Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Une annonce importante arrive...
Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez

Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage

Anonymous

Invité
Invité



Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Beautiful People - Tybalt Morrisson HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeMer 24 Avr - 19:39

Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Tumblr_m5rupnL8co1r2l73so1_500


Oui j'avais été là, à son réveil, et à celui d'après et celui encore d'après. Sans pour autant que l'on aille plus loin que des baisers avides et passionnés. je ne prenais plus la pilule depuis des lustres, et les capotes se faisaient rares depuis que tout avait dégénéré. Donc frustration en mon fort intérieur, malgré l'appréciation de nos têtes à têtes furtifs ici et là. On se dévorait à chaque rencontre, en se consument d'un désir hardent. L'appel de sa peau, l'appel de son corps étaient affreusement fort et pourtant notre survie devait reprendre le dessus. Sa blessure cicatrisante, était encore présente, mais ne le mettait plus en danger. Donc, nous fûmes repartis en quête de nourriture. Obligés de partir plus loin cette fois ci, en ayant conscience que l'essence de la voiture allait aussi manquer à un moment où à un autre. Cette fois ci nous partîmes avec Glen et bien sur j'étais au volant... La garce était partie, mais pas la survivante que j'étais dans mon entièreté. Un coup d'oeil au rétroviseur, lançant une oeillade furtive à Tybalt qui était derrière. inquiète? Et alors, s'il crève, je me tire une balle, je n'ai pas d'autres raison de vivre à part lui. C'est peut être un peu réducteur, et pourtant non, ça semble seulement, puisqu'il est présentement ma putain de force féroce et rien d'autre. Je ne sais pas combien de temps nous roulâmes, peut être une bonne demie heure, en croisant des affres de l'abandon, des voitures qui avaient été piégé par des rôdeurs, des effets laissés là, en gage d'une lutte trop dure à supporter. Nous traversâmes un pont, une rivière, et un panneau nous indiqua un bled. Point de chute pour des chasseurs comme nous, en quête de nourriture. J'avais revêtu mes chaussettes, mes rangers, mon short en jean, et une chemise d'homme à manches longues. J'avais prit mon fusil de chasse, des munitions. Notre mission devait inclure, un poste de police à fouiller, et une épicerie à dévaliser. Lentement nous nous engouffrâmes dans la rue principale. A l'orée des commerces, je fis demi tour, me garant pour le départ. "Bon... En groupe, personne ne part courir la gueuse, on reste ensemble. Ok?" Leur dis-je. Glen me regarda."ça va de soit." J'attrapais un sac que je passais, je pris mon arme, mes cartouches, mon couteau. Ps de regard à Tybalt et je sortis de la voiture. Désolation, la ville aurait pu s'appeler comme ça, à la seule différence, c'est que la route était entièrement dégagée, pas de voitures, rien de tout ça. En groupe nous avançâmes, écoutant, regardant, guettant même... Glen portait son arbalète à flèches, plus silencieuse pour défense furtive que mon fusil de chasse. Un premier rôdeur, qui fut buter par lui d'ailleurs, et nous avançâmes rapidement, en formation, j'étais en dernier, Tybalt au milieu, et à nous trois, nous pouvions tout couvrir. Je me retournais par moment pour visualiser nos arrières tout était clair. Je ne pouvais pas dire que tout s'annonçait tranquille, puisque le risque zéro n'existait plus du tout. Et surtout nous ne connaissions pas du tout cette nouvelle zone, nouvelle expérience en somme! Un miroitement lointain, attira mon regard. Je claquais des doigts pour attirer leurs regards vers l'objet luisant plus loin devant nous. Le reflet tapa dans mon oeil et je fronçais les sourcils, ce n'est pas possible, quelqu'un nous faisait il un appel? Le petit éclat mouvant, venait tout droit d'une fenêtre au bout de la rue, la route faisant un "L". Et s'il s'agissait d'un piège? Oui j'ai bien dit piège, même les humains, ou survivants comme nous, étaient pour certains super louches, voir complètement timbrés. Je levais mon arme vers le toit des habitations, pour vérifier qu'il n'y ait pas de tireurs en embuscade ou autres, mais rien ne semblait bouger, ormis cet éclat là bas.
Revenir en haut Aller en bas

Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

× Messages : : 7534

× Points de vie : : 0

× Copyright : : sarasvati.

× Avatar : : Tom Hardy.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine




Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeMer 24 Avr - 21:04



    Victoria & Tybalt

    Beautiful people.


    Finalement, je ne m'étais pas trompé. Ce genre de relation, ça aidait à avancer même pendant une foutue fin du monde à la con. Ca donnait une raison de vivre et de se battre pour demeurer ici. Certes, ça pouvait également jouer des tours, quand on avait tendance à être prêt à mettre sa vie en danger pour pouvoir sauver l'être aimé. Aimé ? Est-ce que j'aimais Victoria ? En tout cas je me souciais d'elle. Et j'appréciais vraiment beaucoup cette relation qui était en train de grandir et se fortifier entre nous. J'aimais passer du temps avec elle, quand bien même nous ne le passions pas forcément à parler. Parce que la vie que nous menions désormais, ne nous donnait pas forcément matière à blablater à propos de tout et de rien. Et pas pour d'autres raisons que celle ci ... Parce que, non, nous ne couchions pas ensemble. Et pas par manque d'envie. Ca ... Bon sang, non. Je doutais qu'il soit possible de ne pas la désirer. Surtout quand les baisers que nous échangions s'enflammaient un peu de trop. Et quand, semblant dotées d'une conscience propre, mes mains se posaient sur son corps. Ailleurs que simplement ses bras et sa taille. Bref, heureusement que l'un de nous deux finissait toujours par retomber sur terre avant que les choses n'aillent trop loin. Je ne tenais pas à ce que l'on se retrouve avec un mioche sur les bras. Ou pire encore ... Que Victoria meurt en accouchant. "Bon... En groupe, personne ne part courir la gueuse, on reste ensemble. Ok?" Ramené sur terre par la personne même qui occupait constamment mes pensées, je me redressai et quittai enfin la voiture, armé de mon éternelle batte. Arme aussi efficace que silencieuse. Le seul souci, c'était que je ne pouvais dégommer qu'un rôdeur à la fois. Mais c'était là le problème qui concernait toutes les armes silencieuses -ou presque-, au final. La perfection n'existait pas disait-on ... Ca valait apparemment pour ça aussi. L'avantage de notre trio, c'était qu'on avait chacun notre arme de prédilection. Une arbalète, une arme à feu et une batte de base ball. Pensif mais sur le qui vive tout de même, je me stoppai à la demande de Victoria et mon regard se logea au même endroit que le sien. Un éclat. Un truc qui brillait, appelait à l'oeil, bref .. Attirait notre attention.

    Je fronçai les sourcils et mon regard balaya une nouvelle fois les alentours pour m'assurer que nous étions bien seuls tous les trois. Sans aucun zombaque pour nous bouffer et sans aucun survivant pour nous plomber. Mais non, rien du tout. Seulement nous trois, cette ville morte et cet éclat là haut ... J'ignorais s'il était vraiment prudent que nous prenions le risque d'y aller ... Ou si c'était vraiment un truc à ne surtout pas faire. Je lançai un regard interrogatif à Glen, avant de faire de même avec Victoria. Mais clairement, il me semblait impossible que nous ne tentions pas d'aller y jeter un bref coup d'oeil. Raison pour laquelle je leur fis un vague hochement de tête, avant de prendre la direction du bâtiment, en prenant les devants. Tant pis si c'était risqué. Autant aller y jeter un oeil et s'assurer que ce n'était pas un survivant désespérément seul. Entrer dans le bâtiment, monter à l'étage et trouver la pièce d'où venait l'éclat, ne nous prit que peu de temps. Aidé en ce sens par l'absence totale de rôdeurs. Ce qui était soit inquiétant ... Soit rassurant ... Ca restait encore à voir. Quoi qu'il en soit, en arrivant enfin dans la pièce, je constatai bien vite qu'il n'y avait personne. Ou du moins ... Personne d'autre que cet homme qui avait flanché et s'était tiré une balle dans la tempe, refaisant la peinture tout autour de lui et l'agrémentant de charmants morceaux de cervelle. Au dessus de lui, il avait tout de même prit le temps de laisser un message, tracé avec son sang. Message que je ne pris pas le temps de lire, avant d'approcher de la fenêtre sur le rebord de laquelle était posé un miroir. Pauvre homme désespéré qui avait tenté d'alerter d'éventuels survivants qui passaient peut être par là à ce moment là ... Et qui avait fini par se tirer une balle en réalisant qu'il était seul, enfermé dans une pièce. Et au vu de l'état de la porte, une horde de rôdeurs avait tenté d'entrer ... Raison probable de son suicide. Mais si une horde était venue par ici ... Sans doute se trouvait-elle encore dans les parages ... Un premier râle se fit entendre dans le couloir, avant que je ne me tourne pour regarder mes deux comparses. Oups ?


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeJeu 25 Avr - 7:55

Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Tumblr_m5rupnL8co1r2l73so1_500


Se suivant, nous entrâmes dans le petit bâtiment, grimpant les escaliers, regardant partout, sur le qui vive, d’attaque pour toutes opportunités. Mais il ne sembla y avoir personne, ni mort, ni vivant. Et lorsque je pénétrais dans la pièce, qui avait attiré mon regard, je vis le sang, avant de voir le miroir. Le pauvre con, avait tenté, d’appeler à l’aide… Dans la pièce, trois meubles, je me dirigeais vers l’un d’entre eux, ouvrant les tiroirs, pour trouver quelque chose d’étonnant. Un sachet de poudre blanche, plutôt gros dis donc, je le sortis, me tournant vers mes comparses, le regard agrandit devant la surprise. C’était un squat de drogués en fait, peut être même une maison de passe. Pour une raison étrange, je décidais de prendre la came et la fourrer dans mon sac. Si je me drogue ? Non du tout, aux antipodes même, mais si nous n’avions plus de fric, nous avions d’autres monnaies d’échanges, et je me dis qu’elle put en être un. J’ouvris un second tiroir, et trouvais des seringues emballées, que je fourrais dans mon sac, là encore, elles devaient servir pour les camés, elles serviraient aux médecins du groupe. Lorsque j’ouvris le troisième tiroir, j’entendis un râle venir du couloir, qui se trouvait lui-même juste derrière le mur devant lequel je me trouvais. Mon cœur ralentit, le sang se figea dans mes veines, et je sortis mon couteau de chasse, passant mon fusil autour de mon épaule et par-dessus ma tête. Histoire que je ne m’étrangle pas avec la lanière… Ce serait idiot. Les pieds ancrés dans le sol, je pris quelques distances des autres, attendant que l’on nous attaque, j’aperçus par la porte sa main morte sortir de là, et il n’était pas seul. Chic ! Aux restes de sa tenue, à leurs chaines en or autour du cou, je réalisais que mon analyse des lieux n’était pas si erronée. J’allais buter du dealer mort. Et j’allais les buter bien, j’arrêtais le compte lorsque l’un d’entre eux fonça sur moi, coup de pied dans ce qui lui restait de ventre, je faillis y coincer mon pied d’ailleurs, mais le couteau planté entre ses deux yeux, me permit de me sortir de ce mauvais pas. Vive les jeux de mots pourris… Bref. Un cou de coude dans la gueule du suivant, avant de lui trancher la gorge, et de le planter comme il se doit. Je ne voyais que par intermittence, la chevelure blondasse de Tybalt remuer, et j’entendais les râles humains de Glen, en pleine lutte aux corps à corps alors que ce n’était pas sa tasse de thé. Il en entra cinq ou six, déjà trop en soit, mais si j’utilisais mon fusil maintenant, ça allait alerter tous les autres, et nous n’avions pas encore fouillé le reste de la ville. Pourtant ce qui suivit, ne manqua pas de faire arrêter mon cœur, aux prises avec l’un d’entre eux qui me colla contre la fenêtre en verre, j’entendis son râle, je vis ses dents claquer, et pire encore les craquements derrière moi de la vitre, m’annonçant que je risquais de passer au travers… « TY… TY… » Finis-je pas appeler. Crispée au possible, lorsque je tournais à demi, une chose se produisit, la vitre se brisa oui, mais un rond parfait, et une balle silencieuse se logea dans la tête de mon assaillant, le tuant sur le coup. Je regardais le mort par terre, Tybalt, puis me tournais vers la fenêtre et en effet, là haut, en face de nous, allongé se trouvait ce que j’assimilais comme étant un tireur d’élite. Il buta les autres rôdeurs dans la pièce, à distance, criblant la fenêtre de trous. J’allais aider Glen à reprendre son souffle, vérifiant qu’il n’avait pas été mordu, ni blessé. Non, il avait juste eu de grosses frayeurs, et ça, on en meurt pas. De retour devant la fenêtre, proche de Tybalt, je regardais l’homme en face, habillé comme en temps de guerre, qui s’était remit sur ses pieds, il nous invita à descendre en silence. « Il m’a sauvé, ça a le mérite de… non ? » Demandais-je à Tybalt. « Je ne suis pas naïve d’accord, je me doute que la plupart des survivants sont des fils de pute, mais lui aurait pu me loger une balle dans le crane mais ne l’a pas fait. » Ajoutais-je. Remarque, il aurait pu aussi préféré que je me fasse bouffer, pour qu’il me crève après, en me tirant une balle dans la tête… Ce que je ne vis pas, fut les inscriptions sur le mur, que l’homme qui s’était suicidé avait écrit. Glen était le seul à les avoir lues, avant de faire ce corps à corps musclé. Nous descendîmes donc, pour rencontrer le mec qui nous avait sauvé la mise, plutôt grand, dans les 1m78 environ, black, extrêmement armé, comme un mec de l’armée presque. « Salut beauté. » Me dit-il en préambule. « Les mecs. » Finit-il par dire à Ty et Glen.
Revenir en haut Aller en bas

Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

× Messages : : 7534

× Points de vie : : 0

× Copyright : : sarasvati.

