalines. Je comprenais pourquoi personne n’était partit avec, mais moi ça m’intéressait. Riley tentait de faire pousser un petit jardin près de notre cache et les animaux sauvages se faisaient un malin plaisir à venir détruire ce qu’elle tentait de faire. Les boules de naphtalines aideraient à repousser la faune du quartier. Du moins c’était un truc que ma grand-mère avait déjà donné à ma mère il y a de cela très longtemps. Je ne me souviens même pas de l’âge que j’avais quand j’avais entendu ça. Je fourrais la boite dans mon sac et m’approchais de l’inconnu. Il était prêt à redémarrer et justement, moi aussi. Pas question de trainer ici plus longtemps.

« On part par la salle à manger. Ça nous mènera sur la rue principale. Ensuite on fonce tout droit vers une autre ruelle. Y’a une tour à bureau que j’ai sécurisé où on devrait être capable de se cacher pour échapper à la horde. »

Et ensuite, tu pars où tu veux, mais tu viens pas avec moi. Je pris le chemin de la salle à manger non sans tourner la tête vers l’arrière avant de passer le pas de la porte. Il venait de mettre un bout de papier sur le réfrigérateur. Est-ce qu’il était en train de laisser des traces pour quelqu’un ? C’était quoi au juste ? Nerveux, je ne pu m’empêcher de poser la question.
« C’est quoi ça ? Ce que tu viens de mettre sur le frigo ? » J’étais suspicieux. Je ne voulais pas être suivit. Et surtout, je ne voulais pas être attaqué.
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MessageSujet: Re: I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver Icon_minitimeVen 23 Juin - 19:03

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Alors que je viens de terminer mon histoire larmoyante, l’homme me jette une barre tendre. Je l’attrape en plein vol, presque abasourdi d’une telle gentillesse. C’est tout ce qu’il faut pour se voir offrir de la nourriture, un petit mensonge émouvant ? Je crois que j’aime de plus en plus mon sauveur, malgré ses habitudes taciturnes. Tandis qu’il continue d’explorer la cuisine, je lui jette un coup d’œil, cherchant à jauger si oui ou non son excès de générosité pourrait se reproduire. À mon avis, mieux vaut ne pas trop espérer… Surtout par les temps qui courent. Il n’y a que mon propre groupe pour donner sans compter à n’importe qui et, si vous voulez mon avis, ils n’en auront pas pour longtemps avant de connaitre un triste sort. Soit les parasites (dont je fais partie) leur suceront jusqu’à la dernière goutte de sang, soit ils se verront attaqués par les envieux qui veulent le bras quand on leur offre la main. Que ce soit à New York, en Californie ou un peu partout entre les deux, on m’a toujours servi les mêmes idioties. L’humanité doit se serrer les coudes si elle veut survivre, ensemble nous sommes plus solides qu’isolés, le tout est plus fort que la somme de ses parties… De belles histoires, mais selon moi, il y a bien quelqu’un qui mérite plus d’être sauvé que les autres. Moi. Pas que je sois spécial ou essentiel à la suite des choses, non. Juste parce que je suis le centre de mon propre univers.

Mon guide m’indiqua la suite du plan, que j’approuvai d’un hochement de tête. Une tour à bureau sécurisée… Je gardai mes réserves pour moi, mais n’était-ce pas un moyen de finir encerclé de rôdeurs, sans possibilité de sortie ? Que ferions-nous, tous les deux coincés aux étages supérieurs, incapables de nous évader parce qu’il y a foule en contrebas ? J’imagine que nous ne changerons de stratégie si la rue principale se révèle infestée de rôdeurs. Alors que je m’apprête à le suivre, l’homme s’arrête et fixe le frigo. Je suis un peu surpris par sa question sur le coupon de vaccin, même si elle est logique après tout. Le Colonel m’a envoyé ici parce que nous n’y étions encore jamais venus, si ce type vit dans le coin, il n’a donc jamais vu de bons. Au moins, je sais que mon supérieur ne m’a pas menti en me dépêchant en mission ici. Je lui en veux toujours autant, remarquez… « Tenez, prenez-en un juste pour vous. Cadeau. » Je lui tend un bout de papier avant de lui expliquer à quoi ils servent : « Des femmes et des hommes de New York ont trouvé un vaccin qui vous empêche de vous relever une fois mort. J’ai voyagé avec eux pour venir jusqu’ici. Si vous voulez vous le faire injecter, suivez les instructions à l’endos pour trouver notre camp de base. Petit indice, nous sommes sur une plage. » Je ne sais pas si je suis le meilleur vendeur pour ce traitement. Je n’ai même pas reçu le dit vaccin, alors l’offrir aux autres… Au moins, l’homme peut se compter chanceux que je ne lui ai pas servi de mensonge.

