A new beginning - feat. Mason
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Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose

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A new beginning - feat. Mason

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Emily C. Foster

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MessageSujet: A new beginning - feat. Mason A new beginning - feat. Mason Icon_minitimeJeu 22 Fév - 23:51

A new beginning
Ma route se ferme pour de bon, n'est-ce pas ?
Mason & Emily
Un sifflement lourd tournait dans ma tête alors qu’un goût bien particulier s’invitait dans ma bouche, tout cela suivi d’une petite douleur profonde. L’escalier que je montais était tout aussi pourri que ce monde. La marche s’était effondrée sous mon poids, me piégeant comme une idiote. Mon front cogna violemment sur les marches un peu plus haute, ce qui ne loupa pas de me mordre la lèvre jusqu’au sang. Seule, perdue et presque sans défense. J’avais enfin retrouvé mon frère qui semblait presque pouvoir faire semblant d’apprécier le fait que je sortais avec son meilleur ami. Presque. Tout s’était effondré dans un souffle. J’étais retournée sur nos pas, je ne les avais pas trouvés, ni l’un, ni l’autre. Le pire me taraudait l’esprit. Sans doute étaient-ils restés. Sans doute étais-je encore la survivante de fortune. Celle à qui on ne donne aucune chance et qui défis avec insolence les statistiques. J’aurais aimé mourir avec eux. Ils étaient mes dernières raisons de vivre. Alors, je mentirais si j’affirmais que la pensée fugace de rester coincée sans rien faire ne m’avait pas traversé l’esprit. A quoi bon se battre maintenant ? Mais mon instinct de survie m’hurler de ne pas en venir aux larmes maintenant.

Une profonde inspiration s’imposait. Il fallait que je me sorte de ce guêpier. Au moment même où je posais mes mains à plat sur ce qui semblait être une planche plus solide, je sentis que ma jambe ne ressortirais pas totalement indemne de cette expérience. Je sentais que la gravité était étrange, comme si tout tournait autour de moi. J’eus peur d’y laisser les maigres ressources qui se trouvaient dans mon estomac. Comment Théodore appelait cela déjà ? Un risque de commotion si je ne me trompe pas… Comment on s’en sortait si cela arrivait pendant l’apocalypse ? Dans mes souvenirs, il était passé à une autre leçon pour ne pas avoir à répondre à cette question. Mais il n’était pas question de commotion dans mon état, simplement de fatigue et peut-être une arrière-pensée d’abandonner le combat.

Une fois enfin sortie de cette affaire, je n’avais qu’une longue lacération sur la jambe dû au bois. D’un soupir, j’admirais les dégâts et prenait dans mon sac à dos un vieux t-shirt – qui était à mon frère normalement – et en improvisait un bandage. Inutile d’attirer certains rôdeurs à moitié morts. Souhaitant descendre finalement de mon piédestal moisi, je me rendis compte que ma cheville ne souhaitait plus supporter mon poids et qu’elle me murmurait d’arrêter d’appuyer dessus avant qu’elle n’abandonne de me soutenir une bonne fois pour toute. Clopinant comme une idiote qui oubliait qu’une chute était loin d’être la pire chose qui pouvait m’arriver, j’arrivais vers ce qui semblait être la salle à manger de cette maison. Je ne pouvais décemment rester ici. L’endroit était trop à risque par le bruit que j’avais commis et mon sang qui s’égouttait encore sur les marches n’étaient pas du meilleur augure.

Je me souvenais de la toute dernière fois où j’avais fuis sous un coup de tête. Cela m’avait permis de rencontrer Théodore, je n’étais alors qu’une adolescente, presque adulte, mais pas encore. Seulement je le savais, mon vieil ami et professeur ne pourrait venir à mon secours cette fois. Peut-être que lui aussi s’était évanoui dans la nuit. Je me surpris moi-même à laisser glisser quelques larmes alors que je marchais dorénavant dans ce quartier. J’ignorais le nom de la ville, je m’en moquais. J’étais perdue, semblable à ces mangeurs de chairs. Ma seule raison de vivre était de survivre, sans but, tout comme eux. J’avais envie d’hurler le prénom de celui que j’avais aimé, de crier celui de mon frère… Mon instinct me rattrapa une nouvelle fois.  

Essuyant d’un revers de la main mes yeux, j’en aperçu d’abord un premier qui déambulant à peu près de la même démarche glamour que la mienne. Puis un second… Il ne m’en fallait pas plus pour comprendre que les problèmes venaient me rattraper. Le seul ennui ? D’habitude je me cachais en hauteur, mais cela risquait d’être compromis par mon récent handicape. « Merde… » Le mot était lâché par mégarde, mais il était bien là, alors que j’apercevais de plus en plus de nouveaux amis qui ne semblaient pas bien accueillant. Ou peut-être trop… Crier au secours aurait été surfait, ça n’aurait fait que les exciter. Je m’approchais alors d’un arbre qui semblait assez solide pour essayer d’y grimper, maladroitement et sûrement de façon bancale. Je ne m’apercevais même pas qu’à ma droite, un rôdeur n’était qu’à quelques mètres de pouvoir attraper ne serait-ce que ma jambe, ou peu importe quel bout de moi qui dépassait.




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Mason Pope

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MessageSujet: Re: A new beginning - feat. Mason A new beginning - feat. Mason Icon_minitimeDim 25 Fév - 13:36

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Les deux frères, ils sont sur le point de se prendre la tête. En réalité, ils sont déjà en train de le faire, mais si les minutes continuent à être si difficiles que ça, ils finiront par en venir en main. Pourtant, ils sont tous les deux d'accord sur le fait qu'ils n'ont rien fait pour se mettre dans un état pareil. Ils sont seulement à bout. Parce que ça fait deux jours qu'ils sont enfermés dans cette petite voiturette, aussi immonde à l'extérieur qu'à l'intérieur. Si Pope refusait de poser les mains sur le volant, c'est parce qu'il était tellement collant que ça irritait sa petite beau fragile. Bien que son frère s'amuse de voir Pope si maniéré, alors qu'il n'a pas peur d'être recours de boyaux, il doit admettre que cette voiture le met aussi hors de lui. S'ils avaient pu trouver autre chose pour se déplacer, vous pouvez être sur qu'ils se serraient débrouillés autrement. Mais les années font que les moyens de locomotions sont bien plus difficile à trouver. Alors lorsqu'ils ont quelque chose, il le garde. Même si la dite voiture fait un bruit si phénoménal, qu'à cause de lui, une dizaine de zombis les suivent. Si au départ, ils avaient suffisamment d'essence pour rouler rapidement, si la voiture était plus ou moins en bon état… ce n'est pas le cas aujourd'hui. Le moteur a chauffé, il a commencé à perdre de la puissance : donc de la vitesse. Depuis maintenant quinze kilomètres, Finn n'arrive pas à dépasser les quinze kilomètre heure. De telle façon que la petite troupe de rôdeurs parvient à les suivre, même s'ils restent tout de même à bonne distance. Pope les regarde dans le rétroviseur, alors que son fusil est posé sur ses genoux. Ressortant par la vitre ouverte, comme son bras qui finit par lâcher la bouteille de bière fraîchement vidée. Ils se mettent immédiatement à rire, lorsqu'ils voient un rôdeur perdre l'équilibre sur cette dernière, et tomber comme une mouche morte sur le sol. Si la vie était belle avant, la noirceur est un moyen comme un autre pour rigoler aujourd'hui. Ça, jusqu'à ce que le moteur s'arrête définitivement. En haut d'une légère pente, la voiture continue de rouler lentement sans émettre le moindre bruit. Seul le nuage sombre qui s'échappe de la carrosserie montre leur passage. Finn enclenche le frein à main. Détourne son regard vers son frère.

« - On va d'voir continuer à pied. »
« - Tant mieux, on était pas discret avec cette merde toute façon. » Pope fait claquer sa portière. Son avant bras se pose sur le toit de la voiture, comme si elle n'était pas dangereuse. « Faut trouver un truc pour emmener nos trucs. » D'un signe de tête, il montre la maison à une centaine de mètres. « Tu t'en charges ? »

Si Pope avait dévié son regard de la maison, pendant que son frère s'y dirigeait, il n'avait alors pas vu cette fille tenter de grimper dans l'arbre. Il avait ouvert le coffre de l'automobile pour regarder la dizaine de sachets de plat préparés sous vide, qu'ils avaient trouvé dans une usine à quelques kilomètres. Les bouteilles d'eau qu'ils ont réussi à remplir à une source en amont, les munitions qu'il leur reste. Tout comme les dernières boîtes de médicament appartenant à Finn. Ils se savent chanceux d'avoir autant de provisions, mais ils savent aussi qu'ils travaillent dur pour y parvenir. S'ils sont correctement installés dans cette apocalypse, c'est qu'ils sont faits pour y vivre. Lorsqu'ils redressent le visage, Pope se rend compte que les zombis qui étaient en train de les suivre, se sont dispersés. Quelques uns se sont rendus dans les bois, d'autres s'approchent de la maison analysée par Finn. C'est en plissant les yeux qu'il distingue enfin la silhouette de son frère : en train de se battre au poignard pour faire tomber des rôdeurs s'agglutinant autour d'un arbre. Ni une, ni deux. Pope installe correctement son arme sur le toit de l'automobile pour y prendre appui. Il colle son œil à la lunette à vision précieuse, puis appui son doigt sur la détente à plusieurs reprises. Chacune de ses balles atteint la cible : les rôdeurs sont rapidement à terre. Si les coups de feu ont été répercutés sur la plaine, d'autres rôdeurs vont approcher. Enlevant son attention de son arme, Pope se redresse tout juste à temps pour voir un corps tomber de l'arbre et atterrir directement dans les bras de Finn.

Ne sachant à quoi s'en tenir, Pope a laissé la voiture et les provisions là. Même son fusil est resté sur la voiture, il s'est mit à courir à toute vitesse dans la direction de son unique frère. Pensant qu'un rôdeur était tombé pour s'en prendre à son frère, il s'est précipité vers la scène. Mais lorsqu'il arrive, poignard en main, ce n'est pas un décharné qui s'en prend à son frère. Finn se redresse pour en venir en aide à une jeune femme ; les cheveux bruns collés à son visage à cause de la peur. Elle semble être mal en point, fatigué, épuisé. Leur contraire parfait.