× Avatar : : Tom Hardy.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine




Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeJeu 25 Avr - 21:51



    Victoria & Tybalt

    Beautiful people.


    Je m'inquiétais autant pour elle que pour moi, si ce n'est plus encore. A chaque coup de batte que je donnais, je ne pouvais m'empêcher de lancer de furtifs regards dans sa direction, pour m'assurer qu'elle était toujours bel et bien là, deux pieds au sol et bras en action pour dégommer le plus de zombies possibles. Je ne supporterais pas de la perdre, c'était une évidence. Le genre d'évidence qui force à penser ... Que, merde, oui, j'étais amoureux d'elle. Une constatation qui aurait sans doute mieux fait d'arriver à un tout autre moment que celui ci. Parce que penser à ça maintenant, c'était foutrement dangereux. Je ne devais pas avoir l'esprit accaparé par autre chose que par les rôdeurs dont j'étais en train d'exploser les cervelles à coups de batte de base ball. « TY… TY… » A l'instant même où je cessais de m'inquiéter de trop pour elle et à m'occuper uniquement de ma propre survie au milieu de cette horde qui prenait possession des lieux, elle manquait se faire dévorer par l'un d'eux. J'eus tout juste le temps de tuer un dernier mort vivant et de me tourner à demi vers elle, que celui qui la maintenant, vit sa tête explosée par une balle. Venue ... De je ne savais trop où. Et bien vite, les autres rôdeurs s'écroulèrent à terre, définitivement sans vie. Je rejoignis bien vite Victoria à la fenêtre, pour chercher et trouver le tireur du regard. Ma main empoigna celle de la brune, sans que je ne dise quoi que ce soit. Je ne pensais qu'à mon soulagement de la voir encore en vie et plus ou moins parfaite santé. « Il m’a sauvé, ça a le mérite de… non ? » Sourcils froncés, je lançai un bref regard en direction de l'homme qui semblait attendre que l'on daigne descendre. Un regard alentours me fit penser qu'il était venu seul. Mais ... N'était-ce pas étrange ça ? Un homme seul qui parvenait à survivre autant de temps ? « Je ne suis pas naïve d’accord, je me doute que la plupart des survivants sont des fils de pute, mais lui aurait pu me loger une balle dans le crane mais ne l’a pas fait. » Je soupirai en reposant le regard sur elle, sourcils froncés. Certes, il ne l'avait pas fait. Mais sans doute y avait-il d'autres raisons derrière cela. Je pinçai les lèvres en tentant de réfléchir rapidement à la question, avant de lancer un regard interrogatif en direction de Glen, qui me répondit par un simple haussement d'épaules.

    Finalement, nous rejoignîmes donc l'homme. Puisqu'il pourrait être vraiment étrange que nous refusions cet échange sans doute simple et sans arrière pensée. Son physique imposant et ses multiples armes, me firent me méfier davantage encore, plutôt qu'autre chose. Et à sa façon de saluer Victoria, je ne pu m'empêcher de resserrer vivement ma main autour de la sienne, la pressant sans doute à lui en faire mal. C'était plus fort que moi. Pas de réelle jalousie ... Simplement la crainte du genre d'homme qu'il pouvait bien être. La fin du monde rendait fou et dangereux. Bien des hommes en arrivaient à violer les rares femmes qu'ils parvenaient à trouver. Le regard de l'inconnu se posa justement sur nos mains liées, avant que je ne la relâche. Plus parce que nous n'avions pas pour habitude de nous afficher, que pour autre chose. C'était sans doute suffisant pour qu'il comprenne qu'à défaut de réellement m'appartenir -elle n'était pas une chose-, elle m'avait. Quant au reste .. Eh bien elle était libre d'agir à sa guise. « Vous êtes seuls tous les trois ? » « Oui ! On ne voyage que tous les trois ... » Mentis-je avec aplomb, en plantant mon regard dans le sien sans la moindre hésitation. Inutile qu'il sache que nous étions tout un groupe de survivants, avec des femmes et des gosses. Non il n'avait vraiment pas besoin de savoir ce détail là. Je ne savais pas encore s'il méritait, ou non, notre confiance. Nous avoir sauvés une fois, une seule, ça ne faisait pas tout. En tout cas pas pour moi, c'était une certitude. « Et toi ? Un groupe ou seul ? » Ne manquerait plus qu'il nous apprenne qu'ils étaient tout un groupe de ... Mecs. Des militaires tant qu'à faire. Armés jusqu'aux dents, agressifs comme des chiens enragés et en manque de ... Distraction comme des marines plongés en pleine mer depuis des mois. Bref, j'ignorais encore qui il était et de quoi il était capable. Et cette vie de mort et d'atrocités qui était désormais la notre, nous obligeait à nous méfier. Pour ma part, je n'étais plus confiant du tout, en l'espèce humaine elle même. Les survivants étaient encore plus dangereux que les morts ... Parce qu'en possession d'une intelligence mais, maintenant trop souvent, dénués d'une réelle conscience.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeVen 26 Avr - 13:02

Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Tumblr_m5rupnL8co1r2l73so1_500

Yeark. Je déteste ce genre de type, ma beauté ? Sérieux ? Je lui en collerais une dans la gueule pour lui faire passer l’envie de m’appeler comme ça. Depuis que nous étions descendus, je ne le sentais pas trop, ajoutant à ça, la pression de la main de Tybalt sur la mienne. Il avait eu peur, moi aussi, et il n’était pas du tout tranquille, comme moi. Lorsque le black posa son regard sur nos mains liées, Tybalt me la lâcha. C’est dangereux tout ça, si je la reprends, il va croire que je suis faible et que ce sera du gâteau, si je me mets devant Tybalt, il risquerait de s’en prendre à lui, si je me glisse derrière, il s’en prendra à lui aussi… Merde. Il fusille du regard Tybalt, d’un air qui ne me dit rien qui vaille, est ce que c’est le moment de lui proposer de la coke ? Blague à part bien sur. « Moi ? » répondit-il en esquissant un sourire en coin, très inquiétant. « Vous avez mit les pieds dans notre ville… » Dit il en tendant les bras de chaque côté de lui, et je tournais la tête vers la gauche, et vis sortir 2 mecs armés et 2 nanas aussi… Je me doutais qu’il devait y en avoir autant de l’autre côté qui arrivaient et j’entendis des pas aussi derrière. Putain nous étions encerclés. Je ne bougeais pas d’un yota, attendant la suite. La seule chose qui me rassura c’était de voir des nanas, au moins ce n’était pas un clan de survivants, qui avaient besoin d’assouvir leurs envies lubriques. « C’est vous qui avez nettoyé la rue donc. » Dis-je, il acquiesça. « Ouais beauté, on a tout rangé, et merci d’avoir appâté ces rôdeurs, ça en fait 6 de moins… » Je grimaçais perceptiblement au mot appâté. « Bon et bien, on ne va pas vous embêter plus longtemps, hein Glen, Tybalt ? » Dis-je en leur jetant un coup d’œil. « Nan attendez, on vous chasse pas, soyez pas si pressés… vous êtes venus ici c’est pour une raison ? Non ? » Me coupa t-il dans ma lancée, trop suave pour avoir un temps soit peu d’humanité restante. Je me sentais prête à lui faire avaler sa langue, qu’attendait-il de nous au juste ? Qu’on les rejoigne, qu’on les supplie ? Plongée dans mes pensées, je ne le vis pas avancer pour se coller proche de Tybalt, lui soufflant une phrase, sur le ton de la confidence. « Elle est pressée ta meuf… t’es pressé toi ? » Au moins, il sait qui je suis par rapport à Tybalt, tout est clair et net, ok bon… alors on fait quoi maintenant ? On est en sous effectif, et pas autant armés qu’eux, donc je ne me vois pas lancer un assaut contre eux, et puis… Je ne sais pas, je préfère que l’on me déroule le menu proposé, avant de choisir, j’ai toujours préféré ça. « Sly ! » appela une nana dans mon dos, le black leva les yeux, toujours aussi proche de Ty, et jeta un coup d’œil dans sa direction. « Arf je crois qu’on a pas le temps de jouer, on va voir si vous luttez correctement. » Dit il en armant son flingue et déjà tout autour de nous, ça tirait dans tous les sens, nous étions attaqués par des rôdeurs, c’était le second round. Pas le temps de vraiment réfléchir, je me mêlais à la ligne de front, armées de fusils pour canarder la meute qui nous arrivait droit dessus. C’est bien connu, là où il y a des survivants, il y a des rôdeurs, c’est un leit motiv qui nous est connu depuis longtemps maintenant. Mais en toute honnêteté, je n’en avais pas vu autant depuis New York, quelque chose clochait. Sly disparut de mon champ de vision, et d’un coup, alors que je pensais que peut être notre défense fusse stable un minimum, nous entendîmes très clairement, et très fortement l’hymne des valkyries se déverser dans la rue. Comme un appel à tous les rôdeurs environnant. « MERDE MAIS C EST QUOI CE BORDEL !! » Hurlais-je au dessus de la musique, me tournant et retournant pour voir d’où ça venait. Glen poussa un cri, et je shootai alors le rôdeur qui l’avait empoigné, tandis qu’un autre arrivant derrière moi, m’empoigna par les épaules, ses dents claquant à mon oreille. « FILS DE PUTES ! » Grognais-je, au moins, je n’avais plus besoin de faire acte de passiveté silencieuse, vu que ce connard finit avait décidé de signer notre arrêt de vie. Autour de nous, les autres de son clan, étaient encore là, pourtant ça ressemblait à s’y méprendre à un traquenard qui ne me plaisait pas du tout, je me débattis, assommant, éclatant du zombie, sans avoir aucun signe de vie de Tybalt, où était il passé ?! « PUTAIN DE MERDE ! » Rechargeant mon fusil, en laps de temps très court, essoufflée, en sueur, la peur me rongeant de l’intérieur, je finis par me replier dans une boutique, qui se trouva être, avec ironie macabre, l’épicerie ! Je chopais Glen par la manche pour le tirer à l’intérieur. « Ou est Tybalt ?! »
Revenir en haut Aller en bas

Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

× Messages : : 7534

× Points de vie : : 0

× Copyright : : sarasvati.

× Avatar : : Tom Hardy.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine




Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeDim 28 Avr - 0:06



    Victoria & Tybalt

    Beautiful people.


    Tout se passa beaucoup trop vite ... Bien trop pour que je puisse réagir aussitôt. L'homme qui s'approchait de moi, mentionnait le fait que Victoria était pressée, les types qui étaient autour de nous, apparemment prêts à toute éventualité. J'eus seulement le temps d'étudier la situation, avant que tout ne vole en éclats. Je ne pris pas la peine de répondre à sa question et ne détournai pas non plus mon regard toujours planté dans le sien. Je ne baisserais pas les yeux devant lui, ne ferais pas mine d'avoir peur de lui. Bref, je ne le laisserais pas gagner à ce petit jeu là. « Arf je crois qu’on a pas le temps de jouer, on va voir si vous luttez correctement. » Aussitôt sur le qui vive, je me figeai et vérifiai alentours. Les armes, les bruits, les chants, les râles ... « MERDE MAIS C EST QUOI CE BORDEL !! » Je n'aurais pas mieux dis ...Le temps que je me ressaisisse et il fallait déjà que je dégomme du zombie. Ces cons s'étaient amusés à attirer tous ces morts autour de nous. Quel était leur but au juste ? Un simple besoin d'assister au spectacle pendant qu'on se débattrait pour notre survie ? Et si on s'en sortait vivants, n'allaient-ils pas nous mettre tout simplement à mort ? Dans tous les cas, je doutais que l'on survive à cette rencontre inattendue. Bien vite, je me retrouvai autant encerclé que mes deux comparses. Mais tout aussi rapidement, je ruai sans réfléchir pour en repousser un maximum et les tuer tant bien que mal, en évitant les coups de mâchoires incessants. Ce n'était pas tâche aisée tant ils étaient nombreux. Et même de plus en plus alors que les autres étaient attirés dans notre direction, par les bruits incessants. Le temps d'en dégommer un, trois autres sortaient de je ne savais trop où. « PUTAIN DE MERDE ! » Ce fut la dernière chose que j'entendis de la part de Victoria, avant de parvenir à m'extraire de la cohue. Chose que je regrettais aussitôt, alors que je regardais la foule de rôdeurs s’amasser autour de Glen et Victoria. Victoria ! Je ne tardai pas à me relever, prêt à foncer à nouveau dans le tas. Il fallait que je les sorte de là et vite ! Mais avant que je n'aie eus le temps de faire un pas dans leur direction, une main se referma sur mon épaule. Le temps de me tourner, je pris un coup en plein visage et je compris qu'il ne pouvait provenir d'un rôdeur. La pommette endolorie par le coup, j'y portai une main en relevant le regard vers l'homme.