Je me demande si mon compagnon sera tenté par le vaccin. Pour ma part, si je n’avais pas vécu dans le labo de New York, je ne croirais pas un mot de cette histoire. J’aurais pensé à un piège. « Vous me le direz si vous en voulez d’autres, j’en ai un paquet à distribuer dans le coin. Mes assaillants n’ont pas cru intéressant de me les prendre. » Je ne sais pas si l’homme a un groupe ou non. À première vue, je dirais que non. Si d’autres personnes comptaient sur lui, il aurait gardé sa barre tendre pour elles et non pour l’étranger paumé que je suis. Quoi qu’il en soit, je n’ai pas l’intention de m’éterniser ici. J’ai toujours le souffle court, mais je sais que je ne pourrai pas me reposer convenablement tant que nous ne serons pas dans cette fameuse tour. « Je sais que c’est gros à avaler comme révélation, mais je pourrai vous donner plus de détails une fois que nous serons en sécurité. » Je le dépasse et avance dans la salle à manger, libre de rôdeurs. Je me rends jusqu’à la vitrine et je jette un regard circulaire sur la rue devant moi. Aucun zombie en vue. Ils doivent encore nous poursuivre dans la ruelle derrière nous. « La voie est libre Patron ! » Je me dirige vers la porte et je l’ouvre pour lui, exécutant du même coup une petite révérence comique. Je n’ai plus envie de rire quand j’entends la clochette que la porte a déclenchée. Je sens mon visage devenir livide, mais je me ressaisis en me disant que le bruit était trop faible pour être entendu de loin… n’est-ce pas ?



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MessageSujet: Re: I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver Icon_minitimeDim 9 Juil - 23:41


I think that God is gonna have to kill me twiceWill & Prénom J’observe le bout de papier, me demandant bien pourquoi il me donne ça et à quoi ça me servira. Je vais avouer qu’un bout de papier ne m’a jamais servit à grand-chose depuis l’arrivé des rôdeurs. Ça peut servir pour laisser des notes ou même comme papier cul, mais sinon… Je ne suis pas un dessinateur aguerrit ni un fan des plans sur papier. Je préfère ne pas laisser de trace en fait. Être le plus discret possible, que personne ne sache que je suis là. Mais je ne dois pas être si bon que ça si je suis maintenant coincé à me trimballer un inconnu. Je prends le papier du bout des doigts alors que l’homme m’explique à quoi il sert. Un bon pour un vaccin ? J’examine le bon sous toutes ses coutures et me demande si je ne serais pas mieux de le ranger pour l’instant et je le jeter plus tard avant de rejoindre Riley. Parce qu’à l’entendre m’expliquer, c’est un super plan pour se faire chopper par je ne sais qui et finir en souper. Oui, j’ai entendu des histoires de cannibalisme et je vais avouer que parfois, j’en fais des cauchemars la nuit. Je tourne le bon pour regarder l’arrière et y vois le plan dont il vient de me parler. Un camp sur une plage où ils vous injectent un vaccin qui vous empêche de vous relever une fois mort. Je relève les yeux vers l’homme et un rictus d’amusement apparait sur mon visage.

« Et ces personnes se sont déplacés jusqu’ici à partir de New-York pour offrir un vaccin ? Je ne veux pas être impoli, mais ça sent la merde tout ça. »

J’aimais mieux être clair dès le début. Je ne suis pas dupe et je n’ai pas survécu jusqu’à maintenant en gambadant un peu partout.