« - Putain, va chercher la trousse de s'cours ! » Si Mason ne réagit pas, ses yeux entrent vite en contact avec la cheville ensanglantée de l'individue. « Elle s'est prit une balle, vite ! »

Sans attendre, Pope est reparti vers la voiture. En attrapant la trousse de secours, il a refermé le coffre. Il a récupéré son fusil après avoir rangé son poignard à sa ceinture, puis a fermé la voiture à clé pour que personne ne puisse l'ouvrir. Lorsqu'il revient, toujours en courant, Finn a enlevé la chaussure de la fille sans lui demander son avis. Médecin dans l'armée, il sait exactement ce qu'il fait. Finn voit bien que la balle a traversé ta peau, qu'elle n'a fait aucun dommage à tes os ou même important. Simplement, tu saignes à cause de se trou qui a été formé au parfait endroit pour que ça ne soit pas condamné à t'emmener avec les morts.

« - Je t'ai pas vu, » dit simplement Pope en regardant son frère désinfecter la blessure au milieu de tous ces rôdeurs à terre. « désolé. »
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MessageSujet: Re: A new beginning - feat. Mason A new beginning - feat. Mason Icon_minitimeDim 25 Fév - 22:49

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Mason & Emily
On s’est déjà tous retrouvé dans ce couloir, long, interminable et noir. On en regardait le plafond, ne sachant s’il fallait le supplier de s’ouvrir ou au contraire, qu’il se ferme une bonne fois pour toute. Alors que ma décision était pratiquement prise sans idée de revenir en arrière, le plafond s’est soudain ouvert. J’aurai aimé que ce soit toi Tommy. Je ne pouvais m’empêcher de penser à toi et de prendre de plein fouet tous mes regrets. Le destin aurait-il été moins cruel si je t’avais rejoint sans me plaindre sur le fait que tu n’étais pas d’accord sur mes choix de vie ? Avoir retrouvé mon frère pour le reperdre à nouveau était quelque chose qui brisait mon cœur de mille façons différentes. Je ne pouvais comprendre ou encaisser tout ça sans me demander pourquoi. Mais on était arrivés là et sans corps, sans rôdeur, l’espoir n’était pas totalement mort de revoir son sourire un jour. Seulement dans ce monde sans foi ni loi, il était inutile de préciser que pour le moment, je m’estimais toujours en grand danger. Les hommes étaient parfois bien plus cruels que les morts. Mes dents manquantes au fond de ma bouche ne faisaient qu’en attester. Cette folle m’aura appris des choses effroyables, comme elle m’en a fait subir aussi. Alors maintenant, quand une personne inconnue me tendait la main, je me méfiais d’autant plus. Bien que ma situation ne pouvait, très clairement, pas me le permettre.

Par miracle, je parvenais à aller contre la douleur de ma cheville et de ma jambe pour monter. Deux larmes glissèrent sur mes joues à cause de l’effort, mais aucun cri ne sortait. J’étais capable d’assumer plus que de raisons la douleur. Ce qui m’avait toujours le plus atteint, c’était la douleur psychologique et je ne faisais que plier sous son poids en me retrouvant une nouvelle fois seule dans cet enfer. D’un regard vitreux, je les voyais s’intéresser à leur nouvelle proie : moi. J’étais totalement paralysée, incapable de réagir et je suppliais au fond de moi que ma mort soit rapide et avec le moins de douleur possible. C’est ainsi que je ne vis même pas l’homme qui avait eu pitié de la médiocre survivante que j’étais. J’avouais sans peine que je n’avais plus mes armes. J’avais oublié mon sac à dos dans cette maudite maison. Un oubli qui montrait presque une tentative de suicide dans le fond. Pourtant ce n’était clairement pas mon genre. Mais cela démontrait ma baisse de motivation à continuer à me battre en l’état. Bodie parviendrait presque à me manquer. Oui, j’en étais arrivée jusque-là. Le regard de Graham me parvint en mémoire, comme un soubresaut, comme un appel de le suivre là où il était sûrement maintenant. J’avais une haine inconditionnelle qui se pointait contre ces bombes qui m’avaient enlevés le peu qui me restait. Mes êtres chers. Mes dernières raisons de vivre.

Soudain, mon souffle fût coupé. Une douleur tellement vive me traversa d’un coup ce qui me fit lâcher prise immédiatement. J’aurais au moins apprécié être épargnée d’une telle douleur. Je ne compris même pas que quelqu’un était venu à mon aide. Un grognement du fond de la gorge m’indiqua que la douleur était toujours là, mais que je me remettais à respirer. Apeurée et le visage livide, je ne pouvais que remarquer les corps sans vie étalés tout autour. Vraiment sans vie, sans mouvement. Mon premier réflexe aurait été de repousser immédiatement l’homme qui m’avait pourtant secouru, pourtant je ne fis rien, le laissant faire. Il hurla quelque chose à un second homme alors qu’un petit cri me fût arraché quand il retira ma chaussure. « Je suis foutue. » murmurais-je en voyant le sang. Je le savais déjà. Ma cheville était déjà bien amochée, mais là… Je n’avais strictement plus aucun espoir de survie. La seule chose qui me faisait tenir seule et en vie c’était mon agilité. Ma mort serait donc longue dans le couloir de ma mort, parce que je ne savais pas quand elle surviendrait, mais maintenant elle était certaine.

La voix du second homme me parvint néanmoins et mon regard se posa soudainement sur lui et il prit pour les absents. Pour ceux avec lesquels je n’avais pas pu mourir. Pour ceux dont je me rendais compte de l’absence. « Tu aurais dû viser la tête. » crachais-je de façon vociféré. Posant une main sur mon front, tâchant de dégager mon visage de mes cheveux, je posais une main sur le bras du premier homme qui pensait pouvoir me soigner. « On n’est plus dans le monde des bisounours. Utilisez cette trousse pour des personnes qui peuvent être sauvées. Ce n’est pas mon cas. J’étais déjà fini avant la balle dans le pied… Je m’étais tordue la cheville. » Je n’étais pas un monstre, au cas où l’homme qui m’avait tiré dessus avait une conscience, je ne voulais pas qu’il porte en lui le poids de ma mort. « Réfléchissez… Qu’est-ce que l’on fait si un cheval ne peut plus marcher ? » Je me souvenais avoir posé une telle question à Théodore et je me souvenais aussi d’avoir compris la réponse par son silence et son regard. « De toute façon, j’ai dû mal à comprendre pourquoi vous prenez le temps de m’aider sans vouloir être désagréable… » Oui, les personnes fréquentables s’étaient faites plus que rare à mes côtés. Cependant, je me souvenais des personnes qui en sauvaient d’autres seulement dans le but de pouvoir récupérer un butin, profiter de la faiblesse d’autres survivants. Là, cette fois, je n’avais clairement pas à mentir. « Je suis seule depuis les bombes et je n’ai rien de spécial, je ne suis même pas bonne pour défendre qui que ce soit, même pas moi. Je n’ai rien à offrir en échange. Je suis comme eux… Mais j’ai l’air encore vivante, c’est tout. » Tout résultait de cela, je marchais à la même vitesse que les rôdeurs désormais. Seul mon cœur qui battait dans ma poitrine me différenciait d’eux. Il était inutile de poursuivre le contact avec ces étrangers. De toute façon j’étais morte. Bien que peut-être plus tard, juste avant mon dernier souffle, je reconnaîtrais que reparler à un véritable humain avait été plaisant.





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MessageSujet: Re: A new beginning - feat. Mason A new beginning - feat. Mason Icon_minitimeLun 26 Fév - 19:08

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Les deux frères ont échangés un long regard, pendant tout le monologue. Puis, si Finn s'est concentré sur ta blessure sans faire attention à tes propos délirants, Mason a posé ses yeux sur ton visage. Dans tes yeux, il retrouve le vide qu'il avait aperçu dans ceux de Fany. Lorsqu'à cause de sa blessure à la jambe, elle s'était faite mordre. Elle qui avait tant de joie de vivre, qui était faite pour survivre à cette apocalypse, avec tous les défauts qui faisaient d'elle une parfaite survivante. Elle avait tout perdu en quelques heures, même l'étincelle de vie dans son regard. Non, Pope se met à plisser des paupières lorsqu'il se perd dans ses souvenirs. Sa langue passe sur sa joue, formant une légère boule sur cette dernière. S'il ne sait quoi dire, s'il ne sait pas quoi faire… c'est parce que la dernière fois qu'il avait vu sa chérie tant désespérée, il s'était simplement contenté de creuser sa tombe. Sous ses yeux, parce qu'elle voulait absolument voir l'endroit où elle passerait le reste de ses jours. Pope, quoi qu'il en dise, quoi qu'il fasse, est toujours hanté par cette image. La profondeur et la tristesse de tes yeux l'ont replongé dans cet abysse quelques secondes.

« - Si j'avais un cheval blessé, j'l'aurais donné à manger à mes hommes. » Répondit le plus âgé, tenant toujours son arme. « Mais y a rien à manger sur toi, alors tais-toi. »
« - Il dit juste que tu vas t'en sortir. » Finn lance un regard en biais à son frère. Panse la blessure à l'aide d'une compresse, et d'une bande qu'il a déjà utilisé plusieurs fois. « Si t'as envie de mourir, fais-le. Mais ça ne sera pas de notre faute. »

Parce que, malgré les nombreux faux pas qu'a fait Pope, il ne veut pas retomber dans ses retranchements sombres. Alors, sauver une personne qu'il a lui-même blessé est une obligation. S'il n'est pas capable de le faire, il est capable de nourrir, d'abreuver, et d'apporter la sécurité. Contrairement à son frère, Mason n'est pas un garçon qui s'ouvre facilement. L'apocalypse a fait de lui un garçon réservé, qui ne fait pas attention à ce que les autres peuvent penser. Tant que l'humanité survie, c'est tout ce qui compte à ses yeux. Ses yeux te quittent enfin pour pouvoir regarder l'horizon. Sa main se lève, cache le soleil qui lui donne cette si douce sensation de chaleur. Il surveille la voiture, mais pas seulement. Hors de question que quelqu'un vienne les dépouiller. Si Pope a réussi à s'en sortir indemne jusque là, il ne compte pas tomber pour avoir sauver une unique femme.