    Ce con de Sly, sourire collé au visage. Il me flanqua un autre coup de poing qui, cette fois, me fit chuter en arrière. Je roulai sur le côté et crachai du sang avant de me redresser tant bien que mal. Je ne faisais pas le poids face à lui et je le savais. Je n'avais pas sa carrure ni même son expérience en combat. Mais quitte à me prendre la raclée du siècle, autant tenter de me défendre quand même un minimum. Ainsi, je me relevai vivement, batte au poing, et pivotai sur moi même en lui balançant un grand coup qui eut l'effet escompté. L'une de ses armes tomba. Mais le temps que j'arrive pour l'attraper, il m'envoya un nouveau coup qui me fit vaciller sur mes pieds. Un autre me fit reculer d'un pas, avant que je ne me secoue et ne lui tombe dessus. Nous roulâmes en se donnant quelques coups. Je fus celui qui en reçut le plus, sans aucun doute. Et il fini par refermer ses mains autour de mon cou. Fort ... Très fort. J'eus tout juste le temps de manquer d'air, que quelques zombies s'approchèrent de nous. Un sourire aux lèvres, Sly se leva en m'abandonnant là et s'éloigna de sorte à me laisser seul face aux rôdeurs. Je réalisai seulement à cet instant, que ma batte n'était pas là ... Avant de voir que son arme était, quant à elle, toujours à terre. Tant bien que mal et à grands renforts de coups de pieds pour éloigner les rôdeurs de mon corps, je parvins à m'en approcher pour l'attraper. Je me rallongeai sur le dos et fis enfin feu, descendant les rôdeurs présents. Le temps que Sly réagisse, il se retrouva lui aussi avec une balle entre les deux yeux. Une chose qui me glaça les sangs. C'était la première fois que je tuais un être humain. Et quand bien même c'était un con fini ... J'avais commis un acte ... Horrible. Mais plus horrible que de tuer un vivant : laisser mourir la personne aimée. Raison pour laquelle je me relevai, récupérai les armes que portait le nouveau cadavre et pris la direction de la rue principale, précédemment quittée. Je profitai de l'effet de surprise pour descendre les quelques comparses de ce foutu Sly, sans prendre le temps de réfléchir encore une fois. « VICTORIA ! VICTORIA ! » Hurlai-je à plusieurs reprises en tirant quelques balles lorsque les rôdeurs s'approchaient de trop, de moi. Alertés par mes cris, ils se tournaient tous vers moi.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeDim 28 Avr - 13:39

Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Tumblr_m5rupnL8co1r2l73so1_500


Merde, merde, merde, merde ! Je barricadais la porte de l’épicerie du mieux que je pus, Glen avait faiblit, non pire, mais je ne le vis pas de suite. Je trainais de toutes mes forces restantes, une étagère pour contrer la volonté d’entrée des rôdeurs. Je tremblais de peur, de panique, et Glen qui m’alpaga par la cheville, me fit pousser un cri muet, je me tournais vers lui, me baissant pour le regarder. Il était en sueur, oui, mais pas que… « J’ai été mordu…Ce salopard m’a eu… » Dit il. Paniquée, au comble de cette angoisse, je déchirais la chemise pour voir en effet qu’il avait été mordu au niveau de l’épaule. Il est perdu… Je me rongeais un ongle, tentant de me concentrer, je ne pouvais rien faire, si la blessure avait été à une extrémité, peut être, mais là… « Putain Glen… » Soufflais-je sur le point de pleurer, serrant les mâchoires au maximum. Il posa une main sur ma joue. « Pas grave, je vais aller la rejoindre… et tu devrais en faire de même. » Me dit-il, avant de tousser avec force, crachant du sang. « Vas y Victoria, ne me laisse pas me faire dévorer, la porte va céder, tire moi une balle dans la tête… » Je prononçais un non étouffé, je sais que je n’avais pas le choix et que je lui devais au moins ça. La musique se tut dehors, mais les râles des rôdeurs à la porte, ne désemplissaient pas, ils nous sentaient... Il prit le canon de mon fusil et à deux mains le tint, en me regardant avec autorité. « Tire. » Je penchais la tête en avant, comme si mon corps ne pouvait plus me porter, lâchais un sanglot sonore, avant de l’embrasser sur la joue. « Protège nous de là haut… » Lui soufflais-je, je sais qu’il n’y a pas de Paradis, pas d’ange gardien, ni d’Enfer en vrai, mais j’ai besoin d’avoir ce petit soubresaut d’humanité populaire. Il me sourit, et mes larmes coulent sur mes joues. « Protèges les, ils sont faibles, et … Sur le mur… là bas… l’homme avait écrit des coordonnées latitude et longitude… » Il me les chuchotait à l’oreille, avant de reprendre le canon en main, je pris la crosse, pleurant et tremblante, ses mains lâchèrent le canon, c’était la fin, je pus même sentir la vie quitter son regard si protecteur. La balle partit, éclaboussant de son sang le mur en blanc derrière. Des sanglots étouffés dans ma gorge, je venais de buter une nouvelle fois, des personnes encore humaines… Je me basculais d’avant en arrière, en agrippant mes cheveux d’une main. Le fait de pleurer, c’est aujourd’hui le seul deuil qui nous est possible… L’étagère que j’avais placé en travers, grinça sur le sol, ces salopards étaient en train de pousser, je basculais sur le sol tirant à tous azimuts, éclatant toutes les têtes possibles, rechargeant furieusement, et continuai de tirer. Il en tomba une dizaine, recouvrant l’entrée de cadavres. D’un coup plus rien, allongée sur le dos, le buste relevé pour tirer plus facilement, aux aguets, je n’en vis plus entrer… respirant par à coups, j’allongeais ma tête sur le sol crade de l’épicerie, serrant de toutes mes forces mon fusil… j’étais seule, non je ne voulais pas… Mon corps fut parcourut de sanglots, hoquetante, relâchant la pression, la perte, le fait que je ne savais pas où il était. Une voix lointaine me parvint alors, je coupais ma respiration, tendant l’oreille, en me redressant, avais-je rêvé sa voix ? « VICTORIA ! » Non ! Je me levais rapidement, traversais les corps en putréfaction au sol, courant vers la sortie, tournant la tête à droite, des corps sur le sol, à gauche, des corps au sol aussi, mais surtout, armé d’un fusil… debout… Tybalt. Je n’ai jamais été aussi heureuse de le voir, je courais vers lui, lui sautant au cou, les larmes plein le regard. « Mon dieu… mon dieu… tu es en vie… tu es en vie… » Enserrant son cou de mes bras tremblotant, nichant mon visage dans le creux de son cou. « Je croyais… je… je… » Impossible de former une phrase, de prononcer un mot, en proie à un désarroi total, rassurée oui. Je desserrais mon étreinte un instant, pour regarder son visage tuméfié, caressant les bleus et plaies de ma main. « Dieu… Je t’aime Tybalt. » Lâchais-je avec un naturel déroutant. « C’est l’autre salopard qui t’a fait ça ? » Je compris aisément, qu’il ne devait plus être de ce monde. Comme tous les autres de son clan de survivants. Je m’en foutais qu’il ait tué des être humains, je me foutais qu’il les ait abattu de sang froid, il était en vie, il était là, il est là. Je l’embrassais avec avidité, le serrant une nouvelle fois dans mes bras, laissant trainer sur son épaule, quelques larmes tombant encore de mes yeux. Au bout d’un instant, je lui avouais que Glen ne s’en était pas sortit, que j’avais du lui tirer une balle dans la tête.
Revenir en haut Aller en bas

Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

× Messages : : 7534

× Points de vie : : 0

× Copyright : : sarasvati.

× Avatar : : Tom Hardy.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine




Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeDim 28 Avr - 14:05



    Victoria & Tybalt

    Beautiful people.


    Les coups que j'avais pris au visage, faisaient un mal de chien. Mais ce n'était pas le pire. Non, le pire de tout, c'était de ne pas savoir où Elle était. Les conneries du genre "si elle était morte, je le saurais, je le sentirais. Je sens qu'elle est en vie", étaient entièrement fausses. Ou bien j'étais vraiment pas doué dans le genre. Je ne ressentais rien d'autre que cette effroyable panique qui me rongeait tout entier, me faisait suffoquer, tourner en rond et descendre tout ce qui bougeait, un peu au hasard. Je tirais sans réfléchir et me mis à hurler son prénom, dans l'espoir qu'elle soit toujours là et en mesure de m'entendre. Elle ne pouvait pas être morte. Parce que je le lui interdisais catégoriquement. Nom de Dieu, je ne pouvais pas la perdre pas maintenant. Pas sans lui avoir dis que, bon sang, elle était la raison pour laquelle je continuais de me battre malgré toute cette merde, qu'elle était la meilleure chose qui me soit arrivée depuis cette putain d'invasion et que je l'aimais. Oui, je l'aimais vraiment. Et pas seulement parce qu'elle était la femme la plus attirante que j'avais croisé depuis un certain mois de décembre. Non, parce qu'elle était elle et que c'était une bonne raison de l'aimer. Et merde, elle était bien trop forte pour s'être laissée avoir par un putain de rôdeur ou même par ces cons de survivants dont je venais de faire exploser la cervelle, à l'instant même. Elle était une vraie combattante et réellement intelligente. Elle était envie ... Simplement planquée quelque part pour ne pas se faire avoir. Je n'étais plus le seul à tirer des coups de feu. Je l'entendais sans savoir d'où venaient les tirs. Paniqué à l'idée que ce soit encore ces survivants du groupe de Sly, je tournais en rond, cherchais du regard. Jusqu'à ce que je la vois, Elle. Victoria qui enjambait les rôdeurs éparses. Tout comme elle s'avançait en courant dans ma direction, je fis de même pour l'attraper au vol et la soulever de terre, incapable de retenir un semi sanglot de soulagement. J'en aurais pleuré tant le soulagement éclatait violemment, subitement, presque douloureusement en moi. Je fermai les yeux en enfouissant mon visage dans son cou pour inspirer son odeur, ravi de la retrouver, de pouvoir la sentir contre moi. Je serrais sa taille de mes bras, avec toute la force dont j'étais encore capable, tremblant si fort que je ne sentais pas ses tremblements à elle.

    « Dieu… Je t’aime Tybalt. » Si j'avais à peine compris ses mots au cours des dernières secondes, je compris au moins ceux là. Et ils m'arrachèrent un vague rire enjoué, alors que je posais mon front contre le sien et fermais à nouveau les yeux. « Putain, je t'aime aussi. J'aurais du te le dire plus tôt. Je t'aime ... » Soufflai-je doucement en la gardant serrée contre moi, alors que ses mains couraient doucement sur mon visage tuméfié. Je me contentai de hausser les épaules à sa question à leur sujet. Je n'avais pas envie de me rappeler que j'avais tué des êtres encore vivants. Quand bien même ils étaient mauvais et avaient tenté de nous faire la peau de la pire façon qui soit ... Il s'agissait quand même d'êtres vivants. Et les avoir tué me laissait un goût amère en bouche. Quand bien même l'essentiel était d'avoir pu retrouver Victoria en vie. Quand ses lèvres trouvèrent les miennes, je soupirai doucement contre celle ci et répondis à son baiser de la façon la plus fougueuse et désespérée qui soit, mes mains empaumant fermement son visage alors que mes lèvres meurtrissaient les siennes. Glen ... Il était mort ... Mais Victoria non ... La balance demeurait davantage baissée du côté de la joie et du soulagement. Tant qu'elle était en vie, le reste avait moins d'importance. Quand bien même perdre un membre de son groupe était une insupportable douleur. Victoria était tout ce qui m'importait vraiment ... « Filons avant que d'autres n'arrivent ! » Je m'emparai de sa main et la tirai fermement alors que je m'éloignais, quittant ce spectacle macabre. Mieux valait partir les mains vides ... Que de finir dans le même état que Glen ...Je pris soin de récupérer ma batte au passage, avant que je ne me mette à courir en direction de la voiture que nous avions laissés au bout de la rue. Au moment d'arriver, je m'arrêtai et me tournai à demi vers Victoria. « J'conduis ! » Sans lui laisser le temps de protester, je glissai une main dans son décolleté pour récupérer les clés qu'elle avait l'habitude de glisser là. Je lui lançai un regard amusé avant de filer du côté conducteur. J'attendis qu'elle soit montée à son tour, avant de démarrer sur les chapeaux de roue, vérifiant dans les rétro qu'aucune autre voiture ne se mette en marche. Non pas que j'étais parano. Mais je préférais être certain qu'il n'y avait pas d'autres survivants. Et qu'aucun n'aurait dans l'idée de trouver notre propre groupe.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeDim 28 Avr - 22:20

Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Tumblr_mjovh0TCQs1qaozevo1_500