« C’est gouvernemental ? Pourquoi ils viennent jusqu’ici ? Ils n’en ont pas besoin à New-York ? Parce que si c’est le cas je partirais bien pour New-York. »


Je ne connaissais pas l’état des autres coins du pays. Imaginez si le nord du pays est intouché par cette épidémie ? C’est fortement impossible par contre. Pourquoi est-ce que ceux qui ne sont pas en danger ne viendraient pas nous apporter de l’aide ou juste bloquer complètement l’accès à la zone infectée ? Probablement parce qu’il n’y avait pas de zone saine. Tous étaient touchés. Je me demandais donc pourquoi des gens de New York faisaient tout ce trajet pour venir jusqu’ici pour nous offrir un vaccin. Pour moi c’était insensé et il était hors de question que je me rende jusque là-bas. Et aussi que j’avertisse Riley de cette nouvelle. Si je la mettais au courant, elle voudrait absolument y aller et je ne voulais pas d’une autre dispute de ce genre. Lorsque nous reprîmes le chemin, je laissais l’homme prendre les devants et nous entrèrent dans la salle à manger. Je le vois s’approcher de la porte et je m’apprêt à l’avertir de ne pas le faire mais il est trop tard. Je savais pour la cloche, je l’avais vu la première fois que j’étais venu. Et je passais plus souvent par une fenêtre que je refermais derrière moi. Mais l’homme ne savait pas. Et il venait d’ouvrir la porte, faisant tinter la cloche au dessus de lui. Je serrais les dents, arrêté en plein mouvement et regardais dehors. J’entendais déjà les grognements des rôdeurs. Ils étaient rapides. Ils avaient déjà entendus le bruit.

« On fonce ! Sortez et courez jusqu’à la ruelle en face du restaurant ! Ne vous arrêtez pas ! »

Je suivais l’homme sans attendre une seconde de plus. On n’avait plus le temps de parler de vaccins ou de choses insignifiantes. Notre vie était de nouveau en jeu et si on se faisait constamment repérer, il n’y avait aucune chance pour qu’on s’en sorte. S’il le fallait, je le lancerais sur une mauvaise piste et m’enfuirais pour qu’il cesse de me suivre. Parce qu’on ne pouvait pas continuer à être poursuivit de la sorte. Je sortais du restaurant et couru tout de suite en direction de la ruelle, sans jeter un regard derrière moi. Même si les rôdeurs arrivaient au coin de l’établissement que nous venions de quitter, ça ne me servirait à rien de les regarder, je les entendais et c’était suffisant pour me faire détaler comme un lapin.
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MessageSujet: Re: I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver Icon_minitimeDim 16 Juil - 1:41

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L’homme est sceptique face au vaccin, une réaction que je peux comprendre. Après tout, l’épidémie a fait ressortir le pire de l’humanité : l’égoïsme (hum hum), la jalousie, la violence et j’en passe. Pourquoi donc un groupe de gens viendrait-il en aide à un tas d’inconnus d’un côté complètement opposé de l’Amérique sans rien demander en retour ? Il m’arrive de me poser la question parfois, même si je vis avec eux depuis de longues années. Au final, même si nous vaccinons une flopée de gens à chaque arrêt, tous ces efforts ne permettent de récolter que de maigres fruits, le plus souvent pourris. Le périple nous a coûté cher au niveau des ressources matérielles, mais encore plus au niveau des vies humaines. Ce voyage m’a volé Ferguson et mon mode de vie basé sur l’indolence et l’apathie. C’était aussi à cause de cette campagne de vaccination que je me retrouve dans restaurant abandonné, à bout de souffle, poursuivi par des rôdeurs et coincé avec un type devenu paranoïaque à la vue d’un simple bout de papier. Si je ne vivais pas avec les scientifiques qui l’ont créé et l’administrent, je crois que moi aussi, je trouverais toutes cette histoire de remède encore plus louche qu’un homme en trench coat dans un parc la nuit. Mais bon, comme je lui dis, ce n’est pas le bon moment pour lui donner tous les détails qu’il veut, parce que nous avons une tour à bureaux à rejoindre et des rôdeurs à semer.

