[flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann
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Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
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[flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann

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MessageSujet: [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann Icon_minitimeDim 25 Nov - 11:27




Au volant du pickup, le silence m'entoure. La route est archie vide, je suis dans le Colorado, je remonte vers le nord doucement mais surement. Au rétroviseur de la voiture, est accrochée un chapelet en bois, sur le tableau de bord est scotché le visage de mes défunts, je leur parle de temps en temps. Je suis seul depuis presque 3 mois, j'ai croisé quelques groupes ici et là, mais je n'ai pas ressentit le besoin de m'affilier à eux. J'ai toujours été très bien tout seul, pourquoi m'encombrer d'un groupe, qui se veut protecteur, mais qui en fait est dirigé le plus souvent par un mec avide de pouvoir sur autrui, depuis que tout à dégénéré. Bref, je suis seul et je m'en porte pas moins bien. Je trace sur une nationale, à travers une nature désertique, je roule beaucoup, je tente de rejoindre la fameuse zone 51, comme tous les groupes que j'ai pu croiser en somme. C'est devenu comme notre oasis, depuis que nous sommes devenus nomades par la force des choses. Si ça se trouve, on y sera pas plus en sécurité, mais l'être humain a toujours eu ce besoin de croire en quelque chose de plus sécurisant et rassurant, c'est typique de notre condition en somme. Au bout de quelques longues minutes, je croise une station essence, qui a l'air abandonnée. Je m'arrête devant une pompe, guette un instant. Personne il semblerait. Mais ne pas se fier aux apparences, les lobotomisés sont fourbes et curieux dans leur façon de visualiser leur existence. J'ouvre la portière de la voiture, un MP5 dans une main, (MP5 de ma fabrication propre, qui tire des balles de chevrotine). Pas de vent, il fait sec. J'entreprends d'entrer dans la petite boutique aux vitres recouvertes de placo sur toutes leurs longueur et largeur. dangereux, ouais ben comme tout le reste, même pisser dans un fourré s'avère être dangereux maintenant! La porte grince sur ses gonds rouillés et je me retrouve nez à nez avec le canon d'un fusil de chasse, que porte un vieil humain crasseux et mal rasé. "et l'ami, je suis comme toi... pose ça." Il grogne et me baragouine quelques mots de mécontentement. Le problème c'est que dans ce genre de configuration je n'ai pas la patience. Du coup, les négociations se résument à un désarmement forcé et un black-out pour lui. Je me sers dans ses rayons, un pack d'eau, des gâteaux secs et des chewing-gums j'adore ces trucs, des anti stress ambulant, une bonne invention ça. Je me sers d'essence et lui laisse quand même une arme de ma réserve et des cartouches pour le remercier. Je reprends ma route, direction le Wyoming. Depuis 3 mois, j'ai traversé pas loin de 5 états, certains plus hard que d'autres. Avec des tueries canardantes un peu partout. Je ne me repose jamais, ou du moins si peu, dans ma boite à gants, des tubes de guronzan à foison, d'un passage passé dans un dispensaire. Quelques heures, la nuit est tombée, je continues de rouler, généralement je m'arrête à l'orée d'une ville, pour fermer l'oeil et couper le contact, ce que je fis aux abords de la ville de Casper. Je ferme les portes à clé, garé sur le bas côté, autour rien ne bouge et je ferme un oeil, mon arme posée contre mon buste. 20 minutes suffiront, et encore, ce bruit traînant, comme si quelqu'un traînait un corps derrière lui, me fit dresser l'oreille. Caractéristique zombie, je regarde à gauche, un bâtiment désaffecté, sur ma droite une parcelle de végétation sauvage. Devant moi, la route qui s'engouffre dans une ville que je ne connais pas, mais qui porte le putain de nom d'un film des années 90 avec des fantômes. Un râle se fait entendre, putain, direct j'arrive, direct on m'offre une séance de tir. Étrangement, ce putain de salopard, se dirige non pas vers ma voiture, mais vers le hangar désaffecté, en poussant râle sur râle. Il me met la puce à l'oreille, il a du repéré de la chair fraîche. J'arme mon mp5, prends un chewing-gum et mon collier de munition que je passe par dessus ma tête et je sors, refermant ma voiture à clé avant de le suivre. Je ne doute pas qu'il m'ait sentit...