« - On devrait se dépêcher, Finn. » dit-il en replaçant la bandoulière de son arme, sur son épaule. « Faut qu'on trouve un abris, et sans la voiture... » Pope te regarde lourdement, pour te faire passer un message. Mais il n'hésite pas à continuer pour être sur que tu l'ai reçu. « … on va avoir du mal à la transporter. »
« - Faut trouver un endroit correct, isolé, pour les prochains jours... » Si Finn remet doucement la chaussure à ton pied, c'est pour comprimer plus la blessure et l'empêcher de saigner. Il force, même si tu as mal. «  ça devrait finir par aller mieux, si elle ne fait pas d'effort. »

Finn se relève, et ils se mettent tous les deux à te regarder. Longtemps, mais le médecin finit par se tourner vers son frère. Il se met à parler de toi comme si tu n'étais pas là, mais n'est pas hostile. Il explique simplement qu'il ne peut te recoudre ici, les risques d'infections au sang de rôdeur sont trop importants. Finn dit aussi qu'il a de quoi faire tout ça, le désinfectant ne manque pas : c'est certainement la seule chose dont ils ne vont pas manquer de suite. Si les médicaments partent vite, ils ont réussi à éviter pas mal de blessure futiles depuis la tombée des bombes. Mason hausse les épaules, donne son arme à son frère. S'il est le meilleur placé pour regrouper les civils, et leur obtenir ce dont ils ont besoin, c'est pourtant Finn qui sait les gérer et prendre soin d'eux.

« - J'm'occupe de la porter, toi, trouve ce qu'on est venu chercher. » Sans demander la permission, Pope se penche et vient prendre la fille dans ses bras. Un sous ses coudes, l'autre dans son dos. Il la regarde quelques secondes, la reluque presque, avant de dire. « Madame est servie, on peut y aller ? »

L'emmenant à la voiture, et la dépose sans délicatesse sur le capot de la voiture qui a arrêté de fumer. Le militaire remonte son pantalon, puis plisse un œil en voyant son frère revenir en faisant rouler une brouette. Pope soupire, penche la tête en arrière. Finn clame qu'une autre est au fond du jardin, il dépose la première et retourner la chercher. Si Pope ne prend pas le temps d'écouter si tu as quelque chose à dire, il s'empresse de vider le contenu du coffre dans la brouette. Elle est plutôt bien remplie pour deux simples survivants. Heureusement, ils savent comment faire pour garder le maximum de provision. Pope ferme alors le coffre, et revient se poster devant toi tout juste à temps pour voir Finn lâcher l'autre brouette. Écartant les bras, Pope te présente l'engin comme si c'était la nouvelle voiture à la mode. Il sourit, l'approche un peu plus de la fille.

« - De l'aide, princesse, pour monter dans votre carrosse ? »
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MessageSujet: Re: A new beginning - feat. Mason A new beginning - feat. Mason Icon_minitimeMer 28 Fév - 23:02

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Mason & Emily
« Ce n’était pas l’avis d’un survivant que j’ai dû fréquenter à une époque. » Lançais-je sèchement. Son prénom m’échappait, mais cette menace muette de nous deux vivants sous le même toit me restait. Personne ne semblait savoir à part moi, dans cette maison. Mais si je l’ouvrais, il l’ouvrait aussi sur ma personne. Il était complètement malade. Cannibale, je l’avais rencontré quand cette folle voulait me faire passer pour sa sœur. Elle lui livrait des camps sans défense à lui et son groupe, simplement pour obtenir ce qu’elle désirait. Alors le recroiser dans cette nouvelle vie avait été plus que dérangeant. Il aurait pu faire savoir aux autres que je n’étais pas si sans défense et on aurait pu me demander de torturer ou de mutiler quelqu’un pour la survie du groupe. Ce que je me refusais de faire. Ce que j’avais appris était une tragédie, je n’avais pas à utiliser ce genre de monstruosités. Néanmoins ce que j’affirmais était vrai. Cet homme aurait grignoté mes os, peu importe que je ne sois pas grasse. Bien sûr, les mots du second frère m’étaient aussi venus aux oreilles, mais ceux-là me paraissaient curieusement plus durs. Ce n’était pas une question d’envie, envers et contre tout, le suicide me révulsait, même si je comprenais les raisons de mon père suite à sa morsure. Je ne sus que répondre, j’avais soudain une boule dans la gorge. Il avait réussi à me faire taire d’une étrange façon. Malgré le fait que j’eus toujours cette pensée que la vie des autres auraient été plus simple s’ils n’avaient pas dû veiller sur moi.

Machinalement, je faisais non de la tête sans m’en apercevoir. A croire que le schéma se répétait inlassablement. Ce n’était pas moi qui payait, du moins, pas directement. Les autres mourraient au moment où je les aimais le plus. Un profond vide envahissait mon cœur et il était affreusement douloureux. Je ne voulais pas connaître ces deux hommes. Je ne voulais pas m’apercevoir qu’ils pouvaient être sympas. Je ne voulais pas prendre le risque de m’attacher à eux. Je ne voulais pas prendre le risque qu’ils finissent par m’apprécier. Je ne voulais plus perdre qui que ce soit, surtout pas pour la survivante étrange que je faisais. Alors que le sous-entendu était lourd et que j’avais toujours ma répartie perdue alors que celui qui pensaient mes plaies affirmaient presque que je voulais mourir, je ne parvenais même pas à dire non à cette idée saugrenue de me venir en aide.

De toute manière, il semblait très clair qu’ils allaient se passer de mon avis. Ils parlaient de moi à la troisième personne. Alors j’allais devoir être plus fine, plus maline, même si je n’allais pas partir en douce, ce serait enfantin et puéril. Je ne réagissais même pas quand ma chaussure fût remise, je savais que la douleur serait moins pénible plus tard. Je comptais d’ailleurs marcher. Je n’étais pas sans jambes, fallait pas exagérer.  Je ne les écoutais que d’une oreille, je réfléchissais moi-même, sachant que je me condamnais en ne saisissant pas l’occasion. Mais non, je n’avais pas le droit de condamner de nouveau des vrais survivants pour vivre quelques mois de plus. Surtout que dans mon état, je ne servais vraiment à rien. Je n’avais strictement rien à apporter sans mon agilité. Puisqu’il était parfaitement exclu que je fasse ce que je savais faire malgré moi : torturer.  

Se faire porter devenait le comble. Mais que dire ? La répartie me venait enfin, bien que je lui lançais un simple regard en travers quand il se mit à me porter. Il pensait vraiment que je ne tenais pas sur mes jambes ? J’avais beau avoir extrêmement mal, je supportais et j’allais poser ce foutu pied à terre, peu importe ce que ça me coûterait. Bien que je m’imaginais déjà vomir par terre sous la force de la douleur ou même tomber dans les pommes. Il fallait simplement que je ne le fasse pas devant eux, même si ça risquait fort de se produire un peu plus tard et personne ne pourrait m’aider après. Mais c’était du chacun pour soi maintenant, il fallait être totalement dépourvu d’intelligence pour aider la première venue. Etre lâchée comme un sac à patates sur le capot me décide à intervenir, tant pis si dans moins d’une heure je le regrette. Je ne me préoccupais plus du tireur fou ou de celui qui avait les mots qui faisaient mal, je regardais le soleil. Lui, il n’avait pas changé. Il restait constant et berçait ce monde d’un espoir chaleureux. Je repensais à cette insouciance que j’avais pu avoir, quand seule la nuit pouvait me faire peur. Quand la seule menace était les vivants, et encore, certains vivants uniquement. Mes oreilles trainaient néanmoins et en entendant tout ce qu’ils débarquaient du coffre, j’avais en tête qu’ils avaient bien de la chance d’être tombée sur moi plutôt que sur Tommy ou que sur Graham. On ne parlera même pas d’un éventuel duo pour dépouiller les deux autres.

Me brûlant la rétine depuis pas mal de temps déjà, je descendais mon regard émeraude sur celui qui avait la gâchette facile.  « Trop aimable. » Descendant sans une grimace que je masquais au mieux, je m’appuyais sur mes deux pieds en essayant de taire la douleur qui m’envahissait. Mine de rien, je m’étais peut-être légèrement surestimée sur ce coup là. « Personne ne va te punir parce que tu m’as tiré dessus. Mon seul plus c’était le fait que je me faufilais partout et que je sais où trouver les cachettes secrètes des survivants qui ont fui les lieux de leurs dernières cachettes. Je n’ai rien à donner et on n’est plus au temps où certains avaient encore le don de tendre la main. Je ne suis qu’une bouche de plus à nourrir et tu ne me connais pas, je pourrais très bien vous tuer dans votre sommeil. Ne soyons pas ridicule… On sait comment se finit l’histoire, vous souhaitez seulement avoir la conscience tranquille. Je vous la donne en vous épargnant des ressources et peut-être quelques mois à me baby-sitter. Les autres qui s’y sont risqués ont tous passé l’arme à gauche. Au cas où t’aurais besoin d’un argument de plus pour comprendre que je ne suis pas un atout. » Faisant deux pas en avant comme si je prouvais que j’allais très bien, je ne lâchais pas son regard. Croisant les bras sur ma poitrine, j’étais bien contente de ne pas être tombée en arrière… Ou de ne pas avoir déjà hurlé. « Tu en as vu d’autres des comme moi, je me trompe ? Mais vous n’êtes que deux. Sauvez ceux qui peuvent vous aider à reconstruire quelque chose. Arrêtez de perdre votre temps à sauver les souris comme moi. » Me tournant vers la voiture, j’y posais deux doigts qui caressaient la peinture qui avait connus des temps durs. « Par ailleurs, si vous n’en voulez plus, je l’utiliserais comme couchette cette nuit avant de repartir de mon côté. Deal ? Ce sera pour la balle dans le pied… » Heureusement pour moi, le mensonge était une technique que je maîtrisais habilement, surtout si je pensais que c’était indispensable. En réalité, je sentais bien que mon pied ne me tenait plus. Il fallait simplement que je leur tape assez sur le système pour qu’ils me laissent sur le carreau. Je trouverais bien un moyen de ramper quand ils seraient partis. J’aurais pu ajouter une phrase, mais je l’avais toujours trouver trop cruelle et elle ne me correspondait pas : on ne peut sauver ceux qui ne veulent pas l’être. Ce n’était pas mon cas, mais je ne voulais pas non plus infliger mon handicape à quelqu’un. Je l’avais avant qu’ils n’arrivent. Je ne voulais plus être égoïste et profiter des autres pour survivre. De plus je mettais montrée infecte, ce n’était pas vraiment comme ça que l’on partait bien dans un groupe. Alors si c’était pour entendre qu’on parlait de moi à la troisième personne tout le temps, ça risquait de me gonfler légèrement.