Malheureusement pour nous, il semble que le bruit de la cloche d’entrée soit suffisant pour rameuter tous les cadavres du coin dans notre direction. Je me mords la lèvre en représailles. Tout ce que je veux, c’est un quart d’heures de repos au minimum, mais au lieu de cela je vais encore devoir courir. Je file comme une balle dans la ruelle face au restaurant, poussé par l’homme sur mes talons. Avant d’entrer dans l’allée et de me retrouver entouré de bâtiments, je jette un regard par-dessus mon épaule. Aucun rôdeur en vue. Pour l’instant. Je poursuis ma course dans l’ombre de la venelle, foulant tous les détritus qui se sont accumulés ici depuis la panique, aux tout début de l’épidémie, et que personne ne ramassera jamais. Tout au bout de la ruelle, j’aperçois la tour dont l’homme m’a parlé au restaurant et je redouble d’ardeur afin de l’atteindre avant que les zombies ne nous aperçoivent. Ce que je peux détester les villes maintenant ! Moi qui étais un citadin aguerri avant toute cette histoire commence à trouver que les agglomérations urbaines sont de véritables nids à problèmes. Les zombies pullulent à chaque coin de rue et les seuls refuges à notre disposition risquent de devenir des voies sans issues… Tout de même, je n’ai pas de meilleur plan à proposer que celui de l’homme et je me dépêche donc de gravir les marches qui mènent à la porte d’entrée. Première bonne nouvelle, elle est déverrouillée. Seconde bonne nouvelle, il n’y a pas de cloche qui résonne à son ouverture. Troisième bonne nouvelle, le vestibule est libre de rôdeurs.

Je me dépêche de dépasser les ascenseurs du hall (inutilisables de toute façon) et je trouve refuge à l’abri du mur derrière le bureau de la réception. Ici, je suis camouflé au regard des rôdeurs. De nouveau à bout de souffle, je prends de grandes inspirations tout en regrettant que la machine à eau de l’endroit ne soit plus fonctionnelle. « Est-ce que… il faut… verrouiller la porte ? » Je ne sais pas si l’homme a prévu un mécanisme à cet effet, histoire de renforcer notre cachette. Quoi que les zombies ne savent pas ouvrir les portes. Le plus gros risque est qu’ils nous assiègent. « Et est-ce qu’on… attend ici… ou bien il y a une sortie… vers l’arrière ? » Je sais que je pose beaucoup de questions, mais je ne me sens pas particulièrement à l’aise ici. Un édifice de ce genre, c’est beaucoup de fenêtres et trop peu de portes de sorties. Je les connais assez bien, ayant vécu à New York une bonne partie de ma vingtaine et ayant plus d’une fois franchi les portes des bureaux de notre label. « Ils nous ont vus… entrer ici ? » C’est la dernière question que je lui pose, et la plus importante. Si les zombies ne savent pas que nous nous trouvons ici, nous n’avons à attendre quelques minutes, quelques heures tout au plus, qu’ils contournent le bâtiment et poursuivent leur chasse plus loin. Dans le cas contraire… Nous serions dans de sales draps. Toute cette galère pour distribuer des bons qui font plus peur aux gens qu’autre chose…



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MessageSujet: Re: I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver Icon_minitimeDim 6 Aoû - 6:05

I think that God is gonna have to kill me twiceWill & Prénom L’homme m’a écouté et est entré directement dans la ruelle en face du restaurant. Je détestais être poursuivi par des rôdeurs. Ils étaient peut être lent mais c’était parfois compliqué de se débarrasser d’eux. On faisait qu’un bruit par accident et tout notre travail se retrouvait massacré. Comme en ce moment. Alors que je regarde le dos de l’inconnu en suivant ses pas. Il n’avait fallu qu’une clochette pour réduire nos efforts à néant. Les monstres étaient un peu trop actifs dans ce morceau de la ville. Je n’y trainais que rarement, mais aujourd’hui j’avais tout fait pour prendre le plus de précautions possibles. Ne pas me faire repérer et il n’avait fallu qu’un étranger pour me faire vivre une horrible journée. J’avais l’impression que je ne remettrais pas les pieds ici avant un sacré bout. Le bruit de mes bottes contre le sol me faisait serrer les dents. Je me concentrais sur l’homme devant moi. Je savais où j’allais, mais lui le savait-il ? On sait jamais, certains individus ont un sens de l’orientation complètement pourri. Pour ma part, j’ai dessiné sur un morceau de papier les rues, les détours et les endroits sécuritaires depuis un moment déjà. C’est le seul moyen pour se souvenir d’où trainent les rôdeurs et les établissements dans lesquels je peux me cacher sans risquer de me faire tuer.