Le serrant fort, collant tout mon corps contre le sien, bercée par sa voix, osmose ultime, ce genre de sentiments que je n’ai jamais ressenti, qu’avec lui. Putain, je le sentais tout au fond de moi, que si il lui était arrivé malheur, la douleur m’aurait anéantie, c’est trop fort, c’est trop ancré, je suis raide dingue de lui. Son odeur m’enivre, malgré le sang, malgré la sueur, j’aimais son odeur si caractérisée. Notre étreinte forte, salvatrice même, ne pouvait pas durer plus longtemps, nous étions survivants, mais encore en sursis dans cette ville, je pris la main de Tybalt et le suivi le long de la route, regardant tout autour, mais sans signe d’une nouvelle attaque. Il ramassa sa batte, et nous finîmes par courir vers la voiture, s’attendant peut être à un troisième round plus musclé et risqué que les deux premiers. Je m’arrêtais près de la voiture, tandis qu’il se tourna vers moi, tout sourire, pour me dire qu’il conduisait. Je formais de mes lèvres un Non, mais rien n’eut le temps de sortir, qu’il avait déjà été fouillé dans mon soutif pour prendre les clés, je le regardais interdite, avant de me bouger pour monter en voiture. Je retirais le sac qui était resté autour de mon cou tout ce temps, réalisant en le palpant, de ce que j’avais prit là bas… Je l’ouvris, et sortis le gros paquet de coke. « Dommage que la drogue ne nourrisse pas… » Laissais-je échapper, en posant le paquet sur le tableau de bord du 4*4. « J’ai aussi des seringues stériles… Et pas grand-chose de plus, je n’ai même pas pensé à prendre l’arme de Glen, ou… faire mes courses dans l’épicerie dans laquelle nous étions… » Je me tus un instant en regardant la seringue sous son sachet. « Putain… Si toutes les villes qu’on va croiser, ressemblent à ça… Si tous les survivants que l’on va croiser sont des psychopathes tendance cons, on n’est pas sortit de tout ça… » Je m’appuyais contre la portière, ma main soutenant ma tête. « Je n’ai pas comprit le but de tout ça, c’était comme un genre de suicide collectif version cinglé… je…Bref. » Je laissais Tybalt remplir le vide de ma conversation, l’écoutant oui, tout en repensant aux coordonnées que Glen m’avait soufflé avant de mourir par mes mains. Qu’est ce que c’était ? Ça pouvait être tout et rien, au final. Je me penchais en avant, pour ouvrir la boite à gant à la recherche d’une carte que je dépliais. « Tu sais lire les latitudes et longitudes sur une carte, toi ? » Lui demandais-je en regardant un peu partout sur la carte des USA, qui prenait une place plus qu’importante dans la voiture. « Désolée de faire ça maintenant, mais il faut que je sache… Tu sais… le premier suicidé là haut, il avait écrit un truc sur le mur, avec son sang, moi je l’ai pas vu, mais Glen m’a dit qu’il avait mémorisé des mesures, latitude, longitude, des coordonnées géographiques, il lui a semblé. » Je soupirais en tournant la carte, je ne savais pas comment la prendre, dans l’impossibilité de me souvenir de quel côté était la latitude et d’autre par la longitude, déjà en bateau, j’étais incapable de dire où était bâbords de tribords, j’avais cette tare depuis ma plus tendre enfance, et même avec largeur et longueur j’ai du mal de temps en temps… « Il faut que je les note, sinon je vais les oublier… attend… une fois écrites ça sera plus clair peut être. Quoique je ne sois pas guide et que je n’ai pas le sens d’orientation pour un sou… Qu’est ce que mon iphone me manque pour ça, la boussole gratuite… » Dis-je en levant le nez de la carte, avec un petit air contrit, le regard sur la route. J’attrapais un petit crayon à papier minuscule trouvé dans la boite à gant et les inscrivis sur un bord de carte. « Avant de faire carrière dans la chanson, tu n’avais pas un master de géographie, ou une passion pour les énigmes ? » Lui demandais-je en me tournant vers son visage.
Revenir en haut Aller en bas

Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

× Messages : : 7534

× Points de vie : : 0

× Copyright : : sarasvati.

× Avatar : : Tom Hardy.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine




Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeDim 28 Avr - 23:46



    Victoria & Tybalt

    Beautiful people.


    C'était presque un coup de chance que Victoria et moi même soyons toujours en vie et en bonne état. Enfin ... En aussi bon état que pouvait l'être un type qui venait de se battre avec un mec plus fort que lui. Au cours de ma vie d'avant, je n'avais jamais eus de raison de me battre. Sauf lorsque j'étais enfant puis adolescent. Mais c'était le cas de tout le monde ou presque, non ? Bref, je n'étais pas un bagarreur dans l'âme et je n'étais pas fan de la violence. Pourtant, je baignais dedans depuis quelques mois maintenant. Et s'il fallait que je me batte pour assurer ma survie et celle de la femme qui faisait maintenant partie intégrante de moi, je le ferais sans l'ombre d'une hésitation. Et c'était un peu ce que j'avais été contraint de faire dans cette ville. Une main toujours crispée sur le volant, je relevai le visage pour tenter d'apercevoir mon visage dans le miroir. Une pommette qui commençait déjà à bleuir, une lèvre abîmée, une arcade légèrement ouverte. Sans cesser de conduire, je sortis un mouchoir de ma poche et tentai de me nettoyer sommairement le visage et faire disparaître quelques traînées de sang. Je grimaçai vaguement de douleur. Mais c'était une chose à laquelle on s'habituait ... La douleur physique ... « Dommage que la drogue ne nourrisse pas… » Je tournai à demi le regard vers elle, alors qu'elle déposait un paquet de ce qui était probablement de la coke, sur le tableau de bord. « Tu t'es encombrée avec ça ? » Demandai-je sur un ton mi-amusé mi-réprobateur, avant d'écouter Victoria se plaindre de n'avoir pas prit le temps de prendre des choses utiles et de mentionner ce piège dans lequel nous étions tombés. « Tu n'es pas la seule à n'y avoir pas pensé. Moi non plus. Mieux valait qu'on s'en sorte saufs, non ? » Demandai-je tranquillement, en lui lançant un nouveau bref regard. « On ne se méfie pas assez des autres survivants ... A trois, on est assez pour survivre à une horde de zombies en lui échappant. Mais on est trop peu pour faire face à des vivants aussi cinglés. »

    « Tu sais lire les latitudes et longitudes sur une carte, toi ? » C'était quoi cette question ? Et cette nouvelle lubie ? Après le coup de la coke qu'elle me sortait de son sac, elle ouvrait une carte et mentionnait des coordonnées géographiques que lui avait -semble-t-il- communiqué Glen avant de passer de vie à trépas. Je fronçai le nez -geste qui déclencha un léger pique de douleur-, en songeant que je n'étais pas certain de vouloir me lancer dans une nouvelle aventure de ce genre. Je regardais Victoria tripoter la carte et en chercher le sens, un sourire étirant mes lèvres avant que je ne daigne arrêter la voiture. J'arrêtai le moteur pour ne pas consommer inutilement de l'essence, veillai à ce que les portières soient bien fermées et me penchai vers elle pour regarder la carte. Que je ne tardai pas à attraper pour la tourner. « Dans le bon sens, il paraît que c'est mieux ... » Ne pus-je m'empêcher de la taquiner en souriant en coin. Sourire qui ne tarda pas à s'effacer en repensant à sa dernière question. Avant d'être chanteur. Avant, quand j'avais une vie normale. Aussi normale que pouvait l'être la vie d'une personne connue dans le monde entier. Je ne tenais plus à penser à Pâris Spinelli, le chanteur que j'avais jadis été. Je ne voulais penser à ma famille, à mes amis, à la petite amie que j'avais à l'époque ... Bref, je ne voulais penser à "avant". « Chez les Scout ou nous apprend ça. Et j'ai toujours adoré les énigmes ... Mais tu trouveras pas plus médiocre que moi là dedans. » Je regardai les coordonnées qu'elle avait noté avant de faire glisser mon doigt sur la carte, arrivant à un point qui n'était pas situé bien loin de New-York. Pas bien loin de nous, en clair. Mais je me plantais peut-être complètement. Ma période scout avait prit fin à mes seize ans. Peu de temps avant que je ne perce dans la chanson. « Dans tous les cas, on rentre au campement. Même s'il y a un truc à trouver par là bas, à deux on ne fera pas grand chose. Et je ne tiens pas à tomber nez à nez avec un autre groupe de survivants à la con. » Dis-je d'un ton catégorique, en redressant le visage pour planter mon regard dans le sien.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeLun 29 Avr - 12:41

Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Tumblr_mjovh0TCQs1qaozevo1_500

Le ton de sa voix, mi-figue, mi-raisin, sur ma détention de coke, me fit couler un regard en coin vers lui, avec ce petit fond de ‘jesuisunepetitefilleriendeplus’, ou plus communément appelé le regard de chien battu. C’est étrange, j’en conviens, je suis la seule survivante d’un monde post apocalyptique, a m’encombrer de 4 kilos de coke, pour lutter lors d’une embuscade entre zombies et humains. Et tout ça pourquoi ? Sur le coup, c’était censé, ma réflexion n’était pas si ridicule, mais là… là c’était carrément n’importe quoi. Qu’allais-je foutre de 4 kilos de Cocaïne ?! Je le redis, non je ne suis pas une ex droguée en manque, ni en proie à des envies de nouvelles expériences pour le moins borderline… Du tout… Nous dirons donc, que je n’ai juste pas vraiment réfléchit de manière poussée, à ce qui s’en suivra. Bref. Il tentait de me rassurer, alors que son visage émacié par la violence des coups, prouvait bien qu’on avait quelque peu, foiré cette mission. Je m’en voulais, putain qu’est-ce que je m’en voulais. Tout n’avait pas été juste de ma faute, mais si je n’avais pas fait la gourde en me disant que ce Sly n’était pas un mauvais bougre, Tybalt ne serait pas encore une fois blessé, Glen ne serait peut-être pas mort, et nous aurions peut-être trouvé de la nourriture… Dans tout ce flou-là, je n’arrivais pas non plus, à me sortir les coordonnées de l’esprit. Vous savez, lorsqu’on tente de se souvenir de quelque chose, on le met en musique sur un chant connu, et bien pour le coup j’avais 14576390962 en boucle sur du Beyonce. Lorsque la carte fut ouverte en grand, je vous avoue que j’étais partie pour trouver l’endroit, mais force est de constater que je suis une quiche finie en lecture de carte. Je me souvins même d’une course d’orientation en première année de Fac… Une horreur, j’avais dû faire du stop pour me faire ramener avant qu’il ne fasse nuit. Que voulez-vous, les femmes ne sont pas faites pour lire des cartes, c’est de notoriété publique, ce que d’ailleurs Tybalt, comprit aisément, il arrêta la voiture sur le bas-côté de la route, et me taquina en remettant la carte à l’endroit. Je fis la moue, tout en écoutant sa voix et regardant ses doigts qui courraient sur le papier. La langue effleura mes lèvres… Imaginant… Imaginant qu’ils ne couraient pas sur le papier mais sur ma peau. C’est bizarre ces envies qui viennent toujours lorsque je m’y attends le moins. Je me racle la gorge, et gigote, tentant de me reconcentrer sur la carte, mais son souffle passant sur mon avant-bras, son odeur m’enveloppant, et hop ! Y’avait plus personne là-haut, j’hochais la tête, ça oui, pour donner un quelconque crédit, mais honnêtement, en cet instant voilà ce qui effleura mon esprit. Caresser ses épaules, embrasser ses lèvres, enfoncer mes ongles dans sa peau pour lui signifier un désir ardent, mordiller le lobe de son oreille, le faire basculer en arrière, grimper sur lui à califourchon, empoigner sa nuque et empêcher qu’il ne recule, onduler mes hanches sur lui, passer la langue de long de son ventre jusqu’à titiller son nombril et tracer une ligne horizontale le long de la ceinture de son pantalon, retirer ses vêtements, déchirer son t-shirt, coller ma poitrine nue contre la sienne… Et…. Ma respiration s’était accélérée, et je ne sais pas vraiment s’il nota le changement dans mon regard, ni même sur mon visage qui avait pris d’un coup une teinte très rougeoyante. Le fait est que j’avais déconnecté de tout ça pendant 30 secondes, les plus longues… les plus délicieuses… Mais les plus frustrantes aussi. Il avait levé les yeux vers moi, et je lui rendais un regard mi-figue, mi-raisin, poussant un soupir. Oui, le camp, oui les autres, rentrer, se barricader… Le plaquer contre le mur de la petite chambre dans laquelle nous avions élu domicile, retirer ma chemise, me coller à lui, langoureusement et sauvage pour… Bon je n’étais plus simplement rouge, j’étais écarlate, ça chauffait sacrément les joues. « Bon… » Dis-je d’une toute petite voix très aigue. « All…ons –y. » Je me passais la main sur la nuque, tendue ? Moi ? pfff… comme un string.
Revenir en haut Aller en bas

Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

× Messages : : 7534

× Points de vie : : 0

× Copyright : : sarasvati.

× Avatar : : Tom Hardy.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine




Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeLun 29 Avr - 18:40



    Victoria & Tybalt

    Beautiful people.


    C'était bien beau de me foutre d'elle et de son sens de l'orientation ... Inexistant. Mais il était tout de même temps de rentrer dans ce qui se rapprochait le plus d'un "chez nous". Et le mieux serait de filer avant de faire une nouvelle mauvaise rencontre. Il était étrange de se dire que le pire serait finalement de croiser un autre groupe de survivants. Parce qu'ils étaient dotés d'une conscience qui leur permettrait aisément de nous prendre dans un piège quelconque tant qu'il était un tant soit peu élaboré. Contrairement aux rôdeurs que l'on pouvait semer sans trop de mal. Il suffisait qu'ils ne nous voient pas pendant un bon moment, pour lâcher l'affaire. Bref, ils étaient finalement moins dangereux, en un sens, que les survivants eux mêmes. Du moins ceux qui avaient foutrement mal tourné, comme ça avait été le cas de Sly et de ses acolytes. J'ignorais quelles avaient été leurs motivations. Tout ce que je savais, c'était que ça nous avait au moins servit de leçon. Nous ne devions faire confiance aux survivants autres que ceux de notre groupe déjà formé depuis pas mal de temps maintenant. Un groupe que nous étions justement sur le point de rejoindre, avant que Victoria ne mentionne des coordonnées géographiques et ne sorte une carte pour tenter de situer le lieu. Malgré mon envie de rentrer au plus vite, j'arrêtai quand même la voiture pour me pencher avec elle, sur cette carte des Etats-Unis. Je fis courir mon doigt sur le papier pour lui indiquer ce que je pensais être le lieu que définissaient les données qu'elle m'avait donné. Quand enfin je relevai la tête et croisai le regard de Victoria, j'eus un froncement de sourcils. Elle semblait ... Etrange. Un peu perdue dans ses pensées peut-être. En tout cas, je n'étais pas certain qu'elle ait prit la peine d'écouter ce que je venais de dire et de regarder ce que je lui montrais sur la carte. En plus de son regard vide genre "hein ? De quoi on parlait déjà ?" ses joues étaient rouges.