Dernière édition par Lewis Closlow le Jeu 3 Jan - 11:58, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann Icon_minitimeMar 27 Nov - 21:56

Lewis & Fever
« DRYAND DUSTY »

Wyoming. Ou plus exactement Casper. Voilà dans quelle ville elle se retrouve, un patelin ni trop grand, ni trop petit. La seule depuis des kilomètres, avec provisions et même, avec un grand coup de chance : Vielle grange ou crécher, non loin d'une station-service. Même si, à ses yeux, tout cela paraissait trop étroit. Forcément, lorsque l'on vient de Las Vegas, tout paraît bien plus exigu. Fever tourne en rond depuis des jours, voilà presque deux semaines qu'elle a quitté le groupe. Les souvenirs morbides reviennent par flashs, lui rappelant à quel point l'homme n'est qu'un sauvage, un putain de sauvage. Sans William, Fever serait morte, jambes écartées et infestées. La vraie mort, celle qui vous fout en veille prolongée pour 'perpette' avant qu'on vous enferme dans une boite. Pas cet état second dans lequel elle se trouve alors qu'elle reste plongée dans un état comateux. La jeune Californienne avachie dans la paille mastique allègrement son jambon, elle en est à sa troisième barquette à se goinfrer dans cette grange. Même l'odeur du cadavre qui pourrie devant elle ne peut rien y changer.

Quand elle y repense, elle lui a bien fait sa fête à ce connard. Des petits bouts de bidoches décomposées sont éparpillés çà et là sur sa bouille famélique et amorphe, alors que les globes de ses yeux blanchis ont soigneusement été crevés. S'il y a bien une chose qu'elle ne supporte pas chez les rôdeurs, c'est bien ce regard aveuglé, mort. C'est, pour elle, ce qui lui rappelle le plus irréel de la situation. L'ex interne censée étudier la neurologie le sait bien ... Le regard d'un mort ne trompe pas. Ecoeurée, la jeune femme détourne la tête en jetant son dernier morceau de jambon. Crachant et pestant tout en reniflant. Son bras essuie ses lèvres rendues grasses par son repas et, mollement la brune s'agite et relève difficilement son corps ankylosé de la botte de paille. Laissant quelques morceaux de paille sur son long tee-shirt, d'où sortent distinctement d'énormes tâches de poussière. Ses Rangers souillées écrasent le blé fauché et, lentement, avec la lenteur du mort, elle fait le tour de la grange.

- Y a rien à glander dans ce putain de trou ? Crache-t-elle entre ses dents, tressant sa longue crinière d'un noir d'encre tout en gonflant et dégonflant ses joues.

Le pire, après le fait de risquer de se faire dévorer vivante, de perdre tous ses proches et de voir sa propre espèce sombrer dans la folie, c'est certainement l'ennuie. Mortel. Plus de technologies pour combler tout cela, plus de meilleure amie pour lui redonner le sourire, plus de parents, plus d'internes plongés dans leurs livres une veille d'examen ... Juste elle, et le reste du monde. C'est peut-être ça, finalement, l'enfer. Fever, plongée dans ses songes incline la tête de gauche à droite, faisant craquer les os tendus de sa nuque tout en s'inclinant, se tortillant dans tous les sens au moindre mouvement. Un 'Crak' la fait bondir alors qu'elle sort son gun à la vitesse de la lumière, le bruit typique de l'arme sortant de son fourreau résonne. Un bruit d'ailes qui s'agitent dans l'air lui indique clairement la menace. Rôdeur. Un ? Deux ? Plus ? Sans attendre, Fever fonce sur la première échelle, allant se nicher dans le nid improvisé dans lequel elle somnole depuis des jours. Là où aucun rôdeur ne peut l'atteindre. Se mouvant telle une minuscule souris dans sa tanière, Fever attend, retenant son souffle. C'est au bout de quelques minutes qu'elle distingue un rôdeur, trainant mollement des pieds dans la paille sèche. L'odeur du jambon salé sorti de son paquet semble l'attirer alors qu'il claudique, grondant et agitant ses bras faméliques. Il lui faut quelques secondes pour s'assurer que le cadavre est seul, avant de se décider. Un soupir contraint venant d'une jeune femme peu encline à se jeter à nouveau sur l'un d'eux et, elle soulève ses deux guiboles. Avant de plonger, pieds les premiers sur le sol de paille. Ses genoux fléchissent sous le coup de la chute, alors qu'elle arrache le couteau de sa Rangers. Sans savoir que derrière les portes, un tout autre adversaire l'attend.