Nous arrivons bientôt. Je ne vois pas la tour, mais je sais qu’au tournant de cette ruelle, nous serions presque arrivés. Et je n’entendais plus les rôdeurs. C’était bien, même plus que bien. Je ne mourrais pas aujourd’hui. Si l’autre en avant de moi ne décidait pas encore une fois d’attirer la meute jusqu’à nous. Je commence à être essoufflé. C’est mon deuxième sprint en à peine 15 minutes. Pourtant, j’accélère en voyant la porte pour accéder à la tour à bureau. L’homme y entre avant moi et je le suis de près. Vérifiant rapidement que le lieu est encore sécuritaire. La première fois que j’y suis entré, il y avait bien quelques rôdeurs coincés. Probablement des gens qui s’y étaient réfugiés pour y mourir. Mais j’avais nettoyé les lieux pour justement m’en servir en cas de danger. Comme en ce moment. Cet endroit était utile pour se cacher des rôdeurs à l’extérieur. Premièrement, ils n’arriveraient probablement pas à monter l’escalier qui menait jusqu’à la porte d’entrée. Et deuxièmement, la porte devait être tiré pour entrer. J’imagine mal un zombie tirer sur la poignée. Parce qu’aux dernières nouvelles, les zombies ne sont pas assez intelligents pour se servir de leurs mains et faire autre chose qu’agripper quelqu’un pour le dévorer.

À bout de souffle, l’homme me demande s’il faut verrouiller la porte. « Non… Ils sont incapables d’ouvrir les portes. Encore moins celle-ci. Elle est assez lourde. » Bon, je ne l’ai pas testé, mais j’imagine qu’ils sont incapables d’entrer. À moins qu’une vingtaine d’entre eux arrivent à monter l’escalier et à pousser assez fort pour sortir la porte de ses gonds. Ça prendrait une sacré malchance pour que ce scénario se produise. Je regarde l’homme qui me pose à nouveau une question. J’oublie qu’il n’a pas les mêmes informations que moi concernant la bâtisse. « Non. Il n’y a pas de sortie vers l’arrière. Il faut monter. » Par l’escalier de secours. J’avais bien fait mes devoirs et je connaissais les sorties les plus sécuritaires. Et plus besoin de courir. Je pouvais enfin souffler. Je fronce les sourcils lorsque l’homme me pose une nouvelle question. Sérieusement, il en a encore combien comme celle-là ? « Je crois pas. La dernière fois que j’ai entendu un rôdeur, c’était avant d’entrer dans la ruelle devant le resto. Aucune chance qu’ils aient pu nous voir entrer ici. »

L’homme est caché derrière le bureau de la réception et je continue de marcher, observant les lieux encore un moment. L’endroit semble vide de toutes vies (sauf les nôtres bien sûr). Les survivants n’étaient pas intéressés par ce genre d’endroit. Une tour à bureau, c’est loin d’être l’endroit le plus sécuritaire en temps normal. « On va monter par l’escalier de secours. Jusqu’au cinquième étage. J’ai fabriqué une rampe pour passer sur le toit de l’édifice voisin. » Brillant non ? Les rôdeurs ne peuvent jamais me suivrent quand j’emprunte ce chemin. Ils sont cloués au sol à me regarder passer sans ne rien pouvoir faire. Je m’approche du comptoir de réception et y dépose mes bras, pianotant impatiemment sur celui-ci. « On y est presque. » Dis-je dans l’espoir qu’il ne décide pas de trainer ici encore trop longtemps.
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MessageSujet: Re: I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver Icon_minitimeMar 8 Aoû - 18:07