    « Bon… » Je fronçai de plus bel les sourcils, en commençant sérieusement à m'inquiéter. « All…ons –y. » Sans prendre la peine de me reculer, je vins poser une main sur la peau chaude de sa joue avant de la poser sur son front. Celui ci n'était en rien brûlant. Elle n'était donc pas rongée par la fièvre. C'était une bonne chose. « Ca va toi ? T'as l'air bizarre ... » Plus que d'habitude en tout cas. Sans ajouter un mot, je me penchai au dessus d'elle pour baisser un peu la vitre. Histoire qu'elle ait un peu d'air frais si jamais elle ne se sentait pas bien. Après un autre coup d'oeil inquiet dans sa direction, je récupérai la carte que je repliai et rangeai dans la boîte à gant. Je repris ensuite parfaitement place dans mon siège et remis le contact. Avant de démarrer, je lui lançai un nouveau coup d'oeil pour m'assurer qu'elle n'était pas en train de se taper je ne savais trop quelle maladie. Doucement, je posai une main sur sa nuque pour la lui masser alors que je conduisais en continuant de vérifier dans le rétro et les alentours, que nous étions toujours bel et bien seuls sur la route. Sans trop de rôdeurs dans le coin ni de survivants aux mauvaises intentions. Je pressais doucement mes doigts à la base de ses cheveux, d'un air distrait et sans vraiment y réfléchir davantage. J'étais simplement heureux que nous soyons encore en vie tous les deux. Et pour longtemps je l'espérais. Notre relation était autant une bonne chose, qu'elle en était une mauvaise. On se battait de façon plus virulente pour ne pas abandonner l'autre. Mais à côté de ça ... On pourrait en arriver à prendre des risques insensés pour venir en aide à l'autre ... Quand bien même ça ne serait peut-être pas forcément utile.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeLun 29 Avr - 21:00

Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Tumblr_mjovh0TCQs1qaozevo1_500

Respirer, tu sais comment on fait, rassure moi la gourdasse à l’intérieur ?! J’hoche la tête lorsqu’il capte que quelque chose cloche, c’est honteux de divulguer de telles pensées, quand bien même je l’aime, qu’il m’aime etc… Il posa sa main sur ma joue, le contact m’électrise, il est protecteur et pas passionnel, et pourtant… Et pourtant. Je déglutis. « Tout va bien, c’est idiot… j’ai faim juste. » lui dis-je pour le rassurer, et ce n’est pas peu dire, je suis affamée littéralement… Mais ma faim ne porte pas sur son cerveau comme les rôdeurs, juste sur toute sa personne faite de chair et de muscle. Je me remis dans le sens de la route, jambes serrées, très serrées. L’une se frotta contre l’autre, et oh mon dieu, ça remontait jusque… là bas. Je me réinstallais tandis qu’il reprit la route, et le volant, regardant droit devant moi, je tentais d’endiguer la vague, mais je jure qu’après une année horrible, et privée du plus élémentaire contact humain, j’avais beaucoup de mal, ma main quitta ma nuque et la sienne prit le relais, à la fois douce et forte, je me cambrais, basculant la tête en arrière, ne pouvant retenir un gémissement de pur contentement. Je fermais les yeux, agrippant mes mains sur les rebords du siège, me mordillant la lèvre. « C’est... très … agréable.. » Soufflais-je doucement entre mes lèvres déjà sèches, je les ré humidifiais. Oui, je suis honteuse malgré tout, parce que j’ai du liquider Glen, parce que… parce que… en fait non. Je n’étais pas honteuse de ressentir cette envie primaire ! Ça prouve que je suis encore totalement humaine, que mon cœur qui tambourine sur mes lèvres, est encore là ! Sa main remonta, et je serrais un peu plus les jambes. Dieu, j’allais jouir s’il continuait. Constatant donc, que je n’étais pas loin du tout, je me raidis d’un coup, me redressant, crispée même. Doucement je retirais sa main de ma nuque, et la reposais sur le volant, sans pouvoir le regarder. « C’est… très…euh… gentil mais si tu continues… j’ai peur de … »Je fis un signe de l’index, qui donnait l’impression que j’allais partir. C’était une image bien sur, ce serait quand même con d’avoir un orgasme avec juste la pression de sa main sur ma nuque ! « Outre… la mort… le manque cruel de nourriture, d’hygiène aussi d’ailleurs… outre tout ça, il y a un manque… beaucoup plus problématique en période de fortes émotions. » Commençais-je non sans bredouiller et hésiter. « Ne me regarde pas s’il te plait, lorsque je vais dire ça, je suis mortifiée d’avance… J’ai… » Je me grattais le crane. « Des pulsions extrêmement présentes en tête, et elles arrivent toujours quand il ne faut pas. » Je coulais un regard vers lui, pour scruter son expression faciale. « Ne rigoles pas, c’est très sérieux ! » Lui dis-je avant qu’il ne tente de se foutre de moi. « J’ai… une furieuse envie de t’arracher le pantalon avec les dents. » Avouais-je avec difficulté, le regard rivé sur la route qui avançait. Puis je basculais en avant, avant de revenir en position assise, les jambes pliées contre mon buste. « La honte bordel… déposes moi là, y’a un rôdeur qui s’occupera de moi… »Dis-je au comble de l’embarras. Recroquevillée sur moi-même, comme un pauvre bigorneau, je n’arrivais pas à tourner la tête vers lui. « Roule, roule… si tu t’arrêtes, je ne pourrais pas faire grand-chose pour toi, enfin si, je pourrais faire plein de choses avec ma langue, avec ma bouche… mais…Raaahhhh !! » Je me pris la tête entre les mains, en proie à la panique, qui me faisait dire n’importe quoi, avant de me bâillonner de ma main, tournant un regard de poisson vers lui. « J’ai rien dit. » Ajoutais-je dans l’étouffement de ma propre main.
Revenir en haut Aller en bas

Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

× Messages : : 7534

× Points de vie : : 0

× Copyright : : sarasvati.

× Avatar : : Tom Hardy.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine




Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeLun 29 Avr - 21:31



    Victoria & Tybalt

    Beautiful people.


    Un gémissement ... Rien qu'un gémissement suffit à me filer tout un tas d'idées et d'images qu'il était préférable que je garde pour moi. Que je chasse de mon esprit, même, tant qu'à faire. Parce que ce n'était absolument pas le moment de se laisser aller à des fantasmes qui concernaient tous Victoria. Mais on n'avait pas idée d'être aussi ... Bêtement tentante. Ca m'emmerdait sacrément qu'elle le soit, vraiment. Parce que l'embrasser en devenait une torture. Surtout pour mon corps qui réclamait inlassablement la sien et finissait frustré, à tous les coups. Bref, ce gémissement provoqua une flambée de désir en moi, que je refoulai avec grande peine. « C’est... très … agréable.. » Je soupirai silencieusement et m'empêchai de tourner le regard vers elle. Par crainte de voir combien cette caresse légère lui était agréable. Je l'imaginais paupières closes, bouche entrouverte, totalement abandonnée au plaisir que je lui offrais avec ma main. Ma main sur sa nuque, précisons ! Ou bien ses dents refermées sur sa lèvre inférieure comme il lui arrivait parfois de faire de façon inconsciente. Léger tic qui me donnait, à tous les coups, l'envie de l'embrasser furieusement. Une envie que je refoulais la plupart du temps. Parce que ce n'était jamais le moment et parce que je craignais que ça ne dérape de trop. Je fus surpris quand elle s'empara de ma main pour la reposer sur le volant. Sourcils arqués, je lui lançai un regard interrogateur pour tenter de comprendre où était le problème. Puisque ça lui faisait du bien, pourquoi me faire cesser ? Tout en conduisant, je continuais de lui lancer de brefs regards en attendant une explication à son geste. Et même après qu'elle m'eut fait la requête de ne pas la regarder quand elle m'expliquerait, je continuais. Et finalement ... Je faillis perdre le contrôle de la voiture quand elle me lâcha la bombe du jour. Que dis-je, de l'année ! Elle n'aurait pu mieux choisir ses mots ! Je resserrai mes mains sur le volant avec force, crispai les mâchoires et gardai le regard rivé sur la route.

    Je n'étais pas énervé, non ... Simplement ... En train de lutter contre un désir qu'elle était en train de réveiller sans sembler en avoir conscience. Parce que je doutais qu'elle m'annonce cela avec l'intention de me faire arrêter la voiture sur le bas côté de la route. « Roule, roule… si tu t’arrêtes, je ne pourrais pas faire grand-chose pour toi, enfin si, je pourrais faire plein de choses avec ma langue, avec ma bouche… mais…Raaahhhh !! » Et comme si elle n'en n'avait pas assez fait, il fallait qu'elle en rajoute une couche. Sur le coup, je ne pu m'empêcher de lâcher un vague grognement. Surtout de frustration cette fois ci. Ce n'était pas le moment ! Non, ça ne l'était pas ... Non ? Sans que je ne prenne tout à fait conscience de ce que j'étais en train de faire, la voiture perdait rapidement de la vitesse. Et quand je me rendis compte de ce que j'étais en train de faire, je reposai fermement mon pied sur la pédale d'accélérateur. A croire que mon corps était en train de prendre le dessus sur la raison. Ce n'était pas bien loin d'être le cas finalement ... « J’ai rien dit. » Sur le coup, je lui lançai un regard noir. Noir de désir. Noir de frustration. Noir de ... Bref, j'étais torturé entre mon envie d'arrêter la voiture et abandonner toute retenue. Et l'envie de me montrer sage en regagnant le campement sans perdre une minute de plus. « Si tu as dis ! Bordel Victoria ! Est-ce qu'il faut que je te fasse taire ? Parce que j'ai tout un tas d'idées pour t'occuper la bouche. » Merde. C'était contagieux cette connerie là de parler sans réfléchir et de réaliser, une seconde trop tard, qu'il aurait mieux valut la fermer. Je lâchai un nouveau grognement de frustration, mâchoires crispées, poings violemment fermés autour du volant ... Jusqu'à ce que je fasse à nouveau perdre de la vitesse à la voiture. Et à peine avais-je enclenché le frein à main, que je me redressai en me tournant vers elle. Ma main crocheta son cou pour attirer fermement son visage près du mien. Mes lèvres étaient déjà en train de meurtrirent les siennes, en un baiser plus fiévreux et plus ardents que tous ceux que nous avions pu échanger jusqu'à maintenant.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeLun 29 Avr - 23:19

Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Tumblr_mkxwh5SSn81r8ufr0o1_500


Il avait faillit nous sortir de la route, lorsque je lui avouais mon envie profonde, et je sentais que c’était électrique, mais trop tard pour faire marche arrière, j’ai besoin de tout dire, parce que je me fais l’effet d’une bombe à retardement. Mon corps l’appel depuis quelques temps maintenant, et je jure devant dieu, que je ne tiendrais pas plus longtemps ! C’est honteux de balancer ça comme ça, limite j’aurais ajouté une phrase banale sur le temps dehors et on était dans le contexte décalé au possible. Je me mordis l’index, il semblait dépasser par mes paroles… Je ne doutais pas un seul instant, que de lui dire ça, ne l’aiderait pas à rester de marbre, je ne suis pas stupide et je sais qu’il ne porte pas de flingue dans les poches de son fute. Roulée presque en boule, je me tournais vers lui, pour lui signifier que j’avais rien dit, mais ça servait à rien, le mal était fait, il ralentissait et ré accélérait, je l’avais déboussolé. J’aurais voulu m’excuser, mais ces mots durs, m’enflammèrent en un claquement de doigt, trop tard pour faire marche arrière, trop tard, je le veux maintenant, ici, au milieu de la cambrousse, après tout ça, je m’en fou ! Il serre le frein à main et m’empoigne avec force, je me laisse faire, trop heureuse qu’il y ait une réponse, j’ai besoin qu’il n’éteigne le feu qui lèche tout mon être, ça fait presque mal, mon ventre est contracté, je suis haletante rapidement. Ses baisers sont mordants, fougueux, parfaits en somme. Je l’attrape par la nuque aussi, comme si j’avais voulu le dévorer tout cru, mordant même ses lèvres par moment, et ce sans retenu. Au revoir sagesse, au revoir pondération, je ne vous regretterais pas du tout ! Mes lèvres contre les siennes, je me déplaçais, à genoux sur mon fauteuil, me penchant vers lui, je retirais mes pompes, avant de m’élancer sur lui. Le plaquant contre son siège, assise sur lui, enfin ! Ma main se posa sur le levier de réglage du fauteuil et il s’allongeait directement, le suivant, tandis que mes mains cherchaient sa peau. Bordel, sa peau ! Je devais être brulante de fièvre, pas malade pour autant, juste en littéralement en feu, notre étreinte était juste une pure libération. Je pris les pans de ma chemise et fis sauter rapidement les pressions, j’attrapais son t-shirt ensuite, pour le lui retirer sans pour autant l’étrangler avec. Nos lèvres se séparèrent un instant, mais pas question d’arrêter. Je sentais la bosse dans son pantalon, comme l’humidité glisser entre mes cuisses, et pourtant joueuse à l’extrême, je dessinais des huit au dessus de lui, créant un frottement tellement bon ! Mes doigts caressant frénétiquement sa peau, pas de mots pour exprimer la folie de tout ça. Gémissante, cherchant la morsure de ses lèvres, l’empoignement de ses mains sur ma chair. Je laissais tomber ma chemise, à demi nue, me collant contre son torse. Il fallait qu’il me prenne maintenant, c’était le moment, j’en mourrais d’envie. Sauvage, la bête en moi bien réveillée, je me glissais vers le dessous du volant, pour empoigner la ceinture de son pantalon, libérant son membre, le portant à ma bouche. Léchant, mordillant doucement ce petit bout si sensible, caressant son ventre, j’aimais le sentir si… dur dans ma bouche. Je lui jetais quelques regards, avides, lui faisant allègrement sentir le plaisir que je prenais à le sucer. Avant de le laisser partir pour faire durer le supplice, je rampais sur lui, juchée au dessus de son corps, seul rempart, mon tout petit short en jean… Alors Tybalt ?
Revenir en haut Aller en bas

Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

× Messages : : 7534

× Points de vie : : 0

× Copyright : : sarasvati.