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MessageSujet: Re: [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann Icon_minitimeMer 5 Déc - 12:20




Une ferme, je pensais à une usine désaffectée, et en fait, c'était une ferme abandonnée. En soit ce n'est pas capital pour la suite des évènements, j'ai même tué des zombies dans une école maternelle il y a un mois, c'était hyper énervant. tuer des gosses zombies ça peut rapidement me faire disjoncter, et je me renferme indubitablement après ça, cela dit je fais cavalier seul, alors renfermé ou pas, ce n'est que moi que ça gêne. Ce squelette de chair décomposée, pousse une porte et s'y engouffre, je le suis, collé contre la porte, l'arme prête à faire des ravages. Je compte un, deux, trois, et pousse la porte l'arme pointée alors dans son dos. Une balle lui touche la colonne vertébrale, je ne vois pas le petit oisillon tout de suite, je suis focalisé sur ma proie. Il grogne, pas content le demeuré! il fait volte face verse moi, et je discerne vaguement derrière lui une forme tout aussi squelettique, un regard noir, mais pas bien plus, je tire trois balles dans la tête de ce débile, la chair virevolte de droite à gauche, tant quelle ne m'atteint pas je m'en moque. Autre grognement, qui arrive derrière l'autre créature là bas, c'était donc un piège, il était traqueur et j'étais leur futur repas. "Allez mes poulets.. petits petits..." dis-je comme pour me donner un semblant de consistante face à ce futur carnage qui m'opposerait à leurs envies de chair fraîche à transformer! Un coup de crosse, des craquements ici et là, la bataille fait rage, et j'entends des râles typiquement féminin, je suis assaillis de part et d'autres, luttant pour ma survie lorsque je réalise sa présence humaine et non zombiesque dans le tas, chétive, fragile, bien qu'armée. Un coup de vent pourrait l'emmener sans crier gare, alors deux zombies n'en parlons pas. J'en décapite deux avec des chaines trouvées sur les lieux et me rend vers elle, chevaleresque? Non, juste consciencieux et puis elle a le droit de survivre aussi la môme. Quoique la mort lui serrait plus favorable que de vivre au milieu d'un monde dévasté! Je me place devant elle, puis à ses côtés et dans son dos, tournant autour d'elle, tentant de la protéger du mieux possible, du peu que je peux voir, elle ne doit pas avoir bien plus de 20 ans, comme était elle restée en vie aussi longtemps? Toute seule qui plus est?! La lutte se termine, et on gagne, j'attends en position d'attaque toujours, pour m'assurer que rien d'autre ne viendrait, au bout d'une bonne minute, je me retourne vers elle, je la regarde surpris de temps de faméléité. Elle a l'air d'un piaf rebelle avec son perfecto en cuir et son couteau. "Tout va bien?"


Dernière édition par Lewis Closlow le Mer 12 Déc - 20:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann Icon_minitimeSam 8 Déc - 15:04

Lewis & Fever
« DRY AND DUSTY »

Ses rangers frappent le sol, faisant voler la poussière infecte de la grange, mains tendues, la jeune femme s’apprête alors à éclater la tête du mort qui, d’un coup, part en lambeaux sans prévenir avant de s’écraser au sol, tout en l’éclaboussant d’une gerbe sanglante noirâtre. Le bruit du coup de feu lui revient dans les tympans avec force alors qu’elle se jette à terre, roulant sur le côté tout en poussant un cri de douleur. Et alors qu’elle entend le bruit d’une bataille derrière elle, Fever réalise qu’un grand black armé s’est engouffré dans la grange. Manquait plus que ça ! Et le zombie étalé à terre a finalement ramené quelques petits copains à lui. Foutue sentinelle. La brune tourne autour d’elle-même, plantant sa lame dans un crâne dégarnie et teinté de cette couleur si caractéristique qu’est celle de la mort. La lame se plante dans un craquement écœurant, les yeux morts roulent sur eux-mêmes et le couteau glisse en projetant des éclaboussures, souillé de sang noir. Des soubresauts l’agitent alors qu’elle pousse des cris de rage. Le jambon, c’est fini !