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Même si l’homme semble irrité par toutes les questions qui sortent de ma bouche, il prend le temps d’y répondre, ce pour quoi je lui suis reconnaissant. J’aime bien ce type à vrai dire. Les gens qui endossent des rôles de protecteurs et de pourvoyeurs sont de vrais aimants pour moi, surtout s’ils ont la patience pour me supporter. Le type ne m’a pas laissé pourrir dans ce restaurant, j’en déduis donc qu’il appartient à toutes les catégories susmentionnées. Peut-être ai-je tort, mais je compte tout de même tenter ma chance de nouveau dès que nous serons sortis d’ici. Le pire qu’il peut m’arriver est de me faire dire non, le mieux est de gagner repas et un abri pour la nuit. Bon, revenons-en aux réponses de mon salvateur. Inutile de verrouiller la porte selon lui, et de toute façon les zombies ne nous ont pas vus entrer dans la tour. Un bon point pour nous, surtout pour moi en vérité, puisque je ne désirais pas mais pas du tout me retrouver assiégé ici. Toutefois, la seule autre sortie se trouve cinq étages plus haut sous la forme d’une rampe. En y réfléchissant, il s’agit finalement d’une idée plutôt ingénieuse. Si nous étions vraiment aculés par une horde de morts-vivants, nous pourrions toujours nous en sortir en passant par les toits. Les zombies ne pourront jamais nous atteindre en hauteur et je doute qu’ils soient du genre à lever la tête pour voir ce qui leur passe au-dessus du crâne. Je n’aurais pas dû sous-estimer le plan de secours de l’homme, puisqu’il sait définitivement ce qu’il fait. Un vrai survivant. Tout le contraire de moi.

J’ai l’impression que mon camarade désire nous voir avancer plus vite en direction de la sortie. Je suis toujours appuyé contre un mur, encore essoufflé de la course, mais je me remets sur mes deux jambes suite à sa dernière phrase. « Si nous y sommes presque, alors aussi bien ne pas traîner. Juste deux secondes… » Je dépose un bon sur le comptoir de la réception, histoire de pouvoir quitter cette ville au plus vite une fois hors de danger. « Voilà, je suis prêt à vous suivre. Pas question que je nous fasse le coup de la clochette deux fois de suite. » Je ponctue ma phrase d’un sourire, bien que cette erreur n’ait rien d’une farce. Grâce à cette bourde, j’ai au moins appris mon rôle dans ce partenariat : rester derrière, être docile, écouter les ordres du chef et parfois recevoir de la nourriture en contrepartie d’un mensonge. Nous poursuivons vers les escaliers, plus loin derrière la réception, et je ne pose plus de questions ce coup-ci, préférant économiser mon souffle pour grimper les marches jusqu’au cinquième étage. Une fois à destination, l’homme me guide jusqu’à la dite rampe. J’y jette un coup d’œil et je commence à développer un nœud dans mes entrailles.

Disons que la distance entre les édifices reste non négligeable, que de gros nuages commencent à s’accumuler dans le ciel et que la rampe… est une simple planche. Cela me rappelle les films de pirates que j’écoutais enfant. Il y a même des requins en bas, sauf qu’ils ont forme humaine et sentent la vieille viande avariée. Les zombies au sol contournent l’immeuble, toujours en chasse, espérant nous rattraper sans se douter qu’ils sont en réalité en train de nous dépasser. Mon regard retourne à la rampe improvisée. Peut-être que je suis trop douillet pour cette vie, mais je commence à appréhender la suite de notre itinéraire. « Vous savez quoi ? Je crois que vous devriez passer le premier. Je vais imiter votre façon de faire, histoire de ne pas trébucher. » J’ai beau être insensible à la douleur, une chute d’une telle hauteur risque de se solder par ma mort. Et quand même bien j’y survivais, je ne pourrais pas échapper aux fractures, puis à l’infection et encore une fois, à la mort. Il y a également de fortes chances pour que la planche me suive jusqu’au plancher des vaches, coupant du même coup toutes chances de retraite à mon collègue. Non, définitivement, il est préférable que je le suive. J’ai encore trop de comptes à régler avec le Colonel pour mourir maintenant.



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MessageSujet: Re: I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver Icon_minitimeDim 27 Aoû - 3:32