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MessageSujet: Re: A new beginning - feat. Mason A new beginning - feat. Mason Icon_minitimeSam 3 Mar - 13:53

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Quelqu'un a-t-il déjà tenté de les dérober ? Bien entendus. Mais si Mason et Finn ont encore tout ce matériel, c'est parce qu'ils ont été assez forts, et intelligents, pour savoir se défendre. S'ils paraissent bons, à te venir en aide de la sorte… aussi facilement, il ne faut pas les prendre pour des abrutis. Ils peuvent être impitoyables, ils n'ont pas peur de tuer des survivants pour rester eux-même en vie. Mason sait faire la différence entre un civil dans le besoin, et quelqu'un qui en veut à leurs atouts. Tu devrais te considérer chanceuse, mais à la simple expression de ton visage, les deux garçons savent bien que ce n'est pas le cas. Le tireur t'as regardé te lever, et il n'a pu s'empêcher de sourire en voyant la douleur remonter à la surface, sur tes traits faciaux. Bien placé pour connaître les femmes, leur courage, leur tempérament de feu, mais surtout leur engouement à surmonter la douleur, il se contente de croiser les bras. Attendant sagement que tu fasses preuve de vie, pour dire le fond de ta pensée. Il t'écoute, ne peut s'empêcher de regarder en coin son frère. Ce simple regard montre l'exaspération que tu leur apportes, mais ils ne peuvent faire disparaître les sourires qui se sont incrustés sur leurs lèvres. Depuis le temps, Pope en aurait presque oublié à quel point une femme peut-être chiante. Parce que Fany savait très bien l'être, encore une fois, il a l'impression de voir son reflet dans tes yeux.

« - T'es tout le temps aussi bavarde ? » C'est tout ce que le plus vieux trouve à répondre. « Non, parce que j'vais finir par te bâillonner si tu me soûles comme ça, tout le temps. »
 - Un point pour Pope. » Répliqua Finn, s'accoudant à la voiture. « Qu'est-ce qui te fait croire qu'on veut quelque chose en échange ? Si t'es tombée sur des enfoirés, pas de chance. Ne me mets pas dans ce panier. »
« - Peut-être qu'elle a raison, peut-être qu'on devrait la laisser-là. »
« - Peut-être qu'elle est juste paumée ? Si je t'avais laissé avec tes poivrots, tu serais d'jà mort. »
« - La ferme, Finn. »

Le médecin a coupé l'herbe sous le pied de Mason. Il décroise ses bras en remuant la tête de droite à gauche, comme pour faire partir ces paroles débiles. Piqué à vif, il se contente de te lancer un regard qu'il aurait dû lancer à son frère. Non, Pope n'est pas assez bien dans ses baskets pour savoir faire face à la noirceur qui a pu l'animer. Parce qu'il sent qu'elle est toujours présente en lui, tous les jours, il a peur de retomber dans les profondeurs abyssales de la puanteur de certains survivants. Il soupire, se contente de remettre correctement son arme sur son épaule, avant d'enfoncer une main dans la poche de son jean sale.

« - Tu sais cuisiner ? Tu sais récupérer du bois pour faire un feu ? Tu sais crier quand il le faut, et te taire quand les rôdeurs sont à nos trousses ? » Pope te regarde, comme s'il cherchait à voir dans ton regard de quoi tu es capables. Mais il ne te laisse pas le temps de répondre, qu'il reprend la parole, espérant que tu sache faire de courte tâche. Après tout, depuis le début de la fin du monde, ces choses sont devenues essentielles à la survie. «  Je prends les risques, Finn s'occupe du reste. »
« - C'est tout ce qu'on attend des passagers qu'on prend avec nous. » Finn hausse les épaules, te sourit, parce qu'il est le plus sensible des deux. « T'auras pas à te soucier du reste. »
« - Tu veux toujours rester dans cette voiture minable ? »

Le choix t'es offert une dernière fois. Les deux hommes ne t'offriront pas leur aide une autre fois. Pour bien montrer que tu as le choix, Pope se tourne pour attraper la brouette pleine. Il commence à marcher, lentement, pour s'éloigner de vous. Finn est resté à tes côtés, puis il a haussé les épaules. D'un signe de tête, il t'invite à les suivre. Alors, il se met lui-même à partir, tout en laissant son regard sur ta personne. Le médecin est bon, pendant que Mason est devant, Finn prend soin de toi. Si tu ne veux pas de leur aide, soit. Si tu veux venir, en marchant par toi-même, parce que tu veux montrer que tu n'as besoin de personne, soit. Mais ils ne peuvent se permettre de rester trop longtemps à découvert. Les mauvaises rencontres tombent lorsqu'on s'y attend le moins.
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Emily C. Foster

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MessageSujet: Re: A new beginning - feat. Mason A new beginning - feat. Mason Icon_minitimeDim 4 Mar - 1:46

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Ma route se ferme pour de bon, n'est-ce pas ?
Mason & Emily
Depuis le début de cette apocalypse, je n’avais été réellement mauvaise avec d’autres survivants pour de bonnes raisons. C’était la première fois que je me montrais injuste sans de raisons valable. Je me rendais peu à peu compte de ma stupidité apparente. Je pensais soudain que la mort probable de mon frère et de mon petit ami m’avait affecté bien plus que je ne le pensais. Dans l’ancien monde moderne, ça aurait été le bon moment pour consulter. Il me semblait aussi que comme l’un d’eux allait le relever, ils étaient peu bavard et que je l’étais trop. J’allais l’impression d’être face à deux Pierce, mais je ne pouvais pas les juger. Et j’adorais Pierce, c’est lui qui n’avait jamais pu m’encadrer. Mais je n’avais pas envie de revivre l’horreur de Bodie. Devoir me taire. Devoir obéir. Ne pas pouvoir être moi-même, jamais… Parce que c’était la seule façon de rester en vie. Mais à quoi me servirais ma vie si je souffrais à chaque respiration ? Si j’avais peur qu’un soupir me fait mettre dehors par ces nouvelles personnes ?

Il me semblait que par le passé j’étais beaucoup plus pragmatique. C’était bien la première fois que je pensais par la fin plutôt que par le début. Sans doute à cause de mes nombreuses pertes. Je ne les connaissais pas. Ils ne me connaissaient pas. J’avais pensé par le passé qu’il fallait que je reste en vie par respect pour ceux qui avaient sacrifiés de leur temps pour m’aider. Qu’est-ce que je fichais au fond ? Je n’en avais aucune idée. Il était certain que j’avais une haine qui naissait à l’intérieur de mon être, mais ils n’y étaient absolument pour rien. Au contraire, il m’offrait une main ouverte. Tous ces événements m’avaient rendu instables. Ils étaient peut-être une chance pour moi de redevenir celle que j’étais au début de tous ces massacres. Peut-être. C’était mieux que de rester seule à compter les secondes, non ?

Parler. Parler. Parler. C’est ce qui gonflait le plus Pierce qui avait été militaire et je sentais bien qu’aucun d’eux n’aurait la patience de ceux qui me connaissaient d’avant. Ou encore la patience de Théodore parce que j’étais avide d’apprendre sur ce monde, sur tout. L’école me manquait terriblement. Le savoir, les livres, leurs odeurs. Cependant, après tout ce que j’avais vécu, il faudrait bien que je fasse cet apprentissage en fermant mon clapet. Pope ? Etais-ce son prénom ou son de famille ? Je n’en savais rien… Mais il était peut-être temps que je réapprenne à me comporter comme la jeune fille que j’étais et non prendre déjà le rôle de la carapace. Suite à la mort de mon père, je n’avais plus de raisons de craindre qu’on les tue dans leurs sommeils. Il fallait que je me fasse une raison. On avait tous de lourds bagages et j’avais de la chance qu’ils soient pourtant encore là. Finalement, la colère et mes sentiments en vrac que je ne maîtrisais absolument pas faisait remonter de l’ombre dans ma réflexion. Je regrettais tout le flot de paroles que j’avais pu débiter plus tôt. Le passé était le passé. La seule difficulté, ce serait de réussir à pleurer sans qu’on me voit. Depuis combien de temps étais-je seule ?... Je l’ignorais finalement.

Décidemment, celui qui avait soigné ma plaie était celui qui sortait les mots qui raisonnaient dans mon esprit. J’étais effectivement complètement paumée. Mais je n’aurais plus personne, jamais, qui me prendrait dans ses bras et pourra me dire que je peux me laisser aller cinq minutes. Plus jamais je ne connaîtrais de signe d’affection dans ma vie et ça me bouffait complètement. Je n’étais pas faite pour être seule ou jouer les dures à longueur de journée. J’avais besoin de quelqu’un qui m’apprécie malgré mes nombreux défauts. Mais tout ceux-là avaient trépassés. J’allais devoir grandir avec l’idée que je ne serais que tolérée par d’autres survivants. Finalement, c’était déjà mieux que rien. Il ne fallait pas que je continue à cracher dessus.

Alors qu’il venait de demander à l’autre de se taire, le tireur fou me lança un regard qui me rappela inéluctablement celui de Graham. Une étincelle brilla dans mon regard. Pas une bonne étincelle, celle qui ne faisait que me confirmer que mes sentiments retombaient et que je risquais de craquer et de lâcher une larme. Je ne pouvais décemment pas me le permettre. Mais ils me rappelaient tous deux, pour des raisons différentes, tout ce que j’avais perdu. Il me semblait toutefois qu’à ces mots à lui, à celui qui avait le tempérament de ceux avec qui j’avais vécu, les personnes que j’avais chéries malgré leur noirceur… Il me semblait que je n’étais pas une aussi mauvaise survivante quand je n’avais pas un trou dans le pied. La question m’était offerte, très certainement pour la dernière fois. S’il fallait user que de quelques mots, j’avais celui qui me trottait en tête. C’était encore le même qui me marquait dans l’utilisation de la langue. « Passager » murmurais-je avec un étranglement dans la voix. Il était là mon plus gros problème depuis le début. S’ils sauvaient des personnes, ils le faisaient peut-être donc à la façon d’un refuge. Dès que mon pied serait guérit, ils voudront reprendre leur route sans moi. Me laissant encore seule… C’était ceci que j’avais vraiment remarqué sans mettre le doigt dessus. S’ils n’étaient que deux, c’est parce qu’ils ne restaient pas longtemps avec les autres. Sans doute la raison de leur bonne survie. Il ne fallait donc pas que je m’attache, il ne fallait pas que j’établisse un certain confort à ne plus être seule. J’allais tôt ou tard être de nouveau livrée à moi-même.