Un, deux, trois, quatre … La meute semble ne jamais en finir, et, c’est avec surprise qu’elle voit le noir se jeter devant elle, faisant des tours tout en dégommant des morts. Elle se retient bien de lui dire qu’elle peut largement se débrouiller seule, et, de plus, l’idée d’avoir un homme à côté d’elle lui donne autant la gerbe que la puanteur des morts. Hystérique, enragée et effrayée elle s’affaire, éclatant les crânes avant qu’il n’en reste plus un à tuer. Quand les morts regagnent poussière et que le silence se fait enfin, Fever respire avec force, moite de sueur est encrassée de terre.
« - Tout va bien?
La voix derrière elle lui rappelle alors que non, elle n’est pas seule. Un sourire mauvais se dessine sur ses babines retroussées alors qu’elle lui jette une œillade, épaules voutée. Dans cet éternel moue imbuvable et cynique.
- Si … Tout … va bien ? Répète-t-elle d’une voix hachée. Poumons encrassés par l’effort.
Ce con a failli lui tirer dessus … Et il lui demande si tout va bien ? Un rire sans joie lui échappe alors qu’elle essuie de son pouce et son indexe ses lèvres humides, claquant sa langue contre son palais. Et sans prévenir, sa main droite se lève telle une fusée avant de s’emboiter dans la mâchoire du black. Fever est si grande qu’il ne fait que quelques centimètres de plus qu’elle. Le coup part de lui-même, reste de l’adrénaline qui lui ronge les tripes.
- Tu m’as pris pour un putain de macchabée ! J’ai manquée de crever d’une balle ! UNE BALLE ! Ce n'est qu'un cri muet, murmurré avec force. Inutile d'attirer de nouveaux marcheurs. Ceci dit, la jeune femme recule, point toujours en l’air avant de se plier les genoux, sortant son silencieux d’un mouvement vif.
- Qui me dit que je peux te faire confiance, hein ?
Un mélange de terreur et de fureur dans le regard, Fever attend une réponse pertinente. Le cauchemar ne recommencera pas. On ne tentera plus de souiller son corps squelettique ! Plus jamais !



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MessageSujet: Re: [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann Icon_minitimeMer 12 Déc - 20:17




Attends là, 5 minutes, on rembobine, parce que je ne comprends pas pourquoi je vais me prendre sa main dans la tronche! Arrêt sur image, et pourtant à peine le temps de réaliser, puisqu'on ne met pas pause dans la vraie vie, non, la vraie vie, elle vous frappe la gueule et cette poupée chétive est bel et bien en train de me coller une mandale dans la tronche. Je me la prends, tout net, je ne m'attendais pas à ça, à autant de force venant de ce piaf désarticulé! Je saigne du nez, au milieu d'une ferme, dont le sol est recouvert d'un amas visqueux de chairs en décomposition... Relisons la phrase ensemble, vous ne trouvez pas ça, un peu... trop? Bref, c'est pas grave, enfin si après m'avoir collé sa main dans la tronche donc, elle me hurle dessus que je l'aurais prise pour un macchabée et que j'avais faillit la shooter avec une balle. Voyons, regarde toi dans une glace amour, tu es à l'antipode de l'humanité comme on l'entendait avant tout ce merdier! Squelettique, pâle, avec des cernes violacées sous les yeux, c'est plus des valoches que tu as, c'est un contenaire de valises d'avion! Je m'essuie d'un revers de main le sang qui coule de mon nez avec l'envie de dire haut et fort un "salope" de mon cru, mais j'étais trop interdit pour réussir à souffler mot. Je la regarde, mâchoires fermées et on ne peut plus contractée, la voilà qui comme une fleur, me pointe avec son flingue. J'arque un sourcil mi interrogateur, mi sur le cul de cette situation typée d'un vaudeville dans le genre et la regarde. "Y'a pas un truc qui te choque là?!" Lui dis-je finalement, au comble de la surprise. "Je viens de sauver ton cul de blanche bourgeoise qui se la joue rebelle, et tu penses que je voudrais ensuite... te tuer, ou que sais-je encore?! C'est le comble du ridicule! Maintenant fais moi plaisir tu poses ton flingue avant de te faire mal et sortons de là. Tu feras ce que tu veux, je m'en tape complet, je suis pas ton pote, je suis pas ton père, je suis personne, j'ai juste sauvé ton cul rachitique ma grande!" Je la contourne, sidéré de son attitude puérile, qu'est ce que j'en ait à foutre de sa gueule, elle croit quoi, que je vais la détrousser dans un coin?! Elle m'a bien regardé?! "Je suis pas adepte de la nécrophilie amour, et à te voir, ouais tu ressembles un peu à un piaf mi crevé, mi geignard. Donc excuses moi, je me tire de là." un peu dur? Oui peut être, mais là ça fait un peu trop pour la journée. Cette tarée notoire fera ce qui lui semblera bon pour elle, manger lui ferait pas de mal. Je la dépasse et ressors par là ou j'étais rentré, rien à foutre de ce qu'elle pense, ou croit, elle m'agace déjà, je la sauve, mais non je me prend une mandale et on me pointe avec une arme, trop c'est trop. Je sors de là, le soleil va pas tarder à se coucher, faut pas que je traîne là, je vais pour regagner ma caisse quand cette putain de conscience de merde revient à l'attaque. Et au lieu de mettre les bouts, je m'appuies contre ma caisse, sors une clope et attend qu'elle sorte. Foutu humanité de merde!