I think that God is gonna have to kill me twiceWill & Prénom L’homme se remet debout, prêt à repartir et je m’éloigne du comptoir sur lequel je m’étais appuyé. L’énergie commence à manquer de mon côté également et j’espère ne pas avoir à courir de nouveau. On ne peut pas s’enfuir pour toujours. Même si j’ai l’impression que c’est ce que je fais depuis le début de cette épidémie. Courir. Courir pour ma vie. Il dit ne pas refaire le coup de la clochette une autre fois et je lui jette un regard perplexe. Avec le sourire qu’il affiche sur son visage, je me demande presque si c’est sérieux ou pas. Alors il a trouvé ça rigolo d’attirer tous les rôdeurs dans notre direction alors qu’à la base c’était de sa faute si on se retrouvait dans cette situation ? Je roulais des yeux et me retournais vers les escaliers sans rien ajouter de plus. Il fera bien ce qu’il veut de toute façon. Et je ne crois pas qu’il puisse attirer grand rôdeur maintenant. À l’intérieur de l’hôtel, il n’y a âme qui vive. Sauf nous peut être. Mais même s’il ferait du bruit par ‘’accident’’ aucune créature morte vivante n’accouraient pour attenter à notre vie. Du moins je l’espère. Je fronce les sourcils, soudainement inquiet de la suite des opérations. Et si quelqu’un avait décidé de nous tendre un piège au second étage ? Ou que l’inconnu qui me suivait attendait un moment de faiblesse pour ne faire de moi qu’un morceau de viande ? Mais je n’ai pas le temps de me poser ce genre de questions et de me laisser aller à la peur. Je dois continuer sans vraiment savoir ce qui m’attend.

Je commençais l’ascension sans dire un mot et l’homme me suivit également en silence. J’imagine qu’il avait posé toutes ses questions tout à l’heure. Ou s’il en avait encore, il les gardait pour plus tard. Monter jusqu’au cinquième étage était loin d’être tout repos. J’arrivais à la dernière marche, le souffle court et prêt à dégager de cet endroit. Je savais que les rôdeurs ne pouvaient pas entrer, mais j’avais toujours peur d’être attaqué par d’autres survivants. Parce que personne ne les empêchait de venir s’établir ici. D’un jour à l’autre, un endroit pouvait se remplir de survivant alors que la journée d’avant s’était vide. Je m’approche de la rampe à laquelle j’ai fais illusion tout à l’heure et regarde tout en bas. Il n’y a pas de mort encore, mais ça risque de changer dans les prochaines secondes. Lorsqu’ils entendront mes bottes se poser sur le bois grinçant. Même avant que je ne mette un pied sur la planche, deux rôdeurs tournent le coin de la tour à bureau et se dirige juste en dessous de nous. Ils ne nous on pas vu, c’est au moins ça. L’homme à mes côtés me presse d’y aller en premier. Je me doutais bien que j’aurais à traverser avant.

« Le seul conseil que je peux vous donner c’est de ne pas mettre votre pied sur le nœud au milieu de la planche, c’est plus fragile. » Que je lui conseille faussement avant de m’aventurer sur la planche. Les coins de ma bouche se soulève en un rictus blagueur mais l’homme ne peut le voir parce qu’il me fait dos et que j’ai déjà quelques pas de fait sur le pont improvisé. Je ne regarde pas en bas, mais devant moi. Les yeux fixés sur le toit du bâtiment à quelques mètres de moi, j’avance à pas de souris. La planche est quand même large mais un faux pas et je me retrouverais écrasé par terre. J’imagine que je mourrais sur le coup. Et si ce n’est pas le cas, les rôdeurs se feraient un plaisir de mettre une fin à mes souffrances. Ce n’est pas la première fois que je passe par ici, je sais que la planche est solide, mais ces sordides pensées me passent par la tête à chaque fois. Je sens les palpitations dans ma poitrine et lorsque je pose enfin les pieds sur le toit voisin, je me surprends à pousser un long soupir de soulagement. Je me retourne pour voir où est rendu mon compagnon d’infortune et l’encourager un peu. « Regardez pas en bas surtout. Je l’ai fais une fois et ça m’a coupé le souffle. » C’était un vrai conseil. Je l’avais fais une fois et j’avais presque perdu l’équilibre. La vue déconcentrerait n’importe qui. Lorsqu’il me rejoint, je continue ma route jusqu’à une plaque par terre. C’est notre entrée vers la fin de cette escapade. Lorsque je serai sortit de là, je lui ferai savoir que nos chemins se sépareront. Riley n’est plus bien loin d’ici et hors de question qu’il sache où je reste.
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MessageSujet: Re: I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver I think that God is gonna have to kill me twice | Oliver Icon_minitimeVen 1 Sep - 1:57