Mes pieds ne me tiendraient pas, je le savais. Ma seule chance serait de mettre ma fierté de côté. De toute façon je m’étais montrée infecte et leur idée de moi ne devait vraiment pas être jolie. « La plupart des maisons sont en piteux états. Elles ont peut-être trop servies, mais les escaliers peuvent être mortels. J’ai oublié mon sac à dos dans celle au 14. J’étais sonnée et je n’ai pas pensé à récupérer mes affaires… Désolée pour mon comportement. Si je voulais dormir dans la voiture, c’est que je sens bien que je ne peux pas vraiment tenir sur mes pieds. » Seulement je n’osais même pas le soulever, de peur que la douleur soit encore plus forte après cet effort de rester poser dessus aussi longtemps. « Pourriez-vous m’aider un peu, s’il vous plaît ? »

Le passé était derrière. Je ne devais plus penser à Bodie, aux sauvages et encore plus aux cannibales. Je devais simplement redevenir moi-même. Même si ma carapace semblait me manquer déjà. C’était l’absence de mon frère qui me bouffait le plus à ce moment précis. Il était le seul à pouvoir encaisser tous mes états et finalement venir quand même à mon aide en sachant qu’au fond, je valais mieux que cela.







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MessageSujet: Re: A new beginning - feat. Mason A new beginning - feat. Mason Icon_minitimeDim 4 Mar - 13:52

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Les deux hommes se sont arrêtés, dès qu'ils ont entendu ta voix s'élever. Ils se sont retournés pour entendre chacun des mots que tu peux prononcer. Si Pope a divagué pour chercher la maison numéro quatorze, il n'a pas pu s'empêcher de te zieuter une dernière fois lorsque ces excuses s'échappent de tes lèvres. Finn s'est contenté de sourire, pendant que le plus vieux reposait à terre la brouette. Le médecin était sur le point de lui indiquer d'aller dans la maison, récupérer tes affaires. Mais lorsque Finn se retourne, Pope est déjà parti. Il a posé son gros calibre dans la brouette, a simplement récupéré son glock à sa ceinture, et il s'est faufilé dans le jardin pour entrer dans la dite maison. A l'intérieur, il voit directement la scène qui a pu s'y dérouler un peu avant. La marche écroulée, les quelques traces de sang… Le sac à dos est posé là, sur une marche. Ouvert, quelques vêtements dépassent de l'intérieur. Alors, il les enfonce avant de le refermer, et de le jeter sur son épaule.

Lorsqu'il sort de la demeure en décomposition, Pope tient entre ses mains une grosse couverture. On ne le voit presque pas, à cause de la masse colorée. Elle ne sent pas la rose, comme tout ce qui est à l'abandon depuis le début de l'épidémie. Mais ce n'est pas le plus important, n'est-ce pas ? Alors, sans faire attention à ce que son frère peut bien être en train de dire à la jeune femme, Pope s'avance et pose correctement la couverture dans la deuxième brouette. Porter la demoiselle n'est pas la meilleure idée, surtout si les prochaines maisons sont dans le même état que cette dernière. Lorsque le militaire pose le sac dans la brouette, il entend la bouteille d'alcool à moitié vide, percuter le métal pour retentir. Ce bruit, il attire directement l'oreille de Pope, il l'oblige à regarder ton sac comme s'il avait la plus belle des merveilles. L'appel de ses démons est incroyable, mais il parvient à s'en extirper lorsqu'il voit Finn t'aider à te diriger vers la brouette.

« - Elle a raison, les maisons sont pitoyables... » Dit-il, en pensant au numéro quatorze. « Faut en trouver une potable, hors de question qu'on s'pète un truc. »
« - Tu les as toutes faites ? »

En attendant ta réponse, Pope attrape la brouette où tu te trouve désormais. Si ce n'est pas agréable comme position, la couette épaisse te permet au moins d'être plus confortablement installée : de ne pas t'abîmer encore plus à cause du fer de la brouette. Le groupe commence à marcher, lentement. La route est lisse, heureusement. Le trajet n'est pas si difficile que ça ; mise à part vos voix, et les vivres dans le second cabrouet poussé par Finn, rien n'est audible. Pas un rôdeur n'est sur votre route, et c'est ce qui permet aux deux garçons d'être plus à l'aise. C'est en fonction de ta réponse à la question, qu'ils trouveront une maison où passer la nuit. Ils ne s'attarderont pas sur l'une de celles que tu as déjà visité, parce que ce serait perdre du temps, et de l'énergie. Au bout d'une bonne heure de marche, et donc de poussée, Pope finit par s'arrêter. Il essuie les goûtes de sueur sur son front, et se tourne vers Finn en tendant le bras. Ils n'ont pas besoin de parler, pour connaître les besoins de l'autre.

« - Tu vas nous dire ce que tu faisais là-bas ? » Demande Pope, avant d'ouvrir la bouteille d'eau que son frère lui passe. Il boit une gorgée, puis reprend. « Toute seule, en plus. »
« - T'as eu de la chance, t'aurais pu te faire dévorer. »
« - Les Z, même perchée dans l'arbre… ils auraient attendu en bas. » Le militaire lance doucement la bouteille à son frère, qui boit, puis qui te la tend pour partager. « Celle-là, là-bas ? »

Tout en écoutant ce que tu vas bien pouvoir leur dire, Pope montre d'un signe de tête, une maison au dessus d'une colline. Elle est loin, le soleil a commencé sa descente dans le ciel. Mais elle semble être assez isolée pour attiser leur envie. Les deux garçons récupèrent les brouettes, et se remettent en marche. Tous les survivants savent qu'il n'est pas judicieux de passer la nuit dehors, lorsque l'on y est pas préparé. Même si ça leur est arrivé souvent, aucun des deux ne souhaitent le faire. Même s'ils montent la garde, l'un après l'autre, ils préfèrent de loin la sécurité des murs qui empêchent les rôdeurs de vous attaquer par surprise. Alors, même si leurs jambes commencent à être douloureuses, ils reprennent la route. Souriant, comme s'ils étaient des élus pour marcher sur cette planète décimée. Ils n'ont qu'un but en tête ; trouver un groupe qui leur permettra de se venger de ces lanceurs de bombes. Ils ne sont pas apitoyés sur leur chagrin, parce qu'ils n'en ont pas. Ils sont ensemble, et c'est tout ce qui compte réellement. Le temps qui les sépare de leur prochaine épreuve, n'est qu'une attente sympathique qui leur permet de voir différents paysages, et de rencontrer des gens.
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MessageSujet: Re: A new beginning - feat. Mason A new beginning - feat. Mason Icon_minitimeDim 4 Mar - 16:54

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Une bibliothèque. Cela me revenait en tête d’un seul coup. C’est ce qui m’avait attiré au premier étage. La porte était entrouverte et il y avait tant de livres. J’avais dû laisser toutes mes notes avec Théodore dans l’ancienne maison qui avait servi comme refuge dans le groupe de malade où j’étais. Seulement, seule et en manque d’espoir, j’avais eu envie de me replonger dans un livre pour oublier un instant que ma route se ferait définitivement seule désormais. Je n’avais plus aucune ligne à lire maintenant et tout ce qui me restait, c’était les objets que je gardais pour me soigner en cas de besoin. A part la glue que j’avais déjà utilisée une fois sur l’un de mes doigts pour empêcher une égratignure de devenir une sérieuse blessure, je n’avais même pas pensé à essayer de me soigner plus concernant la blessure que je m’étais faite. J’avais même tout laissé sur place.

Mon regard se posa sur cet homme aux cheveux entremêlés par ses légères boucles. Un pincement au cœur me vint quand je réalisais bien vite qu’il allait récupérer mes affaires alors que j’avais été plus qu’infecte. Parfois la chance tourne d’une façon totalement inexplicable. Surtout que je pensais en cet instant que je ne le méritais vraiment pas. Naturellement, je me tournais vers celui qui était resté en attendant que son coéquipier revienne. Tendant ma main vers lui, comme si je voulais rétablir les anciennes coutumes, j’énonçais : « Enchantée, je m’appelle Emily et vous êtes ? » Du coin de l’œil, je voyais la silhouette du tireur revenir avec mon sac et pour une raison inexpliquée, c’était par rapport à lui dont je me sentais le plus coupable. Sans doute parce que mes mots avaient été plus tournés vers lui. Sans doute parce qu’il était celui qui me rappelait le plus ceux que j’avais perdus, même dans sa façon de me remettre en place. L’autre homme me désarçonnait par ses mots et sa justesse. Parce qu’il ne cherchait pas à toucher, mais le faisait quand même en plein cœur. Laissant ma main retourner à sa place, je voyais le tireur poser au fond de la brouette une couverture et mon regard se troubla l’ombre d’un instant. Certaines personnes ne parlent pas, elles agissent et c’est en fonction de simples gestes que l’on sait à qui on a affaire. Cela me rappelait de simples gestes qui étaient plus naturels à une époque, comme le simple fait de remettre une mèche de cheveux derrière une oreille. Redresser le col d’une personne à laquelle on tient. Ces gestes anodins qui ne trompent pas et ont leurs importances. Je ne pensais plus voir un tel geste anodin de ma vie et sans doute que pour eux, ce n’était rien.