Dernière édition par Lewis Closlow le Sam 22 Déc - 23:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann Icon_minitimeSam 22 Déc - 13:12

Lewis & Fever
« DRY AND DUSTY »

Ses jointures lui font mal, mais ce n’est qu’une récompense pour elle. Minettes toujours accrochées à son flingue, Fever recule par réflexe lorsque celui-ci s’avance, prenant une moue déterminée. Elle a déjà tué un être vivant par le passé, depuis l'épidémie. Elle peut parfaitement le refaire si nécessaire. Depuis les évènements du mois dernier, la jeune femme est sans cesse sur les nerfs, ne parvenant plus à distinguer le bien du mal. Ce qui lui vient d’abord à l’esprit n’est pas que cet être à la peau sombre vient de lui sauver la vie, mais qu’il est un homme. Un humain, fait de chair, d’os, et de d’un sang bien vivant remuant dans ses veines impulsives. Car impulsif et nerveux, il semble l’être tout autant qu’elle. L’hémoglobine coule de ses narines alors qu’il pince son nez avec stupeur, n’en revenant sans doute pas de la rapidité avec laquelle la brune s’est déplacée. Après tout, elle n’est plus rien d’autre qu’un tas d’os errant. Rongée par la paranoïa. C’est cette envie de survivre plus que tout qui la guide à présent, qui lui permet de vivre, de bouger, de se déplacer et de continuer le chemin qu’on lui fout devant le nez. Une obligation, rien de plus. Car se donner la mort n’a jamais été dans ses priorités. Fever veut retrouver sa vie d’avant, veut retrouver son monde d’avant. Et par-dessous, retrouver cette chimère que l’on nomme « zone 51 ».

Après quelques minutes de silence, le black au crâne rasé se tourne vers elle, légèrement interdit. Mise à part ses oreilles légèrement décollées elle peut voir qu'il est plutôt bel homme. Grand, large d'épaules, un bon mètre quatre-vingt et un petit quelque chose dans son regard, d'étrange, d’incompréhensible et d’inaccessible. Néanmoins, c'est le genre de détail dont elle se fout complètement à présent.
«- Y'a pas un truc qui te choque là?! S’exclame-t-il avec une surprise non feinte.
Néanmoins, Fever se contente de défaire le cran de sécurité, lentement, d’un regard de glace. La tête légèrement penchée.

- Je viens de sauver ton cul de blanche bourgeoise qui se la joue rebelle, et tu penses que je voudrais ensuite... te tuer, ou que sais-je encore?! C'est le comble du ridicule! Maintenant fais-moi plaisir tu poses ton flingue avant de te faire mal et sortons de là. Tu feras ce que tu veux, je m'en tape complet, je suis pas ton pote, je suis pas ton père, je suis personne, j'ai juste sauvé ton cul rachitique ma grande!
Le type continue son monologue et, le petit tas d’os penche un peu plus sa bouille mitigée. Bourgeoise ? L’insulte lui monte au crâne et la fait voir rouge, pire encore, ce petit con s’avance vers elle, avant de la contourner en se faisant la malle. Elle vient de rêver là ? C’est bien la première fois qu’on lui fait un coup pareil.
- BOURGEOISE ? S’époumone-t-elle dans un murmure qui ressemble plus à sifflement.
- Je suis pas adepte de la nécrophilie amour, et à te voir, ouais tu ressembles un peu à un piaf mi crevée, mi geignarde. Donc excuses moi, je me tire de là. Continue-t-il sans prendre en compte son air indigné.

Ce type est taré. Elle pourrait lui faire un second trou de bal en un rien de temps et lui ne s’en occupe guère, lui tournant le dos de ses épaules carrées et brutales. Trop sidérée pour agir, la longue tige baisse lentement son flingue de ses mains osseuses, prenant petit à petit conscience de l’odeur putride qui plane dans l’atmosphère. Bourgeoise … Piaf crevé … Fever ravale l’envie de lui en coller une deuxième et se contente de baisser sa bouille aux sourcils froncées, vers sa tenue plutôt … Archaïque. Style paumée des années quatre-vingt. Perfecto sur ses épaules, Marcel d’un vert crasseux souillé par le sang noir et simple jean noir rehaussé par des Rangers hautes lacées avec force sur ses jambes trop fines. Cette orpheline trimballée de famille en famille des plus le jeune âge n’a rien d’une bourgeoise. Oui, même à travers cette sombre époque la sale gosse trouve le moyen de se désobliger de l’insulte qui lui a été faite. A tel point qu’elle en oublie que l’être en face d’elle à une paire de couilles et qu’il pourrait tout comme l’autre, être tenter de se l’est vider … Cette pensée lui tire une grimace et elle agite sa queue de cheval d’un noir de jet avant de faire demi-tour, chopant ses affaires encore intacte en enjambant les cadavres, non sans filer un coup de pied dans le crâne d’un qui semble encore trop ‘en vie’ à son goût. Avant de foncer dehors. Ce pauvre con est sans doute déjà partie.