× Avatar : : Tom Hardy.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine




Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeLun 29 Avr - 23:50



    Victoria & Tybalt

    Beautiful people.


    Ce que nous étions sur le point de faire, était absolument idiot et totalement irréfléchis. Coucher ensemble était sans doute la dernière des choses à faire, pour bien des raisons. Prendre le risque qu'elle tombe enceinte, c'était complètement con. Et faire ça là, en plein milieu de nulle part, c'était encore plus con. Et pourtant, il était déjà trop tard pour faire marche arrière. Le baiser que nous échangions ne témoignait d'aucune tendresse, mais plutôt d'une envie quasi bestiale et trop longtemps retenue. Je sentais le sang battre fortement à mes tempes, signe que mon coeur battait à une chamade folle alors que les seuls bruits audibles dans la voiture étaient ceux de notre baiser et de nos respirations de plus en plus laborieuses à mesure que nous oublions de prendre des inspirations. Trop occupés que nous étions à nous dévorer l'un et l'autre et à nous consumer dans ce baiser ardent. Les événements suivants s'enchaînèrent à la suite les uns des autres sans que je n'aie vraiment le temps d'y penser. Penser n'était, de toute façon, pas vraiment utile quand la passion parlait pour nous. J'avais seulement conscience de son corps sur le mien, de ses mouvements de bassin qui m'arrachèrent un gémissement d'excitation à mesure que celle ci grandissait au plus profond de moi. La tendresse n'avait plus sa place après ces semaines de frustration grandissante. Preuve en était la force avec laquelle nos vêtements étaient abandonnés et la sauvagerie de nos baisers. Je posai mes mains dans son dos pour la plaquer fermement contre moi, une fois qu'elle fut tout autant torse nu que moi. Mes doigts se pressèrent fortement contre sa peau et descendirent jusqu'à ses fesses que j'empoignai fermement pour l'inciter à continuer ses mouvements qui provoquaient une friction douloureuse de frustration mais tellement plaisante. J'eus seulement le temps de réaliser que son corps n'était plus sur le mien, que déjà je sentais sa bouche se refermer autour de moi. Merde.

    Je n'étais pas certain que ce soit une bonne idée. Non pas parce que je n'aimais pas ça. Mais parce que je risquais d'aimer un peu trop et que j'avais l'impression de ne pas avoir couché depuis une éternité. Ce qui, en un sens, était tout à fait vrai. L'une de mes mains empoigna ses cheveux. J'ignorais si c'était pour l'inciter à continuer ou plutôt pour la faire cesser. Mais je ne fis rien de tout ça et fini par fermer les yeux quand croiser son regard se fit à la limite de l'insupportable. Parce que ce n'était que trop excitant. Quand elle se redressa enfin pour revenir à ma hauteur, une fine pellicule de sueur avait déjà recouvert mon corps, faisant briller ma peau. Je me redressai et l'attrapai par la ceinture de son short. Et sans la quitter du regard un seul instant, je déboutonnai son dernier vêtement et le lui baissai avec fermeté, embarquant son sous vêtement avec. Je les lui ôtai sans grande douceur avant de l'empoigner par les cuisses pour la ramener à califourchon au dessus de moi. Mais cette position n'était que trop frustrante pour moi, dans l'immédiat. Tant bien que mal, je nous fis pivoter sur le siège en position allongée, pour prendre le dessus sur elle et sur la situation. Je ne perdis ensuite pas de temps avant d'unir enfin nos corps, toujours avec la même impatience. Je lâchai un bref "merde" à peine audible devant la première, mais ô combien puissante, vague de plaisir qui déferla en moi au simple fait d'être enfin en elle. Un grognement suivit bientôt, alors que j'entreprenais des mouvements de bassin puissants, incapable de me montrer raisonnable bien que conscient que ça allait simplement raccourcir cet échange passionné. L'une de mes mains empoigna vivement sa hanche et l'autre se referma sur le dossier dans son dos, pour me maintenir en appuie contre elle. Peu pratique, certes. On faisait avec les moyens du bord.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeMer 1 Mai - 16:09

Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Tumblr_mkxwh5SSn81r8ufr0o1_500


Entremêlement de soupirs, de gémissements, et de gestes passionnés. Passage bref, mais présent de ma langue et de ma bouche sur son intimité dressée, prête à l’emploi. Un échange de regard s’en suivit juste avant que je ne perde mon short et ma culotte, et que surtout, avec force et envie, nous ne formions qu’un seul corps. Un cri s’échappa de ma gorge, puissant, et attestant sans mal, que cette pénétration en moi, était juste libérateur. Chaque coup de rein, me projetant dans une immensité que je n’avais pas foulé depuis des lustres. Devant mon regard flouté par le désir, s’entrechoquait des visions de lui qui me plaisais. Il était en transe, loin de toutes sagesses, de toutes retenues, perdu lui aussi dans la passion qui se consumait entre nos deux corps en sueur. Ma main glissa sur son dos pour rejoindre ses fesses rondes que j’adore, j’y plantai même mes ongles un instant, tant que je sentis la lame de fond se propager dans tout mon être. Dans ce chevauchement bestial et passionnel, j’eus l’impression que la voiture bougeait elle aussi… Je glissais mon autre main sur ses puissantes épaules, pour m’accrocher, tant que je pensais pouvoir tomber ou m’affaisser sous ses assauts. Mon visage se rapprochant du sien, le couvrir de baisers et de morsures dans le cou, à son oreille, chuchotant des encore, et des oh oui, pour ne pas le laisser faiblir. Cadence entêtante, le sang bat frénétiquement dans mes tempes, et mon bassin accompagne le sien pour plus de profondeur. Je le sentais, je le sentais venir, en corrélation avec le sien, rongeant l’intérieur de mon bas ventre, pressant, s’enserrant autour de son membre… Orgasme. Ce mot est divin seulement lorsqu’il est vécu. Mon buste se cambra sous lui, ma tête basculant en arrière, lâchant un dernier grand cri, suivit d’un râle annonçant la fin… Fin délicieuse, mon corps retomba sur le siège de la voiture, transpirante, haletante, littéralement vidée de toutes énergies vitales. Mon cœur continua à battre dans ma poitrine, signe que l’effort avait été intense… J’enveloppais de mes bras ses épaules, caressant sa tête que je guidais à se reposer sur ma poitrine. Laissant mes doigts dessiner des courbes sur son crâne, caresse douce, après la tempête qui nous avait ravagé l’esprit, embrumé parfaitement la raison, et littéralement soufflé chaudement pour s’abandonner à nos pulsions respectives. Je ne dis rien pour l’instant, nous laissant le temps de remonter à la surface, détendus ça allait de soit, et encore… et encore, j’aurais bien remit le couvert. Mais lentement, je réalisais que notre voiture était au milieu d’une route, que mes cris bien qu’arrêtés par l’habitacle, ne devaient pas être passés inaperçus dans la cambrousse environnante, et que nous étions toujours ou du moins que nous devions toujours être en alerte. Le regard haut, je posais mes yeux sur la vitre arrière, n’y voyant que le ciel bleu. Ciel qui ne semblait avoir capté toute la folie que nous vivions depuis des mois. Je le laissais se redresser lorsqu’il le pu, me redressant à mon tour, allant rencontrer ses lèvres en un baiser s’apparentant à un merci. Lentement j’attrapais ma chemise que je remis sur mes épaules, et tentais de retrouver mon short et mon dessous… Je baissais les yeux quelques secondes tout au plus, et je sursautais lorsque un coup fut tapé sur la vitre, mon regard se posant alors sur le rôdeur affreusement laid, collé là contre la portière conducteur. « Putain ! » Lâchais-je lorsque je compris qu’il en arrivait pas qu’un aux abords de la voiture, j’eus le temps seulement de pousser Tybalt de devant le volant, de relever vivement le dossier du fauteuil, pour démarrer en trombe, écrasant quelques uns d’entre eux au passage, secoués oui, mais saufs !
Revenir en haut Aller en bas

Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

× Messages : : 7534

× Points de vie : : 0

× Copyright : : sarasvati.

× Avatar : : Tom Hardy.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine




Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeVen 3 Mai - 19:01



    Victoria & Tybalt

    Beautiful people.


    Comme si le temps était suspendu, nous en arrivions à oublier la merde dans laquelle nous baignions depuis plusieurs mois maintenant, alors que nous ne faisions plus qu'un. Elle et moi. Victoria et Tybalt. Deux rescapés qui s'étaient trouvés et accrochés dans cette galère sans fin. Deux rescapés pour qui la vie avait encore un goût de bonheur. Pas un bonheur fou. Pas une joie infinie. Mais un réel soulagement de s'être trouvés et de pouvoir s'appartenir. Pas comme si de rien n'était. Pas comme si le monde tournait encore parfaitement rond. Mais qui permettait de penser à autre chose. Surtout en cet instant de plaisir que nous partagions. Sans doute poussés par la crainte que nous avions eus de voir l'autre perdu à tout jamais. S'embrasser, s'empoigner, s'accrocher, s'aimer, venait si naturellement alors que nous aurions plutôt du pleurer sur la mort de Glen et rentrer au campement, la mort dans l'âme. Mais c'était peut-être là notre façon d'oublier un peu les peines et de profiter du fait que nous étions encore là l'un pour l'autre et en capacité de s'aimer plus longuement. La tension qui n'avait fait que croître dans la voiture, au cours des dernières minutes, fini par exploser en une apothéose finale qui nous laissa pantois, l'un contre l'autre. Mon corps s'affaissa sur le sien quand le plaisir m'acheva pour de bon, me laissant sans souffle et le coeur emporté dans une course folle. Je ne pensais pas aux risques que nous venions de courir en nous laissant porter par notre désir pur et dur. Je ne pensais qu'à sa peau moite contre la mienne, son souffle sur moi, ses bras autour de moi, ses caresses dans mes cheveux, son corps sous le mien. Je ne pensais qu'à elle. Quand j'eus enfin retrouvé mes esprits, je me redressai quelque peu et répondis à son baiser avec lenteur. Je me sentais apaisé, presque libéré, bien ... Atrocement bien. J'eus une ébauche de sourire quand elle entreprit de rechercher ses fringues ... Mais sursautai quand un rôdeur se flanqua contre sa portière. Merde. Je les avais réellement oubliés.

    Je trouvai sans mal le chemin jusqu'au siège passager, pantalon parfaitement remit en place alors que Victoria fonçait déjà à vive allure. Bien plus rapide que moi pour retrouver ses esprits. Pour ma part, je me sentais encore totalement abruti par tout cela. Au point où je pris à peine conscience des nombreux rôdeurs sur notre chemin alors qu'elle prenait -sans doute- la direction de notre campement. Après un moment de silence et une fois que la voiture sembla hors de danger, je me redressai sur le siège. « T'as été trop bruyante ... » Remarquai-je l'air de rien, en commençant à chercher mon tee shirt autour de nous. Finissant par le retrouver, le récupérer et l'enfiler. Terminée la trop courte pause que nous avions nous même trouvé le moyen de mettre. Terminé cet instant hors du temps que nous avions partagés, loin de tout, loin des autres survivants, loin des morts, loin de la fin du monde. La dure réalité reprenait ses droits. C'était on ne peut plus prévisible finalement. Il allait maintenant falloir rejoindre les autres survivants de notre groupe, leur annoncer que Glen était mort et leur avouer que nous étions repartis de ce village, les mains vides. Et tant qu'à faire, passer sous silence tout le reste, qui ne regardait que nous. C'était sans doute tout juste s'ils étaient au courant du fait qu'il se passait quelque chose entre Victoria et moi. Que se passait-il au juste ? Juste un truc pour passer le temps ? Une relation seulement du à cette fin du monde ? Est-ce que ça avait le même sens pour elle, que ça en avait un pour moi ? Certes, elle avait dit m'aimer ... Mais le pensait-elle vraiment ? Est-ce qu'elle n'avait pas seulement été poussée dans cette révélation, par le soulagement ressenti en réalisant que je n'étais pas mort ? J'aurais pu lui poser directement la question ... Mais je me voyais mal demander un truc pareil ! Je mis un moment avant de réaliser que je la fixais depuis quelques minutes déjà, sourcils froncés.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeVen 3 Mai - 22:25

Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Tumblr_mkxwh5SSn81r8ufr0o1_500