De même, je ne remarquai pas que le bruit de mon sac à dos le surpris, puisque je reportais mon regard sur celui qui semblait si connaître en soins. L’alcool de mon sac était prévu en cas de blessure. Je ne comptais pas en boire et je ne pensais plus vraiment autrement depuis plusieurs mois. Il me semblait que les problèmes de boissons faisaient partis du passé pour tous, mais sans doute avais-je tords. Quoi qu’il en soit, j’avais la chance d’être épaulée pour arriver dans mon fauteuil roulant improvisé. « Je trouve que cette touche de couleur rends la brouette sexy. » lançais-je avec un sourire en coin, comme si je décidais d’emblée que je pouvais me permettre une petite blague. « Merci de m’aider. » Concluais-je plus sérieusement. Au cas où ma blague dissimulant mon remerciement ne soit pas claire. Je secouais la tête en regardant le quartier et en me rappelant mon réflexe après avoir échoué auprès de la bibliothèque. « Non, je n’ai fait que les cinq premières maisons et après je voulais changer de quartier. De peur que les rôdeurs soient attirés par le bruit de l’escalier qui a cédé sous mon poids. » Plissant mes lèvres, je réalisais à quel point j’avais eu raison et à quel point j’avais eu de la chance que les deux hommes soient passés à ce moment. Mon regard s’arrêta sur mon pied qui me lançait et je ne pouvais m’empêcher de réaliser à quel point ma chaussure devait être foutue avec tout le sang qui l’envahissait. Je me souvenais la fois où Théodore avait dû me soigner la première fois, je n’avais pas intérêt à chouiner cette fois vu toutes ces années qui étaient passés. Ma vie aurait été tellement différente si j’avais pu vivre avec les bonnes personnes. Mais j’avais laissé Théodore pour retrouver mon père… Et on ne parlera même pas de ces derniers mois, même si mes démons n’étaient plus les mêmes. Ce n’était pas des modèles de vertus pour autant.

Entendre ces questions ne faisaient que me forcer à prendre une conscience une bonne fois pour toute que c’était terminé. Mon frère et son meilleur ami n’était plus. Les bombes avaient dû les avoir… Saisissant la bouteille avec un maigre merci du bout des lèvres, j’entreprenais de leur répondre. « Je cherchais une cachette. J’en change régulièrement. Je repère les endroits qui ont servis il n’y a pas longtemps avant de repartir le lendemain. Je pense que… Je suis définitivement toute seule. Les bombes m’ont séparé de mon frère et de son meilleur ami. Je n’ai pas pu les retrouver… Même pas dans les décombres. Je connais mon frère et j’ai peur de comprendre ce que ça signifie comme il ne m’a pas retrouvé non plus… » Ma gorge nouée, je ne voulais plus parler. Je rendais tremblante la bouteille après y avoir pris une gorgée qui avait dû mal à passer. J’avais raison ? Ils étaient morts, n’est-ce pas ?... Pendant trois jours j’ai attendus à son camp, suppliant qu’il réapparaisse. Mais rien, jamais rien.

Observant au loin la maison désignée, je tournais la tête de droite à gauche. « Non, je n’ai pas essayé avec elle. Je n’ai pas l’impression que quelqu’un ait essayée d’ailleurs, alors j’avais peur de voir des rôdeurs en entrant. » Après tout, je n’en avais toujours pas tué un seul. Mutilé, oui, tué, non. Bien que je me rende compte que pour poursuivre, je n’aurais sans doute plus le choix.


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MessageSujet: Re: A new beginning - feat. Mason A new beginning - feat. Mason Icon_minitimeDim 4 Mar - 17:48

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Si Pope et Finn ont écouté l'histoire de cette fille, cette Emily si on en droit le plus jeune… Ils ne lui ont pas répondu. Parce qu'en sentant la peine et le désespoir dans sa voix, ils n'ont pas pu confirmer que les deux hommes dont elle parle devaient être morts. Ils ont vu les bombes tomber, ils ont vu les dégâts. Ils ont faillis y passer, aussi, et ils ont vu des dizaines, et des dizaines, personnes mourir à cause de ça. Est-il possible qu'ils soient toujours en vie ? Bien entendu. Mais aucun des deux n'est prêt à la consoler de la sorte. Parce qu'ils savent qu'il n'y a rien de pire dans ce monde, que les faux espoirs. Alors, ils ont continué de marcher. Finn, détournant la conversation. Ils poussent les brouettes, et bien que tu fasses ton poids à force de te pousser, et que Pope sente ses bras tirer, il ne dit rien. Il ne montre même pas la moindre grimace sur son visage ; on lui a appris à l'armée.

Arriver en haut de cette colline a été compliqué. Les derniers rayons de soleil caressent avec douceur le sommet des arbres de la forêt, au loin. Vous avez regardé ce spectacle quelques minutes, en analysant tout ce qui se trouve autour. Vous n'avez pas croisé un seul rôdeur, jusque là. Ce qui est assez étrange, mais vous découvrez rapidement pourquoi. Cette maison était une petite ferme à bétail. Elle est entourée d'une clôture, puis d'un champ à l'arrière. Lui-même entouré de grillage. A l'intérieur, des bêtes sont en train de hurler. Une cinquantaine de zombis sont dans le pré, en train de dévorer la chaire des animaux. Les deux garçons finissent par détourner le regard en soupirant face à cette atrocité. Pope, lui, se met aussi à penser qu'ils auraient pu eux-même manger le bétail.

« - Faut faire un tour à l'intérieur des bâtiments... » Dit-il simplement, en voyant à côté de la maison, une petite grange aux carreaux immondes. « On va s'établir ici, au moins pour la nuit. »
« - Ils vont pas nous poser problème ? » Demande Finn, en parlant des zombis.
« - J'pense pas, ils sont... »

Mais Mason n'a pas le temps de finir sa phrase, qu'un des cochons en train de se faire dévorer, se met à hurler. Puis, à courir en se dégageant de justesse des mains des atrocités décomposées. Il file, ouvre la barrière et part le plus loin possible. Il est condamné, mais il ne le sait pas encore. Les rôdeurs n'ont pas mis longtemps à le suivre, en sortant du pré. Mais puisque l'animal a disparu, ils posent tout de suite leur attention sur le groupe de survivants. Pope et Finn se mettent à reculer, et si ce dernier attrape son arme pour se préparer à tirer, le militaire se jette sur la brouette. Ne te laissant pas le choix, il attrape ton bras et vient le passer dans son dos. En une fraction de seconde, la jeune Emily se retrouve portée comme un vieux sac à pommes de terre. Puis, trimballée en courant jusqu'au bâtiment le plus proche : la grange. Pope s'approche de la première vitre qu'il trouve, puis te repose à terre en te posant contre le mur. Il ne fait plus attention à ta personne, ni à celle de Finn, qui sait très bien se défendre. Les premiers coups de feu se font entendre, alors qu'il recule parce que les zombis avancent.

Pope, il attrape une pierre. N'importe laquelle, et vient fracasser la vitre qui explose en millier de morceau. Il enlève ce qu'il reste sur le bord. Des zombis ont dépassé Finn, ils se dirigent vers vous avec une rapidité incroyable. Pope n'a pas le temps de vérifier à l'intérieur ; il t'attrape, et te force à passer par la vitre pour te mettre en sécurité. Une des règles les plus importantes, parce que les civils sont le futurs. Il ne voit pas que tu tombes sans pouvoir te rattraper, car tout ce qu'il aperçoit, c'est les doigts du premier rôdeur qui s'agrippent à son épaule. Lorsqu'il se retourne, il aurait pu mourir. Mais ce qui lui sauve la vie, c'est la machette que Finn vient de trouver, et de planter dans le cerveau de la créature. Pope se retrouve le visage couvert de sang, il a tout juste eu le temps de fermer les yeux et la bouche. Les rôdeurs sont trop nombreux, ils n'arrivent pas à les retenir. Alors, pendant que Finn passe à travers la fenêtre, Pope a sorti son arme pour faire tomber les rôdeurs les plus proches. C'est enfin à son tour de passer, et il ne s'y est pas prit correctement. En tentant de repousser un monstre du pied, il tombe de l'autre côté. Son dos percute le sol, lui coupant le souffle. Pourtant, il parvient à voir son frère pousser une armoire assez lourde, pour bloquer la fenêtre. Pope te cherche du regard, puis, lorsqu'il te trouve, il laisse retomber sa tête par terre, en soupirant. Son coeur bat à mille à l'heure, à cause de la peur et de l'adrénaline.

« - C'était prévisible... » souffla-t-il en entendant les ongles des zombis gratter le bois de l'armoire. « T'as bien fait d'avoir peur de cette foutue baraque.»
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Emily C. Foster

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MessageSujet: Re: A new beginning - feat. Mason A new beginning - feat. Mason Icon_minitimeDim 11 Mar - 23:31

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Ma route se ferme pour de bon, n'est-ce pas ?
Mason & Emily
Un battement de cil, un battement de cœur. Parfois il ne fallait pas plus que cela pour voir le temps se retourner contre soi. Dans ce nouveau monde, le temps n’avait plus la même valeur, plus la même senteur. On devait parler en sursis et le sursis n’était souvent que trop peu offert. Il suffisait d’accepter une main tendue pour se faire mordre l’autre main et fermer ses yeux pour le baiser mortel. S’attacher était fatal, ne plus avoir de cœur l’était aussi. Il n’y avait pas de bonnes solutions. L’enfer est parsemé de bonnes intentions. Je faisais partie des êtres faibles, ceux qui survivent que parce qu’ils sont assistés par la société. Pourtant mon cœur tambourinait toujours dans ma poitrine. Peut-être que le prochain battement de papillon allait me donner tort.

Gardant un silence respectueux envers les deux hommes qui me tendaient une main ouverte, je ne pus m’empêcher d’avoir un geste brusque en voyant un spectacle détestable se dérouler sous mes yeux. Ils restaient des animaux. Des animaux de chairs et de sangs dont le cœur battait encore pour de vrai. Ils se faisaient décimés. Je ne pensais même plus un jour voir un animal tenir sur ses quatre pattes et sembler aussi vivant que ce que j’étais. J’aurais aimé courir de façon déraisonnable pour essayer de sauver au moins un animal. J’avais l’impression de revivre ce moment où mon amie avait trébuchée et qu’impuissante, j’avais dû la voir se faire massacrer par un être qui n’aurait jamais dû se relever. Il était une nouvelle fois inutile d’essayer de porter secours sans prendre conscience que j’allais aussi y passer sans même sauver l’ombre de l’un d’eux. C’était impossible. Ils étaient trop nombreux. Mon sang ne faisait qu’un tour alors que les garçons étaient beaucoup plus pragmatiques. Au fond, j’avais encore gardé mon innocence et je n’arrivais pas à passer au-dessus. C’était un désastre, un véritable carnage. Rien ne me prouvait que d’autres bêtes, à part ces dernières, aillent bien dans un endroit du monde. J’assistais cette fois à la fin d’une ère, peut-être. On y assistait tous à notre façon, mais je semblais être la seule réellement affectée.