Et à sa grande ‘surprise’, voilà le black appuyé à sa voiture, un gros truc dont elle ne connait ni la marque ni quoi que ce soit. Accoudé, là, allumant une clope … La cigarette semble l’attirer tel un moustique par le lampadaire car la brune s’arrête d’un coup, fixant l’homme et sa cigarette dont il tire une bouffée avant de souffler dans l’air lourd. Fever reste un moment-là, plantée entre la grange et le colosse. Son sac qu’elle tien d’un bras ballant pendouille à ses pieds alors que l’autre main tient toujours son silencieux. Geste inconscient provoquée par le chaos de ses derniers mois. La brune range l'arme dans son étui avant de souffler avec force.
- Le piaf. Il t’emmerde. Commence-t-elle doucement avant de s’approcher d’un pas prudent.
Qu’est-ce qu’elle fout ? Elle doit se tirer d’ici au plus vite, retrouver sa caisse à l’essence siphonnée, au lieu de ça, Fever soulève son sac et le jette par-dessus son épaule, continuant d’avancer sans se formaliser du reste. Une moue septique scotchée à sa bouille méfiante et, elle s’arrête à un petit mètre de lui, croisant les bras en gardant le silence. Ce n’est qu’après un temps qu’elle continue.
- T’en a pas d’autres ? Demande-t-elle avec envie.
Certes, cette demande et d’un genre assez culottée.
- J’ai de quoi soigner ton nez là-dedans. Achève-t-elle en pointant son sac du menton, sans comprendre ce qui lui prend.
Peut-être qu’elle en a marre de se méfier sans cesse de tout et de tout le monde. Le désir d’une vie normal, pour la première fois depuis trois longs mois refait surface avec force.
- Vois ça comme un … troc amical. Pour m’excuser. Le dernier mec qui s’est un peu trop approché n’avait pas de très bonnes intentions, si tu vois ce que je veux dire.»

Donnant donnant, la brune veut bien faire le premier pas mais pas sans rien en retour. Plus maintenant, pas dans ce monde. L'ancienne élève en neurologie prête à tout pour aider son prochain n'a plus les mêmes ambitions dorénavant.

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MessageSujet: Re: [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann Icon_minitimeSam 22 Déc - 23:08