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Bon. Alors comme ça le milieu de la planche est le point le moins solide ? Mais quel genre de voie de sortie est-ce donc ? Je me demande si l’homme se joue de moi, mais je n’arrive pas à le déterminer avec certitude. Déjà, il paraît en avoir marre de me traîner avec lui partout. Bon, je le reconnais, le coup du restaurant n’était pas l’un de mes meilleurs, mais ce n’était pas comme s’il s’agissait d’un sabotage volontaire. J’avais gaffé, voilà tout. Comment aurais-je pu le prévoir d’ailleurs ? Il n’avait qu’à m’avertir avant que cette porte était aussi dangereuse. Et puis s’il tenait vraiment à ne pas affronter de rôdeurs aujourd’hui, il n’avait qu’à me laisser mourir au lieu de venir me porter main forte. Je lui suis tout de même reconnaissant qu’il ne l’ait pas fait, mais je ne crois pas mériter ces roulements d’yeux exaspérés. Dès que l’homme pose le pied sur la planche, je croise les bras et le regarde avancer. À le voir aller, la traversée semble assez facile. La planche grince un peu, mais à cette hauteur, cela n’est pas trop fort pour les zombies qui passent en contrebas par grappes de trois ou quatre à la fois. L’un tourne la tête à gauche et à droite en entendant un bruit de pas, mais il est bien trop abruti pour seulement lever les yeux et il poursuit sa route avec les autres morts-vivants.

Dès qu’il atterrit sur le toit voisin sans encombre, l’homme m’invite à le rejoindre. Il me conseille de ne pas regarder en bas, mais le mal est déjà fait. Je sais à quelle distance du sol je me trouve. Je fixe tout de même mon regard sur la destination et avance pas par pas, les bras en croix afin de conserver un certain équilibre. Ma progression est lente, mais le craquement du bois m’incite à doubler la cadence. Plus vite je serai de l’autre côté et mieux je me porterai. Une fois au milieu, je jette un coup d’œil à la planche à la recherche du nœud. Je ne le vois pas, mais mes yeux bifurquent vers le sol et je sens mon estomac descendre dans mes talons. Je déglutis et continue sur ma lancée. Si je me sors d’ici vivant, il faudra que je trouve un moyen de faire payer le Colonel pour son stratagème. Que pourrais-je faire ? Mettre en flammes un sac en papier empli de défections animales juste devant le perron de sa chambre ? Voler sa lessive pour la faire tremper dans une bassine de javellisant ? Dessiner au feutre un graffiti obscène sur la toile de sa tente ? Me concentrer sur ma petite vengeance fait en sorte que je me retrouve de l’autre côté du gouffre sans encombre et que je peux souffler. Je me retourne pour jeter un coup d’œil à la ruelle. Les zombies sont tous passés sans nous voir et continuent leur périple vers le soleil couchant. Que de poésie !

Sans attendre une seconde de trop, mon sauveur s’avance jusqu’à l’autre extrémité du toit et ouvre une trappe. Je jette un coup d’œil. Il y a une échelle de métal qui s’enfonce dans l’obscurité, mais je ne peux pas voir ce qui se trouve plus bas. Le chemin doit être sûr si l’homme nous propose de l’emprunter. Je dois avouer qu’il me tarde de retrouver la terre ferme. Je n’ai pas le vertige (lorsque je ne me trouve pas sur une planche entre deux édifices du moins), c’est seulement que je préfère ne pas avoir à subir un siège. « Alors chef, c’est direction la terre ferme ? » Je préfère m’en assurer, on ne sait jamais. « Je crois que je vous dois une fière chandelle. Merci cent fois. Sans vous, je serais avec ces cadavres ambulants qui croient encore poursuivre leur dîner là-bas », dis-je en pointant le groupe de rôdeurs au sol. C’est le mieux que je puisse émettre comme remerciements. Je préfère ne pas en dire plus, sachant très bien que j’ai provoqué mon lot d’ennuis dans la vie de cet homme depuis que nos routes ce sont croisées. Toutefois, je garde toujours espoir qu’il m’invite malgré tout à passer la nuit dans son repaire. J’imagine un matelas potable, une soupe aux oignons chaude, une bière tablette… Bref, tout ce que je n’ai pas eu depuis que j’ai quitté la plage pour venir ici. « Est-ce que vous vivez dans le coin ? » Une variante de Vous venez souvent ici ?, qui j’espère ne paraît pas trop intrusive à ses oreilles…



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RP archivé suite au changement de perso' de Will. coeurrose
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