La question du médecin en herbe me retira de ma stupeur, mais alors que j’allais vouloir répondre, le tireur ouvra la bouche le premier. Aucun de nous deux n’aura eu le temps de développer une réponse précise. N’empêche que sur ce coup, si j’avais pu l’ouvrir, j’aurai eu raison. Dans ce genre de situations, j’étais normalement agile et rapide. Heureusement pour moi, l’un des deux hommes c’était mieux souvenu que moi que je ne tiendrais pas la distance longtemps. Quoi qu’avec l’adrénaline, j’aurai pu faire deux pas avant de m’étaler au sol. La tête me tournait légèrement alors que comme un simple bagage, j’étais posé cette fois-ci contre un mur. Les remerciements seraient pour plus tard. Je n’étais pas avare de paroles, mais je ne parlais pas vraiment dans ce genre d’occasions. Je sifflais entre mes dents en voyant mon sac à dos si loin. Je n’étais peut-être pas si bien armée, mais j’étais très bonne au tir pour m’avoir entrainée des mois. Oui, je ne tirais pas dans la tête, mais un genou suffisait amplement pour ralentir la course folle de ces créatures. Ou le cou, la tête roulait, le corps était perdu et tombait comme une âme en peine. Je ne l’avais fait qu’une fois, ce sort m’avait semblé encore plus cruel que de simplement tiré dans la tête. Alors que j’étais prête à passer au-delà de la douleur en voyant le médecin se faire dépasser, pour reprendre mon arme et tirer à mon tour, le second homme ne me laissa pas de choix en me tirant pour que je passe par la fenêtre.

Mon champ de vision était obstrué alors qu’un bruit sourd sorti douloureusement de mes lèvres. Jamais de ma vie je m’étais autant fait mal en tombant d’une bête fenêtre. Bon, au-delà du pied ou du fait que je n’avais pas prévu de faire ça tout de suite, je me sentais quand même honteuse. Si je ne savais même plus faire ça, qu’est-ce que j’allais pouvoir faire ? Les bruits me parvenant de l’autre côté de ce mur me fit gratter le sol alors que je voulais me mettre debout pour y retourner. Non, je ne pouvais pas les laisser mourir, aucun d’eux ! Mais alors que je surmontais la douleur, poussé par l’adrénaline, un premier passa. « Où est l’autre ? » Demandais-je plus à moi-même alors que je voulu boité jusqu’à la fenêtre. Un cri m’échappa en le voyant tomber à la renverse, après avoir entendus de nombreux coups de feu. Le médecin poussa une armoire alors que je rampais jusqu’à celui qui avait fait une mauvaise chute.

Le fait que des mots sortaient de sa bouche me rassurait alors que je n’y prêtais presque pas attention. Le médecin allait sans doute le faire à ma place, mais je n’avais pas assisté à la scène qui expliquait le sang sur son visage et je voulais être sûr qu’il allait bien. « Tu t’es fait vacciner ? » Mais je n’attendais pas vraiment de réponse. Retirant l’espèce de gilet maigre qui me servait plus comme une serpillère pour me tenir chaud, je la passais sur son visage pour enlever le sang. D’un simple regard je l’inspectais mais ne voyait rien d’alarmant. Mes blessures me lançaient atrocement, mais sur le moment, tout ce qui comptait, c’est qu’ils aillent bien tous les deux. Boitant et ne faisant qu’aggraver mon cas, je sautillais presque jusqu’à un endroit précis de la grange. Il ne semblait pas y avoir de danger pour l’instant. Sinon, ceux de l’intérieur ce serait déjà manifesté. Sauf s’ils étaient bloqués d’une façon ou d’une autre. Bref, ce qui m’intéressait, je le trouvais. Je ne comptais pas rester en bas, en haut c’était plus sécurisant. Etouffant un bruit sourd de douleur, j’utilisais les balles de foin qui restaient sans utilité à l’intérieur de la grange pour grimper à l’étage. D’un petit coup de poing rageur, je parviens à destination et trouva une échelle coulissante pour leur permettre de monter plus facilement. J’avançais sur mes genoux désormais, même si j’avais l’air ridicule, j’avais puisée dans mes dernières forces pour faire ça. Je faisais tomber l’échelle en bas, tenant les extrémités. « Faites tomber les balles de foin pour qu’ils ne puissent pas venir si jamais ils passent l’armoire. » N’attendant pas une seconde de plus, la douleur étant trop forte, je commençais à défaire mes lacets pour parvenir à extirpé ce pied qui était définitivement trop douloureux. « Il y a rien de dangereux en haut… » Énonçais-je suffisamment fort pour passer au-dessus des cris affamés des rôdeurs qui semblaient réclamer leurs dû. Mes deux yeux d’une couleur émeraude profonde ne cessaient de fixer l’échelle, espérant qu’au moins l’un d’eux puisse me faire confiance. Trouver des bonnes solutions pour passer un peu de répit était au moins l’une des choses que je savais faire, même si ça ne résoudrait pas le problème éternellement. Me penchant néanmoins vers le bas pour croiser le regard de celui que j’avais tant provoqué, j’ajoutais une pointe de provocation comme pour m’assurer qu’il allait vraiment bien lui aussi : « C’est mieux que de savoir faire chauffer de l’eau pour les pâtes, non ? D’optimiser la sécurité ? » Je n’aurais su dire pourquoi, ou je ne le savais que trop bien, mais je ne voulais pas le perdre bien que je ne le connaissais depuis à peine une heure, tout au plus.


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MessageSujet: Re: A new beginning - feat. Mason A new beginning - feat. Mason Icon_minitimeSam 17 Mar - 19:46

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Se faire essuyer le visage de la sorte, ça a surpris un peu Mason. Mais il n'a rien dit, il s'est contenté d'ouvrir grand les yeux lorsqu'elle a parlé du vaccin. Pope, il n'a pu qu'échanger un regard avec son frère. Parce que si lui, voudrait tenter de se faire vacciner, ce n'est pas le cas de son frère. Le médecin en herbe en sait trop peu à se sujet pour se laisser guider là-dedans. Mais Mason, en lui tu as fais remonter un peu plus l'envie d'en connaître d'avantage à ce sujet. Alors, si en te regardant grimper là-haut, il n'a rien dit, tu peux être sûr qu'il finira par ouvrir la bouche pour te poser des questions sur le vaccin. Finn l'a aidé à se redresser : de sa main forte, il remet Mason sur ses pieds. Le militaire tape sur ses vêtements pour enlever la poussière, et la paille, qui s'y sont collés. Puis, il regarde son frère attraper l'échelle que tu fais glisser de là-haut. Pendant que le premier est monter, Mason a suivi les conseils : faire tomber les ballots de paille. Même s'il s'en serait bien servi pour passer la nuit, il n'a pu qu'approuver silencieusement la décision d'Emily. Alors, il n'a pas cherché plus loin : il a finit par grimper à l'échelle pour se retrouver au même niveau que les deux autres.

« - La sécurité, c'est mon job poupée. » Dit-il en lui lançant un regard, accompagné d'un sourire en coin, démontrant que malgré ses propos, il est d'accord avec la blessée. « T'as pu récupérer quelques trucs ? »
« - Juste c'qu'il faut pour la soigner ce soir. »
« - Même pas une conserve ? » Mason regarde son frère, comme s'il sortait d'une autre planète.
« - Trop occupé à sauver tes couilles, mon frère. »

Les paroles de Finn ont eu le don de faire taire Mason, qui a nouveau lui a jeté un regard noir. Parce qu'ils se comprennent, parce qu'ils se lancent des piques sans pour autant le prendre mal. Non, tout ça passe bien au dessus de la tête des deux hommes. Mais Pope n'a pu s'empêcher de dire, qu'il ne resterait pas cette nuit sans bouffer, alors que les provisions étaient en bas, dans cette brouette, à une centaine de mètres de leur emplacement.

« - J'suis sur de pouvoir tous les avoir de la fenêtre... » Dit-il en s'approchant dans le trou formé dans le mur de bois. Il regarde les Z en bas, certain continuent de gratter, mais ils commencent à se séparer. « Si j'en shoot un maximum, j'pourrais finir les autres au couteau. »
« - Pour d'la bouffe ? »
« - J'crèverais pas de faim, alors qu'on a tout à porté d'main. »

Pope est un garçon bien, la plupart du temps. Le problème, c'est qu'il se met trop souvent en danger pour que ce soit quelque chose de normal. Si Finn n'avait pas été là, il est sûr que son frère serait mort depuis longtemps. Et même s'il parvient parfois à l'arrêter dans ses conneries, il sait qu'il n'a pas toujours le dernier mot. Cette fois-ci, il sait d'avance que Pope fera ce qu'il a envie de faire. Alors, le militaire a prit son arme en main. Il est passé à travers la fenêtre, pour se mettre à viser les rôdeurs. Une quinzaine de coup de feu se sont fait entendre, jusqu'à ce qu'il s'arrête. Regardant son frère, il tend la main pour avoir son flingue, après avoir remarqué qu'il n'avait plus de balle dans le compartiment adéquat.

« - Fait pas ton chieur, Bro. » Il attrape l'arme de Finn, qui lui tend en levant les yeux au ciel. «  Encore six, et j'pourrais sortir tranquille. Tu vas m'dire que t'as pas la dalle ? Ou qu'elle a pas besoin de manger ? » Pope se met légèrement à rire, il hausse les épaules. « C'est pas ta trousse de s'cours qui va nous plomber l'estomac. »

Les derniers coups de feu se sont fait entendre, en faisant tomber les derniers zombis à terre. Pope sourit de toutes ses dents ; il est fait pour ce monde. Ça ce voit dans sa façon d'être, sa façon d'agir. Il est bien trop à l'aise, pour faire croire qu'il n'est pas dans son élément. Alors, il finit par baisser son arme. S'il reste quelques rôdeurs, ils seront trop peu nombreux pour lui faire peur. Il dépose son gros calibre à côté de son frère, et se tourne vers l'échelle pour la descendre. Pope, il ne peut s'empêcher de sortit une vanne, avant de descendre.