Le dos contre mon pic up, un bras croisé sur mon torse, l’autre libre pour me laisser cloper, les jambes croisés, j’attends. J’attends quoi au juste ? Qu’elle sorte en courant de la ferme pour me supplier de ne pas l’abandonner là ? Qu’elle vienne s’excuser ? Non vraiment, je ne sais pas ce que je fous là. Enfin si, après toute cette merde environnante, il s’avère que j’ai encore une âme et une conscience ancrée dans ma chair vivante et palpitante, et la môme, même mal embouchée comme elle l’a été avec moi, ne mérite pas que l’on lui tourne le dos. Si j’avais été elle, à sa place du moins, j’aurais voulu que quelqu’un m’attende quelque part. Ne pas affronter tout ça, toujours seul. C’est pourtant ce que j’ai fait, jusqu’à maintenant, et là, j’attends le piaf rageur à peine majeur. Ce n’est pas de la pitié, c’est un restant de compassion. Nuance. Et finalement la voilà en face de moi, clopinant comme un petit lézard insignifiant vers moi. Je la fixe, ne bronche pas, n’esquisse même pas un sourire lorsqu’elle me toise de sa répartie infantile. Je me doute qu’elle m’emmerde, je me doute qu’elle voudrait le faire à plein temps. J’attends de voir, ce qui peut ressortir de tout ça. Je n’attends pas vraiment de contre partie, je me suffis nettement bien à moi-même. J’attends juste que le volatile juvénile, me prouve que je n’ai pas attendu pour finalement me refaire insulter. Son regard noir, ses grands yeux mélancoliques coulent suavement sur ma cigarette. Là j’ai carrément envie de rire. Tout ça pour une clope ? A la place d’un rire franc, je la regarde en silence, le regard dur, sourcils froncés, et je l’écoute, j’écoute son semblant de deal. Je me moque de mon nez, du sang versé, j’aurais voulu plus, mais on n’a pas le temps de s’attarder ici. Je grogne en jetant mon mégot sur par terre. « Pas besoin de soins. » Dis-je en me décollant de la caisse, je lui tourne le dos, ouvre la portière avant de la caisse, allant monter dedans, je m’arrête et me retourne vers elle, m’approchant un tout petit peu plus pour la scruter. « J’ai l’âge d’être ton père et tous les hommes survivants sont pas QUE des enfoirés » Je m’étais penché vers elle en lui disant ça, le regard dur, pour lui faire comprendre que déjà avant les aprioris ça me faisait chier, mais après aussi. Le hurlement d’un chien affamé brisa le silence, je levais le nez, le soleil disparaissait. « On bouge. » Lui dis-je avec autorité, comme si sans un mot on avait décidé de faire équipe. Je dégageais le passage vers la banquette intérieure, lui ouvrant le passage. « Allez grimpe, faut pas trainer là. » Lui dis-je en scrutant les environs. « Deux règles, on ne fume pas dans la caisse, y’a des explosifs derrière et on ne critique pas la musique. OK ? » Je tournais mon visage vers elle, et ses grands yeux de merlan frit. Un instant de pause et finalement, je grimpais à sa suite derrière le volant. « La porte là est cassée, un connard qui s’avait pas conduire, la fenêtre tu peux l’ouvrir. Et là… » J’ouvrais la boite à gant. « Eau, bouffe, ok ? » J’attendis sa réponse et finalement démarrais le moteur du pic up qui ronronnait, quittant sans regret ce lieu maudit. On traversa la ville, plongée dans l’obscurité la plus totale, seuls mes phares projetaient une faible lumière sur le bitume.Le silence entre nous oui, mais dans la voiture les kings of leon jouaient un be somebody étrange. « Je m’appelle Lewis… Lewis Closlow et je viens de loin. Et toi ? »


Dernière édition par Lewis Closlow le Dim 6 Jan - 17:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann Icon_minitimeVen 28 Déc - 21:31

Lewis & Fever
« DRY AND DUSTY »



Le type rejette platement sa proposition d’une main lasse, jetant sa clope essoufflée à terre avant de l’écraser de ses lourdes bottines. La brune fait une moue agacée, tentée de lui tourner le dos sur le champ. Mais ce dernier se tourne à nouveau, la scrute un moment avant de lâcher promptement :
« - J’ai l’âge d’être ton père et tous les hommes survivants sont pas QUE des enfoirés.

Ce qui a le don de la faire rire, un rire froid et moqueur qu’elle ne peut contenir. Putain s’il savait. Néanmoins, son sourire s’efface de sa bouille désabusée dès qu’un mugissement plaintif se fait entendre, celui d’un chien affamé. Cela lui rappel alors une question qu’elle s’était bien souvent posée. Les animaux peuvent-t-il être contaminés ? Elle ne le sait pas, et n’y tient vraiment pas. Tuer un animal lui semble impossible, à l’opposé des humains zombifiés. L’ordre du black résonne dans l’air, sec et autoritaire. La brune entrouvre ses lèvres humides avant d’embrasser la paysage du regard, la nuit tombe déjà. Bouger ? Qu’il fasse ce qu’il veut ! Mais alors qu’elle tourne les talons, elle entend le bruit d’une portière qui s’ouvre. Celle du côté passager.
- Mais qu’est-ce qu’il fout … Murmure-t-elle en s’approchant lentement, contournant la voiture et, trop curieuse pour décamper.
- Allez grimpe, faut pas trainer là. Presse-t-il nerveusement.
- Ma voiture est de l’autre côté du garage, je peux p … Mais avant qu’elle n’achève sa phrase, il continue.
- Deux règles, on ne fume pas dans la caisse, y’a des explosifs derrière et on ne critique pas la musique. OK ?
Il continue son monologue alors qu’elle s’appuie d’une main contre la portière, ne détachant pas ses yeux d’un bleu de glace des siens. Et alors qu’il prononce les mots ‘ eau et bouffe’, son instinct affamé lui cri de grimper dans cette caisse. Une moue peu convaincue et trois coups d’œil à l’horizon plus tard, Ackermann est déjà à l’intérieur. Ce qu’il y a de pratique dans cette foutue apocalypse, c’est que vos valises sont continuellement sur vous, et incroyablement légères… Et alors qu’elle claque la portière tout en s’accrochant à son sac, le black démarre en trompe, faisant vibrer l’atmosphère soudain bien trop calme. Le silence règne, et Fever ne le brise pas. Au contraire, elle en profite pour songer à son choix précipité. Elle sent au plus profond d’elle-même que c’est une erreur qui peut lui coûter cher. Pourtant, elle a envie de croire à nouveau, croire en quelqu’un. Avoir une étincelle d’espoir.
« Je m’appelle Lewis… Lewis Closlow et je viens de loin. Et toi ?
La brune squelettique tourne sa bouille blasée vers lui, le jaugeant de la tête au pied alors qu’il se concentre sur la route. Et dans un soupire d’ajouter.
- Je m’appelai Fever … Fever Ackermann. Mais ça, ça n’a plus aucune importance …
Un sourire faible est fatigué lui échappe avant qu’elle n’achève avec un rire étranglé.
- Et crois-moi, t’es loin d’avoir le double de mon père. Sinon, t'aurais du souci à te faire. Enfin pour ce que j’en sais.
Nouveau silence. La brune se racle la gorge, appuyant son coude contre le bord de la fenêtre avant de mordiller ses lèvres.
- Hum … Le type qui voulait me violer aurait pu être mon grand-père. Sache juste ça, qu’on soit fixé. Hum ? Commence-t-elle avec un clin d’œil. On doit avoir quoi … Cinq ... Six ans d’écart ? Au plus, sept. C’est tellement insignifiant … Comme tout.