Partis sur les chapeaux de roue, je n’avais même pas pu enfiler ma culotte, c’est dire… Sa petite blague concernant mes cris, me fit sourire, et je secouais la tête. « C’est de ta faute tyty… il ne fallait pas être aussi… » Je gémis en repensant à notre bref, mais puissant instant d’abandon. « … convainquant. » Ajoutais-je en lui jetant un coup d’œil. « Mais aide moi, tiens le volant, il faut que je remette ma culotte. » je lui laissais la conduite du volant, tandis que j’enfilais tout en appuyant sur l’accélérateur ma culotte, puis mon short. Je repris le volant, réglant le fauteuil. « Merci. » j’étais détendue, bien que consciente de notre perpétuelle réalité macabre. Et nous allions rapidement, rentrer au camp, pour annoncer à Maria et aux autres que Glen était partit pour de bon. Je ne pourrais pas leur dire que c’est moi, qui ai appuyé sur la détente pour le libérer d’une après vie en tant que zombie. Le silence retombe dans la voiture, mon regard rivé sur la route, un coude appuyé sur la portière. Putain de vie, avant je pensais que les examens seraient le plus dur, ou encore trouver quelqu’un qui m’aimerait pour m’épouser et me faire des enfants, que mes embuches seraient du domaine des cases. Vous savez toutes ces petites cases, que la société avait créé, les imbriquant les unes dans les autres, en un schéma prédéfinit. Avant, les voies étaient peut être multiples, ou du moins le semblaient, mais maintenant… Maintenant nous sommes justes de la chair à canon. Plus de dirigeants, plus de gouvernement, plus de guide spirituel, même cet enculé de Dieu s’est tiré. Ne reste qu’une poignée éparse de survivants à tout cela, et au milieu d’eux, il y a nous… Tybalt est peut être ce qui se rapproche le plus du bonheur, de la chance. Il est ma chance, étrangement, d’être heureuse dans ce putain de merdier. Bon dieu. Plongée dans mes pensées, d’apparence détendue, je ne capte pas tout de suite son regard insistant sur moi. Mon introspection était trop ancrée en cet instant, et je n’arrêtais pas de me poser mille question, sur ce nous que nous formions. Bordel, j’étais accro, complètement raide dingue, alors que dans la notre vie d’avant, nous n’aurions jamais pu nous croiser ! C’est fou la vie quand même, je tourne la tête un instant et je me sens observer, je lève les yeux vers Ty, qui me dévisage, les sourcils froncés. Je détourne les yeux, avant de revenir vers lui deux trois fois. « Quoi ? » Lui dis-je alors pour rompre cette observation pour le moins flippante. « T’as envie de pisser ? » ajoutais-je. Pour le glamour on repassera. « Ty, me regarde pas comme ça, on dirait un sociopathe, qu’est ce qu’il y a ? » Inconsciemment je mis mon clignotant pour tourner à droite, je me souviens parfaitement du chemin, il nous reste une dizaine de minutes avant d’arriver au camp, en priant silencieusement qu’ils n’aient pas été attaqué par un gang de survivants aussi barges que les nôtres, ou juste par des rôdeurs. Je l’écoutais, il avait l’air d’en avoir pas mal à dire dis donc, alternant le regard sur la route, et sur lui, tout en conduisant.
Revenir en haut Aller en bas

Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

× Messages : : 7534

× Points de vie : : 0

× Copyright : : sarasvati.

× Avatar : : Tom Hardy.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine




Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeDim 5 Mai - 0:54



    Victoria & Tybalt

    Beautiful people.


    « … convainquant. » Convainquant ? Juste ... Convainquant ? J'arquai un sourcil tandis que je daignais enfin me redresser pour prendre le volant d'une main et m'assurer que la voiture ne finissait pas dans le décor pendant qu'elle continuait de rouler en enfilant culotte et short. Je du me forcer à garder le regard rivé sur la route, et ne pas baisser le regard sur la partie Sud de son corps délicieusement féminin -quand bien même le manque de nourriture avait fait son oeuvre sur elle comme sur tout le monde-. « Seulement 'convainquant ?' » Finis-je par lui demander sur un ton faussement boudeur, alors que je reprenais ma place au fond de mon siège et qu'elle même reprenait toutes les commandes de la voiture en main. Certes, ce que nous venions de vivre dans cette auto, avait été bien plus que "convainquant". Foutrement et diablement parfait étaient des termes plus justes à mon goût, pour décrire "la chose" que nous avions partagé quelques minutes auparavant tout juste. Pire que ça même. J'en soupirai doucement alors que je lui lançais un regard en coin. Mon Dieu. Si nous n'avions pas eus cette nécessité de fuir sur le champ, le coin infesté de zombies, aucun doute que j'aurais eus envie -besoin, même- de remettre ça au plus vite. Le manque parlait de lui même -entre autres raisons qui me poussaient à désirer plus, toujours plus-. J'étais justement en train de repenser à ça. Penser également aux sentiments qui m'animaient, à ceux qu'elle m'avait lâché subitement après que nous nous soyons retrouvés sains et saufs. Et penser à tout ça m'amena à y réfléchir plus encore et à me poser tout un tas de questions auxquelles j'avais besoin de réponses. Mais comment lui demander ça ?

    Je ne réalisai même pas avec quelle insistance je la regardais. Comme je ne réalisai pas de suite que son regard faisait enfin la navette entre la route et moi. « Quoi ? » Doucement, je secouai la tête comme si j'avais besoin d'être secoué ou réveillé. Oui, quoi au juste ? Je demeurai silencieux encore un moment. Envie de pisser ? Euh ... Je fronçai les sourcils et la regardai comme si j'étais en train de me demander qui elle était, d'où elle sortait et ce qu'elle me voulait. Je pensais à notre relation et notre amour et elle, elle me demandait si j'avais envie de pisser. Quelle idée ... Et quelle chute soudaine. Un sociopathe ... De mieux en mieux tiens ! Je laissai échapper un vague rire amusé alors que je daignais enfin détourner la tête. Certes, je ne tenais pas non plus à lui faire peur. Ce n'était pas franchement mon but. Ainsi, apprendre que je lui faisais un sociopathe, ça me faisait aussi rire que ... Pas. Affreusement silencieux durant ce qui sembla durer une éternité, je retrouvais peu à peu mon scénario, toute trace de sourire et d'amusement déserta mon visage. Là, elle pourrait dire que je faisais flipper. Finalement, je soupirai et reposai mon regard sur elle, la mine toujours aussi songeuse. « Je pensais à tout ça. Enfin à ... Nous. » Répondis-je calmement, sourcils toujours froncés. J'allais attraper des rides de façon prématurée si ça continuait ainsi. « Est-ce que tu le pensais vraiment ? Quand tu as dis ... » Rhâ j'étais si nul pour parler sentiments. Je l'avais toujours été. Mais avec une fille comme elle ... C'était pire encore ! A moins que ça ne soit parce que j'étais moi même surpris par les sentiments qui m'animaient ? « Que tu m'aimais !? » Lâchai-je finalement de façon brusque, avant de soupirer à nouveau et reposer mon regard sur la route. « Es-tu seulement certaine de m'aimer moi et de ne pas plutôt être attirée par moi parce que je suis l'un des derniers hommes encore debout ? »


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeLun 6 Mai - 19:04


Bien sur que non, il avait été juste… bouarf… Fantastique, mais le taquiner un peu, n’a jamais fait de mal, surtout par les temps qui courent. Je lui décoche un petit sourire en coin, qui voulait attester que non il n’avait été que ça, qu’il avait été bien plus encore. Concentrée sur la route, je ne me rendis compte que plus tard, qu’il me fixait de manière étrange, et mes interjections, de veux tu pisser ou autre, n’eurent pas l’air de le défocaliser sur ma personne, son sourire tomba et je me retrouvais un peu con et en proie à une angoisse grimpante. Qu’avait-il ? Je lui jetais un regard, puis deux, puis trois, tournant sur une autre route, attendant qu’il se livre. « J’aimerais bien savoir ce qu’il se passe… » Murmurais-je alors qu’il prit enfin la parole. Lorsqu’il prononça le ‘nous’ tant redouté, avec ce petit timbre de voix très, non trop sérieux, me ventre se serra, et je n’osais pas vraiment tourner la tête vers lui, je redoutais qu’il me dise regretter tout ça, et préfère juste arrêter. Je le redoutais comme une vierge avec son premier petit ami. Attendant donc qu’il ne se livre plus avant, rongeant sans m’en rendre compte l’ongle d’un pouce, tout en regardant la route défiler. Je déglutis difficilement, quant enfin, vint le verdict… Maladroit, adorable, à croquer, quoique toujours angoissant. Si je réponds que oui je le pensais, allait il paniquer ? Mince je déteste ce genre de conversations, y’a déjà trop de stresse en ce monde, pourquoi s’en rajouter ?! « Et bien... » Je lui jetais un œil, il n’avait pas l’air bien, ce n’est pas vraiment l’attitude que l’on s’attend à avoir après une déclaration d’amour et une partie de jambes en l’air… Mais bon. « Oui je le pensais. » Dis-je rapidement avant que j’ai trop peur de le balancer. Comme si je craignais presque qu’il ne se mette en colère, ou autre dans le même gout. La suite de notre conversation sur ce ‘nous’ que nous formions eut le mérite de me faire ralentir, pour enfin me faire arrêter la voiture à quelques kilomètres à peine de l’entrée du campement. Je serrais le frein à main, regardant devant, derrière, mais rien ne bougeait, avant de tourner le visage vers Tybalt. « Tu n’es pas le dernier, il y a plein d’autres, encore debout. » Commençais-je, en posant ma main sur sa cuisse. « Mais manque de peau, pour toi, c’est ta personnalité qui m’a réveillé, de sentiments que je pensais pas pouvoir éprouver… Je n’ai jamais de ma vie, ressentis ça pour personne Tybalt. Et en cet instant, j’ai peur que tu ne préfères y mettre un terme… Donc s’il te plait, allèges moi, dis moi que tu n’as pas l’intention de me retirer la joie la plus folle, jamais ressentie durant ces derniers mois… Dis moi, que tu ne vas pas faire marche arrière. Et tant qu’on y est, dis-moi que ce n’était pas une déclaration dans le vent que tu m’as faite plus alors… » Je souris, en baissant les yeux. « Ce qui est sur, Tybalt, c’est qu’avant que tout ne dégénère, on se serait croisé dans la rue, sans même s’arrêter l’un sur l’autre, j’étais promise à une carrière de sportive de haut niveau, peut être même médaillé olympique, et … tu étais chanteur, musicien, internationalement connu… Pas le même monde, pas la même sphère presque. Je n’aurais vu de toi que la crête, ou la coupe mulet, ton physique en somme, sans me pencher plus avant donc sur ta personnalité, je n’aurais donc pas pu éprouver ce que j’éprouve pour toi en cet instant. »Je reposais mes mains sur le volant, en regardant droit devant. « Donc, si tu dois me jeter, fais le vite. »
Revenir en haut Aller en bas

Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

× Messages : : 7534

× Points de vie : : 0

× Copyright : : sarasvati.

× Avatar : : Tom Hardy.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine




Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeMar 7 Mai - 22:14



    Victoria & Tybalt

    Beautiful people.


    Est-ce que c'était vraiment le moment de se laisser aller à une telle conversation ? Parler de nos sentiments et de notre relation alors que nous venions de perdre l'un des notres et de fuir des survivants dangereux et une horde de zombies, avant de reprendre la route pour rejoindre notre groupe au plus vite ... Ca, c'était carrément glauque. La logique voudrait que nous mettions notre conversation entre parenthèse, pour nous occuper surtout de ce qui était vraiment important : notre survie. Quand bien même notre relation était importante pour celle ci, puisqu'elle nous donnait une raison de nous battre encore et toujours. Non, ce n'était pas le moment ... Mais tant pis. Trop de questions commençaient déjà à me hanter. Et j'avais besoin de mettre les choses au clair pour ne pas me torturer inutilement. « Et bien... » Quoi ? Hein ? C'était un début de réponse ça ? Moi qui étais déjà tendu à la base après la question que je lui avais posé, c'était pire encore. Le doute était en train de s'immiscer pour de bon. Elle allait m'avouer que non. Qu'elle n'avait dit ça que sur le coup, effet de soulagement ... « Oui je le pensais. » Soupir de soulagement ! Bon, finalement ce n'était absolument pas aussi terrible que ce à quoi je commençais à m'attendre. Tout au contraire même. Elle le pensait ! Elle le pensait vraiment quand elle me disait m'aimer. Comment ne pas être soulagé de l'entendre me le dire ? Je fronçai les sourcils quand elle ralenti la voiture avant de finalement l'arrêter. Nous n'étions plus très loin du campement mais pas à arrivés non plus. Pourquoi perdre du temps à s'arrêter ? « Tu n’es pas le dernier, il y a plein d’autres, encore debout. » J'eus un sourire sans joie alors que je roulais des yeux. « Des mecs comme ce Sly, ouais ... » Répondis-je désabusé, avant de finalement poser ma main sur la sienne, installée sur ma cuisse. Contact qui avait au moins le mérite de me rassurer un tant soit peu.

