Samira aimait particulièrement le job qu'on lui avait accordé. Premièrement, parce qu’il reflétait la confiance que Vance pouvait avoir envers elle. Oui, lui accorder le fait de pouvoir ramener des survivants et des vivres, sont des choses dont-elle était fière. Bien que, contrairement à certains de ses camarades, elle n'usait pas de la force pour contraindre des personnes à venir. De toute manière, elle préférait s'atteler aux faits de trouver de quoi nourrir et soigner la communauté d'Ellia. Mais une autre raison faisait, qu'elle aimait ce travail : se sentiment de liberté. Bien avant que toute cette embrouille ne commence, Samira voyageait beaucoup pour ses représentations. Elle n'aimait pas forcément rester longtemps au même endroit, alors sortir, s'évader un peu, lui faisait grand bien. Bien que ce monde est changé, il n'eut pas raison de ce qu'était Samira, et elle mettait un point d'honneur à ne pas changer... Du moins, du mieux que possible. Après tout, si elle était parvenue à survivre jusqu'à présent, c'était bien grâce à sa manière d'être et d'agir.

Toujours est-il, qu’à ce jour elle partit de nouveau en quête de survivants ou de choses essentielles à Ellia. N’était pas forcement des plus à l’aise dans la mise à mort des zombies, elle préféra éviter les lieux où ils se retrouvent en plus grand nombre. Son rôle après tout, n’était pas de nettoyer les villes, ou de faire des béats en les achevant pour de bon. Cela lui était quelque peu égal, du moins pour des personnes qu’elle ne connaissait pas. Bref. Samira parcourt un petit bois, à quelques kilomètres seulement d’Ellia. Elle était déjà venue par-là, mais un détail l’avait attisé : des empreintes de pas. Ses collègues n’étaient pourtant pas venus par ici depuis un moment, et voulait donc s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’une personne en difficulté ou égarée. Les empreintes la menèrent jusqu’à, ce qu’il semblait être, une petite cabane en bois. Etrange qu’elle ne l’ait encore jamais vu, mais il faut avouer que c’était dans une zone assez reculée… Parfait pour une personne voulant trouver une certaine quiétude.

Probablement, aurait-elle du, aller chercher d’autres personnes pour venir avec elle… Mais se serait mal connaître Samira. Qui, sans trop de manières, pénétra dans le petit chalet. Bien sûr, elle c’était préalablement assurée en regardant par la fenêtre, que personne ne s’y trouvait. Une fois à l’intérieur, une odeur de poudre lui sauta aux narines. L’auteur de cette odeur était assis près d’une cloison… Un homme qui s’était sûrement donné la mort, d’une balle dans la tête. À en jugé de l’odeur de poudre, cela ne devait pas faire bien longtemps… Samira se mordit l’intérieur de la joue, si elle était arrivée plus tôt, peut-être serait-elle parvenue à éviter ce sacrifice. Mais ce qui est fait, est fait. La jeune femme se pencha auprès du cadavre pour tenter de trouver quelques petites choses utiles sur lui. Déjà, son arme. Ensuite, elle fouillera le petit chalet. Un bruit vint toutefois la sortir de son occupation, voyant alors apparaître un mort-vivant au-devant de la porte.  

Rapidement, la jeune femme se précipita sur la porte pour la refermer, avant que ce mort-vivant ne puisse rentrer. Juste à temps. Elle claqua la lourde porte en bois et posa ses bras dessus pour tenter de la maintenir. Cherchant du regard, un loquet quelconque pour pouvoir la sceller, mais il semblerait que ce dernier soit abîmé et donc ne pouvait lui servir. Tant pis, Samira tiendrait le coup jusqu'à ce que ce zombie se lasse. Car oui, elle s'en sentait capable bien que ce dernier tentait de pousser la porte d'une certaine force. Les râles qu'elle pouvait percevoir à l'extérieur furent tout de fois inquiétant. Il semblerait que le bruit que son nouvel ami pouvait faire, ramena d'autres zombies qui se trouvaient dans les parages. Là en revanche, c'était mauvais, très mauvais. Ses yeux se tournèrent vers la table en chêne qui se trouvait un peu plus loin dans la pièce. Elle pourrait parfaitement servir pour permettre de bloquer la porte... Mais cela voudrait aussi dire la lâcher et donc leur permettre de rentrer. Un grognement s'échappa des lèvres de la jeune brune, se détestant de ne pas avoir pensé à sécuriser la zone avant d'entreprendre une fouille. Elle avait été stupide et inconsciente, chose qu'elle admet car elle sait parfaitement reconnaître ses torts. Bien que là... La situation commence légèrement à lui échapper, sentant le poids de la porte devenir de plus en plus oppressant. Cela à cause du poids de pousse des morts vivants derrière cette dernière.