Sur ces dernières paroles rejetées d'une main lasse, elle tourne son minois vers la fenêtre, fixant nerveusement le paysage sinistre et abandonné. Oui, qu’il sache juste ça, car Fever n’a vraiment plus le temps d’être considérée comme une pauvre gamine. Oui, désabusée, Fever l'est complètement, et plus rien ne semble pouvoir changer cela ...

- Ah. Et j'adore les kings of leon ! Qu'est-ce que tu crois ! Fini-t-elle sans détacher son regard de la fenêtre. Poing contre ses lèvres.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann [flashback] Dry and Dusty - Fever J. Ackermann Icon_minitimeDim 6 Jan - 17:58



Je roule, le bruit de la voiture est moindre, mais attire l'attention de quelques walkers dans la ville, qu'ils courent ses salopards, ils ne me rattraperont jamais. Je me présente, pour tenter de calmer ses peurs infantiles, oui je l'ai un peu embarqué de force c'est vrai, mais au final je sais pas trop ce qui m'a prit. M'encombrer d'une gosse geignarde, qui a le profil d'une sociopathe bouffeuse de graines. Je sais pas, sa détresse a retentit en moi, ou un truc du genre, je suis pas vraiment philosophe, ni intellectuel, donc on va juste se dire que quand elle sera en sécurité, je reprendrais ma survie de solitaire. Un temps au côté d'elle, qui a l'air de savoir se servir d'un flingue et de ses poings, y'a pire ici bas. Elle se présenta à son tour, je sentais son regard sur moi, mais je ne tournais pas la tête. "Fever... comme la fièvre du samedi soir, tes parents étaient des fans?" J'avais dit ça sans réfléchir, je m'en voulu en fait, d'une chose anodine comme ça, en ressortait souvent la douleur d'une réalité qui nous a tous bouffé un peu. Ses parents devaient être morts pour qu'elle traîne toute seule ici. "désolé pour..." Je ne terminai pas ma phrase, je pense qu'elle comprit le pourquoi de mes excuses. "j'ai tendance à oublier qu'on en a tous chier." Puis je l'écoutais me parler de son passé sombre, une tentative de viol, putain ça me fou les nerfs se genre de choses. A croire que le monde n'est pas assez devenu dingue! non on continue dans la même veine, en pensant que nous êtres humains doté encore de conscience on peut revenir à l'état de sauvage. Bordel, y'a des balles qui se perdent! Je tournais la tête vers elle, réceptionnant son clin d'oeil. "Y'a des enfoirés partout Amour, le viol existait avant, j’aurais juste penser que les enfoirés se concentreraient sur les walkers et pas sur ceux de leur race."
Je métouffais avec ma salive. Cinq ans d'écart?! Je la regarde, haussant un sourcil. Elle a rêvé je crois. "amour, c'est gentil à toi de me rajeunir, mais j'ai pas 20 piges! Loin de là même."
Elle balaya de sa main squelettique ma phrase et se concentra sur l'extérieur. Elle se remit à parler, concernant la musique et là elle réussit à me faire sourire, marrante la gamine. Un temps de silence avant que je ne reprenne, titillé par la curiosité. "non sans déconner, tu as quel âge? Et tu viens d'ou? "
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