    Par la suite, alors qu'elle enchaînait, je ne pu m'empêcher de sourire de façon sincère, attendrie et soulagée. Même si j'étais surpris qu'elle puisse croire que c'était moi qui allais la jeter. Comment le pourrais-je ? Surtout en sachant que c'était moi qui étais pris de doutes au point d'avoir besoin de lui poser directement la question pour être rassuré. Malgré tout, je l'écoutais parler sans l'interrompre une seule fois et sans la quitter du regard non plus. Elle était plaisante à regarder. Surtout quand elle s'animait comme elle était en train de le faire. Elle semblait sincère dans ce qu'elle disait ... Non, elle l'était bel et bien ! Elle était sincère. Et je ne voyais pas pourquoi elle me mentirait à ce sujet. Quand le silence retomba, je soupirai à nouveau. Avant de me redresser pour attraper l'une de ses mains qui venait de se reposer sur le volant. J'entremêlai nos doigts et de l'autre main, vint prendre son visage pour le tourner vers moi, plantant ainsi mon regard dans le sien. « Moi, te jeter ? J'ai plus l'impression que c'est toi qui finiras par le fait quand tu réaliseras que ta peur de me perdre devient trop dangereuse pour toi comme pour moi. » Lui soufflai-je d'une voix douce, mon pouce passant lentement sur ses lèvres pour les lui caresser avec lenteur. « Je le pensais aussi quand je t'ais dis que je t'aimais. Et moi je pense qu'on aurait fini par se rencontrer. Oh ... J'aurais aussi surtout remarqué ton physique, je dois l'avouer. Ton ... Physique ... » Répétai-je en baissant un regard appréciateur sur son corps, avant de lui lancer un regard coquin, sourire en coin. « Mais c'est pas important ... » Parce que je ne tenais pas à m'attarder sur le sujet de ce passé que j'aimerais oublier. Pas parce que je le regrettais ... Mais parce que ça me tuais -vraiment, foutrement, de façon insupportable- de m'en rappeler et de penser que c'était terminé. Tout était terminé. Tout ou presque. « Je t'aime ... Et tu ferais mieux de ne jamais avoir dans l'idée de me laisser. » D'aucune façon que ce soit. Partir ou crever. Pour appuyer mes dires, je déposai un chaste baiser sur ses lèvres avant de me reculer, sans lâcher sa main. « Rentrons ... »


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeMar 14 Mai - 19:52


Je pensais vraiment qu’il allait me dire ce que je refusais d’entendre, ce que je ne supporterais pas d’entendre même. Et a la place, mon dieu… A la place, il me dit tout ce que j’aurais rêvé d’entendre, et ses paroles m’apaisent, je lui laisse me prendre la main et entremêler ses doigts aux miens, je lui laisse me tourner le visage vers lui, et je bois ses paroles. Je les bois comme de l’eau dans un désert aride, il est mon oasis. Je recommence à respirer mieux, je recommence à me détendre, même si je sais ce qui nous attend dès qu’on sera sortit de la voiture… Il arrive même à me faire sourire lorsqu’il me parle de mon physique et ça ne manque pas de me faire rougir. Je n’ai rien de particulier, je me suis toujours fondue dans la masse féminine avant, donc pour le coup c’est un sacré compliment, venant de lui, de ce qu’il a été. « Je n’ai pas l’… » Trop tard, je n’ai pas le temps de répondre à cette folle déclaration d’amour, que ses lèvres se posent tendrement sur les miennes. Avec ce petit gout d’en vouloir plus, mais il avait raison, c’était le moment de rentrer. J’hochais la tête en caressant sa main, avant de reprendre possession du volant, passant la vitesse, direction moins de liesse. C’est alors que ça me fauche, je suis heureuse, mais je revois le visage suppliant de Glen tenant le bout de mon canon de fusil, son regard perdu déjà dans le néant. Bordel, j’ai tué un homme, j’en ai aimé un autre, et j’ai 4 kilos de coke pour m’en remettre… Les journée ne ressemblent plus guère à rien, il n’y a plus de logique, plus de sens, et on se débat, bordel qu’est ce que j’aimerais qu’il y en ai un quelque part qui trouve une solution à tout ce merdier ! J’ai appris à compter que sur moi, et sur quelques autres, certes, mais là… Là je serais preneuse de n’importe quelle solution miracle contre ce fléau. L’humanité ne peut pas s’éteindre comme ça, aussi… Stupidement ! Nous roulâmes en silence, jusqu’au campement. Lorsque la voiture entra dans la petite allée de terre, mon cœur se serra, j’avais la nausée la plus coriace. La voiture s’immobilisa et je levais les yeux pour croiser le regard de notre groupe… Ils comprirent directement, partis à trois, revenus à deux… Merde fais chier, putain, sa race. Je souffle un coup, avant de sortir de la voiture, attrapant mon sac, mon fusil et la coke. Une mère de famille se mit à pleurer directement, prise dans les bras par Maria qui me regarda mi rassurée, mi paniquée. Steven vint à notre rencontre, je n’arriverais pas à le regarder en face, je referme la porte en un claquement presque silencieux et je traverse la petite cours qui mène vers la maison. « Il n’a pas souffert. » glissais-je à son intention sans trop m’arrêter, Tybalt devrait prendre la relève. Maria partit à ma suite, je cherchais Jack, j’avais besoin de me recentrer, j’avais aussi besoin de respirer un grand coup. Entrant dans la cuisine, je posais mon sac, la drogue et le fusil sur le plan central de travail. « Ne me demande pas… s’il te plait, ne me le demande pas. » Dis-je à Maria en rompant le silence ambiant. « D’accord. » Elle posa la main sur le paquet de drogue en me jetant un regard étrange. « Ça… c’est de la coke, et ça… » Je sortis les seringues neuves. « C’est au cas où… Mais pas de nourriture, pas de munition… juste… » Je fermais les mâchoires fermement. « Juste… La mort de l’un d’entre nous… » D’un geste vif et peu enclin aux paroles, je sortis mon couteau pour le planter dans le paquet de coke, et quelque chose de dur, me surprit. Je regardais Maria, baissais le regard sur mon couteau planté là, déchirait le paquet de ma lame, pour laisser la poudre s’éparpiller sur le plan de travail. L’objet qui avait retenu mon coup, n’était autre qu’une clé. Les mains pleines de drogue, tendant la clé devant nos yeux, je ne vis pas Tybalt entrer.
Revenir en haut Aller en bas

Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

× Messages : : 7534

× Points de vie : : 0

× Copyright : : sarasvati.

× Avatar : : Tom Hardy.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Morphine




Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeDim 19 Mai - 21:59



    Victoria & Tybalt

    Beautiful people.


    C'était presque facile d'avoir une telle relation avec une femme. Avec Victoria plus précisément. Presque naturel de l'avoir constamment -ou presque- à mes côtés, de tout partager -ou presque- avec elle, d'être moi -ou presque- avec elle. Tout semblait normal, presque trop simple même, entre nous. Et je n'arrivais même pas à regretter cet état de fait; Parce que ça faisait un bien fou, je ne pouvais pas le nier. Parce que c'était plaisant d'avoir encore quelqu'un qui comptait pour soit et qui s'inquiétait encore de notre petite personne. C'était devenu tellement rare, voir carrément impossible, de nos jours. Avec tout ce qui arrivait, ça semblait même foutrement imprudent ... Et pourtant on vivait ça sans se poser plus de question que ça. Pour la simple et bonne raison que ça nous faisait un bien fou. Aussi étrange que ça puisse paraître. Alors oui, on s'aimait. Oui, on perdait du temps à se rassurer l'un et l'autre et à se rappeler à quel point une telle relation était importante pour toute personne la vivant. On se foutait de ce que pourraient penser les autres à ce sujet là. On se foutait désormais de savoir si c'était un bon choix que de se laisser ainsi porter par tout ça, ou si c'était complètement con. On vivait ce qu'on voulait, comme on le voulait. Parce qu'effectivement, rien ne nous disait qu'on aurait pu se rencontrer et vivre tout ça, si on s'était rencontrés dans un tout autre contexte. Peut-être qu'à l'époque où tout allait bien on n'aurait jamais trouvé l'occasion de se rencontrer. Ni même, dans son cas, de penser positivement à mon sujet. Bref, nous avions donc tout intérêt à profiter de ce que nous avions tous les deux, tant qu'il était encore temps et que nous nous appartenions encore. Et même si j'aurais aimé pouvoir l'embrasser encore et encore, à l'instant même, dans cette foutue voiture ... Je savais que nous avions plutôt tout intérêt à continuer pour rentrer au campement, le plus vite possible. Parce que ce n'était pas bien prudent de demeurer ainsi, en plein milieu de la route.

    Quand nous arrivâmes enfin au campement où nous fûmes de suite accueillit par le reste du groupe, je me fermai. Nous ne tardâmes pas à descendre de voiture et je suivis Victoria du regard, jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans la maison. Je ne savais que trop bien ce qu'elle ressentait. Et je n'étais que trop conscient de son besoin de se replier sur elle même. C'était ainsi qu'elle fonctionnait. Un peu de la même façon que moi. La seule différence, c'était qu'elle semblait plus vive et agressive que moi, dans de tels moments. Une fois qu'elle eut disparut, je soupirai doucement et expliquai à demis mots, ce qu'il s'était passé dans le petit village duquel nous revenions à deux, alors que nous y étions allés à trois. Expliquer comment était mort Glen, m'était un peu compliqué, puisque je n'étais pas là à ce moment là. Quoi qu'il en soit, je pu mentionner les hommes. Ces survivants devenus plus dangereux que les zombies. Ces survivants sans pitié, sans une once d'humanité encore présente en eux ... Las de devoir expliquer tout ça, je finis par abandonner le groupe pour rentrer à mon tour. Nous n'avions rien rapporter d'autre qu'une infinie tristesse et un nouvelle perte tragique. Quel sacré butin ... Je ne mis guère longtemps avant de retrouver Victoria dans la cuisine. Et je fronçai les sourcils quand je vis le sachet de drogue ouvert et étalé sur la table, puis ses mains qui en étaient recouvertes. Avant de poser les yeux sur la clé qu'elle tenait entre ses doigts. Je m'approchai et la récupérai pour l'étudier du regard. Mais aucune inscription, aucune indication gravée dessus, rien. Juste une clé planquée dans un sachet de coke. Je relevai les yeux que je posai sur Victoria. « Tu crois que ça a un rapport avec les inscriptions sur le mur ? » Lui demandai-je à voix basse. J'ignorais si nous devions vraiment partager ça avec tout le monde, tout de suite, ou non. C'était peut-être trop tôt, compte tenu du fait que nous venions à peine de perdre l'un des nôtres. Et en même temps, il faudrait peut-être se pencher sur la question tôt ou tard.

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitimeMer 22 Mai - 19:23


Mon regard alla de Tybalt à la clé, percutant que j’étais couverte de coke. Bagatelle me diriez vous, je veux dire, un peu plus de merde, ou un peu moins ! Ce n’est pas comme si j’avais l’hygiène d’une élève de pensionnat depuis le début ! Il ne parut pourtant pas tant tiquer sur mes mains devenues blanches mais bien sur l’objet que j’avais entre les doigts. J’haussais les épaules, en pinçant les lèvres. Après tout qui pouvait savoir ? Je veux dire, pourquoi quelqu’un aurait planqué une clé dans 4 kilos de cocaïne ? Dans un meuble, d’un bâtiment abandonné depuis belle lurette, où l’on a trouvé le macchabé d’un mec qui tentait de sortir du bâtiment, mais qui a prit le soin de marquer avec son propre sang, des coordonnées sur un mur !! A bout moi ? Naaa, enfin un peu, je suis épuisée, et franchement je n’ai pas le courage de tirer des plans sur la comète, j’ai juste envie de me beurrer la gueule avec un reste de liqueur dégueu qui doit rester dans un placard, de trainer Tybalt en haut, et de lui faire des bébés, enfin, non ! Pas des bébés, juste des cochonneries sous le mince, très mince filet de douche de la salle de bain au premier. Je poussais un soupir, en posant la clé sur la table en face de moi, secouant la tête. « Je ne sais pas, franchement ce serait tiré par les cheveux ? Non… » Je levais le nez du morceau de métal et regardais Maria qui haussa les épaules, et Ty que j’avais en cet instant terriblement envie de plaquer contre le mur de la cuisine. Non vraiment, mon cerveau et esprit par extension n’est plus dans la capacité de réfléchir plus avant, et pire il est en train de le déshabiller sur place ! Je pique un fard et deviens rouge pivoine lorsque mes yeux se posent sur la braguette de son pantalon et je me racle la gorge. Maria nous regarde tous les deux, sourit, avant de finalement prendre congés en nous souhaitant un bon retour parmi eux. Je me tapotais les joues, avant de percuter que j’étais en train d’étaler la coke sur ma peau, je grimaçais avant de me verser de l’eau sur les mains et d’essuyer ce merdier. Lorsque frénétiquement je me frottais les joues pour nettoyer tout ça, je reposais mon regard sur Hot Ty en personne, le seul mec à pouvoir me faire changer d’humeur comme de cartouches (non parce que le crédo est comme de chemises, mais on change plus aussi souvent de vêtements qu’avant, donc cartouche.) « C’est mal Ty… C’est terrifiant comme j’ai du mal à me concentrer depuis… Enfin tu vois, j’ai l’impression que mon esprit a besoin de vacances, parce que j’ai autant de capacité de concentration qu’une huitre actuellement… » Je me mordis la lèvre. « C’est pas bien, je devrais pleurer Glen, ou trouver le lien entre des coordonnées géographiques, une clé, et de la coke… Mais non, la seule chose que j’ai envie de faire, n’a rien à voir avec tout ça. » Je levais les bras, pour les faire retomber. « Que fait-on maintenant ? C’est quoi la suite Tybalt ? » Je ne parle pas de nous en disant ça, je parle de cette journée qui j’espère se terminera vite en un sens seulement.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé



Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Empty
MessageSujet: Re: Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/ Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Beautiful People - Tybalt Morrisson \HOT/

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» Too Close - Tybalt Morrisson
» Shadow box - P. Tybalt Morrisson
» this is the end beautiful friend •TYBALT
» TYBALT&MARTIN Ϟ we're a broken people living under loaded guns
» Such a beautiful lie to believe in (isaac)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BORN TO BE A WALKER :: ARE YOU ALIVE ? :: CEMETERY :: ARCHIVES DES RPS :: RPS NON FINIS-