« - Le food-truck arrive, les enfants. » Il disparaît, avant de continuer. « Sortez vos billets ! »

Pope, il a fini par pousser l'armoire maintenant silencieuse. Pour sortir par la fenêtre, plus convenablement que son entrée. Il est parti à la recherche de la brouette, qu'il a directement ramené pour passer les diverses vivres à Finn, qui attend les mains vides. Pope n'a pas prit le temps d'aller visiter la maison principale. Les émotions ont déjà été assez forte ; tout ce qu'il veut, s'est se poser pour remplir son estomac, et peut-être avoir une conversation qui va raviver ses neurones. Alors, après s'être débrouillés pour mettre dans un coin, en laissant la brouette à l'extérieur, ils ont repoussés l'armoire en voyant quelques zombis solitaires revenir. Bizarrement, l'endroit semble encore habité par ces dévoreurs de chairs. Ils doivent avoir une source de nourriture dans le coin.

« - Qu'est-ce que tu veux manger, poupée ? »  Dit-il en regardant les différentes conserves que Finn a préalablement montées, alors qu'il est maintenant en train de s'occuper de ta cheville correctement. « T'es plus lentilles, ou haricots ? »
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MessageSujet: Re: A new beginning - feat. Mason A new beginning - feat. Mason Icon_minitimeDim 22 Avr - 2:41

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J’aurais dû me faire vacciner, même si j’en avais une grande appréhension. Graham était partant, je n’ai jamais su ce qu’en pensait mon frère néanmoins. Une vague de nostalgie me prenait d’un coup. Les choses auraient pu prendre un tournant tellement différent. Si seulement j’avais choisi mon frère, Graham aurait fini par m’en vouloir à moi et la paix aurait régné entre les deux. On aurait sans doute pris nos balluchons et on serait partis tous les trois ensembles. Il fallait qu’ils aillent bien, parce que c’était les deux derniers êtres au monde qui m’aimaient et que j’aimais en retour. Le reste des personnes que j’allais croiser, seule la pitié les animeraient. Tous comme ces deux comparses, bien qu’ils étaient vraiment sympas avec moi. S’épancher, s’attacher, c’était les erreurs que j’allais commettre, je le savais. Mais sans doute que ces deux hommes ne se souviendront plus de mois d’ici quelques mois, que je reste en vie ou non. Alors que moi, je porterais toujours leurs visages dans ma tête, peut-être comme étant les derniers à m’avoir tendu la main. Deux fois. Puisque la première fois, j’ai tenté de mordre cette main tendue.

Poupée ? Ceci dit, je ne pouvais pas trop démentir sur le surnom à proprement parlé. Je me comportais comme une peste et je ne savais même pas me rendre utile concernant les marcheurs. En plus de cela, venant de lui, je ne le prenais pas comme si c’était un autre garçon qui me le disait. Avec lui, ça ne sonnait pas vulgaire, mais presque affectueux. Alors je ne fis que lui offrir un sourire et un haussement d’épaules comme simple réponse. J’essayais de rattraper mes nombreux ratés du début, après tout. Puis mon regard se posa sur l’un et sur l’autre. Ce n’était pas un surnom entre eux, comme certains amis proches peuvent le faire, non, ça sonnait trop vrai. Ils étaient donc frères. Ils avaient encore une famille. Tant mieux. Même si cette idée ne creusa qu’un peu plus le trou qui me servait de cœur depuis quelques jours, voire, quelques semaines. J’étais encore une enfant à leurs yeux, je le sentais, je ne pouvais pas trop démentir sur ce point non plus. Mais je savais que j’allais devoir grandir ou mourir maintenant que plus personne de ma famille ne pourrait veiller sur moi. J’avais déjà masqué longtemps la mort de mon père parce que j’espérais que Graham allait trouver assez d’affections en lui pour me protéger. Mais maintenant, je ne connaissais plus personne de la vie avant toute cette épidémie…

Une nouvelle fois, je décidais de ne pas m’en mêler, mais je trouvais idiot de gâcher des munitions maintenant. On ne savait pas du tout pour combien de temps on resterait coincé ou combien de temps on mettrait pour trouver d’autres munitions. A Bodie c’était tellement une denrée enviée qu’il valait mieux les cachées et là, le tireur voulait tout décharger pour ne pas entendre son ventre grogner ce soir. Je pouvais le comprendre, mais j’aimais aussi souligner les bêtises qui pouvaient être faite. Mais son frère semblait bien décidé à le laisser faire, alors je ne m’y opposerais pas non plus. Cela n’aurait rien changé de toute façon. Le voyant prendre aussi l’arme de son frère, je me pince les lèvres, me retenant une réflexion. J’étais bien différente d’eux, j’étais la moitié d’une manipulatrice, mais j’étais surtout une intellectuelle en herbe qui avait quitté l’école bien trop tôt à son goût. Une fille qui avait juste envie de se réfugier à côté de son frère pour pouvoir dormir et se sentir en sécurité en même temps. Je n’étais clairement pas faite pour ce monde. Ceux qui l’étaient et qui m’aimaient m’avaient quittés. Peut-être pour toujours. Mais les pensées noires n’allaient m’avancer à rien pour ce soir. C’était aussi une question de respect de rester en vie le plus longtemps possible, pour eux, pour ceux qui m’ont permis d’arriver jusque-là entière.

Après quelques minutes où j’essayais vaguement de voir ce qui se passait à l’extérieur pendant que le tireur fou allait chercher à manger, celui qui semblait le plus vieux des deux s’occupa finalement de ma cheville. « Vous êtes vraiment frères, n’est-ce pas ? Vous avez de la chance quelque part. » Mais je n’en disais pas plus. Tout le monde savait que garder sa vrai famille en vie relevait presque du miracle maintenant. « Je suis agile normalement. C’est ce qui me permettait de me vendre auprès des groupes des survivants pour ne pas finir avec une balle dans la tête. Je suis très observatrice aussi. Pour le reste… Je ne suis pas du tout faite pour cette vie. Mon frère, lui, l’était. » C’était limite comme s’il avait attendu ceci toute sa vie. Même si je savais que c’était faux.

Curieusement, quand son frère revint, je remis mon masque avec mon sourire léger comme si tout allait bien. Inutile de trop s’épancher sur qui est fait pour ça ou non, après tout. « Je suis plus haricot, mais je crois que les lentilles sont des féculents lents, alors… Ce que tu préfères toi m’ira très bien. Je ne sais même plus quand est-ce que j’ai mangé la dernière fois. » Un rire sincère s’empara de moi. Après tout, j’avais toujours fonctionnée avec une logique de groupe et toute seule, je me démenais moins pour trouver à manger. « Ah si ! Des bonbons dans la cachette d’une chambre d’enfants. » C’était quand même bien de voir pour moi-même que j’étais quand même capable de m’en rappeler finalement. « Pendant la nuit, c’était déjà un début. » Lançais-je avec un sourire. « Et autrement, vous comptez faire quoi après cette nuit ? » Je n’avais pas envie qu’un silence gêné se prolonge alors j’essayais de faire en sorte que ce soit eux qui parlent un peu.



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MessageSujet: Re: A new beginning - feat. Mason A new beginning - feat. Mason Icon_minitimeDim 6 Mai - 18:04

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Pope a écouté ce qu'elle avait à dire, et il n'a pas pu s'empêcher de lancer un regard en direction de son frère lorsqu'elle parle du sien. Si le plus jeune des deux sait qu'il ne posera pas de question à ce sujet, parce que ça semble difficile à Emily s'en parler, il se sent obliger de lancer un regard vers Pope pour lui dire de se taire. Parce que lui aurait été capable de demander ce qu'il s'était passé. Où est-ce qu'il pouvait être ? Pope, il ne serait plus vivant depuis longtemps, s'il n'avait pas retrouvé Finn. Sans lui, il aurait été incapable de retrouver le droit chemin. Sans Finn, il n'y aurait rien qui vaudrait le coup de se battre. Le regard de Pope s'est légèrement transformé en quelque chose de plus nostalgique, pour qu'il pause les lentilles par terre. D'un coup de poignard bien placé, il ouvre la boite de conserve contenant des haricots. Il enlève complètement le dessus avant de planter une cuillière à l'intérieur, qu'il a pioché dans la poche arrière de son jean. Puis, en reposant son regard sur Emily, il s'est approché pour lui tendre la conserve. Ce simple signe de tête qu'il lui fait, signifie qu'elle doit manger ce qu'elle veut de cette boîte. Rares sont les fois où ils n'ont pas pu manger à leur faim : une chance pour des survivants.

« - J'préfère n'importe quel bonbon à ces conneries en boite, » dit-il en se redressant simplement pour récupérer l'autre conserve, et s'asseoir à quelques pas d'Emily. « mais on crève pas la-dalle, alors j'vais pas m'plaindre. »
« - J'vais aller faire un tour dans les bâtiments à côté, » commence à dire Finn, en vous regardant. « vous avez intérêt à m'en laisser, surtout toi, gros sac ! »

Finn donne un léger coup de pied à Pope, puis, les deux se mettent à rire. Ils n'ont pas vraiment besoin de répondre positivement : leur façon d'être montre qu'ils sont de véritable frères. Finn a disparu, sans attendre ses restes. Pope, quant à lui, a ouvert la deuxième conserve, et n'a pas pu s'empêcher de grimacer en voyant ce qu'il y a l'intérieur : ce plat doit être meilleur chaud. Comme s'il était dégoûté au point de vomir, il redresse son visage vers Emily, et décide de porter toute son attention sur elle pour esquiver le plus possible ses pensées sur le goût qu'il n'a déjà pas envie d'avoir en bouche.

« - Rester avec toi jusqu'à ce que tu sois sur pieds, déjà... » Dit-il en mélangeant la converse à l'aide d'une cuillère, sans y poser son regard. « et après, reprend la route. Jusqu'à ce qu'on trouve un groupe qui soit prêt à en découvre avec ces connards qui ont lancé ces putains d'bombes sur notre camp. »

La première bouchée est la pire : sa grimace doit être drôle à voir. Mais il doit manger pour prendre des forces. Alors, il continue à le faire comme si ce n'était pas une des pires choses qu'il ait jamais mangé. Mason, il doute même avoir déjà aimé les lentilles avant l'apocalypse. Vu le goût, c'est fort possible qu'il n'en aurait mangé que sur le terrain, lorsque la guerre d'Irak était encore d'actualité. Au bout de la septième cuillière, Pope laisse tomber l'outil sur le bord en métal, et pose la conserve par terre.

« - Tu disais que ton frère était fait pour ce monde... » Et voilà la question qui fâche. Non, Mason est loin d'être délicat. « Il est où, alors ? Parce que j'laisserais jamais mon frère seul. Et vice-versa. Je préfère crever que le lâcher. »
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